A.N.P DZ Défense Forum Militaire |
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| ALGERIE: les femmes dans la lutte d'indépendance. | |
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Auteur | Message |
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Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
| Sujet: ALGERIE: les femmes dans la lutte d'indépendance. Lun 4 Mar - 16:13 | |
| LA FEMME AU CŒUR DU COMBAT - Tiaret . Photo de Yamina Ait Amrane , écrivant sa dernière lettre en compagnie de Omar Benmahdjoub, elle décède quelques jours après le 12/05/1959, prés du Douar de Ouled Lembane Commune de Lazharia. Elle avait juste 16 ans quand elle regagna le maquis en Juillet 1957. Elle n'aura pas 20 ans quand elle meurt les armes à la main en Avril 1959 . Mes remerciements vont à mon ami Djamel Ait Amrane , neveu de la Chahida Yamina Ait Amrane , sans qui cette photo n'aurait pu être publiée pour la première fois sur le web . Sources: Brahim Senouci . | |
| | | Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
| Sujet: Re: ALGERIE: les femmes dans la lutte d'indépendance. Lun 4 Mar - 16:36 | |
| LA FEMME AU CŒUR DU COMBAT - Tiaret . Hamdani Malika, née le 8 Mai 1942,meurt le 16 Décembre 1961 à l'age de 19 ans , alors qu'elle servait dans les rangs de l' A.L.N . Photo prise à la prison d'El Malah , (11 km d'Ain Temouchent, 58 km d'Oran) . | |
| | | Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
| Sujet: Re: ALGERIE: les femmes dans la lutte d'indépendance. Lun 4 Mar - 16:37 | |
| LA FEMME AU CŒUR DU COMBAT - Tiaret . Ait Amrane Yamina - Tiaret Elle avait juste 16 ans quand elle regagna le maquis en Juillet 1957. Elle n'aura pas 20 ans quand elle meurt les armes à la main en Avril 1959 dans L'Ouarsenis | |
| | | Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: ALGERIE: les femmes dans la lutte d'indépendance. Lun 4 Mar - 16:50 | |
| gloire a nos chahidate nous devons être a la hauteur de leur sacrifice a elever notre pays le plus haut qui soie | |
| | | Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
| Sujet: Re: ALGERIE: les femmes dans la lutte d'indépendance. Lun 4 Mar - 17:07 | |
| Madelene Laitier (20ans) Veuve Antitene Mouloud . Active à coté de son époux pour l'indépendance de l'Algérie . Mouloud, issue d'une famille révolutionnaire , a été déporté en france a cause son activisme au FLN en Kabylie . Sources: Brahim Senouci. | |
| | | Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
| Sujet: Re: ALGERIE: les femmes dans la lutte d'indépendance. Lun 4 Mar - 17:10 | |
| La Ténacité Algérienne:Louisette Ighil Ahriz,"la Mémoire" "Mme Ighilahriz avait relancé en 2000 le débat sur la torture pendant la Guerre d’Algérie " "Née le 22 août 1936 au Maroc. Engagée à 21 ans dans la Révolution, elle rejoint le maquis en pleine «Bataille d’Alger», car elle est activement recherchée. Grièvement blessée lors d’une embuscade, le 28 septembre 1957, elle est rapatriée d’urgence dans un hôpital où elle passera plus de trois mois dans les locaux de la 10e DP, à Alger, où elle sera torturée . Elle ne devra son salut qu’à l’intervention d’un médecin de l’armée française qui obtient son transfert en prison, alors qu’elle est entre la vie et la mort." "certains m’ont reproché d’avoir poursuivi en justice les généraux français ? L’Etat algérien a refusé de m’aider. Ce sont des entreprises privées qui sont venues à mon secours et ont accepté de m’aider financièrement lors du procès. " http://www.belkacem.net/spip.php?article4031 La Ténacité Algérienne:Louisette Ighil Ahriz,"la Mémoire" "Mme Ighilahriz avait relancé en 2000 le débat sur la torture pendant la Guerre d’Algérie " "Née le 22 août 1936 au Maroc. Engagée à 21 ans dans la Révolution, elle rejoint le maquis en pleine «Bataille d’Alger», car elle est activement recherchée. Grièvement blessée lors d’une embuscade, le 28 septembre 1957, elle est rapatriée d’urgence dans un hôpital où elle passera plus de trois mois dans les locaux de la 10e DP, à Alger, où elle sera torturée . Elle ne devra son salut qu’à l’intervention d’un médecin de l’armée française qui obtient son transfert en prison, alors qu’elle est entre la vie et la mort." (...) http://www.belkacem.net/spip.php?article4031 | |
| | | Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
| Sujet: Re: ALGERIE: les femmes dans la lutte d'indépendance. Lun 4 Mar - 17:14 | |
