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 Ces Algériens devenus «collabos» du Mossad

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Kaci M
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Ces Algériens devenus «collabos» du Mossad Empty
MessageSujet: Ces Algériens devenus «collabos» du Mossad   Ces Algériens devenus «collabos» du Mossad Icon_minitimeSam 1 Fév - 14:09

Ce que le quotidien espagnol El Pais a publié sur un Algérien, le nommé Saïd Sahnoune, notamment sur ses premiers pas comme espion travaillant avec le Mossad, n’est qu’une petite révélation d’une vraie machine d’espionnage où beaucoup d’Algériens sont enrôlés au sein des services secrets israéliens. On parle ici des Algériens devenus « collabos » avec le Mossad, tel le jeune Isaâd de Maghnia qui a été recruté par Israël à partir de l’adresse IP de son PC. Le recrutement des jeunes Algériens se fait par le bureau « Hamisard », très connu dans le monde pour être le canal des recrutements des jeunes talents arabes pour devenir des espions au service d’Israël.
 
Jeunes et pétris de qualités dans le domaine de l’informatique, des Algériens sont devenus de grands hackers. Ils ont pu défier la chronique en piratant les sites de grandes sociétés françaises, belges et égyptiennes, alors que certains ont carrément «dérobé» ceux de certains ministères français et israéliens. Ils ont fini par être recrutés par les services de sécurité israéliens, le Mossad. Saïd Sahnoune, M. Isaâd et d’autres, ce sont là quelques noms d’Algériens qui ont endossé les rangs du Mossad pour devenir des espions au service d’Israël.  C’est notamment le cas d’un journaliste algérien, le nommé Saïd Sahnoune. Ce dernier a été repéré par le Mossad avant de devenir son espion. Il a été contacté, pour la première fois, par le Mossad en 1998, après qu’il a publié un article sur le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin en 1995 dans un quotidien béninois qu’il avait créé au Bénin. Ce premier contact a été le véritable départ d’une longue relation entre le journaliste algérien et le Mossad, témoigne le jeune Algérien au quotidien espagnol El Pais. Les relations entre lui et le Mossad se sont développées à tel point que l’Algérien a été convié à se rendre à Tel-Aviv pour discuter sur un éventuel «travail» comme collabo avec le Mossad. Chose qui avait beaucoup intéressé Saïd Sahnoune. C’est ainsi qu’il est devenu un espion. Sahnoune a passé tous les tests avec succès et a finalement été recruté par le Mossad. Mais ce n’est qu’après un essai de deux semaines à Tel-Aviv qu’un chef du Mossad, Sami, s’était identifié en acceptant de dîner avec lui. Le journaliste algérien affirme avoir posé certaines conditions à ses nouveaux employeurs, à savoir ne pas travailler contre son pays et ne pas tuer quelqu’un, lesquelles conditions ont été acceptées. La collaboration de Saïd Sahnoune avec le Mossad débute lorsqu’il a effectué un voyage à Bangkok, où les fonctionnaires de l’ambassade d’Israël lui avaient proposé de se rendre, une nouvelle fois, à Tel-Aviv pour engager le processus de recrutement et de formation. En usant de sa qualité de journaliste, il espionnait pour le Mossad à Abidjan en Côte-d’Ivoire. Il était chargé de la surveillance de la colonie libanaise chiite en Afrique de l’Ouest. Sahnoune espionnait également en Tunisie, mais surtout au Liban après le retrait d’Israël du sud du pays qu’il occupait jusqu’en2000. Selon le journaliste algérien, le Mossad s’intéressait à un Libanais qui avait travaillé pour l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP), ainsi qu’à un ancien ambassadeur du Liban, un militaire et un couple de chiites dans le Sud. Il avait établi des contacts avec eux pour savoir si ces personnes se rendaient en Europe ou si elles pouvaient être invitées à un événement en Europe.
 
Le hacker de Maghnia et son périple à Djerba
 
En 2010, un jeune Algérien résidant dans la commune de Maghnia (Tlemcen) a été localisé depuis l’adresse IP de son micro-ordinateur, au lendemain du match de football Algérie-Egypte joué à Oum Dourman, au Soudan. Le jeune hacker algérien a pu pirater plusieurs sites de grandes sociétés françaises, égyptiennes et belges, menaçant de les détruire si ces dernières ne payaient pas les sommes qu’il demandait. Il aurait exigé 500 000 à 700 000 dollars à certaines sociétés.
 
