Sujet: Actualité culturelle et artistique Jeu 17 Mai - 18:27
Citation :
Maximillian Schell to topline Marx biopic Algeria to finance 30% of the budget By Dave McNary Maximillian Schell will topline a Karl Marx biopic about his last days in Algeria.
Cinema Libre Studio and the Algerian Ministry of Culture announced Thursday in Cannes that they have finalized a co-production deal to produce the feature film.
The deal between Los Angeles based Cinema Libre Studio and the Algerian Agency for Cultural Influence is touted as the first ever co-production agreement between Algerian and an American company.
Algeria will finance 30% of the $3.5 mil budget and production will start this fall. The film will be directed by French producer/ director Philippe Diaz ("The End of Poverty?")
Mario Adorf ("The Tin Drum") will play Frederic Engels and Pierre-Loup Rajout ("A Nos Amours") will play the French colonial Judge Albert Fermé.
"Karl Marx, at the end of his life, is a fascinating role for me," Schell said. "And his humor makes him even more interesting."
Marx was born in 1818 and published "The Communist Manifesto" in 1848. His health began declining in the 1870s and he died in 1883.
Half the production will be shot in Algeria with AARC is acting as co-producer. The agency co-produced eight feature films last year.
Cinema Libre has released over 1000 including "Fuel," "The End of Poverty?" and Oliver Stone's "South of the Border." The studio is developing John Perkins' memoirs "Confessions of an Economic Hit Man" into a motion picture.
Contact Dave McNary at dave.mcnary@variety.com
http://www.variety.com/article/VR1118054179
philipides7 Modérateurs
Messages : 233 Date d'inscription : 30/04/2012
Sujet: Re: Actualité culturelle et artistique Jeu 17 Mai - 21:09
Rabi yerhamha ou yessa3 3aliha, en plus d'être une immense artiste , c'est une fehla , une patriote, mes sincères condoléances à sa famille.
Citation :
La grande cantatrice Algérienne Warda Al Jazairia s’est éteinte
Warda Al Jazairia est décédée aujourd’hui au Caire à l’âge de 72 ans suite à une attaque cardiaque, a-t-on appris jeudi auprès de ses proches. La dépouille mortelle sera rapatriée vendredi après-midi à Alger. L’enterrement aura lieu samedi au cimetière El-Alia, a-t-on précisé..
Née en 1940, la plus grande cantatrice du Monde arabe est née à Puteaux, près de Paris d’un père algérien originaire de Souk Ahras (à l’Est du pays) et d’une mère libanaise. Sa carrière débute très tôt, en 1951, comme présentatrice de l’émission enfantine qu’Ahmed Hachelaf produisait à la RTF.
Elle chantera ensuite au Tam Tam, la boite que son père possède au Quartier Latin, jusqu’en 1958, date où elle fut contrainte, de se réfugier à Beyrouth tout en continuant à interpréter des chansons militantes.
Elle retrouve le pays après l’indépendance, se marie, se consacre à sa famille jusqu’au moment où le président Boumediène la relance en 1972. Elle entame la deuxième partie de sa fabuleuse carrière en rejoignant l’Egypte où elle travaille avec les plus grands compositeurs et se hisse très vite au tout premier rang de la chanson arabe qu’elle occupera trois décennies durant.
Elle est la seule interprète arabe à pouvoir dépasser les frontières linguistiques et musicales du Monde arabe du Golfe à l’Atlantique. Celle qui est considérée comme la reine du « tarab », un des styles musicaux les plus authentiques basé sur le registre émotionnel, n’a pas peur de prendre des risques, de les assumer et de les dépasser.
Son répertoire alternant au gré de l’actualité, mélodies d’amour et chants patriotiques, comprend près de 300 chansons. Warda eut un parcours à la mesure de son appartenance au patrimoine universel, tout en symbolisant la complémentarité entre le Maghreb et le Machreq, les deux versants du monde arabe.
« A Dieu nous appartenons, à Lui nous retournerons »
Dernière édition par philipides7 le Jeu 17 Mai - 22:27, édité 1 fois
boussouf Admin
Messages : 2099 Date d'inscription : 20/11/2011
Sujet: Re: Actualité culturelle et artistique Jeu 17 Mai - 22:04
A LA MEMOIRE DE WARDA ELDJAZAIRIA- Elle s'apprêtait à chanter pour le cinquantième anniversaire de l'indépendance nationale mais le destin en a voulu autrement. Elle a toujours été avec l'Algérie dans ses moments difficies notamment durant la décennie noire du terrorisme où elle venait chanter pour témoigner de la volonté de l'Algérie de VIVRE DEBOUT.
