Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
Sujet: Re: Tensions en Syrie IV Mer 22 Jan - 23:42
Tayeb a écrit:
En tout cas on ne peux que souligné l'incroyable résistance de l'Armée Syrienne, les cochons du golfe qui pensaient prendre Damas dans leur panier peuvent aller dormir... Genève II ne sera qu'une parade pour l'honneur pour le CNS, les occidentaux ont tous retournés leurs vestes... La Russie n'a pas cédé, les Iraniens ont joué la carte de l'abandon du nucléaire donc les Américains ont fait comme d'habitude, largué les poids morts qui là gênent... La guerre n'est pas finis pour autant, il faudra encore plusieurs années de combats malheureusement pour venir à bout de ce cancer envoyé par la pétromonarchie consanguine.
Vous avez raison de parler de l'extraordinaire résistance de l'AAS et du peuple syrien face aux hordes wahabites.
samir_reghaia Sous lieutenant
Messages : 849 Date d'inscription : 05/12/2012
Sujet: Re: Tensions en Syrie IV Jeu 23 Jan - 15:31
Ca veut dire beaucoup de choses... Le gouvernement syrien est en train de gagner du terrain.
Au fait, des nouvelles de Genève II?
Citation :
Syrie : Al-Qaida appelle à la fin des combats entre rebelles
Le chef d'Al-Qaida a demandé jeudi 23 janvier dans un message audio aux djihadistes syriens de cesser leurs combats entre rebelles. S'adressant « à tous les groupes djihadistes, et à tout homme libre œuvrant à faire tomber le régime d'Assad », Ayman Al-Zawahiri les exhorte à « arrêter immédiatement les combats entre frères ».
« Nos cœurs et les cœurs de la nation [musulmane], qui placent nos espoirs en vous, saignent en voyant les affrontements qui se propagent dans les rangs des combattants de la guerre sainte pour l'islam », déplore-t-il dans ce message de cinq minutes. « Nous appelons tous nos frères (...) à œuvrer pour mettre fin à cette sédition, qui mènera Dieu seul sait où. »
Les combats entre rebelles et djihadistes ont déjà fait près de 1 400 morts en 20 jours, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme.
LUTTE SANGLANTE AU SEIN DE L'OPPOSITION
Le 3 janvier, de nombreux groupes rebelles excédés par les exactions attribuées à l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) et sa volonté d'hégémonie ont lancé une offensive contre le groupe djihadiste dans les zones contrôlées par la rébellion dans le nord de la Syrie.
Lire l'analyse : Les ambitions régionales de l'Etat islamique en Irak et au Levant
L'EIIL – aussi connu sous l'appellation arabe « Da'ech » (Dawla islamiyya fi Iraq wa Chaam) – avait affirmé qu'il « écraserait » les combattants de l'opposition syrienne, et qu'il considérait les membres de la Coalition nationale syrienne et sa branche armée, l'Armée syrienne libre, comme des « cibles légitimes ». Mais dimanche, le groupe djihadiste a tendu la main aux rebelles syriens, leur demandant de mettre fin aux affrontements qui opposent désormais leurs combattants sur le terrain en Syrie.
En avril 2013, le chef de l'EIIL, Abou Bakr Al-Baghdadi, a cherché à fusionner l'EIIL avec le Front Al-Nosra, en dépit des ordres de Zawahiri. En novembre, ce dernier avait affirmé que le Front Al-Nosra était désormais la seule branche d'Al-Qaida en Syrie, désavouant ainsi l'EIIL. Le Front Al-Nosra, qui a appelé à un cessez-le-feu pour se concentrer sur la lutte contre le régime Assad, a adopté une attitude de neutralité dans les affrontements en cours, à l'exception de la région de Raqa, où ses membres combattraient leurs rivaux de l'EIIL.
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
Sujet: Re: Tensions en Syrie IV Jeu 23 Jan - 22:48
Jobar. https://youtu.be/zpBca1mOHfE
Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
Sujet: Re: Tensions en Syrie IV Dim 26 Jan - 8:28
La Défense Nationale, une structure qui épaule l'AAS. Elle permet d'occuper le terrain entre les unités de l'AAS.
https://youtu.be/HvySJQM0bGA
yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: Tensions en Syrie IV Dim 26 Jan - 21:45
Situation en Janvier 2014 posté Henri K.sur air-defense
yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: Tensions en Syrie IV Dim 26 Jan - 21:45
Situation en Janvier 2014 posté par Henri K.sur air-defense
Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
Sujet: Re: Tensions en Syrie IV Lun 27 Jan - 7:38
dimanche, 26 janvier 2014 IRIB et les soldats assadistes encerclés, qui les aide à se tenir ?
