Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Actualité en Russie Sam 28 Juil - 12:48
[url=Syrie/sanctions: la Russie ne permettra pas d'inspecter ses navires
Citation :
[url=MOSCOU, 28 juillet - RIA Novosti Moscou ne permettra pas d'inspecter les navires battant pavillon russe dans le cadre des sanctions décrétées par l'Union européenne contre la Syrie, a déclaré samedi le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Alexandre Loukachevitch. "Nous n'avons pas l'intention de participer aux démarches visant à faire exécuter les décisions adoptées par l'UE à l'encontre de la Syrie, et nous ne donnerons pas notre accord pour l'inspection de navires naviguant sous pavillon russe", lit-on dans un commentaire de M.Loukachevitch publié sur le site du ministère. Le 23 juillet, le Conseil de l'Union européenne a approuvé un 17ème train de sanctions visant le régime de Damas. Les pays de l'UE se sont notamment engagés à inspecter les navires et les avions ayant pour destination la Syrie "s'ils les soupçonnaient de transporter des armes ou des équipements destinés à la répression interne".[url=http://fr.rian.ru/world/20120728/195501245.html
berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Actualité en Russie Dim 5 Aoû - 15:56
dimanche, 05 août 2012 00:23 La Russie parie ( économiquement ) sur la Syrie
-
Citation :
Alors que les mediats , depuis des mois , scrutent le signe annonciateur d’un » lachâge » Russe de la Syrie , la visite d’une délégation Syrienne à Moscou a montré que les chefs politiques Russes gardent leur confiance , sinon dans l’avenir du Président Bachar Al-Hassad mais du moins dans la perennité de son régime ..Cette confiance s’exprime au travers d’un indicateur des plus représentatifs : La thune , le grisbi ! Ces annonces surviennent au même moment ou un entrepreneur Séoude vient d’annuler des contrats avec des pétroliers Russes afin de » marquer sa solidarité avec ses frères Syriens » . Une décision qui ne semble pas perturber le monde économique Russe plus que ça ! … 1- La Russie va continuer d’imprimer les billets de banque Syriens . L’ambassadeur Syrien en Russie Riad Haddad a confirmé en juin dernier que les nouveaux billets Syriens avaient été produits par l’imprimerie nationale Russe Goznak. Par le passé, la Syrie imprimait ses billets en Autriche, mais les sanctions économiques ont rendu impossible la poursuite de cette coopération. 2- La Russie livrera prochainement des produits énergétiques en Syrie en échange de pétrole brut conformément à une entente intervenue entre Moscou et Damas,[ accord " pétrole contre diesel " ] a annoncé vendredi à Moscou le vice-premier ministre syrien pour l’Economie Jamil Qadri . »Nous sommes parvenus à une entente avec la Russie sur le problème des ressources énergétiques. J’espère qu’on des mesures concrètes dans les semaines qui viennent », a indiqué M.Jamil lors d’une conférence de presse à RIA Novosti.Il faut noter ici que cet accord est plus ou moins le pendant de celui qui avait été signé entre l’entrepreneur Séoude et les pétroliers Russes ! A Moscou on doit bien rire des » pertes économiques » auprès du » monde Arabe « en raison du soutien de la Russie à la Syrie ! et Enfin , pour être clair , le diesel livré à la Syrie par la Russie poura permettre d’alimenter certains véhicules de l’armée Syrienne . D’autre part il est plus que probable que les pétroliers qui effectueront ce trafic seront sous pavillon Russe , la Russie ayant refusé de se soumettre aux contrôls maritimes décrétés par l’UE ! Il sera in fine assez * jouissif * d’observer les pétroliers Russes passant sous la barbe des capitaines des navires chargé de faire respecter cette décision de l’UE .
3- M. Jamil Qadri a demandé que l’octroi d’un pret soit étudié par les chefs politiques Russes . Bien que s’agissant d’une démarche et d’une annonce Syrienne , on peut facilement comprendre que dans la sitaution actuelle elle n’aurait pas été rendue publique sans l’accord de la partie Russe .La réponse Russe concernant ce dossier sera en fait le véritable baromètre de la confiance des chefs politiques Russes dans la perrenité du chefs politiques Syriens . Selon M.Qadri Jamil , la réponse Russe devrait être connu dans un délai de quelques semaines .
4- Le même Jamil Qadri a annoncé que la Syrie s’apprêtait à rejoindre l’union économiqie Russie-Belarus- Kazkahstan dans un » futur proche » . Ici aussi on peut facilement comprendre que cette déclaration a du être calibrée avec ses hôtes !
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Actualité en Russie Lun 3 Sep - 17:34
Bouclier: Moscou se dotera d'un nouveau missile intercontinental d'ici 2018 Dossier: Bouclier antimissile américain en Europe
Missile R-36M2 (Voevoda)
Citation :
D'ici 2018, la Russie aura mis au point un nouveau missile balistique intercontinental lourd à combustible liquide, a annoncé lundi à RIA Novosti le commandant des Troupes de missiles stratégiques (RVSN), le général Sergueï Karakaïev. "La mise au point du missile se poursuit. Les travaux seront terminés en 2018", a indiqué le général. Les hauts responsables du ministère russe de la Défense ont déclaré auparavant que si les Etats-Unis n'abandonnaient pas leur projet de déployer leur bouclier antimissile en Europe, la Russie prendrait des mesures de riposte, en créant notamment un nouveau missile lourd à combustible liquide. Le nouveau missile sera destiné à remplacer le missile balistique lourd R-36M2 Voevoda, connu en Occident sous le nom de Satan.
http://fr.rian.ru/defense/20120903/195938858.html
berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Actualité en Russie Jeu 6 Sep - 20:49
[b]jeudi, 06 septembre 2012 18:35 Un chasseur russe de 4e génération s’est écrasé près de Tchita[b]
Citation :
-Le chasseur supermanoeuvrable de quatrième génération MiG-29 s'est écrasé ce jeudi soir à 30 kilomètres de la ville de Tchita (Transbaïkalie). Selon le ministère russe de la Défense, le pilote de l'avion a été tué, et son corps a déjà été retrouvé.L'accident s'est produit à environ 17h20 heure de Moscou (15h20 heure de Paris) dans la zone de l'aérodrome de Domna. Selon le ministère de la Défense, l'avion n'avait pas de munitionsLes vols des avions MiG-29 ont été suspendus jusqu'à ce que les causes de l'accident soient élucidées.
L’agence RIA-Novosti indiquait il y a quelques jours que le nombre de Russes ayant effectué des déplacements à l’étranger au cours des six premiers mois de l'année avait atteint 19,8 millions (soit une hausse de 6% par rapport au premier semestre 2011), et que le nombre de touristes avait lui aussi augmenté, passant sur 6 mois à 6,47 millions, soit une hausse de 6,6%. Parmi ces 6,47 millions de touristes russes, les 2/3 ont visité des pays lointains et seulement 1/3 la CEI.
J’ai déjà il y a près d’un an donné les grands traits des comportements touristiques russes. Bien sur les Russes recherchent avant tout chaleur et lumière, puisque plus de 35% des touristes Russes partent à l’étranger en bord de mer. Pour cette raison les destinations prisées sont la Turquie (936.400 touristes) et l’Egypte (804.000), qui proposent évidemment des solutions accessibles pour la classe moyenne russe. Derrière, la Chine reste la troisième destination la plus fréquentée par les touristes russes avec déjà 572.700 touristes en 2012. L’Espagne est également une destination très appréciée et devrait cette année voir plus d’un million de touristes russes.
En Asie, Singapour connait une hausse de 30% des touristes russes. En Méditerranée, Israël connait également une hausse de 30% des touristes russes en 2012 par rapport à 2011. Enfin la Grèce et Chypre gagnent aussi en popularité, même si en Grèce c’est la crise qui semble justifier la hausse des touristes russes, avec notamment la forte baisse des prix. Avec 146.000 touristes en 2007, 181.000 en 2008, 149.000 en 2009 (effet de la crise), 224.000 en 2010, 334.079 en 2011 et déjà 371.500 sur les 7 premiers mois de 2012 c’est l’île de Chypre qui tend de plus en plus à devenir une réelle base touristique russe, au cœur du monde méditerranéen.
