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| Actualités Economiques | |
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+19su30mka chega habiban Tayeb Algerian fighter one DR LECTER raptordz ammari kamel philipides7 samir_reghaia rimonidz yak Zoubir8 raptor13 berhoum faty boussouf houaridz Rebell 23 participants | |
Auteur | Message |
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DR LECTER Admin
Messages : 792 Date d'inscription : 15/05/2011
| Sujet: Re: Actualités Economiques Ven 6 Juin - 8:58 | |
| Demande a berhoum, yak, boussouf etc s'il n'ont pas reçu de message de ma part et vice vera, les procès d'intention n'ont pas lieu d'être ici, les provocations gratuites et répétées de ta part au delà du fait qu'il relève du hs , témoignage d'un souci que tu dois auto régler pour la bienséance , montrer au doigt constamment les autres et se croire au dessus des autres me déçoit de ta part, d'ailleurs ne tai je pas signaler cela auparavant?? Bien poursuivons cher membre par des posts de QUALITÉ ET NON HS, , il ne faut pasprendre le staff pour ce qu'il n'est pas donc a éviter je te pris, fin | |
| | | Kaci M Collection d'insignes algeriens
Messages : 621 Date d'inscription : 08/04/2012
| Sujet: Re: Actualités Economiques Ven 6 Juin - 11:46 | |
| - Citation :
- Demande a berhoum, yak, boussouf etc s'il n'ont pas reçu de message de ma part et vice vera, les procès d'intention n'ont pas lieu d'être ici, les provocations gratuites et répétées de ta part au delà du fait qu'il relève du hs , témoignage d'un souci que tu dois auto régler pour la bienséance , montrer au doigt constamment les autres et se croire au dessus des autres me déçoit de ta part, d'ailleurs ne tai je pas signaler cela auparavant?? Bien poursuivons cher membre par des posts de QUALITÉ ET NON HS, , il ne faut pasprendre le staff pour ce qu'il n'est pas donc a éviter je te pris, fin
Tous ceux dont tu parle sont modérateurs ou administrateurs , peut-être qu'il n'y a qu'eux pour recevoir des messages privés. Ce HS est a mon humble avis la seule solution pour que tu reconsidères ta partialité et ton autoritarisme . Ce ne sont pas des procès d’intention, et je crois que c'est bien toi qui me prends pour ce que je ne suis pas avec tes messages empreints de condescendance. Le fait d'être modérateur sur ce forum ne te permets pas de me parler comme a jeune de 15 ans alors que j'ai 40. Tout ce que j'ai pu écrire ici , justement, m'a souvent poussé à argumenter face à ta vison du monde que ne je partage que moyennement. Je ne me crois nullement au dessus des autres, et le fait de dire ça sans aucun argument EST un procès d'intention de ta part, véritable celui-là. La bienséance et la courtoise, je ne la connait que trop bien pour l'avoir toujours pratiqué ici même, or ,je pense que tu devrais te poser la réflexion suivante: "Kaci M n'a de problemes avec personne sur ce forum, hormis avec moi-même, pourquoi?" et quand c'est pas moi, c'est d'autres membres du forum, qui, comme par hasard, ont globalement le même profil politique. Ah oui, j'allais oublier, tu appelles quoi "provocation gratuites et répétées de ma part"? Le fait que je discute avec toi d'égal à égal? Alors je vais te dire une chose, une bonne fois pour toutes: Si tu m'avais recadré sur une histoire de comportement (je fais des erreurs comme tout le monde) je me serait incliné sans problemes, mais là, tu juges mes écrits provocateurs alors que je ne fais que de simples constations quant à ton habitude de bannir ou brimer ceux qui vont à l'encontre de ce que tu penses. (Je te ferais dire que si tu me bannis pour ce post, et que celui ci disparaisse, mon message sera quand même envoyé au autres admin, car je ne t'insulte aucunement ni te manque de respect ) | |
| | | DR LECTER Admin
Messages : 792 Date d'inscription : 15/05/2011
| | | | yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
| Sujet: Re: Actualités Economiques Ven 6 Juin - 12:41 | |
| les gars du calme la divergence politique est une chose tres positive pour apprendre les uns des autres merci de revenir au sujet | |
| | | samir_reghaia Sous lieutenant
Messages : 849 Date d'inscription : 05/12/2012
| Sujet: Re: Actualités Economiques Ven 6 Juin - 15:54 | |
| - Citation :
- Faire de l’industrie militaire le moteur de la relance économique
le 06.06.14 | 10h00 6 réactions
| © El Watan Weekend Abderrahmane Hadj-Nacer et Akram Kharief lors de l’enregistrement... Imprimer Envoyer à un ami Flux RSS Partager [url=http://twitter.com/timeline/home?status=Lu sur %40elwatan Faire+de+l%E2%80%99industrie+militaire+le+moteur+de+la+relance+%C3%A9conomique http%3A%2F%2Fwww.elwatan.com%2Factualite%2Ffaire-de-l-industrie-militaire-le-moteur-de-la-relance-economique-06-06-2014-260098_109.php][/url] La première de l’émission «Lignes rouges» de Radio M de Maghreb Emergent, en partenariat avec El Watan et El Khabar, diffusée ce vendredi, a traité du sujet hautement sensible de l’industrie militaire en Algérie, avec Abderrahmane Hadj-Nacer, ancien gouverneur de la Banque d’Algérie, Akram Kharief, spécialiste des questions de défense et auteur du blog Secret Difa3 et Nordine Ouabdesselam, expert financier des marchés stratégiques. -Pourquoi parler aujourd’hui de l’industrie militaire en Algérie ? Abderrahmane Hadj-Nacer : Dans l’observation des cycles de développement dans les pays qui s’en sont sortis, on se rend compte que l’armée est un élément moteur du développement, car on parle là d’un carnet de commandes récurrentes qui doit servir à la mise en place d’une industrie nationale. L’autre point fondamental, qu’on n’a pas su aborder les premières années après l’indépendance, c’est le rapport entre le pouvoir et l’argent. Nous sommes tombés dans le piège de la culture française où on cache l’argent, et dans la mauvaise interprétation du hallal et du haram en islam, alors que la notion d’illicite et de licite conduit à poser le critère de l’accumulation de richesses comme étant un critère de différenciation positive et non comme un critère de différenciation négative. Si on ne règle pas ce problème, l’argent, au lieu d’être un facteur positif dans la croissance, le développement et dans la bonne redistribution, devient un facteur de sujétion par rapport au reste du monde. Voilà les deux critères fondamentaux qui me poussent, en tant qu’économiste, à penser que l’armée dans sa transformation actuelle, qui est le passage d’une armée en construction à une armée professionnelle reconnue à travers le monde, doit avoir son rôle économique clarifié. Quand vous allez à l’Académie militaire de Cherchell pendant les périodes des examens, on voit que si la demande des Algériens est forte pour devenir officier de l’armée et encore plus pour devenir membre du DRS, elle n’est pas liée à un amour fou pour ces deux-là. Elle est liée à un désir immodéré pour le pouvoir, le pouvoir sur les biens matériels aussi. Il y a une causalité entre une vocation militaire, qui doit être