IRIB-Un groupe de jeune syrien, baptisé " retroussez vos manches" s'est chargé d'acheminer des aides aux forces syriennes dans les localités de Raqqa où ces dernières sont assigées par les terrorsites . la province de Raqqa est encerclée depuis l'an dernier par les terroristes . ces jeunes acheminent les denrées alimentaires et les produits de première nécessité aux soldats de l'armée nationale. comment se passe-t-elle la mission périlleuse de ces jeunes? à bord d'un avion de l'armée syrienne qui effectue un vol nocturne, ces jeunes dévoués arrivent à l'aéroport militaire de Al Tabagha . ces jeunes montent ensuite à bord des véhicules blindés de l'armée et au milieu des tirs des terroristes , ils atteignent les positions de l'armée et distribuent les denrées alimentaires et les vêtements chauds parmi les soldats .
rimonidz Admin
Messages : 3054 Date d'inscription : 09/02/2012
Sujet: Re: Tensions en Syrie IV Lun 27 Jan - 9:09
yak a écrit:
Situation en Janvier 2014 posté par Henri K.sur air-defense
yak, dit moi si je me trompe, mais j'ai l'impression que l'Armée Arabe syrienne a reconquis le terrain d'une manière plus large que moi je ne le pensais. donc la reprise en main de la souveraineté du territoire national de la République Arabe de Syrie par l'AAS est une réalité.
berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Tensions en Syrie IV Lun 27 Jan - 18:19
Israel : raid aérien contre une base militaire en Syrie
Les médias syriens font état d'un raid des forces aériennes d'Israël contre une base militaire située dans la ville portuaire de Lattaquié en Syrie. L'information sur ce raid qui aurait effectué dans la nuit du 26 au 27 janvier n'a pas été confirmée officiellement.
Citation :
Selon les journalistes les fonctionnaires israéliens craignent la transmission d'armes modernes depuis la Syrie au Hezbollah. Lattaquié est le port dans lequel, conformément au plan de l'ONU, les agents toxiques les plus dangereux de l'arsenal chimique syrien doivent être transportés pour être embarqués et pour être détruits en mer.
Lire la suite: http://french.ruvr.ru/news/2014_01_27/Israel-raid-aerien-contre-une-base-militaire-en-Syrie-1468/
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: Tensions en Syrie IV Mar 28 Jan - 0:28
Citation :
Les deux adolescents toulousains partis en Syrie pour combattre au nom du jihad ont été retrouvés en vie en Turquie. Les lycéens sont âgés d'une quinzaine d'années. Initialement, un seul des deux ados avait été retrouvé, mais quelques heures plus tard, une source proche du dossier confirmait que son camarade de classe, parti avec lui, avait également pu être «récupéré», comme l'a révélé Europe 1. L'un des deux jeunes serait rentré dimanche en France en compagnie d'un proche de sa famille tandis que le second aurait été récupéré ce lundi en Turquie par son père.
Le parquet de Toulouse avait récemment alerté la section antiterroriste du parquet de Paris sur le cas de deux jeunes d'une quinzaine d'années partis pour la Turquie avec l'intention de combattre en Syrie. Les deux copains, élèves en seconde d'un lycée général de Toulouse, étaient partis le 6 janvier pour se battre avec les jihadistes.
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
Sujet: Re: Tensions en Syrie IV Mar 28 Jan - 12:45
yak a écrit:
Citation :
Les deux adolescents toulousains partis en Syrie pour combattre au nom du jihad ont été retrouvés en vie en Turquie. Les lycéens sont âgés d'une quinzaine d'années. Initialement, un seul des deux ados avait été retrouvé, mais quelques heures plus tard, une source proche du dossier confirmait que son camarade de classe, parti avec lui, avait également pu être «récupéré», comme l'a révélé Europe 1. L'un des deux jeunes serait rentré dimanche en France en compagnie d'un proche de sa famille tandis que le second aurait été récupéré ce lundi en Turquie par son père.
Le parquet de Toulouse avait récemment alerté la section antiterroriste du parquet de Paris sur le cas de deux jeunes d'une quinzaine d'années partis pour la Turquie avec l'intention de combattre en Syrie. Les deux copains, élèves en seconde d'un lycée général de Toulouse, étaient partis le 6 janvier pour se battre avec les jihadistes.
ils devraient être déchus de la nationalité française (ils ont la double nationalité).
yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: Tensions en Syrie IV Mer 29 Jan - 9:02
le régime syrien est loin d'etre blanc comme neige aussi une photo des prisons secrète du régime c'est vraiment pas beau a voir
Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
Sujet: Re: Tensions en Syrie IV Mer 29 Jan - 22:25
Un site pro-terroristes rédigé en français. L'intérêt, il fait des synthèses de ce qu'on voit sur le net. Donc, site aligné, mais intéressant. Il montre que c'est chaud en ce moment à Darya.