philipides7 Modérateurs
Messages : 233 Date d'inscription : 30/04/2012
Sujet: Re: Actualité culturelle et artistique Jeu 17 Mai - 22:36
ses paroles testament lors de son dernier clip à l'occasion du cinquantenaire :
Citation :
مازال واقفين ..صوتي ينادي نحبك يا بلادي ..أمحان وأمجادي عاشتها أجدادي نحلفكم يا أولادي تحموها بلادي نحبك يا بلادي ..مازال واقفين ..... بلادي
Lettre ouverte adressé à El Khanzira dernier acte de bravoure de notre Diva nationale:
Citation :
رسالة تنديد و استنكار لقناة الجزيرة صرحت الفنانة الكبيرة وردة الجزائرية
إلى كل موظف في قناة الجزيرة و كل عامل بها، فقط اعلم أنك لما تأكل أفضل الأكل، فهو مدفوع من دم شهيد، و لما ترضع حليبا لإبنك فهو من دم شهيد ثان، و لما تزود سيارتك بالبنزين فهو من دم شهيد ثالث، و كل مال تصرفه فهو على حساب دماء شهداء آخرين.... و الشهيد كتب عند الله حياً، أما أنت فستسأل عن دمه الذي أنت شريك في سفكه و به عشت عيشة مترفة، و أدمعت بسببك عيون الثكالى و اليتامى.أنت يا موظف قناة الجزيرة، و يا عامل قناة الجزيرة، أنت قتلت آلاف الليبيين، و لا تزال تحاول حصد أكثر ما يمكن من أرواح الأبرياء في سوريا، و لن أذكر كم قتلت سابقاً، ستقسم بأنك لم تمسك سلاحاً أبداً، قطعاً أجيبك بأن لديك أقوى سلاح دمار شامل، سلاح الإعلام، والذي استعملته أسوأ استعمال لقتل بني عروبتك، مسلماً كان أم مسيحياً أم يهودياً، فكلنا عرب.أين أنت من رسالتك النبيلة؟ ألا ترى عينك سوى الإخلال في نظام سوريا و لا يراه شعبها؟ هل أن المليونيات التي نراها، وتنكرها أنت، يومياً بالساحات و الميادين السورية مفبركة؟ أو أنكم لم ترتووا بعد من الدم العربي؟أقول لك إن كان أسيادك يقبضون من البترول، فأنت تقبض من الدم العربي لأنك لعبة في أيديهم القذرة، بقدر ما تفتن و تكذب و توهم فتزهق روحاً بريئة لتنجح أجندة رؤسائك يكون أجرك.يا موظف قناة الجزيرة و يا عامل قناة الجزيرة، أنت قاتل و أكثر من قاتل، لأنك باث فتنة، والفتنة أشد من القتل، لكن كلما أسرعت و عجلت في التكفير عن ذنبك، ستجد ميداناً فسيحاً من رحمة الله و غفرانه.... فقط قل الحقيقة، و لا تؤتمر ببث كذبة فتكون من المصدقين......كل لقمة عيشك سهلة و نظيفة، يبارك لك الله فيها، انظر أخوتك في الصومال مثلاً، ألم يكونوا الأجدر لتوجه اهتمامك إليهم كلياً؟ هم جائعون فعلاً، لكن لما يقتاتون على الجيف وفضلات الحيوانات، هم يأكلوها بشرف، و ينامون مرتاحي البال. أما أنت فكل البيتزا بمال الجزيرة و اعلم أن الصلصة التي فوقها هي دم شهيد، واشرب بمال الجزيرة و اعلم أنك تشرب دموع أم الشهيد
boussouf Admin
Messages : 2099 Date d'inscription : 20/11/2011
Sujet: Re: Actualité culturelle et artistique Sam 19 Mai - 8:31
Citation :
L’Algérie présente au Festival international de Cannes : Zabana révolutionne la Croisette
Alors que le monde arabe perd l’une de ses plus importantes divas, l’Algérienne Warda, décédée jeudi au Caire, l’Algérie et l’Egypte font l’événement cinématographique au festival de Cannes. La disparition de Warda était très présente dans les discussions entre professionnels lors de ce rendez-vous cinématographique mondial.
L’Algérie a organisé hier après-midi un événement pour célébrer les 50 ans du cinéma algérien à Cannes, pour sa première participation au Village international du Festival de Cannes. A cette occasion, l’AARC, l’agence choisie par le ministère de la Culture pour représenter le cinéma algérien sur la Croisette, a présenté des extraits de ses prochaines productions cinématographiques: « Karl Mark », une coproduction algéro-américaine réalisé par le cinéaste Philippe Diaz sur le séjour en Algérie du philosophe, en 1882, mais aussi «Parfums d’Alger» de Rachid Benhadj, « l’Andalou » de Mohamed Chouikh et surtout « Zabana » de Said Ould Khelifa, venu avec toute l’équipe du film hormis l’acteur qui interprète Ali Zaamoum, M. Khaled Benaissa. Le réalisateur de «Zabana» a constitué d’ailleurs l’attraction des médias internationaux tels que France 24, Egypt TV, Djazaïr TV ou encore Echourouk TV. Le staff du film, à l’image du producteur Yacine Laloui et du comédien Imed Bencheni, était également très sollicité par les journalistes et les producteurs pour tenter de décrocher la sélection du film dans un festival. De nombreux producteurs et professionnels algériens du 7e art étaient présents à ce rendez- vous pour soutenir Saïd Ould Khelifa pour son film. L’auteur de «Hors la loi», Rachid Bouchareb, le documentariste Malek Bensmail, sélectionné pour la cinéfondation, ou encore Mohamed et Yamina Chouikh, venus présenter leur film et soutenir le cinéma algérien dans le plus important festival du monde. De nombreux directeurs de festivals internationaux, tels les festivals de Berlin, de Dubaï, de Venise, Doha, Bruxelles ou encore Amman étaient présents pour découvrir les quelques films algériens et surtout tenter de décrocher la sélection du film «Zabana». L’importance pour ce genre d’événement, affirment les organisateurs, c’est avant tout de présenter des films algériens aux distributeurs et au marché du film. Le cinéma algérien est quasiment absent du festival de Berlin, affirme un responsable des échanges du festival lors de cet événement. De son côté, Shadi Azzedine, représentant du festival de Doha, cherche des films algériens pour les présenter en 2012, lors d’un spécial Algérie, et cette rencontre était une aubaine pour lui de choisir des films. Beaucoup de producteurs libanais et jordaniens, palestiniens étaient également présents à cet événement algérien, pour établir des contacts.
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/28057
boussouf Admin
Messages : 2099 Date d'inscription : 20/11/2011
Sujet: Re: Actualité culturelle et artistique Sam 19 Mai - 11:42
Citation :
Festival de Cannes : Une journée dédiée au film "Zabana" au pavillon algérien
CANNES (France),- Le pavillon algérien installé au village international du film "Riviera", une des sections du festival de Cannes, a dédié la journée de vendredi au film "Zabana" du réalisateur Saïd Ould Khelifa dont l’avant-première est prévue pour la deuxième quinzaine de juin en Algérie.
