Jardinage: Passion et Sources de Gain

Un jour que je discutais avec un agriculteur qui binait des fèves, il m'a dit qu'il avait appris l'importance du binage d'un collègue à lui qui, à l'époque entrenait un jardin potager pour l'ALN. Il lui avait raconté que plus il binait les fèves, plus elles grandissaient.
Effectivement, les fèves et les légumineuses peuvent absorber l'azote de l'air par leurs racines. Il faut donc éviter toute croute de terre au pied des plantes.

Cette anecdote pour dire combien la création d'un jardin potager peut être un moyen de détente et un moyen économique pour les familles.
L'agriculture urbaine se développe dans beaucoup de villes dans le monde.
Un petit jardin en Algérie, derrière sa maison, en bas de son immeuble, dans un jardin ouvrier loué par la commune, dans le parc d'une administration, d'une usine, d'une école pourrait aider plus d'une famille.
Qu'on y pense, 3 pieds de courgettes suffisent à approvisionner une famille durant tout l'été.
J'ai vu des familles avoir un citronnier dans leur jardin. Ils avaient des citrons toute l'année pour eux et leurs voisins.
Chiche, vous commencez votre jardin potager dès demain. Moi j'ai déjà planté des ... fèves.

Le jardin potager à la caserne.
Je me rappelle lors de ma période de Service National. J'étais à l'intérieur du pays dans un petit village. Un adjudant avait planté un jardin potager. Quelques djounouds donnaient un coup de main.

Le citoyen Algérien ne doit pas vivre déconnecté de la nature comme en Europe.

Moi je cultive ma propre menthe dans mon balcon
j'en ai pas acheté depuis des lustres, et pourtant le thé j'en bois

Eh eh, la menthe, j'en ai aussi longtemps cultivé, c'est passionnant!

C'est vrai qu'il est toujours sain de cultiver un jardin

Kaci M a écrit:

Eh eh, la menthe, j'en ai aussi longtemps cultivé, c'est passionnant!

C'est vrai qu'il est toujours sain de cultiver un jardin

Quand j'étais au bled, on a aménagé un petit jardin au bas de l'immeuble. On a planté quelques fleurs et des légumes. Paqssionnant les contacts entre voisins. Cela a renforcé la convivialité. En France, un copain marocain membre d'un conseil municipal m'a racoonté que pour certains chômeur, le jardin ouvrier prêté par la commune permettait un revenu non négligeable.
Essayez de planter 3 courgettes. Vous en aurez pour tout l'été...
Si vous semez un sachet de salades, vous pourrez approvisionner tout l'immeuble!

Un coin d'Algérie au coeur des jardins familiaux

22.07.2009
A 6 ans, Hocine avait déjà le jardinage dans la peau. Enfant, il gardait
son troupeau de chèvres en Kabylie, avec cette passion chevillée au
corps. Aujourd'hui, c'est un peu de cette terre natale qu'il a
reconstituée au cœur de Sarcelles.
Depuis plus de vingt ans, il cultive sa parcelle dans les jardins
familiaux des Prés-sous-la-ville. A quelques pas du grand ensemble et de
ses murs de béton, Hocine, 61 ans, chérit son petit coin de paradis où
il vient se ressourcer en se coupant du monde. « Quand il y a du soleil,
je viens c'est obligatoire, sourit-il. Mais de toute façon, j'y suis
tous les jours. Jusqu'à la fin de ma vie, je m'en occuperai… Ce jardin
il fait partie de mon identité. »
« On assiste à un retour à la terre », constate Richard Willems, président
des Jardins familiaux de Sarcelles depuis dix ans. Conséquence, « les
demandes ne cessent d'augmenter. Ce sont surtout des immigrés. Je pense
que ça leur fait du bien d'avoir un petit coin de terre près des tours.
D'autant qu'ils sont dans leurs jardins toute l'année. »
Courgettes rondes de Kabylie
Employé de la chaufferie de Sarcelles aujourd'hui à la retraite, Hocine
fait pousser toutes les plantes de sa Méditerranée quittée en 1973. Et
fait tout pour entretenir sa culture… « J'ai même fait venir le persil
d'Algérie, montre-t-il fièrement entre deux plantations. A quelques
mètres, j'ai planté des graines que j'ai achetées en Kabylie pour faire
grandir des courgettes rondes, une spécialité. Avec les farcis, c'est
idéal. Maintenant, je sais bien cuisiner. Je suis divorcé depuis vingt
ans, mais, quelque part, je me suis remarié avec mon jardin… » Et il le
bichonne, son jardin. Sa « résidence secondaire » est aménagée comme un
petit écrin ombragé de verdure. Son imposant figuier, « c'est comme une
partie de moi-même », philosophe-t-il.
A l'ombre, une table s'impose fièrement pour les repas du dimanche entre
amis. A côté, une petite cabane regorge de casseroles, vaisselles, un
véritable bric-à-brac… « Je fais des siestes ici pour me reposer, j'ai
même installé une cuisine pour faire mijoter mes légumes sur place, il
ne me manque plus qu'une petite femme pour être complètement heureux »,
plaisante-t-il. Mardi, il est venu comme tous les jours, mais entouré de
deux amis cette fois pour une mission bien précise. Récupérer deux
courgettes sculpturales à incorporer dans l'heure à son couscous qui
mijote dans son appartement, au cœur des Lochères.