The Arab Chronicle the-arab-chronicle.com/
Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
Sujet: Re: Tensions en Syrie IV Mer 29 Jan - 22:34
Les YPG infligent une lourde défaite à l’EIIS à al-Manajir (Syrie) Rédigé par Cedric Labrousse il y a 6 heures
Combattants des YPG inspectant la carcasse d’un des chars de l’EIIS détruit le 26 janvier 2014 à al-Manajir. INFORMATIONS CHRONIQUE - Le revers de Tal Hamis est lavé. Car si là bas, les forces kurdes, principalement les YPG, furent battues par les troupes du Front Islamique, elles ont infligé une cuisante défaite à l’EIIS et quelques uns de ses alliés à al-Manajir, petite ville du gouvernorat d’al-Hassakah que les hommes de l’EIIS ont tenté de prendre le 26 janvier dernier avant d’y être écrasés. Retour sur une bataille terrible. L’assaut de l’EIIS avec une attaque suicide le 25 janvier Al-Manajir, est petite ville kurdo-arabe qui participa aux manifestations en 2011 contre Bachar al-Assad puis en 2012 et 2013 en soutien des combattants contre le régime, principalement les YPG. Mais la ville finit par tomber aux mains de l’EIIS en aout 2013. Le 5 novembre 2013, en pleine campagne contre l’autoproclamé « Etat Islamique d’Irak et du Sham » (EIIS) et quelques bataillons rebelles locaux engagés à ses côtés, les forces kurdes reprirent le contrôle de la petite ville d’al-Manajir, dans la région de Tal Tamir, au sud-ouest de Ras al-Ain (Serekaniye en kurde). Les combats mirent fin à la domination de l’EIIS à l’ouest de Tal Tamir. Mais c’était sans compter sur de possibles retour de l’ombre de l’EIIS. L’attaque a débuté au matin du 25 janvier, lorsqu’un homme de l’EIIS a foncé, avec sa voiture piégée, vers un checkpoint tenu par la police kurde. L’assaut de l’EIIS est alors soutenu par quelques éléments locaux d’Ahrar al-Sham (venus du gouvernorat de Raqqa) mais qui ont rejoint l’EIIS il y a peu. L’attaque suicide fit peu de victimes mais engagea l’affrontement. Les combats s’étendirent alors très rapidement à l’ouest et au nord d’al-Manajir. Les brigades des YPG, notamment de femmes (YPJ) locales (de la région de Tal Tamir) se mirent immédiatement en mouvement vers al-Manajir. Un char de l’EIIS détruit à l’entrée occidentale d’al-Manajir :
En fin de journée, les YPG kurdes, notamment composées localement d’arabes des villages vosins et de Manajir, engagés volontaires dans ces formations, avaient repris l’ensemble de Manajir et les affrontement se déroulaient sur les bordures directes du bourg. L’EIIS avait perdu 1 blindé, un pick-up, 7 hommes. Le bilan était dérisoire pour les YPG : 2 mort (dont un dans l’attaque suicide). Les YPG mettent en déroute les hommes de l’EIIS
Renforts des YPG venus des environs de Tal Tamir pour venir consolider le front d’al-Manajir. Peu à peu, il semble que seuls les hommes de l’EIIS restèrent sur place à affronter les YPG qui, dès le matin du 26 janvier, leur prirent un char et en détruisirent un autre à l’aide de roquettes artisanales. La déroute s’accéléra quand les YPG reprirent les campagnes au nord de Manajir, repoussant l’EIIS vers l’ouest. De violents combats continuèrent sur la ligne de front occidentale. Mais l’arrivée de nouveaux renforts pour les kurdes et arabes de Manajir sonna le glas de la petite tentative de l’EIIS de tenir. A la fin de la journée, l’EIIS était écrasé. Plus de 23 hommes tués, presque tous des étrangers, trois blindés de perdus et deux picks-up détruits. Les YPG comptèrent 4 morts dans leurs rangs, dont 2 arabes.
Combattant arabe des YPG de la région, posant fièrement sur un ancien char de l’EIIS. Par Cédric Labrousse Le 29 janvier 2014
yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: Tensions en Syrie IV Mer 29 Jan - 22:39
c'est vraiment une très sale guerre je me demande ils foutent quoi la bas c'est l'aliénation total d'une nation au profit de puissances régional
l'armée avance au sud et la vieille ville d'Alep http://www.lorientlejour.com/article/852285/larmee-syrienne-a-avance-vers-alep-a-partir-de-laeroport.html
Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
Sujet: Re: Tensions en Syrie IV Mer 29 Jan - 22:41
Un autre article de Cedric Labrousse qui pleure le sort réservé par l'EIL à ses amis "révolutionnaires". Attention images qui peuvent choquer.