| Sources: Page FB de B Senouci. On me demande de me souvenir d'un Chahid et il y en a des millions. J'ai pensé surtout à Henia de l'Aures qui a défendu sa dignité et celle de l'Algérie en tuant un Soldat Français. ALLAH YARHAM ECHOUHADA | |
| | | Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: ALGERIE: les femmes dans la lutte d'indépendance. Lun 4 Mar - 17:26 | |
| vive l’Algérie la France va payer pour tout ses crime ya aussi lala zoulikha qui et morte avec sont marie executé apr les soldat francais et qui a cracher a la figure du commandant français allah yar7am chouhada si je me montre très dure parfois sur le forum c que je veux pas que ce genre de chose arrive a notre pays je veux pas que notre pays sois coloniser aussi facilement car c très difficile d'en sortir nous devons avoir une armée puissante mondialement et une grande economie diversifier | |
| | | Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
| Sujet: Re: ALGERIE: les femmes dans la lutte d'indépendance. Sam 9 Mar - 11:48 | |
| Sources: Brahim Senouci Page FB
copié du mur de Mourad Azer Debouze Fatima, la Jeanne d'Arc de Toudja Fatima fut brûlée vive le 23 mars 1956, par un certain lieutenant Sunsik, chef de poste militaire de l’armée française. Debouze Fatima, épouse Debouze Md Arab était recherchée par le lieutenant Sunsuk, chef du poste militaire de Toudja. Elle n’avait que 18 ans ; au cours d’une opération de recherche, il est venu au village de Bouberka, pour bousculer les familles de Moudjahidin. Après avoir mis la main sur Debouze Fatima, il s’est mis à la questionner sur son époux Md Arab qui se trouvait au maquis. Devant son refus de lui répondre, il l’aspergea d’essence ; elle resta stoïque face aux menaces du sanguinaire Sansuk ; en guise de réponse, Fatima cracha sur la figure de l’officier français. Alors, tous les présents frémirent en voyant le geste de Sunsik. Ce dernier, craqua une allumette et la pauvre Fatima flamba, pour devenir une torche vivante. Elle n’a pas crié un seul instant, ni demandé pitié ; l’assistance entendait seulement ses gémissements de douleur et se tordait par terre, croyant atténuer ses souffrances. Elle se consuma pour devenir comme un amas de charbon. Sunsik riait aux éclats, tel un hystérique. Dans cet acharnement, le lieutenant Sunsuk décima trois familles : les Debouze, avec 3 personnes tuées, les Brahmi, avec 6 personnes tuées, dont un lycéen, ses parents, son frère et sa sœur. Il faut ajouter aussi, la Chikhoune, avec 5 personnes tuées ; il y eut 14 personnes assassinées. Ce fut un carnage. Debouze Md Arab, armé d’un fusil de chasse, se trouvait à la sortie du village, en compagnie de son cousin Said. Tous les deux assistaient de loin à la scène ; à un moment, ils voulaient venir aux secours des victimes, mais c’était un suicide. Ils savaient que les soldats allaient passer par eux et qu’ils pourront alors les venger ; ils se préparaient à les recevoir. Effectivement, après avoir terminé leur carnage, les soldats prirent le chemin du retour. A la sortie du village, Sunsik se trouvait à portée du fusil de Md Arab. Celui-ci tira à bout portant, son cousin également ; l’officier français tomba raide mort, en même temps que deux soldats. Les deux cousins se replièrent vers la forêt, après avoir vengé les 14 morts ; le compte n’y est pas bien sûr ! Mais la mort du lieutenant Sunsuk et de deux soldats, a montré que l’ALN pouvait frapper n’importe où. Le soir, Debouze Md Arab revient au village de Bouberka et dira aux rescapés : Le sang de Fatima, ma femme, n’a pas encore séché que je l’ai vengée. J’ai tué le lieutenant Sunsik et deux soldats, avec la participation de mon cousin Said Debouze. | |
| | | Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: ALGERIE: les femmes dans la lutte d'indépendance. Sam 9 Mar - 16:29 | |
| ah cette sale......doit payer pour tout ses crime j'ia vu une emision hiér sur les femme combattante les francais sont tout simplement des montre u_u | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ALGERIE: les femmes dans la lutte d'indépendance. Sam 9 Mar - 22:19 | |
