A.N.P DZ Défense Forum Militaire |
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| La Crise Finançière Mondiale | |
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Auteur | Message |
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Alcarbone HDT
Messages : 24 Date d'inscription : 25/11/2011 Localisation : système solaire
| Sujet: La Crise Finançière Mondiale Mer 30 Nov - 16:43 | |
| Crise systémique globale : 30.000 milliards USD d'actifs fantômes vont disparaître d'ici début 2013 / La crise entre dans la phase de décote généralisée des dettes occidentales
http://www.leap2020.eu/GEAB-N-59-est-disponible-Crise-systemique-globale-30-000-milliards-USD-d-actifs-fantomes-vont-disparaitre-d-ici-debut_a8138.html | |
| | | Alcarbone HDT
Messages : 24 Date d'inscription : 25/11/2011 Localisation : système solaire
| Sujet: Re: La Crise Finançière Mondiale Mer 30 Nov - 16:46 | |
| RIA Novosti
L'euro pourra disparaître avant Noël, si les mesures anticrise adéquates ne sont pas adoptées au niveau européen, a déclaré le célèbre économiste français Jacques Attali
http://fr.rian.ru/world/20111126/192136429.html | |
| | | yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
| Sujet: Re: La Crise Finançière Mondiale Mer 30 Nov - 21:25 | |
| si l'euro tombe, ça sonnera le glas de l'UE et d'une Europe forte | |
| | | Alcarbone HDT
Messages : 24 Date d'inscription : 25/11/2011 Localisation : système solaire
| Sujet: Re: La Crise Finançière Mondiale Jeu 1 Déc - 20:14 | |
| Des mesures adéquates seront prises pour éviter ce cas de figure car un retour au franc signifierait un doublement du service de la dette donc un appauvrissement des français. | |
| | | yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
| Sujet: Re: La Crise Finançière Mondiale Mar 6 Déc - 9:50 | |
| - Citation :
- PARIS (Reuters) - Le AAA de la France est désormais directement menacé par Standard & Poor's qui l'a placé lundi sous surveillance avec implication négative, en même temps que les notes de 14 autres pays de la zone euro.
L'agence de notation met une pression particulière sur la France en précisant qu'elle pourrait être dégradée de deux crans contre un seulement pour les cinq autres pays AAA de la zone euro. S&P précise que sa décision concernant la France a été motivée par ses craintes quant à l'impact de l'aggravation des problèmes politiques, financiers et monétaires au sein de la zone euro. Le ministre français des Finances, François Baroin, a répété après l'annonce de S&P qu'il n'y aurait pas de troisième plan de rigueur en France. "Nous avons de la marge pour un éventuel ralentissement économique donc nous n'avons pas besoin d'un troisième plan de rigueur", a-t-il dit sur France 3.
http://fr.news.yahoo.com/le-aaa-fran%C3%A7ais-directement-menac%C3%A9-par-p-moodys-063406165.html | |
| | | yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
| Sujet: Re: La Crise Finançière Mondiale Jeu 8 Déc - 21:27 | |
| Le futur de l'euro en jeu au sommet de Bruxelles - Citation :
- BRUXELLES (Reuters) - Les dirigeants de l'Union européenne ont 36 heures devant eux pour s'entendre sur la future architecture de la zone euro, alors que s'est ouvert à Bruxelles un sommet européen dont les résultats doivent convaincre la BCE de faire plus pour soutenir les pays en difficulté et assurer la pérennité de la monnaie unique.
Pour leur seizième sommet depuis le début de la crise de la dette fin 2009, les chefs d'Etat et de gouvernement doivent s'entendre sur une vaste réforme des traités, une discipline budgétaire accrue impliquant des transferts de souveraineté, un mécanisme d'assistance financière robuste dont les missions et la taille seraient élargis, ainsi que sur des perspectives futures d'intégration économique. "Jamais l'Europe (...) n'a été aussi en danger (...) et jamais le risque d'explosion de l'Europe n'a été aussi grand", a déclaré Nicolas Sarkozy, à l'occasion du congrès du Parti populaire européen à Marseille. "Nous avons quelques semaines pour décider parce que le temps travaille contre nous (...). Si vendredi nous n'avons pas un accord, il n'y aura pas de seconde chance", a-t-il ajouté, dramatisant un peu plus les enjeux du sommet. Quelques heures plus tard, à son arrivée à Bruxelles, Angela Merkel a appelé à regagner la crédibilité perdue de l'euro. "Nous sommes en train de faire un pas important vers une union budgétaire et de stabilité. Les 17 pays (de l'euro) doivent le faire pour aider le reste de l'Europe", a déclaré le chancelière allemande. La France et l'Allemagne ont transmis mercredi au président du Conseil européen Herman Van Rompuy une lettre détaillant les réformes que les deux pays jugent nécessaires. Toutefois, ce dernier a pris les devants et préparé un rapport qui va bien au delà de la contribution franco-allemande au débat en proposant par exemple d'évoquer la création d'euro-obligations ou de réforme en profondeur du mécanisme de stabilité financière. PACTE BUDGÉTAIRE Compte tenu de ces incertitudes sur l'issue du sommet, plusieurs sources européennes ont indiqué mercredi à Reuters que la BCE, qui a été directement impliquée dans la préparation du sommet, n'interviendrait plus activement pour soutenir les pays en difficulté que si Vingt-sept décidaient d'un nouveau "pacte budgétaire" et l'inscrivaient dans le marbre des traités. Mario Draghi, dont les déclarations la semaine dernière devant le Parlement européen avaient été interprétées comme liant un rôle plus actif de la banque centrale à l'adoption de ce nouveau pacte budgétaire, a précisé jeudi que ce n'était pas ce qu'il entendait, provoquant une douche froide sur les marchés. "J'ai été surpris du sens implicite qui était donné (...) à ce 'd'autres éléments suivront' (...) Laissez moi faire un pas de côté et expliquer ce pacte. Ce pacte peut être vu comme un concept reposant sur trois piliers", a-t-il dit. "Le premier pilier, ce sont des politiques économiques orientées vers la stabilité, la croissance et la création d'emploi. Le second pilier c'est, au niveau européen, des règles budgétaires inscrites dans les lois primaires (...) Le troisième pilier c'est un mécanisme de stabilisation", a-t-il poursuivi. Il a précisé que les règles budgétaires qui doivent être reflétées dans les traités devront fournir des limites structurelles aux déficits et aux dettes et devront être automatiques afin de contraindre les budgets nationaux lorsque ceux-ci seront élaborés. Il a également indiqué qu'en terme de mécanisme de stabilisation, sa préférence allait au Fonds européen de stabilité financière (FESF) puis à son successeur, le Mécanisme européen de stabilité (MES). "(Tout ceci) accroîtrait la crédibilité de cette redéfinition du pacte budgétaire qui est maintenant en cours de discussion entre les leaders", a-t-il insisté. DISCUSSIONS ANIMÉES Le sommet européen qui doit s'ouvrir vers 19h30 (18h30 GMT) doit à la fois déboucher sur des réponses de fond sur cette nouvelle architecture de l'euro mais également clarifier la voie à suivre sur la forme, entre une révision des traités européens à 27 et la signature d'un nouveau traité entre les seuls 17 pays qui partagent l'euro, jugé plus rapide à mettre en oeuvre. Principal obstacle au changement de traité, le Premier ministre britannique David Cameron a répété jeudi avant de quitter Londres qu'il n'hésiterait pas à opposer son veto si les intérêts britanniques n'étaient pas préservés. Les négociations sont également difficiles sur la forme que prendra le futur mécanisme de stabilité financière (MES), qui se substituera à l'actuel FESF et dont Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont dit vouloir avancer l'entrée en fonction à 2012, un point qui fait désormais consensus. Si les deux pays sont d'accord pour que le MES agisse selon les principes du Fonds monétaire international et qu'un système de "supermajorité" remplace la règle de l'unanimité, ils s'opposent toujours sur le plafond du fonds et ses prérogatives. Afin d'en doper la capacité effective de prêt, qui avait été fixée au printemps à 500 milliards d'euros, les Européens discutent de la possibilité de le doter d'une licence bancaire - qui lui donnerait accès aux fonds illimités de la BCE - et de le déplafonner, deux propositions formulées par Herman Van Rompuy. La France y est favorable mais Berlin continue de s'y opposer fermement, considérant que cela reviendrait à donner une garantie illimitée aux Etats et retirerait toute incitation à la discipline et aux réformes. Edité par Danielle Rouquié
http://fr.news.yahoo.com/le-futur-leuro-en-jeu-au-sommet-bruxelles-184918539.html | |
| | | yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
| Sujet: Re: La Crise Finançière Mondiale Dim 25 Mar - 8:43 | |
| - Citation :
- L'agence de notation financière Fitch a réévalué de CCC à C la note de crédit à long terme de la Grèce, qui peine à combler son énorme dette publique.
La note grecque chez Fitch n'est désormais plus qu'à un cran au-dessus du défaut. Lundi 20 février, l'Eurogroupe a donné son feu vert à l'octroi d'une aide publique de 130 milliards d'euro à Athènes et l'annulation partielle de ses dettes. La zone euro a décidé d'un nouveau plan de sauvetage record atteignant 237 milliards d'euros pour la Grèce dans l'espoir de lui éviter la sortie de l'Union monétaire.
http://fr.rian.ru/business/20120222/193457848.html | |
| | | numidia Historienne du forum
Messages : 71 Date d'inscription : 23/12/2011
| Sujet: Re: La Crise Finançière Mondiale Dim 25 Mar - 9:38 | |
| - Alcarbone a écrit:
- RIA Novosti
L'euro pourra disparaître avant Noël, si les mesures anticrise adéquates ne sont pas adoptées au niveau européen, a déclaré le célèbre économiste français Jacques Attali
http://fr.rian.ru/world/20111126/192136429.html Attali est un pur produit du système d'exploitation des masses et des financiers qui méprisent les souverainetés le fait que les monnaies-papiers qui n'ont qu'une valeur inventée, car basée sur rien de tangible, vont disparaitre, ou perdre leur influence est une réalité avant le Deutsch-Mark était fort, avant encore la Livre britannique était forte puis le dollar US et maintenant l'€ européen qui a permis au dollar d'ailleurs de se maintenir bientôt probablement d'autres monnaies attention, l'enjeu est bien de ne pas dilapider ou gaspiller ses réserves d'or et d'argent, les seuls qui auront de l'importance quand tout s'écroulera et ce n'est pas par hasard que le système capitaliste néo-impérial s'attaque aux pays qui ont d'importantes ressources ou réserves de métaux précieux ... | |
| | | faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
| Sujet: Re: La Crise Finançière Mondiale Dim 15 Avr - 6:35 | |
| L’ÉCLATEMENT DE LA ZONE EURO : L’INSTANTANÉ - Citation :
- Ce que vous voyez sur ce graphique produit par l’agence de presse Bloomberg,
c’est l’éclatement de la zone euro. Sous la ligne horizontale, on voit les sommes qui quittent de mois en mois différents pays tandis qu’au-dessus de la ligne horizontale, on retrouve les mêmes sommes ventilées par pays où ces sommes aboutissent. Les gagnants : 1. Allemagne, 2. Pays-Bas, 3. Luxembourg Les perdants (les plus tristes en premier) : 1. Italie, 2. Espagne, 3. Irlande, 4. Grèce, 5. Portugal, 6. Belgique
- Citation :
- Le graphique a été produit par la rédaction de Bloomberg à partir des
données fournies par les banques centrales des différents pays de la zone euro. Un pays dont l’argent sort, en signale les montants. De même pour un pays qui le reçoit, la réglementation intérieure de la zone euro obligeant le pays receveur de prêter le même montant au pays donneur. Si des sommes quittent un pays, c’est bien sûr que leurs habitants (riches) craignent de se retrouver du jour au lendemain en possession de lires, pesetas, punts ou Irish pounds, drachmes, escudos, francs belges, dévalués. Pour donner un ordre de grandeur, en mars, par exemple, 65 milliards d’euros ont quitté l’Espagne. N.B. : La Suisse n’étant pas dans la zone euro, les mouvements de capitaux vers la Suisse n’apparaissent pas sur le graphique.
