Air Force
La Royal New Zealand Air Force (RNZAF) consiste en cinquante avions, principalement des P-3 Orion, des C-130 Hercules et d'autres avions de transport. La RNZAF n'a pas de force d'attaque suite à la mise à la retraite de ses flottilles de A-4 Skyhawk et d'Aermacchi MB-339 ; un projet d'acheter vingt-huit F-16 Falcon fut annulé en 2000. L'hélicoptère NH90 est appelé à remplacer le UH-1 Huey. Le PAC CT/4 est produit en Nouvelle-Zélande.
Quartier général[modifier]
Un nouveau bâtiment pour le quartier général de la NZDF fut inauguré par la Première ministre Helen Clark le 28 mars 20073. Ce nouveau édifice sur Aitken Street à Wellington remplace celui de Stout Street qui abrita le quartier général de la NZDF pendant plus de trois-quarts de siècle ; y travaillent environ 900 personnes, dont celles de la New Zealand Security Intelligence Service et du ministère de la Défense.
Les forces opérationnelles des trois branches sont dirigées depuis le quartier général de Joint Forces New Zealand près du Camp militaire de Trentham à Upper Hutt. C'est depuis cet édifice que les commandements des troupes de l'air, de la terre et de la marine s'exercent. Le Commander Joint Forces New Zealand (COMJFNZ), aujourd'hui le général de division Rhys Jones, contrôle tous les déploiements ainsi que la plupart des exercices menés à l'étranger.
Relations internationales en défense[modifier]
La Nouvelle-Zélande maintient qu'elle tient des « forces minimales crédibles », mais des critiques (incluant le Parti national, dans l'opposition depuis les années 1990) maintiennent que les forces de défense du pays sont en dessous de ce seuil4. Le pays maintient que sa région d'intérêt stratégique direct s'étend de l'Australie à l'Asie du Sud-Est jusqu'au Pacifique Sud ; avec un budget de la défense d'environ 1 % du PIB, elle doit nécessairement coopérer avec d'autres pays, en particulier l'Australie. Celui-ci étant pour l'année fiscale 2010 de 2,85 milliards de dollars néo-zélandais (1,9 milliard de dollars américains).
La Nouvelle-Zélande participe activement au maintien de la paix partout dans le monde, particulièrement aux îles Salomon et l'île Bougainville. Elle maintient un contingent dans la Force multinationale et observateurs au Sinaï et a contribué à plusieurs opérations de maintien de la paix avec les Nations unies, dont en Angola, au Cambodge, en Somalie, dans l'ancienne République fédérale socialiste de Yougoslavie et dans le golfe Persique. Son intervention la plus récente fut celle de Timor Leste, où elle envoya presque 10 % de ses forces militaires et où elle reste la seconde force la plus nombreuse.
La Nouvelle-Zélande coopère en entraînement et exercices avec les Philippines, la Thaïlande, l'Indonésie, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Bruneï, la Tonga et d'autres pays du Pacifique Sud. Elle coopère également avec ses partenaires des Five Power Defence Arrangements, lesdits pouvoirs étant l'Australie, le Royaume-Uni, la Malaisie et Singapour. Depuis la suspension de coopération au sein du traité de l'ANZUS de la part des États-Unis en 1986 suite à l'adoption d'une politique anti-nucléaire de la part du gouvernement Néo-Zélandais, la Nouvelle-Zélande ne coopère qu'avec l'Australie au sein dudit traité. Toutefois, elle maintient de bonnes relations avec les États-Unis ; ses troupes ayant été envoyées en Afghanistan et en Irak lutter aux côtés des forces américaines. En 2004 le président américain Bush a décerné un Presidential Unit Citation au Special Air Service of New Zealand (NZ SAS).
Navy.
HMNZS Endeavour
La Royal New Zealand Navy (RNZN) consiste en deux frégates de classe ANZAC, développées avec l'Australie. Il y a huit autres navires, y compris des navires de patrouille et de logistique. Dans les années à venir la RNZN achètera sept autres navires qui feront partie du Project Protector.
http://fr.wikipedia.org/wiki/New_Zealand_Defence_Force