| gloire a nos femmes rebelles de notre chers patrie , que dieu le tout puissant puissent les recevoir dans son vaste paradis (amen) , et je salut toutes les femmes de mon pays , ceux qui sont vivantes , je leur rend un grand hommage et un immense respect pour leur courage et leur tenacité quand a leurs liberté , et a leurs amour pour la patrie , bonne féte a vous toutes , et merci bcp http://nadorculture.unblog.fr/files/2012/07/hassiba-ben-bouHassiba Ben Bouali est née le 18 janvier 1938 à Chlef (ex-Orléansville, El Asnam) en Algérie. En 1947, ses parents s’installent à Alger où elle fait ses études secondaires au lycée Delacroix. Elle adhère au scoutisme et ses voyages à travers l’Europe lui permettent de découvrir la misère du peuple algérien en exil. En 1954, à 16 ans, elle intègre l’Union générale des étudiants musulmans algériens, premier pas de son engagement nationaliste qui durera jusqu’à sa mort durant la bataille d’Alger. Parallèlement à ses études, Hassiba Ben Bouali milite avec sa mère dans une association caritative, La tasse de lait, où elle prend conscience de la misère que subissent ses compatriotes. Elle rentre bénévolement à l’hôpital Mustapha Bacha grâce au médecin de famille, le docteur Marchioni, un libéral qui avait compris le but de Hassiba. Elle y prend des cours de secourisme, qui vont lui permettre d’avoir accès à certain produits nécessaires à la confection des bombes : grâce son apparence physique (blonde aux yeux clairs), elle passe inaperçue et peut faire sortir ces produits. Elle est enrôlée avec de jeunes étudiants, dont Abderrahmane Taleb et le docteur Daniel Timsit, dans le réseau des bombes situé à Birkhadem, où elle sera chargée d’alimenter le laboratoire, de transporter des bombes et même de les poser. La traque se referme sur le réseau qui est découvert, le propriétaire est arrêté et Hassiba est obligée d’entrer en clandestinité. La bataille d’Alger lui ordonne de rejoindre la Casbah. Le 8 octobre 1957, elle se trouve dans la Casbah, en compagnie d’Ali la Pointe, le Petit Omar et Hamid Bouhamidi, dans une maison que les parachutistes français encerclent et, devant leur refus de se rendre, font sauter. En son honneur, l’université de Chlef porte son nom, ainsi qu’un lycée d’Alger dans l’arrondissement de Kouba et un important boulevard de la ville d’Alger, du quartier la Farge (ruisseau) jusqu’au boulevard Colonel Amirouche, autre militant et résistant de la guerre d’Algérie. Dernière publication sur Musique sans frontière : Festival du théâtre amazigh Boughendja en ouverture Festival du théâtre amazigh Boughendja en ouverture Festival du théâtre amazigh Boughendja en ouverture ali.jpg |
| | | Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: ALGERIE: les femmes dans la lutte d'indépendance. Dim 10 Mar - 0:32 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ALGERIE: les femmes dans la lutte d'indépendance. Lun 18 Mar - 23:01 | |
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| | | Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
| Sujet: Re: ALGERIE: les femmes dans la lutte d'indépendance. Dim 24 Mar - 14:47 | |
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| | | berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: ALGERIE: les femmes dans la lutte d'indépendance. Lun 25 Mar - 14:57 | |
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| | | Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
| Sujet: Re: ALGERIE: les femmes dans la lutte d'indépendance. Mer 1 Mai - 10:18 | |
| Détails sur la photo. Il s'agit de gauche à droite de Samia Lakhdari, Zohra Drif, Djamila Bouhired et Hassiba Ben Bouali. La photo a été prise début 1957 dans la Casbah d'Alger par ... Ali la Pointe. | |
| | | Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
| Sujet: Re: ALGERIE: les femmes dans la lutte d'indépendance. Mer 1 Mai - 10:36 | |
| Quel est le nom de cette jeune militante arrêtée par les soldats? | |
| | | Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
| Sujet: Re: ALGERIE: les femmes dans la lutte d'indépendance. Mer 1 Mai - 12:39 | |
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| | | Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
| Sujet: Re: ALGERIE: les femmes dans la lutte d'indépendance. Ven 31 Mai - 20:05 | |
| Sources: page facebook: Chouhada d' Alger (16) | |
| | | Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
| Sujet: Re: ALGERIE: les femmes dans la lutte d'indépendance. Ven 31 Mai - 20:12 | |
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| | | Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
| Sujet: Re: ALGERIE: les femmes dans la lutte d'indépendance. Ven 31 Mai - 20:14 | |
