Actualités en Iran

Des fatwas en Iran contre un opérateur de téléphonie 3G

Citation :

Rightel, le troisième opérateur iranien de téléphonie mobile, est
victime d'une fatwa lancée par quatre ayatollahs pour avoir introduit
l'Internet 3G dans le pays, rapporte le site Al-Monitor.

Le nouveau service, qui permet l'accès à Internet depuis les
téléphones mobiles, la messagerie instantanée ainsi que les appels
vidéo, a rapidement fait des émules chez les jeunes Iraniens, qui ont
acheté en masse des cartes SIM, selon le journal. «C'est génial. J'étudie à Téhéran et c'est un formidable moyen de rester en contact avec ma mère», témoigne un étudiant.

Mais la nouvelle technologie n’est pas du goût des instances
religieuses, et quatre ayatollahs, Nasser Makarem-Shirazi, Hossein Nouri
Hamedani, Jafar Sohbhani et Seyyed Sajjad Alavi Gorgani, ont chacun
lancé une fatwa contre l'opérateur. Ces représentants de la ligne dure
de l’islam chiite dans le pays ont également créé un site Internet, «le mirage Rightel».

Pour le grand ayatollah Makarem-Shirazi, «la décadence et la corruption associés à l’usage [de Rightel] sont plus importants que ses avantages». Ou encore, selon l’ayatollah Alavi Gorghani, le service d’appels vidéo pourrait «mettre en péril la chasteté publique» et «infliger de nombreux dommages» au système politique et religieux de l’Iran.

Un dessin politique publié sur le site Internet sur lequel les fatwas ont été diffusées, rapporte The Verge, suggère ainsi que l’Internet mobile encouragera le visionnage de pornographie.

Une pétition contre Rightel a également été signée par les habitants
de la ville religieuse de Qom le 10 février dernier, lors du 34e
anniversaire de la fondation de la République islamique, arguant que le
service allait «faciliter l'accès au péché et à la décadence». Dix-sept
députés ont également écrit au président Mahmoud Ahmadinejad et au
ministère du Renseignement pour en réclamer l'interdiction.

Les appels vidéo peuvent clairement servir au journalisme citoyen en
Iran, relève Al-Monitor. Les jeunes Iraniens suspectent donc que ce
mouvement contre la 3G, et en particulier le service d'appels vidéo,
serve à limiter les communications lors de l'élection présidentielle
prévue cet été.

Ce n'est pas la première fois que les officiels du régime cherchent à
limiter l'usage d'Internet chez les citoyens. En mai dernier,
l'ayatollah Ali Khamenei avait déjà lancé une
fatwa contre les outils permettant de désactiver les filtres de censure
mis en place par le gouvernement contre certains sites Internet.

Plus récemment, en septembre 2012, le gouvernement avait annoncé vouloir mettre en service un Internet national pour mars 2013, qui isolerait largement les citoyens iraniens du web global.

Citation :

Les grandes puissances vont proposer à l'Iran un certain assouplissement des sanctions internationales lors des négociations à Almaty au Kazakhstan, à condition que Téhéran accepte en retour de revenir sur certains aspects de son programme nucléaire, a déclaré lundi 25 février un responsable américain.


Lire : Iran : l'installation de nouvelles centrifugeuses provoque la colère internationale

Mais si l'impasse demeure, l'Iran pourrait se voir infliger
des sanctions supplémentaires, a ajouté ce responsable à la veille de
l'ouverture des négociations, qui s'échelonneront sur les journées de
mardi et mercredi. "Nous pensons qu'un allégement des sanctions sera évoqué", a expliqué le responsable américain.

Des diplomates occidentaux ont indiqué à Reuters que les "5+1" (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité plus l'Allemagne) proposeraient d'assouplir
les sanctions sur le commerce de l'or et autres métaux précieux, si
l'Iran ferme son usine souterraine d'enrichissement d'uranium de Fordo.

A cela, les autorités iraniennes ont laissé entendre qu'un tel assouplissement ne serait pas suffisant. L'Iran dément avoir
des visées nucléaires militaires et assure que son programme ne vise
qu'à accroître sa production d'électricité. Selon le responsable
américain, les discussions d'Almaty devraient déboucher sur la fixation
d'une session prochaine de discussions de suivi.