évidemment sauvegardée, et une vocation pour l’accumulation des richesses. Dans notre cas de figure, il y a 7000 colonels, 300 généraux et 3 généraux de corps d’armée en Algérie. Chaque colonel a vocation à être ambitieux et être général de corps d’armée, mais il n’y a pas de place pour tous. A ces gens-là, il faut donner de l’espoir, pour un jour passer soit du côté de la recherche, de l’enseignement, soit vers la politique ou l’industrie. -Exemples de pays qui ont réussi cette expérience ? Akram Kharief : Prenez les 20 économies les plus performantes de la planète : toutes sans exception ont une industrie militaire performante ; elles exportent de l’armement et essaient de s’autosuffire. La Turquie, par exemple, dans les années 1980, a décidé de franchir le pas et de jouer dans la cour des grands en termes de fabrication militaire alors qu’elle importait 90% de ses équipements. L’Etat y a mis non seulement la volonté politique mais aussi les instruments nécessaires : un fonds de soutien à l’industrie de l’armement et de l’investissement tous azimuts mais surtout, il a imposé de la clarté pour les industriels et une ouverture vers le privé. Entre 1985 et aujourd’hui, la Turquie, qui est passée de 10% en fabrication militaire à près de 75%, arrive à exporter pour 1,2 milliard de dollars et fabrique pour plus de 5 milliards d’équipements. Cette industrie fait vivre 12 000 familles. Il y a plus de 80 sociétés grandes et moins grandes, des TPE actives dans le secteur. Tout se fait dans une transparence parfaite, c’est devenu un véritable levier de croissance pour le pays. C’est une opportunité énorme pour l’Algérie et il suffirait d’une décision politique et de la mise en place d’instruments techniques pour installer un écosystème de TPE, PME et aussi de grandes entreprises qui pourraient générer, dans les six années qui viennent, jusqu’à 1 milliard de dollars de chiffre d’affaires et qui pourraient créer jusqu’à 15 000 ou 16 000 emplois directs. -Qu’entendons-nous exactement par industrie militaire ? Abderrahmane Hadj-Nacer : L’industrie militaire, ce ne sont pas des cartouches, de l’armement au sens où on l’entend. Les plus grandes recherches en biologie dans le monde sont menées par les Etats-Unis et Israël, grâce à l’industrie militaire. Tout ce qu’on voit à la télévision et qui a l’air ridicule, comme quand Cousteau nous montre les expériences sur les dauphins, c’est le fait de l’industrie militaire. On se rend compte que l’effet multiplicateur de l’industrie militaire n’impacte pas seulement l’industrie du fer et de l’acier, mais tout ce que produit l’université. Akram Kharief : Il faut faire une différence entre fabrication militaire et industrie militaire. Fabriquer, l’armée algérienne le fait déjà. Mais ce dont on parle est de créer un tissu industriel, ce qui implique créer un marché, exporter et générer du profit. L’Algérie n’est pas sur cette longueur d’onde. Contre-exemple : l’Egypte a la plus belle industrie militaire arabe sur le papier qui génère 3,5 milliards de dollars de chiffres d’affaires chaque année (grâce à l’aide américaine) et qui emploie 100 000 personnes. Mais cette industrie ne fait que de la fabrication, c’est une industrie de l’Etat, de l’armée ; elle fait son propre plan de charge. -Pourquoi l’Algérie n’a pu créer une véritable industrie militaire ? Abderrahmane Hadj-Nacer : Il y a beaucoup d’industries civiles publiques conçues au départ comme des industries militaires. Le complexe constantinois et la région de Tiaret étaient prévus pour ça. Il y avait une réflexion. La question est : pourquoi avons-nous échoué ? Parce qu’il y a une opposition entre la réflexion théorique et le besoin des individus et des groupes. Le rapport entre l’argent et le pouvoir n’ayant pas été réglé. Akram Kharief : L’industrie militaire existe depuis la fin des années 1970. L’armée algérienne a tout fait pour satisfaire ses besoins quotidiens en termes de munitions, d’armes légères, mais il n’y a jamais eu de stratégie industrielle. Je vous dresse un petit bilan. Aujourd’hui, l’Algérie fabrique toutes ses armes légères, toutes ses minutions. L’armée fabrique pratiquement tous ses vecteurs terrestres : camions, transport, etc. L’Algérie fait de la maintenance de haut niveau sur ses avions de chasse, de transport. Mais il manque une stratégie derrière tout ça. Abderrahmane Hadj-Nacer : La doctrine de l’industrie industrialisante au début de l’indépendance consistait à dire on fait tout, tout seuls, à travers des mégacomplexes. On n’a pas fait le lien entre les besoins et la capacité industrielle. On était dans une doctrine totalement différente. Il y a une autre explication malheureuse : on a essayé de faire de l’«offest program» en 1990-91 à travers le commerce industrialisé. Cela consistait à dire que ceux qui veulent avoir accès au commerce libre avec l’Algérie doivent investir. Dès que le Fonds monétaire est revenu en position de force en Algérie, la première décision a été d’interdire cette obligation d’investir. Pourquoi a-t-on obéi ? Akram Kharief : Il n’y a aucune politique industrielle en Algérie. Il y a clairement une volonté de fabriquer de l’armement, mais il n’y a pas de volonté de créer un secteur. -Que nécessite comme moyens humains la création d’une industrie militaire ? Abderrahmane Hadj-Nacer : Le militaire qui se dit, moi, à 40 ans, je veux avoir une seconde vie et pouvoir enfin régler mes problèmes convenablement, s’il règle ses problèmes, règle aussi, macroéconomiquement, mes problèmes à moi, à nous. Il crée des emplois et règle le problème de doctrine nationale puisqu’on va avoir un tissu industriel qui nous permet de faire face en cas de crise majeure. Il y a un changement de posture, autoriser les gens à produire, à s’enrichir licitement pour les sortir du piège de l’import-import, de l’illicite et du piège de la manipulation de toute nature. Si on met en place un fonds de 500 millions de dollars en Algérie en capital risque, cela va nous permettre de créer 1000 entreprises qui vont être le couloir le plus rapide pour transformer les militaires, qui ne savent pas très bien s’ils vont devenir généraux, en capitaines d’industrie et qui auront d’un coup l’espoir de pouvoir s’enrichir de la façon la plus licite possible. Avec les 500 millions dans le capital risque, on fait de l’incubation, on crée des projets et on fait de l’accompagnement. -Est-ce que l’import-import malmène le secteur de l’équipement militaire autant qu’il le fait avec le reste des secteurs ? Abderrahmane Hadj-Nacer : L’import-import est totalement opposé à la fonction productive. C’est pour cela qu’il faut insister sur l’industrie militaire, parce qu’elle va servir au développement de l’industrie tout court. C’est un bon de commande qui vous permet de développer un tissu industriel, parce que vous savez que vous allez le vendre, que vous avez un client privilégié. Le client sera d’autant plus exigeant que la séparation entre la fonction