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| Tensions en Egypte | |
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+15Ahmedtuz Arezki.Castro Algerian fighter one samir_reghaia Rebell faty berhoum philipides7 Kaci M rimonidz boussouf habiban Zoubir8 benevole yak 19 participants | |
Auteur | Message |
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yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
| Sujet: Re: Tensions en Egypte Dim 30 Déc - 23:44 | |
| c'est des révolutions(arabes) type 1789(France) oui le prix a pays n'est pas encore connu mais il va etre très lourd en vies humaines | |
| | | Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Tensions en Egypte Dim 30 Déc - 23:45 | |
| ahh et nous on peut pas les aider? | |
| | | yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
| Sujet: Re: Tensions en Egypte Dim 30 Déc - 23:54 | |
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Dernière édition par yak le Lun 31 Déc - 9:23, édité 1 fois | |
| | | berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
| Sujet: Re: Tensions en Egypte Dim 30 Déc - 23:57 | |
| c'est pour ça qui ne faut pas croire au révolutions fleur au fusil il y a des morts et beaucoup de souffrance . | |
| | | Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Tensions en Egypte Lun 31 Déc - 0:20 | |
| - yak a écrit:
- bien sur que non le problème économique de l'Egypte c'est comme (la crise de 27)l'etat n'est plus solvable et meme si il vend tous ces actif (usines, raffineries,le canal ) il restera dans le rouge .
donc si je comprend tes dire yak le pays ne se relèvera jamais? comment il v'on faire alors? n'empeche c'est intéressant d’acheter le sinai on gardera un oeil prés sur israel :p | |
| | | yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
| Sujet: Re: Tensions en Egypte Lun 31 Déc - 0:37 | |
| ............................................
Dernière édition par yak le Lun 31 Déc - 9:22, édité 1 fois | |
| | | Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Tensions en Egypte Lun 31 Déc - 0:46 | |
| je préfère la 1er et il ya pas d'autre solution? de totue facon 'larmée égyptienne elle ne fait rien et elle a mie Israël comme allier | |
| | | yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
| Sujet: Re: Tensions en Egypte Lun 31 Déc - 0:56 | |
| oops la dette publique de l’Égypte est de n 'est pas de 130M$ mais seulement de 21M$ - Citation :
- La dette publique de l'Egypte s'élève à plus de 130 milliards de livres égyptiennes (près de 21,5 milliards de dollars), a annoncé samedi le porte-parole de l'administration présidentielle égyptienne Yasser Ali.
http://fr.rian.ru/world/20120923/196120655.html donc l’économie égyptienne n'est pas aussi malade que ça et le redressement est possible encore une fois désolé pour cette erreur | |
| | | berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
| Sujet: Re: Tensions en Egypte Lun 31 Déc - 1:15 | |
| Alors tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir debout les Egyptiens et en avant marche vers le progrès | |
| | | Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Tensions en Egypte Lun 31 Déc - 1:31 | |
| mdr je me disait bien d’âpre ce que tu m'avais décris le pays serait mort ^^ oui toute et vraiment possible et on pourra peut etre meme les aider un peut comme dans le passer a l’époque de boumedienne | |
| | | berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
| Sujet: Re: Tensions en Egypte Lun 31 Déc - 1:59 | |
| Gel suisse mln 300 $ de trésorerie Moubarak - Rapports 30/12/2012 - Citation :
- Les autorités suisses ont gelé 300 millions de dollars dans les comptes du Credit Suisse à Genève détenus par les fils de l'ancien président égyptien Hosni Moubarak, médias suisses a rapporté dimanche.
Les fonds sont en comptes qui appartiennent à Alaa et Gamal Moubarak. Les deux fils du président déchu sont actuellement en prison d'un procès Egytian attente des accusations de corruption massive. Suisses ont rapporté les médias les fonds ont été transférés au Credit Suisse en 2005. Un porte-parole de Credit Suisse a refusé de commenter. Des rapports ont aussi affirmé que les fonds croyait aussi provenir de fonctionnaires corrompus en Egypte avait également été gelés au bureau suisse de géant bancaire français BNP Paribas. Suisse étudie actuellement 14 personnes proches de Moubarak - qui a été renversé par un soulèvement populaire en 2011 - soupçonné de détournement de fonds massive de fonds publics. Moubarak est au service emprisonnement à vie pour avoir ordonné le meurtre de manifestants lors de la révolte. http://www.rianovosti.com/world/20121230/178502594/Swiss_Freeze_300_mln_of_Mubarak_Cash_-.html | |
| | | berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
| Sujet: Re: Tensions en Egypte Mar 1 Jan - 14:41 | |
| L'Egypte dit avoir arrêté un militaire israélien - Citation :
- LE CAIRE (Reuters) - Les forces de sécurité égyptiennes ont dit avoir interpellé un responsable militaire israélien entré illégalement dans la région de Taba, dans le Sinaï, mais la mère de l'homme arrêté et un média israélien le décrivent comme un militant pro-palestinien.