Syrie
La ville syrienne de Jarablus, de la révolution à l’horreur
Rédigé par Cedric Labrousse il y a 1 semaine
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La ville de Jarablus, aux portes de la Turquie, au nord-est du gouvernorat d’Alep (nord de la Syrie). [Imagerie Google Earth]. ETUDE CHRONIQUE / INFORMATIONS CHRONIQUE - Le 17 janvier 2014, Jarablus, ville frontalière avec la Turquie, retombait sous contrôle du soi disant « Etat Islamique d’Irak et du Sham » après une semaine d’un soulèvement de la population locale finalement écrasé à grands renforts de combattants étrangers. La répression après la reprise de la ville insoumise fut sanglante. Retour sur le parcours de cette ville depuis son ralliement à la révolte pacifique du printemps 2011. Jarablus, une ville kurdo-arabe révolutionnaire Jarablus est une petite ville (environ 40 000 habitants) du nord du gouvernorat d’Alep, au nord de la Syrie, centrée sur un vieux bourg (jouxté à la frontière syro-turque) et une nouvelle ville dont l’aménagement était déjà à l’arrêt avant l’éclatement de la révolte d’une partie de la population syrienne en février 2011. Avec son particularisme d’abriter les deux communautés arabe et kurde, la ville a toujours eu un terreau contestataire. Bourgade conservatrice sunnite, Jarablus est entrée dès avril 2011 dans les manifestations hostiles au régime du clan Assad. Manifestation de colère hostile au régime le 3 juin 2011 :
Manifestation le 25 mai 2012 :
Si la ville est une municipalité, ce sont les clans et familles qui y gèrent la majorité des affaires réelles. Parmi ces clans, celui des al-Jadir, de lignée arabe mais ayant des liens de parenté avec plusieurs familles kurdes de la cité et des environs. Les al-Jadir y avaient nombre de commerces et une réelle influence sur la société locale. Au moment de la révolte, c’est logiquement que la famille a pris les rênes de la contestation. C’est un militaire en son sein, Yusuf al-Jadir, stationné alors à Haffah, dans le gouvernorat de Lattaquié, qui va devenir célèbre. Colonel dans l’armée du régime, il déserte finalement en juin 2012, après avoir refusé, avec sa compagnie de blindés dont il était commandant, d’intervenir avec leurs armes contre des manifestants. Rejoignant très vite le gouvernorat d’Alep voisin où une rébellion armée y a gagné plusieurs villes frontalières. Le 20 juillet 2012, Yusuf al-Jadir et les siens, à la tête de combattants locaux arabes et kurdes, prirent finalement le contrôle de Jarablus, après des affrontements sporadiques débutés le 15 juillet, faisant d’elle une nouvelle ville acquise à la rébellion dans la région. Forces de la rébellion patrouillant à Jarablus après sa prise (vidéo du 21 juillet 2012) :
Une ville dans la révolution jusqu’au jour où l’EIIS s’y implante dans le sang Yusuf al-Jadir rejoignit alors le front d’Alep. Là bas il devint chef militaire au sein d’une puissante force de la rébellion, la Liwa al-Tawhid. Il y sera plus connu sous son surnom, Abu Furat. La vie de Jarablus reprit peu à peu son cours, malgré la récurrence des bombardements aériens, par hélicoptères puis par avions, avant que ceux-ci ne cessent peu à peu avec le temps, car la rébellion avait pris une large partie de la région d’Alep, forçant le régime à frapper ailleurs. Dès l’hiver 2012-2013, une nouvelle force y fit son apparition : le Jabhat al-Nusra. Mais cette organisation, très structurée, ne supporta pas la concurrence des influences claniques locales, dont celle des al-Jadir qui avaient formé leurs brigades (Kataeb alShahid Yusuf al Jadir, en hommage à Abu Furat, qui avait été tué le 15 décembre 2012 au nord d’Alep). C’est ainsi qu’en juin 2013, Juma al-Jadir, cousin de Yusuf al Jadir, s’en prit à l’organisation nouvellement arrivée :
Logo des Brigades pour le martyr Yusuf al Jadir Abu Furat, alors basées à Jarablus et dirigées par des membres de la famille al-Jadir. C’est en juillet 2013 que l’EIIS prit le contrôle, de manière peu visible alors, puisque passant sous couverture d’al-Nusra, de Jarablus. Peu à peu, il raffermit sa politique sous le sheikh Abu Omar (de nationalité inconnue). Le Jabhat al Nusra disparut totalement de la scène. Les combattants de l’EIIS organisèrent ces fameuses dawah, réunions islamiques où les enfants étaient conviés à venir, encerclés par des étrangers armés… Puis, il ouvrit son école et mit en place, très distinctement, ses checkpoints à plusieurs entrées de la ville. Mais la colère monta peu à peu. Les militants anti-Assad y étaient arrêtés régulièrement tandis que la famille al-Jadir subissait pression et enlèvements consécutifs. Les manifestations se multiplièrent tandis que des brigades rebelles locales, comme la katiba Abu Hamza, manifestèrent le vœu de reprendre leur ville.
Checkpoint de l’EIIS, installé dans le centre de Jarablus (début juillet 2013). A la mi-juillet 2013, l’EIIS comprit que la contestation gagnait la cité. Plusieurs dizaines de personnes furent raflées, même Ahmad Yusuf al Jadir, le jeune fils d’Abu Furat, héro de la ville. Une arrestation de trop. Car la colère se transforma en préparation au soulèvement. Tout le mois d’aout fut tendu, avec des menaces interposées. Avant que finalement, dès fin aout, de violents combats n’éclatent entre la rébellion et l’EIIS. Mais ce dernier, qui fit venir picks-up et mitrailleuses lourdes, déployant, menaçant les civils, des hommes armés de lances-roquettes, prit l’avantage et emprisonna des dizaines de nouvelles personnes, tandis que d’autres furent exécutées. L’émir pour l’EIIS, dès fin septembre 2013, nommé après sa reprise en main de la ville, fut un mystérieux Abu Hafs al Masri, un égyptien. Un personnage inconnu et surtout, jamais montré en public. Le conseil de la Sharia de l’EIIS s’installa dans le centre du bourg et le drapeau de l’EIIS fut levé, si visible qu’il était aperçu depuis la Turquie voisine. La ville était alors totalement sous domination de l’EIIS. Le seul lieu de tranquillité était le poste-frontière du fait de la proximité de l’armée turque.
