Ça explique pourquoi la Chine tente coute que coute de fournir une variété d'armement au Pakistan. Et gratuitement, si je ne m'abuse Histoire de familiariser les pakistanais avec cet arsenal, de l'éprouver, explorer sa fiabilité..et éventuellement le commander.
boussouf Admin
Messages : 2099 Date d'inscription : 20/11/2011
Sujet: Re: Actualités en Asie Dim 29 Avr - 19:48
En matière de coopération militaire, la Chine et le Pakistan sont allés très loin comme l'illustre le projet conjoint de fabrication du chasseur léger FC1. Mais ce qu'il faut rentenir ce sont les réserves de productivité immenses et inexploitées en matière de coopération militaire entre l'Algérie et le Pakistan. Espérons que les nouvelles tendances géopolitiques vont ouvrir une page pour une telle coopération profitable à notre pays même si nous devons garder un certain équilibre entre l'Inde et le Pakistan.
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualités en Asie Dim 29 Avr - 20:01
cette semaine il y a eu un accord gazier avec le Pakistan esperons voire plus
habiban Sous lieutenant
Messages : 844 Age : 62 Date d'inscription : 17/01/2012
Sujet: Re: Actualités en Asie Dim 29 Avr - 20:12
boussouf a écrit:
Mais concernant le Pakistan, j'aimerais revenir sur un point important. Une distanciation avec les USA pourrait permettre un rapprochement avec notre pays dans le domaine de la coopération militaire.
On va pas encore s'encombrer avec le Pakistan comme on a failli l'etre avec l'Irak ,un certain moment ,ou l'Algerie etait accusé de servir de refuge pour les savants NUC de ce pays ,surtout comme tu le sais ,Israel essaie de reouvrir le dossier NUC algerien.Recement une chaine israelienne a diffusé des trucs pouvant servir de premier pas en cas d'opportunité positive ?
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualités en Asie Dim 29 Avr - 20:24
habiban je pense que l on devrait foncer et ne pas trop regarder si cela derange un tel de toute les manières on est sur la sellette
boussouf Admin
Messages : 2099 Date d'inscription : 20/11/2011
Sujet: Re: Actualités en Asie Dim 29 Avr - 21:28
@habiban, il ne s'agit pas de s'aventurer avec qui que ce soit mais d'acquérir des technologies militaires chez tous les partenaires disposés à coopérer avec nous dans une logique mutuellement avantageuse et tout en respectant nos engagements internationaux. Le Pakistan est une grand pays musulman. Dans certains domaines, il est en avance sur nous. S'il est disposé à coopérer sincèrement avec nous pourquoi pas? Si cela dérange certains, tant pis pour eux. On ne va pas mourir pour leur faire plaisir. Quant à la propagande israélienne et makhzénienne, comme on dit: "les chiens aboient, la caravane passe"
Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
Sujet: Re: Actualités en Asie Dim 29 Avr - 21:42
Pakistan-Etats-Unis : le divorce
LE MONDE GEO ET POLITIQUE | 29.04.2012
Citation :
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton lors d'un briefing sur la situation en Afghanistan et au Pakistan, en juin 2011. La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton lors d'un briefing sur la situation en Afghanistan et au Pakistan, en juin 2011. | AFP/JIM WATSON
Il ne faut pas avoir peur du mot : divorce. L'union entre le Pakistan et les Etats-Unis a vécu. Les deux pays, alliés dans la "guerre contre la terreur" tout au long de la décennie post-11-Septembre, sont en train de réécrire leur contrat à l'issue d'une annus horribilis (2011) où la spirale des querelles semblait sans fond. La nouvelle relation qui en émerge n'est pas forcément antagonique. Mais elle ne relève plus de l'alliance, cette amitié spéciale qui conduit des Etats à marier leurs intérêts sécuritaires. La coopération fut profonde dans la lutte contre Al-Qaida (les forces pakistanaises ont arrêté des dizaines de cadres de l'organisation), à défaut de l'avoir été dans les sanctuaires des talibans afghans.
Le recadrage en cours est d'importance. Car le Pakistan joue un rôle-clé sur le théâtre afghan, dans la dynamique de la guerre comme dans le scénario de la paix future. Et aussi parce que le redéploiement de la diplomatie pakistanaise, qui a décidé de se libérer de l'étreinte américaine pour quêter de nouveaux partenaires, va retoucher le paysage régional. Une nouvelle carte géopolitique de l'Asie du Sud est en germe, plus diverse et complexe, probablement plus imprévisible.
