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| Actualités en Tunisie | |
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+14chega Algerian fighter one habiban samir_reghaia philipides7 raptor13 Rebell DR LECTER berhoum faty Kaci M benevole rimonidz yak 18 participants | |
Auteur | Message |
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yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
| Sujet: Re: Actualités en Tunisie Lun 10 Déc - 22:29 | |
| bienvenu en Enfer le debut de la fin le même schéma que nous en 90 91 mais eux leur plu grand problème c'est la modestie de leur armée | |
| | | Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Actualités en Tunisie Lun 10 Déc - 23:21 | |
| début de la fin c'est pas encore tranché sa tout va dépendre de la route qu’il prendrons si il se metent a genou il subirons pas le terrorisme le maitre retiendra les chien et si il refuse d’obéir la on pourra dire que sa sera pareille que nous dans les année 90 mais dans les deux cas il sont perdant ou le terrorisme ou la souveraineté de leur pays.. | |
| | | yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
| Sujet: Re: Actualités en Tunisie Lun 10 Déc - 23:55 | |
| la souveraineté du pays le nahda la déjà bradé au Qatar | |
| | | Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Actualités en Tunisie Mar 11 Déc - 2:15 | |
| donc si il l'on donner au Qatar et que le Qatar =chien donnera a sont maitre usa et Israël la Tunisie ne va pas sombrer sauf si le peuple insiste..la il s’attaqueront a la population c’est monstrueux.. | |
| | | Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Actualités en Tunisie Mar 11 Déc - 18:40 | |
| Affrontements à la frontière tuniso-algérienne entre l'armée et des individus armés
Des affrontements ont eu lieu entre la garde nationale et l'armée nationale d'une part et quatre individus armés entrés en Tunisie par les frontières algériennes, dans la localité de Dernaya de la délégation de Feriana (gouvernorat de Kasserine).
Un agent de la garde nationale aurait été tué lors des échanges de tirs. Le territoire a été bouclé en attendant l'arrestation des fugitifs. Des renforts de l'armée nationale seraient en route.
http://www.espacemanager.com/divers/affrontements-a-la-frontiere-tuniso-algerienne-entre-l-armee-et-des-individus-armes.html | |
| | | faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
| Sujet: Re: Actualités en Tunisie Dim 16 Déc - 19:03 | |
| Comment Ennahdha a vendu la Tunisie au Qatar!, par Sami Ben Mansour IRIB- - Citation :
Les ambitions planétaires du Qatar ne font plus de doute...
... et sont visibles à l'oeil nu. Energie, immobilier, hôtellerie... et même le football ! Le Qatar est présent partout dans le monde et rachète à tour de bras les plus beaux fleurons des économies occidentales.
Bénéficiant d'une incroyable complicité de la part de dirigeants politiques locaux pourtant démocratiques. Le nouveau statut du minuscule émirat du Golfe, où les qataris eux-mêmes représentent à peine 20% de la population, a changé spectaculairement depuis le lancement il y a 15 ans d'Al Jazeera, la chaîne d'information continue. Al Jazeera a préparé le terrain au "printemps arabe" et permis à l'émirat de surfer allègrement sur la vague des révoltes populaires qui ont balayé de puissants dictateurs arabes. Le Qatar ne cache plus ses ambitions planétaires. Et profitant de la bénédiction américaine, il intervient de plus en plus dans les politiques locales de ces pays pour assurer ses propres intérêts économiques et géostratégiques. Partenariat économique ou retour d'ascenseur ? En Tunisie, avec l'arrivée des islamistes d'Ennahdha au pouvoir, le tapis rouge a été déroulé aux Qataris. Et on ne compte plus les secteurs économiques investis par la puissance financière de l'émirat. D'aucuns attribuent l'emprise qatarie sur l'économie de notre pays à un retour d'ascenseur d'Ennahdha qui aurait bénéficié des largesses financières de l'émir et de son soutien sans failles pour l'aider à conquérir le pouvoir. Si cette ingérence flagrante dans les affaires intérieures de la Tunisie reste à prouver, il n'en demeure pas moins que la présence des qataris en Tunisie dépasse le cadre d'un partenariat économique classique et inquiète plus d'un Tunisien lorsqu'on voit la facilité et la rapidité avec lesquelles des projets importants et stratégiques sont attribués au Qatar par le gouvernement provisoire. Mode d'emploi : avec Ben Ali ou Ennahdha, à la fin c'est toujours le Qatar qui gagne ! Le gouvernement reprend souvent des projets stratégiques dans des secteurs sensibles (énergie, mines, transport aérien...), dont certains ont été accordés sous Ben Ali aux qataris dans des conditions plus que suspectes, pour les offrir en cadeau aux mêmes qataris de manière encore plus favorable. C'est-à-dire sans appel d'offres, sans débat sur leurs enjeux économiques, écologiques... et sans passer par l'Assemblée nationale constituante qu'Ennahdha proclame pourtant à cor et à cri comme le seul lieu de la légitimité. Une partie de ce processus