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Sujet: Recherches Spatiales Ven 13 Mai - 6:41
Le lanceur indien PSLV a mis trois satellites en orbite le 20 avril, dont le russo-indien YouthSat, a annoncé l’organisation de recherche spatiale du sous-continent (ISRO) Radhakrishnan.
Le PSLV a été lancé ce matin depuis le centre spatial Satish Dhawan de Sriharikota, sur la côte sud-est de l’Inde. Ce tir est le premier après l’échec du lancement de la fusée porteuse GSLV en décembre 2010.
Le satellite YouthSat est destiné à étudier l’activité solaire. Il recueillera des données qui seront ensuite analysées par les étudiants de l’Université de l’Etat d’Andhra-Pradesh.
Initialement prévu pour le printemps 2008 (l’année de la Russie en Inde), le lancement du satellite YouthSat a été reporté à plusieurs reprises cumulant ainsi plus de deux ans de retard. Ses équipements développés par les étudiants de l’Université de Moscou se trouvent en Inde depuis août 2008.
En plus de Youthsat, la fusée a mis en orbite deux satellites, l’indien Resourcesat-2 et le singapourien X-Sat.
http://info-aviation.com/?p=8924
yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Ariane 5 lance Yahsat 1A et Intelsat New Dawn Ven 13 Mai - 6:42
Le lanceur européen Ariane 5-ECA a réussi son décollage à 18h37 locales (21h37 GMT) le 22 avril, du centre spatial de Kourou, en Guyane française, avec deux satellites de télécommunications.
Les satellites Yahsat 1A et Intelsat New Dawn ont ensuite été mis en orbite pour le compte respectivement de l’opérateur émirati Yahsat et pour l’opérateur New Dawn Satellite Company Ltd.
Vingt-sept minutes et 27 secondes après le décollage, Yahsat 1A était placé sur orbite de transfert géostationnaire. D’un poids de 5,4 tonnes, ce satellite a été construit par la filiale d’EADS Astrium et le constructeur Thales Alenia Space. Il fournira pendant 15 ans des services de télécommunications pour des clients à la fois gouvernementaux et commerciaux du Moyen-Orient, d’Afrique, d’Europe et d’Asie du sud-ouest.
Trente-cinq minutes et trois secondes après le lancement, c’était au tour d’Intelsat New Dawn d’être placé sur orbite pour l’opérateur New Dawn Satellite Company Ltd, coentreprise entre le consortium Intelsat et la firme américaine de gestion de placements et de conseil centrée sur les télécommunications, Convergence Partners. Le satellite de trois tonnes, contruit par le groupe américain Orbital Sciences Corporation, fournira pendant plus de 15 ans des services de télécommunications pour le continent africain.
Il s’agissait de la 201e depuis le vol inaugural d’Ariane, et la 57e d’une Ariane 5.
Le 30 mars, à la surprise générale, la fusée européenne, qui reste sur une impressionnante série de 42 succès d’affilée, était restée clouée sur son aire de lancement du Centre spatial guyanais de Kourou.
Source : Lefigaro.fr
yak Admin
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Sujet: La lune Io de Jupiter recèle sous sa croûte d'un océan de magma Mer 18 Mai - 6:24
Une équipe internationale de chercheurs dirigée par Krishan Khurana, est parvenue à montrer l'existence d'un océan de magma situé sous la croûte de Io, une des lunes de Jupiter. L'article publié le 13 mai dans la revue Science retrace le traitement des données enregistrées par le magnétomètre de la sonde Galileo.
Io, la lune de Jupiter est à peine plus grande que celle de la Terre mais son activité volcanique est de loin la plus intense du système solaire. Les volcans d'une extrême puissance émettent des gerbes de matière en fusion à une hauteur d'environ 500 kilomètres. La nouvelle étude, dirigée par Krishan Khurana de l'Université de Californie à Los Angeles, explique la raison de ces importantes éruptions. Un sujet qui a longtemps fait débat au sein de la communauté scientifique. L'article paru en fin de semaine dans la revue Science montre l'existence d'un océan de magma situé sous la surface de Io.
"Nous comprenons finalement d'où vient le magma de Io et avons une explication à certains des phénomènes inexpliqués que nous avons observés dans les données du champ magnétique recueillies par Galileo", souligne le chercheur. Il explique : "Il apparaît que Io émettait continuellement un signal en réaction au champ magnétique de Jupiter qui correspond à ce qu'on peut attendre de roches en fusion ou partiellement fondues en profondeur sous la surface de cette lune".
Pour en arriver à de tels résultats, les chercheurs ont utilisé les données du champ magnétique de la lune enregistrée par la sonde Galileo en orbite autour de Jupiter de 1995 à 2003. L'engin spatial avait en effet survolé Io en octobre 1999 et février 2000 équipé d'un magnétomètre. Grâce à cet appareil, les chercheurs ont pu relever les déviations du champ magnétique, caractéristiques d'une interaction avec le magma. De précieux enregistrements qui ont servi de base pour établir une modélisation de la lune. Selon les chercheurs, cet océan composé d'un mélange de roche fondue et de cristaux, se situerait à près de 30 à 50 kilomètres de profondeur sous la croûte.
Une réaction liée à la gravité exercée par Jupiter
Cette surface de magma serait en fait créée par la force de gravité exercée par Jupiter sur la lune à mesure que celle-ci se déplace sur son orbite. Une réaction extrêmement énergétique qui formerait d'énormes quantités de chaleur lors du frottement des cristaux de roche les uns contre les autres.
Ces données enregistrées par la sonde Galileo font partie d'une banque considérable que les chercheurs tentent petit à petit d'interpréter pour mieux comprendre l'univers qui gravite autour de Jupiter. La sonde lancée en 1989 s'est mise sur l'orbite de la géante en 1995. Après avoir accompli avec succès ses missions, l'appareil a été volontairement désorbité pour se désintégrer dans l'atmosphère de Jupiter le 21 septembre 2003.
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Endeavour s’est envolée pour son ultime voyage dans l’espace Mer 18 Mai - 6:26
La navette spatiale américaine s’est envolée de Floride dans un ciel nuageux. Elle entame ainsi son ultime mission : livrer le spectromètre magnétique Alpha 2 (AMS), qui pourrait percer certains des plus grands mystères de l’univers.
Avec six astronautes à son bord, Endeavour s’est arrachée de son pas de tir au Centre spatial Kennedy en Floride à 12h56 GMT devant une foule estimée à 500.000 personnes, rapporte l’AFP. La navette spatiale a atteint l’orbite 8 minutes et 30 secondes après le décollage.