Année horrible donc. Elle commença mal et finit dans le pire. Le 27 janvier 2011, Raymond Davis, agent de la CIA, tuait par balles deux civils pakistanais en pleine rue à Lahore sous prétexte d'autodéfense. L'affaire ne fut jamais franchement élucidée. Mais elle infligea une première secousse à la relation entre Washington et Islamabad. Les cercles nationalistes et islamistes au Pakistan y trouvèrent matière à dénoncer la présence croissante de la CIA sur le sol national - en particulier à proximité des zones tribales pachtounes du Nord-Ouest où les insurgés afghans ont établi des sanctuaires.
Les éclats de ce premier incident n'étaient pas encore retombés qu'un nouvel orage se déchaîna. Dans la nuit d'encre du 1er au 2 mai, un raid des forces spéciales américaines liquida Oussama Ben Laden en son repaire d'Abbottabad, ville garnison pakistanaise située au nord de la capitale, Islamabad. La divergence de réaction que l'événement inspira dans chaque pays illustra jusqu'à la caricature le malentendu stratégique sur lequel la prétendue alliance butait désormais, le non-dit devenant brutalement explicite.
Le simple fait que Ben Laden ait pu trouver refuge à l'ombre de casernes pakistanaises confortait les pires suspicions aux Etats-Unis. N'était-ce pas là la preuve de l'absence de crédibilité des services secrets de l'armée pakistanaise, déjà régulièrement mis en cause pour leur double jeu à l'égard de certains groupes djihadistes - talibans ou autres -, instrumentalisés pour servir les intérêts géopolitiques d'Islamabad sur les théâtres régionaux (Cachemire indien, Afghanistan) ? Au Pakistan, où a toujours prévalu le déni collectif d'une telle duplicité, la réaction fut celle du patriotisme offensé. Le raid d'Abbottabad fut dénoncé comme une inacceptable "violation de la souveraineté nationale".
La crise était désormais ouverte. Le 22 septembre, Mike Mullen, alors chef d'état-major interarmes américain, ajouta du vinaigre sur la plaie pakistanaise en lançant une gravissime accusation. Il déclara que le "réseau Haqqani" - groupe afghan insurgé opérant en Afghanistan à partir de son sanctuaire pakistanais du Nord-Waziristan - agissait en certaines circonstances comme le "véritable bras" de l'Inter Services Intelligence (ISI), les services secrets de l'armée pakistanaise. Le "réseau Haqqani" menant des attaques contre les intérêts américains en Afghanistan, la saillie de l'amiral Mullen revenait à sous-entendre que l'ISI faisait carrément la guerre aux Etats-Unis. Et de fait, c'est bien une bataille rangée qui opposa les deux armées le 26 novembre 2011 à Salala sur cette frontière afghano-pakistanaise devenue explosive. Ce jour-là, le combat fit 24 morts parmi les soldats pakistanais. Ce fut l'estocade finale à l'alliance post-11-Septembre. "Pour nous la réaction fut : "Assez, c'est assez"", résume Fazal-ur-Rahman, chercheur à l'Institute of Strategic Studies Islamabad (ISSI).
De l'affaire Davis à l'incident de Salala, les rétorsions ont succédé aux représailles pour aboutir à un bilan désastreux. Le Pakistan a expulsé les conseillers militaires américains en contre-insurrection, interdit aux Américains l'accès à la base aérienne de Shamsi (Baloutchistan) d'où décollaient nombre de drones et, surtout, bloqué l'approvisionnement logistique des troupes de l'OTAN en Afghanistan transitant par le sol pakistanais. De son côté, Washington suspendait près de 800 millions de dollars d'aide financière destinée à l'armée pakistanaise. La rupture était consommée.
Le général Ashfaq Kayani, chefs des armées du Pakistan. Le général Ashfaq Kayani, chefs des armées du Pakistan. | AFP/AAMIR QURESHI
Et maintenant ? "La dégradation de la relation est profonde et durable", souligne un diplomate européen. Au Pakistan, l'heure est à l'introspection quant à la réalité de la convergence stratégique entre les deux pays au-delà des accommodements tactiques. Les Pakistanais sont très amers sur la manière dont leur pays a toujours été utilisé par Washington dans le cadre de son grand jeu planétaire sans avoir réellement été sensible aux intérêts d'Islamabad, et notamment à son angoisse existentielle face à l'Inde rivale.
Après avoir loyalement servi les Etats-Unis durant la guerre froide, le Pakistan estime n'avoir pas été franchement payé de retour. A Islamabad, on vit mal le fait que les Américains ont toujours cherché à ménager l'Inde en dépit de son tropisme prorusse de l'époque. Au lendemain de la guerre sino-indienne de 1962 au coeur de l'Himalaya, gagnée par Pékin, Washington se rapproche même ostensiblement de New Delhi et lui accorde une aide militaire afin d'endiguer la Chine de Mao. Et, chaque fois qu'un conflit armé éclate entre l'Inde et le Pakistan (1965 et 1971), les Américains refusent de prendre parti, allant même jusqu'à suspendre les livraisons d'armes à Islamabad. A la fin des années 1970, le programme nucléaire pakistanais envenime la relation et motive des sanctions américaines.