C’est à partir de ses qualités hors normes que l’Algérien de Maghnia a été contacté via sa boîte Facebook par une jeune et charmante femme, laquelle lui a proposé un mariage en Tunisie, le point de rendez-vous. Quelques mois après, le jeune Algérien s’est donc envolé vers Tunis avant de rallier la ville de Djerba. Là, il s’est marié avec cette jeune femme, d’origine juive. Le couple a passé trois mois dans un hôtel luxueux en Tunisie, payé par le Mossad sans que l’Algérien s’en rende compte. Pis, la femme qu’il venait d’épouser était un agent du Mossad. Après trois mois, le couple a pris le départ vers les Etats-Unis, plus exactement à Boston, là où le grand ménage «informatique» devait attendre le jeune Algérien, et ce, bien sûr, sans que ce dernier soit au courant de ses prochaines missions et sans qu’il se rende compte que son employeur était le Mossad. Il s’agit là d’une histoire réelle dont les tenants et les aboutissants ont été révélés suite à une enquête diligentée par les services de sécurité algériens. D’après cette enquête, le jeune Algérien, pétri de qualités en informatique, a été utilisé par le Mossad (services secrets israéliens) dans le piratage des sites de grandes sociétés françaises et belges qui concurrençaient les sociétés israéliennes. Selon une source proche des services de sécurité qui avaient mené l’enquête, le jeune hacker algérien, âgé de trente ans, originaire de Maghnia (Tlemcen), a été remarqué par le Mossad alors qu’il piratait des sites français, belges et égyptiens lors des événements ayant marqué les deux matchs de qualification pour le Mondial sud-africain entre l’équipe nationale algérienne et son homologue égyptienne.
 
Le Mossad a pu identifier le micro-ordinateur qu’il utilisait en utilisant l’IP. Un de ses agents, une jeune femme d’une trentaine d’années, l’a contacté par e-mail et lui a fixé rendez-vous à Djerba, en Tunisie, où il a été pris en charge dans un hôtel de luxe pendant un mois et demi. Il a été emmené ensuite en Belgique et se trouve actuellement à Boston, aux Etats-Unis. C’est un génie en informatique que le Mossad a réussi à enrôler afin d’exploiter ses compétences hors pair. Il a été recruté à des fins purement d’espionnage. Toutefois, les services de sécurité algériens mènent toujours l’enquête sur cet homme et probablement sur d’autres cas similaires, et des détails sur cette affaire nous seront prochainement fournis, assure notre source.
 
Ce jeune génie de Maghnia aurait pu servir son pays au lieu d’accepter la proposition du Mossad. Le bureau «Hamisard» a ainsi enrôlé cet Algérien, en mettant à sa disposition les moyens matériels et financiers nécessaires afin de l’utiliser dans des affaires d’espionnage.
 
Quand Canal + et Al Jazeera Sport+ payent un lourd tribut.
 
Suite aux pertes sèches, estimées à plusieurs millions d’euros, subies par les deux bouquets français et qatari, en l’occurrence Canal+ et Al Jazeera sport+, et aux multiples piratages de leurs chaînes satellitaires par des hackers algériens, ces deux sociétés ont déposé officiellement, en novembre 2012, une plainte au niveau de la cour d’Alger. Une instruction judiciaire a alors été ouverte par le pôle judiciaire spécialisé près la cour d’Alger, qui a ordonné une enquête sur les «hackers» algériens accusés par les deux bouquets d’avoir piraté leurs chaînes satellitaires, en écoulant des cartes pirates à moindre coût sur le marché. Mieux, la justice a ordonné aux enquêteurs de procéder à l’arrestation de chaque hacker algérien impliqué dans ce piratage.  
 
L’enquête est toujours en cours. Les pertes pour les deux bouquets sont énormes. Selon notre source, il s’agit de plusieurs dizaines de millions d’euros. Prenons le cas du bouquet Canal+ qui a été la cible des hackers algériens. Cet opérateur français, installé en Algérie en janvier 2009, avant de décider de se retirer du marché algérien, avait lancé une nouvelle carte permettant d’accéder à 27 chaînes (thématique, sportive, info en continu...). Mais finalement, Canal+ a été piraté par les hackers algériens qui, subséquemment, lui ont causé des pertes de plusieurs millions d’euros au bout de deux ans seulement.
 