http://www.bloomberg.com/news/2012-04-12/europe-s-capital-flight-betrays-currency-s-fragility.html | |
| | | faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
| Sujet: Re: La Crise Finançière Mondiale Dim 15 Avr - 7:16 | |
| Banque centrale américaine, FED !!! Banque centrale européenne !!!bon maintenant posons nous la question qui controle la fed privée donc c est claire...... la bce ne prete qu aux banques privé a des taux 0,5 a 1pour cent qui a son tour prete aux états a dans les meilleurs des cas a 2 voir 3 pour cent jusqu a 18 ou20 pour cents (Italie grece). qui controle qui!!! e il faut savoir aussi que pour le cas de la bce c est les états membres qui la finances grace aux impots des citoyens c est tout bénef pour les banques privé a l' usure quand tu me tiens euro comme le dollar ne sont plus viables c est une question de mois voire d années pour que cela explose a ces banksters | |
| | | faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
| Sujet: Re: La Crise Finançière Mondiale Dim 15 Avr - 7:50 | |
| Stiglitz : les premiers qui quitteront l'euro s'en sortiront le mieux Le prix Nobel d'Economie, - Citation :
- connu pour ses positions keynésiennes, compare les
politiques d'austérité actuelles à la pratique de la "saignée dans la médecine médiévale". Seul l'investissement public peut casser cette spirale infernale, juge-t-il. - Citation :
Que Joseph Stiglitz, prix Nobel d'Economie réputé pour ses positions anticonformistes, se distingue dans son analyse de la crise européenne, est certes logique. Mais hier, lors du Forum financier asiatique de Hong Kong, le célèbre économiste a eu des mots d'un rare pessimisme au sujet du Vieux Continent. Pour lui, les responsables européens, sous la pression d'un consensus financier douteux, sont en train de mener leurs pays au chaos, et la monnaie unique à une disparition presque inévitable. L'Europe, a jugé l'économiste, est en train de « rendre la faveur aux Etats-Unis », en exportant à son tour une crise de plus en plus inextricable et globale. En cause : des politiques d'austérité « clairement insoutenables ». Au lieu de finaliser, dès 2010, l'édifice politique qui aurait rendu la zone euro cohérente et tenable, les pays d'Europe ont imposé à la Grèce un serrage de ceinture qui n'a fait qu'augmenter le poids de sa dette publique -car l'effondrement de la conjoncture a fait fondre les recettes fiscales. « Bien que l'austérité soit néfaste, la réponse politique est d'en exiger toujours plus », a critiqué le professeur de l'université américaine Columbia. Avant de comparer cet acharnement à « la pratique de la saignée dans la médecine médiévale ». Au final, la crise voit vaciller des pays comme l'Espagne et l'Irlande « qui avaient pourtant des budgets excédentaires avant la crise ». Que faire ? Relever les taxes pour, au contraire, pouvoir dépenser plus, et jouer ainsi sur l'effet de multiplicateur budgétaire, « base de la théorie économique», censé démultiplier sur le PIB l'augmentation de la dépense publique « avec un facteur allant de un à trois ». La véritable urgence est de repenser l'architecture financière mondiale, assure Stiglitz. Avec deux mots clés : régulation et transparence. Régulation car la seule période longue de stabilité financière qu'ait connue le monde est celle qui a suivi la crise de 1929, qui se caractérisait par la présence de garde-fous solides. Depuis les dérégulations des années 1980, « la fréquence des crises financières ne cesse de s'accélérer ». Et le coût collectif de ces crises, ajoute Stiglitz, est « très nettement supérieur à ce qu'aurait coûté la mise en place de régulations adéquates ». Quant à la transparence, elle est plus que jamais nécessaire pour ramener de la sérénité sur la planète financière. Il suffit pour s'en convaincre de se pencher aujourd'hui sur le marché des CDS (Credit default swaps, qui permettent d'assurer un acquéreur de titres financiers) rattachés aux dettes souveraines européennes. Aujourd'hui, nul n'est en mesure de savoir comment ces produits sont répartis dans le monde, prévient-il. D'où le caractère potentiellement explosif d'un défaut de paiement d'un pays européen qui « pourrait geler le marché mondial du crédit d'une manière comparable à ce que nous avons connu en 2008 ». Au final, celui qui, à la fin des années 1990, avait vu juste en critiquant les politiques exigées par le FMI pour venir en aide aux pays asiatiques, estime que la question qui s'impose peu à peu est « comment l'euro va finir ?». Jusqu'où les peuples d'Europe accepteront-ils cette potion amère ? s'interroge-t-il en précisant que le chômage des jeunes dépasse 40% en Espagne depuis 2008. Et de rappeler le destin de l'étalon-or après la crise de 1929 : « ce sont les premiers pays à l'avoir quitté qui s'en sont sorti le mieux ». http://www.observatoiredeleurope.com/Stiglitz-les-premiers-qui-quitteront-l-euro-s-en-sortiront-le-mieux_a1710.html | |
| | | faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
| Sujet: Re: La Crise Finançière Mondiale Mar 17 Avr - 18:15 | |
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| | | yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
| Sujet: Re: La Crise Finançière Mondiale Mar 24 Avr - 15:38 | |
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| | | faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
| Sujet: Re: La Crise Finançière Mondiale Sam 9 Juin - 12:05 | |
| Premiers échanges directs entre le yen et le yuan, sans passer par le dollar - Citation :
Les premiers échanges directs entre les monnaies chinoise et japonaise ont débuté vendredi à Tokyo, sans passer par le dollar. Le but est de dynamiser le commerce entre Tokyo et Pékin.
Un échange direct du yen et du yuan a débuté pour la première fois à Tokyo vendredi matin. Cette réforme vise à dynamiser le commerce entre le Japon et la Chine qui veut développer le rôle international de sa monnaie.
Lors des premières cotations réalisées par l'intermédiaire de grandes banques japonaises, le yuan chinois cotait 12,335 yens japonais, soit un niveau à peu près identique à celui de la veille.
Fini le dollar comme pivot
Les deux monnaies pouvaient déjà s'échanger auparavant, mais via le dollar qui servait de pivot dans la détermination du taux de change. Ce système, peu pratique, fait que 60% des transactions bilatérales sont actuellement effectuées en dollar.
A partir de vendredi, les monnaies des deux principales puissances économiques asiatiques seront échangées librement sur le marché à Tokyo. A Shanghai, le yuan évoluera vis-à-vis du yen au sein d'une marge de fluctuation de plus et moins 3% par rapport à un cours central, fixé chaque matin par la banque centrale de Chine après s'être renseignée auprès des acteurs du marché.
La Banque populaire de Chine (BPC, banque centrale) procède actuellement d'une manière similaire pour fixer quotidiennement le cours du yuan vis-à-vis du dollar, vis-à-vis duquel la marge de fluctuation de la monnaie chinoise n'est toutefois que de plus ou moins 1%.
Développer le rôle international du yuan
Le yen n'est que la deuxième grande monnaie, après le dollar, pour laquelle les autorités chinoises ont accepté d'instaurer un système d'échange direct. Le yuan est aussi négocié contre sept autres monnaies (euro, livre britannique, dollar australien, dollar canadien, dollar de Hong Kong, ringgit malaisien et rouble russe), mais toujours avec le dollar américain comme intermédiaire.
L'échange direct yuan/yen semble entrer dans le cadre de la stratégie à long terme de Pékin visant à développer le rôle international de sa monnaie.
http://www.rts.ch/info/economie/4034941-premiers-echanges-directs-entre-le-yen-et-le-yuan-sans-passer-par-le-dollar.html | |
| | | yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
| Sujet: Re: La Crise Finançière Mondiale Mer 11 Juil - 15:24 | |
| Comment l'Islande traque ses "néo-vikings" de la finance, responsables de la crise - Citation :
- Avant la crise économique, Olafur Hauksson était commissaire de police à Akranes, petit port de 6 500 habitants planté au bout d'une péninsule glacée, à une cinquantaine de kilomètres de Reykjavik. Les plus grosses enquêtes de sa carrière concernaient quelques meurtres et viols commis dans la région. Le reste du temps, sorti de son commissariat, il aimait profiter de sa famille et pêcher la truite argentée dans les rivières islandaises.
Aujourd'hui, la taille de ses prises a changé. Depuis janvier 2009, il cherche et traduit en justice ceux qui ont joué un rôle dans l'effondrement économique du pays, en 2008. Un poste-clé dans ce pays de 320 000 habitants, soit moins que la population de deux arrondissements parisiens.
"QUE DIEU VIENNE EN AIDE À L'ISLANDE..."
Jusqu'à l'été 2008, les économistes ne tarissaient pourtant pas d'éloges sur le "miracle" islandais. Lancée à grande vitesse dans une libéralisation débridée, "l'Islande devrait être un modèle pour le monde entier", affirmait ainsi en 2007 le théoricien de l'économie de l'offre, Arthur Laffer, célèbre pour la courbe qui porte son nom. Privatisation de son secteur financier, fusion des banques d'investissement et des banques commerciales, dérégulation du marché du travail : la société islandaise devient rapidement un paradis pour les investisseurs. Dopés aux crédits bon marché, les Islandais sont alors considérés comme le peuple "le plus heureux du monde", selon le classement du World Database of Happiness.
Mais à la fin de l'été 2008, la bulle islandaise explose, conséquence de la crise des subprimes américaine. Deux semaines après la chute vertigineuse de Lehman Brothers, les trois principales banques du pays, dont la valeur représente 923 % du PIB, s'effondrent. La petite île isolée au milieu de l'Atlantique Nord est balayée par la crise, la couronne islandaise coule sans qu'aucune intervention ne puisse infléchir son cours. Le 6 octobre 2008, en direct à la télévision nationale, le premier ministre de l'époque achève son discours en demandant à Dieu de "sauver l'Islande".
"RÉVOLUTION DES CASSEROLES"
Depuis cette date fatidique, l'Islande a connu des jours troubles. En 2009, les Islandais, pourtant peu habitués aux démonstrations sociales, crient leur colère contre les politiciens et ces "néo-vikings" de la finance qui les ont trompés. La "révolution des casseroles" conduit à la démission du Parlement et du gouvernement conservateur. Parmi les revendications de ce mouvement, figure le jugement de ceux qui ont tiré profit de la situation économique et qui ont poussé l'Islande dans l'abîme économique.
Les élections législatives anticipées portent la gauche au pouvoir. La nouvelle première ministre, Johanna Sigurdardottir, veut nommer rapidement un procureur spécial pour enquêter sur les causes de la crise. Mais les candidatures ne se bousculent pas pour occuper le poste.
CONFLITS D'INTÉRÊTS
Dans cette société si restreinte, le petit cercle de professionnels qui auraient pu prétendre à la fonction étaient eux-mêmes trop impliqués dans le système pour le juger. Le fils de l'ancien ministre de la justice en personne était par exemple le directeur général de Kaupthing, l'une des trois banques au cœur de la tourmente.
Olafur Hauksson, isolé dans son petit commissariat de province, avait le mérite de n'avoir aucune relation avec cette élite accusée d'avoir précipité l'île vers la faillite. Malgré son inexpérience complète en matière de justice économique, il sera le seul à se proposer pour le poste. Une candidature pas tout à fait spontanée : le pêcheur de truites du dimanche a cédé à l'aimable insistance de son gouvernement. A tel point qu'à sa nomination, les conspirationnistes les plus acharnés ont même accusé les autorités islandaises d'avoir choisi un procureur inexpérimenté pour faire échouer les enquêtes.