Mais cette dérive sera suspendue à deux reprises en raison de l'occurrence d'un événement géopolitique majeur réhabilitant, aux yeux des Américains, le Pakistan, promu subitement "Etat de ligne de front". Cet événement est l'invasion soviétique de l'Afghanistan fin 1979.
Oubliée l'inquiétude d'un Pakistan nucléarisé ! Le président américain Ronald Reagan renoue avec l'aide militaire à Islamabad - elle devient massive -, car la priorité est alors d'utiliser les sanctuaires pakistanais pour saigner l'Armée rouge en Afghanistan. Dix ans plus tard, le départ des troupes russes de Kaboul signe la fin de l'idylle. Le Pakistan perd brutalement son intérêt stratégique à Washington, qui lui impose de nouvelles sanctions, justifiées par un programme nucléaire soudain redécouvert. A Islamabad, l'opinion est sous le choc.
Le même cycle décennal se répétera à l'identique au lendemain des attentats du 11-Septembre. Le Pakistan redevient un "Etat de ligne de front" contre Al-Qaida, cette fois-ci. George W. Bush passe l'éponge sur la discorde nucléaire et somme son homologue, le général-président Pervez Musharraf, de mettre le Pakistan à la disposition de l'OTAN pour éradiquer les foyers djihadistes en Afghanistan et à la frontière afghano-pakistanaise. Gratifiés d'une généreuse aide, les Pakistanais feignent de s'exécuter. En réalité, ils continuent de soutenir en sous-main l'insurrection des talibans afghans, qui demeurent à leurs yeux d'utiles "combattants par procuration" chargés de combattre le retour de l'influence indienne en Afghanistan. La divergence stratégique avec Washington devient évidente : l'Inde - et non le djihadisme - reste le principal ennemi de l'armée pakistanaise, dépositaire de la réalité du pouvoir à Islamabad. C'est cette contradiction de fond, longtemps dissimulée sous des arrangements tactiques, qui vient d'éclater au grand jour.
Les déchirements de l'annus horribilis 2011 devraient maintenant prendre fin. "La crise a atteint le fond, on ne peut pas aller plus bas", résume Abdullah Khan, directeur du Conflict Monitor Center. A Islamabad, l'heure est à la remise à plat de la relation bilatérale. "Il faut revoir les termes de l'engagement", précise Imtiaz Gul, directeur du Center for Research and Security Studies (CRSS). "Ils ne seront plus dictés par les Etats-Unis." Après des mois de discussions laborieuses, le Parlement pakistanais a adopté le 12 avril une résolution fixant le cadre d'une normalisation diplomatique. Le gouvernement a déclaré qu'il s'en inspirerait, mais il n'a pour l'instant pris aucune initiative.
Le texte parlementaire ouvre la voie à une levée du blocus de l'OTAN décidé par Islamabad au lendemain de l'incident transfrontalier de Salala (le 26 novembre). Les députés y mettent juste une condition : ni armes ni munitions ne devront figurer parmi les marchandises de l'OTAN transitant vers l'Afghanistan (ce qui était déjà le cas avant le blocus). L'affaire demeure explosive, car les groupes islamistes ont déjà averti qu'ils s'opposeraient physiquement à toute reprise du transit, quelle que soit la nature des biens convoyés. Autre exigence du Parlement, les Etats-Unis devront cesser leurs tirs de drones sur les sanctuaires des zones tribales. Là encore la question est délicate, les Américains n'ayant nulle intention d'y renoncer. La partie de bras de fer est donc vouée à se poursuivre.
Mais combien de temps le Pakistan pourra-t-il ainsi tenir tête à Washington ? Quelle est la réalité de sa marge de manoeuvre ? Alors que son économie est sinistrée, peut-il s'offrir le luxe de bouder l'assistance américaine - civile et militaire -, évaluée en moyenne par Washington à 2 milliards de dollars par an sur la décennie 2001-2011 ? En fait, les Pakistanais récusent ces chiffres, arguant que de nombreux fonds n'ont pas été déboursés. "L'aide américaine au Pakistan est un mythe", souligne Fazul-ur-Rahman.
Il n'empêche. Les Américains pèsent lourdement sur l'économie pakistanaise, ne serait-ce que par leurs relais auprès du Fonds monétaire international (FMI) dont Islamabad quête désespérément les prêts. Aussi est-il impératif pour le Pakistan de se donner de l'air en courtisant de nouveaux partenaires. Les Européens - et notamment les Français, à la sympathique tradition gaulliste - deviennent soudain intéressants. Politiquement moins correct, l'Iran (pour son gaz) est aussi l'objet de toute la sollicitude d'Islamabad. "Il existe aujourd'hui une véritable tentation iranienne au Pakistan", résume un diplomate européen. La relation entre les deux Etats fut jadis très tendue, car le chiisme militant exporté de Téhéran après la révolution khomeyniste de 1979 se heurta à une violente réaction de l'extrémisme sunnite au Pakistan. La méfiance s'est dissipée ces dernières années.