"Nous sommes disposés à accélérer le rythme de nos réunions et discussions",
a-t-il dit, en ajoutant que les Etats-Unis seraient aussi prêts à des
discussions bilatérales avec Téhéran si les Iraniens font preuve de
sérieux aux négociations d'Almaty.

(Source lemonde.fr)

il savent que l’Iran ne lâchera rien et le chantage ne marchera pas sauf si sa avantage l'iran mais il ne renoncera jamais jamais jamais a sont droit de nucléaire civil vive l'iran

Rebell a écrit:

il savent que l’Iran ne lâchera rien et le chantage ne marchera pas sauf si sa avantage l'iran mais il ne renoncera jamais jamais jamais a sont droit de nucléaire civil vive l'iran

ils manquent d'imagination les occidentaux, ils croient que c'est en contre partie des allégement financiers que l'Iran va abandonner l'enrichissement à des fin PACIFIQUES.

décidément ils me décoivent, ce n'est pas une question d 'argent, c'est une question de fierté nationale.

oui rimonidz et on fesaint cette concession il montre déjà leur fragilité et qu'il savent plus quoi faire face a l’Iran qui résiste au sanction et qui avance dans ce qu'il veux

Rebell a écrit:

oui rimonidz et on fesaint cette concession il montre déjà leur fragilité et qu'il savent plus quoi faire face a l’Iran qui résiste au sanction et qui avance dans ce qu'il veux

Mais l'Iran souffre vraiment de ces embargo il faut quand même l'avouer,je ne parle pas du domaine militaire,mais médicale,alimentaire etc..

oui mais ya que l'honneur qui ne sera jamais atteint

Nucléaire : nouvelles négociations en vue entre l'Iran et le groupe 5+1

Citation :

Les pays du groupe 5+1 et l'Iran se sont quittés mercredi 27 février – après une première journée de négociations mardi lors d'une réunion plénière de près de trois heures – sans trouver d'accord sur le programme nucléaire iranien. À l'issue de deux jours de discussions politiques à Almaty, au Kazakhstan, les parties ont renvoyé à de nouveaux rendez-vous de négociation, en mars et avril prochains.


Ayant fait état de leurs propositions lors des deux derniers jours,
le groupe 5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de
l'ONU – les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne, la Russie et la Chine – et l'Allemagne)
et l'Iran se retrouveront pour négocier au niveau des experts les 17 et
18 mars prochain à Istanbul, a annoncé à l'agence RIA Novosti le
vice-ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Riabkov.

Cette rencontre sera suivie d'une nouvelle réunion politique à Almaty les 5 et 6 avril, selon Saïd Jalili. Le chef des négociateurs nucléaires iranien s'est réjoui du fait que "certaines positions du groupe 5+1 [soient] plus positives comparées à celles exprimées par le passé".

Les grandes puissances ont promis dans cette offre "une réduction de certaines sanctions sur le commerce de l'or, de celles concernant l'industrie pétrochimique et de certaines sanctions bancaires", en échange de concessions de la part de Téhéran, selon une source au sein du groupe 5+1.

Si la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a dit espérer une "réponse positive" de l'Iran, Téhéran a annoncé, de son côté, qu'il allait faire
une contre-proposition aux grandes puissances. Les négociateurs
iraniens ont insisté sur le fait qu'il refuserait de céder sur la
fermeture du site de Fordo et l'envoi à l'étranger de son stock
d'uranium à 20 %.

NOUVELLES SANCTIONS AMÉRICAINES EN VUE

Aux Etats-Unis, une proposition de loi visant à renforcer les sanctions américaines infligées à Téhéran et conçue pour contraindre
des pays tels que la Chine à réduire leurs achats de brut iranien sera
présentée mercredi à la Chambre des représentants. Le texte, dont
Reuters a pu prendre connaissance mardi, entre dans le cadre des mesures mises en œuvre pour contraindre la République islamique à renoncer à son programme d'enrichissement d'uranium jugé suspect.

Une fois adoptées, les mesures proposées par le républicain Ed Royce,
président de la commission des affaires étrangères, et le démocrate Eliot Engel, député de New York, permettront à Barack Obama de pénaliser les compagnies et entités étrangères qui fournissent à l'Iran des biens essentiels à son économie.