UNE CENTAINE D'ENQUÊTEURS
Plus de trois ans après sa nomination, Olafur Hauksson reconnait lui-même "ne commencer que depuis peu à se sentir bien dans sa fonction". D'abord à la tête d'une équipe de cinq personnes, il dirige aujourd'hui plus de cent collaborateurs. "Un dispositif exceptionnel, surtout dans une période de restrictions budgétaires", souligne le procureur. Pour l'épauler dans cette mission, le procureur spécial a également reçu l'aide d'experts internationaux, parmi lesquels la Française Eva Joly.
Leur tâche est double : "D'un côté, il s'agit d'enquêter sur toutes les suspicions de fraudes et délits commis avant 2009, de l'autre, nous engageons nous-mêmes des poursuites en justice contre les présumés coupables." Une méthode "complètement nouvelle", qui permet aux enquêteurs de "suivre les dossiers", et à la justice, de "connaître les affaires sur le bout des doigts". Une condition indispensable "pour pouvoir rivaliser avec des avocats de la défense très préparés".
"PLEINE COOPÉRATION INTERNATIONALE"
Pour faciliter la mission du procureur, le gouvernement a procédé à des modifications législatives sur le secret bancaire. "Aujourd'hui, nous avons accès à toutes les informations, sans aucune objection possible", affirme Olafur Hauksson. Soupçons de fraudes bancaires, délits d'initiés, escroqueries, usurpations d'identité professionnelle, détournements de fonds, les enquêtes menées sont variées et les trois - bientôt quatre - salles d'interrogatoire ne désemplissent pas. Le procureur affirme travailler aujourd'hui sur "une centaine de dossiers prioritaires".
La plupart des personnes visées sont d'anciens responsables du secteur financier, membres des conseils d'administration des banques avant la crise. Des Islandais qui ont souvent choisi depuis de s'exiler dans des pays étrangers - au Luxembourg notamment - pour poursuivre leur carrière. Un éparpillement qui complique d'autant la tâche de l'équipe du procureur Hauksson. Mais celle-ci multiplie les perquisitions et ne s'empêche pas de poursuivre les enquêtes dans les filiales étrangères des banques islandaises, y compris auprès de ressortissants étrangers. "Nous avons une pleine coopération internationale", souligne Olafur Hauksson.
PREMIÈRES CONDAMNATIONS
A ce jour, quelques condamnations ont déjà été prononcées. Deux anciens dirigeants de la banque Byr, premiers à avoir été jugés, purgent une peine de quatre ans et demi de prison. L'ancien directeur de cabinet du ministre des finances au moment de la crise, Baldur Gudlaugsson, a été condamné pour délit d'initiés à deux ans de prison ferme. Plus récemment, c'est Sigurdur Einarsson, ancien président de la banque Kaupthing, qui a été condamné à rembourser à la banque 500 millions de couronnes islandaises - 3,2 millions d'euros - et a vu tous ses avoirs gelés.
D'autres attendent encore de passer devant la justice. Jon Thorsteinn Oddleifsson, l'ancien trésorier de la banque Landsbanki, devrait bientôt connaître son sort, tout comme Làrus Welding, l'ancien directeur général de la banque Glitnir.
LE CAS GEIR HAARDE
En septembre 2011, l'Islande s'est passionnée pour le procès de son ancien premier ministre Geir Haarde, accusé de "grande négligence" dans la gestion de la crise financière et de "violation des lois sur la responsabilité ministérielle". Les avocats de l'ex-chef du gouvernement ont plaidé l'impossibilité de le tenir pour responsable d'éventuelles fautes commises par d'autres, notamment l'ancien ministre du commerce de l'époque.
>> A lire : "Islande : l'ex-premier ministre, unique coupable de la crise ?"
Une stratégie payante, puisque Geir Haarde n'a été reconnu coupable que d'un seul des quatre chefs d'accusation : ne pas avoir convoqué de réunion ministérielle le moment venu pour discuter de la situation. Le procureur avait pourtant requis la peine maximale de deux années de prison contre l'ancien chef du gouvernement, qui a ainsi échappé à toute sanction.
"Le cas de Geir Haarde a montré toutes les limites d'un tel dispositif judiciaire", analyse la politologue Rosa Erlingsdottir, professeure à l'université de Reykjavik. "Peut-on juger les décisions d'un homme politique en exercice et lui demander de rendre des comptes ? C'était toute la question contenue dans ce procès, et la réponse apportée par la justice a déçu beaucoup d'Islandais."
"IMPATIENCE CHRONIQUE"
Le travail d'Olafur Hauksson suscite en effet de vives critiques dans la population. "Le temps judiciaire reste relativement long pour le public", reconnait le procureur. Cette "impatience chronique" qu'évoque la politologue Rosa Erlingsdottir est une pression supplémentaire pour le bureau du procureur spécial. "On sait que les regards sont fixés sur nous, qu'on ne doit pas faillir", souligne Olafur Hauksson, mais "accélérer les choses conduirait immanquablement à faire des erreurs et dans le contexte actuel, avec tant de défiance envers les institutions de la part des Islandais, nous devons plus que jamais être irréprochables."
Mais difficile d'être "irréprochable" dans une société où les pratiques douteuses ont longtemps été la règle. En mai, deux membres de l'équipe du procureur ont ainsi vendu des informations pour 30 millions de couronnes islandaises (191 000 euros) à un mystérieux destinataire. Ces deux anciens policiers enquêtaient sur le dossier Sjovar/Milestone, une compagnie d'assurance dans laquelle la Banque centrale islandaise avait investi avant de céder de nouveau ses parts pour une somme moindre. Accusés d'avoir violé la confidentialité de leur fonction, les deux hommes ont été suspendus et mis à la retraite d'office. Olafur Hauksson a affirmé dans la presse islandaise "prendre l'affaire très au sérieux" et redoute une "détérioration de la crédibilité de son équipe".
BOUCS ÉMISSAIRES
D'autres voix s'élèvent pour critiquer le fait que l'équipe du procureur "s'acharne sur des boucs émissaires tout en laissant courir les vrais responsables", note Thoroddur Bjarnason, professeur en sociologie à l'université de Reykjavik. Le cas de David Oddson est le plus emblématique.
Premier ministre conservateur de 1991 à 2004, puis directeur de la Banque centrale islandaise de 2005 à 2009, il a été l'un des principaux acteurs de la transformation économique de l'île, avec son groupe de réflexion néolibérale, "La Locomotive". A la tête du pays, il fut à l'origine de toute une série de privatisations du secteur économique. En 2002, c'est même lui qui avait dissous l'Institut économique national d'Islande, autorité de régulation réputée pour son indépendance, pour ne plus se fier qu'aux départements d'analyse et de recherche des banques elles-mêmes.
Aujourd'hui pourtant, aucune charge n'a été retenue contre lui, et David Odsson est même devenu le rédacteur en chef du principal quotidien de Reykjavik, Morgunbladid. "Un peu comme si on avait nommé Richard Nixon à la tête du Washington Post pendant le Watergate", souligne le Monde diplomatique.
La "purge" du système financier islandais, comme aime à le dire Olafur Hauksson, ne sera pas immédiate. S'il table sur une fin de mission à l'horizon 2015, le procureur espère surtout que l'Islande, dont l'économie a progressivement repris, pourra un jour "regarder derrière elle, et être fière d'avoir su tirer les leçons du passé".
Pour l'ancien commissaire, la mission est déjà "un succès". "Je ne connais pas d'exemple de procédure similaire conduite dans le monde, et notre travail a permis de montrer à quel point le système bancaire qui avait été mis en place était à mille lieux de ce qu'on imaginait de lui." Un constat qui vaut aussi pour l'ancien commissaire du petit port de pêche d'Akranes.
Charlotte Chabas
http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/07/11/l-islande-traque-ses-neo-vikings-de-la-finance-responsables-de-la-crise_1728783_3214.html#xtor=AL-32280515 | |
| | | faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
| Sujet: Re: La Crise Finançière Mondiale Ven 20 Juil - 23:19 | |
| FLASH ! === EURO-TITANIC (nouvel épisode) ==== => RECORD HISTORIQUE BATTU POUR LE TAUX DES OBLIGATIONS À 10 ANS DE L'ESPAGNE : 7,27100 % => LA BCE N'ACCEPTE PLUS LES TITRES GRECS EN GARANTIE => L'EURO POURRAIT DÉSORMAIS ÉCLATER A TOUT INSTANT => AFFOLÉES, LES BOURSES EUROPÉENNES S'EFFONDRENT ======================================== suite - Spoiler:
- Citation :
- Les obligations à 10 ans viennent de battre un nouveau record
historique, à 7,27100 %. Comme le montre le graphique actualisé ci-joint, qui retrace l'évolution des taux d'intérêt sur les obligations espagnoles à 10 ans, ce taux pulvérise tous les records antérieurs, notamment : a)- celui du 25 novembre 2011, où il avait atteint 6,700000 % b)- celui du 18 juin dernier, où il avait atteint 7,16000 %, niveau catastrophique qui avait conduit au fameux "Sommet de la Dernière chance" où François Hollande, l'Espagne et l'Italie avaient, 'd'après le journal Le Monde, « fait plier Mme Merkel »... ! [source : http://www.bloomberg.com/quote/GSPG10YR:IND ] Ce record historique du taux des obligations espagnoles à 10 ans témoigne d'une méfiance sans précédent des marchés financiers mondiaux quant à la capacité de l'Espagne à ne pas sombrer dans la faillite. Cette méfiance a été alimentée : - par les manifestations monstres qui ont été enregistrées dans 80 villes d'Espagne contre le plan de carnage social imposé par l'UE via le gouvernement fantoche de Madrid (cf. mon article d'hier à leur sujet) - par l'appel au secours lancé aujourd'hui par la région espagnole de Valence, qui a demandé à bénéficier du mécanisme d'aide de quelque 18 milliards d'euros proposé par le gouvernement pour assainir les finances publiques des régions. ====================================== LA BCE N'ACCEPTE PLUS LES TITRES GRECS EN GARANTIE ====================================== Un malheur n'arrivant jamais seul, on a appris au même moment que la Banque centrale européenne (BCE) a décidé de ne plus accepter « pour le moment » que les banques déposent en garantie auprès d'elle des titres de dette émis par la Grèce. [source : http://www.romandie.com/news/n/Zone_euro_la_BCE_n_accepte_plus_temporairement_la_dette_grecque_en_garantie89200720121612.asp] Cette décision est annoncée comme étant provisoire et faite « dans l'attente du rapport de la troïka sur l'état d'avancement des réformes dans le pays. » Mais elle n'en constitue pas moins un nouveau signal de désintégration rapide de la zone euro. Elle signifie en effet qu'il est désormais officiellement reconnu que les titres d'un État membre de la zone euro sont potentiellement insolvables, et que les États membres de la zone euro ne sont donc plus sur un strict pied d'égalité juridique. Pour être précis, une mesure identique avait été prise l'an dernier, au plus fort de la crise grecque, lorsqu'il était apparu que la Grèce ne pourrait pas honorer ses échéances d'emprunt. Mais le plan de sauvetage, et l'abandon d'une partie très importante des créances sur la Grèce par les banques qui avaient fictivement présenté cet abandon comme "volontaire", avaient permis de ne pas déclarer la Grèce techniquement "en défaut" de paiement. C'est cet artifice qui avait permis à la BCE de reprendre ensuite les titres grecs en garantie. Mais à l'évidence, l'artifice est désormais abandonné et l'insolvabilité de la Grèce revient en force sur le devant de la scène. ====================================== LA MISSION CONFIDENTIELLE DE LA "TROÏKA" VIENT DE CONCLURE AU FAIT QUE LA SORTIE DE LA GRÈCE DE L'EURO EST DÉSORMAIS INÉLUCTABLE ====================================== Cette décision soudaine de la BCE ne tombe pas du ciel. D'après les informations confidentielles dont je dispose, certains responsables de la troïka (UE, BCE, FMI) se sont rendus en Grèce très discrètement au cours des derniers jours et sont revenus avec la conviction que, quel que soit le cas de figure, la Grèce ne peut plus faire autrement que de sortir rapidement de l'euro. Un pessimisme extrême a envahi les couloirs de la Commission européenne et de l'institution de Francfort car aucune