Sujet: Re: Actualités Politiques Mer 30 Jan - 22:53
intéressant et sa représente combien 32 brigades?
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Politiques Mer 30 Jan - 22:56
tout ce que je sait c'est que sa doit faire beaucoup d'homme ^ _ ^
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: Actualités Politiques Mer 30 Jan - 22:59
c'est sur 32 brigades rien qu’a tizi ouzou la chasse sera bonne seulement faut faire attention au esclave de l'exterieur qui v'on commencer a apporté leur propagande
yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: Actualités Politiques Ven 1 Fév - 0:39
enfin une bonne nouvelle
Algérie: le chef du FLN au pouvoir, Abdelaziz Belkhadem, évincé
Sujet: Re: Actualités Politiques Ven 1 Fév - 15:59
Cheikh Imran Hosein à Algeriepatriotique : «Les sionistes ont planifié le printemps arabe depuis longtemps» (II)
Article |
1. février 2013 - 11:33
Cheikh Imran Hosein, lors de l'interview à partir de Brunei. Algeriepatriotique.
Selon vous, peut-il y avoir une initiative individuelle pour sortir du système monétaire international frauduleux ?
Citation :
Je ne vois aucun autre mouvement qui serait capable de mobiliser les masses musulmanes que ceux qui se réfèrent à l’islam pour en faire le fondement de cette mobilisation. Le temps du nationalisme arabe et algérien est révolu. C’est âkhir a’zamân (la fin du monde). Les Frères musulmans, en Egypte, ont vécu plusieurs décennies d’oppression brutale sous Djamal Abdenasser, puis Hosni Moubarak a continué à les opprimer de façon tout aussi brutale. Cela leur a permis de gagner la sympathie des masses égyptiennes. Mais les Frères musulmans est un mouvement islamique et cela, avant toute chose, explique leur succès dans la mobilisation des masses égyptiennes qui portent l’islam dans leur cœur. Mais vu que les Frères musulmans manquent d’érudits, de savants, c’est-à-dire les véritables références en islam, ils sont dès lors incapables de voir que Washington est en train de les mener en bateau et que, eux, à leur tour, font de même avec l’Egypte. Cette politique aboutira, en fin de compte, à la plus grande attaque jamais lancée contre l’intégrité territoriale de l’Egypte. Aujourd’hui plus que jamais, les Egyptiens doivent rester unis contre les oppresseurs sionistes. Au lieu de cela, les Frères musulmans ont divisé l’Egypte comme jamais auparavant dans l’histoire moderne de ce pays. En supposant qu’un pays musulman réussit à instituer un système financier qui n’obéisse pas aux règles de l’usure, pensez-vous que les sionistes laisseraient faire ? Nous avons besoin de savants avec des piliers en fer et en acier. Je suis convaincu que l’Algérie a ce genre de pilier en fer et en acier ; je suis convaincu que l’intellectuel et l’académicien algériens ont le courage et l’intégrité intellectuels symbolisés ici par l’expression «en fer et en acier». Si le sujet est enseigné correctement au peuple algérien, il est possible qu’il puisse se soulever contre les oppresseurs sionistes d’aujourd’hui avec plus d’authenticité que les Frères musulmans d’Egypte qui demeurent dans une position confortable à travers le traité de paix avec l’oppresseur pendant que l’oppression persiste. Alors, il y a de l’espoir en Algérie. Je suis agréablement surpris. Bien que je ne sois pas arabe et que je n’aie jamais visité l’Algérie, et malgré le fait que j’aie étudié l’islam au Pakistan, je reçois, en ce moment, plus d’emails d’Algériens que de Pakistanais. Je reçois des emails en français, en anglais et en arabe. Il me parvient plus d’emails d’Algérie, aujourd’hui, que de n’importe quel autre pays arabe. Et ces mails sont envoyés aussi bien par mes frères que par mes sœurs. Les femmes – certaines d’entre elles sont même encore jeunes –, veulent juste entrer en contact avec moi et discuter des problèmes en Algérie et dans le monde. C’est un bon signe. C’est une preuve que l’Algérie est vraiment le pays des moudjahidine. Comment expliquez-vous les soulèvements brusques et multiples qui sont survenus dans le monde arabe ? A cela, plusieurs raisons. Les sionistes ont planifié le «printemps arabe» depuis très longtemps. Et ce n’est pas le premier «printemps arabe». Le premier a eu lieu il y a de cela un siècle. Il a ramené les Saoudiens au pouvoir et renversé les Ottomans. Ce «printemps arabe» est, en fait, le second. Ils (les sionistes, ndlr) ont commencé à envoyer des armes secrètement à Benghazi plusieurs années à l’avance. Qui a joué le rôle de «conduite» pour que ces armes arrivent à Benghazi ? Cette «conduite» ne pouvait être qu’égyptienne. Et qui en Egypte a aidé et facilité à l’Otan cette infiltration d’armes à Benghazi ? Les Frères musulmans lanceront-ils un jour une enquête pour nous fournir des réponses à cette interrogation ? Pourquoi les sionistes ont-ils ciblé la Libye ? La réponse à cette question est que, parmi les raisons, il y en a une qui a une relation avec l’eschatologie musulmane (al mu’akhirou a’zamân). L’eschatologie est reconnue dans les civilisations occidentales en tant que branche scientifique. Ce qui n’est pas le cas dans le monde