Capture d’écran d’un reportage de CNN à la frontière syro-turque; en novembre 2013, où la bannière de l’EIIS flotte sur Jarablus, bien visible depuis la Turquie. Le soulèvement de janvier 2014 noyé dans un bain de sang Le 3 janvier 2014 au soir, un assaut de l’EIIS sur Atarib (dans le gouvernorat d’Idlib) contre la rébellion locale mit le feu aux poudres. L’ensemble du nord syrien s’embrasa. Jarablus, qui subissait depuis longtemps l’ombre de l’EIIS, se souleva à son tour dans la journée du 5 janvier. Après des jours de combats intenses, où l’émir Abu Hafs al Masri fut tué, le 12 janvier, la rébellion contrôlait déjà une bonne partie de la ville, aidée par des kurdes locaux armés, dont certains liés au Jabhat al-Akrad, formation kurde anciennement liée à l’Armée Syrienne Libre puis ayant gagné son indépendance. Le 13 janvier, la prison locale de l’EIIS fut définitivement prise par la rébellion qui y libéra plus de 70 personnes, dont nombre de membres de la famille al-Jadir, mais aussi des militants anti-Assad locaux et des combattants kurdes.
Dizaines de prisonniers libérés des geôles de l’EIIS, le 13 janvier 2014 (photographies par le comité local de Jarablus). Mais le 15 janvier, alors que l’EIIS était désormais assiégé dans son dernier bastion, le centre-culturel de la ville, transformé en forteresse, une voiture conduite par un suicidaire explosa sur un rassemblement de combattants de la Liwa al-Tawhid et d’autres hommes de brigades locales. Plus de 17 d’entre eux furent tués. Mais la rébellion tenait encore. Le 16 janvier, c’est le chef tchétchéne géorgien Abu Omar al-Shishani en personne qui se rendit à Jarablus à la tête de nombreux renforts, presque tous des combattants étrangers (dont des égyptiens, des géorgiens, des russes mais aussi des turcs) venus d’Al Bab qu’il venait de reprendre en main quelques jours auparavant, dans une violence inouïe contre les locaux. Poussant en force, avec une voiture piégée, ses hommes reprirent le centre-culturel et peu à peu l’ensemble des quartiers, la rébellion se faisant très vite dépasser par les moyens employés par l’EIIS contre eux. Le 17 janvier au matin, Jarablus retomba dans l’escarcelle sanglante de l’EIIS.
Hommes de l’EIIS, paradant devant le centre-culturel qu’ils avaient repris le 17 janvier au matin. (Photographie diffusée par le service média de l’EIIS). Ce fut alors le déchainement de l’horreur. Plus de 30 rebelles capturés furent égorgés puis décapités publiquement, dont des membres de la famille al-Jadir, dont certains membres de la Liwa al-Tawhid. Une trentaine d’autres rebelles suivirent le même sort dans les 48 heures qui suivirent. Dès le 17 janvier, plusieurs têtes furent plantées en signe de représailles sur les grilles entourant le centre culturel de Jarablus tandis que nombre de corps furent laissés en pleine rue, message destiné à la population.
Têtes de combattants de la rébellion, décapités par l’EIIS après la reprise en main de la ville, plantées sur les grilles du centre culturel de Jarablus.
Mercenaires étrangers de l’EIIS s’amusant devant leurs victimes, le 17 janvier 2014. Une ville sous la terreur, de nombreux habitants réduits à l’exil L’exil a débuté dès le 16 janvier, malgré alors le contrôle presque complet de la ville par la rébellion. Mais les rumeurs de rassemblement massif des hommes de l’EIIS au sud-ouest de la ville effrayèrent les familles. Plusieurs dizaines passèrent alors vers la Turquie par le poste-frontière, suivies par des centaines d’autres les 17 et 18 janvier, cette fois-ci vers Manbij, mais aussi vers l’enclave kurde d’Ayn al-Arab / Kobane, située à l’est de Jarablus et dominée par les YPG. Une grande partie de la famille al-Jadir se réfugia notamment dans l’enclave, ainsi que de nombreux combattants de la rébellion, eux aussi en quête d’un refuge. Désormais, la ville de Jarablus vit dans la terreur. Les checkpoints de l’EIIS y ont été rétablis partout tandis que la Turquie, effrayée par ce déchainement d’horreurs, a fermé le poste-frontière. La ville est tenue par des étrangers qui y font régner une loi qui n’a plus rien d’islamique. Tandis que les rebelles qui ont fui ne songent qu’à une chose : revenir dans leur ville et la libérer définitivement.
Combattants de brigades de la rébellion à Jarablus ayant fui vers l’est et ayant finalement trouvé refuge chez les kurdes de la région de Kobane (photographie par l’agence ANHA). Par Cédric LABROUSSE Le 21 janvier 2014
Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
Sujet: Re: Tensions en Syrie IV Ven 31 Jan - 19:07
A Qaddam élimination d'un gros groupe de terroristes.