Selon l'agence de presse Mena, l'homme est un habitant de Tel Aviv d'origine russe. Il n'avait pas de passeport sur lui quand il a pénétré dans le Sinaï et son nom ne figurait pas sur les listes d'arrivées de touristes, précise l'agence de presse publique. Auparavant, la télévision d'Etat avait indiqué que l'homme arrêté était un ancien officier militaire et qu'il était entré en Egypte illégalement. Selon un média israélien cependant, l'homme serait Andreï Pchenitchnikov, un militant pro-palestinien connu, qui aurait traversé la frontière égyptienne dans le but de rejoindre la bande de Gaza, dont l'accès est interdit aux Israéliens pour des questions de sécurité. Sa mère, Svetlana, a quant à elle déclaré à Radio Israël que son fils était en détention en Égypte et qu'il avait eu l'intention de se rendre au Caire en passant par le Sinaï pour y retrouver des amis venus de France. "La police israélienne l'a arrêté à la frontière et a dit qu'il avait tenté de la traverser illégalement (...) Ils l'ont retenu pendant plus jours et lui ont demandé de s'engager par écrit à ne pas se rendre au Caire, ce qu'il a refusé", a-t-elle expliqué. Il a ensuite été libéré après confiscation de ses passeports israélien et russe, avant d'être de nouveau arrêté, par les autorités égyptiennes cette fois-ci, a-t-elle poursuivi. "Après avoir terminé son service militaire (...) il a soutenu (la cause palestinienne) (...) Il a plus tard loué un appartement dans un camp de réfugiés à Bethléem pour prouver à la population locale qu'il existe des Israéliens en faveur de la paix", a raconté sa mère. Yousri Mohamed et Marwa Awad; Danielle Rouquié et Agathe Machecourt pour le service français http://fr.news.yahoo.com/legypte-dit-avoir-arr%C3%AAt%C3%A9-un-militaire-isra%C3%A9lien-085115048.html | |
| | | Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Tensions en Egypte Mar 1 Jan - 16:11 | |
| faut les garder a l’œil c’est dans se moment difficile qu’il v'on agir dans l'ombre pour fauconné l’Égypte a leur façon celle qui arrangera Israël plus tard | |
| | | faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
| Sujet: Re: Tensions en Egypte Mer 9 Jan - 18:37 | |
| Égypte : les Frères et la Grande MuetteEn définitive, tout indique que l’institution militaire a choisi l’option de travailler avec le groupe politique le plus fort et le plus structuré du paysage politique égyptien, c’est-à-dire les Frères musulmans. Cette option a très probablement été « encouragée et conseillée » par l’administration américaine qui possède d’étroites relations avec les deux parties et ce, depuis des décennies. - Citation :
- Lorsqu’en août dernier Mohamed Morsi, le premier président égyptien
civil élu, s’en est pris à l’armée de son pays, les médias « mainstream » ont salué son exploit « épique » et l’éclosion des titres dithyrambiques ne s’est pas fait attendre: « Le président égyptien frappe l’armée à la tête », « Le président Mohamed Morsi défie l’armée », « Le président Morsi frappe un grand coup contre l’armée », etc.
Un « spécialiste » a poussé le raisonnement jusqu’à faire usage d’expressions sorties d’un conte africain, comparant Morsi à la mangouste qui attaque le cobra dont « la seule chance de survie est de mordre le redoutable mammifère avant que ce dernier ne le saisisse à la gorge ». Et de conclure : « C’est ce qu’a fait le président islamiste Mohamed Morsi face à l’armée » [1] : la fabuleuse victoire du président-mangouste sur la redoutable armée-cobra, confirmation de l’omnipotence de la confrérie des Frères musulmans (dont est issu Morsi) et gage de l’inexorable marche vers la démocratie, terrassant tout sur son passage.
Morsi et le CSFA
Il est vrai que le président Morsi a (apparemment) réussi à « pousser » à la retraite le maréchal Hussein Tantaoui (77 ans), inamovible ministre de la Défense depuis vingt ans, ainsi que le chef d’État-major de l’armée, le général Sami Anan (64 ans), numéro deux du Conseil suprême des forces armées (CSFA), ce qui n’est pas une mince affaire.
Pour donner de la consistance à l’acte, cette décision présidentielle a même été accompagnée de rumeurs d’assignation à résidence surveillée des deux nouveaux « retraités », mais elles ont rapidement été démenties.
Cependant, ces mêmes médias ont été moins loquaces sur le fait que le nouveau Raïs a non seulement décidé de les nommer tous deux « conseillers auprès du chef de l’État », mais qu’il les a décoré, deux jours après leur soi-disant limogeage.
Notons, au passage, que la cérémonie de décoration fut retransmise à la télévision nationale, détail révélateur de l’importance de l’évènement. On y a vu un président se confondre en remerciements, déclarant à l’endroit de Tantaoui: « Compte tenu de votre loyauté et de votre amour pour la nation, il s’agit là d’un geste de gratitude de la part du peuple égyptien, et non de son président, envers un homme qui a été loyal à son peuple et à son pays. Que Dieu vous apporte le succès ! » [2].
Le maréchal reçut le « Collier du Nil », la plus haute distinction du pays, alors que le général fut décoré de l’« Insigne de la République ».