Cette histoire d’amour entre la Russie et Chypre ne se limite pas aux flux touristiques récents. Historiquement, Chypre a connu plusieurs vagues d’immigration russe. Dans les années 20, à la suite de la Révolution soviétique, des russes ont émigré vers Chypre pour travailler dans les mines d’amiante ou de pyrite. Plus récemment, ce sont des Pontiques qui ont émigré vers Chypre. Les Pontiques sont des Russes d’origine grecque qui se sont réfugiés en URSS après avoir été chassés de leurs terres par les Turcs, au début du 20ème siècle. Une partie de ces "grecs du Pont-Euxin", après avoir vécu presque un siècle en Union Soviétique est venue s’installer à Chypre après la chute de l’URSS. Dans les années 90, Chypre connaîtra une autre immigration russe, celle des capitaux off-shores.
Depuis quelques années, le visage des Russes de Chypre s’est considérablement modifié et ce sont les "nouveaux Russes" de la classe moyenne supérieure ou supérieure qui viennent s’installer sur l’île, attirés tant par le climat et le soleil que par le climat des affaires (L’impôt sur les sociétés à Chypre est de 10%). Le fait que l’île fasse partie du monde orthodoxe est un attrait supplémentaire pour beaucoup d’entre eux. Aujourd’hui près de 50.000 russophones habiteraient sur l’île et près de 25% des dépôts bancaires à Chypre seraient d’origine russe. Rien de surprenant à ce que la petite île soit le premier investisseur étranger en Russie.
Dans la ville côtière de Limassol, rebaptisée par les Russes « Limassolgrad », tout est en russe, les menus des restaurants, les enseignes de boutiques, les annonces immobilières. Il y a à Limassol un journal russe, une chaine de télévision russe, une chaine de radio russe, et deux écoles russes. Depuis 2008, l’île est en outre gouvernée par un président "communiste" Dimitris Christofias, russophone et jugé très proche de Moscou où il a fait ses études. C’est donc sans surprise que le gouvernement chypriote, qui fait face aux retombées de la crise grecque, a obtenu un prêt de 2,5 milliards d’euros en 2011 et a récemment fait une autre demande de 5 milliards d'euros à la Russie, soit autant qu’à l’Union Européenne. Il est d’ailleurs extraordinaire de noter que cette demande de prêt de l’Etat chypriote à été formulée par le primat de l’église orthodoxe chypriote, signe très clair de la proximité culturelle et spirituelle entre les deux pays.
Désormais, il semblerait de moins en moins improbable que la Russie puisse envisager d’installer une base militaire à Chypre, au cœur de la Méditerranée et sur le flanc oriental de l’Europe. Pour les Russes, cette base serait une chance incroyable de garder une présence dans la "mer au milieu des terres" alors que la situation en Syrie serait plus qu’incertaine. Pour Chypre, l’appui financier et militaire russe serait un gage de stabilité face à la crise financière et se sécurité face à son grand et menaçant voisin. Quand à l’Union Européenne, elle pourrait se servir de cette poussée russe vers l’Ouest et en Méditerranée (via Chypre et sans doute la Grèce demain) pour développer sa politique vers l’Est et l’Asie, via la Russie et la Sibérie.
L’opinion de l’auteur ne coïncide pas forcément avec la position de la rédaction.
* Alexandre Latsa est un journaliste français qui vit en Russie et anime le site DISSONANCE, destiné à donner un "autre regard sur la Russie". Il collabore également avec l'Institut de Relations Internationales et Stratégique (IRIS), l'institut Eurasia-Riviesta, et participe à diverses autres publications.
Vers une base militaire en méditerranée orientale?
Avec les accords militaires avec la Serbie, la Russie s'infiltre dans le dispositif guerrier de l'OTAN en Europe.
Oups...... Le cailloux dans la chaussure de l'empire se transforme en rocher ! C'est Brezynsky qui doit être heureux... Va en falloir des Pussy bidule pour faire éclater l'ours russe....
berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Actualité en Russie Ven 14 Sep - 21:01
vendredi, 14 septembre 2012 18:48 La Russie et les USA ont détruit une classe de missiles balistiques
Citation :
La Russie et les États-Unis ont terminé la destruction d'une des classes de missiles balistiques. « Le 7 septembre 2012, les Etats-Unis et la Russie ont terminé la destruction d’une classe entière de missiles balistiques pour les sous-marins », précise un communiqué publié dans le blog de l'Ambassade américaine à Moscou. La mission diplomatique précise qu’il s’agit des missiles RSM-52 (classification de l’OTAN - SS-N-20 Sturgeon), équipés d'ogives nucléaires de force allant jusqu’à 100 kilotonnes. « Dans le cadre du projet de 12 ans, 78 missiles RSM-52 ont été détruits », précise l'Ambassade.
Vladimir Poutine réagit à la mort du diplomate américain en Libye
Réaction de Vladimir Poutine à la mort du diplomate américain et aux manifestations sanglantes en Libye suite à la diffusion d'un film anti-musulman.
berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Actualité en Russie Lun 17 Sep - 18:09
lundi, 17 septembre 2012 11:34 Les manœuvres « Caucase-2012 » débutés en Russie
Citation :
Les exercices stratégiques « Caucase-2012 » ont débuté lundi au polygone Raïevski dans la région de Krasnodar (sud de la Russie).Selon le service de presse, près de 8 000 militaires, plus de 200 véhicules de combat, une centaine de canons d'artillerie et une dizaine de navires de combat prendront part aux exercices.Il s'agit des plus importants exercices stratégiques effectués cette année par les Forces armées. Les exercices se dérouleront du 17 au 23 septembre en deux étapes sur quatre polygones ainsi que dans les mers Noire et Caspienne.
Qui sont les soviétiques qui ont assassiné les officiers de Katyn ?
Un lecteur, Domremy, nous a traduit du polonais l’article ci-dessous. Il se base sur les témoignages d’un papier issus du journal israélien Maariv. Merci à lui …
LE JOURNAL ISRAELIEN « MAARIV » DU 22 JUILLET 1971 REVELE LE SECRET FINAL DU MASSACRE DE KATYN.
Citation :
VIDRA (Wydra) témoigne dans le journal israelien Maariv comment trois officiers juifs [intégristes, ndlr] soviétiques, par ailleurs témoins du massacre, lui ont raconté les assassinats. Il a signalé qu’il s’est tu pendant tout ce temps mais que maintenant il veut révéler ce qu’il sait avant de mourir.
Il a nommé son informateur, le major soviétique Joshua Sorokin, qui lui a avoué qu’il a pris part aux exécutions massives des Polonais au début de la guerre . Le journal a rapporté les propos de Vidra: « Le major juif de la police secrète ainsi que d’autres officiers ont reconnu devant moi qu’ils ont sauvagement massacré 12.OOO officiers polonais dans les bois de Katyn au début de la deuxième guerre mondiale ».
Deux ans plus tard, deux autres officiers du deuxième camp de travail lui ont dit qu’ils avaient pris part dans le massacre. Vidra dit au journal que c’est parce qu’il était juif que ceux-ci se fiaient à lui.
L’un des officiers, identifié comme étant le lieutenant Alexandre Suslow lui a dit : « Je veux te dire l’histoire de ma vie. (…)
STALINE A CHOISI LES JUIFS [intégristes, ndlr] POUR MASSACRER LES POLONAIS. Conformément au pacte Ribbentrop-Molotow de 1939, la partie orientale de la Pologne a été annexé par les Soviétiques et la partie occidentale par les Allemands. La police secrète de Staline, le NKWD, (aujourd’hui K.G.B) a soumis toutes les villes tombées sous son contrôle. Elle avait l’ordre de rafler tous ceux qui pouvaient représenter à l’avenir une menace pour le communisme. Elle s’est donc emparée de 15.000 Polonais, 10.000 appartenant à l’Armée Polonaise et 5.000 civils -médecins, légistes, journalistes, écrivains, industriel, hommes d’affaires, professeurs d’université et du secondaire. Tous furent transportés dans trois camps de concentration en Russie. Ce que nous nous savons concerne les prisonniers du camp de Kozielsk étant donné que leurs corps ont été découverts par les Allemands à Katyn en 1943. Après 46 ans (enfin) les Soviétiques ont reconnu leur responsabilité dans le massacre qu’ils avaient imputés aux Allemands. Staline considérait que des commandants polonais éduqués pourraient, un jour ou l’autre, anéantir ses plan de communisation du pays qu’il occupait. Ils étaient l’élite douée de la nation. Cela les rendait dangereux pour les plans que nourrissait Staline d’asservissement des nations.
QUI DONC POUVAIT MASSACRER LES POLONAIS ?