L’objectif principal de la mission de 16 jours ? L’acheminement vers l’ISS du spectromètre magnétique Alpha 2, un module expérimental en physique fondamentale de sept tonnes, qui a coûté la somme vertigineuse de deux milliards de dollars. Ce dispositif vise à percer les plus grands mystères de l’univers comme l’existence de l’antimatière ou la nature de la matière noire invisible. Soixante laboratoires y participent avec une contribution majeure des Etats-Unis, de l’Europe (dont la France), de la Chine et de Taïwan, précise l’AFP. Endeavour acheminera également vers l’ISS le module de fret Express Logistic Carrier qui sera attaché en permanence à la station spatiale.
Il s’agit du 25e et ultime lancement de cette navette américaine, la plus récente des trois de la flotte de la Nasa, en service depuis 1992. C’est également l’avant-dernier vol d’un orbiteur. L’ultime lancement d’une navette sera celui d’Atlantis, prévu en juillet à une date encore indéterminée. Après sa dernière mission, les Etats-Unis dépendront des Soyouz russes pour acheminer leurs astronautes vers l’ISS en attendant qu’un autre vaisseau US ne prenne la relève d’ici à 2015.
Voir l'ultime lancement d'Endeavour en images en cliquant ci-dessous :
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Découverte d’une exoplanète potentiellement habitable Mer 18 Mai - 6:30
Simulation numérique du climat possible sur Gliese 581d. Les couleurs correspondent à des températures de surface froides (bleue) à chaudes (rouge). Les flèches représentent les vents à 2 km d'altitude (Crédit photo : LMD/CNRS)
L’exoplanète Gliese 581d, découverte en 2007 dans le système planétaire de l'étoile Gliese 581, pourrait être propice à la vie telle que nous la connaissons sur Terre, selon une équipe du Laboratoire de météorologie dynamique de l’Institut Pierre-Simon Laplace à Paris. Des résultats publiés dans The Astrophysical Journal Letters.
Les astrophysiciens sont depuis plusieurs années en quête d’autres planètes habitables (voire habitées) dans l’univers. Ils se concentrent pour cela sur les planètes rocheuses se trouvant dans les "zones habitables" des étoiles, à savoir là où la distance entre les planètes en orbite et leur étoile permet des températures clémentes, compatibles avec la présence d’eau liquide en surface, et donc potentiellement avec la vie, explique le CNRS.
Ainsi, les scientifiques s’intéressent depuis un moment déjà au système planétaire de l’étoile naine Gliese 581, l’une des plus proches voisines du Soleil. Après avoir découvert en 2007 deux planètes rocheuses à la limite de la zone habitable (Gliese 581d et Gliese 581c), les scientifiques annoncent aujourd’hui que Gliese 581d pourrait être "la première planète potentiellement habitable jamais découverte". Celle-ci avait été rapidement jugée comme trop froide il y a quatre ans, mais l’équipe de Robin Wordsworth et François Forget du Laboratoire de météorologie dynamique à l’Institut Pierre Simon Laplace en collaboration avec un chercheur du Laboratoire d’astrophysique de Bordeaux, ont rééexaminé l’exoplanète. Gliese 581d reçoit trois fois moins d'énergie de son soleil que la Terre mais elle pourrait bénéficier d'un effet de serre lui offrant un climat chaud, propice à la vie.
Un climat chaud propice à la formation d'océans, de nuages et de pluie ?
Pour vérifier cette hypothèse, ils ont développé un modèle numérique capable de simuler les climats possibles sur les exoplanètes, et ont ainsi découvert que dans le cas d’une atmosphère dense de dioxyde de carbone (un scénario très probable), Gliese 581d pouvait éviter la condensation de son atmosphère et présenter un climat chaud au point de permettre la formation d’océans, de nuages et de pluie.
L’exoplanète est située à seulement 20 années-lumière (9.500 milliards de km) de la Terre, ce qui fait d’elle une de nos plus proches voisines hors du système solaire. Une distance qui permettrait aux télescopes de demain de détecter directement l’atmosphère de Gliese 581d, assure le CNRS.
Si l’exoplanète était effectivement habitable, le centre de recherche scientifique précise que l’endroit serait très étrange à visiter : l’atmosphère y est dense et son épaisse couche nuageuse plongerait la surface dans une pénombre rougeâtre. Par ailleurs, la gravité serait double par rapport à celle que nous connaissons.
Le cas de Gliese 581d nous montre que pour être propice à la vie, une planète ne doit pas forcément ressembler à notre Terre. http://www.maxisciences.com/exoplan%e8te/decouverte-d-une-exoplanete-potentiellement-habitable_art14646.html
yak Admin
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Sujet: Re: Recherches Spatiales Mer 18 Mai - 6:32
yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: Recherches Spatiales Ven 20 Mai - 8:00
Le détecteur de particules attaché à la station spatiale internationale piste les secrets de l'univers
Le spectromètre magnétique Alpha 2 (AMS), un détecteur unique de particules visant à percer les grandes énigmes de la formation de l'univers, a été attaché avec succès à la Station Spatiale Internationale (ISS) ce jeudi, entamant sans attendre sa quête de l'inconnu. Cette expérience scientifique de deux milliards de dollars pourrait bouleverser les fondement de la physique des particules, jugent les scientifiques. La délicate chorégraphie pour transférer l'AMS de 7,5 tonnes, de la soute de la navette Endeavour à son point d'attache à l'extérieur de l'ISS, sur le côté droit de la Station, était terminée à 10H46 GMT jeudi. Elle avait commencé deux heures et quart plus tôt (07H00 GMT) quand les astronautes Andrew Feustel et Roberto Vittori, un Italien de l'Agence spatiale européenne (ESA), ont manoeuvré le bras robotisé de 16 mètres de long depuis l'intérieur d'Endeavour pour très délicatement retirer l'AMS de la soute de l'orbiteur. Puis ils ont déplacé l'AMS pour le placer dans une position permettant au copilote d'Endeavour, Greg Johnson et au spécialiste de mission, Greg Chamitoff, de le saisir avec le bras robotisé de l'ISS manoeuvré de l'intérieur de la Station. Puissant aimant Les deux astronautes ont ensuite amené l'AMS à son point d'ancrage à l'ISS. Un mécanisme de saisie automatique a permis de solidement mettre en place le détecteur de particules. Quelques minutes plus tard, un ensemble de câbles électriques et de câbles de transmission de données a été branché sur l'AMS avec une télécommande. La collecte des données produites par le détecteur a débuté quasiment aussitôt, a précisé la Nasa. Les équipes scientifiques de l'AMS travailleront 24 heures sur 24 pour collecter la masse de données aussi longtemps que l'ISS sera sur orbite, soit au moins jusqu'à 2020. Un puissant aimant, conçu pour créer un champ magnétique qui détourne la trajectoire des (...) Lire la suite sur 20minutes.fr
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Sujet: Re: Recherches Spatiales Ven 20 Mai - 8:02
Endeavour: Des tuiles thermiques de la navette endommagées, la Nasa pas inquiète
Plusieurs tuiles du bouclier thermique de la navette américaine Endeavour ont été endommagées apparemment par l'impact de débris lors de son ascension lundi matin, a indiqué mercredi la Nasa sans se montrer inquiète. «Nous ne disposons pas encore de suffisamment de données», a dit LeRoy Cain qui dirige l'équipe des responsables de la mission (Mission Management Team/MMT). «Mais nous n'avons (à ce stade) aucune raison d'être inquiets», a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse au Centre spatial de Houston, au Texas, assurant que la navette était «globalement en très bon état».