| L'éternel Oubli. Le patriotisme, la sagesse, l'intelligence, le courage, Le combat de cette femme algerienne, Mme Echaib Yamina dit Zoulikha veuve Oudei Larbi (chahid), Elle a pu réaliser son rêve quand la lutte de libération nationale est déclenchée. Cette grande dame native de Hadjout, s'était illustrée par sa farouche détermination contre les forces coloniales françaises. Elle avait succédé au chahid Alioui Belkacem pour diriger l'organisation politique-militaire de la région de Cherchel, elle avait utilisé tous les subterfuges pour échapper aux embuscades tendues par les forces coloniales françaises. Quand les autorités coloniales françaises se sont rendu compte de son rôle et de son influence auprès de la population de la ville de Cherchel et de ses environs, elle décide alors de fuir pour rejoindre le définitivement le maquis.avait été capturée le 15 Octobre 1957 et torturée par l'armée coloniale durant 10 jours, avant qu'elle ne soit jetée d'un hélicoptère !! Laissant derrière elle deux filles après avoir perdue son fils et mari guillotines en l'espace d'un mois. Page FB Chouhadas d'Alger. | |
| | | raptor13 Capitaine
Messages : 1257 Date d'inscription : 31/05/2012
| Sujet: Re: ALGERIE: les femmes dans la lutte d'indépendance. Ven 31 Mai - 20:24 | |
| allah arhm chouhadas mort pour la liberté de notre nation respe et honneur | |
| | | berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
| Sujet: Re: ALGERIE: les femmes dans la lutte d'indépendance. Dim 25 Aoû - 15:33 | |
| Il y a 54 ans tombait Ziza Massika au champ d’honneur, une chahida enfin sortie de l’oubliNon ont t'oublie Pas - Citation :
- Il y a 54 ans, tombait au champ d’honneur à l’âge de 25 ans Ziza Massika, vaillante moudjahida, victime le 29 août 1959 sur les hauteurs de Collo (Wilaya II historique) d’un raid aérien des forces coloniales françaises.
L’ancien appelé du contingent français envoyé en 1957 à Merouana (Batna), René Fagnoni, raconte, dans un entretien à l’APS, sa toute première rencontre avec la famille Ziza grâce à laquelle il mit à profit son statut de civil-secrétaire d’un major pour connaître l’Algérie et se “frotter” à sa population. “Lorsque je suis arrivé à Corneille (Merouana), j’ai eu tôt fait de savoir que toute la famille du petit homme qui travaillait à la Commune mixte de Corneille, Ziza Ali, était engagée dans les rangs du FLN, ses deux fils Ayèche, médecin colonel de l’ALN, et Maamar, ainsi que sa fille, Massika, engagée dans la wilaya II dans la région de Collo”, se rappelle-t-il. M. Fagnoni, qui travaille aujourd’hui pour un comité de groupe de presse français, se félicite des liens d’amitié qu’il avait noués avec le père de cette glorieuse famille, dont la photo figure dans son livre “Chronique des Aurès” paru en 2006 aux éditions “Art Kange” et présenté comme un “recueil de poésies visuelles” où l’auteur met à la disposition du public ses propres photos souvenirs. Une bonne partie de ces photos figurent aussi dans “L’Algérie en couleurs”, de l’historien Tramor Quemeneur et du journaliste et essayiste Slimane Zeghidour, paru aux “Arènes” en octobre 2011. Ces liens avec la famille Ziza ont également permis, selon Fagnoni, de “sortir de l’oubli” le combat libérateur de Massika. “C’est vrai que je me suis battu pour faire sortir de l’ombre cette glorieuse Chahida tout comme son amie Raymonde Peschard, elle aussi tombée au champ d’honneur, les armes à la main”, a-t-il affirmé, indiquant que c’est surtout son frère, Ziza Maamar, qui lui a raconté le parcours héroïque de sa sœur. “Je n’ai eu de cesse d’en parler autour de moi, notamment aux réalisateurs de la télévision algérienne et aux hommes politiques que j’étais amené à côtoyer” a affirmé M. Fagnoni, qui s’est réjoui qu’après une séquence télévisée consacrée en 2007 à la chahida, il a été décidé de donner son nom à une promotion d’élèves médecins major de l’Armée nationale populaire (ANP). Dans un article paru il y a quelques années dans la presse, une nièce de la chahida se plaignait du “silence” qui entourait le parcours combattant de sa tante paternelle dont “on ne parle pratiquement jamais”, selon elle. “Ce constat m’a choqué d’autant plus que les renseignements que j’ai recueillis là où la chahida a vécu me prouvent qu’elle a été une des plus valeureuses héroïnes de notre pays”, a-t-elle