simulation macro-économique, même outrancièrement optimiste, ne permet plus désormais d'envisager que la Grèce respecte les échéances de remboursement ni les engagements de réduction de déficits publics qu'elle a pris. Le refus de Berlin, mais aussi de La Haye et Helsinki, de transiger sur ces échéances en réaménageant pour la énième fois les conditions d'un plan de sauvetage, permet de clore la discussion : la Grèce va sortir de l'euro. Les deux questions qui restent sont : quand ? et comment ? ======================================== ATTENTION : L'EURO POURRAIT DÉSORMAIS ÉCLATER À TOUT INSTANT, SANS QUE LES EUROPÉISTES L'AVOUENT ========================================= Le distinguo juridique qui vient d'être décidé par la BCE doit être examiné avec la plus grande vigilance par les observateurs et les journalistes qui souhaiteraient faire leur métier plutôt que de nous raconter que le pauvre François Hollande a « fait plier Mme Merkel ». Cette décision de la BCE pourrait en effet préfigurer une annonce soudaine, d'apparence technique, qui signifierait le départ de la Grèce de la zone euro. Il suffirait que la BCE (prenant tout le monde de cours par exemple lors d'un week-end estival...) décide de « suspendre provisoirement la Grèce du système Target 2 », c'est-à-dire du système de paiement qui permet actuellement aux banques de l'Union européenne de transférer des fonds en temps réel par delà les frontières des États-membres, et cela de façon illimitée et au taux de change de 1 pour 1. En termes juridiques et technique, cette décision reviendrait à ne plus rendre fongible le passif du bilan de la Banque centrale de Grèce avec celui de la BCE. Formellement, cette décision pourrait être présentée hypocritement comme « temporaire » et comme « technique ». De fait, comme il n'y a pas 1 Français sur 10.000 qui sache ce qu'est Target 2, la décision pourrait être camouflée par nos médias asservis pendant quelques jours aux opinions publiques. Mais, très concrètement, elle signifierait que les euros en Grèce ne pourraient plus être transférés librement et au taux de 1 pour 1 vers les autres États de la zone euro. La conséquence immédiate en serait que les Grecs désireux de se procurer des euros pour faire des achats en France, en Allemagne, etc., devraient convertir leurs euros en Grèce en euros du reste de la zone euro. Ce qui donnerait instantanément naissance à un marché des changes entre les euros grecs non transférables d'un côté, et les euros transférables de la zone euro de l'autre côté. Compte tenu de la situation, les euros grecs non transférables subiraient une forte décote par rapport aux euros transférables de la zone euro. Un euro grec pourrait ne plus valoir, par exemple, que 0,65 ou 0,70 euro transférable. De facto, la Grèce serait sortie de l'euro. L'officialisation de cette sortie pourrait se faire ultérieurement, avec l'émission de nouvelles drachmes. Comme je l'ai expliqué dans ma conférence "La Tragédie de l'euro", cette sortie en catimini de la Grèce se solderait en outre par un coût colossal pour les États restants dans la zone euro : de l'ordre de 60 milliards d'euros pour la seule France. ======================================== CONCLUSION : LE NAUFRAGE SE POURSUIT INEXORABLEMENT ======================================== L'ensemble de ces informations a fait chuter les Bourses européennes : la Bourse de Madrid a clôturé en chute libre de - 5,82%, Paris a dégringolé de -2,14 %, Francfort de -1 ,90 %, et Wall street baisse actuellement (à 19h10, 20/07) de - 0,92 %, ce qui est beaucoup pour la première capitalisation mondiale. Au même moment, l'euro est reparti fortement à la baisse, en chutant de -0,87 % à 1,2166 dollar. L'agonie de l'euro se poursuit donc, conformément à ce que je n'ai cessé d'analyser et de prévoir depuis plusieurs années. Comme dans une tragédie grecque, certains acteurs tentent de tout faire pour empêcher l'issue fatale, mais ces tentatives désespérées n'ont pour effet que de rendre plus désastreuses encore les conséquences à venir de ce naufrage continental. Une nouvelle fois, j'adjure les responsables politiques français de prendre avec lucidité toute la mesure de la situation. Ils doivent prendre l'initiative de faire sortir la France de ce désastre avant qu'il ne soit trop tard et que nous ne soyons entraînés dans une spirale de coûts financiers de plus en plus délirants. Je ne me fais bien entendu pas d'illusion sur la probabilité que je sois entendu. C'est la raison pour laquelle j'appelle tous mes lecteurs à prendre la décision de sauter le pas et de rejoindre maintenant notre rassemblement. François ASSELINEAU
Dernière édition par faty le Jeu 8 Nov - 16:17, édité 1 fois | |
| | | DR LECTER Admin
Messages : 792 Date d'inscription : 15/05/2011
| Sujet: Re: La Crise Finançière Mondiale Jeu 26 Juil - 14:05 | |
| http://touch.dailymotion.com/video/xr73mi_chronique-vieille-europe-2012-5-29-myret-zaki_news
Séquence audio très intéressant...
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| | | berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
| Sujet: Re: La Crise Finançière Mondiale Sam 4 Aoû - 12:27 | |
| samedi, 04 août 2012 07:35 Maroc: la ligne de crédit du FMI "de nature à rassurer" les investisseurs - Citation :
- IRIB-La ligne de crédit de 6,2 milliards de dollars ouverte pour Maroc par le Fonds Monétaire International (FMI) "est de nature à rassurer les investisseurs et les partenaires étrangers", a indiqué vendredi le ministère marocain de l'Economie et des finances.
Cette ligne du FMI "est de nature à rassurer les investisseurs et les partenaires financiers étrangers ainsi que les agences de notation sur les perspectives économiques et financières du Maroc et permettra de faciliter la mobilisation de financements sur le marché financier international à des conditions favorables", poursuit le communiqué. "Le FMI a décidé, lors de la réunion de son conseil d'administration du 3 août 2012, d'accorder au Maroc une Ligne de Précaution et de Liquidité d'un montant équivalent à 700% de sa quote-part dans cette institution, soit 6,2 milliards de dollars, utilisable, si nécessaire, pendant une durée de deux ans", selon le ministère, cité par l'agence officielle MAP.
http://french.irib.ir/info/economie/item/204294-maroc-la-ligne-de-cr%C3%A9dit-du-fmi-de-nature-%C3%A0-rassurer-les-investisseurs | |
| | | berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
| Sujet: Re: La Crise Finançière Mondiale Sam 4 Aoû - 17:19 | |
| vendredi, 03 août 2012 07:13 Un euro inutile, mais irremplaçable, par Vlad Grinkevitch - Citation :
- IRIB- Les experts promettent, à nouveau, une fin proche de la monnaie unique.
L’économiste américain Nouriel Roubini, qui a prédit la crise de 2008, vient d’affirmer que la zone euro n’existera pas plus de six mois, et, ensuite, elle risque de s’effondrer complètement ou en partie. Ce n’est pas la première fois que les spécialistes enterrent la zone euro et la monnaie unique, tandis que d’autres sont persuadés que la monnaie européenne ne pourra pas disparaître. Elle est devenue une alternative au dollar américain, dont les marchés ne peuvent pas se passer. Les eurosceptiques ont fait part dès le début de leur pessimisme concernant le projet de la zone économique et monétaire commune. Selon eux, il s’agit plus d’une décision plutôt politique, et non pas économique. Pour le directeur du département analytique de la société d'audit FBK Igor Nikolaïev, l'introduction de l'euro n'a pas donné de nouvel élan au développement de l’économie de la région, comme cela était précu. «La zone euro a été créée avant tout pour des raisons politiques. Nous avons suivi la dynamique, année par année, des exportations, des importations et du PIB des pays européens en 8-10 années avant et après la création de la zone euro. Il s’avère que la création de l’espace monétaire commun n’a aucun effet significatif sur les importations et les exportations. Il y a une baisse générale de tous les indicateurs». Lorsque l'euro était créé, peu nombreux étaient ceux qui y voyaient un contrepoids au dollar. La monnaie était plutôt perçue comme une tentative d’Allemagne de renforcer le contrôle sur les marchés de l'Union européenne. Par ailleurs, l’Allemagne, locomotive de l’économie européenne, devait répondre à la croissance rapide des économies de l’Asie et de l’Amérique latine. «L’association des pays européens était nécessaire pour faire face à la croissance phénoménale des économies de l’Asie», explique l’experte en macroéconomie Elena Matrossova. «Malgré leur ampleur, les Allemands ont de plus en plus de mal à entrer en compétition avec les pays émergents, comme le Brésil, ou la Chine. L'unification de l'Europe – c’est un projet allemand. Et naturellement, l’Europe unie devrait avoir une monnaie unique». Cependant, les pays périphériques de l’Union européenne se sont retrouvés dans un piège économique à cause de ce projet. C’est l’euro, dont les cours se sont envolés, qui les a empêchés d’entrer en concurrence avec la Chine et l'Inde. Et ils ont du mal à entrer en compétition avec l’Allemagne à cause d’une différence dans les potentiels industriels. Le directeur de l’Institut de la globalisation et des mouvements sociaux, Boris Kagarlitski estime que la désindustrialisation du Vieux Monde est la raison principale de la création de la zone euro. Les partisans de l’Europe unie rappellent que l’euro est devenu le catalyseur au développement du commerce dans l'espace économique unique. La monnaie unique a permis de résoudre le problème de l’inflation en Grèce et en Italie. Les deux pays n’arrivaient pas à vaincre ce fléau depuis de nombreuses années. L’intégration à la monnaie unique avait aussi un coût, mais selon les experts, ce coût n’est pas associé au processus d'intégration, et les échecs de certains gouvernements. Enfin, la réalisation principale et indéniable de l'euro – c’est le fait qu’il s’agit d’une nouvelle monnaie de réserve, le seul concurrent réel au dollar dans l'économie mondiale. Mikhaïl Khazine, le président du cabinet de conseil «Neokon» est persuadé que les Etats-Unis déploient des efforts considérables, pour affaiblir ce concurrent redoutable. «Pour cette raison, les États-Unis tentent désespérément de forcer l'Allemagne à payer pour tout le monde. Pour que toutes les économies européennes soient faibles. L’objectif stratégique de l'Allemagne pourrait être le suivant : l’Allemagne ne paie pour rien, et ceux qui le veulent, viennent à Berlin, et reçoivent une aide directe pour conditions difficiles à réaliser». Nombreux sont les experts qui estiment que le retour des membres de la zone euro à leurs monnaies historiques sera la meilleure issue au drame européen. Le problème, c’est que le divorce «à l’amiable» n’est pas possible. En se séparant, les pays devront détruire les liens économiques, qui se sont créés en 15 ans. Il s’agit des obligations en euros, des actions de sociétés européennes, et des transactions financières entre les pays. Il faudra du temps et beaucoup d’argent pour transformer tout cela en monnaies locales. Selon Mikhaïl Khazine, seule, la monnaie allemande pourrait jouer ce rôle, et elle deviendra un analogue à l’euro. Un autre point important: la notion de «l'effondrement de la zone euro » est interprétée de manière trop large. Pour que la zone monétaire européenne cesse d’exister, il faut que les principales économies de la zone, la France et l’Allemagne, sortent de cet espace économique. On parle déjà de la sortie de plusieurs pays à problèmes. Mais ce n’est pas une raison suffisante pour enterrer la monnaie européenne.
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| | | berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
| Sujet: Re: La Crise Finançière Mondiale Dim 5 Aoû - 9:17 | |
| [img]http://french.irib.ir/images/eco.jpg[/im dimanche, 05 août 2012 02:24 L’incroyable hold-up bancaire, en Europe, nouvel assaut, par Samuel Moleaud - Citation :
- IRIB- Ce billet est une note envoyée à des milliers de kilomètres de l'Europe,...