de soldat et d’industriel sera clairement établie. Parce que s’il y a confusion comme c’est le cas actuellement, la qualité n’est jamais là. L’autre complexité est que le licite et l’illicite vont beaucoup plus loin. Un bureaucrate dans une administration ne va pas accepter l’idée de voir un tissu se développer sans qu’il ait son mot à dire. Prenons l’exemple du Conseil national d’investissement qui se prononce sur un privé qui a envie d’investir. Cela veut dire qu’on va le bloquer jusqu’à ce qu’il obéisse à une certaine injonction. Akram Kharief : Les oligarques existent aujourd’hui avec cette politique d’import-import. Il ne faut pas se le cacher. Il y a beaucoup d’argent qui circule au noir en Algérie. Personnellement, je préfère des oligarchies qui payent leurs impôts, qui déclarent leurs chiffres d’affaires, qui ont leur argent en Algérie et qui créent de l’emploi plutôt qu’autre chose ! Abderrahmane Hadj-Nacer : On est dans une situation où vous allez fermer des usines au profit de l’import-import. Alors que si nous avions eu beaucoup de colonels compétents dans des secteurs transparents, à qui on aurait créé des passerelles pour passer de la carrière militaire à l’industrie militaire, ils se battraient pour préserver la production. -Pourquoi on ne réfléchit qu’en termes de secteur public quand on parle de fabrication militaire en Algérie ? Akram Kharief : Voyez les Etats-Unis où toute l’industrie militaire est privée et où tous les centres de recherche sont privés, où il y a aussi des universités privées. Cet écosystème produit de l’équipement sensible, du secret, emploie parfois des étrangers. Les Etats-Unis ont réussi grâce à des services secrets efficaces qui s’occupent, non pas de politique ou de la presse, mais d’industrie et de développement à créer un cadre législatif et un cadre organisationnel très performant. Nordine Ouabdesselam : Il faudrait d’abord que notre industrie militaire arrive à importer le savoir-faire. Une fois qu’elle l’a importé – afin d’éviter la récurrence des importations – pour faire en sorte que la production soit nationale, on pourra sous-traiter à un tissu industriel de PME locales un certain nombre d’activités. On pourrait, ainsi, générer un courant qui existerait entre la sphère d’Etat et la sphère privée, similaire à ce que nous voyons sous d’autres cieux où l’industrie civile profite des efforts de la recherche de l’industrie militaire et vice-versa. Nous sommes tous des Algériens, je ne vois pas en vertu de quoi je préjugerais de la faiblesse d’un Algérien dans la préservation des secrets industriels dont il serait détenteur. Le modèle le plus efficient : Les PME Nordine Ouabdesselam : L’idéal est d’avoir le modèle suivant : avoir un donneur d’ordre qui serait l’intégrateur de systèmes et qui favoriserait l’émergence et la croissance d’un tissu de PME, notamment dans la mécanique de précision. Nous avons des gens qui sont de très bons fraiseurs, des tourneurs. Si vous leur donnez les bons outils et les financements, ils sont capables de faire des merveilles. Lorsque le groupe Messier-Bugatti a été l’objet de beaucoup d’instabilité en raison de la parité euro-dollar, on a songé à délocaliser une partie de leur production de trains d’atterrissage soit au Mexique, soit au Maroc, et je sais pertinemment que l’Algérie a été prise en compte. On ne peut pas parler d’occasion ratée, mais c’est ce type d’occasion qui est unique. L’investissement se réduisait à l’achat d’une énorme presse, il aurait été de l’ordre de 100 millions d’euros et ils nous auraient donné une place pivotante pour un équipement d’essentiel. De la nécessité d’engager des contrats «offset» Nordine Ouabdesselam : Il est possible de soutenir les investissements industriels militaires pas seulement avec les commandes publiques militaires mais avec des commandes civiles aussi à travers ce qu’on a appelé des contrats «offset». Par exemple, à l’entrée de la Pologne dans l’OTAN, un contrat de 6 millions de dollars a été signé avec les USA pour l’achat d’avions de chasse F-16. Les Polonais ont conclu un contrat «offset» avec les Américains à travers lequel ils s’engageaient à générer un investissement d’origine américaine de l’ordre de 9 milliards de dollars. Le même exemple existe au Maroc et en Tunisie. Ils ont constitué une industrie aéronautique naissante à la faveur d’un contrat d’achat d’avions civils. Il y a 1200 PME de sous-traitants au Maroc dont une usine de câblerie qui fournit Boeing et Airbus dans la région de Casablanca, usine réalisée à la faveur d’achat d’avions civils et non militaires. Adlène Meddi http://www.elwatan.com/actualite/faire-de-l-industrie-militaire-le-moteur-de-la-relance-economique-06-06-2014-260098_109.php | |
| | | DR LECTER Admin
Messages : 792 Date d'inscription : 15/05/2011
| Sujet: Re: Actualités Economiques Ven 6 Juin - 16:08 | |
| L'industrie oui mais que l'industrie militaire je suis dubitatif, d'autant que les débouchés en la matière nécessite de dammer le pion aux grandes puissances | |
| | | samir_reghaia Sous lieutenant
Messages : 849 Date d'inscription : 05/12/2012
| Sujet: Re: Actualités Economiques Ven 6 Juin - 19:50 | |
| Je me suis souvent demandé pourquoi l'armée n'investit pas plus dans la production. L'industrie de l'armement est un puissant levier pour l'économie. Cela permet à toute une faune d'entreprises de graviter autour et de garnir leur carnet de commande. En Occident, les entreprises civiles travaillent également dans le secteur militaire (avec certaines restrictions). Elles ont une partie de leurs contrats avec les armées. Cela permet de soutenir le secteur industriel. Une méthode d'industrialisation consiste à implanter de grands complexes phares dans chaque secteur et d'attendre que ces complexes engendrent une faune d'entreprises sous-traitantes. En gros pour créer le "tissus" industriel, il faut d'abord poser les "grandes matrices". Ces grandes matrices peuvent être en partie militaires. Au lieu d'attendre les investissements de Renault et de Qatar Steel, on peut lancer de grands complexes militaires qui engendreront une montée en puissance de la sous-traitance... Je pense qu'il y a beaucoup à faire la dessus. | |
| | | samir_reghaia Sous lieutenant
Messages : 849 Date d'inscription : 05/12/2012
| Sujet: Re: Actualités Economiques Sam 7 Juin - 11:57 | |
| Je ne sais pas trop quoi en penser. Je pense que le problème résulte plus du secteur bancaire sclérosé et de l'administration archaique que de la règle 49/51... On va finir par entrer à l'OMC avec une feuille devant et une feuille derrière... Pourquoi cet empressement On n'a pas encore les moyens d'entrer en concurrence ouverte avec les autres pays - Citation :
- Investissements directs étrangers en Algérie
La règle 51/49% sera revue
Par : Badreddine KHRIS
Le gouvernement envisage supprimer la règle pour des secteurs tels que les PME, mais il la maintiendra dans les domaines stratégiques comme les hydrocarbures.