ajouté. Selon M. Fagnoni, “on est, aujourd’hui par le truchement de témoignages tant du frère de la chahida, Maamar, que d’autres compagnons d’armes, loin d’être encore là”. “Grâce à ces témoignages, dûment recoupés, une page de Wikipédia, l’encyclopédie universelle sur Internet, est consacrée à cette moudjahida, soutenue récemment par une brillante photographie de cette héroïne, l’une des rares qui subsiste”, s’est-il réjoui, se disant “honoré” d’être encore aujourd’hui l’ami de cette “glorieuse famille”. Selon des récits concordants, Ziza Massika est tombée au champ d’honneur en août 1959 suite à une attaque de l’aviation coloniale dans la wilaya II historique. Elle était alors responsable d’un hôpital de campagne où elle soignait des blessés avec une infirmière qui se trouvait avec elle. Aujourd’hui, plusieurs établissements publics dans la région des Aurès portent le nom de cette héroïne de la Révolution de Novembre, immortalisant le combat d’une militante enfin sortie de l’oubli. Le cinquante-quatrième anniversaire du décès de la chahida Ziza Massika (Sakina) – tombée au champ d’honneur le 29 août 1959 dans la région de Collo – a été l’occasion mercredi passé pour Saïd Abadou, secrétaire général de l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM), d’effectuer un déplacement à Mérouana (Batna). M.Said Abadou devait se recueillir sur les tombes des chouhada de Mérouana, la ville aux deux mille (2 000) chouhada de la Révolution. Le portrait d’une héroïne - Citation :
- Par la suite, c’est à l’intérieur du CEM filles que le secrétaire général de l’ONM a assisté à une conférence donnée par M. Nezzer Kebaili Messaoud sur la vie et le parcours de combattante, la chahida Ziza Massika. D’après le conférencier, cette fille chaouia des Aurès, originaire de Markunda, lieu situé entre Taxlent et Mérouana, fief des ouled Fatma avec la localité de Cheddi, a délibérément sacrifié sa vie au service de la Révolution armée.
Cette lettrée qui avait réussi à décrocher à Batna son baccalauréat (1re et 2e parties) n’avait point suivi les conseils de son entourage d’aller vivre et de poursuivre ses études en France ou de se marier pour fonder un foyer. Ziza Massika préféra plutôt rejoindre les moudjahidines de l’ALN dans les maquis, sur instigation, semble-t-il de Tahar Touil (Chahid) et Belkacem Ouazzani. C’est d’ailleurs avec ses copines de N’Gaous (Batna) Meriem Bouattoura et Leila Bouchaoui que Ziza Massika quitta discrétement Mérouana pour rejoindre la ville de Sétif. C’est là qu’elles furent enrôlées et s’intégrèrent dans les rangs de l’Armée de libération nationale. Ziza Massika fut gradée adjudante dans la hiérarchie militaire. Ces trois Chaouiate servirent depuis comme infirmières dans les maquis de Collo, plus précisément à Ouled Attia, douar ouled Djemâa, sous les ordres de Amar Baaziz (3e zone). Elles ont œuvré côte à côte avec Azouz Hamrouche et Abdelkader Bouchrit, responsables de la santé dans les maquis de Collo. Quand elles furent affectées aux zones «Une» et «Deux» de l’ALN dans la région de Collo, elles furent placées sous la direction de Lamine Khène (de 1956 à 1958) puis de celle du docteur Toumi Mohamed (de 1958 à 1962) sauf que Ziza Massika tomba au Champ d’honneur en 1959 suite à un bombardement de leur cache, effectué par des avions militaires français. Certaines sources rapportent que la cache avait été repérée suite à un incendie qui se serait déclaré à l’intérieur lorsque les combattantes préparaient un plat de mahdjouba pour les maquisards. Ziza Massika n’avait que 25 ans. L’on signale que son frère Ayache, médecin, avait eu à soigner des maquisards. Sur la photo des combattantes ALN de la wilaya II. De gauche à droite: ? – Bellami Khadra – Massika Ziza – Malika Kharchi – ? – Meriem Bouatoura – ? -? Un autre portrait de Massika | |
| | | Kaci M Collection d'insignes algeriens
Messages : 621 Date d'inscription : 08/04/2012
| Sujet: Re: ALGERIE: les femmes dans la lutte d'indépendance. Ven 25 Oct - 13:51 | |
| NE JAMAIS OUBLIER! Honneur aux femmes martyres de l'Algérie! (désolé pour la nudité, mais c'est une image d'archive de la Révolution algerienne, et des tortures et sévices qu'ont subi le peuple algérien) | |
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| | | | ALGERIE: les femmes dans la lutte d'indépendance. | |
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