Rapprochement russo-chinois au détriment de l'Inde

Russie reprend la fourniture de plates-formes d'armes avancés vers la Chine dans un mouvement qui pourrait avoir des implications pour l'Inde. A la fin de l'année dernière, la Russie a conclu un accord-cadre avec la Chine pour la vente de quatre Amur-1650 sous-marins diesel. En Janvier, il a signé un autre accord intergouvernemental pour la fourniture des derniers Su-35 avions de combat à long terme de la Russie.

Si les offres passent par, il sera pour la première fois en dix ans que la Russie a livré des armes offensives à la Chine. Il marquera également la première fois que la Russie a fourni la Chine avec les plates-formes d'armes plus puissantes par rapport aux systèmes de construction russe Inde détient dans ses arsenaux. Dans le passé, le contraire était la règle. Par exemple, les avions de chasse Su-30MKK Russie a vendu à la Chine n'étaient pas de taille pour le Su-30MKIs fourni à l'Inde à la même époque. Les avions chinois avait un radar inférieur et sans la vectorisation de la poussée des moteurs de la version indienne eu.

Cette fois, la situation semble inversée. L'Amour-1650 sous-marin est beaucoup plus silencieux et plus puissant que la classe Kilo sous-marins de la marine indienne a dans son inventaire. Su-30MKI de l'Inde sera pas de match pour la Chine Su-35 qui est propulsé par un moteur de poussée supérieure et dispose d'un radar plus sophistiquée, de l'avionique et des armes, selon un premier expert militaire russe, Konstantin Makienko.

L'acquisition par la Chine de la Su-35 sera également en question la sagesse du plan de l'Inde à acheter le Rafale français, dit l'expert. "Le Rafale aucune chance contre la Chine Su-35", a expliqué l'expert. "Irbis Le radar du Su-35 a plus de deux fois la zone de détection de l'Rafale Thales RBE2, et se verrouille sur sa cible bien avant que l'avion russe devient visible pour une frappe de représailles. Les moteurs 117S du Su-35 sont aussi beaucoup plus puissant que le Rafale Snecma M88 ".

L'Armée de l'Air russe commence à peine à prendre livraison du nouvel avion et la Chine pourrait devenir le premier pays à importer. Le nombre relativement faible de Su-35s Chine envisage d'acheter, 24, ne doit pas tromper personne, M. Makienko dit. La Chine a suivi la même tendance d'achat pour le Su-27, commander 24 avions d'abord et de se retrouver avec plus de 200 Su-27 et sa version permis-construite, le J-11.

La fourniture à la Chine des plates-formes d'armes plus avancées que celles que l'Inde semble contredire certaines réalités géopolitiques de base. L'Inde reste le partenaire le plus fiable de la Russie dont les exigences défense n'ont jamais été refusé. En revanche, la Russie a toujours été inquiet du dragon chinois et se méfient de ses intentions à l'égard de ressources riche et population pauvre Sibérie.

Appelle à la retenue

Il existe un consensus dans la communauté stratégique russe que Moscou doit exercer un maximum de retenue dans la fourniture de la Chine avec les technologies militaires de pointe. Les experts ont été choqués de découvrir que les ingénieurs chinois avaient maîtrisé la production de clones de la plupart des systèmes d'armes à court de liquidités fournies par la Russie à la Chine dans les années 1990 et au début des années 2000. Russes ventes d'armes à la Chine ont chuté au cours des dernières années que la Chine passe à la production nationale, alors que Moscou est devenue plus prudente dans l'offre de Pékin technologies de pointe. Non seulement la Chine n'a copier illégalement des systèmes d'armes russes, mais il a également commencé à exporter ces ventes russes de sous-cotation des plates-formes originales de qualité supérieure.

Certains experts ont même appelé à un arrêt complet de la vente d'armes à la Chine, en faisant valoir que les pressions démographiques et à un besoin croissant de ressources pourraient un jour pousser la Chine à transformer des armes russes contre la Russie. Toutefois, les risques de la vente d'armes avancées à la Chine ont pris une banquette arrière dans les calculs de Moscou après Vladimir Poutine est revenu au Kremlin pour un troisième mandat il ya un an. L'année dernière, l'Etat exportateur d'armes de la Russie, Rosoboronexport, a signé des contrats avec la Chine une valeur de 2,1 milliards de dollars, la tête de l'entreprise Anatoly Isaikin dit récemment. Le renouvellement des fournitures d'armes sophistiquées à la Chine devrait être considérée dans le contexte des jeux géopolitiques dans le triangle Chine-États-Unis-Russie.