Pour l’occasion, l’Agence algérienne du rayonnement culturel (AARC) a organisé une cérémonie à laquelle ont pris part le producteur ainsi que deux acteurs du film.
Ont également pris part à cette cérémonie, le consul d’Algérie à Nice, des cinéastes, des producteurs et commissaires de festivals cinématographiques et des réalisateurs algériens dont Rachid Bouchareb.
La bande annonce ainsi que quelques séquences du film ont été projetées au public.
Cette production, qui a été sélectionnée pour le festival de Cannes 2012, a été écartée de la compétition officielle avant l’annonce de la liste officielle des oeuvres en lice.
Ecrite par le poète et romancier Azzeddine Mihoubi, cette oeuvre de deux heures traite de la guerre de libération nationale, à travers le personnage d’Ahmed Zabana, le premier chahid guillotiné. Le rôle de Zabana a été incarné par Imad Bencheni et celui de son avocat par Abdelkader Djeriou.
Il s’agit là de la première oeuvre cinématographique réalisée dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance. Le film a été co-financé par les ministères des Moudjahidine et de la Culture.
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
Sujet: Re: Actualité culturelle et artistique Dim 20 Mai - 15:25
- merci pour l'info, - autre film: LE REPENTI de Merzouak Allouache. Il traite de la douleur des familles qui voient des "repentis" libres et non jugés pour leurs crimes.
boussouf Admin
Messages : 2099 Date d'inscription : 20/11/2011
Sujet: Re: Actualité culturelle et artistique Lun 21 Mai - 10:00
Citation :
Polémique à Cannes sur le financement français des films algériens : L’ingérence du CNC
Après plusieurs essais cinématographiques infructueux Merzak Allouache a fini par concocter un beau film Le repenti. C’est d’ailleurs l’un des rares films algérien réussi traitant de la décennie noire. Mais sa projection à Cannes a véritablement relancé la polémique sur le financement du cinéma algérien. Mais comment un film qui n’a bénéficié d’aucune aide financière algérienne a atterri à Cannes pour représenter l’Algérie ? C’est simple, il suffit d’adresser votre demande au Centre national de la cinématographie française (CNC), qui se fera un plaisir de vous décrocher un budget. Il faut pour cela montrer des images négatives de votre pays, de multiplier les clichés, si possible de parler français et la cerise sur le gâteau c’est de critiquer le pays qui vous a refusé le financement pour justifier la réponse du CNC. Le film a reçu également le financement du Fonds sud généralement accordé par le ministère des Affaires étrangères françaises et l’institut français d’Algérie. C’est dans ce contexte que le réalisateur Merzak Allouache a réussi à décrocher le financement de son film : 110.000 euros, presque l’équivalent de ce que donne le FDATIC algérien. Mais ce qui inconcevable c’est qu’une représentante officielle du CNC, intervienne ouvertement devant le public et les journalistes pour apporter ouvertement son aide et son soutien à un réalisateur qui venait de tirer à boulet rouge sur le ministère de la Culture de son pays. Cela s’appelle de l’ingérence dans les affaires culturelles internes entre un cinéaste algérien et l’institution de son pays. Ce n’est pas la première fois d’ailleurs que le CNC s’ingère dans des conflits internes du cinéma algérien.
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/28119
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualité culturelle et artistique Lun 21 Mai - 11:36
j ai hate de visionner ce film du chahid Ahmed ZABANA
________________________ Merzak Allouache lamentable de s'allier avec les ennemis de Algérie
boussouf Admin
Messages : 2099 Date d'inscription : 20/11/2011
Sujet: Re: Actualité culturelle et artistique Lun 21 Mai - 14:25
J'espère en tout cas qu'il aura le succès mérité à l'image du film consacré à Ben Boulaid. J'attends aussi les prochains films consacrés à d'autres figures de la Guerre de libération comme Krim Belkacem. Les jeunes générations ont besoin de ce genre de cinéma pour la transmisison de la mémoire surtout que les anciens commencent à nous quitter les uns après les autres.
DR LECTER Admin
Messages : 792 Date d'inscription : 15/05/2011
Sujet: Re: Actualité culturelle et artistique Mer 8 Aoû - 17:07
Avis de trafic sur le patrimoine Algérie par des crapules sans culture...
L’avant-première du film "Zabana !" le 30 août à Alger
Citation :
ALGER - La projection du film "Zabana !" en avant-première mondiale est prévue à Alger le 30 août, a annoncé dimanche le réalisateur du film, Said Ould Khlifa, sans préciser le lieu devant abritera cette première projection.
Lors d’une rencontre animée à la Libraire de l’Emir Abdelkader nouvellement inaugurée à Alger, le réalisateur, accompagné de Azzeddine Mihoubi, qui a écrit le scénario du film et des principaux acteurs, a présenté au public la bande annonce ainsi que des extraits du film.
Il a également annoncé que la diffusion du film pour le grand public débutera "à partir de la mi-octobre" et que "le calendrier prévoit aussi des projections dans les casernes militaires et les centres de détention".
La bande annonce et les extraits projetés ont suscité la curiosité des spectateurs qui attendaient la projection du film depuis près de 4 mois, par rapport à l’écriture et au travail de recherche qui ont conduit à la production du film.
Le scénariste Azzedine Mihoubi, a précisé que le scénario a été écrit sur la base des témoignages de la famille, des amis et des compagnons de cellule, dont Said Stambouli, du premier martyr guillotiné "afin d’en assurer la précision historique tout en axant cette fiction sur l’individu qui est l’un des héros les moins connus de la révolution si ce n’est le fait d’être le premier martyr de la guillotine".