Massacrer 15 000 innocents est une tache monstrueuse même pour les bourreaux les plus endurcis. Staline s’est donc tourné vers le chef de la Police Secrète Lavrenti Beria. De la discussion sur l’assassinat de masse est née la décision que cette tache serait accompli par le groupe juif [intégriste, ndlr] prépondérant dans le Service de Sécurité. La haine ancestrale juive contre les Polonais Catholiques était notoirement connue.
On raconta aux Polonais du camp de Kozielsk qu’en tant que libres citoyens ils retourneraient chez eux. La nuit précédant leur embarquement dans les trains on leur permit de faire la fête. Les accolades et les embrassades « Au revoir ! A Varsovie » s’échangeaient dans allégresse. La liesse et la joie furent de courte durée et s’éteignirent très vite dès qu’ils s’aperçurent que les trains n’allaient pas vers l’ouest mais vers l’est et qu’ils étaient gardés par des doubles rangées de sentinelles.
Le communisme : encore une affaire juive intégriste
Quand le train arriva à la gare de Gniezdowo, près de la foret de Katyn, l’épouvante commença à submerger les prisonniers. Quand le déchargement du train débuta, les bagages furent embarqués dans des camions, quant aux prisonniers ils furent enfermés dans des remorques aux lourdement grillagées. De là on les conduisit dans des baraques de bucherons. C’est par trois qu’on les y emmenait. Là, on les dépouilla de leurs dernières possessions – bagues, montres, etc. Après quoi on emmena chaque prisonnier jusqu’au bord d’une immense fosse et là il apercevaient l’horreur des horreurs : au fond de ces fosses gisaient les corps de leurs camarades partis dans un train précédant. Les corps étaient rangés les uns sur les autres comme des sardines-face contre terre. Un groupe de juifs [intégristes, ndlr] pataugeant dans une mare de sang les rangeait en ordre et attendait les nouveaux cadavres tombant dans l’abime et qu’il devrait empiler sur les autres corps afin de faire de la place pour en entasser de plus en plus. La hauteur de la fosse était prévue pour 12 couches de cadavres.
Certains prisonniers refusaient que les juifs leur attache les mains derrière le dos. Les exécuteurs leurs jetaient alors un manteau sur la tête et les attachaient les mains devant. A d’autres prisonniers on leur bourra la bouche avec de la sciure, le NKVD considérant ceci comme un vrai moyen de les calmer. Ils craignaient que leurs cris n’alerte ceux qui attendaient leur tour dans les fourgons. Beaucoup furent tué d’une balle dans la nuque ou dans l’arrière du crâne. D’autres de plusieurs balles ou transpercés par des coups de baïonnettes dans le dos ou la poitrine – ce qui révèle que les prisonniers résistaient. 4253 prisonniers furent ensevelis à Katyn. Aujourd’hui les Polonais essaient de savoir où sont les corps des 10 000 autres prisonniers. Le dernier chapitre de cet épisode terrifiant reste encore à élucider.
LES JUIFS [intégristes, ndlr] QUI MASSACRAIENT LES POLONAIS A KATYN
Le journal israelien « Maariv » a révélé au monde les noms des officiers soviétiques du NKVD qui ont pris part au massacre de Katyn. C’est un juif polonais, Abraham Vidro (Wydra) habitant maintenant Tel Aviv. qui le 21 Juillet 1971 a proposé une interview écrite au journal car il voulait « avant de mourir révéler le secret de Katyn ». Il a décrit sa rencontre avec trois officiers juifs du NKVD dans un centre russe de repos pour militaires. Ceux-ci lui ont raconté leur participation au massacre des Polonais à Katyn. Il s’agissait du major Joshua Sorokin, du lieutenant Alexandre Suslow, et du lieutenant Samyun Tichonow. Suslow a exigé de Vidro qu’il s’engage à ne pas révéler ce secret avant les 30 ans qui suivraient sa mort. Mais Vidro , craignant de ne pas survivre si longtemps, a décidé de le révéler plus tôt. Le major Sorokin en confiance avec Vidro prononça ces mots « le monde n’arrivera pas à croire ce dont j’ai été le témoin » rapporte Vidro au « Maariv ».
Le major juif de la police secrète (NKVD) et deux autres officiers des Services de Sécurité m’ont avoué la cruauté avec laquelle ils ont massacré des milliers d’officiers polonais dans la forêt de Katyn. Suslow dit à Vidro : « je veux te raconter ma vie . Seulement à toi car tu es juif. Pouvons –nous parler de tout ? Pour nous cela ne fait aucune différence… J’ai assassiné ces petits polaks de mes propres mains et je leur tirais une balle moi-même ».
Une partie de ce récit est reproduite sur cette page du Maariv qu’accompagne la photo de Vidro . Il est intéressant de remarquer qu’à Katyn quelques juifs furent aussi massacrés. La NKVD était prudente et elle choisissait ceux qu’il fallait sélectivement « arrêter » parmi les 15 000 officiers . Aujourd’hui nous savons que 80% des juifs polonais [intégristes, ndlr] appuyaient le parti juif [intégriste, ndlr] « Bund » qui constituait le parti communiste polonais. (…)
Soljenitsine décrit comment Frenkel convenait parfaitement à toutes les tueries professionnelles : « Frenkel a des yeux de chercheur et de bourreau et des lèvres de sceptique. Personnage amoureux du pouvoir, d’un pouvoir sans limites et qui ne désirait qu’une chose c’est qu’on le craigne ». C’est là la description du Khazar de race juive [intégriste, ndlr], qui est aujourd’hui commandant (gouverneur de camps de concentration dans lesquels sont enfermés des milliers de Palestiniens). Prions pour ces pauvres victimes.
QUELQUES AUTRES NOUVELLES RÉVOLTANTES VIENNENT D’ÊTRE REVELEES. Un nouveau massacre de Polonais commis par les soviétiques et jusque là ignoré. L’organisation « Solidarité Rurale » rapporte que dans la forêt de Trzebusc près de Rzeszow, la police secrète soviétique a massacré, entre Aout et novembre 1944, 600 Polonais. Furent alors massacrés des intellectuels, des officiers de l’Armia Krajowa (Armée Nationale non communiste de résistance au nazisme) des dirigeants d’organisation et des prêtres. Toutes les victimes étaient égorgées. Leurs tombes furent découvertes en 1980 mais le gouvernement communiste de la république populaire de Pologne a étouffé l’information concernant ce second Katyn. En 1945 un officier polonais a fait un rapport sur ce massacre mais il a été arrêté par la Sécurité après quoi on a perdu sa trace.
Un hebdomadaire polonais édité à Londres rapporte que ce massacre de masse a été ordonné par le Marechal Iwan Koniew, chef de la première armée. Cet hebdomadaire rapporte les propos d’un témoin direct qui déclare que les prisonniers étaient enfermés dans des camps de concentration dans des conditions inhumaines avant qu’ils ne soient massacrés.
Cette affaire est d’autant plus douloureuse que ces meurtres furent commis par ceux qui en ce temps se présentaient comme les libérateurs de la Pologne.
( Enfin la vérité) Revue USA « The truth at last » N°336 /1989 http://www.les-intransigeants.com/2012/09/qui-sont-les-sovietiques-qui-ont-assassines-les-officiers-de-katyn/
berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Actualité en Russie Lun 17 Sep - 18:52
Le massacre d'officier polonais à Katyn, un "crime" ordonné par Staline
Citation :
La chambre basse du Parlement russe (Douma) a adopté vendredi une déclaration reconnaissant le massacre de milliers d'officiers polonais par le NKVD en 1940 à Katyn comme un "crime" ordonné par Staline, lors d'une première lecture du texte, selon les médias. La chambre basse du Parlement russe (Douma) a adopté vendredi une déclaration reconnaissant le massacre de milliers d'officiers polonais par le NKVD en 1940 à Katyn comme un "crime" ordonné par Staline, lors d'une première lecture du texte, selon les médias.
"Les documents publiés, restés de nombreuses années dans les archives secrètes, ne font pas que dévoiler l'ampleur de cette terrible tragédie, mais témoignent aussi du fait que le crime de Katyn a été commis sur l'ordre personnel de Staline et d'autres dirigeants soviétiques", dit la déclaration adoptée.
"La responsabilité de ce méfait a été imputée dans la propagande soviétique aux criminels nazis", ce qui a entretenu "la colère, l'amertume et la défiance du peuple polonais", ajoute le texte.
Le Parlement russe exprime "sa compassion profonde à toutes les victimes de cette répression injustifiée, à leurs familles et leurs proches", dit encore la déclaration, adoptée alors que Moscou et Varsovie ont entrepris cette année un rapprochement sans précédent depuis les années soviétiques.