https://youtu.be/6fFixwUOqpE
yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: Tensions en Syrie IV Ven 31 Jan - 22:26
"Pourquoi j'ai choisi le djihad en Syrie" Le Point.fr - Publié le 31/01/2014 à 14:33 - Modifié le 31/01/2014 à 18:22
[url=http://www.lepoint.fr/auth/archivageArticle.php?id_sans_version=1786632&titre="Pourquoi j%27ai choisi le djihad en syrie"&chapeau=
Yilmaz%2C ancien soldat n%C3%A9erlandais%2C combat d%C3%A9sormais avec al-Qaida en Syrie. Il explique ses motivations dans une interview rare. d%c3%a9rangeant.<%2fp>&date=2014-01-31 14:33:00&image=/images/2014/01/31/tumblr-mwzsrnrtdlz-yilmaz-etat-islamique-irak-leva-2391765-jpg_2056325_113x76.JPG&auteur=Par Armin Arefi][/url]
[url=http://www.lepoint.fr/send-friend/form.php?titre="Pourquoi j%27ai choisi le djihad en syrie"&surtitre=&texte=%09Son %C3%A9paisse barbe noire tranche avec ses cheveux ras%C3%A9s %c3%a0...&url=%2Fmonde%2Fpourquoi-j-ai-choisi-le-djihad-en-syrie-31-01-2014-1786632_24.php][/url]
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Par ARMIN AREFI Son épaisse barbe noire tranche avec ses cheveux rasés à blanc. "Au nom d'Allah", susurre-t-il mécaniquement, avant de faire feu. Le soldat Yilmaz, la trentaine et déjà expert au combat, est membre del'État islamique en Irak et au Levant (EIIL). Cette branche irakienne d'al-Qaida, composée en Syrie de quelque 5 000 hommes, est engagée depuis 2013 dans la lutte contre Bachar el-Assad. Mais, contrairement à ses compagnons, Yilmaz ne porte pas de cagoule noire. Il arbore, au contraire, fièrement son uniforme de l'armée royale des Pays-Bas.
Yilmaz est un ancien soldat néerlandais. D'origine turque, il fait partie des 120 djihadistes hollandais partis combattre en Syrie,relève le New York Times. Son parcours rocambolesque a alors croisé celui de Roozbeh Kaboly. Ce journaliste néerlandais recherchait activement la moindre information sur ses compatriotes partis mener le djihad en Syrie. Il lui aura suffi de surfer sur Internet pour faire une saisissante découverte. Un compte Instagram, nommé Battlefields of Syria (champs de bataille de Syrie), sur lequel Yilmaz poste au quotidien ses clichés glanés sur le terrain.
"Il s'agit d'ouvrir les yeux" (Yilmaz, djihadiste)
On l'aperçoit poser fièrement sur un char abandonné du régime, exhiber ses nombreuses armes d'assaut, témoigner de la destruction de villes entières ou encore déplier le drapeau noir contenant la "chahada", profession de foi de l'islam selon laquelle "il n'y a d'autre Dieu qu'Allah, et Mahomet est son prophète". Financé par des fonds privés émanant de riches hommes d'affaires du Golfe, l'EIIL se démarque des autres groupes rebelles par le savoir-faire de ses combattants, glané sur les terres de djihad en Afghanistan, en Irakou dans les Balkans.
Après huit mois de communications quotidiennes avec Yilmaz, le journaliste néerlandais Roozbeh Kaboly réussit finalement à l'interviewer, via un intermédiaire en Syrie. Si le djihadiste accepte, c'est avant tout pour changer le regard porté en Europe sur ces combattants. "Il s'agirait d'ouvrir les yeux, et vous verrez que beaucoup de gens sont venus ici pour une simple et bonne raison : ils ne pouvaient plus supporter que soient sauvagement abattues des milliers de personnes en Syrie", souligne-t-il au cours del'émission Nieuwsuur, diffusée cette semaine sur la télévision néerlandaise d'État NOS. Et le djihadiste d'interpeller directement le téléspectateur : "Comment pouvez-vous rester assis chez vous ?"
Ancien soldat néerlandais
L'homme a quitté l'armée royale lorsqu'a éclaté la révolution syrienne en mars 2011. "Si les forces néerlandaises avaient envoyé une unité de combattants en Syrie, j'aurais été le premier à signer, assure-t-il aujourd'hui. Mais personne n'a fait quoi que ce soit." Le soldat Yilmaz transmet alors toute son expérience à ses "frères". "Plus de 90 % d'entre eux n'ont jamais tiré une balle de leur vie", explique-t-il.
Cela se vérifie sur les champs de tir improvisés, où les cibles placées au bout de sentiers terreux restent souvent vierges. "Relax, confie Yilmaz à un camarade. Si tu prends ton temps, tu viseras bien mieux." L'heure de la prière a sonné : instinctivement, ce fervent pratiquant place soigneusement une couverture sur le sol poussiéreux, s'agenouille et s'incline. "Nous sommes ici pour une noble cause : combattre aux côtés des opprimés, souligne-t-il. Cela va maintenant faire presque trois ans et personne ne fait rien."
Martyr
Sur Instagram, Yilmaz a également posté des clichés attendrissants. Comme cette photo, datée de janvier 2014, où le membre de l'EIIL porte dans ses bras un bébé syrien. Sur une vidéo diffusée sur Tumblr, le djihadiste filme cette fois les nombreux enfants délaissés ou orphelins d'un camp de réfugiés d'Idleb. Sur d'autres photos, Yilmaz porte sur son fusil de minuscules chatons, rebaptisés "chats des moudjahidin (combattants de la foi, NDLR)".
En première ligne sur le front anti-Assad, ces djihadistes n'hésitent pas à sacrifier leur vie dans des attentats-suicides contre les positions du régime. "Ils s'attellent à toutes les tâches que les autres rebelles ne veulent pas assumer", pointe Mathieu Guidère, professeur d'islamologie à l'université de Toulouse-Le Mirail. Ces jusqu'au-boutistes soumettent les populations civiles, ainsi que les autres groupes rebelles, à leurs lois dans les territoires qu'ils "libèrent".