arabophone. Nous n’avons pas de cours sur l’eschatologie. Kitab Al-Fiten n’est qu’un chapitre du hadith. Il n’est pas reconnu comme étant une branche du savoir. Mais je me suis intéressé à l’eschatologie et je suis arrivé à la conclusion que les plus importants acteurs d’al mu’akhirou a’zamân sont Al-Masîh Ad-Dajjâl et Ya’jûj et M’ajûj. Ad-Dajjâl ne peut pas réussir à être le Messie jusqu’à ce qu’Israël remplace les Etats-Unis comme pays dominant dans le monde et que les frontières d’Israël s’élargissent pour inclure les frontières bibliques de la Terre sainte. J’ai expliqué cette question dans mon livre intitulé Jérusalem dans le Coran. La Bible dit que ces frontières s’étendent du fleuve d’Egypte jusqu’à l’Euphrate. Pourquoi cela a-t-il été dit dans la Bible ? Cela est faux. Ce n’est pas la Terre sainte. Pas du tout. Ces frontières ont été évoquées parce que le prophète Youssef (QSSL) a été conduit en Egypte, puis le prophète Yakoub (QSSL) puis Banou Israël partirent en Egypte et se fixèrent dans le Delta oriental. A l’époque, seul le Delta oriental était connu comme étant «Misr». Quand le Coran fait référence à «Misr», il ne parle pas de l’ensemble de l’Egypte actuelle, mais uniquement du Delta oriental, c’est-à-dire le territoire qui s’étend du fleuve du Nil jusqu’à la mer Rouge. Les Israéliens y vécurent plusieurs siècles ; les prophètes Youssef, Yakoub, Moussa, Haroun (QSSE) y vécurent. Les juifs crurent que parce qu’ils étaient le «peuple élu de Seigneur Dieu», cela voulait forcément dire que le Delta oriental ne pouvait que faire partie de la Terre sainte. Ils crurent aussi que, dès lors que les Israéliens furent emmenés à Babylone, qu’ils y vécurent plusieurs siècles et que les prophètes ont émergé parmi eux, tout ce territoire jusqu’au fleuve de l’Euphrate était une partie de la Terre sainte. Aussi y a-t-il un impératif eschatologique dérivé de la Bible pour Israël d’élargir la frontière de son territoire pour inclure le Delta oriental et tout le Sinaï. Or, le seul moyen pour Israël de réaliser cela est de lancer une vaste invasion terrestre. Une vaste invasion à partir de l’est serait grandement soutenue si elle est accompagnée d’une autre à partir de l’ouest. C’est pour cela que l’Otan a les yeux rivés sur la Libye depuis plusieurs décennies. A notre grande déception, les sionistes ont réussi à pousser les salafistes musulmans à mener la guerre pour eux pour qu’à la fin, ils (les sionistes, ndlr) prennent le contrôle de la Libye au nom de l’Otan. Les salafistes musulmans ont cette caractéristique unique – j’aurais aimé ne pas devoir utiliser une expression aussi dure – qu’ils ont des yeux mais qu’ils ne peuvent pas voir. Ils ont été menés en bateau et, maintenant, l’Otan est fermement retranchée en Libye. Quand l’attaque contre l’Egypte aura lieu, l’Otan frappera à partir de l’ouest (grâce aux salafistes) et Israël à partir de l’est. Le Sud-Soudan est désormais sous l’emprise d’Israël. Donc, il pourrait y avoir une attaque à partir du sud dirigée en même temps contre le Nord-Soudan et l’Egypte. A partir du nord, un blocus naval pourra être imposé. Aujourd’hui plus que jamais, tous les Egyptiens opposés aux sionistes devraient rester unis. Au lieu de cela, le gouvernement des Frères musulmans a joué un rôle en faveur des sionistes, en divisant l’Egypte comme jamais l’Egypte ne l’a été auparavant. Donc, la réponse est que la première raison du changement de régime en Libye, c’est de permettre à l’Otan de s’établir en Libye pour que l’Egypte puisse être attaquée par l’ouest également. Interview réalisée par Mohamed El-Ghazi et M. Aït Amara (Suivra)
Sujet: Re: Actualités Politiques Ven 1 Fév - 16:26
mashalah comment il parle de notre pays sa montre kan et sur la bonne voie mais on doit plus travailler
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: Actualités Politiques Sam 2 Fév - 17:11
franchement regardez moi sa..regardez les tete que nous avons et qui sont tous partie en Amérique
raptor13 Capitaine
Messages : 1257 Date d'inscription : 31/05/2012
Sujet: Re: Actualités Politiques Sam 2 Fév - 19:18
c ca qui a tue lalgerie noublier pas que lalgerie au temp de feux boumedienne lalgerie payer les etude a nos cerveaux a letranger et il on fait quoi une fois leur diplome obtenue et bien il ne rentre pas au bled il travailler a letranger c ce qui a frenet le developement de lalgerie
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: Actualités Politiques Sam 2 Fév - 19:28
ben oui il sont pas si nationaliste on devrait les lié avec un contrat ou bien augmenté le niveau des université algerienne et on ramenant des professeur étranger renommer toute en formant les notre et mettre tout les moyen qui faut même les chinois et les russe on des grande université demandez vous comment l'iran fait il on de très grande université reconue mondialement
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualités Politiques Dim 3 Fév - 16:38
Cheikh Imran Hosein à Algeriepatriotique : «Les sionistes ne laisseront pas l’Algérie demeurer stable» (III)
Article |
3. février 2013 - 12:30
Cheikh Imran Hosein. D. R.