Pour sa part, Said Ould Khelifa a insisté sur le fait de n’avoir fait l’objet d’"aucune pression" et que l’équipe assumait toutes "les éventuelles faiblesses du film".
Après la projection de quelques extraits du film reproduisant le procès du martyre ou des scènes de son séjour carcéral, le réalisateur a expliqué que cette œuvre "est une fiction faite pour faire rêver le public sur les bases d’une recherche historique et non un film documentaire fait par des historiens".
Selon les extraits et les propos de l’équipe du film, le procès d’Ahmed Zabana, un civil présenté devant un tribunal militaire et jugé sommairement pour satisfaire la volonté politique coloniale de l’époque, est omniprésent dans cette œuvre qui veut mettre en avant la décision d’exécution des révolutionnaires algériens par la guillotine.
Celle-ci sévira d’ailleurs 221 fois après l’exécution d’Ahmed Zabana le 19 juin 1956 à la prison de Barberousse à Alger.
Les principaux acteurs, majoritairement issus du théâtre, dont Imad Benchenni, ont exprimé leur "frustration" de devoir attendre aussi longtemps pour pouvoir regarder leur œuvre en intégralité et sonder la réaction du public.
Après la projection de la bande annonce lors du festival de Cannes au mois de mai dernier, Said Ould Khelifa représentera l’Algérie avec son film "Zabana !" lors du 37e festival du film international de Toronto du 6 au 16 septembre prochain.
Premier tour de manivelle du film "Krim Belkacem" à Alger
Citation :
ALGER- Le premier tour de manivelle du film "Krim Belkacem", réalisé par Ahmed Rachedi a été donné dimanche après-midi dans l’enceinte du parc d’attractions et de loisirs de Ben Aknoun (Alger) en présence du ministre des Moudjahidine, M. Mohamed Chérif Abbas.
Ce film historique, produit par le ministère des Moudjahidine dans le cadre du programme célébrant le cinquantième anniversaire de l’indépendance, retrace le parcours héroïque de Krim Belkacem, une des figures de proue de la révolution.
Etaient également présents au coup d’envoi du tournage du film qui compte parmi les productions historiques retraçant le parcours des héros de la révolution, de nombreux cinéastes, artistes et professionnels du 7e art.
A cette occasion, M. Chérif Abbas a qualifié d’"importantes" les productions cinématographiques inscrites dans le programme de célébration du cinquantenaire de l’indépendance.
"Nous avons accusé un retard dans la réalisation de telles oeuvres en raison des problèmes d’ordre social auxquels devait faire face la jeune Algérie tel l’analphabétisme, le chômage et le legs colonial", a-t-il précisé.
Et d’ajouter, "Nous avons entamé, sur décision du président de la République, la réalisation de ces films et nous tenons à ce qu’ils relatent objectivement les faits historiques et les parcours militants des grands hommes qui ont marqué l’histoire et se sont sacrifiés pour le recouvrement de la liberté et de l’indépendance".
"Le mérite revient en premier lieu aux martyrs et à tous ceux qui ont persévéré dans leur voie", a-t-il souligné avant de souhaiter plein succès à ce grand projet historique et un échos favorable auprès des générations futures.
La première action du film se déroule sur les hauteurs de la Soummam dans la région de Kabylie où l’on aperçoit l’arrivée des leaders historiques de la Révolution venus assister au congrès de la Soummam, dont notamment, Krim Belkacem, le colonel Amirouche, le colonel Lotfi, Saad Dahleb et Amar Ouamran.
Les événements du Film "Krim Belkacem", co-écrit par le journaliste Boukhalfa Amazit et le commandant Azzedine commence après la fin de la deuxième guerre mondiale (1945) pendant laquelle le peuple algérien a payé un lourd tribu pour la victoire de la France et ses alliés.
A la fin de la guerre, la France qui refuse d’honorer ses engagements vis-à-vis de l’Algérie, à savoir, l’indépendance, recourt à une répression sauvage contre les manifestations pacifiques des Algériens faisant plus de 45.000 victimes.
Dans ces conditions difficiles, Krim Belkacem, alors âgé de 23 ans, retourne dans son village en Kabylie ou sévissait pauvreté et misère. Bien que vivant dans l’aisance, il était très sensible au dénuement dans lequel vivaient les enfants de son pays.
Convaincu de l’impératif d’un changement, il adhère au Parti du peuple algérien (PPA) où il commence un parcours de militant qui fait de lui l’un des architectes de la guerre de libération. Il entre dans la clandestinité dès 1947.
Le film retrace le parcours du militant avant le déclenchement de la Révolution armée, ainsi que les étapes de la guerre de libération en mettant en exergue le rôle de Krim Belkacem.
Il tourne aussi autour d’un événement phare, le congrès de la Soummam, qui a regroupé pour la première fois les leaders politiques et militaires de la Révolution.
Le film revient également sur l’exil de Krim Belkacem en Tunisie et au Caire et son rôle de diplomate chevronné aux accords d’Evian.
Le tournage du film devrait durer 12 semaines entre la capitale et la région de Kabylie, ainsi qu’en Tunisie, au Caire et en Suisse.
Le réalisateur, Ahmed Rachedi a indiqué à l’APS que d’autres projets cinématographiques sur les artisans de la glorieuse Révolution de novembre dont le colonel Lotfi, sont en cours de préparation.
M. Boukhalfa Amazit, co-auteur du scénario, a, pour sa part, déclaré à l’APS que le projet du film remontait à plus de quatre ans et que l’écriture de ce film qui porte un message humaniste a duré près de deux années.