Le maréchal Hussein Tantaoui a été remplacé par Abdel Fattah el-Sissi, chef des renseignements militaires. Ce général s’est fait connaître, dans la période post-Moubarak, pour avoir justifié les « fameux » tests de virginité que les militaires faisaient subir aux manifestantes égyptiennes [3].
Bien que certains observateurs aient interprété la cérémonie de décoration comme le désir de Morsi de ménager l’armée, il apparaît plutôt que la décision de « mise en retraite » ait été prise en commun accord avec les deux militaires et le CSFA [4]. D’autant plus qu’il semblerait, selon des sources bien informées, que le général Anan « jouit de très bons rapports avec les Frères musulmans » [5], comme nous allons nous en rendre compte un peu plus tard.
Morsi et les commémorations historiques
Mais le président Morsi ne s’est pas uniquement contenté de cette cérémonie. En effet, moins de deux mois après cet évènement, il a profité de la date anniversaire de la « guerre d’octobre 1973 » pour décorer, à titre posthume, l’ancien président Anouar Sadate. Une distinction identique à celle décernée au maréchal Tantaoui fut remise au fils de l’ancien président. Ironie du sort, c’est à cette même commémoration que, 31 ans auparavant, presque jour pour jour, Sadate avait été assassiné par des militaires appartenant au Jihad islamique égyptien, mouvement fondé par d’anciens membres de la confrérie des Frères musulmans.
Tentant une explication de ce geste hautement politique, le journal libanais « Essafir » explique que la démarche du président islamiste « jette la lumière sur la relation intéressante née au cours des années 70 du siècle dernier, entre Sadate et les directions islamistes, notamment celles les plus fondamentalistes, dont il a libéré nombre de ses membres des geôles nassériennes, et les a utilisés d’une manière ou d’une autre dans l’affaiblissement de ses opposants politiques nassériens, nationalistes, gauchistes et autres, avant que les formations islamistes ne se retournent contre lui, jusqu’à son assassinat sur la tribune de commémoration de la guerre d’octobre » [6].
Certains, adeptes de la théorie de la « mangouste », ont avancé l’explication selon laquelle la « mise sur la touche » des deux officiers supérieurs, permettait au président Morsi de mettre fin à la « génération de 1973 » pour laisser la place à des militaires plus jeunes [7]. Avec la décoration posthume de Sadate, la boucle serait donc bouclée.
Il va sans dire que cette frénésie soudaine de décorations militaires remises par un président qui est, ne l’oublions pas, civil, est très curieuse surtout si on tient compte de la courte période qui s’est écoulée depuis son accession à la magistrature suprême et de la relation tourmentée entre la confrérie et l’armée égyptienne dans les dernières décennies.
Mais le plus intéressant dans cette affaire vient du fait que certaines personnalités qui ont marqué de manière indélébile l’histoire moderne de l’Égypte ont été volontairement occultées par le président Morsi.
À ce sujet, certains observateurs ont remarqué que l’incontestable leader historique, feu le président Jamal Abdel Nasser, n’a pas été décoré (à titre posthume) lors des célébrations du 60e anniversaire de la « révolution du 23 juillet 1952 ». Pire encore, le président issu des Frères musulmans s’est contenté à cette date d’un discours télévisé dans lequel il a adressé des critiques implicites et explicites à l’ère nassérienne [8].
Commentant cette ère, Névine Ahmed écrit: « Personne ne peut nier que cette période reste très douloureuse dans l’esprit de plusieurs, notamment des Frères musulmans, avec les détentions et tortures dans les prisons. Il existe donc une hostilité historique entre les Frères et l’époque de Nasser » [9].
À cette vérité de La Palice, on peut juste se demander, de concert avec les (de plus en plus nombreux) détracteurs du nouveau Raïs, si Morsi est le président de tous les Égyptiens ou seulement des Frères musulmans, comme semble l’indiquer sa mémoire historique sélective.
Certes, Nasser est considéré par la confrérie comme le « pourfendeur » de l’islamisme, mais il n’y a pas que cet aspect de la politique nassérienne qui justifie cette « amnésie » sélective. En effet, il est de notoriété publique qu’aussi bien l’armée égyptienne que le gouvernement islamiste au pouvoir sont des alliés de l’administration américaine. La première est tenue par une généreuse rente annuelle alors que le second profite d’un indéniable soutien politique « post-printanier ». Bien au contraire, Nasser et les États-Unis se considéraient mutuellement comme des ennemis. Pour illustrer cela, quoi de plus éloquent que la fameuse déclaration nassérienne : « Si vous voyez que les États-Unis sont satisfaits de moi, sachez alors que je suis sur la mauvaise voie ».
Si on en croit Bernard Lugan, l’armée égyptienne se diviserait en trois groupes distincts : « un état-major composé de vieillards soldés par Washington, une fraction islamiste difficile à cerner numériquement et une majorité composée d’officiers et de sous-officiers nationalistes ayant pour modèle le colonel Nasser » [10]. Dans ce cas de figure, et tenant compte du fait que pour une frange non négligeable de la population et de l’intelligentsia égyptiennes, Nasser est non seulement un fils chéri de l’Égypte, mais aussi un héros du panarabisme, il va sans dire que Morsi risque de s’aliéner une partie de l’armée et de l’opinion publique, ce qui ne risque pas d’améliorer son image de « président des Frères ».
