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| actualités relatif a l'économie mondiale | |
| | Auteur | Message |
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DR LECTER Admin
Messages : 792 Date d'inscription : 15/05/2011
| Sujet: actualités relatif a l'économie mondiale Ven 25 Avr - 20:04 | |
| - Citation :
- La géographie des coûts de production chamboulée
LE MONDE | 25.04.2014 à 12h04 http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/04/25/la-geographie-des-couts-de-production-chamboulee_4407385_3234.html | |
| | | DR LECTER Admin
Messages : 792 Date d'inscription : 15/05/2011
| Sujet: Re: actualités relatif a l'économie mondiale Sam 10 Mai - 11:26 | |
| - Citation :
- Pétrole: la place de la Chine en Iran menacée par une levée des sanctions
http://www.liberation.fr/economie/2014/05/09/petrole-la-place-de-la-chine-en-iran-menacee-par-une-levee-des-sanctions_1014204 | |
| | | DR LECTER Admin
Messages : 792 Date d'inscription : 15/05/2011
| Sujet: Re: actualités relatif a l'économie mondiale Dim 11 Mai - 16:32 | |
| - Citation :
http://www.lessentiel.lu/fr/hi_tech/actualites/story/28579510?redirect=mobi&nocache=0.58049620478414Xiaomi, ce chinois qui fait trembler Apple et Samsung
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| | | berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
| Sujet: Re: actualités relatif a l'économie mondiale Sam 17 Mai - 17:53 | |
| Les puissances économiques montantes veulent se libérer de l’emprise du dollar américain - Citation :
- Les pays émergents, regroupés actuellement autour de ce qui est communément appelé les BRICS, reprenant les initiales de chacun des pays membres, qui ont pu jusque-là s’imposer comme des puissances économiques montantes et à haut potentiel, s’apprêtent à bouleverser l’ordre économique mondial. Le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud semblent décidés à passer à la vitesse supérieure pour se défaire de l’hégémonisme occidental, surtout américain, en mettant sur la table des discussions la question lancinante de la monnaie d’échange dans les transactions financières. Lors du prochain sommet des BRICS prévu à la mi-juillet à Fortaleza, au Brésil, les participants devraient aborder deux dossiers qui fâchent les Américains : d’abord, la question de la devise à utiliser dans les échanges et, ensuite, la création d’une banque d’investissement qui tentera de jouer un rôle similaire à celui des institutions internationales, le FMI et la Banque mondiale. Mais en quoi ces deux questions dérangeraient-elles les Américains ? Parce que ce sont deux dossiers qui touchent directement aux intérêts financiers des Etats-Unis, puisque la principale monnaie utilisée dans les transactions financières dans le monde reste le dollar et les crédits octroyés par les institutions financières internationales citées plus haut sont libellés également en dollar. Cette perspective remet en effet en cause la prédominance de la monnaie officielle américaine comme devise dans les échanges et les transactions financières et commerciales. Ce qui portera, à l’évidence, un coup fatal à l’économie américaine qui tire, actuellement, d’énormes profits de cette hégémonie.
Une ou plusieurs monnaies Certes, les mécanismes prendront du temps pour se mettre en place, mais, visiblement, les pays émergents sont déterminés à imposer leur propre vision du fonctionnement de l’économie mondiale, tout au moins dans leur espace. Les BRICS, qui ont actuellement le vent en poupe comme le démontrent les chiffres liés à la croissance, s’apprêtent à se renforcer en accueillant dans ses rangs un nouveau membre, l’Argentine. Au cours du sommet brésilien, les BRICS pourraient créer officiellement la Banque de développement des BRICS. Le sujet avait déjà été évoqué lors de la précédente réunion tenue en mars dernier en Afrique du Sud. La banque dont la dotation initiale devrait se situer autour de 50 milliards de dollars, à raison de 10 milliards de dollars pour chaque membre, est destinée, selon ses créateurs, à prêter des fonds pour des projets d’infrastructure dans les pays en