Le scénariste a par ailleurs indiqué qu’il s’était basé notamment dans son écriture sur des témoignages vivants tels celui du commandant Zerari dit Azzedine, un ami proche du défunt.
Fiers d’incarner les personnalités historiques du congrès de la Soummam (comédiens)
Les comédiens ayant campé les rôles des personnages-clés du congrès de la Soummam dans le film "Krim Belkacem" dont le premier tour de manivelle a été donné dimanche à Alger, se sont dit fiers d’incarner ces personnalités historiques reconnaissant toutefois la difficulté de ces rôles.
Le rôle de Krim Belkacem a été attribué à Sami Allam alors que Boualem Zeblah et Mustapha Laribi incarnent respectivement le colonel Amirouche et Abane Ramdane.
Pour Sami Allam, incarner Krim Belkacem exige "courage et audace pour bien rendre hommage à cette personnalité-clé de la guerre de libération nationale du joug colonial".
Il a expliqué dans ce sens avoir eu plusieurs contacts et conversations avec les anciens compagnons de Krim pour bien connaître sa personnalité avant d’incarner le personnage.
Il a rappelé qu’il avait campé le même personnage dans le film Mostefa Ben Boulaid en 2007 mais cette fois-ci, "c’est le rôle phare dans le film de Krim Belkacem. C’est une lourde responsabilité" a-t-il dit.
De son côté, le comédien Boualem Zeblah qui a fait ses débuts dans le théâtre régional de Bejaia s’est dit fier d’incarner le colonel Amirouche dans ce long métrage en dépit de la difficulté du rôle ajoutant qu’il s’est bien renseigné à travers des recherches sur tous les aspects de la personnalité d’Amirouche.
Ce comédien qui a déjà une expérience dans le film "Zabana", a souligné le rôle du 7ème art comme moyen de faire connaître l’Histoire glorieuse de notre pays aux générations futures.
Tout en reconnaissant la difficulté et la responsabilité dans le rôle qui lui a été attribué, Mustapha Laribi qui incarne Abane Ramdane, s’est dit "fier de camper un personnage d’une telle valeur et l’un des artisans de la guerre de libération nationale".
Pour lui, tous les rôles de ce film sont difficiles, "mais chaque rôle a ses spécificités", "La difficulté dans l’interprétation du rôle d’Abane Ramdane réside dans le fait qu’il soit une personnalité controversée", a-t-il soutenu ajoutant les comédiens suivent les instructions du réalisateur pour bien réussir cette oeuvre artistique.
Sujet: Re: Actualité culturelle et artistique Jeu 29 Nov - 18:44
ADIFF : "Ici on noie les Algériens" en compétition
Citation :
ALGER - Le film de la réalisatrice algérienne Yasmina Adi, "Ici on noie les Algériens", retraçant les massacres du 17 octobre 1961 à Paris est en lice pour le prix du meilleur film réalisé par une femme au festival African Diaspora International Film Festival (ADIFF).
Réalisé en 2011 "Ici on noie les Algériens" retrace les massacres du 17 octobre 1961 à Paris en dévoilant l’ampleur des atrocités et la barbarie des crimes perpétrés par la police française à l’encontre des milliers d’Algériens sortis manifester pacifiquement contre le couvre-feu discriminatoire imposé par le préfet de police.
Le film a été nominé en février dernier en France aux César du meilleur film documentaire et a participé dans plusieurs festivals internationaux. "Ici on noie les Algériens" sera en compétition avec le film "Tango Mabeth" (2012) de la réalisatrice américaine Nadine Patterson.
Cette nouvelle édition du festival (ADIFF) verra la projection de 10 films dont "La pirogue" (Sénégal-2012) ayant obtenu le Tanit d’or aux Journées cinématographiques de Carthage (JCC), "Docteur Bello" (Nigeria/Etats-Unis-2012), "Schehrazade, Tell me a Story.2009" de l’égyptien Yousri Nasrallah et "Nothing but tee Truh" (Afrique du sud-2008).
Créé en 1993, l’ADIFF a pour objectif le renforcement du rôle des jeunes réalisateurs africains et d’origines africaines à travers la projection de leurs œuvres au grand public.
Sujet: Re: Actualité culturelle et artistique Sam 8 Déc - 14:06
Citation :
Voici la bande annonce du film FIDAï, documentaire sur la Révolution algérienne, du réalisateur franco-algérien Damien Ounouri. FIDAÏ est sélectionné au Festival International du Film de Toronto, en septembre prochain, seul film algérien de la catégorie documentaire (TIFF Docs).