A la suite de l'invasion par l'URSS en septembre 1939 des régions polonaises de l'Est en vertu du pacte germano-soviétique, 22.000 officiers polonais, prisonniers de l'Armée rouge, ont été abattus dans la forêt de Katyn et à Mednoïe (Russie), ainsi qu'à Kharkiv (Ukraine).
Pendant des décennies, l'Union soviétique a accusé les Nazis d'avoir commis ces assassinats. Ce n'est qu'en avril 1990 que le dirigeant soviétique, Mikhaïl Gorbatchev, a reconnu la responsabilité de son pays dans ces massacres.
17 septembre 2012 – Les Russes ne perdent pas leur temps et lorsqu’une bonne balle passe à portée, ils s’en saisissent, même s’il s’agit d’un autre terrain que le Moyen-Orient, la Libye et la Syrie… C’est le cas de Poutine, s’emparant avec une alacrité remarquable des remarques de Romney qui a fait de “la Russie ennemie géopolitique n°1 des USA” un thème de campagne, pour en déduire : voilà donc la preuve irréfutable que le réseau antimissiles en train d’être installé en Europe ne sera pas destiné à l’Iran mais bien à la Russie. Poutine pourra remercier Romney et ses amis divers et variés, des mormons aux neocons, du cadeau objectif qui lui est ainsi fait, – hors de tout soupçon de montage et indice de complot.
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Spoiler:
Démonstration impeccable : lorsqu’on installe un tel système aux portes de son “ennemi géopolitique n°1”, en plus équipé de missiles à profusion, ce n’est certainement pas pour s’occuper d’un pays qui est manifestement un “ennemi géopolitique” d’une classe inférieure, qui n’a guère de missiles, qui n’est tout de même pas aux portes de l’OTAN et ainsi de suite. Dans tous les cas, même si Romney n’est pas élu en 2012, la question reste diablement pendante : un républicain animé des mêmes intentions pourrait l’être en 2016 et le problème stratégique n’en sera alors que plus aigu… Enfin, un pays, une puissance comme les USA n’a qu’une seule stratégie, et les remarques de Romney la fixent dans toute sa potentialité, – et cela suffit aux Russes, – et qui ne les comprendrait ?
Poutine s’exprime dans des termes d’une extrême politesse, y compris vis-à-vis de Romney… Dans Russia Today, du 12 septembre 2012, on lit le rapport sur l’intervention de Vladimir Poutine.
«Vladimir Putin said that Mitt Romney's remarks on Russia, which he dubbed America’s “number-one geopolitical foe,” have validated Moscow’s stance towards the US missile defense program. “[Romney] has again confirmed the correctness of our position on missile defense problems,” Putin told reporters after a meeting with Serbian President Tomislav Nikolic. “It's not just us that he has convinced of this but, I think, the international community and our European partners as well.”
»Romney's statements "serve to bolster our positions in negotiations on this sensitive issue," the Russian leader said. “What is most important for us is that even if Romney does not win these elections, he or a man with similar views could come to power in four years, and we should bear this in mind by planning our security according to a long historical perspective,” Putin noted. […]
»In weighing the comments made by President Barack Obama’s main challenger in the November elections, Putin described the “negative aspects” of Romney’s statements, while also saying that this proved him to be a “sincere man.” “Every situation has its positive and negative aspects,” he added. “That Mr. Romney considers us enemy number-one and apparently has bad feelings about Russia is a minus, but, considering that he expresses himself bluntly, openly and clearly, means that he is an open and sincere man, which is a plus.”
»“We will be oriented toward pluses, not minuses,” Putin said. “And I am actually very grateful to him for formulating his position in a straightforward manner.” He reiterated that he would be willing to work with Romney if he becomes the next US president. “Despite the fact that Mr. Romney considers Russia enemy number-one, if he is elected president of the US, certainly we – myself included – will work with him as an elected head of state,” he said.»
…Bon prince, Poutine observe que les déclarations de Romney relèvent en bonne partie de la “rhétorique électorale”. Mais, qu’importe à la logique de la situation politique, “quoi qu’il en soit, et toute rhétorique mise à part, la situation reste ce qu’elle est” (et les déclarations de Romney ce qu’elles sont). Il est évident que Poutine ne tient pas à laisser aller un tel cadeau sans en faire une aubaine. Romney a fait la démonstration dans le cadre du système de la communication que le programme antimissile, notamment dans sa composante européenne (BMDE), a toutes les potentialités que soupçonnent et dénoncent les Russes depuis plusieurs années, y compris la plus grave d’entre elles. Que ce ne soit qu’un candidat n’importe guère, puisqu’il est désormais officiellement investi et, par conséquent, l’un des deux hommes qui, officiellement, peut devenir président des Etats-Unis le 6 novembre prochain. Dès ce moment existe pour les Russes la possibilité que sa “rhétorique électoraliste” devienne la véritable stratégie des Etats-Unis.
On ignore depuis quand les Russes ont fait ce rapprochement qui constitue une analyse intellectuelle d’une très grande force, et d’une superbe logique, mais le moment choisi montre bien qu’il y a une stratégie de communication délibérée de leur part. Le candidat investi officiellement a répété, à la convention républicaine de Tampa, que la Russie est l’“ennemi géopolitique n°1” des USA, et donc il a officialisé la situation que décrit Poutine. La question est maintenant clairement posée, et la menace, de la part des Russes, complètement explicite. Pour eux (pour les Russes), il est officiellement démontré, d’un point de vue dialectique, que le réseau antimissile peut parfaitement devenir une arme stratégique contre la Russie et que dès lors, selon la logique stratégique, cela devient objectivement sa fonction désormais irréfutable et inévitable... Et cela concerne tout le monde : “Ce n’est pas seulement nous qu’il [Romney] a convaincu de cela, mais, je pense, la communauté internationale et nos partenaires européens aussi bien”. Ce dernier point, l’allusion aux Européens, devrait peser lourd désormais dans la stratégie de communication de la Russie, manière de dire aux Européens : “Observez ce que Romney, c’est-à-dire, un jour ou l’autre, n’importe quel Président, et évidemment le Pentagone, ont derrière la tête avec le réseau antimissile : un cas de tension et d’affrontement considérable en Europe”. Cette situation rejoint certains aspects de possibilités de tension entre partenaires du bloc BAO si Romney était élu, comme nous le suggérions le 10 septembre 2012 : «Dans ce cas de la “politique extérieure”-système, l’élection de Romney est la plus intéressante. Les cartes seraient plus clairement sur la table, parce que la rhétorique du parti républicain est directement belliqueuse, au lieu des dissimulations de type libéral-publicitaire de l’administration Obama. Cela pourrait conduire à des malaises et à des tensions au sein du bloc BAO, et à une attitude durcie anti-américaniste des forces antiSystème.»
En attendant de voir les prolongements internationaux, chez les Russes eux-mêmes, chez les Européens, entre les Russes et les Européens, le problème immédiat se pose à Romney et, d’une certaine façon, à Obama également. Le candidat républicain va-t-il en rajouter dans le sens qu’il a suivi jusqu’ici, ou bien va-t-il mettre une sourdine ? La pression de ses conseillers, en général tous des neocons bon teint, n’est pas précisément vers la nuance subtile de l’apaisement ; quand il y a un clou qui peut aggraver les tensions et la situation en général, ils sont les premiers à réclamer qu’on tape dessus, avec le plus de vigueur possible, – c’est là toute la rhétorique américaniste depuis 9/11, et particulièrement du côté républicain où l’on affectionne beaucoup de parler haut. Il est même possible, pour cette sorte d’esprit, que les déclarations de Poutine soient interprétées et présentées comme une provocation, voire une attitude belliciste. Tout est possible avec ces psychologies hypomaniaques et terrorisées à la fois, et particulièrement l’extrême de la rhétorique.
Obama n’est pas tellement plus à l’aise. Lui qui a déjà laissé entendre qu’il chercherait un arrangement avec Poutine, il devrait profiter de cette situation pour accuser Romney d’irresponsabilité. S’il fait cela, il est complètement probable qu’il sera aussitôt recouvert d’un torrent d’invectives et d’insultes pour sa tendance à capituler devant les Russes… “Tout est possible avec ces psychologies…”, etc. Comme, de son côté, Obama a bâti tout son comportement en fonction de l’univers du système de la communication et nullement de la politique ou de la stratégie pour ce qu’elles valent, il est complètement probable qu’il raisonnera comme s’il fallait effectivement qu’il craigne une telle mise en accusation des républicains. Lui aussi devrait donc se trouver face à un problème important avec cette question des antimissiles.