Moins controversée, la Chine est présentée avec emphase à Islamabad comme une précieuse alternative susceptible d'amortir le choc de la crise avec les Etats-Unis. Enfin, et c'est un comble, l'Inde "ennemie" est désormais vue avec moins d'hostilité. Jamais il n'a été autant question que ces dernières semaines de libéraliser le commerce - jusqu'à présent très corseté pour des raisons stratégiques - entre les deux voisins. Le paradoxe n'est qu'apparent. "Le Pakistan ne peut se battre sur deux fronts à la fois, décode le diplomate européen. Si la frontière occidentale avec l'Afghanistan s'embrase, il faut que la frontière orientale avec l'Inde soit apaisée." Nul doute : la fin de l'alliance avec les Etats-Unis rebat les cartes. Une nouvelle donne régionale s'ébauche par petites touches.
Frédéric Bobin
yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: Actualités en Asie Sam 5 Mai - 17:35
Citation :
Le dernier réacteur encore actif au Japon a arrêté de produire samedi, un peu plus d'un an après l'accident nucléaire de Fukushima qui a forcé les autorités à prendre de nouvelles précautions et oblige à repenser la politique énergétique pour les prochaines décennies. Sur un parc de 50 unités, plus aucune ne sera en service à partir de dimanche, la dernière encore en marche, Tomari 3 (nord), étant entrée samedi en processus d'extinction pour maintenance. La production d'électricité a été coupée et le processus d'"arrêt à froid" du réacteur devrait intervenir lundi. De nombreuses autres tranches, arrêtées aussi pour entretien obligatoire après 13 mois de fonctionnement en continu, n'ont pu redémarrer jusqu'à présent: les autorités veulent au préalable leur faire passer des tests de résistance et obtenir l'aval des élus locaux. Au moment de l'accident de Fukushima, survenu le 11 mars 2011 à la suite du séisme et du tsunami qui ont dévasté le nord-est de l'archipel, 37 réacteurs étaient en fonction, les autres étant alors inactifs, principalement pour maintenance. Onze unités du nord-est ont été stoppées par la catastrophe, puis deux autres, dans le centre, mises à l'arrêt en raison de faiblesses face aux risques sismiques. Depuis, les dernières ont été suspendues pour respecter les cycles d'entretien. Le gouvernement plaide désormais pour la relance des réacteurs qui ont réussi les examens de résistance aux catastrophes naturelles et répondent aux nouvelles règles, mais les élus locaux, dont l'accord est nécessaire, hésitent à prendre cette responsabilité face à des citoyens méfiants.
Le Pakistan reconnait disposer de missiles nucléaires embarqués sur ses sous-marins
Citation :
Le Pakistan a reconnu l’existence d’une force de dissuasion nucléaire basée en mer, avec l’inauguration récente de l’état-major du Commandement de la Force Navale Stratégique par le chef de la marine, l’amiral Asif Sandhila.
Un communiqué publié le 19 mai indique que cet état-major « jouera un rôle important dans le développement et l’emploi de la Force Navale Stratégique, » et qu’il était « le gardien de la capacité de riposte nucléaire du pays ».
Mansoor Ahmed, de l’université Quaid-e-Azam, explique que ce n’est rien d’autre que la confirmation de l’existence longtemps soupçonnée d’une version sous-marine du missile de croisière Babur/HATF-VII (Vengeance-VII).
Pour certains analystes, la méthode de lancement pourrait être similaire à celle utilisée pour les missiles Exocet ou Harppon, c’est à dire par les tubes lance-torpilles.
Cependant, d’autres doutent que la marine pakistanaise puisse prendre la responsabilité de la capacité de riposte nucléaire : pour eux, la taille de la force sous-marine pakistanaise est trop petite pour assumer cette tâche.
Le Pakistan dispose actuellement de 2 sous-marins type Agosta-70 et de 3 1990s-era Agosta-90B. Ces derniers sont équipés d’une propulsion anaérobie, ou sont en train d’être modifiés pour en être équipés.
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Actualités en Asie Sam 4 Aoû - 18:33
samedi, 04 août 2012 17:19 L'Inde va lancer une station spatiale vers Mars
Citation :
IRIB-L'Inde va lancer une station spatiale vers Mars. Le programme de sa création a été approuvé par le gouvernement vendredi dernier, selon la presse locale.