trouble se déroule souvent via des mémorandums d'entente, sorte d'accord de gré à gré passé discrètement à l'abri des regards. Dans cet article nous tenterons d'expliquer, projet par projet, comment Ennahdha est en train de brader la Tunisie aux "frères" qataris. Diar Qatar : Ben Ali a préparé le terrain, Ennahdha finit l'ouvrage Diar Qatar est un méga projet immobilier (villas de luxe, parcours de Golf, marina, restaurants...) qui s'étend sur 140 hectares, au coeur des palmeraies, entre Nefza et Tozeur. Ce projet a été tout bonnement reconduit sans aucune modification par le gouvernement dominé par Ennahdha. Il faut dire qu'il avait été voté en 2010 par des gens de confiance, à savoir... le parlement de Ben Ali. Sans même que les députés qui l'ont voté ne soient au courant du montant de la transaction qui leur a été cachée par le ministre chargé de l'affaire ! Le projet est passé dans la foulée d'autres méga projets immobiliers ("Sport City" du groupe Abou Kathir près du Kram, "La ville des roses" du groupe émirati "Al Maabar" à Raoued, "La porte de la méditerranée" de SamaDubai à l'entrée sud de Tunis...) généreusement octroyés à des opérateurs du Golfe. Ces projets présentés par la propagande benaliste comme des gisements d'emplois ont été très critiqués car ils représentent des forteresses isolées du monde extérieur, dont les infrastructures et les habitations sont économiquement inaccessibles aux Tunisiens, car destinées exclusivement à une clientèle fortunée de l'Europe ou du Golfe. Sans oublier leur coût écologique et urbain élevé. Ces méga projets n'ont pas manqué de faire réagir -Z-, le célèbre caricaturiste et également architecte tunisien qui, déjà du temps de Ben Ali avait réservé une bonne partie de son blog,DEBATunisie, à dénoncer ces affaires aux relents mafieux. Diar Qatar ne semble pas échapper à cette règle. -Z- se pose de sérieuses questions sur le potentiel de développement d'un projet de villas de luxe dans une région pauvre, le qualifiant ironiquement de "Tourisme spatial". Déjà en 2008, en plein soulèvement du bassin minier, il se demandait comment Diar Qatar pourrait "transformer nos mineurs en colère en cosmonautes d'élite." En 2012, après la révolution, il est rejoint dans son scepticisme par des experts tunisiens de l'environnement qui exigent une étude sérieuse sur l'impact de projet sur l'environnement avant de démarrer les travaux. Le gouvernement provisoire, prompt à faire plaisir à ses amis qataris, a fait mine d'ignorer les dessous de ce projet de 80 millions de dollars, et ne semble pas concerné par son impact quasi nul sur le développement et l'emploi dans la région, encore moins ses conséquences potentielles sur le fragile écosystème de la région. Quand on aime (le qatari), on ne compte pas. Raffinerie de pétrole de la Skhira : deux projets pour le prix d'un Le projet de raffinerie à la Skhira est destiné à augmenter considérablement les capacités de raffinage de la Tunisie pour diminuer sa dépendance vis-à-vis de nos importations de brut et envisager même de répondre à la demande en hausse en raffinage du marché international. Ce projet qui a été lancé à l'ère Ben Ali a déjà fait l'objet d'un appel d'offres douteux remporté par les qataris de Qatar Petrolium. Le projet, initialement convoité par les algériens de la Sonatrach, était promis à Kadhafi - par l'entremise de Leila Ben Ali semble-t-il - mais des transactions occultes l'ont détourné à la dernière minute en faveur des qataris. Par la suite, sa mise en oeuvre a été retardée par une affaire de corruption dans laquelle serait impliqué Abdelwahab Abdallah, l'ancien conseiller de Ben Ali, qui aurait exigé des qataris le versement de commissions exorbitantes contre le démarrage du projet. La révolution a été bénéfique pour les qataris puisqu'ils récupèrent ce projet dans le cadre de l'habituel mémorandum d'entente. Le gouvernement provisoire, lui, n'a pas jugé utile de réexaminer les conditions douteuses du précédent appel d'offres, ni d'organiser un nouvel appel d'offres international pour obtenir la meilleure offre. Il a offert le projet de raffinerie de la Skhira dans un package avec un autre gros cadeau : le gisement de phosphates de SraOuertane. Le tout pour 7 milliards de dollars alors que dans le premier appel d'offres la réalisation de la raffinerie de Skhira était valorisée à elle seule à 6,3 milliards de dollars ! ..... La suite à lire sur Réflexiondz | |
| | | Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Actualités en Tunisie Dim 16 Déc - 19:16 | |
| et nous on continue a travailler avec ses charognard...-_- | |
| | | yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
| Sujet: Re: Actualités en Tunisie Sam 29 Déc - 10:54 | |
| Une vidéo sur le chef d'Ennahda inquiète les laïques tunisiens - Citation :
- TUNIS (Reuters) - Le camp laïque en Tunisie s'est ému jeudi des déclarations faites par le chef d'Ennahda lors d'une rencontre secrète en avril dernier avec des salafistes, estimant que le parti au pouvoir n'était pas la formation modérée qu'il prétend être.