LeRoy Cain a expliqué que «davantage d'information était nécessaire» avant de savoir si une inspection ciblée par des astronautes serait nécessaire, jugeant cela «très improbable». «Je ne veux pas spéculer à ce stade», a ajouté ce responsable de la Nasa, précisant que les équipes de spécialistes continuaient à analyser les photos haute définition du ventre d'Endeavour prises par trois astronautes de la Station spatiale internationale (ISS) peu avant que l'orbiteur ne s'y amarre tôt mercredi.
Réparation sur orbite
«Il y a trois impacts sur le bouclier thermique - sur les sept au total - que les équipes techniques souhaitent analyser davantage...», a dit LeRoy Cain. Peu après le lancement d'Endeavour lundi, Bill Gerstenmaier, responsable des opérations spatiales de la Nasa, avait indiqué à la presse que de petits morceaux de mousse isolante s'étaient détachés du réservoir externe de la navette peu après les deux premières minutes du décollage sans apparemment présenter de risque pour l'orbiteur.
Depuis l'accident de la navette Columbia le 1er février 2003 lors de son retour dans l'atmosphère qui a coûté la vie à sept astronautes, la Nasa a mis au point une série d'inspections du bouclier thermique des navettes, ainsi que des techniques de réparation sur orbite. C'est un trou dans la protection thermique du bord d'attaque d'une aile de l'orbiteur, sous l'impact d'un morceau de mousse isolante détaché du réservoir externe peu après le lancement, qui a été l'origine de la catastrophe.
Premières tâches de la mission
Depuis leur amarrage mercredi matin à la Station spatiale internationale (ISS), les six astronautes ont commencé à accomplir les premières tâches de la mission. Ils ont tout d'abord utilisé le bras robotisé de la navette pour retirer de sa soute le module Express Logistic Carrier (ELC3), une palette de six tonnes en aluminium de quatre mètres sur trois permettant de stocker des pièces détachées et des expériences exposées au vide de l'espace.
Très tôt jeudi matin, ils installeront sur l'ISS le spectromètre magnétique Alpha 2 (AMS), un module expérimental unique de sept tonnes et de deux milliards de dollars visant à s’attaquer aux plus grands mystères de l'univers, comme l'existence de l’antimatière ou de la nature de la matière noire invisible. Quatre sorties orbitales de six heures chacune par une équipe de deux astronautes sont programmées durant les douze jours d'amarrage d'Endeavour à l'ISS dont la première est prévue vendredi à partir de 9h16. Il s'agit de l'ultime mission d'Endeavour et de l'avant-dernière d'une navette avec le lancement d'Atlantis prévu en juillet à une date indéterminée.
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Sujet: Re: Recherches Spatiales Ven 20 Mai - 8:06
Une dizaine de planètes "errantes" détectées
Le magazine Nature indique que des astronomes ont détecté une dizaine de planètes "errantes". Celles-ci semblent n’être en orbite autour d’aucune étoile. Un phénomène intriguant.
C’est au sein même de la Voie lactée que des astronomes ont découvert une dizaine de planètes dites "errantes". Errantes car elles ne seraient en orbite autour d’aucune étoile, révèle la revue Nature dans son édition de ce jeudi matin. Ces planètes sont aussi volumineuses que Jupiter mais elles semblent errer dans l’espace, presque au hasard.
Toutefois, les astronomes ne sont pas en mesure de certifier qu’elles ne sont pas, en réalité, en orbite autour d’une étoile très lointaine. Si elles s’avéraient réellement sans orbite fixe, les scientifiques ne seraient pas en mesure d’expliquer comment elles ont pu se constituer. En revanche, cela irait dans le sens d’une théorie selon laquelle les planètes peuvent se retrouver "expulsées" de leur orbite au cours de leur formation.
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Sujet: Re: Recherches Spatiales Dim 12 Juin - 1:41
Un satellite d'observation des océans lancé par la NASA
Citation :
BASE AERIENNE DE VANDENBERG, Californie (AP) — Une fusée américaine Delta 2 a lancé vendredi depuis la Californie un satellite d'observation argentin pour une mission scientifique destinée à mesurer la salinité des océans. La fusée a décollé de la base aérienne de Vandenberg peu avant 7h30 (14h30 gmt) sous un ciel nuageux. Environ une heure plus tard, le satellite Aquarius a atteint son orbite et déployé ses panneaux solaires. Aquarius doit mesurer la concentration de la salinité de l'eau dans les couches supérieures des océans, qui est très variable suivant les régions du globe. Pour ce faire, le satellite de fabrication argentine utilisera un instrument de la NASA. L'agence spatiale américaine publiera tous les mois pendant trois ans des cartes détaillant les variations de salinité. Les scientifiques espèrent que ces données permettront de mieux prévoir les changements climatiques et des phénomènes climatiques comme El Nino et La Nina. Sept autres instruments embarqués collecteront des informations, dont une caméra qui prendra des images d'éruptions volcaniques ou encore de feux de forêt. La mission de 400 millions de dollars (278 millions d'euros) est le résultat d'une coopération entre la NASA et la CONAE, l'agence spatiale argentine. Le Brésil, le Canada, la France et l'Italie participent également au projet. AP lma/v609
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Sujet: Re: Recherches Spatiales Dim 12 Juin - 1:45
Jupiter aurait migré
Citation :
Une équipe franco-américaine vient de publier une étude selon laquelle Jupiter se serait rapprochée du Soleil, au début de la formation du système solaire, avant de migrer jusqu’à son orbite actuelle.