Le coût du projet est estimé à 80 millions de dollars. Le lancement est prévu pour le 26 novembre de l'années suivante, l'unité atteindra l'orbite de Mars en septembre 2014. L'appareil spatial indien sera le sixième au monde, envoyé vers Mars. Plus tôt, les États-Unis, la Russie, l'UE, le Japon et la Chine ont envoyé leurs unités de recherche à la planète rouge.
Cette première bombe atomique de l'histoire lancée sur une population civile sans défense fit instantanément 70.000 morts.
Le nombre des victimes fut porté entre 140.000 et 200.000 morts (selon les estimations) au cours des années qui suivirent, du fait des radiations subies par une partie des survivants. [source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Enola_Gay ]
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualités en Asie Lun 6 Aoû - 21:07
URGENCE BIRMANIE - Génocide contre les musulmans birmans - !!! Images choquantes !!!
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Actualités en Asie Lun 6 Aoû - 21:37
@faty Quand la communauté internationale voit en boucle et depuis des années des musulmans se faire la guerre entre eux !! Cela ne les touche plus, car pour eux ils n'ont aucun intérêt. Les pays musulmans doivent comprendre une fois pour toute qu'il doivent se prendre en main et être solidaire . Au lieu de se faire la guerre il devraient donné l'exemple et ne pas compté sur la communauté internationale qui elle en a rien a foutre ! Un musulman mort est un ennemis en moins dans leur stratégie.
berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Actualités en Asie Lun 17 Sep - 19:10
Conflit Chine-Japon : Washington s'inquiète des risques de guerre 17/09/2012
Pour le deuxième jour d'affilée, des centaines de manifestants chinois ont défilé dans plusieurs ville sur fond de querelle des îles Diaoyu-Sankaku. Les sites de Toyota et Panasonic ont été attaqués. Le Japon a demandé à la Chine de protéger ses ressortissants.
Citation :
AFP Les conflits territoriaux actuels en Asie, notamment entre la Chine et plusieurs pays de la région, pourraient déclencher une guerre si les gouvernements concernés continuent « leurs provocations », a déclaré dimanche soir le secrétaire américain à la Défense Leon Panetta. « Je suis préoccupé lorsque je vois des pays engagés dans des provocations diverses et que cela pourrait déboucher sur des violences et au bout du compte sur un conflit », a déclaré M. Panetta à son arrivée à Tokyo, en réponse à une question sur le conflit entre Pékin et Tokyo à propos d'un petit archipel en mer de Chine orientale. « Et ce conflit pourrait s'étendre », a encore averti Leon Panetta qui entame une tournée en Asie qui le conduira également en Chine, alors que les tensions entre Pékin et Tokyo ont rarement été aussi vives. L'objet du litige est un archipel de quelques îles en mer de Chine orientale, appelées Senkaku par le Japon et Diaoyu par la Chine. Cet archipel, dont les fonds marins recèleraient du pétrole et du gaz, est également revendiqué par Taiwan. La décision, au début de cette semaine, du gouvernement japonais d'acheter ces îles à leur propriétaire privé et donc de les nationaliser, a provoqué une réaction très vigoureuse de Pékin qui a envoyé plusieurs navires patrouiller pendant quelques heures autour de l'archipel pour marquer son appartenance à la Chine. Des centaines de manifestants
Le litige a déclenché ce week-end des rassemblements anti-japonais réunissant des centaines de manifestants dans plusieurs villes de Chine dimanche, pour la deuxième journée consécutive. Le Premier ministre japonais Toshihiro Noda a averti à la télévision, sur la chaîne Fuji TV, que la Chine devait « être totalement mobilisée pour empêcher tout acte malveillant contre les ressortissants et les entreprises japonais ». Le mouvement a commencé samedi dans plusieurs villes chinoises dont Pékin où les manifestants ont fait le siège de l'ambassade du Japon. Des manifestants s'en sont pris à des voitures japonaises, ont jeté des oeufs et des pierres sur la façade de l'ambassade, et pénétré dans plusieurs usines dirigées par des Japonais dans la ville de Qingdao (est) Dimanche, la police chinoise est intervenue à coups de gaz lacrymogènes et de canons à eau pour disperser des milliers de mécontents installés sur une grande avenue de Shenzhen, près de Hong Kong. A Shanghai, environ 1.500 personnes munies de drapeaux chinois et de portraits de Mao ont marché jusqu'au consulat du Japon, mais la police ne les a autorisées à approcher du bâtiment que par petits groupes. Une foule d'une centaine de personnes s'est à nouveau regroupée devant l'ambassade du Japon à Pékin, gardée par un cordon de policiers antiémeute. Certains protestataires ont jeté des bouteilles d'eau sur la façade de la mission. « Le gouvernement devrait organiser un boycott massif des produits japonais, et si le gouvernement japonais ne nous rend pas notre territoire, nous devrions déclarer la guerre », lance Wang Shi, une Pékinoise d'un cinquantaine d'années. La police a utilisé dans haut-parleurs pour demander à la foule de rester la loi et de rester « rationnelle ». « Regrettable »