Charia
"À chaque victoire, ils nomment un gouverneur militaire, un juge islamique ainsi qu'un chef de police", poursuit Mathieu Guidère. "Ils appliquent la charia à la lettre, créent des écoles visant à apprendre le Coran et n'hésitent pas à exécuter de sang-froid comme au Mali." Des pratiques dénoncées par les groupes rebelles plus modérés, qui ont entamé début janvier une "seconde révolution" contre l'EIIL.
Car la percée des djihadistes inquiète au plus haut point les services secrets occidentaux, qui craignent que les djihadistes d'al-Qaida ne représentent une vraie menace dès lors qu'ils rentreront en Europe. Dès 2013, de nombreux services de renseignement ont d'ailleurs repris le chemin de Damas. Une position que le soldat Yilmaz dit ne pas comprendre.
État islamique
"Pourquoi le fait de vouloir aider ces gens et apporter le changement doit-il poser problème ?" demande le djihadiste. Entre les balles, Yilmaz se connecte souvent sur Skype pour parler à sa famille restée aux Pays-Bas. Des proches avec lesquels il rit souvent et fait part de ses rêves. "Le plus important est de ramener le peuple (syrien) chez lui, confie-t-il. Mais il est également très important de créer un État islamique, sous la loi islamique, pour diffuser le message d'Allah qui défend toujours les opprimés."
À tous ceux qui pourraient craindre, malgré tout, le retour du djihadiste en Europe, Yilmaz assure, implacable : "La plupart des frères ici, dont moi-même, sont venus pour mourir."
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
Sujet: Re: Tensions en Syrie IV Dim 2 Fév - 12:34
Selon Arabe Chronicle (site ASL) La "rébellion" a lancé une vaste offensive à succès ces dernières 72 heures dans le gouvernorat de Quneitra près du Golan occupé par le régime de Tel Aviv. Le 31 janvier, la rébellion avait pris la ville d’al-Susiyah, et de 5 villages au sud de Quneitra.
Le but est de constituer des zones tampons appuyées sur les frontières israéliennes afin d'être ravitaillé et soutenu par Tsahal.
Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
Sujet: Re: Tensions en Syrie IV Dim 2 Fév - 17:56
OFFENSIVE ASL A DERAA
Attention, il s'agit d'infos venant d'un site pro-ASL (www.ArabChronicle.fr). Mais il est bien renseigné (il y a plusieurs vidéos accompagnant l'article. Voir pour cela le site d'origine). Il est à espérer qu'une fois l'effet de surprise (depuis des semaines Obama avait dit qu'il livrait des armes à l'ASL), l'AAS reprenne le dessus.
Avec les armes occidentales, l’ASL avance dans le gouvernorat de Daraa (Syrie) Rédigé par Cedric Labrousse
Battle of Houran’s Geneva loo | Logo de la campagne de la Bataille pour Genève du Horan. INFORMATIONS CHRONIQUE - Les récentes arrivées d’armes occidentales et saoudiennes font leur effet ces dernières 72 heures. Dopées par ces livraisons d’armes légères, de munitions, et de missiles anti-tank, l’Armée Syrienne Libre, qui est toujours restée influente dans le sud de la Syrie (là où elle a quasiment disparu dans le nord), s’est lancée dans de vastes opérations au sein d’une campagne adressée directement à la scène quasi-tragi-comique de Genève 2. En 72 heures, plusieurs villages sont allés à la rébellion, de même que celle-ci avance sur les derniers quartiers de Daraa aux mains du régime.
Le lancement d’une nouvelle campagne | The beginning of a new campaign Les cadres de l’ASL dans le gouvernorat de Daraa annonçant officiellement le début des opérations (1er février 2014) | FSA leaders in southern Daraa governorate announcing the campaign (February 1, 2014) :
La campagne porte le nom symbolique de la Bataille pour Genève d’Houran (Houran étant une région du sud syrien) ou en arabe : Maarakat GenevHouran. L’offensive a été décrétée le 1er février 2014 mais préparée depuis plusieurs semaines. Elle suit un arrivage massif d’armes légères, de munitions et de missiles anti-tanks livrés par les services occidentaux (principalement Etats-Unis) et saoudien. Les livraisons ont eu lieu il y a désormais 3 semaines et réparties entre des forces suivies depuis longtemps par les services occidentaux, jordanien et saoudien. Armés et équipés, les quatre principaux groupements de l’ASL dans le gouvernorat de Daraa ont pu transformer un projet en réalité d’une campagne militaire, prenant l’avantage sur les autres forces en présence, au moins temporairement.