Sujet: Re: Actualité culturelle et artistique Sam 8 Déc - 14:12
joli mais j'aimerai bien qu’il font un film digne de ce nom comme les film américain les turque on réussie a faire un grand film sur l'histoire de la prise de Constantinople (Fetih 1453)
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualité culturelle et artistique Mer 12 Déc - 19:09
Hollande restituera à l’Algérie les clés d’honneur d’Alger 12/12/2012
Citation :
L’information n’a pas été du goût des nostalgiques du colonialisme, qui veulent garder en France le butin à valeur historique inestimable amassé par l’armée coloniale durant l’occupation de l’Algérie. A l’occasion de sa visite officielle en Algérie les 19 et 20 décembre, le président français, François Hollande, restituera au président Bouteflika les clés d’honneur d’Alger qui sont considérées comme un important joyau historique, a appris Algeriepatriotique d’une source crédible. Elles avaient été confisquées au Dey Hussein par l’armée française après l’occupation de la ville en juillet 1830. Ces objets, aux réelles qualités artistiques et à la forte valeur symbolique, étaient restés en dépôt, durant toute la période coloniale, dans les musées d’Alger. A l’Indépendance, en juillet 1962, les clés furent emmenées avec une partie des collections des musées d’Algérie vers la France et inscrits sur l’inventaire du Musée de l’Armée à Paris. Le geste de François Hollande n’est pas sans précédent. En 2003, lors de sa visite officielle en Algérie, Jacques Chirac, alors président français, rendit le sceau du dey au président Bouteflika. Cet objet avait été pris par le Maréchal de Bourmont au cours du pillage de la Casbah par l’armée coloniale et transféré vers la France. Les objets ainsi que les archives emmenés en France dans une opération de véritable pillage sont régulièrement réclamés par l’Algérie, de diverses manières et à travers notamment la fondation Casbah qui ne cesse, par exemple, de renouveler son appel pour le rapatriement du canon Baba Merzoug appartenant au patrimoine mémoriel de l’Algérie et se trouvant en France. Le canon Baba Merzoug est une pièce d’artillerie de 6,25 m, conçue de 1536 à 1542 à la fonderie de Dar Ennahas à Alger. Sa portée de 4,8 km, exceptionnelle pour l’époque, donnait à Alger la réputation de citadelle imprenable. Quand Alger fut occupée par l’armée coloniale française, le canon Baba Merzoug a été pris et transféré en France où il est exposé au port de Brest. Les spécialistes algériens estiment que 158 autres objets et pièces historiques sont encore en possession des musées français, dont les effets personnels du Dey d’Alger. Il en est de même pour les archives qui concernent jusqu’au système d’irrigation dans les campagnes et les réseaux d’assainissement dans les villes et qui n’ont pas été restituées à l’Algérie.
Sujet: Re: Actualité culturelle et artistique Mer 12 Déc - 19:33
Il va pas nous restituer des petits morceaux quand même, qu’il nous rende tout ce qu'ils ont pris même le canon.
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualité culturelle et artistique Sam 29 Déc - 18:19
A suivre jusqu'au bout.
Slimane Ben aissa - Djeddi Chaoui www.youtube.com Slimane Benaïssa né à Guelma en Algérie en 1943 est un écrivain et dramaturge algérien. Il est né à Guelma dans les Aurès dans l'Est algérien. En février 199...
Faouzia Kerouaz .......ana chawi wdjeddi chawi ...naal bou elli ma yhebbnech..... il y a 9 heures · J’aime · 3
Karim Doudou allah yerhem djedi ou djedi chawi honneur auw chawi sans eux ya pas d'Algerie il y a 9 heures · J’aime · 1
Djaouida Chelha pourvu que ça dure..........................avec ou sans chawis........ il y a 9 heures · J’aime
Mohamed El-Mohri Si on peut être fière, on ne le sera qu'avec notre amour pour Allah et Mohamed son prophète ; autre chose n'est que chauvinisme sans lendemain. il y a 5 heures · J’aime · 1
Mohamed Adidou on est fière de nos origines mais l'etre sans chauvinisme le collonisateur ne nous a pas divisé donc soyons unis dans cette diversité fraternelle et notre Algérianité tous ensenble... il y a 5 heures · J’aime
Abdelkrim Lakhdhar-ezzine A une heure où les autres peuples parlent en termes d'humanisme, nous autres Algériens, nous sommes encore à l'ère du Arch et de la tribu. Et ça se veut intellectuel ! il y a 2 heures · J’aime
Mohamed Ziriat KARIM DOUDOU: sans eux ya pas d'algerie ?????? il y a environ une heure · J’aime
Karim Doudou oui Mohamed ziriat,la France est tombé dans les Aures,stif,galema,kherata sont la pour en témoigné dans l'histoire de la guerre s'est dans cette région ou toute l'histoire de l'independence s'est ecrite,et el haouari a eu raison de forcé le passage vers la presidence! sans eux y a pas d'Algerie j'usqu'a aujourd'huit si tu retir le chawia de la cartographie tu n'aura plus rien dans les souks et plus rien dans ton assiéte,les agriculteurs du chawya sont courageux et se sont les seuls parcelles de terre qu'ont voie de l'Avion qui sont travaillé meme dans les montagnes et s'est le seul endroit en Algerie ou les jeunes ne disent pas qui sont perdu et chomeurs la bas les jeunes travaillent dans l'agriculture et ils n'en sont pas compléxé,tu retir le chawya,le jijeli,le mzab et une partie du centre baybay l'algerie! Il y a 49 minutes · J’aime
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attention aux divisions
Dernière édition par faty le Dim 30 Déc - 1:22, édité 1 fois
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: Actualité culturelle et artistique Sam 29 Déc - 19:23
hain? c'est quoi ses comentaire?
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualité culturelle et artistique Dim 30 Déc - 1:22
j ai tout repris meme les comes sur fb
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: Actualité culturelle et artistique Dim 30 Déc - 1:32
quel critique -_- faite gaffe il ya qui sont pas algérien
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: Actualité culturelle et artistique Jeu 31 Jan - 16:51
Une nouvelle BD naît en Algérie et s’expose au festival d'Angoulême
La bande dessinée algérienne était morte dans les années 1990. Aujourd'hui, elle renaît et voit apparaître de jeunes auteurs audacieux. Une exposition au festival d’Angoulême retrace 50 ans d’histoire mouvementée de la BD dans ce pays.
Par Priscille LAFITTE (texte)
Cela fait presque six ans qu’une nouvelle bande dessinée algérienne recommence à s’épanouir, retrouvant presque son faste des années 1980. De jeunes auteurs ont émergé, une demi-douzaine de maisons d’édition se sont créées, un festival est né… Une vaste exposition lui est même consacrée au Festival international d’Angoulême qui fête ses 40 ans cette année (du 31 janvier au 3 février).