Tout porte à croire que la règle 51/49% régissant l’investissement étranger en Algérie sera supprimée pour les secteurs non stratégiques. Le gouvernement songe sérieusement à une telle option. L’Algérie aspire, depuis 1987, à décrocher une place parmi les nations membres de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Or, cette mesure qui oblige les investisseurs étrangers à s’associer à des nationaux détenant la majorité des parts, instaurée auparavant au domaine pétrolier puis généralisée aux autres secteurs en 2009 par la loi de finances complémentaire, s’oppose parfaitement aux principes fondateurs de cette organisation. D’où la décision de l’Exécutif de revoir ce règlement, qualifié par les observateurs d’ici et d’ailleurs, de véritable frein aux investissements directs étrangers (IDE). À l’issue de l’adoption du plan d’action du gouvernement, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a révélé que cette suppression a été évoquée par les partenaires de l’Algérie dans le cadre des négociations pour son accession à l’OMC. L’Algérie a fini par lâcher du lest après 5 années d’intransigeance et va ainsi satisfaire l’exigence des autres membres de cet espace commercial international. Le gouvernement était prêt à engager un débat sur l’opportunité de supprimer cette règle pour les “petits secteurs”, tels que les PME, mais il ne sera jamais question de l’annuler pour les secteurs stratégiques. “Avec l’OMC, les négociations se poursuivent. Ils nous ont demandé de revenir sur la règle 51/49%. Nous sommes encore en discussion, mais nous avons une stratégie : nous pouvons répondre à cette requête pour quelques secteurs avec un délai de grâce de quatre à cinq ans”, a expliqué Abdelmalek Sellal. Néanmoins, le droit de préemption de l’État sur la cession des participations des étrangers en Algérie sera, selon lui, maintenu. Cette règle et celle relative au droit de préemption ont été instituées en 2009 en réaction à la vente par l'égyptien Orascom Construction Industries de deux cimenteries au français Lafarge avec une plus-value importante, alors qu'il avait bénéficié de plusieurs facilitations à l'investissement et d'importantes exonérations fiscales. L’entrée du groupe français sur le marché algérien, sans passer par le gouvernement qui n’avait pas été informé de l’opération avait suscité l’ire des plus hautes autorités du pays, à leur tête le président Abdelaziz Bouteflika. En juillet 2008, devant les maires, le premier magistrat du pays avait exprimé sa colère et s’en était pris à un opérateur en disant : “Un investisseur est venu investir 700 millions de dollars et au bout de trois ans a généré un bénéfice de 2 milliards de dollars, et l’Algérie n’a rien gagné...” Il ciblait clairement Nassif Sawiris, patron d’Orascom Constructions Industries (OCI), qui réalisait dans l’opération avec Lafarge une belle plus-value, alors qu’il avait bénéficié de plusieurs avantages fiscaux et autres facilitations. Depuis, cette décision a provoqué de fortes controverses sur la scène économique du pays. Certains la considèrent comme contreproductive et dissuasive à l’investissement, d’autres ne demandent que sa limitation à des secteurs stratégiques tels que les hydrocarbures. Les partenaires étrangers, l’Union européenne, (UE), le FMI et la Banque mondiale n’ont jamais apprécié l’instauration d’une telle règle et continuent à la qualifier de contrainte majeure aux IDE. Dans un communiqué rendu public à l’issue de la tenue de la huitième session du Conseil d’association, l’UE avait “invité l’Algérie à assouplir la règle 51/49% requise pour tous les investissements directs étrangers afin de faciliter les discussions bilatérales dans le cadre de l'accession de l'Algérie à l'OMC”. Christine Lagarde, directrice générale du FMI, a affirmé en mars 2013 qu’il y a très peu de pays qui continuent d’appliquer cette règle. Tout en soulignant que la décision de l’Algérie était souveraine, elle n’a, cependant, pas caché son souhait de voir cette mesure révisée. “Je crois aux signaux qui vont être donnés par les autorités algériennes en faveur des investissements étrangers”, a-t-elle précisé avec une certaine, voire ferme conviction que la tendance ira vers la révision de cette règle. Des ministres et autres hauts responsables arabes, européens et américains ont, sans cesse, demandé l’élimination de cette règle sans, toutefois, parvenir à convaincre le gouvernement algérien. D’aucuns mettent en exergue dans leur argumentaire son inefficacité et ses conséquences contreproductives sur l’économie nationale. Par ailleurs, à la fin des travaux de la dernière réunion du groupe de travail constitué pour en assurer le suivi de l’adhésion de l’Algérie à l’OMC, organisée le 31 mars dernier, les pays membres “se sont félicités des progrès substantiels que l’Algérie a accomplis en modifiant son régime commercial et se sont dits très favorables à son accession rapide”. De nombreux sujets restent en revanche en suspens. Il s’agit des “restrictions quantitatives à l’importation, y compris les interdictions, les restrictions à l’investissement, les subventions à l’exportation, l’application discriminatoire de taxes intérieures, le système d’enregistrement des indications géographiques, les politiques de prix, les droits de commercialisation et les politiques agricoles”, indique une note publiée par l'OMC. http://www.liberte-algerie.com/actualite/la-regle-51-49-sera-revue-investissements-directs-etrangers-en-algerie-222706 | |
| | | DR LECTER Admin
Messages : 792 Date d'inscription : 15/05/2011
| Sujet: Re: Actualités Economiques Sam 7 Juin - 15:22 | |
| J'abonde totalement dans ton sens, c'est la lourde bureaucratie a la soviétique ainsi qu'un secteur bancaire defaillant qui empêche l'activité économique de foisonné, l'autre point sera la corruption aussi | |
| | | Kaci M Collection d'insignes algeriens
Messages : 621 Date d'inscription : 08/04/2012
| Sujet: Re: Actualités Economiques Sam 7 Juin - 18:03 | |
| Bonjour l'ambiance... a vous lire, notre État est nauséabond, et tout ce que l'on fait c'est de la ***** (enfin, vous avez compris...)