... opinion mesurée à chaud des conneries qu'on peut lire dans la presse numérique en permanence. Alors il paraît que ça va mal en Europe, de l'Espagne à la Grèce en passant par la France, l'Allemagne et le Bénélux (Pays-Bas, Luxembourg, Belgique) ? Ah oui, j'oubliais. La crise ! Diantre ! Crise de la Dette, crise de l'euro, crise du bon sens, crise de la raison, crise d'épilepsie à force d'avoir les yeux rivés sur les écrans boursiers ! Ah ! Les courtiers attaquent leurs propres pays. Sont-ils devenus fous ? Pas du tout ! C'est l'histoire du plus grand hold-up de l'Histoire de l'Europe. Nous sommes en 2012, bienvenue dans le monde merveilleux du néolibéralisme avancé où les marchands se disent démocrates. -L'Europe du nord dans le colimateur des charognards Je ris jaune. Il y a trois ans, A. Merkel et N. Sarkozy s'appliquaient à dire que la dette publique grecque était due à une mauvaise gestion de l'économie et qu'en gros, cela n'arriverait pas dans leurs latitudes. Que les mesures d'austérité à Athènes résorberaient le gonflement de cette dette. En tant que bons pantins porte-paroles des grandes banques d'affaires, neufs plans de rigueur furent imposés au peuple grec en représailles de fonds alloués au gouvernement. Ces "plans" successifs n'ont eu pour conséquence que d'aggraver l'économie et la situation sociale de la population est pire qu'avant le premier prêt. Les milliards d'euros dits "d'aide" ont transité des banques vers la BCE, pour revenir au final aux banques privées, qui ont rachetés les titres de la dette. L'Etat grec et son peuple ont été pillés comme jamais. Et en ce début Août, je vois que la guerre économique frappe maintenant l'Allemagne et le Benelux à son tour. Alors que la presse française saute du tour de France aux JO de Londres, je lis entre deux fais divers que les agences de notation (Moody's et S&P's) viennent de placer l'Allemagne, les Pays-Bas et le Luxembourg sous "surveillance négative". Vous savez, le fameux passage du "triple A" au "A+" ou je ne sais quoi, qui fait augmenter les taux d'emprunts d'un pays sur les marchés financiers. Autrement dit, quelques banquiers s'arrogent le droit de dégrader les conditions d'emprunts de trois Etats riches s'ils ne prennent pas de mesures pour résorber leur dette publique. J'ai déjà vu ça quelque part... Ceux-ci font quand-même partie des plus riches de la planète. Le coup d'Etat de la finance bancaire sur les Nations européennes poursuit son cours. Moi qui suis un peu crédule, je n'ai pas fait mes classes à l'ENA, je me questionne : comment est-il possible qu'une agence bancaire puisse "noter" ou sanctionner un Etat-Nation ? Moi qui pensais que l'Etat était une entité juridique légitime dans son autorité suprême, me voilà brouillé ! Pourquoi les gouvernements de l'Union Européenne seraient-ils mis sous surveillance par des banquiers ? Ils ont le pouvoir politique, la légitimité pour créer des lois de sauvegarde des intérêts publics, n'est-ce pas ? Ah mais oui ! L'Etat n'est plus souverain sur la création monétaire, et il est interdit pour la Banque Centrale Européenne de prêter directement à un Etat membre. Comme ce mécanisme est proscrit par le droit européen, les Etats membres empruntent auprès des banques privées, qui elles, sont des entreprises d'investissement, d'affaires. Du coup, l'Etat fait un emprunt à 17% pour rembourser ses dettes antérieures, et creuse encore plus sa dette publique lorsqu'il multiplie les emprunts. Mais la plupart des dettes publiques sont d'anciennes créances privées pourries rachetées par les Etats pour "sauver" les banques. Et les gouvernements fantoches refusent de faire payer leurs bailleurs de fonds. Le chat se mord la queue juste pour éviter de se voir dans le miroir. Stupidité de cette économie de crédit qund tu nous tiens ! Cela évite de demander aux multinationales et aux riches de payer leurs impôts, d'interdire l'évasion fiscale tout en faisant reposer le pillage général d'un continent sur son peuple. - Une série de putschs prémédités, élites contre peuples. Lorsque les banques d'investissement menaçaient de faire faillite en 2008, les Etats ont racheté les créances pourries, renfloué les banques, ce qui a creusé à plus de 50% la dette publique. En 2010-2011, les créanciers étrangers de la zone euro se sont mis à spéculer sur les titres de monnaie auprès des marchés sans que les gouvernements néolibéraux ne réagissent. L'année suivante, les banques qui prospèrent maintenant "demandent" aux gouvernements que les Etats remboursent leurs dettes publiques. Mais faudrait-il rappeler encore que cette dette est issue des rachats de créances privées, que les banques n'ont pas eu à rembourser un seul euro des fonds publics accordés, nommés plan d'aide ? Quelle folie. Fin 2011, trois barons de la puissante Goldman Sachs s'assoient sur le trône du pouvoir en Italie (Mario Monti), en Grèce (Lucas Papadimos) et à la BCE (Mario Draghi), renversent ainsi deux gouvernements et le directoire de la BCE sans aucune élection ni référendum populaire. Début 2012, je me souviens avant de quitter la France, que le président français heureusement déchu impliquait le pays dans un "mécanisme européen de stabilité", sorte de FMI qui contraindrait la France à n'avoir pour politique économique que la rigueur (ou plus médiatiquement l'austérité). Son remplaçant F. Hollande reproduira la même ligne néolibérale de fusion des compétences au profit des rentiers pour la simple raison que ce n'est pas lui qui décide. Six mois plus tard, alors que l'été assèche l'Europe, la presse maintient les lecteurs dans la peur en martelant que la Grèce pourrait sortir de l'euro. Ah ! Stupeur au CAC40 ! Mais pensons un peu, cela ne fait pas de mal je vous assure : rien dans les traités européens ne précise ni n'impose des conditions de sortie de l'euro d'un pays membre. Il y a des conditions d'entrée, pas de sortie. Si la Grèce ou n'importe quel autre Etat doit sortir de la zone euro, c'est le gouvernement concerné qui en fait le choix, pas les autres. -TINA : There is no alternative. Vraiment ? On entend souvent dire de la part du Pouvoir qu'il n'a pas le choix. Du style "se serrer la ceinture (pour le peuple) est la seule solution et croyez-moi, il n'y a pas d'autres alternatives". Cela vient tout droit de M. Thatcher, et des néolibéraux de l'école de Chicago. Ces théoriciens partisans de la doctrine du choc économique font croire qu'il n'y a pas d'autres choix que de privatiser, de déréguler les transactions, pourquoi pas d'abolir les droits sociaux, faire la "guerre pour la paix", etc. Bref. A chaque fois que le Pouvoir impose une régression qui garrote les droits sociaux, il est bien entendu primordial de faire passer la piqûre pour bonne. Le Pouvoir se fait passer pour bien veillant, et cela marche. Car les journalistes non-censurés reproduisent toujours une idéologie concordante à l'ordre dominant, au même format pour tous. Il y avait pourtant des solutions populaires pour éviter tout ce vacarme d'austérité, de crise de la dette et de mise à mort lente par saignement du peuple. En France, en Allemagne et en Grèce, aux élections de 2012, voter pour des candidats se proposant de faire un audit citoyen pour répudier la partie odieuse de la dette publique, par exemple. Rien que la France, dans son histoire, a répudié sa dette publique à plusieurs reprises pour se maintenir. Par exemple, lassé des gaspillages de son intendant Nicolas Fouquet, Louis XIV répudie la dette et évince son intendant en le remplaçant par Colbert. Deuxièmement : nationaliser les banques pour remettre le crédit au service du peuple, aurait pu être une solution. L'Islande a tenté de le faire fin 2010 en rédigeant une Assemblée Constituante, répudiant la dette illégitime et nationalisant les deux grandes banques du pays. Troisièmement : supprimer les mécanismes de défiscalisation des hauts revenus en réinstaurant des barèmes de l'impôt sur le revenus et sur les sociétés. Instaurer un salaire maximal de 300 000 €/an au dessus duquel l'Etat taxe à 100% les bénéfices afin que les plus riches payent aussi de leur poche l'effort économique du pays. Les solutions ne manquent pas et sans priver personne, au contraire. Mais les entreprises de relations publiques (ou propagande), qui sont proches du pouvoir et du Capital, préférèrent galvaniser la haine et l'extrême-droite plutôt que d'informer les électeurs. La vraie gauche une fois coulée en Europe, il ne restait plus qu'à placer les néolibéraux de "gauche" au pouvoir, du moins en France, à un moment où le Front de Gauche commençait à bénéficier d'une aura populaire importante. C'est profitable aux rentes, aux profits des entreprises, aux marchés financiers, à la Bourse. Il n'y a pas eu d'élection en Europe, les chefs d'Etat qui sont "élus" sont en réalité placés au pouvoir par les élites, qui réalisent un achat de la paix sociale en donnant l'impression d'un changement politique pour renforcer le pouvoir économique des banquiers sur l'UE. Demandez à une souris de croire que le chat ne lui fera aucun mal, vous croirez alors à la Démocratie et aux élections. La République au sens des philosophes du 19ème siècle est morte il y a bien longtemps, mais déjà Aristote en son temps vivant avait raison : la démocratie chavire souvent au service des tyrans en ploutocratie, le pouvoir de l'argent dans les poches de quelques uns. Nous y sommes à nouveau. -La prochaine décennie sera insurrectionnelle. Ce que l'on nomme crise est une guerre du Capital déclarée aux masses prises en otage par leurs gouvernements scélérats. Les élections qui donnent un semblant de démocratie accréditent l'Empire bancaire et garrotent le peuple. Et comme les fusibles de la conscience ont été éteints par l'école et les médias, la guerre est gagnée d'avance. L'école confirme les hiérarchies pour que les chefs restent des chefs, les médias n'offrent qu'une seule vision et censurent le reste. Belle démocratie d'opinion... Au final, les mêmes chefs formés aux grandes écoles sont les plus gros consommateurs de médias et sont plus endoctrinés que la "masse" dominée : élites, journalistes et Hommes de pouvoir vont alors main dans la main, le vase est clos. Mais il y a de plus en plus de brebis déroutées qui ont compris que l'argent de ce monde de charognes n'était qu'une spéculation sur des dettes, que 80% de la masse monétaire est numérique et qu'elle ne repose que sur du fictif. Que nous vivons dans une économie de casino qui transforme le monde en camp de concentration géant au profit d'une poignée de gros propriétaires. Si les écrans s'éteignent, il n'y a plus d'économie. A un tel stade d'avancée technologique, comment a-t-on pu faire au 21ème siècle pour dépendre à ce point de l'électricité et du numérique ? La réponse est simple : l'Humanité a profondément régressé. Au nom du Progrès, elle a perdu sa réflexion globale, et est devenue l'esclave de ses propres technologies. Le plus grand mal de ces Temps est que les gens croient vivre en démocratie. Nous avons encore des libertés, beaucoup plus qu'il y a un siècle. Mais c'est cela qui tue la résistance : l'impression d'être libre. Un certain Félix Leclerc chantait "ventre plein n'a pas de rage". Lors, en Occident on descend dans la rue clamer son mépris, mais gentiment. Les manières légales de manifester (manifestation, vote, pétitions) sont légales parce qu'elles ne sont pas dangereuses pour le Pouvoir. Ce n'est qu'une question d'années. La colère monte, de Québec à Mexico, d'Athènes à Madrid, en Afrique, en Asie, les causes s'unifient et se mondialisent aussi vite que les capitaux. Les banques pourront détenir l'Europe et imposer un Nouvel Ordre Mondial régi par un seul et même gouvernement nommé Goldman Sachs ou je ne sais quoi. Mais un jour, les marchands et les banquiers ne pourront plus contenir la colère des gens devenus insurgés. Comme d'habitude hélas, ce seront les gens les plus pauvres qui paieront le prix fort, qui laisseront leur vie sous les balles policières. Mais chaque Empire subit sa chute parfois aussi vite qu'il connaît l'apothéose, l'apogée. Ainsi, viendra le temps de la Révolution sociale.
http://french.irib.ir/info/economie/item/204437-l%E2%80%99incroyable-hold-up-bancaire-en-europe,-nouvel-assaut,-par-samuel-moleaud | |
| | | berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
| Sujet: Re: La Crise Finançière Mondiale Lun 6 Aoû - 17:03 | |
| [/b]lundi, 06 août 2012 12:13 Dommage collatéral : la crise de la zone euro va-t-elle couler le Royaume-Uni ?[b] - Citation :
- Évoquer la crise de la zone euro conduit inévitablement à parler de l’Espagne, de la Grèce, de l’Italie.