Morsi et le Cheikh aveugle
Lors de son discours symbolique sur la place Tahrir, quelques jours seulement après son élection aux plus hautes fonctions de l’état, Morsi fit une déclaration très peu commentée par la presse internationale, mais qui n’est pas passée inaperçue aux États-Unis. Il claironna haut et fort « Je vais faire tout mon possible pour faire libérer […] les détenus, y compris le Cheikh Omar Abdel-Rahman »condamné en 1995 à la prison à vie par la justice américaine pour des complots visant à attaquer des cibles new-yorkaises et à assassiner l’ancien président égyptien Hosni Moubarak [11].
Mais qui est donc ce Cheikh dont Morsi s’est senti obligé de parler dans un de ses premiers discours présidentiels comme s’il s’agissait d’une affaire cruciale pour le pays?
En fait, Cheikh Omar Abdel-Rahman, surnommé le « Cheikh aveugle » à cause d’une cécité contractée pendant son enfance, est le chef spirituel de la Jamaa el-Islamiya, organisation islamiste égyptienne qui prit la suite du Jihad islamique égyptien et qui fut responsable de plusieurs attentats terroristes en Égypte et aux États-Unis. Reconnu coupable dans le premier attentat contre le World Trade Center en 1993, le Cheikh Abdel-Rahman purge actuellement une peine de prison à perpétuité aux États-Unis [12].
La demande de « libération » du Cheikh formulée par le président nouvellement élu s’est attiré les foudres de nombreux politiciens américains, comme il est possible de s’en rendre compte à la lecture de ces quelques réactions.
Le sénateur Charles Schumer a mentionné que « les déclarations offensantes du président Morsi sont une insulte à la mémoire des victimes de l’attentat du World Trade Center », et que le Cheikh Abdel-Rahman est « un terroriste qui projetait de tuer des Américains innocents, rassurez-vous, il va rester là où il appartient, en prison pour le reste de sa vie ».
Le sénateur Kirsten Gillibrand a, quant à lui, qualifié la déclaration de Morsi de « non seulement scandaleuse, mais représentant une source de profonde préoccupation au sujet du respect de Mohammed Morsi pour la primauté du droit et de la démocratie » [13].
Il est à noter qu’en 2006, Ayman el-Zawahiri, à l’époque n°2 d’Al-Qaïda, et lui-même ancien membre influent du Jihad islamique égyptien, avait annoncé la fusion de la Jamaa el-Islamiya avec Al-Qaïda [14]. Une des raisons qui ont été avancées pour cette allégeance était justement l’incarcération du Cheikh Abdel-Rahman.
Élément intéressant dans cette histoire : le Cheikh avait été incarcéré à la suite du meurtre du président Sadate, accusé d’avoir émis une fatwa autorisant son assassinat [15] et fomenté l’attentat. Faute de preuves, le Cheikh a été, par la suite, relaxé mais expulsé du pays.
Ainsi, il est aisé de constater l’ambivalence politique du président Morsi : il est capable de décorer à titre posthume un président assassiné et demander la libération de la personne sur laquelle pèsent de lourds soupçons d’avoir orchestré son homicide.
Cette affaire illustre bien le double jeu de Morsi : il se veut « président pour tous » en honorant ses prédécesseurs, mais n’oublie pas ses « compagnons d’armes » islamistes, preuve de sa fidélité à la confrérie et à son « Mourchid » (guide suprême des Frères musulmans).
Un mariage bien particulier
Le 31 août 2012, soit un peu plus de deux semaines après la « mise en retraite » du maréchal Tantaoui et du général Sami Anan, l’hôtel cinq étoiles « El Masah » du Caire accueillit un mariage très huppé. La fébrilité qui s’est emparé de cet établissement, propriété des forces armées égyptiennes, était à la hauteur de la notoriété des nouveaux mariés, mais surtout de celle des convives. Ce jour-là, Mohamed Mamdouh Chahine convolait en justes noces avec Ithar Kamal el-Katatni.
L’heureux époux est le fils du général Mamdouh Chahine, membre influent du CSFA et assistant du Ministre de la défense chargé des questions juridiques et constitutionnelles. La charmante épouse de 25 ans est la fille de l’ingénieur Kamal el-Katatni qui a un lien de parenté avec Saad el-Katatni, ancien président de l’Assemblée du peuple égyptien dissoute, membre du Bureau d’orientation des Frères musulmans et actuellement Président du Parti de la liberté et de la justice (vitrine politique des Frères musulmans).
Mais au-delà de son côté mondain, ce mariage entre le fils d’un haut gradé militaire et d’un membre de la famille d’un haut dignitaire islamiste issu des Frères musulmans a défrayé la chronique.