Sans optimisme et sans protection économique, on arrive à rien. L'Algérie doit tout faire pour ne pas entrer dans l'engrenage de l'OMC, nous serions maudits!
Notre État fondé par notre Émir Abdelkader s'agenouiller devant les vampires de la finance internationale...ça serait l'apothéose de l'horreur. | |
| | | samir_reghaia Sous lieutenant
Messages : 849 Date d'inscription : 05/12/2012
| Sujet: Re: Actualités Economiques Sam 7 Juin - 21:44 | |
| - Kaci M a écrit:
- Bonjour l'ambiance... a vous lire, notre État est nauséabond, et tout ce que l'on fait c'est de la ***** (enfin, vous avez compris...)
Sans optimisme et sans protection économique, on arrive à rien. L'Algérie doit tout faire pour ne pas entrer dans l'engrenage de l'OMC, nous serions maudits!
Notre État fondé par notre Émir Abdelkader s'agenouiller devant les vampires de la finance internationale...ça serait l'apothéose de l'horreur. Tu dis qu'on est pessimistes et ensuite tu dis toi même que l'Algérie ne dois pas entrer à l'OMC... alors que le gouvernement s'est fixé cet objectif depuis longtemps et y travail continuellement... C'est contradictoire, à mon sens. | |
| | | Kaci M Collection d'insignes algeriens
Messages : 621 Date d'inscription : 08/04/2012
| Sujet: Re: Actualités Economiques Sam 7 Juin - 22:50 | |
| - samir_reghaia a écrit:
- Kaci M a écrit:
- Bonjour l'ambiance... a vous lire, notre État est nauséabond, et tout ce que l'on fait c'est de la ***** (enfin, vous avez compris...)
Sans optimisme et sans protection économique, on arrive à rien. L'Algérie doit tout faire pour ne pas entrer dans l'engrenage de l'OMC, nous serions maudits!
Notre État fondé par notre Émir Abdelkader s'agenouiller devant les vampires de la finance internationale...ça serait l'apothéose de l'horreur. Tu dis qu'on est pessimistes et ensuite tu dis toi même que l'Algérie ne dois pas entrer à l'OMC... alors que le gouvernement s'est fixé cet objectif depuis longtemps et y travail continuellement... C'est contradictoire, à mon sens. L'Algérie ne dois pas entrer dans l'OMC , le gouvernement? quel gouvernement? tu veux dire Amara Benyounes notre Don Quichotte sans armure , tu crois que les décideurs de chez nous ne sont pas réalistes? La politique algérienne, si tu connais le sujet, est basée d'une part sur des mots et sur des actions, et les mots ne suivent pas forcément les actions, et c'est de bonne guerre, car l'OMC et le FMI, niveau tergiversations ça n'est as mieux. Or entre les ronds de jambes diplomatiques des nôtres à l'OMC et la réalité politiques, il y a un monde. Il n'y a aucune contradiction dans ce que j'écris. Et d'ailleurs ce que tu évoques n'est que la partie superficielle du problème, car la point nodal et la stratégie que va adopter l'OMC et ses cireurs de pompes recrutés en Algérie pour nous faire agenouiller devant le Veau d'Or. Voilà TOUT le problème de ce Problème. | |
| | | yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
| Sujet: Re: Actualités Economiques Sam 7 Juin - 23:22 | |
| - Kaci M a écrit:
- Bonjour l'ambiance... a vous lire, notre État est nauséabond, et tout ce que l'on fait c'est de la ***** (enfin, vous avez compris...)
Sans optimisme et sans protection économique, on arrive à rien. L'Algérie doit tout faire pour ne pas entrer dans l'engrenage de l'OMC, nous serions maudits!
Notre État fondé par notre Émir Abdelkader s'agenouiller devant les vampires de la finance internationale...ça serait l'apothéose de l'horreur. le probleme que vit l'économie Algérienne c'est pas le protectionnisme mais bien la protection de la mafia de l'import import malheureusement | |
| | | DR LECTER Admin
Messages : 792 Date d'inscription : 15/05/2011
| Sujet: Re: Actualités Economiques Dim 8 Juin - 9:19 | |
| Yak pour moi cette mafia import export et les vendu aux places réellement décisionnelles sont les mêmes face d'une pièce. ..mais bon le constat tout le monde peut en relever les points, sa fait si longtemps que sa dure que laction du changement est ce qui doit nous préoccuper, comme disait pericles aux atheniens"nous sommes les seuls chez qui la réflexion n'inibe pas laction" or l'élection nous montre que nous n'osons plus au risque de revivre un potentiel désastre et a ce titre la decennie noire y est pour quelque chose mais précisément c'est l'inaction est notre chute libre et quand notre industrie c'est a dire , il faut l'avouer petrogaziere n'aura plus lieu d'être, la la Grèce a coté c'est disneyland et la kaci pas d'autre choix que de subir protectionnisme ou pas car on aura trop fanfaronner impudiquement devant nos voisins depuis des décennies, au fond sa on s'en fout c'est surtout aux générations suivantes que sa me fend le coeur, en réalité, on a LA TROUILLE car on a les cartes du changement quand je vois l'entreprise condor jy vois une sorte de mini samsung algerien, cevital un chaebol a la façon du conglomérat sud coreen etc mais cette possibilité se referme petit a petit... Ps:kaci:ne prend pas mal tout ce qui t'es dis ou du moins de manière épidermique, personne ne détient la vérité, on echange simplement | |
| | | berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
| Sujet: Re: Actualités Economiques Dim 8 Juin - 10:23 | |
| L’Algérie, un pays en voie… d’émergence ?Son gouvernement vise une croissance à 7% et un taux de chômage à 8% en 2019De telles performances, si elles sont concrétisées, confèreront à l’Algérie une place dans le concert des nations les plus développées. L’Algérie sera classée, en toute légitimité, pays émergent en 2019 ! Bon...il y a du boulot !mais rien n'est impossible avec la volonté Politique - Citation :
- Le plan d’action conçu par le gouvernement regorge d’ambitions qui, pour certains chapitres, ont franchi le seuil de la démesure. Cette sorte de business plan, projeté par l’Exécutif sur les 5 années à venir, présente une incohérence claire entre les objectifs tracés et la stratégie à adopter pour les réaliser. Le document fait ressortir une dichotomie entre les perspectives et une situation économique locale peu encline à une émergence imminente. Si l’on affine la lecture des statistiques illustrant le plan, l’on sera tenté de dire que l’Algérie accomplira d’ici à 5 ans, un saut qualitatif vers le développement.