La BD algérienne renaît d’un passé dense et tumultueux. Elle avait engendré dès l’indépendance du pays en 1962 ses pionniers, notamment Slim et Ahmed Haroun, qui avaient fait de l’Algérie le phare du neuvième art au Maghreb. Les auteurs cumulaient édition d’albums, publication dans des revues de BD et travail de caricaturiste dans la presse.
Mais les années noires du terrorisme, à partir de 1992, ont saccagé toute la créativité algérienne. "Les librairies et les bibliothèques ont été brûlées, des auteurs assassinés", rappelle Dalila Nadjem, commissaire du festival de BD en Algérie, qui se tient tous les ans depuis 2008 au mois d’octobre. Le caricaturiste et journaliste Saïd Mekbel a été abattu de deux balles dans la tête en 1994 ; le dessinateur et scénariste Brahim Guerroui jeté au pied de son immeuble, les mains ligotées et la gorge tranchée, le 4 septembre 1995 ; le dessinateur Dorbane tué dans l’explosion d’une voiture piégée en 1996. Le seul moyen de survivre était de s’exiler. Ce fut le choix de Slim, notamment.
Nouvelle pousse
Réduite à néant, la BD algérienne renaît lentement de ses cendres à la fin des années 2000. Dalila Nadjem se souvient comment, lorsqu’elle a fondé une maison d’édition en 2001 puis deux librairies en 2004, le seul créneau possible de livres algériens était le patrimoine et la littérature jeunesse. "Il y avait sûrement une demande de la part des lecteurs de lire de la nouvelle BD algérienne, mais on ne savait pas encore l’entendre." Des auteurs poussent le ministère de la Culture à recréer un festival de la bande dessinée en Algérie qui, petit à petit, redonne des ailes aux auteurs en mal de visibilité et ouvre des perspectives aux étudiants. Il finit par nouer un partenariat avec le "grand frère", le Festival international d’Angoulême, qui décide cette année de consacrer une vaste rétrospective sur 50 années d’histoire de la BD algérienne.
Le partenariat profite également aux lecteurs algériens. "On fait venir 6 000 albums européens et américains et on les vend à bas prix, sans marge financière pour le festival, on invite des auteurs français, belges, américains, égyptiens, tunisiens, camerounais ou encore sénégalais", raconte Dalila Nadjem. "L’événement a un succès fou. L’année dernière, alors que le pays était en deuil en raison du décès de l’ancien président de la République Chadli Bendjedid et qu’on hésitait à fermer le festival, on n’a pas pu refuser la foule qui se pressait à nos portes."
De jeunes auteurs femmes
Des ateliers, proposés aux jeunes Algériens, ont fait surgir de nouvelles idées et de nouvelles signatures, rassemblées dans des albums collectifs : "Monstres" en 2011 et "Waratha" (les héritiers) l’an passé. Soumeya Ouarezki, jeune illustratrice de 22 ans, s’est découverte une passion pour la BD à l’occasion d’un atelier animé par le Belge Étienne Schréder. Auparavant, cette étudiante aux Beaux-Arts d’Alger avoue ne rien connaître du neuvième art. "J’avais lu des BD pour enfants quand j’habitais à Londres avec mes parents. Mais je n’avais aucune culture BD pour adultes, et aucune connaissance technique." Avec sa sœur jumelle Safia, qui écrit les scénarios, elles ont co-signé des planches dans l’album collectif "Waratha", et concoctent un album pour cette année.
Soumeya Ouarezki dit avoir un pied dans l’héritage de la BD algérienne et un pied dans les nouvelles écritures qui s’épanouissent en Europe, en Asie et aux États-Unis. "Je suis attentive aux scénarios des vieux albums algériens et au dessin de la nouvelle BD occidentale", explique-t-elle.
Impertinente et avide de créativité, la nouvelle génération d’auteurs algériens - majoritairement constituée de femmes - se laisse tenter par le manga ou les récits autobiographiques pour se révéler autrement que ses mentors des années 1980. Une jeune auteure, Nawel Louerrad, a ainsi osé écrire une histoire sur les abus incestueux qu’a subi sa voisine. Un autre attaque frontalement la question de l’islamisme. Un autre encore manie habilement l’ironie et l’auto-dérision. Tous évoquent le passé traumatique des années noires du terrorisme, qui pèse durablement sur leur enfance et sur leur imaginaire. "Ils ont une colère, une déchirure, qui ne s’est pas encore extériorisée", analyse Dalila Nadjem. Dans dix ans, estime la commissaire du festival algérien et de l’exposition à Angoulême, les auteurs et le marché seront arrivés à maturité.
Planches de BD issues de l'album collectif "Waratha"
Sujet: Re: Actualité culturelle et artistique Dim 17 Fév - 4:21
ALGERIE : DIEUDONNÉ AU CHAPITEAU DU HILTON
DIEUDONNÉ AU CHAPITEAU DU HILTON
Le triomphe de Shoah-ananas à Alger!
Citation :
Un artiste qui n’a pas la langue dans sa poche
«La France, un pays de vendeurs d’armes et en même temps des droits de l’homme» dira avec ironie notre humoriste, jeudi, dans son spectacle «Foxtrot».
