Le Hezbollah

cette milice qui a tenu en échec la plus grand armée du moyen orient l'été 2006 au Liban 

Citation :

Conflit israélo-libanais de 2006

Le 12 juillet 2006, le Hezbollah lance une attaque sur une unité israélienne qui effectuait une patrouille de routine. Israël accuse le mouvement chiite d'avoir effectué cette opération sur son territoire tandis que le Hezbollah affirme que les soldats attaqués s'étaient infiltré en territoire libanais. Parmi les soldats du contingent qui composaient cette unité, trois sont tués et deux sont faits prisonniers par le Hezbollah. Une autre unité israélienne, tentant de libérer ces deux soldats, rencontrent une forte opposition armée : huit de ses soldats sont tués. Cette opération est dénoncée comme une « agression » par Israël [réf. nécessaire] même si la riposte qu'elle a généré, semble pour certains, pré-méditée. C'est en tout cas ce que suggère Georges Monbiot dans The gardian (14 Août 2006). Le journaliste cite ses confrères du San Francisco Chronicle qui rapportent que "plus d'un an (avant l’été 2006), un haut gradé de l'armée israélienne a commencé à faire des présentations sous PowerPoint, sur une base privée, à des diplomates, journalistes et groupes de réflexion étasuniens et autres, du plan de cette opération actuelle en détails révélateurs". Gerald Steinberg, professeur de Science Politique à l'Université de Bar-Ilan, a dit à ce journal que « de toutes les guerres d'Israël depuis 1948, celle (de l’été 2006) était celle pour laquelle Israël s'était le mieux préparé… À partir de 2004, la campagne militaire programmée pour durer environ trois semaines et à laquelle nous (avons assistée) (…) avait déjà été bouclée et, depuis un an ou deux, elle avait été simulée et répétée à tous les niveaux ». De même, un "officiel israélien important" a dit au Washington Post que le raid du Hezbollah le 11 juillet 2006 avait fourni à Israël un "moment exceptionnel" pour anéantir cette organisation.

De fait, dés le 12 juillet 2006, l'armée israélienne commence alors sa plus importante attaque du Liban depuis l'invasion de 1982. Un blocus aérien et maritime total est exercé sur le pays. L'attaque se déroule par voie aérienne principalement, avec bombardements quotidiens du Sud du Liban et des quartiers Sud de Beyrouth. Des commandos effectuent des missions ponctuelles, notamment à Baalbeck. Les grands axes routiers sont détruits par le bombardement systématique des ponts.

À la fin du conflit, une grande partie des infrastructures du Liban est détruite, mais le Hezbollah réclame la victoire. Pourtant après 34 jours de guerre, 1 183 civils libanais sont tués (décompte non définitif), alors que 160 morts dont 117 soldats sont décomptés en Israel. Une partie de la population, y compris une partie des chrétiens et des sunnites soutient le Hezbollah par ressentiment anti-israélien, toutefois, ce conflit (dont Nasrallah avoue avoir sous-estimé son intensité au moment de son déclenchement) avive les tensions communautaires au Liban. Certaines personnalités libanaises chrétiennes, toutefois minoritaires dans la communauté chrétienne comme la journaliste May Chidiac accusent le Hezbollah d'avoir déclenché unilatéralement une guerre désastreuse pour le pays. Le Hezbollah peut cependant s'appuyer sur un allié politique fidèle et de poids: le Courant Patriotique Libre, mouvement fondé par le Général Michel Aoun pronant un Liban laic et sans corruption. Le CPL et le Hezbollah avaient signé un document d'entente en Février 2006 soit 5 mois avant la guerre. Le soutien des militants du Tayyar s'est fait jour pendant le conflit, ces derniers ayant monté des centres d'accueil pour les réfugiés du Sud-Liban.

oui bien sur , a cause d'elle le sud du liban a eté carrement devasté et rasé et des milliers de morts libanais

Lors de la guerre du Liban,ce qui avait semblé au début un échec tactique et une victoire du Hezbollah,s'est révélée être une énorme réussite stratégique pour Israël,qui a jusqu'à présent apporté 8 ans de calme aux habitants Nord d'Israël.
Mais bon,si le Hezbollah dit qu'il a gagné,faut pas les décevoir.    

Une rare photo de gus du hezb engagés en Syrie.

F-16I a écrit:

Lors de la guerre du Liban,ce qui avait semblé au début un échec tactique et une victoire du Hezbollah,s'est révélée être une énorme réussite stratégique pour Israël,qui a jusqu'à présent apporté 8 ans de calme aux habitants Nord d'Israël.
Mais bon,si le Hezbollah dit qu'il a gagné,faut pas les décevoir.    

Une rare photo de gus du hezb engagés en Syrie.

le gars en sous-vêtement est un des chefs les plus dangereux des takfiristes-jihadistes de Qusayr (juillet 2013), il y fut capturé par le Hezb.

Le Hezbollah, la bête noire d'Israël

Carte d'identité du parti chiite libanais.


Nom : Hezbollah, le « parti de Dieu »


Création : En 1982, suite à l’invasion israélienne du Liban, les Pasdaran (les Gardes de la Révolutions iraniens) créent le Hezbollah à Baalbeck. Une naissance sous le haut parrainage de l’Iran chiite. Dès 1985, le mouvement plante profondément l’étendard de son bras armé, la Résistance islamique, au Sud-Liban. A la fin de la guerre civile libanaise, en 1990, le Hezbollah est le seul mouvement à ne pas désarmer. Il a obtenu une première grande victoire avec le retrait israélien du Sud-Liban en mai 2000, qui avait assuré sa popularité dans le pays du cèdre, et joui depuis d’une aura de libérateur et de résistant.