Dans une vidéo mise en ligne cette semaine sur internet, Rached Ghannouchi évoque avec ses interlocuteurs les secteurs de l'appareil d'Etat tombés entre les mains des islamistes et explique aux salafistes la manière dont ils pourraient étendre leur influence dans le pays. Les services de Rached Ghannouchi ont indiqué que ce dernier s'était contenté lors de cette rencontre de persuader les salafistes de choisir le cadre politique pour obtenir les changements qu'ils souhaitent. Pour les défenseurs d'une Tunisie laïque, le document vidéo confirme les craintes émises au sujet d'Ennahda, qui gouverne le pays avec le soutien de deux petites formations. "J'ai commis une erreur avant en disant qu'Ennahda était un parti modéré", a déclaré Beji Caïd Essebsi, qui dirigea le gouvernement l'an dernier après la fuite à l'étranger du président Zine ben Ali. "Je suis choqué (...) après avoir entendu cela de la part du chef du parti au pouvoir, j'ai peur pour la Tunisie", a-t-il dit. "Les déclarations de Ghannouchi expliquent le mystère de la détérioration de la situation dans le pays et montre pourquoi il existe une spirale de la violence salafiste", a jugé de son côté Issam Chebbi, responsable du Parti républicain. S'INSPIRER DE L'ALGÉRIE Soucieux de défendre une image de modéré, Ghannouchi a toujours publiquement cherché à prendre ses distances avec les salafistes. Mais ses déclarations lors de cette rencontre laissent entendre qu'il collabore avec eux en coulisses. "Les laïques contrôlent encore l'économie, les médias et l'administration (...) l'armée et la police ne sont pas non plus garanties", dit le leader islamiste lors de cette réunion, en exhortant les salafistes à la patience. "Aujourd'hui, nous n'avons pas que quelques mosquées. Nous avons le ministère des Affaires religieuses (...) Je vous invite à faire tout ce que vous pouvez avec les cours de religion, à lancer des radios, des télévisions et ouvrir des écoles", ajoute-t-il. Ghannouchi estime que les islamistes doivent s'inspirer de l'exemple du Front islamique du salut (Fis) algérien, qui a gagné le premier tour des élections en Algérie en 1992 grâce à ses actions sur le terrain social. Le scrutin a été annulé par l'armée, plongeant le pays dans une guerre civile meurtrière de près de dix ans. "Les islamistes devraient utiliser les associations populaires, établir partout des écoles coraniques et inciter à la multiplication des prédicateurs, car la population est encore ignorante sur l'islam", souligne-t-il. Pascal Liétout pour le service français [/quote]http://fr.news.yahoo.com/une-vid%C3%A9o-sur-le-chef-dennahda-inqui%C3%A8te-les-175328945.html les tunisiens vont bientôt demande l'asile politique mais ou la est la question | |
| | | yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
| Sujet: Re: Actualités en Tunisie Sam 29 Déc - 11:10 | |
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| | | faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
| Sujet: Re: Actualités en Tunisie Sam 29 Déc - 17:02 | |
| ils ont dénaturé dégradé sali notre sainte religion . puisse dieu nous éclairé guidé aimé amine | |
| | | Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Actualités en Tunisie Sam 29 Déc - 17:14 | |
| c'est eu qui voulez cette révolution non? c'est eu qui on voté non? on les a prévenue il on fait qu'a leur tête alors qu’il assume comme les libyen il avais tous chez eu la paix la securité le travaille les université gratuite des hopitaux avec les meilleur médecin et il était pas content et il etait pas contant de ce que dieux leur a donner il on voulue plus alors dieux leur a tout enlevé.. | |
| | | faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
| Sujet: Re: Actualités en Tunisie Sam 29 Déc - 17:17 | |
| - Rebell a écrit:
- c'est eu qui voulez cette révolution non? c'est eu qui on voté non? on les a prévenue il on fait qu'a leur tête alors qu’il assume comme les libyen il avais tous chez eu la paix la securité le travaille les université gratuite des hopitaux avec les meilleur médecin et il était pas content et il etait pas contant de ce que dieux leur a donner il on voulue plus alors dieux leur a tout enlevé..
ça me rappel le vaux d'or | |
| | | Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Actualités en Tunisie Sam 29 Déc - 17:29 | |
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| | | faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
| Sujet: Re: Actualités en Tunisie Sam 29 Déc - 17:43 | |
| parceque la vérité est en face d eux et ils se detournent de dieu en suivant des détraqués
le vaux d or c est en réfèrence a nabi moussa halih ou a salam aprés la traversée miraculeuse de la mer fuyant esclavagiste pharaon qui périt quand la mer se referma quelques temps aprés une partie de son peuple se détournère de dieu aucune reconnaissance ils fabriquère un vaux d or et le vénerére . | |
| | | Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Actualités en Tunisie Sam 29 Déc - 17:48 | |
| c'est a peut prés sa il on voulue la démocratie qui et fabriqué par l'homme même si la vie n’était pas facile (et sa c'est partout dans le monde) il avais kan meme ce que beaucoup n’avez pas mais le pire de leur naiveté et d'avoir crue que les européen et américain allé les aider vraiment les arabe sont tomber très très bas | |
| | | faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
| Sujet: Re: Actualités en Tunisie Sam 29 Déc - 18:02 | |
| attention j ai pas dit que les hommes en place avant étaient la vérité.je dis simplement attention aux faux prophètes .
que dieux nous guide inchallah | |
| | | Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Actualités en Tunisie Sam 29 Déc - 19:34 | |
| je dit pas qu’il sont mieux pas vraiment mais avec eu le peuple était on sécurité je comprend q'uil veulent une révolution et jeté les escroc a la porte mais qu’il le fasse intelligemment eu il font confiance au beau discoure des européen et il y croivent en plus comme si que les européen leur laisserait leur indépendance et il penserons a leur bien ce q'uil savent en plus c que les occidentaux sont complice dans la mise en place de ses dictateur et les européen travaille dans le même sens de cette révolution mais pour mettre en place un autre dictateur rien de plus et il crovient que le mot islamiste allé les sauvé si n leut a dit sa c’est que nous on l'a vécue mais sa il peuvent pas comprendre alors pour comprendre il faut qui la vive aussi | |
| | | berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
| Sujet: Re: Actualités en Tunisie Lun 31 Déc - 11:43 | |
| Les terroristes formés en Tunisie, envoyés en Irak et en Syrie lundi, 31 décembre 2012 - Citation :
- Trois bases militaires en Tunisie sont consacrées à l’entraînement des terroristes qui seront ensuite envoyés en Syrie et en Irak, a fait état le journal algérien Al-Khabar.