Le Parisien

Un sujet qui me tient à coeur: le recyclage. Il est si développé en Europe et devient courant.
En Algérie, nous pouvons développer le compostage des déchets organiques de nos ordures ménagères.
- en mettant dans un trou ou dans un bac au fond du jardin ou de la cour les épluchures de fruits et de légumes,
- cela se fait même en bas d'immeubles en Europe,
- ce compost peut servir ensuite pou r l'agriculture. Pour les villes du Sud où la température et l'eau d'irrigation minéralise rapidement la matière organique des sols, ce compost est précieux. Il est à développer, d'autant que d'autres sources de matières organiques peuvent être mobilisées: sciure des menuiseries, déchets des industries agro-alimentaires, ...

Zoubir8 touche du doigt le noeud gordien sur l'agriculture de subsistance (à but personnel non lucratif) en Algérie, ce qu'il nous faut c'est agriculture intelligente, non polluée par les engrais chimiques, mais une agriculture qui peut être amélioré au niveau rendement par l'utilisation raisonnable de l'irrigation, des systèmes de compostages qui se subsitus à merveille au dévastateur ajouts d'engrais industriels néfates à la santé.

les gens en Algérie ingnorent totalement le rendement pour chaque légume s'il était semé sur deux mètres carrés seulement.

Zoubir8 fait nosu profitez de ton expérience.

PS: j'en ai l'eau à la bouche en pensant aux courgettes en beignets ! des courgettes fraiches et disponibles à souhait et à toute heure !

rimonidz a écrit:

Zoubir8 touche du doigt le noeud gordien sur l'agriculture de subsistance (à but personnel non lucratif) en Algérie, ce qu'il nous faut c'est agriculture intelligente, non polluée par les engrais chimiques, mais une agriculture qui peut être amélioré au niveau rendement par l'utilisation raisonnable de l'irrigation, des systèmes de compostages qui se subsitus à merveille au dévastateur ajouts d'engrais industriels néfates à la santé.

les gens en Algérie ingnorent totalement le rendement pour chaque légume s'il était semé sur deux mètres carrés seulement.

Zoubir8 fait nosu profitez de ton expérience.

PS: j'en ai l'eau à la bouche en pensant au courgettes en beignets ! des courgettes fraiches et disponibles à souhaits et toute heure !

- merci pour l'intérêt,
- donc oui les ordures (organiques) de nos villes sont une richesse pour l'agriculture, c'est dommage qu'elles ne soient pas plus utilisées,
- en plus, il y a un gros problème de collecte ( nous ne recyclons que très peu carton, plastique et fer) et donc les CET se remplissent très vite et coûtent cher,
- à l'échelle individuelle, le compost dans son jardin, sa cour ou au pied de son immeuble est une solution, mais cela exige, selon les cas, engagement des APC et des citoyens (en France, des immeubles s'y mettent sérieusement depuis que les habitants savent qu'ils vont payer les poubelles au poids),
- en tout des expériences pourraient être vulgarisées dans les médias (clip publicitaires à la TV).
nb:
- les produits phytosanitaires peuvent être dangereux pour la santé,
- mais il existe différents types dont certains moins nocifs,
- ils sont indispensable parfois, exemple pour désherber le blé et autres cultures (ce serait quand même dommage de construire des barrages pour arroser légumes et ... mauvaises herbes),
- les engrais ne sont pas nocifs en eux mêmes pour les plantes et le citoyen, seulement dans le cas de lessivage des nitrates.
- mais si nous pouvons aller vers le bio, ok si cela ne gène pas le rendement.

Avec le Ramadhan qui arrive, c'est l'occasion de:
- faire un jardin potager: un peu de dabcha, m3adnouss, tomates, courgettes, ...
- se lancer dans l'élevage d'un couple de lapins et de 4 poules pondeuses (ces animaux peuvent se nourrir des restes de repas). Cela est possible quand on a un petit jardin ou une cour.

Bonsoir,
- visite du jardin hier chez un cousin,
- cerises du jardin,
- fraises bio du jardin.

Wallah, gheir el kheir. Dommage qu'en Algérie les urbains ne soient pas aidés pour le jardinage.
- on peut mettre un jardin ouvrier en bas d'immeubles, sur un terrain libre appartenant à l'APC...

Tres simple, mais Avantages incoyable ! essayez .

Merci.
Pas mal la technique.

10 variétés de tomates à cultiver en pot

Citation :

Nombreux,
sont ceux d'entre vous qui vivent en ville et ne sont pas en mesure de
disposer d'une surface suffisante pour mettre en place un jardin digne
de ce nom.

La connaissance des modes de culture en pots est alors
à prendre en compte et offre une alternative tout à fait intéressante
quand on choisit les variétés adaptées.

Retrouvez les conseils et tous les détails dans l'article en lien

http://www.veggiegardener.com/best-tomatoes-for-containers/


http://www.scoop.it/t/l-echo-de-sophie

http://www.ruchetronc.fr/ruche_tronc.php?mn=9

Je ne retrouve plus la photo de l'astuce pour économiser l'eau dans le jardin.