Une équipe d’astronomes franco-américaine a publié des travaux, sur le site de la revue Nature, qui proposent un nouveau modèle de formation du système solaire. Dans celui-ci, Jupiter, la plus grosse planète du système, aurait migré jusqu’à atteindre la position qu’occupe aujourd’hui Mars, à 1,5 unité astronomique (une UA équivaut à 150 millions de kilomètres) du Soleil. Ce n’est que par la suite que Jupiter aurait rejoint sa place actuelle, beaucoup plus éloignée.
L’étude révèle qu’en migrant, Jupiter a rejeté toute la matière qui se trouvait sur son chemin. Celle-ci se serait accumulée en formant un disque de matière d’une largeur de 0,3 UA dont le bord externe se situerait à 1 UA. Ce disque serait à la fois le berceau des planètes telluriques (Vénus et la Terre étant les deux plus grandes du système solaire) mais également celui de Mercure et de Mars, générées par les bords interne et externe du disque de matière.
Quant à Saturne, une fois constituée, elle aurait elle aussi migré vers le Soleil, faisant changer de direction à Jupiter qui aurait alors rejoint son emplacement actuel (à 5 UA du Soleil). Sciences et Avenir indique que certaines simulation numériques montrent qu’avec ce scénario la présence d’une ceinture d’astéroïdes entre Mars et Jupiter est également prise en compte. Sean Raymond, un des astronomes de l’équipe, explique que "ce modèle implique que les planètes géantes de notre système solaire se sont déplacées de façon significative tout comme les planètes observées autour d'autres soleils".
De plus, avec cette découverte, il devient possible d’expliquer les premiers millions d'années de notre système solaire. Jusque-là un grand nombre d’énigmes planaient encore et ce nouveau modèle pourrait fournir quelques clés fondamentales.
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Sujet: Re: Recherches Spatiales Mer 15 Juin - 23:08
Le Soleil va connaître une longue période d’hibernation
Citation :
Selon trois études qui viennent d’être dévoilées aux Etats-Unis, le Soleil devrait prochainement connaître une inhabituelle période de très faible activité. Ce changement pourrait affecter de façon importante le climat terrestre.
Des études réalisées par des astronomes américains et dévoilées à la conférence annuelle de la division de physique solaire de l'American Astronomical Society affirment que les taches solaires seraient en train de diminuer. Cela indiquerait que le Soleil se dirige progressivement vers une période de calme plat.
En 2008, l’astre entamait son 24e cycle (un cycle dure environ 11 ans). Son activité est mesurée en particulier au nombre de taches observables. Celles-ci résultent de l’éruption de flux magnétiques de plus de 1.500 gauss issus du cœur de l’astre et qui empêchent des gaz moins chauds en surface d'y retourner. Or, selon les observations réalisées par les scientifiques du National Solar Observatory (NSO), celles-ci seraient en train de diminuer. Frank Hill, le directeur adjoint de l’observatoire indique que, sauf erreur, "le cycle actuel pourrait être le dernier d'activité solaire maximum que nous verrons avant plusieurs décennies", rapporte l'AFP.
Selon l'agence de presse, Frank Hill, principal auteur d’une de ces études juge ce phénomène à la fois "très inhabituel et inattendu". Il estime que ce changement devrait affecter "un grand nombre de choses, de l'exploration spatiale au climat terrestre. Le fait que trois observations totalement différentes du Soleil pointent dans la même direction est une solide indication que le cycle des taches solaires pourrait s'acheminer vers une hibernation", ajoute-t-il. Pour Matt Penn et William Livingston de l'Université Cornell, les éruptions solaires, au cours du prochain cycle, seront si faibles qu’il serait fort possible qu’aucune tache ne puisse se former.
Ce n’est pas la première fois que le soleil voit baisser son activité magnétique. Par le passé, cela avait coïncidé avec des périodes glaciaires sur Terre, entraînant un refroidissement et une contraction de l’atmosphère terrestre. Pour certains astronomes, la première chose à savoir c’est si ce ralentissement d'activité présage un second "Minimum de Maunder". Cette période de 70 ans (de 1645 à 1715) ne laissait observer aucune tache solaire et durant celle-ci, l'Europe avait connu un petit âge glaciaire.
Toutefois, comme le souligne Georg Feulner du Potsdam Institute (Allemagne), interrogé par l'AFP, même si le solaire baisse en intensité, cela ne compensera pas le réchauffement climatique lié aux émissions de gaz à effet de serre. Selon ses calculs, si une période identique au "Minimum de Maunder" survenait, les températures chuteraient de 0,3°C seulement alors que la hausse attendue d'ici 2100 par le groupe intergouvernemental d'experts de l'ONU sur le climat est de 3,7 à 4,5°C.
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Sujet: Re: Recherches Spatiales Mer 29 Juin - 0:49
L’astéroïde 2011 MD est passé au-dessus de l’Atlantique
Citation :
Hier après-midi, 2011 MD, astéroïde observé pour la première fois la semaine dernière, est passé à 12.000 kilomètres au-dessus de l’océan Atlantique et a ainsi "frôlé" la Terre.
Les scientifiques de la Nasa l'attendaient de pied ferme, et il est bien venu au rendez-vous. L’astéroïde 2011 MD, qui mesure entre cinq et vingt mètres de diamètre et suivait une trajectoire en forme de boomerang, est passé très près de la Terre hier après-midi.
A 15h30, il se trouvait à quelque 12.000 kilomètres au-dessus de l’Atlantique. Cela représente 30 fois la distance qui sépare la Terre de la Station spatiale internationale, fait remarquer Reuters. Mais c’est seulement 3% des 400.000 kilomètres reliant notre planète à la Lune. Autrement dit, une distance infime à l’échelle du système solaire.
La Nasa précise qu’à aucun moment l’astéroïde 2011 MD ne présentait un danger pour la Terre. Même si celui-ci était entré dans notre atmosphère, il se serait désintégré, rassure l’agence spatiale.
Une telle rencontre se produit tous les six ans, si l’on en croit l’Agence spatiale américaine, qui utilise à la fois des télescopes terrestres et sur orbite pour traquer astéroïdes et comètes.
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Sujet: Re: Recherches Spatiales Mer 29 Juin - 0:54
L’ISS menacée par des débris spatiaux
Citation :
Les débris spatiaux qui flottent autour de la Terre sont nombreux, et certains d’entre eux menacent la Station spatiale internationale (ISS), a annoncé ce mardi l’agence Interfax. Les six occupants de l’ISS auraient même été évacués vers deux capsules Soyouz arrimées à la station.