Les informations préliminaires montrent que les entraîneurs viennent de la Libye en ces centres de formation militaire en Tunisie pour former des individus armés, qui seront ensuite envoyés en Irak et en Syrie. Le général Ahmad Boustalit, commandant de la gendarmerie d’Algérie fera le suivi de cette affaire afin d’empêcher l’infiltration des terroristes dans le territoire algérien ou leur transfert via l’Algérie à d’autres pays pour accomplir des opérations terroristes. http://french.irib.ir/info/afrique2/item/234023-les-terroristes-form%C3%A9s-en-tunisie,-envoy%C3%A9s-en-irak-et-en-syrie | |
| | | Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Actualités en Tunisie Lun 31 Déc - 13:04 | |
| a quand que on va envoyer des hélico detruire ses base? | |
| | | Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Actualités en Tunisie Dim 6 Jan - 10:17 | |
| Quand les pétrodollars qataris rendent hommage aux morts de la révolution tunisienne © AFP Le Qatar a offert 20 millions de dollars à la Tunisie pour indemniser les familles des "martyrs" de la révolution. Un investissement politique destiné à maintenir les islamistes au pouvoir et "acheter" de l’influence dans le pays. Par Charlotte BOITIAUX (texte) La Tunisie a annoncé le 21 décembre que le Qatar avait fait un don de 20 millions de dollars afin d’indemniser les familles de "martyrs" tombés pendant la révolution de 2011. Cette largesse, annoncée par le chef du gouvernement Hamadi Jebali, intervient à l’heure où un projet de loi relatif à ces dédommagements – adopté à la mi-décembre par l’Assemblée nationale constituante – a engendré de nouvelles manifestations dans le gouvernorat de Gafsa, jeudi 3 janvier.
Le projet de loi relatif à l'indemnisation des "martyrs" de la Révolution | Le texte, qui doit encore faire l’objet d’une adoption article par article, fixe la période de comptabilisation des réparations du 17 décembre 2010 au 28 février 2011. Son application sera sans doute une gageure, aucune liste complète et définitive des victimes n'ayant pu être établie.
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Ce n’est pas la première fois que le minuscule émirat du Golfe – fidèle allié d'Ennahda au pouvoir en Tunisie - inonde d’argent le pays méditerranéen (dans le secteur immobilier, des télécoms...) depuis l’après-révolution. C’est en revanche la première fois que Doha se propose de "parier sur la mémoire d’un pays", en dédommageant les victimes de la dictature, observe Karim Sader, politologue et spécialiste des pays du Golfe. 20 millions de dollars : un investissement politiquePour autant, cette donation financière – ou une "miette de pain", c’est selon - ne l'étonne pas. Les initiatives qataries ont "toujours" un dessein politique, explique-t-il. "En règle générale, le Qatar ne s’intéresse pas aux plus-values financières de ses investissements mais à l’influence qu’elles lui rapportent. Il ne fait aucun doute que le Qatar cherche dans ce cas précis à protéger les Frères musulmans en Tunisie." Il faut dire qu'Ennahda - proche de l'idéologie des Frères musulmans - est de plus en plus contesté sur son territoire. "Les subventions de l’État se font attendre, les promesses tardent à se concrétiser, les Tunisiens grognent. Doha espère donc qu’en injectant ses pétrodollars dans le pays, il pourra consolider le pouvoir encore fragile de son allié". Une sorte d’opération de sauvetage, en somme, qui permettrait "d’acheter la docilité" des Tunisiens, à l’heure où de nombreuses manifestations secouent le pays pour réclamer une accélération des réformes. "La recherche du spectaculaire"Mais l’arrivée de la manne qatarie n’est pas seulement un faire-valoir pour Ennahda. Elle est aussi un moyen de redorer le blason de Doha, dont l’image est souvent mise à mal en Tunisie. Depuis la fin de la révolution, une partie de la population tunisienne est en effet hostile au pays du Golfe, accusé d’ingérence. En janvier dernier, des manifestants avaient scandé le célèbre "Dégage!" à Hamad Ben Khalifa Al-Thani, l’émir du Qatar, qui avait effectué une visite officielle de deux jours à Tunis. Alors pour inverser la tendance, "la stratégie de Doha est souvent la même : la recherche du spectaculaire", ajoute de son côté François Pouillon, spécialiste de l’islam, à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Investir dans la révolution, c’est toucher une corde sensible. Tout en se posant en sauveur. "En Tunisie, le gouvernement islamiste est régulièrement accusé de corruption. Avec ces 20 millions de dollars, la donne change, non seulement l’argent rentre dans les caisses de l’État mais il redonne un peu d’honorabilité à un gouvernement qui avait fait de la moralité son maître mot. Reste maintenant à savoir si ce pari sur l’affect fonctionnera. Et si retour sur investissement il y aura…", conclut François Pouillon. http://www.france24.com/fr/20130104-qatar-tunisie-don-millions-dollars-indemniser-revolution-victimes-morts il ne l'a pas offert il a pluto achetez ou dire prie de la Tunisie | |
| | | berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
| Sujet: Re: Actualités en Tunisie Dim 6 Jan - 18:03 | |
| Tunisie: manifestation pro Assad en plein Tunisie!! dimanche, 06 janvier 2013 - Citation :
- -Alors qu'Ennahda ne cesse de revendiquer son alliance avec le Qatar et s'aligne sur la politique anti syrienne de Doha, plus de 100 citoyens tunisiens ont manifesté devant....