Citation :
Algeriepatriotique : Après le «printemps arabe», l’Algérie est désormais entourée par trois pays instables (la Tunisie, la Libye et – maintenant – le Mali). Est-ce une pure coïncidence ou pensez-vous, au contraire, que l’Algérie est une prochaine cible pour les sionistes ? Il y a une autre raison derrière l’agression contre la Libye : le pétrole. Les sionistes ont voulu avoir le contrôle sur le pétrole libyen et, maintenant, ils ont obtenu ce contrôle de la même façon pratiquement qu’ils l’ont eu sur le pétrole saoudien. Ils ont voulu cela parce qu’un «océan de pétrole» était destiné à fonctionner pour les sionistes comme une «montagne d’or» pour soutenir le système monétaire basé sur le pétrodollar. Cette réalisation de la prophétie du prophète Mohamed (QSSL) relative à «la montagne d’or venant du fleuve de l’Euphrate» a eu lieu en 1973, lorsque Henry Kissinger avait convaincu le roi Fayçal de vendre le pétrole saoudien et arabe en dollar uniquement. Je projette d’écrire un livre incessamment sur ce sujet : Islam, pétrodollar et au-delà. L’Algérie, parmi tous les pays africains, a, j’en suis convaincu, de larges réserves de gaz. Et l’Algérie est actuellement un exportateur majeur de gaz naturel vers l’Europe, plus particulièrement la France. Conséquemment à vos réserves de gaz, mais aussi au fait qu’il existe une certaine stabilité en Algérie, il est très facile d’anticiper que les sionistes ne laisseront pas l’Algérie demeurer stable. Non. Ils vont échaffauder une stratégie pour un changement de régime de sorte qu’ils puissent contrôler les réserves de gaz. Il faut que nous avertissions que si les réserves de gaz sont aujourd’hui sous le contrôle des Algériens, cela pourrait changer demain, comme en Libye. Il y a un second problème, à savoir que l’Algérie est un pays très vaste ; c’est un pays immense et ceci requiert d’eux qu’ils conçoivent une stratégie pour morceler les grands pays musulmans en petits Etats. Ne soyez pas surpris quand l’Egypte se divisera en trois ou quatre petits pays ! Ne soyez pas surpris non plus quand le Pakistan subira le même sort ! Les petits Etats peuvent être contrôlés facilement par les puissances hégémoniques. Au Pakistan, bien sûr, la puissance hégémonique, c’est l’Inde. En Egypte, ce sera Israël ; le Qatar et l’Arabie Saoudite sont, bien évidemment, les alliés d’Israël. Je n’ai pas assez de connaissances sur l’Algérie, le Maroc et la Tunisie pour pouvoir cerner leur stratégie. Mais ce qui se passe au Mali actuellement apparaît comme étant suffisamment important pour s’y intéresser de très près. Je n’ai pas assez d’outils ici en Malaisie pour être capable d’analyser les événements qui se déroulent au Mali. Mais je suis certain que lorsque vos penseurs réaliseront qu’il existe un plan pour démembrer l’Algérie et prendre le contrôle de ses réserves de gaz, ils pourront alors étudier ce qui se passe au Mali sous un angle différent. Dans les années 1990, l’Algérie était la cible des mouvements salafistes et le terrorisme islamiste, soutenus et financés par les monarchies du Golfe. Selon vous, était-ce une sorte de «laboratoire» dans la perspective d’une action de déstabilisation future de l’ensemble des pays arabes ? Ce qui s’est passé en Algérie dans les années 1990 s’est répété en Egypte l’année dernière. Quand un peuple a suffisamment souffert – dans le cas de l’Algérie, il y a eu un colonialisme français brutal auquel les Algériens fiers ont résisté. Alors, comme ils ont vécu autant de souffrance, ils avaient nourri un espoir au fond de leur cœur de retourner à leurs sources. Ahmed Ben Bella a émergé dans les années 1960 en tant que leader très populaire. J’étais jeune à cette époque-là. Ahmed Ben Bella a «pris d’assaut» toute l’Afrique du Nord tellement il était connu. Puis vint Houari Boumediene. Mais ce leadership était similaire à celui de Djamel Abdennasser en Egypte ; il n’avait pas atteint le cœur du peuple, pénétré les cœurs des citoyens. Pour que cela puisse se réaliser, il faut toucher le monde du Sacré. Mais cela ne peut pas se faire avec une idéologie séculière. L’Afrique du Nord est essentiellement spirituelle. Une version salafiste de l’islam ne peut pas gagner les cœurs parce que les Nord-Africains sont très spirituels. C’est une partie de l’Afrique. Je pense que l’Algérie et le Maroc n’ont pas acquis leur spiritualité du monde arabe mais de l’Afrique. Et l’Africain a ses racines dans la spiritualité. L’Indien et le Perse, en Iran, ont le pouvoir intellectuel. De bons penseurs sont originaires d’Inde et d’Iran. Mais l’Afrique a de belles racines de spiritualité lesquelles ont été retenues en Afrique du Nord en tant qu’islam. Donc, Ahmed Ben Bella et Houari Boumediene n’ont pas réussi à pénétrer au fond du cœur du peuple, à le satisfaire, parce qu’ils avaient besoin de toucher le monde du Sacré pour ce faire. Les salafistes ont, eux aussi, échoué, tant vous avez besoin d’une articulation de l’islam qui soit intensément spirituelle, qui soit dynamique, qui soit courageuse dans son opposition à l’injustice et à l’oppression dans le monde. Parce que vous avez cette qualité de leadership en Algérie, vous êtes capables d’avoir un rôle déterminant dans les affaires arabes. Beaucoup de personnes m’ont demandé – on me pose constamment cette question : «Quelle est la place de l’Algérie, du Maroc, de la Tunisie dans âkhirou a’zamân (l’eschatologie) ?» Vous seriez surpris de voir le nombre de courriels qui me parviennent. J’espère que votre journal leur fournira cette réponse. L’Algérie, le Maroc, la Tunisie et la Libye – avant l’insurrection – ont un rôle à jouer et qui les attend. Vous devez vous efforcer d’articuler un islam qui soit intensément spirituel et qui puisse atteindre les sentiments les plus profonds des gens ; ce devra être un islam qui sortira tout ce qui est noble de leur être et qui sera, dès lors, intensément attrayant. L’articulation de l’islam par les Frères musulmans n’est pas du tout attirante. Vous ne pouvez pas appliquer la charia dans l’Egypte d’aujourd’hui par le bâton. Ce qu’il faudrait plutôt, c’est appliquer la charia de sorte à montrer sa supériorité sur toutes les (religions) rivales pour que les gens soient naturellement attirés vers elle (la charia). C’est cela le rôle qui est dévolu à l’Algérie, parce que les Algériens ont ce courage. Tout ce dont vous avez besoin, ce sont des érudits qui seront capables de mettre en avant cette vision de l’islam qui ne peut pas tolérer l’injustice et l’oppression, et qui voit avec les deux yeux. Ad-Dajjâl ne voit que d’un seul œil. Il est borgne ; ce qui signifie qu’il est intérieurement aveugle. C’est le cas des Frères musulmans aujourd’hui. Je suis désolé, mais c’est la vérité ! Si vous pouvez développer cette science en Algérie, laquelle associe les savoirs externe et interne, alors, vous produirez un peuple qui marchera sur les pas de Khidr (QSSL). C’est cela le rôle qui vous attend en Algérie.