"Des débris spatiaux ont été repérés trop tard pour que la station puisse effectuer une manœuvre d'esquive. Les six membres de l'équipage ont reçu l'ordre de prendre place à bord des vaisseaux Soyouz", a indiqué ce mardi une source spatiale russe citée par Interfax. A bord de l’ISS se trouvaient trois Russes, deux Américains et un Japonais. Les astronautes auraient donc dû quitter provisoirement la station spatiale pour les capsules, par précaution.
Toutefois, l’information n’a pas encore été confirmée par le centre de contrôle russe des vols spatiaux, rapporte l’AFP. "Nous n'avons aucune information à ce sujet. Nous ne pouvons ni confirmer ni infirmer cette information", a indiqué une porte-parole. La responsable a expliqué que lorsque l’ISS est menacée par des débris spatiaux, l’équipage reçoit l’ordre de prendre place à bord des capsules de secours pour pouvoir fuir la station si nécessaire. "Ce n'est pas une procédure extraordinaire. Ils (les astronautes) ont des instructions permanentes en ce sens", a-t-elle ajouté.
Début avril, des débris de satellites avaient menacé de percuter la Station spatiale internationale. Ils étaient finalement passés suffisamment loin pour éviter une évacuation des astronautes.
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Sujet: Re: Recherches Spatiales Mer 29 Juin - 17:25
Atlantis : la Nasa donne son feu vert pour un lancement le 8 juillet
Citation :
L’agence spatiale américaine a donné son feu vert au lancement d’Atlantis vers la Station spatiale internationale le 8 juillet prochain, indiquent les responsables de la mission.
Le 8 juillet, si tout se déroule comme prévu, une navette américaine devrait effectuer son ultime décollage. Atlantis, la dernière encore en service, doit être lancée vers la Station spatiale internationale (ISS) avant de rejoindre ses deux consoeurs au musée, Discovery et Endeavour, qui ont pris leur retraite cette année.
Avec quatre astronautes à son bord, Atlantis devrait donc quitter le sol du Centre spatial Kenny, près de Cap Canaveral en Floride, le 8 juillet à 15h26 GMT, selon les responsables de la mission. Celle-ci durera douze jours. "Atlantis est en parfait état", a précisé Michael Leinbach, le directeur du lancement, lors d'une conférence de presse.
Cette mission, la 135e d’une navette depuis le premier lancement en 1981, mettra ainsi un point final à un programme de trois décennies, le plus long de l’histoire de l’agence spatiale américaine, précise l'AFP.
Après le retour de la navette le 20 juillet, la Nasa dépendra exclusivement des Soyouz russes pour transporter astronautes et vivres vers l’ISS. Le secteur privé américain doit prendre la relève, mais cela ne se fera vraisemblablement pas avant 2015.
Sujet: Re: Recherches Spatiales Dim 10 Juil - 21:37
yak Admin
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Sujet: Re: Recherches Spatiales Mar 12 Juil - 19:28
En 2011, Atlantis prend sa retraite et l'URSS gagne la guerre des étoiles La fin du programme des navettes spatiales marque la fin d'une course à l'espace finalement perdue au troisième acte par les Américains.
Citation :
SI TOUT VA BIEN, le 20 juillet à 7h06 (heure de Floride), Atlantis se posera sur la piste du centre spatial Kennedy. Avec ce 135e vol s'achèvera l'ère des navettes spatiales américaines. Une ère qui aura duré trente ans, depuis ce 12 avril 1981 où John Young et Robert Crippen décollaient pour la première fois à bord de Columbia, à bord d'un "shuttle", cet avion spatial réutilisable.
Trois décennies plus tard, la Nasa tente de dresser un bilan positif de cette ère, en mettant en avant la place unique qu'ont occupée les navettes dans le domaine spatial, avec des missions spectaculaires d'arrimage avec la station orbitale russe Mir, des mises en orbite multiples de satellites, des réparations aussi (comme les missions d'entretien du télescope spatial Hubble), une place à part dans la construction de la Station spatiale internationale (ISS).
Elle n'oublie pas les 14 morts qui ont marqué le programme, lors des destructions de Challenger en 1986 (voir la vidéo ci-dessous) et de Columbia en 2003. A l'heure où elle expédie ses navettes à la retraite, la NASA se doit de faire bonne figure, de mettre en avant ses succès. C'est pour mieux masquer une énorme défaite. Car le 20 juillet à 7h06, quand les roues d'Atlantis toucheront le sol, les Etats-Unis auront perdu la course à l'espace habité en n'ayant plus aucun moyen d'envoyer des astronautes en orbite et en devant payer quelques places assises dans les fusées russes pour au moins cinq ans.
Elle n'oublie pas les 14 morts qui ont marqué le programme, lors des destructions de Challenger en 1986 (voir la vidéo ci-dessous) et de Columbia en 2003. A l'heure où elle expédie ses navettes à la retraite, la NASA se doit de faire bonne figure, de mettre en avant ses succès. C'est pour mieux masquer une énorme défaite. Car le 20 juillet à 7h06, quand les roues d'Atlantis toucheront le sol, les Etats-Unis auront perdu la course à l'espace habité en n'ayant plus aucun moyen d'envoyer des astronautes en orbite et en devant payer quelques places assises dans les fusées russes pour au moins cinq ans.
Ce n'est pas sans ironie que l'on verra des lanceurs dont le concept remonte au temps de l'Union soviétique emporter des astronautes vers l'ISS. Vingt ans après sa mort, l'URSS remporte une victoire posthume, celle de la guerre des étoiles, un conflit qui, comme dans les films de George Lucas, s'est joué en trois actes.
Episode I: Spoutnik «R2D2» et Youri «Skywalker» Gagarine lancent la guerre des étoiles
Le 4 octobre 1957, une petite sphère d'aluminium de 58 cm de diamètre, dotée d'antennes et d'un émetteur radio, envoie avec son «bip-bip» venu de l'espace, une gifle retentissante aux Etats-Unis. L'empire américain est battu, technologiquement et médiatiquement, par l'Union soviétique et son Spoutnik-1, le premier satellite artificiel.
Ce succès symbolique est avant tout celui d'un homme, Sergueï Korolev, le père du programme spatial soviétique, et de son «bébé», le lanceur R7-Semiorka, qui n'est rien d'autre que l'adaptation d'un missile balistique intercontinental : on voit à ce simple fait à quel point la course à l'espace fut le principal corollaire de la guerre froide. C'est de cette fusée destinée à l'origine à transporter des bombes thermonucléaires que furent dérivés tous les lanceurs russes utilisés pour envoyer des hommes dans l'espace.