Les Russes, eux, tiennent un excellent argument qui interfère dans la campagne présidentielle sans véritable risque, pour susciter indirectement des malaises et des polémiques, bref pour semer “la discorde chez l’ennemi”. Ils ajoutent à la complication générale qui s’est déjà emparée de cette campagne avec la crise générale du Moyen-Orient, ce troisième “embrasement du monde arabe” en vingt mois, et encore une fois aux dépens de Washington si l’on observe la situation d’une façon générale. Cette tension au Moyen-Orient s’inscrit dans la campagne électorale et ouvre le champ de la politique extérieure. Le paradoxe est que, dans ce champ, Romney (et aussi Obama) est assez mal à l’aise pour choisir des axes francs, – comme le remarque Pepe Escobar : «…And it helps that the Republicans also don’t have a Middle East policy… […] [N]o, the Obama administration was caught in the crossfire because they do not even know who they’re allied with in the Middle East anymore.» Dans une telle situation et s’il faut parler politique extérieure, Romney peut d’autant plus songer à exploiter son thème antirusse, choix particulièrement clair et simple. Dans les circonstances décrites, les Russes ne s’en plaindront pas…
Le hard power balayé par le soft power
Le caractère très particulier de cette situation est que l’on se trouve dans une matière hautement stratégique, extraordinairement sensible, concernant les armes les plus importantes au plus haut niveau, et qu’il ne s’agit de rien d’autre que de communication. En effet, lorsqu’on ramène la situation aux faits qui semblent la justifier, on ne trouve qu’un enchaînement rhétorique de narrative assez grotesques et grossières, placées en regard d’un effort considérable de production et de déploiement d’armements stratégiques dont la seule réalité jusqu’ici se résume à ses effets “collatéraux”, mais à des effets “collatéraux” considérables : un énorme apport d’argent pour l’industrie du complexe militaro-industriel, qui reste la principale force derrière le développement de ce réseau antimissiles spécifique depuis l’origine ; divers pays de l’OTAN, spécialement à l’Est (la Pologne principalement) engagés sur une voie politique qui les place dans une situation de plus en plus inconfortable vis-à-vis de leurs voisins russe ; un pays de l’OTAN du Moyen-Orient (la Turquie), également engagé dans le projet avec une station-radar, et qui se trouve ainsi dans une position politique de plus en plus délicate avec deux pays importants pour lui, l’Iran et la Russie.
Les narrative qui accompagnent le réseau antimissile dans l’occurrence que nous décrivons, à partir des remarques de Poutine, sont principalement au nombre de deux. Les deux additionnés, mélangées et malaxées permettent effectivement à la Russie de développer la position qu’a exprimée Poutine, tandis qu’elles placent les USA dans une position contradictoire et antagoniste d’elle-même. (D’une façon générale, les psychologies américanistes sont totalement indifférentes à cette sorte de contradiction puisqu’elles n’obéissent qu’à leur seule logique, qui est totalement faussée et biaisée dans le sens qu’on sait. En l’occurrence, dans une situation où les USA n’exercent plus du tout leur situation d’influence et de terrorisation, notamment sur leurs partenaires, cette “avantage” d’une psychologie faussaire peut effectivement et complètement se retourner contre eux.)
• Dès l’origine, le réseau antimissiles en Europe (BMDE) est présenté comme étant un réseau contre des menaces extérieures à l’Europe, spécifiquement contre la “menace iranienne”. Cela est absolument péremptoire pour l’argument de communication, même si le cas stratégique est complètement fumeux, vaseux et absolument improbable… L’essentiel est que l'argument entre dans la narrative plus vaste de l’Iran, État-voyou, menaçant Israël de dévastation absolue (thème de l’Holocauste attribué au président iranien, avec les filouteries de traduction de ses discours qui vont avec…). En effet, seule cette partie de la narrative, et nullement le nucléaire iranien en tant que tel, soutient le cas de la diabolisation de l’Iran au nom de ce que nous estimons être une sorte de “métaphysique de l’Holocauste”. Puisqu’il en est ainsi, puisque l’Iran est ce qu’on dit, il est impossible que ce pays monstrueux n’aient pas les moyens du dessein funeste dont il est chargé ; non seulement la Bombe, mais les missiles qui la porteront, qu’il s’agit de détruire avant qu’ils accomplissent leur sinistre besogne. La logique inversée et subvertie de la narrative, la logique-Système, triomphent absolument. Le réseau antimissile, et notamment sa composante BMDE, est absolument justifié contre l’Iran selon une logique posée comme principe, et c’est bien la seule justification et la justification fondamentale qui rendent son développement absolument inarrêtable. Dans ce cadre, personne à l’OTAN n’oserait élever la moindre réserve.
• Pour des raisons purement électorales (dans le cas de Romney), c’est-à-dire essentiellement le besoin de présenter dans sa campagne un argument de politique extérieure qui lui confère une certaine “originalité” tout en rassemblant le maximum de forces activistes de la droite US, voire de certains groupes des libéraux interventionnistes (liberal hawks), l’antagonisme antirusse est la formule idéale. Il attaque aussi bien une force structurante au Moyen-Orient, une force concurrente de l’OTAN en Europe, une force offrant une alternative structurante en Europe et une force défenderesse des principes structurants de type antiSystème. Le thème antirusse apporte à Romney un maximum de soutien des groupes d’argent, notamment les groupes financiers et les forces favorables à la globalisation. L’argument de communication antirusse porte aussi bien sur l’aspect culturel (“agression douce”) que sur la situation au Moyen-Orient selon l’argument que la politique russe générale au Moyen-Orient a empêché et continue à tenter d’empêcher le succès de la politique de “démocratisation” initiée par la formule GW Bush-neocons. Peu importe ici la validité des arguments, dont la plupart sont dérisoirement faussaires et évidemment grotesques ; seule compte une tendance psychologique intégrant une narrative générale instituant la Russie comme force principale s’opposant à l’américanisation.
Les deux narrative sont de pure rhétorique, sans aucune cohésion opérationnelle, sans aucune complémentarité concrète bien entendu. Elles n’impliquent aucune “stratégie” rationnelle et inscrite dans l’évolution fondamentale des dangers et des menaces caractérisant la crise générale du Système, c’est-à-dire une dynamique cohérente et substantielle qui pourrait accepter des variations à cause de leur force structurelle propre. Pour cette raison, justement, de n’être que des représentations de communication, elles ne peuvent être amendées et doivent être menées de front. C’est-à-dire qu’elles continueront à être développées au maximum de leurs possibilités dialectiques, ne cessant d’accroître le fossé de contradiction entre elles deux, tel que l’a mis à jour Poutine dans son intervention. Il n’y a aucun besoin d’application stratégique, la contradiction logique induite par les deux narrative suffit effectivement à développer un débat contradictoire qui implique les conceptions stratégiques et politiques fondamentales. D’ores et déjà, Poutine a averti les Européens, y compris et surtout ceux de l’OTAN, et les plus proches de la frontière russe, comme la Pologne par exemple (lorsqu’il dit : « It's not just us that he has convinced of this but, I think, the international communityand our European partners as well»). Poutine ne fait que poursuivre, à cet égard, la réflexion du président polonais (voir le 14 août 2012).
Effectivement, le hard power est balayé par le soft power. Il n’est nul besoin d’avoir un missile antimissile explicitement déployé contre les forces russes ; il suffit d’en considérer un installé en théorie sur son lanceur avec l’étiquette : “objectif : les missiles iraniens”, pour que plus personne n’y croit plus, pour que la narrative perde tout crédit, et pour que l’on s’alarme à juste raison contre une résurgence d’une pression agressive contre la Russie, qui est déstabilisation pure s’ajoutant au chaos général, – mais au plus haut niveau de risque stratégique, en raison des potentiels stratégiques des acteurs impliqués. Cette nouvelle réalité touchera tout le monde, un peu à la manière du “printemps arabe” et là, exactement d’une façon complémentaire et logique. L’argument de Poutine place un Obama réélu devant la nécessité de rompre l’orientation du complexe militaro-industriel en obtenant une révision fondamentale du programme antimissile, d’une façon ou l’autre, – s’il y parvient, et bon vent pour cela. Si Obama n’obtient pas de résultat satisfaisant pour les Russes, ou si Romney est élu, les Russes pèseront de tout leur poids et leur logique emportera tout parce qu’elle impliquera dans son développement le passage à une situation stratégique réelle d’antagonisme au cœur de l’Europe. Le Parlement européen devra alors s’occuper des missiles antimissiles plutôt que des Pussy Riot. Les directions politiques européennes seront placés devant des réflexions déstabilisantes et, peut-être, la nécessité de décisions bien douloureuses. On peut avancer que le président russe ne lâchera plus son os ; il ne peut
Rosneft devient la première entreprise pétrolière mondiale
par Alfredo Jalife-Rahme
Citation :
Après avoir racheté l’essentiel de Yukos, puis avoir conclu une joint-venture avec Exxon-Mobil pour exploiter le pétrole de la Mer Noire, Rosneft vient d’absorber TNK-BP. Ce faisant, la Russie —qui dispose déjà avec Gazprom de la première entreprise gazière mondiale— se dote de la première entreprise pétrolière mondiale. L’analyste Alfredo Jalife-Rahme compare la stratégie nationale de Vladimir Poutine à la logique mercantile libérale qui prévaut dans son pays, le Mexique ; un parallèle qui a valeur d’exemple.