développement. Et si les premières dotations sont prévues en dollar américain, les BRICS discutent déjà de la perspective de faire fonctionner l’établissement par le biais d’une ou plusieurs monnaies, autres que le dollar, surtout que les pays membres se sont déjà accordés à recourir à leurs monnaies respectives (le real, le rouble, la roupie, le renminbi et le rand) dans leurs échanges entre eux. «Comme vous le savez, l’année dernière, lors du sommet de New Delhi, nous avons signé un accord, de banque à banque, afin que les échanges se fassent en devises locales dans les pays des BRICS. Donc, vous avez déjà un accord sur le commerce en monnaies locales. Mais en termes de monnaie à utiliser par la banque des BRICS, il reviendra aux ministres des Finances de l’institution de prendre une décision», a expliqué, à ce sujet, un haut responsable sud-africain. Certes, pour le moment, aucune de ces monnaies n’a la carrure de soutenir une banque internationale, aucune n’étant considérée comme monnaie de réserve internationale comme le dollar américain, la livre sterling et l’euro – qui sont souvent gardés en réserve par les gouvernements et les grandes institutions financières. Moscou et Pékin mènent le bal Mais les choses devraient évoluer rapidement. Un pays africain, le Nigeria en l’occurrence, qui n’est même pas membre des BRICS, a même donné le La, en rejoignant l’Afrique du Sud et en donnant un vote de confiance à la monnaie chinoise, le renminbi, comme une des monnaies d’échange. Simon Freemantle, analyste financier à Standard Bank, estime que la Chine essaiera d’utiliser la banque des BRICS pour positionner sa monnaie. «Je pense que l’objectif de la banque de Chine, au moins, a été le désir de l’utiliser comme un moyen de poursuivre l’internationalisation du renminbi. L’idée n’est certainement pas de le positionner comme monnaie unique, mais il y aura aussi des avantages à éliminer le dollar du commerce bilatéral entre, par exemple, l’Afrique du Sud et le Brésil, ou l’Afrique du Sud et l’Inde. Mais je pense surtout que ça va être un coup de pouce pour l’internationalisation de renminbi», indique M. Freemantle. Néanmoins, ajoute-t-il, il est peu probable que cela puisse détrôner les grandes monnaies de réserve. Les échanges au sein du groupe des BRICS constituent une infime portion du commerce international, qui se fait en dollars. Dans le remue-ménage colossal qui se dessine, ce sont les principaux adversaires politiques et économiques des Etats-Unis, à savoir la Russie et la Chine, qui mènent le bal. La Chine ne cache d’ailleurs plus ses ambitions en allant à la conquête de marchés qui étaient jusque-là des chasses gardées des Américains ou de leurs alliés, les Européens. C’est ainsi que l’Empire du Milieu participe, également, en juillet prochain, et probablement au Brésil, à une «réunion des leaders» de Chine et des quatre pays qui dirigent la Celac (Cuba, l'Equateur, le Costa Rica, Saint Vincent et les Grenadines), un bloc rassemblant les 33 pays d'Amérique latine et des Caraïbes, sans la tutelle des Etats-Unis. Ce sommet devrait déboucher sur la création d'un «forum Chine-Celac». Tout cela vient s’ajouter à la décision récente de la Russie de se doter d’un système de paiement propre, de sorte à s’extirper de l’emprise du dollar sur son économie et éviter, dorénavant, les effets que peuvent avoir sur cette dernière les éventuelles sanctions américaines et occidentales. Amine Sadek http://algeriepatriotique.com/article/les-puissances-economiques-montantes-veulent-se-liberer-de-l-emprise-du-dollar-americain
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| | | habiban Sous lieutenant
Messages : 844 Age : 62 Date d'inscription : 17/01/2012
| Sujet: Re: actualités relatif a l'économie mondiale Lun 13 Oct - 18:25 | |
| - Citation :
- En réalité, la croissance chinoise serait tombée sous les 2%
Alors que les prévisions officielles dépassent les 7%, la croissance réelle serait de 1 à 2%, selon l'économiste Patrick Artus, qui souligne la stagnation de l'industrie chinoise. Elle est victime de coûts de production trop élevés.