Interview réalisée par Mohamed El-Ghazi et M. Aït Amara (Suivra) Première partie de l'interview Deuxième partie de l'interview http://www.algeriepatriotique.com/article/cheikh-imran-hosein-algeriepatriotique-les-sionistes-ne-laisseront-pas-l-algerie-demeurer-st
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: Actualités Politiques Dim 3 Fév - 17:24
wah il nous a donner un joli rôle dit donc mais faut houari boumeienne a vraiment toucher le cœur du peuple
et voila qui confirme que les si.. v'on jamais nous lâcher quoi qu’il arrive alors il faut que le peuple reste unis il faut bosser pour sa pour pas demombrer notre pays et c'est evident il on essayer deja avant que la France donne l'indepandance elle voulait diviser l’Algérie en 3 a 4 etat il faut se bouger pour les contré et il a raison kan il a dit que nous devons revenir a un bon islam nous devrions faire revenir la charia et la VRAI!!!!!!
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualités Politiques Dim 3 Fév - 17:49
Citation :
mais faut houari boumeienne a vraiment toucher le cœur du peuple
mais ne les a pas illuminé transcendé élevé enrichi
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: Actualités Politiques Dim 3 Fév - 17:55
il a su relever l’Algérie dommage qu'il et partie trop vite sinon je suis sur qu’il aurai fait de notre pays une grande puissance économique et militaire avec de grand savant
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualités Politiques Mar 5 Fév - 19:21
[youtube][/youtube]
il y a 2 ou 3 choses voire plus que nous pourrions prendre et a mettre dans notre constitution
magistrat pro élu pour 12 ans comme ça pas ou peu emprise sur eux modele allemand garant et gardien de la constitution
yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: Actualités Politiques Mar 5 Fév - 19:34
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualités Politiques Sam 9 Fév - 21:40
Frantz Fanon, l'indépendance dans la chair
Idées | Né aux Antilles, psychiatre et militant aux côtés du FLN algérien, Frantz Fanon a décrypté dès les années 1950 les effets de la colonisation. Son œuvre, cinquante ans après sa mort, se révèle d'une troublante actualité.
Le 05/12/2011 à 00h00 - Mis à jour le 29/03/2012 à 16h23
Juliette Cerf
- Télérama n° 3229
Citation :
La mère patrie a trahi son fils noir. Celui-ci la trahira en retour. Frantz Fanon, né antillais en 1925, est mort algérien le 6 décembre 1961, à l'âge encore tendre de 36 ans. Une courte vie qui lui aura laissé le temps de combattre le nazisme au sein des Forces françaises libres, d'étudier la médecine à Lyon – et de suivre les cours du philosophe Maurice Merleau-Ponty –, puis d'exercer, à partir de 1953, son métier de psychiatre en Algérie. Expulsé en 1956 car engagé aux côtés du FLN, il rejoint la Tunisie et sillonne l'Afrique noire à son tour lancée sur la voie de l'indépendance, en tant qu'ambassadeur du gouvernement provisoire algérien, chantre d'une solidarité panafricaine. « Il a choisi. Il est devenu algérien. Il n'est pas facile de se souvenir d'un homme comme celui-là en France », résumait sobrement Aimé Césaire il y a tout juste cinquante ans.
Longtemps occulté, Fanon refait aujourd'hui surface dans l'Hexagone à travers un volume d'œuvres complètes et la traduction de la biographie de référence de David Macey. « Il était temps de proposer une vision globale de sa trajectoire intellectuelle et politique, note François Gèze, qui dirige les éditions La Découverte. Nous avons voulu répondre à la demande des lecteurs, et notamment des jeunes issus de l'immigration qui se retrouvent spontanément dans certaines pages de Fanon, stupéfiantes d'actualité. » Cette œuvre incandescente est devant nous. Vive et vivante.
« Fanon est dans l'air du temps et pas seulement dans les banlieues. Sa voix, souffle inépuisable, a l'éclat du métal. Sa pensée, une arme de silex, est animée par une indestructible volonté de vie, une poétique et une pratique de la vie », s'enflamme Achille Mbembe, politologue camerounais, préfacier de ses œuvres.
Lire aussi l'interview d'Achille Mbembe.
Son dernier souffle vital, Frantz Fanon l'a employé à dicter Les Damnés de la terre, son ouvrage le plus célèbre, préfacé par Jean-Paul Sartre. Le médecin, alors atteint d'une leucémie myéloïde, soigné entre Moscou et Washington, savait qu'il ne lui restait plus que quelques semaines à vivre. Dans ce testament publié en France en 1961 par François Maspero, en pleine guerre d'Algérie – et aussitôt interdit pour atteinte à la sécurité de l'Etat –, Frantz Fanon voulait « mettre sur pied un homme neuf » qui devrait naître une fois que la paysannerie aurait renversé le colonialisme et la bourgeoisie locale, toujours prête à récupérer les forces de libération nationale.