Réseau Voltaire | Mexico (Mexique) | 12 novembre 2012
Le pétrole constitue toujours la matière première géostratégique par excellence pour la planète, et ce serait une grave erreur que d’analyser sa reprise en main par l’État sous un simple angle mercantiliste : ce qui est en jeu, c’est la sécurité énergétique des pays producteurs.
Si les USA, principaux acheteurs du pétrole mexicain, admettent que les hydrocarbures sont stratégiques, il est inconcevable que les pays vendeurs n’en tiennent pas compte.
Et pourtant c’est bien là le péché mortel que commettent les gestionnaires formés par l’ITAM (Institut Technologique Autonome de Mexico) au Mexique, qui affichent une ignorance géopolitique pathétique ; la question n’est pas de privatiser ou d’étatiser, termes qui ont des acceptions variables, bien souvent superficielles, tant aux USA qu’au Mexique, mais de se centrer sur qui détient le contrôle sur la première matière première d’importance géostratégique mondiale.
Aux USA, les entreprises privées d’hydrocarbures, telle Exxon Mobil, font partie de la panoplie garante de la sécurité nationale et internationale ; au Mexique, il n’y a aucune garantie en ce sens, s’agissant d’entreprises privées —au capital étranger ou national— qui opèrent au Mexique et qui sont soumises bien souvent aux crédits de Wall Street, ce qui pipe les dés d’emblée et mine la sécurité nationale, puisqu’aucun contrôle efficace ne peut s’exercer sur elles : dans le cadre de la dérégulation globale financiériste, leur financement devient aléatoire [1]
Le Mexique néolibéral des « énarques » de l’ITAM est l’exception, au moment où les grandes puissances pétrolières récupèrent leurs actifs perdus dans un vaste mouvement de ré-étatisation et de dé-privatisation : c’est le cas de la réorganisation du portefeuille de Rosneft en Russie, tout récemment, faisant suite à la légendaire BP britannique, qui était le symbole même de l’irrédentisme britannique.
Le site géopolitique StratRisks, basé en Floride, souligne que Rosneft a délogé Exxon Mobil du premier rang pour la production mondiale, après le rachat de TNK-BP (entreprise mixte constituée de Britanniques et d’oligarques russes, condensée dans la firme AAR). TNK-BP se trouvait parmi les 10 entreprises pétrolières privées les plus importantes au monde, et en 2010, elle produisait 1,74 millions de barils par jour à partir de ses sites actifs en Russie et en Ukraine.
Le président Poutine considère que l’opération, d’une envergure inédite, permettra une production de plus de 4 millions de barils par jour. Il rapporte les tribulations de TNK-BP qui était jadis une transnationale privée ; son rachat par Rosneft constitue une ré-étatisation et une dé-privatisation en deux étapes : d’abord « Rosneft acquiert 50 % de TNK-BP dans une alliance stratégique (joint-venture) avec BP, en échange de liquidités et d’actions de Rosneft d’un montant de 27 millions de dollars, ce qui attribue à BP 19,75 % de Rosneft ». Dans une deuxième étape, « les oligarques de AAR obtiendraient 28 milliards de dollars (cash) au titre de la moitié de la copropriété dans TNK-BP, quoique cet accord ne soit pas encore conclu ».
Ainsi l’entreprise d’État (sic) Rosneft débourserait 55 milliards de dollars pour avoir l’emprise décisive, avec une participation minoritaire de BP, entreprise privée (sic) dont la position se trouve fort diluée : il s’agit bien d’une dé-privatisation concomitante à la ré-étatisation de Rosneft.
Pour StratRisks, il s’agit bel et bien d’une nationalisation : Poutine a su créer un géant pétrolier national, qui lui permet de mettre en œuvre son plan de renforcement de l’influence russe dans le monde, par le contrôle des nécessités énergétiques d’autres pays.
Dans ce nouveau cadre, Rosneft va pouvoir extraire presque la moitié du pétrole produit en Russie, ce qui est énorme, si l’on compare avec l’Arabie saoudite : la Russie est une superpuissance énergétique, et en nationalisant progressivement ses ressources, Poutine renforce son contrôle sur les besoins européens.
Reste un problème : la Russie n’a pas les compétences technologiques suffisantes en matière d’hydrocarbures, ce pourquoi elle s’est assurée la permanence de BP comme associé minoritaire, afin de ne pas commettre l’erreur de l’Arabie saoudite, qui avait nationalisé son industrie pétrolière en 1980, alors qu’elle produisait plus de 10 millions de barils par jour, et qui en cinq ans sous le régime d’Aramco (l’entreprise d’État) avait vu diminuer sa production de 60 %.
Poutine estime que son influence à l’échelle internationale va augmenter, après l’opération Rosneft. Sa manœuvre stratégique amènera des prix du pétrole plus élevés, et un marché énergétique en hausse étonnante. À mon avis, fort de ses ogives nucléaires, Poutine joue finement sa carte pétrolière, tandis qu’au Mexique, la kakistrocratie (« gouvernement par les pires ») issue de ITAM a totalement perdu la vision géostratégique du président Lázaro Cárdenas (qui avait exproprié et nationalisé toutes les ressources du sous-sol en 1938).
Celui-ci, en bon général, avait compris il y a 74 ans déjà la portée géostratégique des hydrocarbures. Il s’agit de savoir qui garde le contrôle en dernière instance des hydrocarbures mexicains —d’un point de vue multidimensionnel—, et qui garantit l’approvisionnement lorsque l’État prendra ses distances : c’est ce qui s’appelle la sécurité nationale. Allons-nous créer l’équivalent d’une Televisa (conglomérat multimédia mexicain, le plus important d’Amérique latine et du monde hispanique) avec le pétrole mexicain, ce qui nous livrerait à la merci de ses intérêts totalitaires ?
Au Mexique, le pétrole se trouvait aux mains des Britanniques, avec les résultats cataclysmiques que l’on sait, outre les dégâts environnementaux dont nous avons hérité [après la marée noire provoquée par la plateforme pétrolière de BP Deepwater Horizon en 2010, le groupe pétrolier britannique est en discussions avancées avec l’États-unien Plains pour lui céder des champs pétroliers du golfe du Mexique pour un montant de 7 milliards de dollars, écrit le Wall Street Journal. Mais d’autres groupes ont exprimé de l’intérêt pour les actifs de BP et un autre acheteur pourrait émerger, précise le quotidien financier. Source : Le Figaro, 20 septembre 2012].
Le site StratRisks souligne que l’Europe dépend du pétrole et du gaz russe, et que la manœuvre poutinienne renforce cette dépendance, tout autant que la puissance russe ; cela va de la construction des oléoducs jusqu’au contrôle à hauteur de 40 % de sa capacité d’enrichissement d’uranium global. Le rachat des deux moitiés de TNK-BP par Rosneft, entreprise d’État, en fera un Goliath dans le secteur pétrolier global, au point que la Russie pourra produire des asphyxies par le contrôle de l’approvisionnement, quand elle décidera une hausse des prix.
StratRisks envisage une incrustation de la Russie dans l’OPEP ; alors le cartel pétrolier contrôlerait plus de la moitié de la production mondiale et la plus grande partie des réserves potentielles, et avec une telle influence, les pays de l’OPEP pourraient disposer à leur guise du prix que le reste du monde aurait simplement à payer. Ce n’est pas si facile —cela peut déboucher sur une guerre mondiale— mais ce n’est pas incongru non plus.