"L'équilibre des pouvoirs entre l'Amérique et la Chine dans une large mesure dépend de si et de quel côté la Russie jouera", a déclaré Fiodor Loukianov, analyste de politique étrangère.

Russie et la Chine sont la revitalisation des liens de défense à un moment où leurs relations avec les États-Unis ont rencontré des eaux agitées. Moscou est profondément déçu par la politique de M. Obama de "reset", qui est considéré à Moscou comme un instrument des États-Unis de gagner des concessions unilatérales de la Russie, tandis que Pékin considère redéploiement stratégique de M. Obama dans la région Asie-Pacifique vise à contenir la Chine.

Les motifs de profit

Ventes de défense russes vers la Chine sont également motivés par le profit que les fabricants d'armes cherchent à compenser la perte récente de plusieurs contrats lucratifs en Inde, où ils sont en concurrence croissante de la part des États-Unis, en Europe et en Israël. En outre, Moscou semble être moins préoccupés aujourd'hui sur la soi-disant "reverse engineering" des armes russes en Chine que la capacité de l'industrie chinoise de copier les technologies critiques semble avoir été surestimé.

«Le programme de la Chine de développer la famille J-11B de l'avion sur la base de la plate-forme Su-27 s'est heurté à des problèmes", a déclaré Vassili Kashin, spécialiste de la Chine. «Les moteurs d'avions de la Chine, qui sont essentiellement une version modifiée de moteurs russes, sont trop inférieurs aux originaux et la Chine continue à dépendre de la fourniture de moteurs russes."

Dans les trois ou quatre dernières années, la Chine a acheté plus de 1000 moteurs d'avions en provenance de Russie et il est prévu de placer plus de commandes au cours des prochaines années.

Différends commerciaux

Toutefois, la reprise des fournitures massives d'armes russes à la Chine pourrait encore être une cause de préoccupation en Inde. Liens de défense étroits entre Moscou et Pékin sont une émanation de la forte dynamique de leurs relations globales. La Chine est le premier partenaire commercial de la Russie, avec un commerce bilatéral devrait touch 90 milliards de dollars cette année et s'élever à 200 milliards de dollars en 2020. M. Poutine a décrit la montée de la Chine comme «une chance pour attraper le vent chinois dans les voiles de notre économie."

Cela contraste avec le commerce lente entre l'Inde et la Russie, qui se trouvait à 11 milliards de dollars l'an dernier; même la cible de 20 milliards de dollars que les deux gouvernements fixent pour 2015 tombe à court d'ambition. Inde risque d'être éclipsé par la Chine sur les écrans de radar russes. En haut quotidien Kommersant Russie a récemment souligné, aujourd'hui encore, des responsables russes de haut en bas ont tendance à considérer l'Inde avec "l'apathie somnolence», tandis que la visite de M. Poutine en Inde l'an dernier a été long sur "protocole de sens" et à court de temps et substance.

Citation :

Article original :

Russia is resuming the supply of advanced weapon platforms to China in a move that may have implications for India. At the end of last year, Russia concluded a framework agreement with China for the sale of four Amur-1650 diesel submarines. In January it signed another intergovernmental agreement for the supply of Russia’s latest Su-35 long-range fighter planes.

If the deals go through, it will be for the first time in a decade that Russia has delivered offensive weapons to China. It will also mark the first time that Russia has supplied China with more powerful weapon platforms compared with Russian-built systems India has in its arsenals. In the past, the opposite was the rule. For example, the Su-30MKK jet fighters Russia sold to China were no match for the Su-30MKIs supplied to India at about the same time. The Chinese planes had an inferior radar and without the thrust vectoring engines the Indian version had.

This time the situation looks reversed. The Amur-1650 submarine is far more silent and powerful than the Kilo-class submarines the Indian Navy has in its inventory. India’s Su-30MKI will be no match for China’s Su-35 which is powered by a higher thrust engine and boasts a more sophisticated radar, avionics and weapons, according to a leading Russian military expert, Konstantin Makienko.