Adoré aux Etats-Unis par les Black Panthers, cet essai fut condamné par beaucoup, vu comme une apologie antieuropéenne de la violence – attisée par la préface de Sartre. « L'homme colonisé se libère dans et par la violence », écrit en effet Fanon sans détour. Mais cette violence-ci, révolutionnaire, ne peut être comprise que si on la relie à la violence du racisme. La première le libère, le désintoxique de la seconde, qui l'a rendu malade. La perspective de la révolution lui a fait faire « peau neuve », après avoir toute sa vie souffert de sa peau noire.
Le Noir n'existe que dans le regard du Blanc : “Je suis un nègre – mais naturellement, je ne le sais pas, puisque je le suis.”
A l'orée de la mort, Fanon, aguerri mais apaisé, ne craignait plus le regard du colon : « Son regard ne me foudroie plus, ne m'immobilise plus, sa voix ne me pétrifie plus. Je ne me trouble plus en sa présence. » Cet échange de regards, « expérience vécue du Noir », était déjà au cœur de Peau noire, masques blancs, son premier livre, publié en 1952, époustouflant « essai de compréhension du rapport Noir-Blanc », tout à la fois confession philosophique et étude clinique. De même que c'est l'antisémite qui fait le Juif (Sartre), de même le Noir n'existe que dans le regard du Blanc : « Je suis un nègre – mais naturellement, je ne le sais pas, puisque je le suis. »
L'intensité contemporaine de Fanon émane peut-être davantage de cette féroce description du racisme très étudiée par les post-colonial studies anglo-saxonnes que des Damnés de la terre, bible tiers-mondiste de la praxis révolutionnaire. Ces Damnés, ancrés dans la lutte anticoloniale, ne risquent-ils pas de nous paraître prisonniers de leur époque, loin de nous ? Le best-seller du psychiatre est peut-être aussi sa camisole de force. Celui qui a lutté pour humaniser la psychiatrie mérite à son tour qu'on l'en libère un peu. En vue de découvrir d'autres textes.
« L'enjeu est aujourd'hui de sortir de la division entre le Fanon anticolonial et (dé)passé des Damnés de la terre et le Fanon précurseur, postcolonial avant l'heure, de Peau noire, masques blancs, propose le jeune philosophe Matthieu Renault. Faire de Fanon notre contemporain, lui redonner un présent, c'est retrouver une continuité théorique, dialectique, qui manque souvent aux biographies. » Dans son essai, Frantz Fanon, De l'anticolonialisme à la critique postcoloniale, Renault remarque à juste titre que cette pensée francophone a tout de suite voyagé sans trouver d'attaches sur son propre sol. « Pour les Noirs américains, Fanon parle d'eux, précise la philosophe Magali Bessone, qui signe l'introduction aux œuvres. Il a tout de suite fonctionné aux Etats-Unis comme un auteur local, théoricien majeur de la lutte contre la ségrégation raciale. Son unité est bien plus évidente là-bas. »
“Un pays colonial est un pays raciste […] il n'est pas possible d'asservir des hommes sans logiquement les inférioriser de part en part.”
De part et d'autre de l'Atlantique, que nous révèle Fanon ? Que le racisme n'est pas une tare psychologique individuelle mais une vaste machinerie culturelle, sociale, politique. Deux équations sans appel en composent les rouages : « un pays colonial est un pays raciste » et « il n'est pas possible d'asservir des hommes sans logiquement les inférioriser de part en part », écrit l'auteur dans sa conférence, « Racisme et culture », donnée à Paris en 1956 au Congrès des écrivains et artistes noirs.
C'est cette implacable mécanique raciste, clé de voûte de la colonisation, qui, la même année, le décide à couper le dernier cordon qui le liait à la France, en quittant son poste de chef de service à l'hôpital psychiatrique de Blida. Dans sa lettre de démission adressée au ministre résident Robert Lacoste, il expose son cas de conscience : ne plus pouvoir continuer à soigner des hommes deux fois aliénés – « l'Arabe, aliéné permanent dans son pays, vit dans un état de dépersonnalisation absolue ».
“Ils n'ont qu'à rester chez eux ! Eh oui ! Voici le drame : ils n'ont qu'à rester chez eux. Seulement on leur a dit qu'ils étaient français.”
Ce parallèle entre aliénation psychiatrique et aliénation coloniale est l'un des fondements de sa pensée. Quelques années auparavant, à Lyon, le médecin avait su identifier les maux de ses patients nord-africains discriminés. Hier comme aujourd'hui, Fanon rappelle à ceux qui auraient tendance à l'oublier que le racisme n'est pas une idée abstraite, il est physique, ronge le corps, est affaire de peau, de mélanine, de sang, de tension musculaire – « C'est le cœur qui voltige là-dedans. C'est la tête qui éclate », écrit-il magnifiquement dans « Le syndrome nord-africain », paru dans la revue Esprit en 1952, mais qui, en ces temps de reconduites à la frontière, n'a rien perdu de son ironie tranchante. « Ils n'ont qu'à rester chez eux ! Eh oui ! Voici le drame : ils n'ont qu'à rester chez eux. Seulement on leur a dit qu'ils étaient français. Ils l'ont appris à l'école. Dans la rue. Dans les casernes. Sur les champs de bataille. On leur a introduit la France partout où, dans leur corps et dans leur “âme”, il y avait place pour quelque chose d'apparemment grand. »
Une leçon de géographie politique et morale dans un cahier d'écolier français, en 1949. Photo : Gusmann/Leemage.