Comme l'écrit Alain Dupas dans Une autre histoire de l'espace (coll. Découvertes Gallimard):
«pour le grand public, "chauffé" par des siècles de rêves cosmiques, par des décennies de science-fiction, le doute n'est pas permis : la plus grande puissance sur le globe est celle qui mène la danse dans la conquête du cosmos. Les Soviétiques et les Américains ont très vite réalisé cet extraordinaire impact des expériences spatiales sur les hommes, les femmes, les enfants. L'espace devient le terrain de jeu de la plus grande bataille de la guerre froide, une bataille certes pacifique, mais d'une intensité exceptionnelle.»
Un mois après Spoutnik-1, l'URSS frappe une deuxième fois en mettant sur orbite la chienne Laïka, le premier être vivant dans l'espace (qui y mourra rapidement). C'est l'ère des premières et Moscou mène la danse: Luna-1 frôle la Lune en janvier 1959 ; Luna-2, en s'écrasant sur notre satellite naturel en septembre 1959, est le premier objet humain à toucher un autre corps céleste ; Luna-3, un mois plus tard, photographie la face cachée de la Lune ; en août 1960, lors de la mission Spoutnik-5, on ramène pour la première fois sur Terre des voyageurs spatiaux, les chiennes Belka et Strelka, accompagnées d'un lapin, de souris, de rats, de mouches, de plantes et de champignons.
Les Etats-Unis ne sont pas en reste et multiplient les lancements de satellites mais ils ne disposent alors pas d'une fusée équivalente à la Semiorka puisque leur missile Atlas n'a pas la capacité d'emport de son analogue soviétique. Or, chacun sait quelle sera l'étape suivante : l'envoi d'un homme dans l'espace. Les Etats-Unis vont donc mettre les bouchées doubles, en créant notamment la Nasa en 1958 qui va lancer aussitôt le programme Mercury.
Son objectif est le «saut de puce»: un vol suborbital habité. De leur côté, les Soviétiques voient plus grand avec une véritable mise en orbite et le programme Vostok. On sait la suite. Le 12 avril 1961, un jeune pilote de vingt-sept ans, Youri Gagarine, a le courage de s'asseoir dans une minuscule capsule (et sur une véritable bombe) qui l'emmènera où aucun homme n'est jamais allé. Un tour de Terre plus tard, l'Urss remporte haut la main la première manche de la course à l'espace.
Episode II: avec Apollo, l'empire américain contre-attaque
Juste huit jours après le vol de Youri Gagarine, le président américain John F. Kennedy envoie un mémorandum à son vice-président Lyndon Johnson, en le chargeant de faire un point sur la position des Etats-Unis dans la course à l'espace. On y lit notamment la question suivante:
«Avons-nous une chance de battre les Soviétiques en mettant un laboratoire dans l'espace, ou dans un voyage autour de la Lune, ou en faisant atterrir une fusée sur la Lune, ou en envoyant un homme sur la Lune avec une fusée et en le ramenant?»
La réponse de Lyndon Johnson, qui arrive huit jours plus tard, est on ne peut plus claire. Les Etats-Unis sont en retard pour les fusées et l'expérience des vols habités mais, en mettant des milliards de dollars sur la table, le seul objectif qui en vaille la peine sur le plan de la propagande et sur celui de la science et de la technologie, l'exploration humaine de la Lune, peut être atteint, dit-il, «dès 1966 ou 1967».
Le vice-président et ceux qui l'ont conseillé se sont trompés de deux ans. Au terme d'un incroyable effort (et d'une prise de risque non nulle), le programme Apollo, lancé par Kennedy le 25 mai 1961 (voir vidéo ci-dessous), aboutit dans la nuit du 20 au 21 juillet 1969, lorsque Neil Armstrong et Edwin "Buzz" Aldrin foulent le sol lunaire devant plus d'un demi-milliard de téléspectateurs. Les Etats-Unis ont pris leur revanche même si Kennedy n'est plus là pour le voir.
Moscou avait aussi son programme pour la Lune. Décidé tard, sans moyens, ni envie, ni coordination. Son échec cuisant démolit le mythe de la planification à la soviétique. A l'inverse, Apollo, nourri à coups de milliards de dollars, a véritablement mis sur orbite l'industrie spatiale américaine. Lorsque le programme se termine, dans une certaine indifférence, en 1972, les Etats-Unis, au lieu de voir plus loin et de viser une nouvelle frontière (un vol vers Mars ou l'installation d'une base sur la Lune), se concentrent sur le spatial proche, la banlieue terrestre, avec l'idée d'y envoyer non pas des fusées «jetables» mais des navettes réutilisables.
Episode III: le retour du Jedi russe
Lorsque le président Richard Nixon, le 5 janvier 1972, donne son accord au programme des «shuttles», ce dernier doit permettre une banalisation de l'accès aux orbites basses (une cinquantaine de vols par an étaient prévus) à un coût divisé par dix. C'est à peu près le contraire qui va se produire : le maximum de vols fut de 9 en 1985 tandis que le coût total du programme avoisina les 200 milliards de dollars, soit une moyenne de 1,5 milliard de dollars par vol !
Les Soviétiques tentèrent aussi l'expérience navette avec le ruineux programme Bourane, dont le résultat fut un vol unique, sans pilote, en 1988, dans une Urss exsangue. Mais les Russes eurent aussi l'intelligence de ne pas mettre tous leurs œufs dans le même panier en continuant à exploiter et à améliorer leur lanceur Soyouz, dernier héritier de la Semiorka, pour se rendre sur leurs stations orbitales (Saliout puis Mir).
Les Américains, eux, n'avaient conservé aucune roue de secours après la mise à la retraite de la fusée Saturn en 1975. C'est ainsi que, suite aux pertes de Challenger et de Columbia, 1987 et 2004 furent pour eux deux années vierges, sans aucun lancement de vol habité, et où l'on travailla à renforcer la sécurité des navettes. Dans quelques jours, Soyouz sera donc le seul moyen d'envoyer des hommes dans l'espace.
Par une curieuse ironie du sort, la Nasa va devoir payer pour que ses astronautes montent à bord d'un dérivé de missile nucléaire construit pour atteindre les Etats-Unis. La course à l'espace a coûté très cher à l'Union soviétique mais, vingt ans après sa disparition, son concept de fusée robuste et bon marché l'a finalement emporté.