Leader : Cheikh Hassan Nasrallah, 46 ans, est le chef du « Parti de Dieu » depuis 1992. Son baptême du feu a lieu un an plus tard, quand il résiste en juillet 1993 à l’opération israélienne baptisée « Justice rendue ». Trois ans plus tard, il déjoue une autre opération de l’Etat hébreu, les « Raisins de la colère ». Son prestige augmente encore quand, en 1997, son fils aîné Hadi meurt au combat face à des soldats israéliens. Charismatique, ce fin stratège a négocié de nombreux échanges de prisonniers ou de dépouilles, dont celle de son propre fils, avec Israël. Affirmant qu'il ne voulait pas «entraîner le Liban dans une guerre», il a toutefois averti : «Si l'ennemi veut l'escalade, nous sommes prêts».


Effectifs : Des centaines de milliers de Libanais sont prêts à battre le pavé en arborant l’étendard jaune du mouvement chiite. Le 9 février 2006, le Hezbollah estimait que 700 000 personnes (400 000 selon la police) avaient répondu à son appel à manifester contre les caricatures de Mahomet. Mais le Hezbollah dispose surtout de combattants entraînés (entre 2000 et 3000) réunis au sein de la Résistance islamique, auxquels s’ajoutent 5 000 sympathisants.


Financement : Son budget annuel est évalué par la presse libanaise entre 20 et 160 millions de dollars. Les ressources du Hezbollah proviennent pour partie de dons privés de la diaspora libanaise, du « zakat », l’aumône musulmane, et de contributions de la Syrie et de l’Iran.


Arsenal : Le désarmement du Hezbollah est une des arlésiennes de la politique libanaise. L’objectif des autres partis est de faire rentrer le mouvement islamique dans le cadre politique traditionnel. Le droit du Hezbollah à posséder des armes est contesté par l’ONU. La résolution 1559 des Nations Unies exige son désarmement.

Le Hezbollah est pourtant considéré comme une des guérillas les plus efficaces au monde. En mai 2005, le Cheikh Hassan Nasrallah affirmait détenir plus de 12 000 roquettes Katioucha d’une portée d’une dizaine de kilomètres. Le Hezbollah détient également des roquettes Fajr-5, d’une portée de 70 km, et Nazeut-10, d’une portée de 200 km, récemment fournies par l’Iran, ainsi que de fusées Raad-1 et des lance-roquettes multiples BM-21.

Très récemment, le Hezbollah a construit près de la frontière israélienne une multitude de petits bunkers, dotés de caméras de surveillance. Selon Israël, ces fortifications auraient été réalisées avec l’aide de Téhéran.

Le Hezbollah est surtout la seule force militaire non-étatique à avoir fait voler un drone. En avril 2005, un avion sans pilote nommé Mirsad survole le nord d’Israël. Le mouvement chiite affirme enfin avoir réussi à neutraliser le radar israélien de la société ELBIT, destiné à repérer les infiltrations. Le système anti-obus Nautilus fourni à Israël par les Etats-Unis aurait subi le même sort.


Sur la scène politique libanaise : Représenté au Parlement libanais depuis 1992, le Hezbollah dispose en 2006 de 14 sièges sur 128. Le général Aoun a signé le 6 février 2006 un document d'entente politique avec CheikhHassan Nasrallah, qui a embarrassé ses adversaires.


Sur l’échiquier du Proche-Orient : En mars 2005, des centaines de milliers de chiites du Hezbollah observent une minute de silence à la mémoire de Rafic Hariri… Avant de remercier l’occupant syrien en brandissant des portraits du président syrien Bachar el-Assad.

Au-delà de ses racines à Téhéran, le Hezbollah se rapproche du Hamas palestinien. Selon Antoine Basbous, directeur de l’Observatoire des pays arabes, le Hezbollah est intervenu, sur instigation de ses deux puissances tutélaires, dans le bras de fer opposant le Hamas à Israël afin d'«établir un nouveau rapport de force». Les deux mouvements radicaux «savent combien Israël tient à ses soldats et donc ils tentent de monnayer» leur libération. Selon Emad Gad, chercheur au Centre d'études stratégiques d'Al-Ahram au Caire, «la coordination est claire depuis le début entre le Hamas et l'Iran, qui a demandé au Hezbollah d'intervenir dans la crise».

En Irak, l’intenable Moqtada Sadr s’est déjà vanté de représenter « la branche armée du Hezbollah » en Mésopotamie. Après la guerre, des experts du « parti de Dieu » se seraient rendus en Irak pour encadrer les miliciens sadristes. Des explosifs similaires à ceux utilisés par le Hezbollah contre l’armée israélienne au Sud-Liban ont été découverts.

La chef de la diplomatie américaine, Condoleezza Rice, a déclaré en février 2006 que Téhéran s'était allié avec son «acolyte» Damas et le mouvement chiite pour répandre «l'influence iranienne et les mauvais tours iraniens». «C'est un réseau et il est clair que c'est un problème». Le Hezbollah est classé dans la liste américaine des mouvements terroristes.