Elles visent, en outre, à enrayer la poursuite de son programme nucléaire en le privant de devises fortes telles que l'euro. Les autorités européennes seraient ainsi invitées à empêcher le gouvernement iranien de recourir au système de paiement de la Banque centrale européenne. Le boycott du pétrole iranien en vigueur aux Etats-Unis et en Europe coûte chaque mois 5 milliards de dollars à Téhéran, selon l'administration américaine.

(Source lemonde.fr)

lol encore du chantage vive l’Iran

L'Iran installe 3.000 nouvelles centrifugeuses

















Publié le 3 mars 2013 à 13h49
Mis à jour le 3 mars 2013 à 13h49





















L'Iran est en train de se doter de 3.000
nouvelles centrifugeuses destinées à l'enrichissement d'uranium,
rapportent dimanche les médias iraniens. Les autorités iraniennes
avaient déjà fait savoir qu'elles allaient prochainement installer des
centrifugeuses de nouvelle génération dans l'usine de Natanz mais aucun
chiffre précis n'avait été fourni jusqu'à présent.
Les Etats-Unis
et les pays européens soupçonnent l'Iran de développer clandestinement
un programme d'acquisition de la bombe atomique, ce que dément Téhéran.
La République islamique affirme que son programme nucléaire est purement
civil.



http://www.europe1.fr/International/L-Iran-installe-3-000-nouvelles-centrifugeuses-1434615/

Nucléaire civile mon œil oui!

Citation :

L'Iran a rejeté mardi la demande de l'Agence internationale de l'énergie atomique
(AIEA) pour une visite rapide de son site militaire suspect de Parchin,
répétant que cette question serait réglée dans le cadre d'un accord
global avec l'agence nucléaire de l'ONU.
L'Iran souhaite parvenir à "un accord général dans lequel ils (les
responsables de l'AIEA) reconnaissent nos droits au nucléaire pacifique
et en contrepartie nous prendrons les décisions pour répondre à leurs
inquiétudes", a déclaré le porte-parole de la diplomatie iranienne Ramin
Mehmanparast, répétant la position de Téhéran depuis le début des
négociations avec l'agence onusienne il y a un an.
"L'Iran
poursuivra sa coopération avec l'AIEA à l'intérieur du cadre déjà
établi", a ajouté le porte-parole, soulignant que "les pas faits par les
deux parties doivent être réciproques". Lundi, le chef de l'AIEA Yukiya
Amano a demandé "de nouveau à l'Iran de fournir sans autre délai un
accès au site de Parchin, qu'un accord soit atteint ou non sur une
approche structurée". Cette autorisation "serait une mesure positive qui
contribuerait à témoigner de la volonté de l'Iran de coopérer avec
l'agence sur la nature même de ses inquiétudes", a expliqué Yukiya Amano
devant le conseil des gouverneurs de l'AIEA à Vienne.
Soupçons sur le programme nucléaire iranien


L'AIEA
soupçonne l'Iran d'avoir procédé à Parchin à des tests d'explosion
conventionnelle applicable au nucléaire, ce que l'Iran dément. Elle l'a
accusé, images satellite à l'appui, de faire disparaître toute trace
compromettante sur place. Téhéran exclut toute visite pour l'instant,
estimant que cette base militaire, située à l'est de Téhéran, n'entre
pas dans le cadre des enquêtes des inspecteurs de l'ONU. Jusqu'ici,
l'accès à Parchin était inclus dans les discussions sur une "approche
structurée", un accord global visant à donner aux inspecteurs de l'AIEA
un accès plus large à des sites, documents ou individus pouvant l'aider à
déterminer la nature du programme nucléaire iranien, soupçonné de
cacher un volet militaire.
L'Iran et l'AIEA ont mené une série de
discussions depuis début 2012, dont la dernière remonte à la
mi-février, sans trouver jusqu'ici un accord.

quecque tu en sais que c pour fabriqué des bombe??? que l'on sache ici israel a bien fabriqué la bombe non? pourquoi les autre le ferait pas?