Pour résumer, selon StratRisks, Gazprom, l’entreprise gazière russe, contrôle déjà le gaz de l’Europe et Rosneft le pétrole, ce qui revient à étrangler la suprématie occidentale, et ouvre la voie à un nouvel ordre mondial présidé par la Russie.
Il s’agit de géopolitique, on est loin de l’esprit de clocher teinté de modernisme de pacotille qui caractérise le gouvernement mexicain néolibéral, qui prétend livrer à d’autres, les yeux fermés, le pétrole mexicain, en oubliant que pétrole et pouvoir, phonétiquement proches, vont profondément de pair.
http://www.voltairenet.org/article176539.html
berhoum Modérateurs
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Sujet: Re: Actualité en Russie Lun 12 Nov - 18:11
L'Inde veut acheter un nouveau lot de 130 chasseurs russes Sukhoï
Citation :
L'Inde envisage d'acheter à la Russie un lot supplémentaire de près de 130 chasseurs polyvalents Sukhoï Su-30MKI d'ici 2020, a annoncé à RIA Novosti Sergueï Kornev, responsable des forces aériennes au sein de l'agence russe d'exportation d'armes Rosoboronexport.
M. Kornev conduit la délégation de l'agence au salon aérospatial Airshow China 2012. Ce dernier s'ouvre le 13 novembre à Zhuhai, en Chine méridionale.
"D'ici 2020, l'armée indienne possédera environ 270 Su-30MKI qui constitueront la base de l'aviation de chasse du pays. A l'heure actuelle, l'Inde compte plus de 140 appareils de ce type", a indiqué le responsable de Rosoboronexport.
Il a ajouté que le "total du temps de vol effectué par ses avions approchait les 100.000 heures".
L’investisseur à risque russe Youri Milner a institué le plus important prix annuel dans le domaine de physique fondamentale. Le nouveau prix pour les physiciens est doté d’une somme presque triple du Nobel et a été déjà reconnu dans la communauté experte comme plus prestigieux.
A la différence du prix Nobel, qui n’est attribué que pour des résultats confirmés de façon expérimentale, le prix Milner peut récompenser des découvertes en physique contemporaine qui ne sont pas encore vérifiées. Puisque même un résultat négatif peut apprendre beaucoup aux chercheurs travaillant dans les sciences fondamentales, explique l’investisseur. Le prix sera décerné dans deux catégories : « Physique fondamentale » pour de considérables réalisations dans la recherche et « Horizons nouveaux », attribué à de jeunes physiciens prometteurs, a raconté à notre correspondant le porte-parole du Fonds caritatif Youri Milner, Léonide Soloviev. « Physique fondamentale » est doté de 3 millions de dollars, tandis que le prix Horizons nouveaux de la physique est doté de 100 000 dollars. Sur les neuf premiers lauréats du prix, trois représentent l’école physique russe ». Les lauréats du prix 2012 ont été choisis par Milner en personne. Il s’agit de chercheurs travaillant dans de principaux centres de la science aux Etats-Unis, en France et en Inde. Par la suite on prévoit de nommer les candidats publiquement sur un site Internet spécial. Et à partir de l’année prochaine le prix sera attribué par une commission, composée de lauréats des années passées. Le prix est financé de la fortune personnelle d’Youri Milner, lui-même chercheur par le passé. En 1985 il est diplômé de la faculté de la physique à l’Université de Moscou, a fait des études postuniversitaires, puis a collaboré dans l’un des Instituts de l’Académie russe des sciences. Or en 1990 il abandonne la recherche au profit du business. Il s’occupait de l’élaboration et de la promotion des projets à l’Internet. Et c’est précisément dans le web qu’il a gagné l’essentiel de sa fortune, évaluée par Forbes à un milliard de dollars. L’entrepreneur n’exclut pas qu’avec le temps d’autres donateurs viendront appuyer le prix. « Je suis convaincu que les meilleurs représentants des sciences fondamentales ne doivent pas gagner moins que, par exemple, les courtiers en Bourse »,dit Youri Milner. /L
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Actualité en Russie Dim 25 Nov - 11:00
Russie: un avion atterrit d'urgence en Sibérie faisant des blessés (MSU) dimanche, 25 novembre 2012 09:12
Citation :
Un avion Antonov An-2 avec dix personnes à son bord a effectué un atterrissage forcé dimanche dans le district autonome des Khantys-Mansis en Sibérie, a annoncé une porte-parole de l'antenne régionale du ministère russe des Situations d'urgence (MSU).
Selon les dernières informations, deux personnes ont été grièvement blessées dans l'accident qui s'est produit à 10h20 heure de Moscou (6h20 UTC). Un incendie qui s'est déclaré suite à l'atterrissage a été maîtrisé par les sapeurs-pompiers.
62% des Russes satisfaits de la situation dans leur pays
MOSCOU, 27 novembre - RIA Novosti
Citation :
Le nombre de Russes jugeant "positive" ou "normale" la situation dans leur pays a augmenté de 8% en un an pour s'établir à 62%, révèle un sondage publié mardi par le Centre russe d'étude de l'opinion publique (VTsIOM).
Les sociologues constatent qu'un peu plus d'un tiers des personnes interrogées (34%) jugent négative la situation en Russie.
Selon le VTsIOM, 66% des sondés sont satisfaits de la situation au niveau de leur région et 63% à l'échelle de leur ville ou village.
Les personnes interrogées sont principalement satisfaites de leur vie privée et de celle de leur entourage, indique l'étude. Une majorité de sondés affirment que tout va bien dans leur vie (61%) comme dans celle de leurs proches (59%).
Le VTsIOM a réalisé ce sondage les 15 et 16 novembre dernier auprès de 1.600 résidents de 46 régions de la Fédération de Russie. La marge d'erreur statistique ne dépasse pas 3,4%.
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualité en Russie Ven 7 Déc - 23:38
L'état de santé de Poutine et le sort du gouvernement russe
Citation :
Vladimir Poutine ne nous avait pas habitués à ce genre de nouvelles. L’interruption de ses voyages à l'étranger et les communiqués sur son traumatisme sportif ont engendré une vague de rumeurs prétendant que l'état de santé réel du président russe est tenu secret.
Certains ont même commencé à tirer des parallèles avec la période soviétique tardive et la maladie de Boris Eltsine. L'intensité des spéculations ne correspond certainement pas aux faits car Poutine reste toujours visible, bien qu'il soit devenu moins actif. Une telle attention sur sa personne ne témoigne que d'une chose : le rôle de Poutine dans la politique russe et mondiale est très grand, même s'il est probablement exagéré.
L'année 2012 a commencé par des événements politiques très tumultueux en Russie, qui ont remis en question la stabilité du gouvernement. Ils ont également donné des raisons d’évoquer la fin de l’époque où il était le dirigeant tout-puissant du pays - voire la fin de l'ère Poutine. La campagne présidentielle, l'élection et tout ce qui a suivi ont prouvé que les opposants s'étaient précipités en espérant la fin de son règne. Le gouvernement l'a emporté face à l'opposition en se servant de divers instruments et à la fin de l'année, tout ce qui restait de l'enthousiasme de la protestation n’était que de l'irritation - telle qu’on la ressent après une opportunité manquée - ainsi que de l'amertume et de l'insatisfaction face à la prestation des leaders de l'opposition. Les discussions sur le mauvais état de santé de Poutine sont très opportunes – les opposants au régime en Russie et en Occident, qui n'ont pas atteint leur objectif politique, espèrent qu'ils réussiront d'une autre façon. Ce scénario semble illusoire, mais ne signifie pas que le gouvernement russe peut désormais se reposer sur ses lauriers.
Dans la politique russe, chaque cycle de stabilité du gouvernement dure cinq ans. On pourrait prendre pour point de départ l'année 1993, quand la question du gouvernement en Russie a pris fin. La dissolution forcée du Conseil suprême a mis un terme à la confusion des deux premières années suivant l'effondrement de l'URSS et a symbolisé une sorte d'abandon des institutions soviétiques tout comme la victoire de la nouvelle élite. Cinq ans plus tard, en 1998, le crash économique remettait en question sa souveraineté et menaçait l'élite victorieuse de 1993. En 2003 : l'affaire Ioukos, dont l'Etat s'est servi pour limiter les possibilités politiques des grandes entreprises et établir de nouvelles règles de conduite. En 2008 enfin, la première guerre de la Russie contre un autre Etat après la chute de l’URSS a forcément marqué une étape décisive.