Tout d’abord, la présence du général Sami Anan assis à côté de Saad el-Katatni ne pouvait passer inaperçue. Cette première apparition publique du général « limogé » a mis fin aux rumeurs de sa mise en résidence surveillée. Pis encore, Sami Anan est arrivé avec la même voiture de service qu’il avait lors de l’exercice de ses fonctions et protégé par des gardes du corps. D’autre part, le journal « Al-Youm el-Sabii » rapporte qu’à la fin de la cérémonie de mariage « le général Sami Anan est entré dans une salle VIP accompagné du docteur Saad el-Katatni et la porte de la salle fut fermée derrière eux » [16]. Le même journal a publié de nombreuses photographies de l’évènement où figurent des personnalités qu’il est difficile d’imaginer ensemble : le mufti de la République, des personnalités salafistes, soufies ou issues des Frères musulmans, des anciens ministres, des hommes d’affaire, etc.
Cette assemblée hétéroclite montre à quel point l’armée et les islamistes peuvent cohabiter en « parfaite harmonie » et indique que Sami Anan cultive de bons rapports avec les Frères musulmans, comme mentionné précédemment. Sa mise à la retraite ainsi que celle de son supérieur par Morsi, le président islamiste, ne peut être interprétée comme un « limogeage », mais plutôt comme un accord conclu entre les deux institutions les plus fortes sur la scène égyptienne : l’armée et la confrérie.
L’armée à la rescousse de Morsi
Contrairement à ce qu’ils prétendent actuellement, les islamistes ne sont pas des « révolutionnaires » de la première heure. Ils ont été très sceptiques aux débuts des émeutes contre Moubarak et n’ont rejoint le mouvement de protestation que très tardivement. En plus, quelques mois à peine après la chute du président déchu, ils affichèrent leur volonté de se séparer du mouvement pro-démocratie né de la place Tahrir. Commentant cette période, le professeur Stéphane Lacroix écrit : « S’ils avaient été alliés pendant la révolution, jeunes révolutionnaires et Frères choisissent très vite des chemins différents. Les Frères prennent leurs distances avec la rue, préférant s’investir dans le jeu politique institutionnel. Ils font mine d’afficher leur confiance dans le processus “de transition” guidé par le Conseil suprême des forces armées (CSFA) avec lequel, reprenant leurs habitudes des années Moubarak, ils n’hésitent pas à négocier en coulisses » [17]. Depuis, les Frères sont régulièrement accusés de collusion avec les militaires.
Déjà, en juillet 2011 (plus d’un an avant la mise à la retraite des deux hauts gradés du CSFA), Mohammed Badie, Mourchid des Frères musulmans, montrait le chemin aux membres de sa confrérie. Après les incidents de la place Abbassiya qui avaient fait près de 300 blessés dans les rangs des manifestants pro-démocratie qui désiraient marcher sur le ministère de la Défense, il déclara : « Nous défendrons toujours l’armée et l’armée nous défendra » [18].
Avec la promulgation du décret du 22 novembre 2012, Morsi s’octroyait des pouvoirs qualifiés de « pharaoniques » par ses opposants. Il s’ensuivit des batailles rangées entre les islamistes et l’opposition libérale et de gauche qui ont fait sept morts et des centaines de blessés. Les chars militaires ont réapparu dans les rues du Caire et Morsi demanda, par décret, à l’armée d’assurer la sécurité du pays. Il leur accorda le droit d’arrêter des civils, pouvoir très décrié par les « révolutionnaires » durant la période de transition post-Moubarak. Revoilà donc l’armée à l’avant-scène politique du pays, protégeant les islamistes à leur demande comme l’avait prédit plus d’un an auparavant le Mourchid, et évitant que le pays ne sombre dans le chaos.
Le Front du salut national (FSN), principale coalition de l’opposition rassemblant des mouvements de gauche, des laïques et des libéraux, s’est mobilisé contre la dérive autocratique du président Morsi. La coalition s’est aussi fortement opposée à la volonté affichée par le gouvernement de forcer l’écriture accélérée de la constitution par des islamistes et d’organiser un référendum constitutionnel dans des délais très courts.
Au vu de cette dangereuse bipolarisation de la société égyptienne, l’armée égyptienne a sommé le gouvernement islamiste et l’opposition de dialoguer. Le porte-parole des forces armées a énoncé que, faute de pourparlers, l’Égypte emprunterait « un sentier obscur qui déboucherait sur un désastre », ce que l’institution militaire « ne saurait permettre » [19].
Ainsi, contrairement à ce qui a été véhiculé par les médias « mainstream » à l’occasion de l’apparente « éviction » de Tantaoui et Anan, cette décision unilatérale des forces militaires du pays montre à quel point l’armée n’est pas assujettie au pouvoir en place et qu’elle demeure toujours au timon du pays. Même si la rencontre entre les deux parties n’a finalement pas eu lieu, il est à noter que l’armée n’a abandonné l’idée de la réunion qu’après s’être assurée que le FSN ait appelé ses troupes à la participation au référendum constitutionnel, ce qui a notablement diminué la tension politique dans le pays.
En définitive, tout indique que l’institution militaire a choisi l’option de travailler avec le groupe politique le plus fort et le plus structuré du paysage politique égyptien, c’est-à-dire les Frères musulmans. Cette option a très probablement été « encouragée et conseillée » par l’administration américaine [20] qui possède d’étroites relations avec les deux parties et ce, depuis des décennies.