le ministère de l'Intérieur et du Tourisme à l'avenue Borghiba pour dénoncer "la reconnaissance par le gouvernement de la coalition des opposants syriens comme représentant légitime du peuple " les manifestants dénonçaient "le complot mondial contre la Syrie" " tramé dans l'objectif de briser la résistance dans la région". les manifestants brandissaient les banderoles et scandaient des slogans contre la guerre anti syrienne. les manifestants protestaient contre le premier ministre Erdogan et l'emir du Qatar .
http://french.irib.ir/info/afrique2/item/235173-tunisie-manifestation-pro-assad-en-plein-tunisie | |
| | | yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
| Sujet: Re: Actualités en Tunisie Dim 6 Jan - 18:14 | |
| comme quoi la résistance continue | |
| | | Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Actualités en Tunisie Dim 6 Jan - 20:17 | |
| justement comme a résistance continue politiquement il n'est pas perdu même si les chacals on tendue leur main notre politique pourrait joué un bon coup encore nous devons rallier ses pays a une paix et q'uil devienne pas les chien des sioniste sinon on connaitra jamais la sécurité ni eu ni nous | |
| | | faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
| Sujet: Re: Actualités en Tunisie Dim 13 Jan - 0:28 | |
| En Tunisie, circulent des armes, des terroristes et des réseaux d'intelligence liés à l'étranger.Par Radhi Meddeb Mardi 8 Janvier 2013 Excellente interview que Radhi Meddeb vient d'accorder à nos confrères de WMC. En modifiant le titre, nous la reproduisons dans son intégralité parce qu'elle dresse sans équivoque l'état économique, politique, social et sécuritaire de la Tunisie, deux ans après la "révolution du jasmin". Cet expert économique international est très pessimiste quant à l'avenir, à moins que... - Citation :
- Radhi Meddeb : La
situation économique s’est considérablement dégradée au cours des deux dernières années. Aujourd’hui, nous sommes au tout début de 2013 et derrière nous deux années de révolution, et si je jette un regard rétrospectif sur ce laps de temps, je jugerais personnellement que beaucoup de nos chances ont été malheureusement gâchées. Nous n’avons même pas répondu ou commencé à répondre aux exigences légitimes de la révolution. Exigences représentées par l’emploi, un meilleur équilibre régional, une meilleure distribution des fruits de la croissance et une meilleure performance de notre système d’éducation et de formation.
Voilà les véritables chantiers et les véritables défis, et sur ces différentes questions, malheureusement j’ai l’impression que les choses sont restées au même stade, si ce n’est qu’elles ont empiré.
Le chômage, un des défis majeurs, est passé, officiellement, de 13% en 2010 à plus de 17% en 2012. Aujourd’hui, le problème semble se compliquer car on nous dit que le Tunisien refuse de travailler. Par conséquent, non seulement, il y a du chômage mais c’est un aveu d’échec que de nous dire qu’on ne voit pas comment remettre les jeunes tunisiens au travail. Ce qui se meut en un double défi : celui du chômage et celui d’inciter les Tunisiens à reprendre goût au travail.
Pour ce qui est des autres indicateurs économiques, nous observons une aggravation de l’inflation qui était de 3% et qui se situe aujourd’hui de manière durable autour de 5,5% à 6%. Une inflation qu’il faut avoir le courage politique d’admettre comme étant structurelle pour pouvoir avoir une chance de la traiter au lieu de promettre qu’elle reviendra à 4,5% en 2013. Car ce n’est pas parce qu’on l’annonce dans le budget qu’elle sera disciplinée et se mettra d’elle-même à 4,5%.
Une étude récente de la Banque africaine de développement a démontré que cette inflation est structurelle et que tous les ingrédients sur terrain plaident pour son aggravation sur les prochains mois et les prochaines années. Puisqu’elle est déjà de l’ordre de 5,7% malgré le blocage de beaucoup de produits administrés et malgré la compensation qui pèse aujourd’hui plus de 15% du budget de l’Etat. Un jour ou l’autre, nous serons obligés de libérer les prix des produits subventionnés, ce qui aura une forte implication sur l’inflation et sur les conditions économiques et sociales des populations, surtout celles fragiles et vulnérables pour lesquelles il va falloir identifier des solutions. Plus nous retardons l’examen de cette question, plus la sortie de la crise risque d’être pénible et difficile.
En matière de fondamentaux économiques, il y a l’inflation, mais il y a aussi la situation de la balance des paiements et celle des réserves de change. La balance des paiements a atteint des déficits que nous n’avons jamais atteints de l’histoire de la Tunisie à la fois en termes absolus mais aussi en termes de dégradation du taux de couverture de nos importations par nos exportations.