La feuille de route du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, que vient d’adopter la première Chambre, vise une croissance de 7% et un taux de chômage à 8% d’ici à l’échéance prévue. De telles performances, il faut le mentionner, hisseront indubitablement notre pays au pinacle et lui confèreront une place dans le concert des nations les plus développées. L’Algérie sera classée, en toute légitimité, pays émergent en 2019 ! Car, rares sont les pays qui peuvent s’enorgueillir actuellement de concrétiser de tels résultats positifs, compte tenu des séquelles de la crise dont le monde n’arrive pas encore à se débarrasser. C’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin que de prétendre matérialiser de telles perspectives. Qu’à cela ne tienne, il n’est jamais trop tard pour planter le décor et préparer le terrain dès à présent à une véritable relance économique. Premier acte préalable : extirper progressivement l’économie nationale des gisements pétrolifères du Sud pour la placer sur le sentier de la production industrielle. Un tel taux de croissance sera-t-il réalisable dans un pays où tout se fait sur la base d’une dépense publique puisée de ses revenus pétroliers ? Un taux de chômage à un seul chiffre (8 %), comme l’ambitionne le gouvernement, sera-t-il possible dans un pays dont le seul investisseur reste l’État ?
Extirper l’économie des gisements pétrolifères du Sud… Une chose est certaine, l’émergence de l’économie peut constituer ce film adapté du document de l’Exécutif, mais encore faut-il que le scénario, les scènes, le rôle principal, le montage, la réalisation ne soient pas l’œuvre d’un seul et même personnage, en l’occurrence…l’État. Bien au contraire, l’État doit accomplir son rôle de régulateur et non pas celui d’intervenant ou d’investisseurs direct sur le marché et céder sa place aux véritables acteurs économiques. Les prévisions gouvernementales pouvaient être concrétisées, il y a de cela 6 ans, notamment avec l’envolée qu’avaient prise, à cette époque, les cours du brut sur les marchés internationaux. L’Algérie avait le vent en poupe en 2008 et 2009 où les prix du pétrole caracolaient à 100 dollars le baril, mais elle n’en a malheureusement pas profité. En 2014, l’Algérie va tirer encore, conjecturent les analystes, 97% de ses recettes en devises des exportations des hydrocarbures qui garantissent environ 70% de son budget. Or, les exportations connaissent depuis trois ans un net recul réduisant ainsi les recettes engrangées de la vente du pétrole et du gaz. Ce qui, par conséquent, va contraindre l’Exécutif à revoir à la baisse ses prétentions économiques. “La partie politique et sociale est bien tracée, mais le volet économique est en décalage par rapport au destin de l’Algérie de 2019”, commente l’expert financier Abderrahmane Benkhalfa dans une analyse trop critique du plan d’action gouvernemental. Les objectifs doivent être managés par l’État, certes, mais également par les acteurs économiques dont les entreprises. Le modèle économique moins dépendant des hydrocarbures, conçu dans le cadre de sempiternelles réformes, n’arrive plus à germer. Il est grand temps pour que le gouvernement, voire l’État d’une manière générale, change son fusil d’épaule et se prépare pour l’après-pétrole. Car, les experts très au fait du secteur de l’énergie, approuvés par M. Sellal d’ailleurs, soutiennent mordicus que les ressources pétrolières dont jouit l’Algérie tariront, au plus tard, dans une décennie. Ainsi, la diversification de l’économie nationale, cheval de bataille des responsables en poste et des observateurs de la scène économique, passe impérativement par une rénovation de l’administration publique de l’État. La lutte contre l’économie informelle, la réforme du système bancaire, le soutien aux entreprises activant dans les secteurs de l’agriculture, de l’industrie et des services pour la réduction de la facture des importations qui a dépassé les 65 milliards de dollars, la règle 51/49%, l’adhésion à l’OMC… sont autant de questions lancinantes que doit régler en urgence le gouvernement avant de souhaiter une place de choix parmi les pays émergents. En 2019, l’Algérie ne devrait pas être loin du niveau de pays tels que la Malaisie, la Turquie ou la Corée du Sud. Pour peu qu’elle ne fonde pas son économie sur la dépense publique et une gestion directe de l’État… Badreddine KHRIS http://www.liberte-algerie.com/actualite/l-algerie-un-pays-en-voie-d-emergence-son-gouvernement-vise-une-croissance-a-7-et-un-taux-de-chomage-a-8-en-2019-222784 | |
| | | samir_reghaia Sous lieutenant
Messages : 849 Date d'inscription : 05/12/2012
| Sujet: Re: Actualités Economiques Mar 10 Juin - 8:11 | |
| Voilà ce qui se passe quand on prend les mêmes et qu'on espère que ça change... et ben ça ne change pas Encore des milliards pour des entreprises publiques innefficaces et sclérosées alors que le privé fait face à des entraves bureaucratiques et de fiancement digne d'un autre âge. Je crois que le 7% de croissance de Sellal est loin d'être atteint. - Citation :
L’Algérie a mobilisé près de 8 milliards d'euros pour relancer les entreprises publiques
Le ministre de l'Industrie et des mines, Abdesselam Bouchouareb a affirmé, lundi à Alger, que l'Algérie s'est engagée dans un "ambitieux" programme de reconstruction de sa base industrielle, mobilisant près de 8 milliards d'euros pour les entreprises du secteur public après des années de désinvestissement.