En effet, avec une carte fixée à 12 000 DA, le bouquet Canal+ Maghreb n’a pas bien marché en Algérie, vu le prix excessif de la carte Viacess, avec seulement 27 chaînes satellitaires proposées aux clients. Le bouquet français sera doublement affecté, puisque les hackers ont pu déchiffrer également les codes des chaînes françaises. Face à cette situation, les responsables de la chaîne Canal+ ont choisi de plier bagage et de quitter non seulement Alger, mais aussi tout le Maghreb. Pour sa part, le bouquet Al Jazeera sport+ a ouvert son bureau en Algérie dans le but d’investir, d’autant qu’ici des millions de clients sont assoiffés de matchs de football européens. Le bouquet de l’opérateur qatari offre des compétitions européennes de football très relevées, tels que les championnats italien, espagnol et portugais.
 
Et pour se lancer, les responsables d’Al Jazeera sport+ ont fixé le prix de la carte donnant accès à dix chaînes sportives à 10 000 DA. Un prix jugé trop cher par les Algériens. Toutefois, plus de 10 000 cartes Viacess ont été écoulées sur le marché, en l’espace de deux ans. Mais le pire pour cet opérateur, c’est qu’au-delà de ces ventes, des hackers algériens ont pu déchiffrer les codes des dix chaînes sportives.
 
Comment le bureau « Hamisard » du Mossad
recrute dans le monde arabe
 
Le bureau Hamisard a ouvert depuis quelques années un site Internet conçu spécialement pour les hackers de nationalités de pays arabes. Ce site Internet permet à ces jeunes, dont la capacité intellectuelle dans le monde de l’informatique est avérée, de s’engager dans des entreprises étrangères.
 
Cependant, ils sont engagés dans le Mossad sans qu’ils connaissent le but diabolique des services secrets israéliens. Des milliers de dossiers de candidats arabes sont déposés, mais rares sont ceux qui sont recrutés via ce site Internet. C’est la «Melukah», division chargée du profilage, qui fait le premier pas vers une recrue potentielle, voire une proie éventuelle. Ayant accès aux dossiers de ces jeunes Arabes, la Melukah peut déterminer le profil qu’elle recherche et faire subir à ses candidats des concours de présélection maquillés en exercices militaires. Pour le travail au QG, sont ciblés en priorité les informaticiens, les ingénieurs et les scientifiques qualifiés. Seule constante du recrutement : la citoyenneté arabe. La recrue ne peut fréquenter un Israélien qu’après autorisation. Le service ne recrute pas d’homosexuels ou des personnes dans le cas où l’ennemi pourrait exploiter des zones d’ombre les concernant à des fins de chantage.  Une batterie de questions et d’interrogatoires via le Net est imposée à la recrue potentielle. Chaque candidat est soumis à des interrogatoires sur ses capacités intellectuelles, sa vision du monde, d’Israël, son opinion sur le conflit au Moyen-Orient, sa situation financière, sur le sionisme, sa relation avec le sexe opposé, ses projets d’avenir, ses opinions politiques et sociales, et même sur ses relations avec les parents. Si le candidat est engagé par le Mossad, il est par la suite pris en charge dans un pays étranger, mais pas en Israël. Il est soumis à un examen théorique, appelé étape B. Par la suite, il est envoyé dans une académie dudit bureau où il hérite d’un pseudonyme qui restera son seul code au sein du Mossad. Aucune personne ne connaît le vrai nom, ni la situation personnelle de ses collègues, pour éviter toute identification du candidat. La division de sécurité du Mossad procède à de régulières évaluations des risques et juge des mesures à prendre au cas par cas.
 
Avant chaque opération, un candidat reçoit un ordre de mission ou «packam» qui comprend la date, le lieu et l’objectif de la mission. Arrive ensuite la dernière étape, celle des épreuves pratiques. C’est le moment très attendu par les agents du Mossad qui lancent pour la première fois ces candidats en mission sur le terrain. Une identité «simulée» est créée pour chaque candidat arabe, basée sur une autobiographie rédigée par la recrue.




Source: Le Jeune Indépendant.
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