A l'heure qu'il est, le ticket pour la Station spatiale internationale coûte 43 millions de dollars par astronaute américain, et il devrait augmenter de 20 millions de dollars d'ici à 2016, date à laquelle les Etats-Unis devraient de nouveau disposer d'un lanceur. A condition que les entreprises privées auxquelles la Nasa a confié son avenir dans l'espace habité soient capables de prouver, en l'espace de cinq ans, que leurs vaisseaux sont suffisamment fiables pour qu'on leur confie des vies humaines.
Par prudence, la Nasa envisage d'acheter quelques billets supplémentaires pour l'espace aux Russes...
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Recherches Spatiales Dim 5 Aoû - 16:56
Le robot Curiosity va-t-il réussir son atterrissage sur Mars ? Publié le 05/08/2012 | 13:35 , mis à jour le 05/08/2012 | 13:36
Une maquette du robot Curiosity, qui doit se poser sur Mars lundi 6 août 2012. (HO / NASA/JPL-CALTECH/ASU)
Citation :
SCIENCES - Après plus de huit mois de voyage, le robot Curiosity est censé se poser sur Mars lundi 6 août au matin. Objectif : y trouver des traces de vie. A quelques heures de l'atterrissage, la Nasa, qui a investi 2,5 milliards de dollars (2 milliards d'euros) dans le projet, retient son souffle. Les scientifiques de l'agence américaine sauront lundi matin, à 7h31 (heure française), si la sonde s'est bien posée, soit 14 minutes après l'atterrissage lui-même.
Samedi, le vaisseau transportant le robot – Mars Science Laboratory – a transmis de bonnes nouvelles. Et les conditions météorologiques dans la région du cratère de Gale, où doit se poser Curiosity, s'annoncent clémentes. "Mars est sympa avec nous, nous allons avoir de bonnes conditions pour dimanche", a déclaré à la presse l'un des scientifiques en charge du projet.
"Sept minutes de terreur" Lancé le 26 novembre 2011 de Cap Canaveral en Floride, le robot à six roues, 900 kg, est l'engin d'exploration le plus gros et le plus perfectionné jamais envoyé sur une autre planète. Mais son atterrissage est aussi le plus difficile auquel ait jamais été confrontée la Nasa, car Curiosity est trop lourd pour que l'impact soit amorti par des sacs à air. Les ingénieurs ont donc conçu une sorte de "grue" avec des rétrofusées qui tiendra le robot à l'aide de cordes en nylon pendant les dernières secondes de la descente.
Avant cela, le vaisseau aura connu sept minutes de descente vertigineuse – "sept minutes de terreur", selon la Nasa – durant lesquelles sa vitesse passera de plus de 20 000 km/h à 2,74 km/h. Un immense parachute supersonique de 21 mètres de diamètre se déploiera tout d'abord après le largage du bouclier thermique, pour freiner le vaisseau au-dessous de la vitesse du son. Pendant ce moment critique, deux sondes de la NASA en orbite autour de Mars, ainsi qu'une sonde européenne, seront à l'écoute des signaux de Curiosity et transmettront leurs données aux scientifiques rassemblés à Pasadena, en Californie.
A la recherche d'une présence de vie "Chaque jour qui passe est plus effrayant", admet Doug McCuistion, directeur de programme d'exploration de Mars à la NASA, rappelant que seulement 40% des tentatives passées d'envoyer des vaisseaux sur Mars ont été couronnées de succès. Si Curiosity parvient à se poser sans encombres, il mènera sur Mars une mission de deux ans. Alimenté par un générateur nucléaire, il tentera de découvrir si l'environnement martien a pu être propice au développement de la vie microbienne.
Pour cela, Curiosity possède de nombreux outils – certains de conception et de fabrication françaises –, notamment un mât avec des caméras à haute définition et un laser pour étudier des cibles jusqu'à sept mètres. D'autres instruments scruteront l'environnement pour y chercher des molécules de méthane, un gaz souvent lié à la présence de la vie, déjà détecté sur Mars à certaines saisons par un orbiteur américain. Le robot pourra aussi faire des prélèvements en perçant le sol, et les analyser.
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Recherches Spatiales Dim 5 Aoû - 19:40
dimanche, 05 août 2012 14:57 Curiosity : la piste de la vie, sur Mars
Citation :
Qu'il y ait eu de l'eau sur la planète rouge, c'est une certitude, depuis la mission européenne "Mars Express". Le rover Curiosity va maintenant tenter de détecter du carbone, l'autre élément essentiel à l'émergence de la vie, telle que nous la connaissons sur Terre. De quoi remonter la piste du vivant sur Mars... Une tempête de poussière sur Mars, au-dessus de la plaine d'Utopia Planitia. NASA/JPL-Caltech/MSSS La certitude qu'il y a eu de l'eau sur Mars Curiosity est le héros de la nouvelle mission de la NASA, baptisée Mars Science Laboratory (MSL). Ce rover doit atterrir lundi 6 août à 7h31, heure française, sur la planète rouge. Avec lui, c'est le gigantisme version robotique qui débarque sur Mars. Il faut dire que les scientifiques sont de plus en plus exigeants. « Jusqu'à présent, explique Francis Rocard, l'objectif des robots martiens était de suivre la piste de l'eau. » Depuis le début de l'exploration martienne, en effet, la question était de savoir si oui ou non notre planète voisine avait connu, par le passé, des paysages océaniques. Aujourd'hui, l'essentiel de la communauté des spécialistes n'a plus de doute à ce sujet, grâce essentiellement à l'instrument OMEGA, de la mission européenne Mars Express, qui a mis en évidence des minéraux sédimentaires et des argiles n'ayant pu se former autrement qu'en présence d'eau. « Oui, il y a eu de l'eau sur Mars, affirme Francis Rocard, et même en quantités considérables. Nous pouvons le constater en termes d'effets mécaniques d'érosion, notamment à l'embouchure de Valles Marineris, dont les reliefs ont été modelés par des trombes d'eau colossales. » Grâce aux données d'OMEGA, l'astrophysicien Jean-Pierre Bibring de l'institut d'astrophysique spatiale à Orsay a ainsi pu reconstituer une échelle géologique qui situe cet épisode du « Déluge martien» dans les tous premiers âges de la planète, à une époque qu'il baptise « le Phyllosien ». Ainsi, dans ses premières centaines de millions d'années, la Planète rouge devait jouir d'un champ magnétique global qui lui garantissait le maintien d'une atmosphère et d'un effet de serre suffisant pour maintenir l'eau martienne à l'état liquide. Mais ces tombereaux d'eau, qui ont formé des mers et creusé des vallées