Dès lors, la décision de mettre en retraite le maréchal Tantaoui et le général Anan semble avoir été prise conjointement, et de manière consensuelle, par l’armée et le gouvernement islamiste de Morsi.
Selon l’opposition, la collusion entre ces deux institutions est visible dans l’article 197 de la nouvelle constitution du pays dans lequel le budget de l’armée n’est pas vraiment soumis à contrôle, ce qui permet de continuer à protéger les privilèges dont jouissait l’armée sous Moubarak [21].
Le 22 décembre dernier, journée de la deuxième phase du référendum sur la constitution, Anne Patterson, l’ambassadrice des États-Unis au Caire, a visité un certain nombre de bureaux de vote de la capitale égyptienne. À la vue de la diplomate, des électeurs ont commencé à scander « Islamiya, Islamiya » (Islamique, Islamique) [22], voyant dans la visite de Mme Patterson une ingérence américaine dans les affaires intérieures de leur pays. Cette animosité populaire a contraint l’ambassadrice à rebrousser chemin et à éviter quelques bureaux « inhospitaliers ».
Une anecdote qui montre à quel point la méfiance du « petit peuple » à l’égard de l’omniprésence américaine en Égypte (avant et après le départ de Moubarak) contraste singulièrement avec la qualité des relations de l’armée égyptienne et des Frères musulmans avec l’administration américaine.
Dans la mythologie de l’Égypte ancienne, le Dieu « Rê » se transforme en un énorme « ichneumon » (mangouste) pour combattre « Apophis » (serpent géant personnifiant le mal). Dans l’Égypte actuelle, la mangouste et le cobra ont plus tendance à danser de concert, au son d’une flûte maniée par un charmeur doué d’une grande dextérité.
Mais les spectateurs ne semblent guère apprécier la musique.
Ahmed BensaadaMontréal, le 25 décembre 2012 http://www.ahmedbensaada.com/ Cet article a été publié le 29 décembre 2012 par le quotidien algérien Reporters Références http://oumma.com/15362/egypte-freres-grande-muette
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| | | Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Tensions en Egypte Mer 9 Jan - 19:59 | |
| on sais plus qui et sincère et qui et le traitre | |
| | | yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
| Sujet: Re: Tensions en Egypte Dim 27 Jan - 0:27 | |
| une autre descente aux enfers Egypte: 30 morts et 300 blessés à Port-Saïd après des condamnations à mort - Citation :
- Au moins 30 personnes ont été tuées et plus de 300 blessées samedi lors de violents heurts dans la ville égyptienne de Port-Saïd, après la condamnation à mort de 21 personnes pour leur implication dans des violences ayant suivi un match de football l'an dernier.
Ces affrontements interviennent au lendemain du deuxième anniversaire du début du soulèvement ayant conduit au départ de Hosni Moubarak, lui-même marqué par des violences entre manifestants et policiers qui ont fait neuf morts et plus de 530 blessés à travers le pays, selon des sources médicales. A Port-Saïd (nord-est), les violences ont débuté quelques minutes après la condamnation à la peine capitale de 21 supporteurs du club local d'Al-Masry pour leur implication dans la mort de 74 personnes après un match en février 2012. Des proches des personnes condamnées ont tenté d'envahir la prison dans laquelle se trouvaient ces dernières, tandis que des assaillants inconnus ont fait usage d'armes automatiques en direction de la police qui a riposté avec du gaz lacrymogène, d'après des témoins. Deux postes de police ont été pris d'assaut et des tirs nourris se faisaient entendre à travers la ville, où les magasins avaient baissé leurs rideaux, selon un correspondant de l'AFP. Au moins 30 personnes ont été tuées et 312 blessées, selon des sources médicales, qui ont précisé que les décès avaient été provoqués par des balles réelles. Deux policiers figurent parmi les tués, d'après le ministère de l'Intérieur. Un général de l'armée a annoncé le déploiement des militaires pour "rétablir le calme" et protéger les installations publiques. Port-Saïd est située à l'entrée nord du canal de Suez, mais l'organisme de gestion de cette voie stratégique pour le commerce mondial a indiqué que le trafic n'était "pas affecté". L'armée a toutefois annoncé le renforcement de la sécurité du canal pour "faire face à tout acte qui pourrait menacer la navigation", a rapporté l'agence officielle Mena. Selon le ministère grec des Affaires étrangères, un ferry grec, ancré à Port-Saïd, a essuyé des tirs qui n'ont pas fait de blessé. Il a depuis repris la mer. A Suez, où huit personnes sont mortes vendredi lors de manifestations hostiles au président islamiste Mohamed Morsi, de nouveaux heurts se sont produits samedi. Un poste de police a été attaqué, ont indiqué les services de sécurité. Des armes ont été dérobées et 25 prisonniers libérés par les assaillants. Parallèlement, au Caire, des accrochages qui avaient débuté jeudi entre manifestants hostiles au président et policiers, près de la place Tahrir, ont repris de manière sporadique. Drame le plus meurtrier du football égyptien Toujours dans la capitale, les condamnations à mort ont été en revanche accueillies dans la salle d'audience par les cris de joie et les youyous des membres des familles des victimes. Le président du tribunal a fixé au 9 mars le verdict pour le reste des accusés, dont 9 policiers. En février 2012, 74 personnes étaient mortes à Port-Saïd après un match entre le grand club cairote d'Al-Ahly et Al-Masry. Ce drame, le plus meurtrier du football égyptien, s'est produit après la victoire d'Al-Masry, dont des centaines de supporteurs avaient envahi le terrain et lancé des projectiles vers ceux d'Al-Ahly. Les "Ultras" d'Al-Ahly avaient menacé les autorités de "chaos" si le verdict n'était pas assez sévère. Alors que la tension est extrêmement vive dans le pays, l'opposition aux islamistes, regroupée au sein du Front du salut national (FSN), a réclamé une "solution globale" à la crise politique