Fils d'un inspecteur des douanes et d'une commerçante qui lui disait de ne pas « faire le nègre » quand il faisait des bêtises, biberonné au culte de la grandeur française, le Martiniquais a vécu la même déconvenue que ses malades. « Convaincu qu'être français consistait à défendre une certaine idée de la vie, de l'égalité entre les êtres humains, de la liberté et du droit, Fanon a pris part, à l'âge de 19 ans, à la guerre contre le nazisme, nous raconte Achille Mbembe. Au cours de cette épreuve, il découvrit qu'aux yeux de la France il était avant tout un Noir. Il en éprouva un terrible sentiment de trahison. » Un traumatisme que met en perspective l'historien de la colonisation Nicolas Bancel, auteur de La Fracture coloniale : « Fanon est un pur produit de la politique coloniale qui consistait à former des élites. Celles-ci devaient intégrer le système pour le faire durer, en faisant un lien, une interface, entre la société colonisée et le pouvoir colonial. Mais cet entre-deux culturel fut pour Fanon la source d'une immense souffrance quand il s'est rendu compte qu'il demeurait dans une position subalterne. La promesse de l'idéal républicain s'est alors violemment brisée. »
La République prétendue une et indivisible, Fanon l'a vécue dans sa chair sous la forme d'une abominable division – il parle même de « scissiparité ». L'intégration promise devint violente désintégration. La Seconde Guerre mondiale fut un siège intérieur. Une lettre envoyée à ses parents depuis le front alsacien, un an après son départ de Fort-de-France, jette aux orties cet « idéal obsolète » : « Cette fausse idéologie ne doit plus nous illuminer.Je me suis trompé ! » Un hurlement : « Si je ne retournais pas, si vous appreniez un jour ma mort face à l'ennemi, consolez-vous, mais ne dites jamais : il est mort pour la belle cause... » S'il rejette une telle « erreur blanche », Fanon ne veut pas non plus tomber dans ce qu'il nomme le « mirage noir » ; il refuse d'être dépositaire de valeurs spécifiques, de se laisser figer dans une négritude qui deviendrait une essence inamovible – le « Nègre je suis, nègre je resterai » de Césaire. Ni livrée noire, ni masque blanc.
Sans égale, l'œuvre de Fanon pénètre les méandres psychiques et culturels de la colonisation, ses mécanismes d'hybridation, de mimétisme. Ainsi, ses pages sur le désir de « lactification » éclairent de mille feux un phénomène social préoccupant, problème de santé publique : ces femmes noires prêtes à tout pour blanchir leur peau, pour revêtir le fameux déguisement blanc. On n'exerce ni ne subit jamais une domination sans que cela ait des conséquences, écrit Fanon en substance.
“C'est le Blanc qui crée le nègre. Mais c'est le nègre qui crée la négritude. A l'offensive colonialiste autour du voile, le colonisé oppose le culte du voile.”
Il donne à comprendre les effets de retour de la colonisation. A quel point notre société est le fruit de notre histoire. « Rien n'est jamais simple, binaire, puisque la colonie colonise en retour la métropole. Fanon nous fournit des outils pour penser cette multiculturalité qui, qu'on le veuille ou non, traverse l'espace social français. C'est très déstabilisant tant notre système repose sur l'universalisme, mais Fanon, qui a lui-même fait ce parcours de la déstabilisation, a tout à nous apprendre », analyse Nicolas Bancel.
La question du voile, qu'il aborde dans son deuxième livre, méconnu, L'An V de la révolution algérienne (1959), est l'un de ces effets rétroactifs : « C'est le Blanc qui crée le nègre. Mais c'est le nègre qui crée la négritude. A l'offensive colonialiste autour du voile, le colonisé oppose le culte du voile », écrit-il dans la section « L'Algérie se dévoile ». L'« exhibitionnisme véhément et agressif » comme réponse à l'acculturation : de quoi nous faire réfléchir aujourd'hui...
Même le débat actuel sur la « repentance » coloniale n'échappe pas à la lucidité de Fanon. Son intelligence interrogative refuse en effet un quelconque processus de culpabilisation, de fixation délétère, de lutte mémorielle : « Vais-je demander à l'homme blanc d'aujourd'hui d'être responsable des négriers du XVIIe siècle ? Vais-je essayer par tous les moyens de faire naître la culpabilité dans les âmes ? » Non, assurément, Fanon n'implore qu'une chose : « O mon corps, fais de moi toujours un homme qui interroge ! » Cinquante ans après sa mort, ses questionnements sont les nôtres. Ils traversent, lacèrent notre corps social et politique. Espérons que le médecin nous aidera à en penser les plaies. Et, rêvons un peu, à en panser certaines ?
A lire Œuvres, de Frantz Fanon, éd. La Découverte, préface d'Achille Mbembe, introduction de Magali Bessone, 896 p., 27 €. Frantz Fanon, Une vie, de David Macey, trad. de l'anglais par Christophe Jaquet et Marc Saint-Upéry, éd. La Découverte, 600 p., 28 €. Frantz Fanon, De l'anticolonialisme à la critique postcoloniale, de Matthieu Renault, éd. Amsterdam, 224 p., 14 €.
berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Actualités Politiques Dim 10 Fév - 19:50
Abderrazak Bouhara est décédé Par Hakim Merabet | 10/02/2013
Citation :
Le sénateur et membre du Comité central du Front de libération nationale (FLN), Abderrezak Bouhara vient de décéder il y a une vingtaine de minutes à l’hôpital militaire d’Aîn Naadja, à Alger avons-nous appris de sources informées.
Le défunt âgé de 79 ans a été admis dans la nuit de samedi à dimanche en urgence à l’hôpital militaire de Ain Naadja à la suite d’un accident vasculaire cérébral hémorragique (AVC) comme révélé par Algérie1, citant des sources hospitalières.
Cet ancien moudjahid n’a hélas pas survécu à l’attaque cardiaque qui l’a ravi aux siens et à l’Algérie.
Le regretté est connu pour être un homme de consensus et de compromis et a été largement annoncé comme SG pour succéder à Abdelaziz Belkhadem à la tête du FLN pour sortir le parti de la crise.
Le défunt sera enterré lundi après la prière du Dohr au cimetière d’El Alia (Alger).