China’s acquisition of the Su-35 will also question the wisdom of India’s plan to buy the French Rafale, the expert said. “The Rafale will stand no chance against China’s Su-35,” the expert explained. “The Su-35’s Irbis radar has more than twice the detection range of the Rafale’s Thales RBE2, and will lock onto its target well before the Russian plane becomes visible for a retaliatory strike. The 117S engines of the Su-35 are also far more powerful than the Rafale’s Snecma M88.”

The Russian Air Force is just beginning to take delivery of the new aircraft and China may become the first country to import it. The relatively small number of Su-35s China plans to buy, 24, should not deceive anyone, Mr. Makienko said. China followed the same buying pattern for the Su-27, initially ordering 24 planes and ending up with more than 200 Su-27s and its licence-built version, the J-11.

The supply to China of more advanced weapon platforms than those available to India appears to contradict some basic geopolitical realities. India remains Russia’s most trusted partner whose defence requirements have never been refused. By contrast, Russia has always been apprehensive of the Chinese dragon and suspicious of its intentions towards resource-rich and population-poor Siberia.

CALLS FOR RESTRAINT

There is consensus in the Russian strategic community that Moscow should exercise maximum restraint in providing China with advanced military technologies. Experts were shocked to find out that Chinese engineers had mastered the production of clones of most weapon systems cash-strapped Russia supplied to China in the 1990s and early 2000s. Russian arms sales to China plummeted in recent years as China switched to domestic production, while Moscow became more cautious in offering Beijing cutting-edge technologies. Not only did China illegally copy Russian weapon systems, but it also began to export those undercutting Russian sales of higher-priced original platforms.

Some experts even called for a complete halt to arms sales to China, arguing that demographic pressures and a growing need of resources may one day push China to turn Russian weapons against Russia. However, the risks of selling advanced weapons to China took a back seat in Moscow’s calculations after Vladimir Putin returned to the Kremlin for a third term a year ago. Last year, Russia’s state arms exporter, Rosoboronexport, signed contracts with China worth $2.1-billion, the company’s head Anatoly Isaikin said recently. The renewal of sophisticated weapon supplies to China should be seen in the context of geopolitical games in the China-U.S.-Russia triangle.

“The balance of power between America and China will to a large extend depend on whether and on which side Russia will play,” said Fyodor Lukyanov, foreign policy analyst.

Russia and China are revitalising defence ties at a time when their relations with the U.S. have run into rough waters. Moscow is deeply disappointed with Mr. Obama’s policy of “reset,” which is seen in Moscow as a U.S. instrument of winning unilateral concessions from Russia, while Beijing views Mr. Obama’s strategic redeployment in the Asia-Pacific region as aimed at containing China.

PROFIT MOTIVES

Russian defence sales to China are also driven by profit motives as arms manufacturers seek to compensate for the recent loss of several lucrative contracts in India, where they face growing competition from the U.S., Europe and Israel. Also, Moscow seems to be less concerned today about the so-called “reverse engineering” of Russian weapons in China as the ability of the Chinese industry to copy critical technologies appears to have been overrated.

“China’s programme of developing the J-11B family of aircraft based on the Su-27 platform has run into problems,” said Vasily Kashin, expert on China. “China’s aircraft engines, which are essentially modified version of Russian engines, are way too inferior to the originals and China continues to depend on the supply of Russian engines.”

In the past three-four years, China has bought over 1,000 aircraft engines from Russia and is expected to place more orders in coming years.

TRADE DIFFERENCES

However, the resumption of massive Russian arms supplies to China could still be a cause for concern in India. Closer defence ties between Moscow and Beijing are an offshoot of strong dynamics of their overall relations. China is Russia’s top commercial partner, with bilateral trade expected to touch $90 billion this year and soar to $200 billion by 2020. Mr. Putin has described China’s rise as “a chance to catch the Chinese wind in the sails of our economy.”

This contrasts with sluggish trade between India and Russia, which stood at $11 billion last year; even the target of $20 billion the two governments set for 2015 falls short on ambition. India risks being eclipsed by China on the Russian radar screens. As Russia’s top business daily Kommersant noted recently, even today, Russian officials from top to bottom tend to look at India with “drowsy apathy,” while Mr. Putin’s visit to India last year was long on “meaningless protocol” and short on time and substance.

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http://weapons.technology.youngester.com/2013/03/china-russia-getting-closer-in-defense.html