Prochaine étape à prévoir ? 2013. Ce qui n'entre pas en contradiction avec la logique et les événements actuels. La société s'est réveillée, le rapport de forces et d’intérêts change. Et, bien que les protestations survenues au tournant de 2011 et 2012 aient cessé, les raisons qui les ont engendrées sont toujours présentes. La nature obsolète du modèle antérieur est évidente mais on ne voit pas pour autant de forces motrices qui permettraient de créer une nouvelle structure.
Comment tout cela affecte le positionnement de la Russie dans le monde ? A première vue, l'effet est le suivant : la démonstration faite par le gouvernement de la confiance en soi et de sa capacité d'action, même si cela indigne les partenaires étrangers, renforce par la suite les relations.
Les tirs sur le parlement, l'arrestation de Mikhaïl Khodorkovski et l'intervention en Géorgie – ces trois actions ont été relativement - ou formellement - condamnées par les puissances occidentales. Cependant, aucune d'elles n'a eu de conséquences fatales. Au contraire, l'affaiblissement du gouvernement en 1998 a provoqué une profonde crise relationnelle. Il suffit de rappeler la grande campagne anti-Eltsine menée par la presse occidentales à la fin des années 1990, l'affaire Bank of New York, la déception générale et la perception de la Russie en tant que monstre kleptocrate tombant en morceaux tout en restant agressif. Les relations ont commencé à s'améliorer après l'arrivée de Vladimir Poutine au début des années 2000. Encore une fois, la démonstration de sa capacité d'action dans la guerre de Tchétchénie, cruelle et sanglante, en dépit de la critique cinglante dans le monde entier, a contribué à diriger de nouveau l'attention vers la Russie. Si, dans les années 1998-1999, les articles analytiques intitulés "Un monde sans la Russie" étaient courants, en 2001 déjà Moscou était redevenu un partenaire potentiellement intéressant. Il ne s'agit pas d'un double standard ou d’un cynisme occidental mais de l'évaluation élémentaire des perspectives : plus le gouvernement est stable, plus il est sensé de tirer des plans à son égard.
A partir de là, la solution du problème hypothétique de 2013 paraît évidente. Le Kremlin doit faire preuve de rigidité et montrer qu'il continue de parfaitement contrôler la situation. C'est primordial pour Poutine. Car sa politique étrangère était principalement bâtie sur sa réputation personnelle – celle d’un dirigeant ferme détenant la totalité du pouvoir sur son territoire et, de ce fait, capable de prendre toute décision.
Peu apprécient les mœurs autoritaires de Vladimir Poutine. Mais, sur fond de dysfonctionnement de l'Union européenne et de la polarisation paralysante du système politique des partis aux Etats-Unis, la capacité qu’a le président russe de "régler les problèmes" si on arrive à s'entendre avec lui suscite parfois la jalousie latente de ses interlocuteurs.
C'est en partie la raison pour laquelle Poutine, en tant que dirigeant, occupe dans le classement informel de l'influence mondiale une position bien plus haute que la Russie en tant qu'Etat. Si son image de "patron de toute la Russie" était sérieusement remise en question, que ce soit en raison de l'instabilité intérieure, de son état de santé ou de la crise, cela se reflèterait sur la scène internationale et, par conséquent, sur l'efficacité de sa politique - directement liée, donc, à son image. En d'autres termes, le président russe a besoin de confirmer sa validité, de même que dans les crises antérieures du "cycle de cinq ans". La nuance, c'est que le fond de cette "validité" est différent aujourd'hui. Premièrement, l'opposition intérieure a changé. Deuxièmement, les conditions extérieures aussi.
Dans les années 1990 et 2000, la Russie et son gouvernement prouvaient simplement leur existence – sur le plan économique, géopolitique et psychologique. En tant que successeur de l'Union soviétique, la Russie avait besoin de rappeler qu’après l'effondrement, les tendances destructrices avaient été stoppées et que le pays n'avait pas à être "rayé de la liste". En pratique, cela signifiait une répression des diverses "forces destructrices" afin de montrer la présence de forces et de volontés dans le pays.
Aujourd'hui, la phase de rétablissement est terminée et l'objectif est donc différent : il ne faut plus réprimer mais intégrer, faire en sorte que des souches sociales qui ont conscience de leurs intérêts et besoins adhèrent à un processus de création. Prouver qu’elles ne sont pas destructrices et égoïstes comme les anciens opposants – les revanchards de 1993, les oligarques de la fin des années 1990, les séparatistes et autres - mais visent (du moins la majorité, car la présence de radicaux est inévitable) une transformation positive.
D'autre part - et c'est un élément extérieur -, la capacité du pouvoir à réprimer la fronde n'est plus considérée comme une preuve de validité. C’est plutôt l'inverse : l'incapacité à régler une situation en évitant la violence politique est perçue comme une défaillance de la machine administrative. Le monde connaît un éveil social général et dans ce contexte, toute tentative de fixer un statu quo, de stopper les processus naturels, même avec les meilleurs intentions, soulève la question de la légitimité du gouvernement. L'étape de 2013 est une combinaison de la perméabilité des frontières, du chaos empirant à l’extérieur et de la hausse de l'activité consciente au sein du pays. La Russie postsoviétique a survécu à d'autres crises plus dangereuses et profondes mais elles étaient plus claires : on savait quoi faire et comment réagir. La crise à venir promet d'être plus complexe de ce point de vue. Et les dirigeants auront besoin d'être vraiment en forme.
L’opinion de l’auteur ne coïncide pas forcément avec la position de la rédaction
Ria Novosti
Vardan spécialiste du Caucase
Messages : 188 Date d'inscription : 31/03/2012
Sujet: Re: Actualité en Russie Ven 21 Déc - 23:19
Les actualité Russes de ces dernières semaines montrent clairement que la Russie se range au coté de l'Arménie sur la question du Haut-Karabagh.
Premièrement, la Russie a arrête l'exploitation du radar de Gabala ( Azerbaïdjan), le démantèlement devrais commencer bientôt, plus rien ne les relie stratégiquement.
Deuxièmement, Putine refuse de rependre à une question de journaliste Azéris sur le Karabagh.
Troisièmement, les troupes Russes en Arménie commencent des exercices en région montagneux.
Et pour finir l’amélioration des relation avec le Géorgie et la possible réouverture des liaison de chemins de fer entre la Russie et l'Arménie.
Dernière édition par Vardan le Sam 22 Déc - 0:29, édité 1 fois
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: Actualité en Russie Ven 21 Déc - 23:32
bonne nouvelle pour vous mon cher vardan mais tu a oublier aussi le bouclier anti missile que la Russie compte mettre en place en Arménie et pas en Azerbaïdjan mais si la Russie se range du coté de l’Arménie il se pourrait que l’Azerbaïdjan lui se penchera plus avec les américain sa sera dure pour lui vu qu’il perdra tout ses voisin surtout l'iran qui et a sa frontiére la question et jusqau l’Azerbaïdjan serait prés a y allé pour le karabagh
Vardan spécialiste du Caucase
Messages : 188 Date d'inscription : 31/03/2012
Sujet: Re: Actualité en Russie Sam 22 Déc - 0:30
En plus de sa, l’Azerbaïdjan vient d'annuler les accords de facilité de passage des frontières avec l'Iran.
pas de bol pour lui mais l’Azerbaïdjan c’était rapprocher d’Israël donc même avec l'iran sa n'aurait pas vraiment était donc ou il abandonnera ou bien il va se chercher d'autre allier
houaridz Lieutenant Colonel
Messages : 3009 Date d'inscription : 05/10/2012 Localisation : tous près
Sujet: Re: Actualité en Russie Mar 22 Jan - 1:19
La Russie vient d annoncer un record de vente d armes pour l année 2012 de l ordre de 15 milliards de dollars
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: Actualité en Russie Mar 22 Jan - 1:22
houaridz a écrit:
La Russie vient d annoncer un record de vente d armes pour l année 2012 de l ordre de 15 milliards de dollars
merci qui?? merci l’Algérie :p alors il on interet a etre plus souple avec nous on a soif de technologie chacun pourrait avoir sont compte
houaridz Lieutenant Colonel
Messages : 3009 Date d'inscription : 05/10/2012 Localisation : tous près
Sujet: Re: Actualité en Russie Mar 22 Jan - 1:31
Il dise que c est grace a l inde et a la chine principalement
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: Actualité en Russie Mar 22 Jan - 10:14
oui principalement l'inde et la chine mais l’Algérie et un gros morceau pour l'inde il l'on pas mie c'est tout on et juste âpre nous et vu que l'inde a prie le rafale on sera juste apré la Russie pour le mig-35 ce n'est pas rien