Mais d’autres pays sont très exposés à cette crise, et bien plus vulnérables qu’on ne pourrait l’imaginer comme le révèle une étude publiée fin juillet.La société d’analyse britannique Maplecroft, qui a réalisé l’étude sur ce sujet, publie également une carte du monde qui montre quels sont les pays exposés à la crise qui agite l’Europe.En numéro un des 169 pays étudiés, on trouve le Royaume-Uni. Si l’euro s’effondrait, l’Angleterre serait le plus durement frappée. La raison se niche dans ses exportations bien évidemment.L’Europe est l’un des premiers partenaires commerciaux du Royaume-Uni. Près de 50% du commerce total de l’Angleterre se fait en effet avec des pays membres de la zone euro.L’effondrement de l’Espagne ou de l’Italie pourrait entraîner une chute de 7% dans le commerce anglais, ce qui équivaudrait tout de même à des pertes de près de 120 milliards d’euros, rien que dans le secteur bancaire.Le secteur bancaire britannique est en effet également très exposé à la crise de la zone euro. Le Royaume-Uni a placé 480 milliards d’euros dans les banques européennes, mais aussi dans les obligations d’Etats. Autant dire que le pays aurait beaucoup à perdre d’un effondrement de la zone euro. Et pas beaucoup de possibilités de se sortir d’une telle situation. Son déficit fiscal frôlant les 8% du PIB, et une dette publique considérable ne lui seront d’aucune aide pour répondre aux crises de la zone euro, comme le révèle l’enquête de Maplecroft. Au-delà du Royaume-Uni, l'Europe centrale menacée Sans surprise, parmi les 17 autres pays qualifiés, comme le Royaume-Uni, de « risque extrême », on trouve d’autres nations européennes, plus particulièrement d’Europe centrale. La Pologne, la Hongrie et la République Tchèque occupent en effet les trois places juste derrière le Royaume-Uni.Comme pour l’Angleterre, ce sont les relations étroites que ces pays entretiennent avec ceux de la zone euro qui les mettent en danger.L’enquête note toutefois que la Pologne a plus de chances que l’Angleterre d’améliorer sa situation sur le long-terme si la crise venait à empirer. Le gouvernement polonais pourrait en effet décider de relever l’âge de la retraite à 67 ans, et d’introduire une nouvelle règle fiscale pour réduire le déficit. Attention danger : la Suède et le Danemark également concernés... ainsi que l'Afrique ! Autres pays européens à entrer dans le top 10 : la Suède et le Danemark, respectivement à la huitième et neuvième place.Si l’étude de Maplecroft confirme que les pays européens ont tout à craindre d’une aggravation de la crise de la zone euro, elle rappelle également que de nombreux pays africains sont aussi largement affectés.C’est notamment le cas de la Mauritanie, à la cinquième place, du Mozambique, sixième, de l’île Maurice, septième, ou encore du Maroc, douzième et de la Côte d’Ivoire, seizième. Tous ces pays, dont la part du commerce avec l’Europe reste importante, présente de plus une faible résilience contre le ralentissement économique mondial. Les sociétés implantées dans la région pourront donc souffrir d’une baisse de la demande sur leurs produits à l’exportation.Les économies émergentes des BRIC ne sont pas non plus immunisées à la crise de la zone euro. Si ces pays ne font pas partis des dix-sept nations qui courent un « risque extrême », Maplecroft les place toutefois dans l’index des « risques élevés ». Cela s’explique par leur poids sur les marchés mondiaux.Pour réduire les risques, Maplecroft préconise donc assez logiquement diversifier ses marchés, soit en se concentrant sur d’autres pays, soit en se focalisant sur le marché intérieur. L’idée étant de ne plus être aussi dépendant des pays de la zone euro. Atlantico.fr
http://french.irib.ir/info/economie/item/204751-dommage-collat%C3%A9ral-la-crise-de-la-zone-euro-va-t-elle-couler-le-royaume-uni | |
| | | berhoum Modérateurs
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| Sujet: Re: La Crise Finançière Mondiale Lun 6 Aoû - 18:34 | |
| [/b]lundi, 06 août 2012 17:08 Zone euro: Obama téléphone à Rajoy[b] - Citation :
- Le Président des Etats-Unis, Barack Obama, s'est entretenu, par téléphone, avec le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, sur la crise de la dette, en zone euro, a annoncé, lundi, la Maison Blanche.
M. Obama a appelé M. Rajoy, pour "discuter des conditions économiques, dans la zone euro", a indiqué le Porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney. L'Espagne a annoncé, vendredi, un plan prévoyant cent milliards d'euros d'économies, d'ici à 2014, mais, toujours asphyxiée sur les marchés, malgré cet effort de rigueur, elle n'exclut plus une demande d'aide financière à ses partenaires européens. Le Conseil des ministres venait, alors, d'adopter un plan budgétaire totalisant 102 milliards d'euros d'économies, d'ici à 2014, exigé par Bruxelles, qui, en juillet, avait accordé, en contrepartie, à l'Espagne, un assouplissement de ses objectifs de déficit.
http://french.irib.ir/info/international/item/204792-zone-euro-obama-t%C3%A9l%C3%A9phone-%C3%A0-rajoy | |
| | | berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
| Sujet: Re: La Crise Finançière Mondiale Mar 7 Aoû - 17:23 | |
| mardi, 07 août 2012 08:00 Les mauvaises graines capitalistes, par Jean-Paul Foscarvel - Citation :
- -Le système capitaliste est avant tout un système colonio-capitaliste.
Depuis la découverte de l’Amérique et la destruction des peuples autochtones, le colonio-capitalisme c’est développé. La graine a germé mais elle était déjà toxique. Aujourd’hui, il y les pays rentiers, les pays valets, et les pays pillés. Tant que la richesse des USA et de l’Europe reposera sur le pillage, la crise s’étendra.Le capitalisme est le système qui permet de gagner de l’argent à partir d’argent via la production de plus-value. Celle-ci était issue de la fabrication d’objets manufacturés, puis s’est étendue au domaine de la conception, de l’information, pour aujourd’hui se créer directement via la spoliation des états au niveau financier. Mais au-delà du problème de la plus-value, il y a le problème de la répartition. La partie colonio consistant à piller directement les richesses des pays tiers, que ce soient des richesses humaines, territoriales, énergétiques, agricoles, ou minières.Si chaque pays se développe de façon équitable, à la fois le chômage en Europe, l’hyper exploitation des pays « émergents » et la misère absolue des pays africains pourrait se résoudre.Le niveau global serait plus élevé, plus durable, et les gaspillages occidentaux seraient limités. Mais tant que pour garder ses hyper privilèges, les dominants occidentaux seront prêts à détruire les peuples, les pays et les continents, la solution globale ne pourra émerger. Le colonio-capitalisme est issu du plus grand des génocides, celui, réussi, des populations amérindiennes. Il ne va pas tomber d’une petit révolution locale ; il est prêt à tout, n’a aucune compassion, n’a aucune limite dans ses actes. Le nazisme en est un avatar, il peut constituer l’équivalent en fonction de son besoin.. Au fond, les pires crimes de Staline sont partie intégrante de sa capacité destructive. Staline lui-même en étant le produit dérivé du fait de la lutte acharnée contre l’aube de l’Union Soviétique, qui est passée de la liberté du début à la dictature. En réalité, Staline lui-même était un colonio-capitaliste, la différence étant qu’il s’agissait d’un capitalisme d’État (création de la plus-value par la masse, et récupération par une oligarchie d’apparatchiks) Cela n’excuse rien, bien au contraire, mais cela relativise une vision orientée a priori. Le pillage des ressources, notamment en Afrique, l’appui à des régimes dictatoriaux très durs, comme en Amérique latine, ou les monarchies du Golfe, s’est poursuivie et amplifiée durant la guerre froide, et aujourd’hui, d’autres formes de domination au Moyen-Orient sont apparues, via les frères musulmans notamment, télécommandés d’Arabie Saoudite ou du Qatar. Le but est toujours le même, soumettre les peuples à une idéologie qui les contraint et leur fait accepter le chute sociale et le pillage économique. Dans le même temps, après une période de relatif calme suite aux destructions de la guerre, que fut pour une partie de l’Europe, et pour elle seulement, la période des trente glorieuses, qui a correspondu à la défaite du nazisme et la peur que l’idée socialiste fasse son chemin en Europe de l’Ouest, cette crainte étant éliminée, on assiste aujourd’hui à un déferlement anti-social très dur contre les peuples occidentaux. Le colonio-capitalisme considère qu’il n’a plus besoin de l’appui idéologique des masses occidentales, que celles-ci peuvent à leur tour faire l’objet, comme au dix-neuvième siècle et au début du vingtième, d’une exploitation, voire d’une oppression massive, ce qui justifie la fin de l’État au service du bien commun. Désormais, l’État doit être au service d’une élite médio-financière, et uniquement à elle. Le reste de la population, appauvri, devra être soumis à des conditions de vie dégradées, et un contrôle drastique. La capacité de nuisance via la manipulation, la séduction, la destruction, rend une alternative réellement démocratique au colonio-capitalisme extrêmement fragile. C’est pourtant la seule solution qui permette une émancipation de l’humain. Car le vrai problème du soviétisme, a été qu’en luttant contre le colonio-capitalisme avec ses mêmes moyens, il a rendu l’émancipation humaine improbable, ou l’a au minimum fortement éloigné. Pour lutter contre le colonio-capitalisme, il faut au contraire dès le début utiliser la force de l’émancipation, même si le temps nécessaire est plus long. Autrement, on ne fait que rouvrir un nouveau cycle d’aliénation, et à la fin, cela ne sert à rien, ou au mieux ralentir l’échéance que l’on voulait accélérer. L’acceptation de l’échec est la condition de la réussite.
http://french.irib.ir/info/economie/item/204896-les-mauvaises-graines-capitalistes,-par-jean-paul-foscarvel | |
| | | faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
| Sujet: Re: La Crise Finançière Mondiale Jeu 23 Aoû - 18:35 | |
| ==== LA TRAGÉDIE DE L'EURO ===== PARTIE 1 : LA GRÈCE S'ENFONCE DANS LA TRAGÉDIE ET LA MISÈRE Jour après jour, l'actualité nous fournit les preuves les plus accablantes de la réalité de la situation créée par la monnaie commune européenne. Ainsi, entre le 30 juillet et le 23 août 2012, on a appris successivement :
- - que la Grèce, l'Espagne, le Portugal et l'Italie continuent de s'effondrer,
- -
que l'ensemble de la zone euro s'enfonce dans la récession et le chômage de masse, y compris désormais des pays que l'on croyait prémunis comme l'Allemagne ou la Finlande,
- - mais aussi, que la Suède et l'Islande sont amenées à réviser leur taux de croissance fortement... à la hausse.