fluviales, où sont-ils passés ? L'essentiel de cet élément vital s'est sans doute échappé dans l'atmosphère à l'ère suivante (le Theiikien, selon la dénomination de Jean-Pierre Bibring), lorsque le champ magnétique global a disparu. Néanmoins, des quantités importantes d'eau gelée pourraient être encore piégées dans le sous-sol de certaines régions. Sur la piste du carbone martien L'imagination s'emballe dès lors : si eau il y eût un jour, peut-être des Martiens en ont-ils profité pour naître ? Avant de se mettre sur la piste de ces fantasmatiques E.T., tempère François Rocard, « il faut d'abord se mettre sur la piste du carbone. » Un autre élément essentiel à l'émergence de la vie, telle que nous la connaissons sur Terre. « L'objectif de Curiosity, précise Francis Rocard, est aujourd'hui de détecter du carbone non oxydé, ce qui reste inédit jusqu'à présent. » Pour cela, le robot va analyser par dizaines des échantillons rocheux. Avec pour première arme, un outil tout droit issu des romans de science-fiction : l'instrument nommé ChemCam, mis au point par une équipe de Toulouse et installé au sommet du mât (voir Sciences et Avenir, octobre 2011 et notre précédent article sur Curiosity). L'oeil vidéo et l'oeil laser de Curiosity devraient ainsi lui permettre de repérer de loin les bonnes cibles. Il pourra alors, en quelques tours de roues, s'en approcher et prélever des échantillons grâce à son bras manipulateur ou à sa foreuse. Où l'on pense déjà à l'après-Curiosity La suite logique de la mission MSL « serait cette fois de suivre la piste de la vie », note Francis Rocard. Mais là c'est une autre paire de manches. Car c'est une mission qui devra se faire en trois étapes: une première pour ramasser les échantillons choisis soigneusement par des robots encore plus futés que Curiosity, une deuxième pour transporter le coffre de la récolte en orbite et une troisième pour aller le chercher en orbite et le ramener sur Terre. « Soit un projet qui pourrait coûter 10 milliards de dollars, souligne Francis Rocard : de quoi effrayer sérieusement les décideurs américains en ces temps de crise. »
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Recherches Spatiales Lun 6 Aoû - 17:20
lundi, 06 août 2012 07:01 Le robot "Curiosity" envoie la première image de Mars
Citation :
Le robot "Curiosity" de la Nasa, qui est arrivé, sur la planète Mars, a envoyé une première photo, d'une étonnante clarté, de son ombre portée sur le sol martien, juste après son atterrissage. Le robot, dont le coût s'est élevé à 2 milliards d'euros, s'est posé au cratère de Gale. "Curiosity" mènera, sur Mars, une mission de deux ans. Alimenté par un générateur nucléaire, il tentera de découvrir, si l'environnement martien a pu être propice au développement de la vie.
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Sujet: Re: Recherches Spatiales Lun 6 Aoû - 17:54
Espace: le succès de Curiosity bénéfique pour la Russie (scientifique)
Atterrissage du rover américain Curiosity sur Mars
Le succès de l'atterrissage du rover américain Curiosity sur Mars favorisera les projets d'études de la Planète rouge dans d'autres pays, a annoncé à RIA Novosti Igor Mitrofanov, chef du laboratoire de spectroscopie gamma spatiale de l'Institut russe des études spatiales. "Je suis très heureux que l'atterrissage sur Mars ait été un succès. A mon avis il a une importance historique parce qu'il favorisera la conception de nouveaux projets d'exploration de la Planète rouge non seulement aux Etats-Unis mais aussi dans d'autres pays et en Russie", a insisté M.Mitrofanov. Un groupe de scientifiques russes a créé sous ses ordres un appareil pour le rover américain, à savoir un détecteur à neutrons destiné à déterminer la présence d'eau et de minéraux hydratés dans le sol martien. "Cette réussite permettra le développement à long terme de l'astronautique", a indiqué M.Mitrofanov avant d'ajouter que les technologies testées grâce à la mission de Curiosity seraient utilisées lors des atterrissages d'appareils lourds avec des capsules habitées. La Russie coopère avec l'Agence spatiale européenne dans le projet ExoMars qui prévoit notamment l'envoi d'un rover européen vers Mars. "Je pense que ce projet est réalisable et qu'aujourd'hui ses chances ont augmenté", a souligné le scientifique russe.
http://fr.rian.ru/science/20120806/195592362.html
berhoum Modérateurs
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Sujet: Re: Recherches Spatiales Mar 7 Aoû - 17:27
mardi, 07 août 2012 09:34 Le robot "Curiosity" envoie la première photo du Mont Sharp
Citation :
Après un atterrissage aussi précis que réussi, lundi matin, "Curiosity" s'est mis au boulot. En fin de journée, le robot de la Nasa a transmis ses premières images, en moyenne résolution. La plus emblématique: celle de la silhouette majestueuse du Mont Sharp, avec l'ombre du rover projetée sur les cailloux martiens, au premier plan. Le cliché, immortalisé par l'un des appareils photos 1 mégapixel de Curiosity, est en noir et blanc. Pour des photos couleur et HD, il faudra attendre, environ, 48 heures, le temps que les caméras plus perfectionnées soient déployées. Située au centre du cratère de Gale, cette montagne de 5 km de haut sera l'une des destinations visitées par le robot, qui peut compter sur ses six roues de 50 cm de diamètre, pour franchir les obstacles. On ne sait pas, exactement, comment la montagne s'est formée, mais il pourrait s'agir de couches sédimentaires. Avec ses multiples instruments, pour analyser la roche, "Curiosity" traquera des molécules carbonées complexes et cherchera à déterminer, si Mars est ou a été, habitable.
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Recherches Spatiales Mar 7 Aoû - 17:35
[b]mardi, 07 août 2012 11:53 Un Iranien, aux commandes de l'attersissage du robot "Curiosity"
Citation :
Le commandant du vol du rover est un Iranien, membre de la NASA. Babak Ferdowsi Djavan a dirigé les opérations d'atterrissage de cet engin, la plus difficile étape de cette mission, qui a duré 7 mois. En raison de la distance de 2 millions de km entre Mars et la Terre, les données d'atterrissage arrivent avec un retard de 14 minutes au Rover, ce qui rend la tâche difficile. Selon ce rapport, un ordinateur prend le contrôle du rover, tant qu'il n'a reçu aucun ordre. Babak Ferdowsi Djavan est diplômé de MIT, au Massachusetts.