Des manifestants ont également défilé à Chengdu, dans le sud-ouest du pays, pour réclamer une action plus énergique du gouvernement après l'annonce par Tokyo, mardi, du rachat à leur propriétaire privé, une famille japonaise, du groupe d'îles que les Chinois appellent Diaoyu et les Japonais Senkaku. Pékin a réagi vendredi en dépêchant six navires de patrouille dans les eaux proches de l'archipel. Selon le quotidien des affaires japonais Nikkei, des manifestants ont attaqué deux usines du groupe Panasonic dans les villes de Qingdao et Suzhou et des agences de concessionnaires Toyota ont été incendiées. Tong Zeng, homme d'affaires pékinois et président de la Fédération chinoise de défense des îles Diaoyu, estime que ces manifestations sont les plus larges contre le Japon qu'il ait jamais vues. « Cela montre sans doute la colère du peuple chinois, mais il y a eu aussi certains cas d'actes extrêmes et c'est très regrettable », estime-t-il. Mais les médias officiels chinois, tout en saluant les expressions de colère « rationnelles », mettent en garde contre tout dérapage. « Il y a eu certains comportements irrationnels regrettables », commente un éditorialiste sur le site internet du Quotidien du peuple, l'organe du Parti communiste chinois, qui prépare pour octobre la succession du président Hu Jintao. « Les expressions violentes de patriotisme ne feront que mettre en joie les scélérats (japonais), mettre notre politique étrangère sur la défensive et blesser les sentiments de nos compatriotes », poursuit l'éditorialiste.
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Actualités en Asie Mer 19 Sep - 17:43
mercredi, 19 septembre 2012 13:16 Accord entre Tokyo et Washington sur le déploiement des avions Osprey au Japon
Citation :
Le Japon et les Etats-Unis se sont entendus sur le déploiement des avions Osprey à décollage verticale au Japon. Le ministre japonais de la défense a donné son accord au vol d'essai de ces avions en affirmant la sécurité des avions Osprey qui une condition préalable à leur déploiement au Japon, a indiqué Wall Street Journal. Cet accord a eu lieu à la suite de la visite du secrétaire américain à la défense, Léon Panetta, au Japon et simultanément aves le litige territorial opposant le Japon à la Chine en Mer de Chine méridionale, sur les iles Diaoyu-Senkaku.
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Actualités en Asie Ven 21 Sep - 16:42
Corée du Sud: tir de sommation contre des bateaux de pêche nord-coréens vendredi 21 septembre 2012
La Marine militaire sud-coréenne a effectué des tirs de sommation vendredi contre six bateaux de pêche nord-coréens qui avaient franchi la frontière maritime des deux Corées en mer Jaune, a annoncé le ministère sud-coréen de la Défense.
AFP/Archives
Citation :
"Nos patrouilleurs ont fait feu à deux reprises à la mitrailleuse sur les bateaux de pêche, à la suite de quoi ces bateaux nord-coréens ont regagné leur territoire", a déclaré à l'AFP un porte-parole du ministère.
Un haut gradé de l'armée sud-coréenne cité plus tôt vendredi par l'agence Yonhap avait mis en garde Pyongyang contre des incursions illégales répétées de ses pêcheurs.
"Si les navires nord-coréens franchissent régulièrement (la frontière), l'armée (sud-coréenne) répondra promptement et fermement, sans hésitation", avait-il averti.
L'incident est le dernier en date d'une série d'incursions de navires de pêche nord-coréens dans les eaux sud-coréennes.
Séoul avait dépêché plusieurs navires de guerre le 12 septembre pour repousser une flotte de sept navires, près de l'île Yeonpyeong, théâtre par le passé de dramatiques confrontations intercoréennes.
Le 23 novembre 2010, les forces de Pyongyang avait tiré 170 obus ou roquettes sur cette île, faisant quatre morts, deux militaires et deux civils, et occasionnant d'important dégâts matériels.
Cette attaque était la première contre une zone peuplée de civils depuis la guerre de Corée (1950-53).
Critiquée pour sa passivité, l'armée sud-coréenne a nettement renforcé ses effectifs et son armement sur place et averti qu'elle répondrait énergiquement à toute agression.
Le bombardement de Yeonpyeong répondait, selon le Nord, à des manoeuvres militaires du Sud perçues comme une provocation.
Il avait été précédé par le naufrage d'une corvette torpillée, selon Séoul, par un sous-marin de poche nord-coréen le 26 mars 2010, causant la mort de 46 marins. Pyongyang a toujours démenti en être à l'origine.