Tout cela se produit, bien entendu, dans la discrétion remarquable de nos médias. Ces Armes de Désinformation Massive - qui sont tout ce qui reste à l'oligarchie européiste pour se maintenir au pouvoir - préfèrent focaliser l'attention de nos compatriotes sur d'autres sujets, la plupart du temps très subalternes. Nos responsables politiques et nos médias éludent l'écrasante responsabilité de l'euro dans ce collapsus économique et social général. Et ils taisent le fait que seuls des pays ayant refusé l'UE ( Norvège, Suisse, Islande ) et l'euro ( Suède, Danemark ) échappent à cette catastrophe continentale. C'est une excellente raison pour procéder ici à la ré-information que nos compatriotes sont en droit d'attendre d'un mouvement politique honnête, fiable, compétent et responsable. ========================================PARTIE 1 - LA GRÈCE S'ENFONCE DANS LA TRAGÉDIE ET LA MISÈRE suite ici - Spoiler:
On a appris, le 13 août 2012, que le PIB de la Grèce s'est effondré de -6,2% au deuxième trimestre 2012. Cet effondrement (joliment qualifié de « contraction » par la dépêche de l'AFP ) se produit après un effondrement de -6,5% au premier trimestre. Pire encore, il s'agit de la 5ème année de récession.La Banque de Grèce, qui a annoncé que le PIB avait chuté de -6,9% en 2011, a d'ailleurs abaissé son anticipation pour cette année, en annonçant une chute du PIB de -4,5% en 2012, taux qu'elle abaissera certainement encore dans les mois qui viennent. Du reste, le peuple grec n'est pas sorti de l'auberge puisque, dans son dernier rapport sur la Grèce, la Commission européenne a renvoyé le retour à la croissance non pas cette année ni même l'an prochain, mais... à 2014. Il faut bien avoir conscience de ce que de tels taux négatifs, encaissés année après année, représente : une catastrophe économique et sociale comme on n'en avait jamais vu en Europe depuis les années 1930. Le taux de chômage officiel continue de grimper de façon vertigineuse en touchant près du quart de toute la population (23,1% en mai) et les acquis sociaux sont détruits les uns après les autres. En bref, la Grèce s'enfonce dans la misère. Les files d'attente s'allongent devant la distribution de soupes populaires.
Effet des gaz lacrymogènes ou du désespoir ? Sans doute un peu des deux : une manifestante en larmes pendant une manifestation contre la "cure d'austérité" imposée à la Grèce.
La misère s'étend à toute allure dans ce pays méditerranéen qui vivait fort bien avant d'entrer dans les mirages de la monnaie commune européenne. Désormais, de plus en plus de Sans Domicile Fixe en sont réduits à coucher dehors.
Un retraité grec éclate en sanglots pendant une manifestation. Après une vie de labeur, certains retraités grecs ont vu leur maigre pension réduite drastiquement et même purement et simplement supprimée.
L'euro et l'austérité budgétaire imposée à la Grèce par l'UE, la BCE et le FMI sont directement responsables de cet assassinat d'un peuple. Le nouveau gouvernement du conservateur Antonis Samaras soutenu par le PASOK (PS) et la gauche modérée en sont les parfaits complices, par communion dans la même idéologie démente. Symbole même de l'oligarchie euro-atlantiste qui a pris le pouvoir en Occident sous couvert de "construction européenne", Mme Christine Lagarde, directrice générale du FMI, a incriminé les Grecs en déclarant, dans une interview au journal britannique The Guardian le 26 mai 2012 : « Je pense que les Grecs devraient commencer par s'entraider collectivement en payant tous leurs impôts. » Pour mesurer toute l'impudence de cette déclaration, il faut savoir que le salaire annuel de Mme Christine Lagarde s'élevait à 380.939 euros en 2011 (31.700 euros par mois) et qu'il n'est pas soumis à l'impôt sur le revenu, en tant fonctionnaire international.
L'Italien Mario Draghi, président de la BCE, ne dispose d'aucune légitimité populaire ou élective. Diplômé d'économie du Massachusetts Institute of Technology de Harvard en 1976, il a notamment présidé le Comité pour les privatisations en Italie, de 1993 à 2001. À ce titre, il a été membre du conseil d'administration de plusieurs banques et sociétés en phase de privatisation (Eni, IRI, Banca Nazionale del Lavoro-BNL et IMI). Il a ensuite été, de 2002 à 2005, vice-président de la branche européenne de la banque d'affaires américaine Goldman Sachs. Laquelle banque d'affaires avait notamment monnayé ses services pour aider la Grèce à dissimuler son déficit public afin d'entrer dans l'euro. Tout ce beau monde est résolu à « construire l'Europe » et à « sauver l'euro » jusqu'à ce que la Grèce en crève. C'est d'ailleurs, hélas, ce qui est en train de se produire. Car l'explosion du chômage, l'effondrement de l'ensemble de l'économie du pays s'effondre, la vente à l'encan du patrimoine public et la destruction méthodique des acquis sociaux, à commencer par les retraites, produisent leur effet : pendant que les euro-atlantistes martèlent, à Washington, Bruxelles, Francfort, Berlin ou Paris, que la Grèce doit absolument rester dans l'euro, le nombre de suicides est en progression fulgurante aux pays de Périclès, d'Homère et de Platon. Tandis que la consommation d'antidépresseurs et les soins psychiatriques connaissent une hausse vertigineuse, le taux de suicides a augmenté de +18% en 2010 et encore de 25% en 2011. [ http://www.20minutes.fr/ledirect/962333/grece-employe-banque-suicide-jetant-acropole ] La Grèce est ainsi le pays au monde qui connaît la plus forte augmentation du nombre de suicides. La Grèce était un pays heureux avant l'euro puisqu'il avait jusqu'à récemment le taux de suicide le plus bas de tous les pays européens. Il est en passe de devenir l'un de ceux où il est le plus élevé. 16 septembre 2011 : Ruiné et n'ayant plus que 10 euros en poche, Apostolos Polyzonis, 55 ans, père de 3 enfants, tente de s'immoler par le feu devant une banque de Thessalonique, afin de protester contre la politique des banques et du gouvernement grec. Un policier grec qui lui porte secours avec un extincteur permettra de le sauver.
4 avril 2012 : Dimitris Christoulas, un retraité de 77 ans criblé de dettes et privé de retraites, se suicide en plein centre ville d'Athènes, sur la place Syntagma, à quelques centaines de mètres de l'entrée du Parlement grec. Cette tragédie a provoqué une immense émotion à travers tout le pays.
Sur les lieux du drame, des centaines de Grecs sont venus déposer des messages de condoléances, des petits bouquets de fleurs, des chandelles votives, des icônes de la Vierge Hodiguitria ("Qui montre le chemin" ), ainsi que des drapeaux grecs.
15 février 2012 : Une employée de l'Office public de Logement des Travailleurs (OEK), qui vient d'apprendre son licenciement, est sortie par la fenêtre de son bureau et menace de se jeter dans le vide, alors que l'une de ses collègues tente désespérément de l'en dissuader. Son licenciement fait partie d'un plan collectif dû à la fermeture de l'agence de l'OEK, exigée par l'Union européenne et le FMI. Après plusieurs heures de négociation, la désespérée finira par rentrer saine et sauve dans son bureau mais chômeuse.
28 juin 2012 : Un employé de banque grec d'une quarantaine d'années, qui à la banque agricole ATE frappée de restructurations, se suicide en se jetant du haut de l'Acropole.
Le pire, peut-être, est que cette tragédie grecque est en train de s'étendre, de proche en proche, à toute la zone euro. François ASSELINEAU23/08/2012 ======================================================== À SUIVRE : PARTIE 2 : LA CRISE S'ÉTEND ET LE CHÔMAGE EXPLOSE DANS TOUTE LA ZONE EURO ================================================
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| | | faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
| Sujet: Re: La Crise Finançière Mondiale Mer 17 Oct - 15:22 | |
| L'Europe est-elle le maillon faible de l'économie mondiale ?C’est l’idée folle de la monnaie européenne qui est en train de mener tout le monde au désastresuite ici - Spoiler:
- Citation :
- Madame Lagarde a effectué toute sa
carrière aux États-Unis, où elle a tissé de longue date des liens d’amitié avec certains des plus hauts responsables politiques et économiques du pays. Après un interlude de quelques années au gouvernement français - où elle s’est vue confier des responsabilités éminentes sans avoir jamais été élue par quiconque -, elle est retournée outre-Atlantique, où elle est désormais l’employée du FMI, dont les États-Unis sont le premier actionnaire.
Tout cela ne la prédispose pas, et c'est un euphémisme, à souligner avec la force et la netteté qui conviendraient que c'est d'abord aux États-Unis que se situe le problème numéro un de l’économie mondiale. L’endettement de tous les acteurs économiques (fédéraux, sub-fédéraux, entreprises, et ménages) y est colossal (et nettement supérieur à ce qu'il est en France), le pays est largement désindustrialisé, le déficit commercial continuellement abyssal n’est rendu possible que par l’injustice criante d’un système financier international d'ailleurs au bord de l’explosion, et le dollar n’a plus qu’une valeur factice, prête à s’effondrer à tout instant.
Cet édifice vermoulu ne tient encore que parce que les États-Unis sont une hyperpuissance militaire et parce qu’ils ont émis tellement de dollars que leurs principaux créanciers (Chine et Japon notamment), piégés, doivent continuer d’en acheter pour éviter l’effondrement de leur débiteur et de la monnaie dont ils ont les caisses pleines.
Le dollar est miné de l'extérieur, l'euro est miné de l'intérieur
Il faut bien noter que le problème du dollar est donc un problème exogène : il résulte d’un comportement collectif de la nation américaine, qui vit aux crochets du reste du monde depuis une quarantaine d’années. Le dollar est miné de l’extérieur par l’accumulation de ces déséquilibres, il n’est pas miné de l’intérieur en tant que monnaie du peuple américain.
Le problème de l’euro est exactement l’inverse : la zone euro, prise dans son ensemble, n’enregistre pas de déficit de sa balance des paiements vis-à-vis du reste du monde, mais au contraire un excédent structurel (qui recouvre des excédents massifs de l’Allemagne, des Pays Bas et du Luxembourg, et des déficits massifs des pays du sud de l’Europe et de la France).
L’euro n’est donc pas miné de l’extérieur par une accumulation de déficits des paiements, comme l’est le dollar. Il est en revanche miné de l’intérieur parce qu’il est la monnaie commune de 17 économies et de 17 peuples différents.
Voyons comment cette mécanique infernale s’est enclenchée.
Des déréglementations asymétriques, acceptées par l'UE et refusées par les pays qui gagnent
Les pays européens ont décidé de suivre le mauvais exemple de la financiarisation et de la désindustrialisation des États-Unis en donnant leur accord, au début des années 1990, à la politique dite de « mondialisation inévitable ».
Cette politique, qui était parfaitement « évitable », a consisté en un démantèlement délibéré de toutes les réglementations aux échanges de capitaux, de marchandises et de services. Le traité de Maastricht a ainsi posé le principe que toute restriction aux échanges internationaux de capitaux serait désormais interdite, non seulement entre les États membres de l’Union européenne mais aussi entre les États membres et les États tiers (c'est l’article 63 de l’actuel traité sur le fonctionnement de l'Union européenne). Sous couvert de « construction européenne », les États d’Europe se sont ainsi dessaisis, sous la pression du gouvernement américain et de l’oligarchie financière atlantiste, de toute possibilité de contrôler les flux de capitaux.
Conséquences ? Auparavant, tel magnat hongkongais ou tel émirat du Golfe ne pouvaient pas racheter la France par morceaux, et les sociétés françaises ne pouvaient pas non plus délocaliser leur production en Asie du sud-est, sans autorisation. Il leur fallait, aux uns comme aux autres, le feu vert du ministère français des finances qui n’était que rarement accordé. Désormais, il n'y a plus d’autorisation à obtenir, et toutes ces opérations se font sans que les pouvoirs publics ne puissent y mettre le holà. C'est la raison pour laquelle le poste ministériel de M. Montebourg n’est qu’une gesticulation médiatique. Il ne peut, dans le meilleur des cas, que colmater une brèche ici ou là, sans aucun effet structurel ni de long terme.
