Décès du général Mohamed Lamari

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Actualisé à 12 h 45, avec changement sur la cause du décès.

Mohamed Lamari n’est plus. Le général à la retraite, ancien chef d’état‑major de l’armée nationale est décédé ce lundi 13 février à l'hôpital de Tolga, à Biskra, a‑t‑on appris de sources concordantes. Il est décédé après avoir fait deux infarctus, le premier chez lui et le second à son arrivée à l'hôpital de Tolga, a précisé une source proche du gouvernement à TSA.

Né le 7 juin 1939 à Alger, dans une famille originaire de Biskra, Mohamed Lamari avait notamment mené la lutte contre les groupes armés durant les années quatre‑vingt‑dix, avant de devenir chef d’état‑major de l’armée en juillet 1993, après la nomination du général Liamine Zeroual au poste de ministre de la Défense. Il a été écarté de son poste en août 2004. Le général Lamari s’était notamment opposé à la réélection du président Bouteflika pour un second mandat.

http://www.tsa-algerie.com/divers/deces-du-general-mohamed-lamari_19434.html

Décès du Général de Corps Mohamed Lamari : L’homme qui a modernisé l’ANP n’est plus !

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La presse en garde l’image de l’éradicateur intraitable, de l’opposant à Bouteflika ou de l’homme de poigne. Secret Difa3 gardera avant tout l’image du Chef d’Etat-major le plus moderne et le plus avant-gardiste qu’ait connu l’ANP.
Il sera l’architecte du rapprochement avec les USA et l’acquisition, parfois en plein embargo, d’équipements très sensibles. Mieux, grâce à lui des centaines de jeunes officiers de l’ANP, s’ouvrent sur le monde et intègrent les académies militaires occidentales, et les meilleures écoles spécialisées.
Mohamed Lamari sera celui qui a su insuffler la motivation de la mise à niveau de l’armée et la sortie progressive de la doctrine et de la pensée sclérosante Soviétique.
Jeune lieutenant, Mohamed Lamari s’était pendant les années soixante distingué en prenant personnellement en charge l’instruction militaire d’un illustre personnage, Nelson Mandela. Quarante ans plus tard, ce rapprochement humain, sauvera l’ANP étranglée par un embargo sur les ventes d’armes et littéralement engluée dans la lutte anti-terroristes, en ouvrant les stocks d’armes Sud-Africaines et en multipliant les collaborations techniques et la modernisation des équipements de l’armée.

Politiquement il se distinguera en janvier 1992, lors d’une réunion de 200 officiers supérieurs, en demandant d’une manière tonitruante au président Chadli Bendjedid, de démissionner. Faisant de cette démission la condition principale du traitement de la « question » du FIS.
Né le 7 juin 1939 à Alger, mais originaire des environs de Tolga à Biskra. Il s’engage, jeune, dans l’armée Française et fait ses classes à l’Ecole de Guerre de Saumur en France. Il déserte et rejoint l’ALN en 1961.
Après l’indépendance il fréquente l’Académie Militaire de Frounze en URSS, puis suit une formation d’officier d’état-major à l’Ecole de Guerre de Paris.
Il occupera des postes divers à l’état-major, puis devient chef de la 5 eme région militaire puis commandant des forces terrestres en 1989. Il sera finalement nommé chef d’état-major de l’ANP en 1993.
Mohamed Lamari sauvera littéralement l’Algérie du terrorisme islamiste en créant le Centre de Commandement de la Lutte Anti-terroriste (CCLAS) en 1992. Cette structure coordonnera l’action de 15 000 hommes chargés de la lutte contre le péril islamiste. Il va sans dire que cette structure sera mêlée à des pratiques décriées telles que la torture ou les disparitions forcées. Il restera que l’action de Mohamed Lamari fera, avec les moyens du bord et beaucoup de courage et de détermination, reculer le terrorisme.
Courageux, il sera l’unique chef d’état-major de l’ANP à démissionner de son poste et pour des raisons morales. En 2004, Lamari claque la porte de l’EM pour protester contre le projet de grâce amnistiante des terroristes islamistes, initié par Abdelaziz Bouteflika, avec lequel il entrera immédiatement en désaccord après son élection en 1999.

http://secret-difa3.blogspot.com/2012/02/deces-du-general-de-corps-mohamed.html

Des protocoles militaires ont accompagné l’enterrement du défunt au cimetière de Ben Aknoun De hauts responsables de l’Armée et de la Sécurité ont assisté aux Funérailles officielles consacrées à Lamari

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Dans une atmosphère funèbre, une assistance nombreuse composée de membres de la famille du défunt, ses proches, de hauts responsables de l’Etat, des officiers généraux cadres du ministère de la défense nationale ainsi que des membres du gouvernement et des personnalités politiques et militaires ont assisté à l’enterrement du Général de corps d’armée, en retraite, Mohamed Lamari, décédé lundi à son domicile à Tolga, wilaya de Biskra, à l’âge de 73 ans, suite à un arrêt cardiaque. Le général en retraite a été inhumé mardi, après la prière du Dohr, au cimetière de Ben Aknoun à Alger.