Sujet: Re: Actualités Politiques Dim 17 Fév - 4:23
Dieudonné à Algeriepatriotique : «Israël est la nation du racisme, du mensonge et de la domination»
Article | 14. février 2013 – 19:56
Citation :
Dieudonné : «Le concept de crime contre l’humanité a permis la création d’Israël.» Sofiane/New Press
Algeriepatriotique : Pourquoi le Crif et la Licra veulent-ils vous «assassiner» médiatiquement et professionnellement
Dieudonné : Et économiquement aussi. Il y a vraiment une volonté d’extermination méthodique, organisée, systématique de ces organisations israéliennes. Je pense qu’ils se sont installés en France pour contrôler à peu près tous les secteurs de l’activité de ce pays, que ce soit au niveau politique ou médiatique, ainsi que toutes les institutions judiciaires ou administratives. Donc, c’est vraiment le cancer de notre société. Ils agissent pour les intérêts d’une autre nation, Israël, et musellent, évidemment, la culture française et le peuple français dans sa volonté d’expression antisioniste. Je pense que le peuple français est antisioniste par nature, mais, aujourd’hui, avec la pression de ces lobbys, eh bien, ces organisations mafieuses tentent de museler le peuple français, tentent de le diviser pour régner en maîtres. Y arriveront-ils, sachant l’influence de la communauté juive dans les très fermés clubs du spectacle et des médias ? Moi, je pense, qu’effectivement, il y a un lobby juif très puissant qui s’est fait happer, on va dire, par le sionisme. Ce lobby est devenu un lobby sioniste aussi. Je ne dis pas encore que tous les juifs sont des sionistes. Il y en a beaucoup qui ne le sont pas, mais le lobby juif en France le plus puissant est un lobby sioniste, aujourd’hui très clairement. Le Crif en fait partie et la Licra et tout un tas d’autres associations extrêmement racistes. Il n’y a pas plus raciste que le sionisme. Il suffit de regarder ce qui se passe en Israël avec le peuple arabe, mais aussi avec le peuple africain. Ils ont déterminé que les Falashas d’Ethiopie seraient un peuple juif. Les Falashas vivent un véritable enfer, là-bas. Même en France, la situation pour un sans-papier est préférable à celle d’un juif falasha en Israël. Donc, c’est vraiment la nation du racisme, la nation du mensonge, la nation de la domination, de la tricherie. En France, aujourd’hui, je crois qu’ils ont décidé d’installer un plan «B» le jour ou Israël devra laisser sa place à la Palestine libérée. Alors, il faudra qu’ils s’en aillent, pour certains, ceux qui ont été les plus violents, et, donc, je pense que la France sera leur terre d’accueil. Ils se préparent à investir ce pays. C’est comme cela que je sens les choses. Je résiste le temps que je pourrai, mais je pense que le peuple français aussi résiste. Ils sont de plus en plus nombreux à venir voir mes spectacles car le spectacle humoristique rassemble le plus de monde et, donc, je sens que par le rire, les Français expriment profondément ce qu’ils ressentent. On a l’impression qu’en France, il est permis de fustiger les musulmans, les Arabes, les Blacks, mais jamais les juifs. Pourquoi cette réaction effarouchée dès qu’il est question de condamner Israël et ses représentants en France et ailleurs ? Je dirais, là, que ce n’est même pas permis, c’est plutôt conseillé. Il est conseillé, si l’on veut réussir dans le monde du spectacle, de fustiger, en premier lieu, les musulmans. C’est, aujourd’hui, la catégorie la plus diabolisée. Ensuite, les Africains, de manière générale, les Noirs, les gens de l’Est aussi. Il y a les Perses, évidemment, et tous ceux qui cherchent à être indépendants, comme le Venezuela, par exemple, où Hugo Chavez est montré comme un dictateur. Tout peuple qui tente de s’émanciper de la domination de l’empire du nouvel ordre mondial est stigmatisé et montré du doigt comme étant un ennemi de l’intelligence, un obscurantiste ou, mieux, un cannibale. Les médias et la classe politique français font des gorges chaudes de la shoah, mais taisent les crimes atroces commis par la France coloniale en Algérie. Pourquoi cette discrimination ? Est-ce le fait du lobby sioniste ou simplement une sorte de racisme qui ne dit pas son nom ? Il y a une compétition victimaire qui a été organisée par Israël. Une compétition dans laquelle il y a un seul vainqueur : toujours la shoah, l’holocauste. Il n’y a, d’ailleurs, aucun autre participant. C’est comme si vous imaginiez une finale de course de cent mètres, il n’y a qu’une personne qui est là et qui court toute seule et qui a toutes les médailles, qui a tous les prix, qui est sur toutes les chaînes de télévision et qui pleure à l’infini. Et si on veut aller un peu plus loin dans l’histoire, on s’apercevra, qu’en plus, il s’agit de tricheurs. C’est-à-dire qu’ils ne vont même pas courir les cent mètres ; ils vont se mettre à vingt mètres avant la ligne et ils vont dire au juge «on a souffert !» et le juge sera d’accord… Vous parlez d’un «Occident décadent, voguant vers sa fin sur un océan de dollars et de mensonges». Qui ou qu’est-ce qui a conduit cet Occident à la décadence ? C’est le sionisme. Le sionisme a retiré à l’Occident ses valeurs, alors qu’elles étaient, d’abord, des valeurs religieuses. Il a séparé l’Eglise. On le voit, d’ailleurs, avec la démission du Pape, aujourd’hui. C’est un signal fort. Il n’y a plus de valeurs religieuses aujourd’hui en Occident. Le Pape a démissionné, alors qu’il était le garant de la plus grande majorité du monde chrétien. Aujourd’hui, ces valeurs ont été remplacées par des valeurs qui se disent en France, en tout cas, laïques. La laïcité est un concept de valeur