incluant notamment un "gouvernement de salut national". Faute de quoi, a-t-elle prévenu, elle boycotterait les législatives prévues en principe en mars ou avril, et réclamerait une présidentielle anticipée. L'opposition laïque et le pouvoir sont à couteaux tirés depuis novembre, date à laquelle M. Morsi s'est doté temporairement de pouvoirs exceptionnels afin d'accélérer un projet de Constitution rédigé par une commission dominée par les islamistes. Des manifestations, dégénérant parfois en violences, avaient déjà eu lieu à l'époque contre cette Constitution, adoptée par référendum en décembre. Les opposants accusent M. Morsi et les Frères musulmans dont il est issu de trahir la "révolution" qui leur a permis d'accéder au pouvoir grâce à une élection présidentielle pour la première fois démocratique. M. Morsi a participé samedi à une réunion du Conseil national de défense, qui a appelé au calme et au dialogue national pour sortir de la crise.
http://fr.news.yahoo.com/egypte-huit-tu%C3%A9s-apr%C3%A8s-21-condamnations-%C3%A0-mort-104836676.html | |
| | | Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Tensions en Egypte Dim 27 Jan - 0:50 | |
| le pays et en trin de sombrer... | |
| | | rimonidz Admin
Messages : 3054 Date d'inscription : 09/02/2012
| Sujet: a Dim 27 Jan - 10:43 | |
| - yak a écrit:
- une autre descente aux enfers
Egypte: 30 morts et 300 blessés à Port-Saïd après des condamnations à mort - Citation :
- Au moins 30 personnes ont été tuées et plus de 300 blessées samedi lors de violents heurts dans la ville égyptienne de Port-Saïd, après la condamnation à mort de 21 personnes pour leur implication dans des violences ayant suivi un match de football l'an dernier.
Ces affrontements interviennent au lendemain du deuxième anniversaire du début du soulèvement ayant conduit au départ de Hosni Moubarak, lui-même marqué par des violences entre manifestants et policiers qui ont fait neuf morts et plus de 530 blessés à travers le pays, selon des sources médicales. A Port-Saïd (nord-est), les violences ont débuté quelques minutes après la condamnation à la peine capitale de 21 supporteurs du club local d'Al-Masry pour leur implication dans la mort de 74 personnes après un match en février 2012. Des proches des personnes condamnées ont tenté d'envahir la prison dans laquelle se trouvaient ces dernières, tandis que des assaillants inconnus ont fait usage d'armes automatiques en direction de la police qui a riposté avec du gaz lacrymogène, d'après des témoins. Deux postes de police ont été pris d'assaut et des tirs nourris se faisaient entendre à travers la ville, où les magasins avaient baissé leurs rideaux, selon un correspondant de l'AFP. Au moins 30 personnes ont été tuées et 312 blessées, selon des sources médicales, qui ont précisé que les décès avaient été provoqués par des balles réelles. Deux policiers figurent parmi les tués, d'après le ministère de l'Intérieur. Un général de l'armée a annoncé le déploiement des militaires pour "rétablir le calme" et protéger les installations publiques. Port-Saïd est située à l'entrée nord du canal de Suez, mais l'organisme de gestion de cette voie stratégique pour le commerce mondial a indiqué que le trafic n'était "pas affecté". L'armée a toutefois annoncé le renforcement de la sécurité du canal pour "faire face à tout acte qui pourrait menacer la navigation", a rapporté l'agence officielle Mena. Selon le ministère grec des Affaires étrangères, un ferry grec, ancré à Port-Saïd, a essuyé des tirs qui n'ont pas fait de blessé. Il a depuis repris la mer. A Suez, où huit personnes sont mortes vendredi lors de manifestations hostiles au président islamiste Mohamed Morsi, de nouveaux heurts se sont produits samedi. Un poste de police a été attaqué, ont indiqué les services de sécurité. Des armes ont été dérobées et 25 prisonniers libérés par les assaillants. Parallèlement, au Caire, des accrochages qui avaient débuté jeudi entre manifestants hostiles au président et policiers, près de la place Tahrir, ont repris de manière sporadique. Drame le plus meurtrier du football égyptien Toujours dans la capitale, les condamnations à mort ont été en revanche accueillies dans la salle d'audience par les cris de joie et les youyous des membres des familles des victimes. Le président du tribunal a fixé au 9 mars le verdict pour le reste des accusés, dont 9 policiers. En février 2012, 74 personnes étaient mortes à Port-Saïd après un match entre le grand club cairote d'Al-Ahly et Al-Masry. Ce drame, le plus meurtrier du football égyptien, s'est produit après la victoire d'Al-Masry, dont des centaines de supporteurs avaient envahi le terrain et lancé des projectiles vers ceux d'Al-Ahly. Les "Ultras" d'Al-Ahly avaient menacé les autorités de "chaos" si le verdict n'était pas assez sévère. Alors que la tension est extrêmement vive dans le pays, l'opposition aux islamistes, regroupée au sein du Front du salut national (FSN), a réclamé une "solution globale" à la crise politique incluant notamment un "gouvernement de salut national". Faute de quoi, a-t-elle prévenu, elle boycotterait les législatives prévues en principe en mars ou avril, et réclamerait une présidentielle anticipée. L'opposition laïque et le pouvoir sont à couteaux tirés depuis novembre, date à laquelle M. Morsi s'est doté temporairement de pouvoirs exceptionnels afin d'accélérer un projet de Constitution rédigé par une commission dominée par les islamistes. Des manifestations, dégénérant parfois en violences, avaient déjà eu lieu à l'époque contre cette Constitution, adoptée par référendum en décembre. Les opposants accusent M. Morsi et les Frères musulmans dont il est issu de trahir la "révolution" qui leur a permis d'accéder au pouvoir grâce à une élection présidentielle pour la première fois démocratique. M. Morsi a participé samedi à une réunion du Conseil national de défense, qui a appelé au calme et au dialogue national pour sortir de la crise.