En termes absolus sur les dix premiers mois de l’année, nous sommes à un déficit de la balance des paiements de l’ordre de 10 milliards de dinars. Les montants ont doublé d’une année sur l’autre, tout comme le taux de couverture de nos importations par nos exportations qui s’est dégradé à des niveaux que nous n’avons jamais atteints auparavant. Il est évident que cela est lié à l’explosion des importations et à la faiblesse des exportations. Qu’en est-il du déficit budgétaire?
Traditionnellement, et jusqu’en 2010, le déficit budgétaire était contenu à un niveau inférieur à 3%, aujourd’hui, nous allons vers des déficits officiels de l’ordre de 7% et qui risquent de s’amplifier. La situation se complique encore plus si nous rajoutons à cela le fait que la note souveraine de la Tunisie a été plusieurs fois dégradée depuis la révolution, et que nous nous retrouvons aujourd’hui dans une zone considérée comme spéculative alors qu’auparavant nous bénéficiions de l’investment grade. Ajoutez à cela une situation sécuritaire et politique qui non seulement ne s’est pas stabilisée mais qui s’est même dégradée.
Les besoins de la Tunisie en financements extérieurs explosent, les taux d’endettement ont augmenté de 20% en 2 années. Nous sommes passés de moins de 40% à plus de 48%, ce qui dans l’absolu, reste des taux acceptables au vu de ce qui existe à l’international. Mais ce qui alarme c’est le rythme avec lequel ces taux augmentent, 20% en tout juste 24 mois, c’est énorme, mais c’est surtout l’absence de perspective qui nous permet d’envisager l’inversion de la tendance qui fait l’objet de nos préoccupations aujourd’hui. A quel niveau se situe ce gâchis dont vous avez parlé au début de l’entretien ?
La révolution était porteuse de beaucoup d’espoirs, nous y avons cru en Tunisie et le monde y a cru avec nous. Le gâchis est venu de la gestion politique des affaires du pays. Nous étions capables de faire beaucoup mieux et nous ne l’avons pas fait.
Premièrement, la révolution a pris de court toute la classe politique que ce soit les anciens partis d’opposition ou les multiples nouveaux créés juste après son avènement. Aucun parmi ces partis n’avait de programme économique et social ou un projet de société. Aucun n’avait une vision et un rêve à proposer aux Tunisiens. Surtout un rêve en rapport avec les attentes de la révolution. Des attentes strictement économiques et sociales. Et à ce jour, le dossier économique et social est marginalisé. Il n’est traité par personne ni le gouvernement ni l’opposition. Et c’est ce qui explique l’absence de perspectives des populations des régions intérieures du pays et leur révolte permanente, et l’absence de raisons qui puissent susciter l’espoir d’un avenir meilleur pour ces populations.
Les événements récents de Siliana ou ceux de Sidi Bouzid le 17 décembre dernier traduisent le désespoir des populations et leur constat quant à un quotidien qui n’a pas changé et d’un contexte national qui n’annonce pas les prémices d’un changement prochain dans le sens positif.
Plus que cela, l’apparition tolérée par les autorités d’une certaine forme d’extrémisme religieux qui a favorisé l’instabilité politique et l’insécurité dans le pays. Les événements du 14 septembre 2012 -l’attaque à l’encontre de l’ambassade US et de l’école américaine- laisseront malheureusement des traces indélébiles en Occident et auront nécessairement des répercussions sur nos relations économiques et politiques dans le monde. Ceci étant, c’est cet Occident qui a soutenu l’instauration d’un régime islamiste prétendu «modéré» en Tunisie… Le pouvoir en place est également le produit de l’Occident…
Ce pouvoir est surtout le produit de la société tunisienne. Ce sont quand même les Tunisiens qui ont voté pour une majorité qui est ce qu’elle est. L’Occident l’a favorisé au départ et lui a fait confiance par la suite en prenant pour argent comptant les annonces faites en matière de volonté d’instauration d’une véritable démocratie, de respect des droits de l’homme et d’encouragement de l’approche participative des populations. Il nous revient quand même à nous de définir notre voie et de décider de l’avenir de notre pays sans laisser qui que ce soit, Moyen-Orientaux ou Occidentaux, nous dicter nos choix. Ce n’est pas ce que semblent décréter nombre d’experts qui prétendent que la Tunisie est un petit pion dans un jeu d’échecs géopolitique qui engagent les grands de ce monde et dont les enjeux pour eux sont de loin plus importants que nous…
Moi-même je partage les analyses des experts et observateurs internationaux en matière de géopolitique, mais ce n’est pas parce qu’il y a un agenda international avec une répartition des rôles dans la région que nous devons l’accepter. Il nous revient à nous Tunisiens de déterminer nos besoins, de fixer nos alliances stratégiques et de nous positionner en fonction de notre intérêt national, celui de notre peuple et des jeunes et des moins jeunes qui ont fait la révolution.
Nous n’avons pas fait la révolution pour nous inscrire dans un agenda décidé ailleurs. Le premier attribut de la souveraineté est de maîtriser son destin soi-même et de fixer les objectifs de la nation en rapport avec ses ambitions et ses attentes. Comment pourrions-nous en décider alors que ceux qui ont mis en place cet agenda international ont noyé notre pays par des financements occultes et d’énormes quantités d’argent pour manipuler nombre de jeunes illuminés, inconscients de l’importance des enjeux et de leurs conséquences sur notre pays?