La frontière maritime intercoréenne tracée après la guerre - et que Pyongyang ne reconnaît, affirmant qu'elle a été unilatéralement fixée par les forces des Nations unies dirigées par les Etats-Unis - a été le prétexte de confrontations meurtrières entre les Marines des deux pays, en 1999, 2002 et 2009.
La Corée du Sud capitaliste et la Corée du Nord communiste restent techniquement en guerre depuis 1953, n'ayant jamais confirmé l'armistice par un traité de paix.
Proton est un constructeur automobile malaisien. Cette société a été créée en 1983 et appartient au groupe Proton Edar qui est aussi propriétaire de la marque de voitures de sport Lotus depuis 1998. Proton est présent sur de nombreux marché dans le monde. En Europe, elle est présente en Grande-Bretagne et à Chypre, mais aussi en Turquie.
La société implante une unité de production en Syrie.
Histoire
Proton est née de la volonté politique du Premier Ministre Mahathir bin Mohamad de doter la Malaisie d'un constructeur automobile national et de verrouiller le marché automobile national. Le nationalisme a été repris dans le premier logo de la marque, qui reproduisait le drapeau malaisien Ce logo est ensuite devenu plus privé. Ce contrôle politique est présent dans la répartition du capital. Outre Khazanah Nasional Berhad, le holding financier et industriel public1, qui en détient 31,63 %, on compte plusieurs entreprises malaisiennes, elles-mêmes sociétés publiques ou semi-publiques, à l'instar du pétrolier Petronas qui en possède 6,50 %.
L'entreprise a été lancée grâce à l'appui de constructeurs étrangers, au premier rang desquels Mitsubishi Motors. Le constructeur japonais, outre une participation au capital de 16 %, fournissait le procédé de fabrication, les modèles identiques aux siens, ainsi que les moteurs. Dans les années 1990, Proton a produit la Citroën AX sous sa propre effigie. Elle a fait l'objet de plusieurs rumeurs de rachats ou partenariats ; General Motors2, Volkswagen3, MV Agusta, PSA Peugeot Citroën, et finalement Renault en 20094.
j'aimerai trop une voiture mad in Algérie sa nous fera une belle économie vu quel sera moin cher que les autre et elle circulera partout en Afrique c'est comme sa qu’il faut battre la France et la forcé a accepté des chose
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualités en Asie Ven 23 Nov - 14:52
La Corée du Nord s'apprête à tester un missile balistique
Collage : La Voix de la Russie
Citation :
La Corée du Nord pourrait tester un missile balistique à la fin de novembre, selon l'administration des Etats-Unis qui en a informé les gouvernements du Japon et de la Corée du Sud. Au début du mois de novembre, on a détecté le transfert de grosses cargaisons, visiblement des pièces de missile, entre l'usine militaire de Pyongyang et la base de lancement de Sohae. L'analyse des photos prises par les satellites-espions américains prouvent que le missile est identique à l'engin lancé en avril dernier. En avril la Corée du Nord a tiré un missile 20 jours après avoir transporté ses composantes sur la base de lancement. T
http://french.ruvr.ru/2012_11_23/95608326/
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: Actualités en Asie Ven 23 Nov - 15:20
eu au moin il on compris
berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Actualités en Asie Ven 30 Nov - 18:50
Un robot de combat en vente au Japon jeudi, 29 novembre 2012
Citation :
Aujourd'hui la société Suidobashi Heavy Industry a présenté à une exposition au Japon un robot mesurant quatre mètres de hauteur et pesant 4,4 tonnes baptisé Kuratas. Ce miracle technique se déplace sur ses roues et est alimenté par un moteur diesel. Il est capable d'embarquer de véritables armes automatiques sur ses bras. Le démonstrateur est mis en vente pour 1,25 million de dollars. Le constructeur a déjà reçu quelque 3 000 commandes venant de tous les coins du monde.
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Actualités en Asie Dim 2 Déc - 18:09
Le Japon déploie le système Patriot PAC-3 sur Okinawa 2.12.2012,
Citation :
Le Japon déploie les systèmes de défense aérienne Patriot PAC-3 sur l'île d'Okinawa, pour se préparer à l'interception possible des missiles, qui Corée du Nord tente de lancer en décembre de cette année. Comme prévu, les systèmes de défense antimissile seront déployés sur les îles voisines, sur lesquelles sera la trajectoire de missiles nord-coréens. Une autre batterie Patriot protégera Tokyo. Plusieurs destroyers équipés de systèmes de défense antimissile vont également participer à l'opération.
On suppose que les essais de missiles de RPDC sont les tests camouflés d'une technologie de lancement des ogives à longue distance, ce qui est interdit à Pyongyang par l'ONU. La Corée du Nord insiste sur le fait qu'elle lance un satellite à but pacifique.