http://fr.news.yahoo.com/egypte-huit-tu%C3%A9s-apr%C3%A8s-21-condamnations-%C3%A0-mort-104836676.html YAK le pseudo dialogue engagé par le président MORSI est un dialogue de sourd excluant les nationalistes, les laic, les libéraux et les coptes ce qui a fait monter contre sont gouvernement éminament confesionnel (FM) toutes les tendances non confessionnelles, situation aggravée face à une économie exsangue et totalement effondrée, même les promesses des qataris et saoudiens d'aides financières ne sont en définitive que paroles en l'air. le pays du Nil est livré à lui même. | |
| | | Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Tensions en Egypte Dim 27 Jan - 11:09 | |
| comme on la tait dans les année90..mais c'est une erreur ce que fait morsi exclure le nationalisme égyptien les laic les libéraux et les copte sa va être le chaos..sa doit se faire progressivement apré le truk et eceque l’Égypte islamique et sincère ou eceque l’Égypte islamique et une marionnette camoufler derrière le pseudo musulman | |
| | | faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
| Sujet: Re: Tensions en Egypte Dim 27 Jan - 15:47 | |
| a qui profite une égypte instable
les freres musulmans alliés des us depuis époque Nacer | |
| | | Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Tensions en Egypte Dim 27 Jan - 16:01 | |
| non il veulent un etat islamique | |
| | | faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
| Sujet: Re: Tensions en Egypte Dim 27 Jan - 16:06 | |
| relis histoire des fm en égypte
en france aussi on les a placé avec uoif tarik ramadan que tu vois a toute les sauces a la télé le quatar qui finance
bon c est une stratégie pourquoi | |
| | | Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Tensions en Egypte Dim 27 Jan - 16:12 | |
| tarik ramadan???lol il et pas placer par le Qatar | |
| | | faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
| Sujet: Re: Tensions en Egypte Dim 27 Jan - 16:49 | |
| a ton avis pourquoi le vois tu sur toute les chaines de télé en plus avec des politiques reçu dans des commisions de senateur et deputés en france des entrées avec les british Tariq Ramadan : « La réforme radicale » passera par le Centre de recherche pour l'éthique au Qatar - Citation :
- Tariq Ramadan, qui dirige désormais ce nouveau
centre, afin d’expliquer les objectifs du CILE et la méthodologie employée pour y parvenir. Le professeur d’études islamiques contemporaines à l’Université d’Oxford est bien décidé à mettre en application les thèses de son ouvrage « La Réforme radicale ». financer oui en plus le mouvement ethique est ambigu trés repris par les francs maçons je suis pas specialiste mais il y a anguille sous roche malgrés ça j ai vu pas mal de video de lui et pour mon simple niveau c est vrai qu il est convaincant il parle bien trés bonne dialectique intelligent a du repondant instruit polyglotte connait son sujet . petit fils de Hassan Al Banna fondateur des freres musulmans je dis simplement que les freros sont bien aidés pour etre visible pourquoi qui les aides les us les ont aidé en egypte en france sarko tunisie libye on va dire otan pour l un et autre la cia et lui fait partie de cette composante fm il y en a qui disent frere la truelle en hommage aux franc maçons et le quatar est le financier.... il n y a pas d'altruisme de philantropie dans sa demarche je regarde toujours ces videos j aime bien un paradoxe de plus
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| | | Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Tensions en Egypte Dim 27 Jan - 17:00 | |
| wahouuu lol je sais plus qui croire la notre monde et bien chamboulé je crains le pire pour notre Algérie elle devrait vraiment se chercher d'autre alliance | |
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| Sujet: Re: Tensions en Egypte | |
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