Iran - Shirin Ebadi : "Le régime n'a plus le soutien du peuple"







Le Point.fr
- Publié le
07/03/2013 à 19:26
- Modifié le
07/03/2013 à 19:52



La Prix Nobel de la paix 2003, en exil forcé à Londres, souligne
l'inquiétante dégradation des droits de l'homme en République islamique.
Entretien.

Citation :

Dix ans après l'obtention de son prix Nobel de la paix, Shirin Ebadi*, désormais forcée à l'exil à Londres, n'a en rien abandonné sa lutte pour le respect des droits de l'homme en Iran.
Dans une interview au Point.fr, l'avocate iranienne explique pourquoi
il existe aujourd'hui des motifs d'inquiétude bien plus importants que
la question du nucléaire.

Le Point : Que signifie la récente multiplication des arrestations de journalistes ?
Shirin Ebadi :
La liberté d'expression en Iran diminue de jour en jour. Il y a un
mois, ils [les forces de sécurité du régime, NDLR] ont attaqué les
bureaux de plusieurs journaux et ont emprisonné un certain nombre de
journalistes. Et le procureur a inculpé ces reporters pour espionnage.
Tout cela montre qu'ils veulent instaurer la peur au sein de la
population afin qu'elle reste silencieuse. Selon le dernier rapport de
Reporters sans frontières, l'Iran arrive au 174e rang sur 179 pays en
termes de liberté d'expression. Cela prouve le caractère despotique du
pouvoir en Iran.

Cela trahit-il la crainte du régime à quelques mois des présidentielles ?

Un
pouvoir qui souffre d'une perte de légitimité populaire a peur de tout :
des grèves de travailleurs, des manifestations de féministes, des
avocats qui défendent au tribunal les membres de l'opposition..., et
donc des élections également. Il craint que les événements
[manifestations, NDLR] de juin 2009 ne se répètent. Cela montre que le
pouvoir est plus faible que jamais auparavant.

La dernière dispute entre le président Ahmadinejad et Ali Larijani (président du Parlement) est-elle à prendre au sérieux ?

La
discorde est réelle entre les membres du régime. Malheureusement, elle
ne trouve pas son origine dans le non-respect des droits de l'homme,
mais dans les luttes personnelles de pouvoir. C'est parce que les deux
clans de MM. Ali Larijani et Mahmoud Ahmadinejad veulent remporter les
prochaines élections qu'ils agissent de la sorte. Or, la corruption a
toujours existé au sein du régime iranien.

Comment
réagissez-vous à l'arrestation de l'ex-procureur Saïd Mortazavi,
celui-là même qui a emprisonné de nombreux journalistes et militants
iraniens ?

Saïd Mortazavi n'a passé qu'une soirée en
prison, avant d'être libéré. Le problème, c'est qu'il aurait dû être
inculpé il y a des années. Or, non seulement il ne l'a pas été, mais il a
constamment grimpé dans la hiérarchie du pouvoir. Son arrestation tient
cette fois de son changement de camp politique. Il est passé de celui
du Guide suprême [l'ayatollah Khamenei, NDLR], celui qui lui
garantissait un soutien sans failles, à celui de Mahmoud Ahmadinejad
[aujourd'hui tombé en disgrâce, NDLR].

Ces dissensions internes témoignent-elles de l'affaiblissement du régime ?
L'impossibilité
pour un pouvoir d'entendre toute parole discordante est une des
illustrations du despotisme. Pour justifier ses actes, le régime accuse
de tous les maux ceux qui ne sont pas prêts à accepter son discours. Par
exemple, lorsque Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi [candidats
malheureux à la présidentielle de juin 2009, NDLR] ont dénoncé des
fraudes et ont ouvertement critiqué Mahmoud Ahmadinejad, le
gouvernement, au lieu de prendre en compte ces plaintes, les a accusés
d'être membres d'un "mouvement sécessionniste". Cela s'est produit de la
même façon pour les proches de Mahmoud Ahmadinejad, dont Esfandiar
Rahim Mashai [proche conseilleur du président, accusé d'appartenir à un
mouvement "déviationniste", NDLR]. Tout cela témoigne du manque de
tolérance du pouvoir.

La République islamique prétend pourtant toujours bénéficier d'un solide appui populaire...

