Violences intercommunautaires à Ghardaïa

« Je ne veux plus entendre dire : celui-là est Mozabite et celui-ci est Arabe ! ». Sur la place du vieux marché de Ksar de Ghardaïa, entouré de commerçants, d’élus, de notables, de gendarmes et de policiers, le commandant du secteur militaire donne ses instructions. « Chacun a le droit de porter sa chéchia, son seroual ou son chèche ! », insiste-t-il.

Ce samedi 5 septembre, l’officier est en tournée dans certains quartiers de Ghardaïa pour superviser la réouverture des magasins fermés après les derniers affrontements. Même après le retour au calme, les commerçants avaient peur d’y retourner. Pour certains d’entre eux, cette situation a duré près de deux ans.

http://www.tsa-algerie.com/20150906/a-ghardaia-les-militaires-tentent-dimposer-le-vivre-ensemble/