Est-ce que ce monde est sérieux? Pas si sûr… Dans ce cas, vaut mieux en rigoler! En rire, notre dieu de l’humour vache, Dieudonné en a fait son sacerdoce, le décryptant avec sarcasme et avec un trait profondément cynique, sa marque de fabrique. C’était jeudi soir, au chapiteau du Hilton où il s’est produit sur initiative de «Broshing Event», à guichets fermés et ce, pour la deuxième fois, après avoir subjugué le public il y a deux ans avec son spectacle «Mahmoud». Tout consiste à mettre le doigt sur ce qui fait mal, et ce qui n’est pas normal, le tout avec une dose d’humour tout autant tyrannique que sont les injustices dans le monde. Une formule qui marche et trouve écho chez de nombreux fans à l’étranger et surtout en Algérie et au Maghreb où Dieudonné compte des admirateurs par milliers. Jeudi, l’artiste choisit la tribune algérienne pour dire tout haut ce qu’il pense de ses détracteurs et régler notamment ses comptes avec l’Occident qui «nous ment», mais aussi avec Patrick Timsit qui ne cautionne pas ses délires scéniques ni ses sketchs sur la Shoah et cette chanson polémique qui a fait scandale en France, «shohah-ananas». Cela pourrait être de mauvais goût n’était que Dieudonné ne s’en servait pas juste pour choquer mais pour répondre à une élite juive – représentée par certains intellectuels effarouchés – qui s’est autoproclamée comme porte-parole de la souffrance universelle, ignorant ou minimisant celles des autres comme s’il faille établir une échelle et des degrés de souffrance. Aberrant! C’est à cette absurdité que tend à répondre Dieudonné dans son nouveau spectacle «Foxtrot» qui, en anglais veut dire «Pas de renard». C’est en fait une danse des années vingt, qui illustre à merveille, l’époque du «rêve américain». Une époque où chacun avait la chance de devenir riche et prospère! Enfin, chacun. Les Blancs surtout car pour les autres, notamment les Indiens et les Africains c’était plutôt le cauchemar car ce rêve américain était plus basé sur «la possession de l’autre», comme fera remarquer à juste titre notre humoriste camerounais. Pour Dieudonné, la danse est un formidable objet d’analyse sociale, qui lui permet de décrypter avec amusement, la désinvolture morale du monde dans lequel nous vivons. D’ailleurs, dans ce spectacle, l’artiste fera un va-et-vient systémique de ses sketchs à la danse pour affirmer de façon dialectique ce rapport métaphorique qui existe entre la danse et le comportement tyrannique des serial killers dans le monde, comme ce mouvement circulaire entre le bien et le mal. Les USA étant le pays des serial killers par excellence, «Dieuedo» révélera avec dérision qu’il est obligé de réadapter son spectacle toutes les semaines. Il évoquera pour commencer l’arrestation «dégueulasse» d’El Gueddafi et le meurtre surréaliste de ses deux enfants de bas âge, le tueur sadique de Montréal (Luka Rocco Magnotta, soupçonné d’avoir tué et démembré un homme à Montréal, avant d’envoyer des parties de son corps par courrier et de poster sur Internet une vidéo de l’assassinat.), mais aussi, l’auteur de la tuerie d’Oslo (77 morts) qui a défrayé la chronique l’été dernier mais également l’affaire Merad qui reste encore un mystère.. «On nous ment au nom des droits de l’homme, en France, tout ce qui nous reste c’est de rigoler. Pourquoi ils partent au Mali car c’est à leur niveau.. l’homicide légal c’est bien l’armée, regardez l’Otan et l’exemple de la Libye, encore au nom des droits de l’homme…», soulignera Dieudonné qui, en plus de ses paroles censées tentera une certaine incursion réussie dans l’imitation des accents (japonais, africain et canadien) avec des mimiques de visage à vous tordre de rire.. Et de revenir à la danse avec cette ironie implacable qui lui est propre: «Elle contribue à créer des sociétés plutôt pacifistes. On danse trop en Afrique, sur le plan militaire, on n’a pas le niveau, regardez le Mali…» Le monde politique aura pour son grade avec notre irrévérencieux Dieudonné.
Le public du chapiteau du Hilton s’esclaffera à gorge déployée à chaque fois que le nom de Henri-Bernard Levy est mentionné et le juif épinglé. «On dit que je raconte n’importe quoi, pas plus que les autres! Les humoristes sont partout à la télé. En France, c’est le règne de la religion laïque, même le pape a dit je me barre! Ce n’est plus par Allah Ouakbar mais le mariage gay Akbar!» Et de dénoncer avec l’air de rien: «Les caricatures anti-Islam qu’on laisse au nom de la liberté d’expression et moi, on m’attaque pour une chanson…» Dans un cynisme indécrottable, Dieudo lâche: «non, pas de racisme, pas d’homophobie encore moins de compétition victimaire!».
Un des moments les plus succulents de la soirée, c’est quand il mettra en scène justement les autres communautés (indienne, noire, aborigène d’Australie et juive d’Israël) dans un concours télé pour le meilleur champion de la pleurnicherie de la souffrance. Dieudonné au summum de son art et de sa forme rendra la monnaie de la pièce à tous ses détracteurs avec subtilité et intelligence, prouvant si besoin est, tout son talent d’humoriste engagé et impénitent, irrévérencieux qu’il est. Chapeau l’artiste!
http://lavoixdelalibye.com/?p=7509
berhoum Modérateurs
Messages : 5677 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Actualité culturelle et artistique Ven 27 Déc - 11:32
« La Main rouge » de Daeninckx : enquête en bande dessinée, de New York à... Croix
Citation :
L’anniversaire est passé inaperçu. En 1963, la Main rouge était dissoute. Créée pour affaiblir les mouvements nationalistes, particulièrement le FLN algérien, cette organisation a de nombreux meurtres à son actif, notamment en Belgique. Auteurs d’un album de bande dessinée consacré à ce groupe, le romancier Didier Daeninckx et l’illustrateur Mako situent une partie de leur intrigue dans la métropole lilloise. Décryptage avec l’auteur.
« La fiction de notre album s’appuie sur les attentats commis par les services secrets français en Belgique et qui visaient des professeurs d’université favorables au FLN. Une part assez méconnue de la guerre de libération algérienne, de ses dissensions internes aussi, s’est jouée de part et d’autre de la frontière franco-belge et nous voulions, avec Mako, le souligner. »