"Près de 8 milliards d'euros sont ainsi mobilisés pour la modernisation de l'outil de production des entreprises, le lancement de nouveaux projets et la mise à niveau des ressources humaines des entreprises", a-t-il déclaré à l'ouverture d'une rencontre regroupant les entreprises algériennes et françaises, organisée à l'occasion de la visite en Algérie du ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Selon le ministre, les entreprises publiques sont, aujourd'hui, totalement assainies et leurs programmes d'investissement sont élaborés. M. Bouchouareb a confirmé, à ce titre, la disponibilité de son secteur à organiser des actions de communication autour de ces projets en vue de les diffuser auprès de la communauté des opérateurs français.
Rappelant les énormes potentialités qui existent entre les deux pays et les avancées qui ont été réalisées, le ministre de l'Industrie et des mines s'est en outre attardé sur les perspectives de développement du partenariat entre les deux pays relevant "qu'aucune initiative visant le partenariat ne doit être sous estimée".
Il a insisté sur la nécessité de faire aboutir ces partenariats afin "qu'ils mènent à réaliser des projets concrets, au bénéfice de toutes les parties et qu'ils intègrent la maîtrise des technologies de production des équipements, les transferts de savoir faire et d'expertise, la formation et la recherche développement".
Reconnaissant l'existence de faiblesses dans l'édifice réglementaire régissant l'investissement en Algérie, il a néanmoins affirmé que le gouvernement essaye d'apporter les réponses qui sont au plus près des attentes des investisseurs.
Interrogé sur un prétendu blocage des projets d'investissement du groupe Cévital en Algérie, le ministre a exprimé son ras-le-bol de "ce procédé de victimisation", affirmant que si ce groupe est, aujourd'hui, particulièrement performant, c'est par ce qu'il "a eu toutes les aides" de l'Etat. Dans cet ordre d'idées, il a également indiqué que dans l'attente de la refonte totale du code des investissements, des mesures seront prises visant l'amélioration du climat des affaires et la simplification de l'acte de création d'entreprise. Abordant la question de la mise en oeuvre de la règle dite des 51/49%, le ministre a précisé que "cette mesure transitoire prise dans un contexte de fragilité face à une crise mondiale aigue visait plus à protéger nos ressources financières qu’à assurer un contrôle sur les sociétés créées en partenariat". Le ministre de l'Industrie a ajouté, à ce titre, que le gouvernement "continue à encourager la création de sociétés communes sur le principe d'octroi du management au partenaire étranger". M. Bouchouareb a indiqué que "l'avenir appartient aux entreprises qui auront franchi le pas durant la présente période" car, a-t-il dit, "elles auront plusieurs longueurs d'avance sur les nouveaux arrivants". De son côté, M. Fabius a souligné la volonté de son pays d'intensifier le dialogue politique et économique avec l'Algérie et de promouvoir la coopération économique en explorant de nouvelles potentialités. Le Chef de la diplomatie française a plaidé pour "un partenariat d'exception" entre les deux pays, mettant l'accent sur la volonté de la France d'élargir la coopération économique à de nouveaux domaines, notamment celui de l'industrie pharmaceutique, le bâtiment, le tourisme et l'agro-alimentaire. Selon M. Fabius, la France considère l'Algérie "un partenaire d'égal à égal", appelant les opérateurs économiques des deux pays à aller ensemble vers des marchés tiers. APS http://www.elwatan.com/economie/l-algerie-a-mobilise-pres-de-8-milliards-d-euros-pour-relancer-les-entreprises-publiques-09-06-2014-260535_111.php Je cite: - Citation :
- Interrogé sur un prétendu blocage des projets d'investissement du groupe Cévital en Algérie, le ministre a exprimé son ras-le-bol de "ce procédé de victimisation"
Ca commence bien... et - Citation :
- Selon M. Fabius, la France considère l'Algérie "un partenaire d'égal à égal",
Désolé de le dire, mais ce type sait carresser les algériens dans le sens du poil, il sait à quoi on est sensible... C'est du blabla politique. Quand on sera capable d'exporter significativement vers la France et l'Europe (hors hydrocarbures, bien sûr), à ce moment là personne ne se sentira obligé de dire qu'on "parle d'égal à égal". Regardez la Turquie... | |
| | | Kaci M Collection d'insignes algeriens
Messages : 621 Date d'inscription : 08/04/2012
| Sujet: Re: Actualités Economiques Mar 10 Juin - 11:17 | |
| - Citation :
Ps:kaci:ne prend pas mal tout ce qui t'es dis ou du moins de manière épidermique, personne ne détient la vérité, on echange simplement T'en fais pas mais ne confonds pas réaction passionnelles mais consciencieuses avec réactions épidermiques. Pour en revenir a ce que tu disais: Je note juste une petite erreur de comparaisons car tu dis: " c'est l'inaction est notre chute libre et quand notre industrie c'est a dire , il faut l'avouer petrogaziere n'aura plus lieu d'être, la la Grèce a coté c'est disneyland" Alors sache que si ce que tu dis quant aux entreprises algériennes totalement dépendantes de la prod. de gaz et de pétrole était valable jusqu’à la fin des années 90, ça n'est plus vraiment le cas aujourd'hui, le développement de nouveaux secteurs de production n'est pas une illusions, certes il n'est pas pas encore totalement représentatif mais tend à l'être, sans compter le secteur tertiaire, qui connait quand même un certain essor, certes pas suffisant, mais qui , espérons-le connaîtra aussi son émancipation. Autre erreur de ta part, l’Algérie ne sera jamais comme la Grèce , ni pire, ni mieux. Nos réalités socio-économiques sont dans des sphères différentes. (La Grèce a été souenu pendant un bon bout de temps par l'Allemagne et la France, ce qui n'est pas le cas de notre pays, et crois moi, c'est une différence de taille colossale! | |
| | | yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
| Sujet: Re: Actualités Economiques Mar 10 Juin - 14:39 | |
| kaci après 12 ans de dépense pharaonique dans le secteur de production la part des exportations hors hydrocarbure est de combien ?? | |
| | | Kaci M Collection d'insignes algeriens
Messages : 621 Date d'inscription : 08/04/2012
| Sujet: Re: Actualités Economiques Mar 10 Juin - 14:44 | |
| - yak a écrit:
- kaci après 12 ans de dépense pharaonique dans le secteur de production la part des exportations hors hydrocarbure est de combien ??