et de morale qui est né avec la révolution française, qui s’inspire de philosophes, un peu plus doués que Bernard-Henry Lévy, mais pas beaucoup plus. Et ils ont inspiré les lumières. Et pendant cette période, alors que le monde devait être autour de l’universalité, lié par le sentiment des droits de l’Homme, d’une justice internationale, eh bien, les pires atrocités de l’histoire de l’humanité se sont déroulées à partir de ce moment-là. Au fait, c’est à partir du procès de Nuremberg que va naître le concept de justice internationale, le concept de crime contre l’humanité. Comme si avant, il n’y avait pas eu de crimes contre l’humanité. C’est-à-dire que nous allons fabriquer une histoire où la souffrance va devenir une valeur marchande. A partir du moment où vous avez souffert, vous pouvez culpabiliser les peuples, vous pouvez créer votre Etat, vous pouvez taxer, comme c’est le cas en France, la SNCF, uniquement sur l’histoire que vous avez écrite et, cela, c’est toute l’histoire du sionisme. Israël est construit sur tout un tas de mensonges et notamment le plus énorme, celui de dire qu’il avait un crime unique dans l’histoire de l’humanité. Ce qui est complètement faux. Tous les crimes sont uniques. Une femme violée dans les faubourgs de je ne sais quelle ville, c’est un crime contre l’humanité. Un enfant découpé et mangé je ne sais où, ou violé, c’est un crime contre l’humanité. Le concept de crime contre l’humanité a permis la création de l’Etat d’Israël mais surtout a nié tous les autres crimes. L’hégémonie sioniste cessera-t-elle un jour ? Je pense que la force des sionistes est la culture du mensonge et la manipulation. Donc, manipuler est une religion particulière. Moi, je ne critique pas le juif qui est adepte de cette religion. Moi, je critique la religion. Le juif peut en sortir. Jésus est né juif et il s’en est sorti et il leur a bien dit : «Il faut chasser les marchands du Temple.» Jésus a expliqué à ce peuple, il a dit que c’était un peuple satanique, qui poursuivait ce chemin-là ; il leur a dit d’arrêter ; il leur a dit : «Aimons-nous les uns les autres.» Vous n’êtes pas le Peuple élu et il a voulu chasser les marchands du Temple. Il y a dans cette religion des choses extrêmement sales, je trouve. Notamment la relation à Dieu. Il y a beaucoup de personnes qui sont nées dans la religion juive et qui essaient d’en sortir. Peut-être que pour eux, l’athéisme est une étape, mais cette relation à Dieu est quand même particulière. C’est-à-dire que Dieu vous interdit d’ouvrir la lumière le vendredi ; eh bien, vous demandez à quelqu’un d’autre de le faire. En plus clair : j’embrouille mon Dieu. Je lui mens. Je suis plus malin que lui. C’est quand même une relation étonnante. Donc, à partir du moment où l’on peut mentir à Dieu, imaginez un petit peu ce qui se passe ! Vous êtes venu à Alger en 2011 avec Mahmoud et vous revoilà sur les… Pas de renard. Y a-t-il un lien, une continuité entre ces deux spectacles ? Oui, bien sûr. Il y a une continuité. Le Foxtrot est l’argument de la danse. Cette période du rêve américain des années vingt. Et du rêve américain, j’en arrive au cauchemar du reste du monde. Parce que l’Amérique newyorkaise, l’Amérique sioniste, est le cauchemar de la planète. Et j’espère que les peuples, non pas par la violence mais par l’éveil des consciences, d’un coup, réussissent à localiser la difficulté du sionisme pour la surmonter. Pour l’instant, le sionisme se cache. «Le rire est le dernier rempart de la raison», lit-on dans votre site officiel. La raison est-elle à ce point en danger ? Le Pape démissionne. C’est la fin ! C’est la fin ! La raison a baissé les bras. Je ne dis pas que le Pape était la raison, mais c’était, sur le plan traditionnel, le garant de certaines valeurs, d’une certaine morale, qui ont structuré cette société et son abandon résonne, pour moi, comme le chaos. Je n’ai jamais été sensible à cette Eglise. Je suis né et j’ai grandi dans l’Eglise chrétienne et j’ai toujours été très sensible au message de Jésus, mais je sentais la dérive de l’Eglise catholique depuis ma tendre enfance et je pense qu’il existe, aujourd’hui, un élan islamo-chrétien qui regroupe des gens sincères dans leur foi et leur croyance. J’espère qu’ils sauront surmonter tout cela. Votre combat pour la représentation des gens de couleur à la télé donne-t-il ses premiers fruits ? Oui, je pense que j’ai su taper dans la fourmilière au bon endroit. Puis, aujourd’hui, ce n’est pas moi qui en récolte le fruit. Ce n’était pas l’objectif. Mais il y a quelques «Nègres-alibi», un peu plus. Mais après, eux, ils donneront l’envie à d’autres de travailler et d’y croire. Et, un jour, les choses changeront. En tout cas, il faut bien commencer par là. Un antisioniste a-t-il une chance de gagner une élection dans un monde où tout, de la finance jusqu’au showbiz en passant par les médias, est entre les mains des sionistes ? C’est-à-dire, en France notamment. Le vote en lui-même est sujet à caution, puisque moi, dans ma région, on vote par voie électronique, c’est-à-dire que pour voter, il faut appuyer sur deux boutons. Ensuite, c’est transmis au ministère de l’Intérieur et c’est lui qui vous dit pour qui vous avez voté. Donc, dans ce monde-là, où l’obscur est partout, le vote qui doit être normalement l’élément qui détermine la démocratie est complètement biaisé en France. On vote mais on ne sait pas pour qui. En plus de cela, moi, j’étais déclaré inéligible pendant trois années. Je ne sais pas pourquoi, peut-être qu’ils avaient peur que l’antisionisme réalise des scores importants dans les années qui viennent.