En
1980 ou 1981, nous voyions combien le régime disposait de partisans au
sein de la population. Or ce soutien populaire n'a fait que fondre. Et
le dernier divorce de populations avec le régime a eu lieu en juin 2009,
avec l'essor du mouvement Vert. Aujourd'hui, le régime n'a plus le
soutien du peuple. Ses seuls partisans sont soit des Pasdarans [Gardiens
de la révolution, armée idéologique du régime, NDLR], soit des
personnes économiquement liées au pouvoir. Mais leur nombre diminue de
jour en jour.

Disposez-vous de nouvelles des opposants Moussavi et Karoubi, assignés à résidence depuis février 2010 ?

Cela
fait maintenant plus de deux ans qu'ils sont en prison. Or, pendant ce
temps, aucun organe ne prend en charge la responsabilité de leur
arrestation. Les Gardiens de la révolution, le pouvoir judiciaire ou les
tribunaux révolutionnaires, tous assurent que le sort de MM. Moussavi
et Karoubi ne les regarde pas. Pourtant, ces derniers n'ont pas été
inculpés et aucune charge ne pèse contre eux, ce qui est contraire à la
Constitution.

D'après vous, le camp réformateur (gauche de
l'échiquier politique de la République islamique) doit-il participer
aux prochaines élections ?
Je ne peux pas décider pour les
autres. Les gens sont libres, et doivent agir selon leur désir. En ce
qui me concerne, je ne participerai pas à la prochaine présidentielle,
car les élections en Iran ne sont pas libres. Surtout, en vertu de la
Constitution en Iran, tous les pouvoirs demeurent entre les mains du
Guide suprême, ce qui laisse peu de marge de manoeuvre au président.

Le parti réformateur est-il mort ?

Pour
moi, être réformateur est un mode de pensée, pas un parti politique.
Cela signifie vouloir améliorer la situation en Iran de façon pacifique.
Et cette philosophie gagne chaque jour davantage de soutiens.

Qu'espérez-vous des négociations nucléaires entre l'Iran et les grandes puissances ?

J'espère
que ces négociations réussiront, car toute intervention militaire tout
comme les sanctions économiques touchent de plein fouet le peuple
iranien. Je suis favorable au dialogue, mais j'espère qu'en cas d'accord
avec le gouvernement iranien, celui-ci inclura, en plus du nucléaire,
le respect des droits de l'homme, c'est-à-dire la liberté d'expression
et la libération des prisonniers politiques.

Cela n'a pourtant jamais été le cas en dix ans de négociations.

J'aimerais
poser une question aux gouvernements occidentaux : émettons l'hypothèse
- je dis bien émettons - que le gouvernement iranien décide
d'interrompre l'enrichissement d'uranium. Serez-vous ensuite prêts à
nouer des liens d'amitié avec le régime qui possède le plus grand nombre
de journalistes en prison ? Serez-vous prêts à coopérer avec un régime
qui a emprisonné cent étudiants en raison d'un simple discours ? J'ose
espérer que la question du nucléaire iranien ne fait pas d'ombre à celle
du respect des droits de l'homme en Iran.

Le peuple iranien paraît être la première victime des sanctions internationales contre le nucléaire.

Malheureusement,
les sanctions touchent peu les proches du gouvernement. C'est surtout
le peuple iranien qui en souffre. C'est pour cela que j'ai toujours été
opposée aux sanctions économiques. Je répète que je propose des
sanctions politiques : qui fragilisent le pouvoir sans toucher la
population.

Quelles seraient-elles ?

Qu'aucun
ministre iranien ne puisse plus se rendre en Europe. Que leurs avoirs y
soient gelés. Que toutes les personnes qui, au cours des dernières
années, ont été élues députés grâce à des élections truquées soient
visées de la même façon. Car les lois qui sont en vigueur aujourd'hui en
Iran ont été votées par les Parlements antérieurs. Les responsables qui
travaillent pour des pouvoirs dictatoriaux doivent comprendre que leur
collaboration aura pour eux un prix. Une autre forme de sanctions serait
d'interdire l'utilisation par le gouvernement iranien des satellites
européens comme Eutelsat [pour diffuser ses programmes à
l'international, NDLR].