Un grand nombre de personnes n’a pas pu entrer au cimetière de Ben Aknoun. Des brigades de la Garde Républicaine ont exécuté le salut militaire à la dépouille du défunt, dès son arrivée à bord d’une ambulance escortée par un cortège de motards de la police et un grand nombre de véhicules civile avec à leur abords des militaires et personnel de la sécurité. Un grand nombre de citoyens venus assister à l’enterrement de l’ex Général Major Corps d’Armée, n’ont pas pu accéder au cimetière. La presse a, elle aussi, été interdite d’y accéder. Les responsables ont expliqué ce refus par l’étroitesse du cimetière à l’intérieur du cimetière où il y avait les enfants du défunt, des dizaines de hauts ex et actuels responsables de l’institution militaires, nombre de ministres et responsables de partis politiques. Le général major Mohammed Mediene (Toufik), directeur du département de renseignement et de la sécurité, a été le premier à arriver sur les lieux en plus de l’ex ministre de la défense, le général Khaled Nezar, le général en retraite, Mohammed Touati, en plus de responsable de haut rang au sein du département de la sécurité intérieure. Le général Major corps d’Armée, Gaid Mohammed Salah a notamment été présent, ainsi que le général major Abdelmalek Gnayzia, ministre délégué près le ministère de la Défense, l’ex ministre de l’Intérieur, M. Noureddine Yazid Zerhouni. Le frère du président de la République, M. Said Bouteflika est entré en premier au cimetière. Pour ce qui est des ministres, le premier ministre, M.Ahmed Ouyahia est entré en premier, suivi par le président du Conseil de la Nation, M. Abdelkader Bensalah, suivi par le président de l’Assemblée Nationale et populaire, M. Abdelaziz Ziari, puis par l’ex chef du gouvernement, Rédha Malek et Mustapha Lahbiri, Directeur Général de la Protection Civile, ensuite par le général Abdelghani Hamel, Directeur Général de la Sureté Nationale, les ministres Abdelmalek Selal, Noureddine Moussa, Aboubakr Ben Bouzid, puis par Mohammed Khanafou et enfin M. Youssef Yousfi. Dans les alentours de 14h, la dépouille du défunt, le général major est arrivé au cimetière. Une équipe de la garde républicaine a salué sa dépouille, en dehors du cimetière, avant qu’elle ne soit transportée à l’intérieur du cimetière. Le portail du cimetière a été ensuite fermé avant l’arrivée de Belkhadem, secrétaire général du FLN, idem pour le ministre de communication, M. Nacer Mehal et certains dirigeants de l’Armée venus en tenue civile sans gades du corps. Etaient également présents, le président du MSP, Aboudjerra Soltani, des dirigeants du FLN, à l’image d’Abdelhamid Si Afif, Layachi et Daâdouâa. Des responsables du RND, à l’image d’Abdelkader Malki et Ahmed Boubriq. Il y avait également des personnalités syndicales, telles qu’Abdelmadjid Sidi Said et des personnalités du mouvement associatif, à l’image de Tayeb El Houari, en plus de personnalités révolutionnaires, dont le secrétaire général de l’Organisation Nationale des Moudjahiddines.

La lecture funèbre a été prononcée par le général Bouâlem Madhi, directeur de communication, de l’Information et de l’Orientation près le ministère de la Défense Nationale. Les personnes présentes ont présenté les condoléances à la famille et proches de Lamari et à ses enfants. L’ex ministre de la défense Khaled Nezar est sorti triste du cimetière, suivi par le général major Mohammed Mediene, qui a semblé très triste. Il a fait quelques pas en dehors du cimetière devant les personnes présentes avant de prendre sa voiture personnelle, suivi par le chef d’Etat Major, Ahmed Gaid Salah et les autres responsables. Ce n’est qu’à ce moment qu’il a été autorisé au public d’y accéder pour présenter les condoléances aux membres de la famille du défunt. Que Dieu ait son âme.

http://fr.elkhabar.com/?De-hauts-responsables-de-l-Armee

"Jeune lieutenant, Mohamed Lamari s’était pendant les années soixante
distingué en prenant personnellement en charge l’instruction militaire
d’un illustre personnage, Nelson Mandela. Quarante ans plus tard, ce
rapprochement humain, sauvera l’ANP étranglée par un embargo sur les
ventes d’armes et littéralement engluée dans la lutte anti-terroristes,
en ouvrant les stocks d’armes Sud-Africaines et en multipliant les
collaborations techniques et la modernisation des équipements de
l’armée."

L'aide aux mouvements de libération des pays colonisés paye.

Bien dit Zoubir. Et encore s'il n'y avait pas des incompétents et des "je- menfoutistes" à certains postes, la coopération avec l'Afrique du sud dans le domaine de l'industrie militaire aurait été plus bénéfique. Malheureusement, il y a eu beaucoup de ratages Mais bon rien n'est perdu définitivement. Il faut imposer les compétences à tous les niveaux si on veut sortir du sous-développement et assurer notre survie nationale.

C'est incroyable de pouvoir être allié avec l'Afrique du Sud.
jeune, je me rappelle ces campagnes contre les oranges de ce pays.
Voilà que ce pays est dans le camp progressiste.
Je ne m'y connais pas beaucoup, mais en matière d'armement, ils me semblent avancés.
Dire qu'on est allié. Quelle joie.
J'espère que nos dirigeants vont savoir coopérer avec ce pays.
C'est comme la coopération avec Cuba. Quel gâchis de ne pas profiter plus de l'expérience de ce pays en matière de fabrication de médicaments...