Notons que ce dessaisissement des pouvoirs publics sur la gestion des mouvements de capitaux s’est fait de façon fondamentalement asymétrique. Les pays de l’Union européenne ne contrôlent plus rien, les États-Unis contrôlent un peu plus, mais les autres pays du monde continuent à tout contrôler.En Chine, par exemple, les mouvements de capitaux sont contrôlés à l’entrée (les délocalisations venues d’Occident n’y sont bien accueillies que si elles s’accompagnent de transfert de technologie et si un partenaire chinois reste majoritaire) et à la sortie.
En d’autres termes, les pays du monde qui réussissent et qui développement leur industrie sont ceux qui n’ont justement pas accepté les mêmes règles que l’Union européenne… Que dit de cela Mme Lagarde ?
L'appauvrissement tendanciel des peuples occidentaux
Il ne faut pas être un très grand expert en économie pour comprendre la conséquence de ces choix stratégiques, décidés sans que les peuples occidentaux n’en aient été dûment informés et sans qu’ils y aient donné leur assentiment en parfaite connaissance de cause.
Si l’on place sept cent millions d’Occidentaux qui vivent globalement bien (les Américains et les Européens de l'ouest), en concurrence frontale avec au bas mot trois milliards de personnes (Chine, Asie du sud-est, sous-continent indien, etc.) dont le niveau de vie moyen est 10 à 20 fois inférieur, les premiers vont fatalement s’appauvrir pendant qu'une petite fraction des seconds vont s’enrichir.
Par le bras armé de la prétendue « construction européenne », les pays d’Europe sont ainsi dirigés par une oligarchie qui a pris des décisions, dans les années 90, - et qui continue de prendre des décisions -, qui permettent à une ultra-minorité d’actionnaires de s’enrichir, mais qui mènent inéluctablement à un appauvrissement tendanciel des peuples.
Le problème de l’euro est un problème dans le problème
L’euro est une monnaie commune, pas une monnaie unique. D’un point de vue juridique, chaque État a gardé sa propre banque centrale et sa propre monnaie. Mais il a changé le nom et le graphisme des billets (chaque pays de la zone a décidé d’appeler « euro » sa monnaie et de la rendre visuellement identique à la monnaie de ses voisins). Et cette monnaie circule librement à l’intérieur de la zone euro, et selon un lien (« peg ») de 1 pour 1. C’est-à-dire qu’1 euro grec = 1 euro allemand = 1 euro espagnol = 1 euro français , etc.
De ce système découle une conséquence redoutable. Les euros détenus sur un compte courant d’une banque commerciale à Athènes sont des créances sur la Banque centrale de Grèce. Mais si leur propriétaire les transfère sur un compte courant d’une banque commerciale à Berlin, ils deviennent des créances sur la Bundesbank. Dans la mesure où les pays du sud sont au bord de la faillite, les entreprises ou les grandes fortunes grecques, ou espagnoles, ont tout intérêt à transférer systématiquement leurs euros vers des comptes qu'elles ouvrent en Allemagne ou aux Pays-Bas. Car il vaut mieux avoir des créances sur la Bundesbank, jugées très solides, que des créances sur les banques centrales de Grèce ou d’Espagne, jugées de plus en plus comme douteuses.
La contrepartie financière et juridique de ces transferts continuels des pays du sud vers l’Allemagne, c’est que la Bundesbank allemande constate une augmentation corrélative, dans son bilan, des créances pourries sur les banques centrales des pays du sud.
La zone euro est ainsi entrée en divergence. Depuis 2008-2009, il y a un afflux constant d’euros venus des pays du sud qui viennent se réfugier dans les pays du nord. Et cela dans des proportions colossales.
Pour les Allemands, cela signifie, à terme, un risque de plus en plus certain d’hyperinflation en Allemagne et une fragilisation croissante du bilan de la Bundesbank. Or, le consensus national des Allemands repose, depuis le traumatisme de 1923 et des événements politiques qui en ont découlé, sur la solidité à toute épreuve de la monnaie allemande. Pour prendre une image, cette stabilité de la monnaie est l’équivalent, pour nous Français, de la force de frappe nucléaire gaullienne. Et c'est ce consensus national qui est attaqué par l’affaire de l’euro.
C'est cela qui explique pourquoi les Allemands veulent sortir de l’euro ou, puisque les Américains les en empêchent, pourquoi ils obligent les pays du sud à adopter une discipline budgétaire à l’allemande.
Les divergences de compétitivité ne peuvent plus être réglées par des variations de change
Le deuxième élément qui pousse à l’explosion inéluctable de l’euro, c’est qu’il faudrait, pour que le système soit viable, qu’il y ait une évolution identique de la compétitivité des économies dans toutes les régions de la zone monétaire. Il faudrait donc que la compétitivité grecque, espagnole, française, etc, évolue au même rythme que la compétitivité allemande. Ce qui supposerait la même modération salariale, la même productivité, la même démographie, le même type de tissu industriel, etc.
Or ce n’est évidemment pas le cas. Depuis 1999 que les taux de change des monnaies nationales ont été « irrévocablement » fixés en entrant dans l’euro, l’économie allemande a vu sa compétitivité s’accroître plus vite que celle de la France, et beaucoup plus vite que celle de l’Espagne, de la Grèce, du Portugal, de l’Italie, etc...
Cette disparité de l’évolution des compétitivités n’a rien de nouveau. Elle a toujours existé depuis 1945. Mais, auparavant, les déficits commerciaux créés par ces évolutions divergentes étaient corrigés par les mécanismes de change entre monnaies nationales. On procédait à des dévaluations ou à des réévaluations pendant la période dite de « change fixe » (le franc par rapport au mark en 1969 par exemple). Ce furent les mécanismes de marchés qui les corrigèrent ensuite, par des dépréciations ou des réappréciations au jour le jour, pendant les période dite de « change flottant ».
Mais tout cela n’existe plus depuis l’entrée en vigueur de l’euro. Cela veut dire que, depuis treize ans, l’Espagne, la Grèce, l’Italie, etc, ont vu leurs déficits commerciaux vis-à-vis de l’Allemagne augmenter continuellement, sans avoir la capacité d’y porter remède par une dépréciation monétaire. Et ces excédents commerciaux se traduisent par un nouvel afflux d’euros, venant des pays du sud, qui contribuent encore plus à plomber le bilan de la Bundesbank en créances pourries sur les banques centrales du sud, avec les conséquences alarmantes déjà soulignées.
Pour tenter d’y remédier, l’Allemagne exige donc des pays du sud des mesures censées améliorer la compétitivité et le désendettement. Mais si les États du sud ont eu recours à l’endettement public, c'est en partie pour rendre provisoirement indolore, par des mécanismes sociaux, la paupérisation tendancielle de leurs populations respectives due à la déréglementation généralisée des échanges que je rappelais précédemment.
En route vers l'explosion politique et sociale
Comme on le comprend, et comme c'est désormais visible à l’œil nu pour quiconque regarde la situation avec lucidité, toute cette mécanique n’est pas viable et ne peut déboucher que sur un gigantesque feu d’artifice politique et social. Maintenant que l’euro impose à la fois la fin du recours à l’endettement et la quête d’une compétitivité « à l’allemande » dans tout le continent, plus rien ne peut retarder ni cacher la montée en flèche de la pauvreté en Europe.
C'est à tort que certains européistes, qui semblent adorer une Europe chimérique pour n’en détester que davantage les peuples de l’Europe réelle, jettent l’opprobre sur les Allemands. Car la situation explosive n’est pas de la responsabilité des seuls Allemands. Elle est de la faute de tous ceux qui ont imaginé que l’on pourrait avoir une monnaie viable et consensuelle entre 17 peuples différents, alors que l’histoire monétaire nous apprend que toutes les monnaies plurinationales ont toujours fini par exploser.
Le Prix Nobel d’économie Milton Friedman, par ailleurs ultra-libéral, l’avait déjà souligné dans un entretien au journal allemand “Die Welt” le 7 janvier 2002, en indiquant qu’il pensait que l’euro risquerait, non pas d’atténuer, mais d’aggraver les conflits entre les États-membres. C’est exactement ce qui se passe. Et la crise irrémédiable de l’euro est en train de nous prouver que l'on ne peut pas changer les peuples.
Les Allemands ont le sentiment d’être les bons élèves et que l’euro revient à leur prélever de plus en plus d’argent pour le donner à des pays qui, à leurs yeux, n’ont pas fait les mêmes efforts. D’où un profond sentiment d’injustice et de révolte outre-Rhin. Les pays du sud ont également ce même sentiment, mais pour les raisons inverses : ils s’aperçoivent que l’euro les force à brader leur patrimoine national et à détruire, un par un, tous leurs acquis sociaux, et ils y voient une volonté hégémonique allemande de funeste mémoire.
Comme ce sont principalement les Allemands qui payent les mesures de renflouement, il est logique que ce soit aussi eux qui dictent leurs conditions, comme le TSCG, et cette « règle d’or » absurde qui voudrait inscrire dans la loi qu’un pays ne doit pas faire de déficits. Et comme tous les pays prennent des mesures récessives en même temps et en période de récession – et cela au mépris de la théorie keynésienne -, l’ensemble du continent est en train de plonger dans une récession économique sans précédent depuis la Deuxième Guerre mondiale.
Le pire, c’est que les mesures qui sont prises auront, une nouvelle fois l’effet contraire de ce que l’on annonce. Car un État n’est pas un ménage : ses recettes dépendent de l’activité économique, donc en partie de ses dépenses.
Si l'on prend des mesures récessives en période de récession, le résultat sera, selon un cercle vicieux, que l’ensemble des recettes de l’États diminueront plus vite encore que les dépenses économisées. C'est ce qu’avait montré Keynes en 1936 : la pire des choses, en période de récession, est de prétendre vouloir rétablir l’équilibre budgétaire parce que plus on coupe dans les dépenses plus le déficit s’accroît.
Comme toute l'oligarchie euro-atlantiste, Madame Lagarde, n'a en fait aucune solution viable
Madame Lagarde a donc assurément raison d’estimer que l’Europe est, sinon « le maillon faible de l’économie mondiale », du moins le maillon où la situation est la plus explosive.
Mais Madame Lagarde a tort pour tout le reste.
Elle a tort parce qu’elle a soutenu et conduit, comme toute l’oligarchie euro-atlantiste, la politique de « mondialisation » et cette monnaie non-viable qu’est l’euro.
Elle a tort parce qu’elle n’a à proposer que les sempiternelles « potions maison » du FMI, qui n’ont jamais réglé quoi que ce soit où que ce soit. Le gouvernement grec a d'ailleurs indiqué, le 15 octobre 2012, que le FMI, la Banque centrale européenne et l’Union européenne ne sont d’accord sur rien et se sont trompés sur toutes leurs anticipations. Il n’y a donc ni la moindre excuse, ni la moindre remise en cause chez ces gens-là, qui sont en train de faire rien moins que mettre l’ensemble du continent européen à feu et à sang.
Madame Lagarde va venir dire quelque chose d’aussi futile que « Il faut reporter le plan de deux ans... ». C’est ce qui s’appelle parler pour ne rien dire, car cela ne remédie en aucun cas au mal. Au fond, comme toute l'oligrachie euro-atlantiste, Madame Lagarde n'a aucune solution viable à présenter.
La seule solution viable, c'est de démanteler au plus vite cette folie qu'est l'euro.
http://www.newsring.fr/economie/1272-leurope-est-elle-le-maillon-faible-de-leconomie-mondiale/18345-cest-lidee-folle-de-la-monnaie-europeenne-qui-est-en-train-de-mener-tout-le-monde-au-desastre :affraid:esperons que Algerie en tienne compte et quelle a de tres grosse reserve d or déclaré ou Non pour parer au désastre de la chute des devises euro dollar
Dernière édition par faty le Jeu 8 Nov - 16:19, édité 1 fois | |
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