Je parle de la production hors hydrocarbures au niveau de la consommation nationale. Pas l'import. (mais attends un peu ça viendra) | |
| | | yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
| Sujet: Re: Actualités Economiques Mar 10 Juin - 14:50 | |
| tu croies que la production national couvre nos besoin fais un tour sur n'importe quelle marché et tu constatera l'invasion des produit made in china pire même des entreprises de produits de qualité (BCR) entre-autre ce fait contrfaire ces produits (en chine ) par la mafia import import | |
| | | chega Modérateurs
Messages : 1806 Date d'inscription : 13/03/2014
| Sujet: Re: Actualités Economiques Mar 10 Juin - 15:39 | |
| Kaci M cette fois ci je suis pas d accord avec toi mais avec Yak avec 12milliard de revenu c pas grand chose Algérie : Plus de 12 milliards DA de revenus hors hydrocarbures en 2013 Par Lila Ghali | 05/06/2014 | 14:25 Share on facebookShare on twitterShare on emailShare on pinterest_shareMore Sharing Services1 Durant l’année 2013, les revenus de l’Algérie hors hydrocarbures ont atteint 12.120 milliards DA en 2013 contre 7.811 milliards DA en 2010. Ces statistiques ont été fournies, jeudi, par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal qui répondait aux questions des députés de l’Assemblée populaire nationale (APN) concernant le plan d’action du gouvernement. Sellal a relevé que l’objectif du gouvernement de réaliser un taux de croissance annuelle de 7%, durant la période 2015-2019, ne reposera pas exclusivement sur les recettes tirées des hydrocarbures. Il a regretté, à ce titre, que les exportations algériennes soient dépendantes à hauteur de 93% des hydrocarbures. Selon le chef de l’exécutif, 67% du PIB sont répartis comme suit: 5% dans le secteur de l’agriculture, 5% dans l’industrie qui sera porté prochainement à 10%, 9% dans le secteur des BTPH, 20% pour le secteur des services à caractère commercial, 17% pour les services à caractère non commercial et 7% pour les taxes. Evoquant le processus d’accession de l’Algérie à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), le Premier ministre a affirmé que « l’Algérie a enregistré un important retard dans l’adhésion à cette organisation », précisant que cette accession ne doit pas porter atteinte à l’économie nationale « . http://www.algerie1.com/actualite/algerie-plus-de-12-milliards-da-de-revenus-hors-hydrocarbures-en-2013/
Dernière édition par chega le Mar 10 Juin - 21:10, édité 1 fois | |
| | | Kaci M Collection d'insignes algeriens
Messages : 621 Date d'inscription : 08/04/2012
| Sujet: Re: Actualités Economiques Mar 10 Juin - 16:01 | |
| - yak a écrit:
- tu croies que la production national couvre nos besoin fais un tour sur n'importe quelle marché et tu constatera l'invasion des produit made in china pire même des entreprises de produits de qualité (BCR) entre-autre ce fait contrfaire ces produits (en chine ) par la mafia import import
Je suis au courant de cela! je ne dis pas que c'est un majorité de produits nationaux mais personne n'a jamais commencé en grand. Voyons Yak...cette mafia import-export comme tu dis si bien a verrouillé beaucoup de portes, et ça n'est pas du jour au lendemain que des société nationales propres pourront s'imposer, mais c'est le but! | |
| | | DR LECTER Admin
Messages : 792 Date d'inscription : 15/05/2011
| | | | yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
| Sujet: Re: Actualités Economiques Mar 10 Juin - 17:01 | |
| le probleme c'est l'assainissement du système économique: le problème du foncier industriel (qui décourage beaucoup d’investisseur) franchement même apres a voir trouve le terrain pour avoir le permis de construire c'est la croix et la bannière une personne proche a attendu 1 ans après il a construit mais toujours pas de permis le système bancaire qui soutien plus les importateurs que les producteurs l’administration qui ne fait pas son travail mais vraiment pas (voir des voitures type maruti ,DFM ou QQ) sur les route prouve que l’administration est gangrené je parle même pas de la protection du produit national ça reste que des paroles en air ps quand en parle d'une croissance du que l'investissement étatique pour c'est plus un dumping économique que autre chose et bien sur tout ça grâce a la rente pétrolière | |
| | | samir_reghaia Sous lieutenant
Messages : 849 Date d'inscription : 05/12/2012
| Sujet: Re: Actualités Economiques Mar 10 Juin - 21:00 | |
| - chega a écrit:
- jaci M cette fois ci je suis pas d accord avec toi mais avec Yak avec 12milliard de revenu c pas grand chose
Algérie : Plus de 12 milliards DA de revenus hors hydrocarbures en 2013 Par Lila Ghali | 05/06/2014 | 14:25 Share on facebookShare on twitterShare on emailShare on pinterest_shareMore Sharing Services1 Durant l’année 2013, les revenus de l’Algérie hors hydrocarbures ont atteint 12.120 milliards DA en 2013 contre 7.811 milliards DA en 2010. Ces statistiques ont été fournies, jeudi, par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal qui répondait aux questions des députés de l’Assemblée populaire nationale (APN) concernant le plan d’action du gouvernement. Sellal a relevé que l’objectif du gouvernement de réaliser un taux de croissance annuelle de 7%, durant la période 2015-2019, ne reposera pas exclusivement sur les recettes tirées des hydrocarbures. Il a regretté, à ce titre, que les exportations algériennes soient dépendantes à hauteur de 93% des hydrocarbures. Selon le chef de l’exécutif, 67% du PIB sont répartis comme suit: 5% dans le secteur de l’agriculture, 5% dans l’industrie qui sera porté prochainement à 10%, 9% dans le secteur des BTPH, 20% pour le secteur des services à caractère commercial, 17% pour les services à caractère non commercial et 7% pour les taxes. Evoquant le processus d’accession de l’Algérie à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), le Premier ministre a affirmé que « l’Algérie a enregistré un important retard dans l’adhésion à cette organisation », précisant que cette accession ne doit pas porter atteinte à l’économie nationale « .
http://www.algerie1.com/actualite/algerie-plus-de-12-milliards-da-de-revenus-hors-hydrocarbures-en-2013/ Je ne comprends pas bien ce qu'il entend par 'revenus hors hydrocarbures'. D'ailleurs je crois qu'il s'agit de 12000 milliards de dinars (pas 12 milliards), ce qui correspond environ a 150 milliards de dollars. Dans ce cas, il pourrait s'agir du PIB hors hydrocarbures de 2013... mais ce n'est pas le revenu... je ne comprends pas bien de quoi il parle... En tout cas il est clair que la sortie des hydrocarbures est primordiale et l'état de l'économie de ce point de vue (dépendance aux hydrocarbures) est très inquietante.
Yak a bien résumé les problemes qui empechent l'economie de sortir de ca: 1- Financements (système bancaire), 2- Bureaucratie; 3- Foncier industriel et agricole.
Voila les réformes à mener en urgence. J'espère qu'il y a encore des patriotes dans le cercle des décideurs qui en ont concience.
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