Violents combats sur la région de Sheikh Miskin et d’Izra | Heavy clashes for Sheikh Miskin and Izra areas Les plus violents combats des dernières 24 heures ont lieu près de deux villes situées au nord de Daraa : Sheikh Miskin (où la rébellion contrôle le centre de la ville et son entrée orientale) et Izra’a, où la rébellion contrôle une partie des campagnes environnantes. Problème dans ce cas : Izraa est entièrement contrôlée et sous pression de deux immenses bases de l’armée loyaliste : le régiment 175 et la base de la 12 division blindée. La région est essentielle : beaucoup d’habitants y sont favorables à la rébellion et nombre d’hommes sont donc partis combattre plus au sud. Ils participent depuis plusieurs jours à l’offensive. Le 1er février, ils ont pénétré le village de Shaqra, au nord de Sheikh Misqin. Le 2 février, après 24 heures de combat, il tombait entièrement entre leurs mains ainsi que deux villages voisins. La route entre Sheikh Misking et Izraa est désormais sous leur contrôle.
Avancée au nord de Daraa | The FSA assault on northern Daraa city parts L’offensive principale de la rébellion sera principalement centrée sur Daraa, dont la majeure partie de la cité est passée, dès mars 2013, sous contrôle de la rébellion. Les quartiers et bases tombant un à un au sud et dans l’est de la ville. Les loyalistes ne contrôlent plus, à Daraa, qu’une partie du vieux centre-ville, la gare, et surtout la base du centre-ville, et les trois quartiers nord. Ce qui représente, en superficie, 1/3 seulement de Daraa même. L’ensemble de la cité est aux mains de la rébellion pour le reste. Pour l’Armée Syrienne Libre, épaulée de brigades islamiques autonomes locales, et probablement à terme par le Front Islamique, l’objectif est de chasser les derniers loyalistes du sud-ouest de Daraa où quelques poches demeurent. C’est ce qu’ils ont fait hier 1er février en s’attaquant aux derniers loyalistes d’al-Manshiyya, quartier au sud-ouest de Daraa. La seconde principale opération était pour la rébellion de s’ouvrir davantage la route vers le nord de Daraa. La rébellion contrôlait déjà Atman, depuis l’été 2013, un petit village et une base militaire du même nom déjà entre ses mains. Le 2 février, la rébellion a pris le checkpoint loyaliste qui bloquait l’ASL dans Atman sans possibilité d’avancer vers le nord. Chose a été réglée après 24 heures de combats reliant la région d’Atman au reste des zones rebelles de Da’el, Tafas, etc… La rébellion avance sur les dernières poches loyalistes du quartier al-Manshiyya [Daraa] (2 février 2014) | The rebellion advancing on last loyalists pockets in al-Manshiyyah area [Daraa] (February 2, 2014) :
Prise d’un important checkpoint loyaliste à la périphérie nord d’Atman (1er février 2014) | The rebellion took over a main loyalist checkpoint in Atman outskirts (February 1, 2014) :
… Par Cédric LABROUSSE Le 2 février 2014
Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
Sujet: Re: Tensions en Syrie IV Dim 2 Fév - 23:40
A la minute 2 50, il est question de Zara, lieu stratégique et où une offensive AAS avait échoué en juillet. remarquez comment des canons automoteurs sont mobilisés.
https://youtu.be/vscwRPV8hmw
yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: Tensions en Syrie IV Jeu 6 Fév - 19:56
Marche imposante à Nabek en soutien à l'armée arabe syrienne contre les terroristes 02-02-2014
yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: Tensions en Syrie IV Jeu 6 Fév - 20:02
Syrie : la majorité de la prison d'Alep aux mains des rebelles
Citation :
Les rebelles ont pris le contrôle jeudi de la majorité de la prison centrale d'Alep dans le nord de la Syrie, libérant des centaines de prisonniers, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). "Les brigades d'Ahrar al-Cham et le Front Al-Nosra ont pris le contrôle de 80% de la prison centrale d'Alep et ont libéré des centaines de prisonniers", a affirmé à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH, précisant que des combats se poursuivaient avec les troupes gouvernementales à l'intérieur de la prison.
http://www.lorientlejour.com/article/853551/syrie-la-majorite-de-la-prison-dalep-aux-mains-des-rebelles.html quelqu'un peut il confirmer cette nouvelle ??
samir_reghaia Sous lieutenant
Messages : 849 Date d'inscription : 05/12/2012
Sujet: Re: Tensions en Syrie IV Jeu 6 Fév - 20:50
Que Dieu Protege la Syrie. Voilà ce qui se passe quand un Nabab ne veut pas quitter le pouvoir. Le Clan Assad a une grande responsabilité dans cette guerre. S'il était possible de changer de Président sans révolution, on n'en serait pas là... les gens iraient voter et basta... Les dirigents algériens ne veulent pas en prendre de la graine apparement...
Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
Sujet: Re: Tensions en Syrie IV Jeu 6 Fév - 21:22
yak a écrit:
Syrie : la majorité de la prison d'Alep aux mains des rebelles
Citation :
Les rebelles ont pris le contrôle jeudi de la majorité de la prison centrale d'Alep dans le nord de la Syrie, libérant des centaines de prisonniers, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). "Les brigades d'Ahrar al-Cham et le Front Al-Nosra ont pris le contrôle de 80% de la prison centrale d'Alep et ont libéré des centaines de prisonniers", a affirmé à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH, précisant que des combats se poursuivaient avec les troupes gouvernementales à l'intérieur de la prison.
http://www.lorientlejour.com/article/853551/syrie-la-majorite-de-la-prison-dalep-aux-mains-des-rebelles.html quelqu'un peut il confirmer cette nouvelle ??
Sur Allain Jules.fr des informations disent le contraire.