Aujourd’hui, il n’y a pas que de l’argent qui circule en Tunisie; y circulent également des armes, y circulent des terroristes djihadistes et des réseaux d’intelligence liés à l’étranger. L’existence et la circulation de tous ces paramètres relève de la responsabilité du gouvernement. Lequel… ?
Nous avons un gouvernement en exercice depuis plus d’une année. La démocratie engage la responsabilité de ce gouvernement dans tout ce qui se passe dans le pays tout comme est engagée la responsabilité des gouvernements qui l’ont précédé.
Ceci étant, nous ne pouvons manquer de relever que non seulement on n’a pas cherché à établir les circuits de tout cet argent qui circule en Tunisie, mais la situation s’est dégradée sur un tout autre niveau. Il y a une année, on ne parlait pas de Djihadistes terroristes dans notre pays, on ne parlait pas de camps d’entraînement. Lorsqu’il y a 6 mois, un journaliste français d’investigation a parlé de l’existence d’un camp d’entraînement en Tunisie, les autorités lui ont opposé un démenti très fort. Aujourd’hui, ces mêmes autorités confirment et parlent de coordination et de collaboration avec les voisins algériens pour essayer de démanteler et circonscrire ces camps d’entraînement. La responsabilité aurait été de dire dès le départ que la République ne transige pas avec certains principes fondamentaux. L’ordre et la justice sont les attributs de la violence légale mise entre les mains de tout gouvernement. Le problème est que ce gouvernement nous donne l’impression de se tromper de priorités. La lutte contre la corruption, la justice transitionnelle, le jugement de ceux qui ont opprimé le peuple sont les chevaux d’une bataille qui a fini par être lassante, d’autant plus que nous n’avons aucune avancée sur le terrain. Pire rien ne se fait sur le volet socio-économique. Où est la faille?
Je pense que les priorités de la Tunisie ont été et restent les mêmes depuis au moins deux années sinon plus. Je l’ai déjà dit, nos priorités sont économiques et sociales. Tout le reste, c’est de la diversion. On essaye d’allumer des feux pour détourner l’attention des véritables problèmes.
Effectivement, nous avons l’impression que le gouvernement considère aujourd’hui que nos priorités sont strictement politiques dans le sens où les siennes sont de rester au pouvoir et d’islamiser la société. Ses priorités ne sont pas politiques dans le sens de l’écriture de la Constitution; elles ne sont pas politiques dans le sens de l’annonce d’une feuille de route politique, claire, engageante et crédible; elles ne sont pas politiques dans le sens de l’organisation d’élections libres et transparentes grâce auxquelles l’alternance au pouvoir peut être envisagée sereinement. L’agenda du gouvernement ne semble pas correspondre aujourd’hui à l’agenda des populations. Quelle serait, selon vous, la porte de sortie dans ce cas?
Il faut aller au plus vite dans l’achèvement de la rédaction de la Constitution; il faut terminer au plus vite avec l’état transitoire du pays. Et ce n’est pas le remaniement ministériel dont on parle depuis au moins 6 mois -date du congrès d’Ennahdha- qui aidera le pays à avancer. C’est encore une manœuvre de diversion.
Un remaniement aujourd’hui voudrait dire que de nouveaux ministres vont prendre la température de leurs départements, ce qui demandera 3 à 4 mois, vont lancer des consultations pour définir des politiques à mettre en œuvre, ce qui exigera encore plus de temps, et ceci nous projettera en plein été. C’est une saison creuse où il ne se passe rien (séance unique, ramadan et congés).
Si nous procédons à un remaniement ministériel aujourd’hui, nous condamnons le pays à l’immobilisme pour les 9 prochains mois. Lorsque nous savons que les élections sont annoncées pour l’automne 2013, ce dont je doute sérieusement, cela veut dire que le statut quo va être maintenu et rien ne sera fait pour améliorer la situation du pays. En fait, la vraie solution consisterait à définir un agenda politique clair rapidement et de manière consensuelle. Le chef du gouvernement a fixé l’agenda, en proposant le 30 juin prochain pour des élections parlementaires et 4 mois plus tard, l’élection présidentielle.
Tout le monde assure que ces délais sont impossibles. L’expérience des élections d’octobre 2011 le prouve. Comment une ISIE, dont la composition n’est toujours pas connue, dont le règlement intérieur n’est toujours pas fixé et dont les membres sont à ce jour d’illustres inconnus, pourrait-elle organiser des élections dans une conjoncture aussi délicate et instable que celle que nous vivons aujourd’hui? Tous ceux qui ont fait de la planification de projets savent que l’on ne peut pas fixer la date d’arrivée si nous ignorons ce qui va se passer d’ici là. Personne ne sait à ce jour quand l’écriture de la Constitution s’achèvera.
Habib Khidhr, le rapporteur général de la Constituante avait déclaré, il y a quelques semaines, que le processus d’écriture de la Constitution devrait nous ramener à octobre/novembre 2013. Comment pourrait-on dans ce cas organiser des élections au mois de juin 2013? Ce n’est pas possible. Tout ce que nous entendons comme déclarations à ce propos sont des fausses annonces destinées à occuper les gens et à les détourner des véritables problématiques socio-économiques du pays. Quel est dans ce cas le rôle de la société civile, et vous en faites partie, pour informer, éclairer et sensibiliser la population à ces véritables enjeux?