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Actualités en Asie Dim 2 Déc - 18:30
Le Japon a montré un train sans roues 2.12.2012,
Citation :
Le Japon a présenté un prototype d'un nouveau train à suspension magnétique sans roues, qui peut développer une vitesse jusqu'à 500 kilomètres par heure. La compagnie centrale des chemins de fer du Japon a informé que les travaux sur le prototype Series L0 sont terminés, et il est prêt à être testé.
Il est prévu que ce véhicule sera introduit en service en 2027. Au début, le train circulera entre Tokyo et Nagoya, permettant aux passagers de parcourir une distance de 258 km en moins de 40 minutes.
[youtube][/youtube] Dr. Michel Fernex de Genève parle le constat d'après la visite à Fukushima
berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Actualités en Asie Dim 16 Déc - 14:05
Le tir d'une fusée ne perturbe pas le commerce Chine-Corée du Nord Mise à jour : samedi 15 décembre 2012
Dans la ville frontalière chinoise de Dandong, par où transite l'essentiel des échanges entre la Chine et la Corée du Nord, les commerçants s'inquiètent peu du lancement cette semaine par Pyongyang d'une fusée et d'éventuelles sanctions internationales qui pourraient en découler.
Citation :
"Le business marche très bien", lâche de façon lapidaire Sun Xiaowei, qui travaille en Corée du Nord pour une entreprise de câblage, des produits ensuite exportés vers la Chine et la Corée du Sud.
De fait, le flux des véhicules traversant la frontière, sur le pont enjambant la rivière Yalu, ne tarit pas. Il est formé notamment de camions chargés de pneus ou de sacs de marchandises en vrac.
Cela, quelques jours après le tir nord-coréen qui a permis de placer en orbite mercredi un satellite. Un acte considéré par les Etats-Unis et leurs alliés comme un nouvel essai déguisé de missile balistique à longue portée.
Comme chaque jour, les négociants et chauffeurs routiers vaquent donc à leurs occupations dans Dandong, une ville de 2,5 millions d'habitants du nord-est chinois devenue une plaque tournante pour les achats nord-coréens de carburant, nourriture et biens de consommation.
On remarque même à Dandong des indices de l'augmentation du niveau de vie de la population du Nord.
"Les Nord-Coréens veulent des pianos japonais parce qu'ils sont de bonne qualité", explique une Chinoise de la minorité ethnique coréenne. Elle vend des instruments de marques Yamaha et Kawai, pour un montant d'environ 2.000 à 3.000 dollars pièce. Certains mois elle parvient à en écouler jusqu'à dix.
La Chine partage une frontière de 1.415 kilomètres avec la Corée du Nord et le commerce s'est développé fortement ces dernières années. Cette activité intense a un temps faibli, après la mort du dirigeant Kim Jong-Il en décembre 2011, avant de reprendre.
Certains voyageurs, dans l'attente de traverser la rivière Yalu au bureau de contrôle de l'immigration de Dandong, portent d'ailleurs des couronnes de fleurs, vraisemblablement pour marquer le premier anniversaire de la mort de Kim.
La Chine a été le partenaire pour 89% des importations et exportations de la Corée du Nord, selon l'Agence de promotion du commerce et des investissements de la Corée, basée à Séoul.
Les échanges ont porté sur 5,6 milliards de dollars, en hausse de 62% sur un an, selon cette même source. Les chiffres réels du commerce sont probablement plus élevés si l'on prend en compte les échanges de troc de biens de consommation et de matières premières.
Les monnaies pour commercer varient en effet, certains utilisant le dollar américain, d'autres les échanges en nature (par exemple du charbon), d'autres la devise chinoise. Tel ce commerçant chinois qui dit qu'il vend sept ou huit voitures par mois, se faisant payer en yuans.
Les négociants rencontrés par l'AFP ne tablent sur aucune restriction du commerce sino-nord-coréen, dont une bonne partie transite par route ou par rail par Dandong.
"Cela se passe de mieux en mieux", affirme ainsi Mme Li Hong, une Chinoise qui traite avec le Nord depuis près de 20 ans. Son entreprise fabrique des vêtements pour femmes à Pyongyang, qui sont exportés vers la Chine.
Wang Yuangang a commencé à exporter des véhicules et des pièces automobiles en Corée du Nord dans les années 1990. "A l'époque il n'y avait même pas de néons dans les rues", dit-il. Il est du même avis: aucune raison que le commerce périclite vu les besoins des Nord-Coréens.
"Beaucoup de gens peuvent se permettre de manger dehors et le décor des restaurants récemment ouverts est assez luxueux", dit-il.
Quant à la Chine, qui est en première ligne pour faire pression sur la Corée du Nord, elle a clairement prôné jeudi une réaction "prudente" de l'ONU après le tir nord-coréen.