L'Occident a-t-il raison de craindre le programme nucléaire iranien ?
Il
y a plus inquiétant que le nucléaire iranien : la politique étrangère
du gouvernement iranien et ses ingérences multiples dans les affaires
des autres pays. On voit par exemple aujourd'hui le gouvernement iranien
envoyer des soldats, des armes et de l'argent à la Syrie de Bachar
el-Assad pour que celui-ci réprime son peuple. Il y a deux mois, le
Yémen a intercepté un bateau rempli d'armes en provenance de la
République islamique. Il y a deux ans, d'autres cargaisons d'armes
iraniennes avaient été saisies alors qu'elles étaient destinées aux
rebelles sénégalais. À mon avis, ce genre d'ingérence est plus dangereux
que la bombe atomique.

ps! au algerien shirin ebadi et qu’une traitresse comme pas mâle de traitre pour une poignée de dollars ce quel et dit et uen pure propagande gloire a l’Iran et ses valeureux martyre

Citation :

Le nucléaire, un prétexte pour sanctionner l'Iran, dit Khamenei





07/03 | 18:29

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L'ayatollah Ali Khamenei a déploré
jeudi l'absence de concessions de la part des puissances
occidentales, qu'il accuse de se servir des négociations sur le
programe nucléaire iranien comme d'un "prétexte" pour nuire à la
République islamique.

Le guide suprême iranien n'avait pas encore publiquement
réagi aux pourparlers qui se sont déroulés les 26 et 27 février
à Almaty, au Kazakhstan, entre l'Iran et le groupe P5+1 (les
cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu plus
l'Allemagne).

"Les puissances occidentales n'ont rien fait qui puisse être
interprété comme une concession et au lieu de cela, ils ont
seulement admis dans une certaines mesure les droits de l'Iran",
a dit Ali Khamenei selon des propos rapportés sur son site
internet officiel.

"Pour évaluer leur sincérité, nous devons attendre les
prochaines négociations", a-t-il ajouté.

Le guide suprême de la révolution islamique accuse les pays
occidentaux de se servir de cette question nucléaire comme d'un
"prétexte" pour infliger des sanctions à l'Iran et inciter la
population à "affronter le système".
Après les dernières discussions qui se sont achevées sans
avancée notable, le négociateur en chef iranien, Saeed Jalili,
avait pourtant déclaré que le groupe P5+1 "se rapprochait de
notre point de vue". Il s'était dit persuadé que cette rencontre
à Almaty pouvait constituer "un tournant".

DEMAIN le 20 MARS C'EST LA FETE DE NEYROUZ, le nouvel An dans le monde Perse

Donc à tous ceux qui la fête, Joyeuse Fête de Neyrouz de l'an 1392 Perse

Citation :

Joyeux Norouz!


IRIB-« Norouz » est la fête célébrant le Nouvel An iranien le 20 mars. En Persan, il signifie le nouveau jour.



Hérité de l'empire Perse, Norouz est célébrée en Iran, mais aussi en Afghanistan et dans d'anciennes Républiques soviétiques d'Asie centrale, au Kurdistan irakien, dans les régions kurdes de la Turquie.
Dans la pensée zoroastrienne, « Norouz » symbolise la fin de la saison d'Ahriman, l'hiver, et annonce l'arrivée de la saison d'Ormuzd, l'été, et coïncide avec le printemps, qui apporte un souffle nouveau au monde, à la vie. Qu'il soit aussi le symbole de la paix pour une région de plus en plus instables fait de l'ingérence hégémonique des puissances.

L'IRIB souhaite une joyeuse année 1392 à tous et à toutes....

source : http://french.irib.ir/info/iran-actualite/item/248036-norouz

merciii oui le 21 mars

Préparatifs du Nerouz



selon les gouts et couleurs

la fraicheur du Printemps qui nous arrive par le monde Proche-Oriental et Moyen-Oriental ; par la Perse, Kurdistan, Afghanistan grâce à Neyrouz

j'aime bien cette présentation

pourquoi ne pas le découvrir en Vidéo

ta oublier les grenade :p

@Rebell


Eïdeh noroozetan mobarak »

Rebell a écrit:

ta oublier les grenade :p

désolé d'avoir oublié les grenades

huuummmmmm merciii :p