N’oublions pas que 50% de la population tunisienne en âge de voter en 2011 ne l’a pas fait, alors que nous étions en plein élan postrévolutionnaire. C’est extrêmement important d’autant plus que la classe politique a tendance à ignorer ce fait et à nous le faire oublier. Il y avait une désaffection importante par rapport à l’ensemble de la classe politique. Aujourd’hui, il semble que la désaffection soit plus importante que celle d’octobre 2011. Il ne faut pas que nous arrivions à de nouvelles élections avec uniquement 30 à 40% de la population en âge de voter qui le fasse, tout le monde y perdrait de sa crédibilité et de sa légitimité.
La société civile depuis la révolution est extrêmement active. Elle multiplie les associations, elle multiplie les actions et les démarches. Mais elle n’est pas coordonnée et c’est le propre de la société civile, elle n’a pas les moyens humains et financiers d’assurer son rôle comme il se doit et prendre en charge tous les problèmes que pose la situation actuelle du pays.
Les premiers gouvernements postrévolutionnaires ont mis énormément de temps à changer les réglementations en vigueur concernant la création des associations. Ce n’est qu’en septembre 2011 que le texte sur les associations a été promulgué et c’est un texte qui n’a pas résolu toutes les difficultés. Aujourd’hui les associations continuent à voir leurs actions entravées par des pratiques et des textes qui datent de la phase prérévolutionnaire.
Ceci étant, le travail consenti par la société civile depuis le 14 janvier est extrêmement méritoire. C’est cette société civile qui a pu s’opposer par des actions concrètes et par une grande pression aux tentatives d’atteinte à nos droits et nos acquis. Nous nous souvenons tous de la grande mobilisation du 13 août dernier quand il était question de renier les droits des femmes en Tunisie.
C’est aussi la société civile qui s’est opposée à l’inscription de la chariaâ comme source de droit dans la Constitution. C’est également la société civile qui continue à se mobiliser pour la défense des droits de l’Homme.
Le levier le plus important du changement est entre les mains du peuple, et je crains que la dégradation de la situation économique et sociale, surtout dans les régions intérieures, ne nous prépare à des lendemains qui ne chantent pas. Vous brossez-là un tableau assez pessimiste du proche avenir de la Tunisie…
C’est la réalité telle que je la vois, l’optimisme béat ne permet pas de prendre conscience des difficultés pour opérer sur la réalité. Quels sont les mécanismes qui obligeraient les pouvoirs publics à aller plus vite dans le sens d’un changement réel de la situation actuelle du pays?
Les pouvoirs publics nous opposent à chaque fois le principe de la légitimité des urnes. Il ne semble pas aujourd’hui qu’il y ait un mécanisme pacifique qui permette de faire prendre raison et d’aller vite dans le processus de finalisation d’une Constitution moderne et consensuelle et pas élaborée pour la majorité de la majorité d’une minorité du peuple. Puisqu’il s’agit là d’une partie de la moitié du peuple qui a voté. De cette moitié a émergé une majorité et il ne faudrait pas que la Constitution soit le résultat du choix de cette majorité toute relative si nous devions compter le million trois cent-cinquante mille voix parties en fumée.
Nous sommes partis au début de la révolution dans des voies qui semblaient être les meilleures à un moment donné et lesquelles aujourd’hui semblent être difficilement passantes. Car il est une question qui se pose avec acuité : avec quelle Constitution nous allons sortir?
Notre projet de Constitution est mal rédigé. Car, en principe, la rédaction d’une Constitution doit relever de l’expertise en ce sens que les politiques définissent les grands axes, les choix fondamentaux de la Constitution, le type de régime, question qui n’est toujours pas tranchée à ce jour.
On s’escrime à rédiger la Constitution alors que les principes fondamentaux qui doivent la régir ne sont pas encore définis. C’est simple, on a mis la charrue devant les bœufs. Il aurait fallu que le politique se limite à son champ et s’appuie sur des experts qui mettent leur savoir à sa disposition pour traduire sa volonté politique. Les experts ont le rôle de mettre en musique la volonté politique.
Il aurait fallu commencer par trancher les questions fondamentales de la Constitution, la nature du régime, la séparation des pouvoirs, les mécanismes de contre-pouvoir, les garde-fous au pouvoir pour permettre aux experts de coucher sur papier tout cela dans un langage savant, bien écrit, respectueux de la volonté politique et dénué de toute ambigüité. La démocratie ne veut pas dire que les élus du peuple doivent tout faire. Ces élus ont la légitimité issue des urnes et doivent traduire la volonté de leurs électeurs. Une volonté qu’ils doivent exprimer en langage politique qui doit être finalisée par des experts. Nous sommes malheureusement très loin de cette démarche. Tunisie-Secret: cette interview a été publié par WMC : www.webmanagercenter.com M.Radhi Meddeb est expert économique international, PDG de Comete Engineering et acteur actif de la société civile.http://www.tunisie-secret.com/En-Tunisie-circulent-des-armes-des-terroristes-et-des-reseaux-d-intelligence-lies-a-l-etranger-Par-Radhi-Meddeb_a263.html | |
| | | Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Actualités en Tunisie Dim 13 Jan - 0:31 | |
| nous devrions vraiment être présent politiquement pour sorti ses fouteur de trouble nous devrions aider la tunisie a se libéré | |
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