http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20141008trib63da1f222/en-realite-la-croissance-chinoise-serait-tombee-sous-les-2.htm | |
| | | chega Modérateurs
Messages : 1806 Date d'inscription : 13/03/2014
| Sujet: Re: actualités relatif a l'économie mondiale Lun 8 Déc - 21:03 | |
| Chine: Le FMI annonce qu'elle est devenue la première puissance économique mondiale
Si la Chine a dépassé le PIB des Etats-Unis depuis 2011, voilà qu'un nouvel indicateur vient réaffirmer la puissance économique de Pékin. Selon les données du FMI, le PIB chinois exprimé en parité de pouvoir d'achat (PPA) sera de 17.632 milliards de dollars en 2014, contre 17.416 milliards aux Etats-Unis. Et cette unité de mesure n'a rien d'anodin. Le PIB en parité de pouvoir d'achat semble être un meilleur indicateur que le PIB classique. Surtout car ce dernier rend difficilement comparable la richesse de deux pays, à cause des monnaies et des niveaux de vie. En effet, même en convertissant en une même devise, un dollar permettra d'acheter beaucoup plus de choses en Chine qu'aux Etats-Unis. Inversement, un yuan ne pèsera pas bien lourd aux Etats-Unis. Et on ne vous parle pas des fluctuations des taux de change. L'astuce du PPA consiste à mesurer le pouvoir d'achat des monnaies par rapport à un panier de produits. Sur 3000 biens et services retenus par le FMI, on réalise par exemple qu'une bouteille d'eau s'achète 4 dollars aux Etats-Unis et 2 yuans en Chine. En s'arrêtant là, on pourrait donc en déduire que 1 yuan est égal à 2 dollars. Mais en pratique seulement, car il faut agréger les 3000 références. Au bout du compte, l'ensemble des données offre ainsi un indicateur relativement concret. Cette situation devrait se pérenniser, et l'ex-puissance communiste prendra de plus en plus d'avance sur son ex-rivale capitaliste dans les cinq années à venir. Le FMI prévoit ainsi qu'en 2019, la Chine atteigne 27.000 milliards de dollars de PIB (classique), quand les Etats-Unis ne seront qu'à 22.000 milliards. Bien qu'étant le pays le plus puissant dans sa globalité, la Chine est toutefois loin d'avoir la population la plus aisée de la planète. En mesurant le PIB par habitant, elle est toujours classée 89ème, entre les Maldives et la Jordanie.
http://www.huffpostmaghreb.com/2014/12/08/chine-fmi_n_6288002.html | |
| | | habiban Sous lieutenant
Messages : 844 Age : 62 Date d'inscription : 17/01/2012
| Sujet: Re: actualités relatif a l'économie mondiale Lun 22 Déc - 17:08 | |
| - Citation :
- Enquête : Le prix du pétrole devrait rebondir au 2e semestre 2015
22 décembre (Reuters) - Les prix pétroliers rebondiront sans doute au second semestre 2015, la production hors Opeps'adaptant à la baisse des cours tandis que la demande se redresserait, montre une enquête Reuters publiée lundi. L'Opep a décidé le mois dernier de ne pas modifier sa production, impliquant que la charge de réduire les extractions retombe sur les acteurs en dehors du cartel, et en premier les producteurs américains de schistes, expliquent des analystes. "Avec un prix en baisse, la production d'huile de schiste est moins intéressante, alors qu'il faut investir pour qu'elle continue de croître", explique Carsten Fritsch (Commerzbank). L'enquête menée auprès de 30 économistes et analystes donne un cours moyen du baril de Brent à 74,00 dollars l'an prochain et à 80,30 dollars en 2016. Le consensus pour 2015 est inférieur de 8,50 dollars à celui de la précédente enquête Reuters. Le consensus de novembre était en retrait de 11,20 dollars par rapport à celui d'octobre, plus forte révision en baisse du consensus depuis au retournement de 2008. Le Brent a touché son plus bas niveau en cinq ans ce mois-ci, sous la barre des 60 dollars, en baisse de près de 50% depuis son pic de juin. Le cours moyen du Brent depuis le début de l'année est actuellement à 100,57 dollars. Lundi, le Brent perdait 26 cents à 61,12 dollars le baril et le brut léger américain cédait 37 cents à 56,77, alors que les deux catégories de brut avaient prolongé leur rebond pendant toute la matinée en Europe. "Nous pensons que 60 dollars le baril sera le niveau plancher auquel les producteurs depétrole de schistes en pleine expansion aux Etats-Unis commenceront à sentir le vent du boulet", estime Natalie Rampono, analyste chez ANZ. "Les baisses de production au-dessus de ce niveau seront limitées à d'autres producteurs de pétrole, plus petits, à des coûts plus élevés, aux Etats-Unis et auCanada. Toutefois, nous pensons que cela prendra six à 12 mois pour que ces réductions commencent à se voir", a-t-elle ajouté. Certains analystes restent sceptiques quant au succès de la stratégie de l'Opep visant à décourager les producteurs de pétrole de schiste en laissant les prix baisser. (Koustav Samanta et Vijaykumar Vedala, Wilfrid Exbrayat et Juliette Rouillon pour le service français) http://bourse.lesechos.fr/infos-conseils-boursiers/actus-des-marches/infos-marches/enquete-le-prix-du-petrole-devrait-rebondir-au-2e-semestre-2015-1021640.php | |
| | | habiban Sous lieutenant
Messages : 844 Age : 62 Date d'inscription : 17/01/2012
| Sujet: Re: actualités relatif a l'économie mondiale Mer 24 Déc - 16:45 | |
| - Citation :
- L'OPEP sème la crise pétrolière (expert de la Banque mondiale)
En maintenant la production de pétrole au niveau actuel, l'OPEP sème la crise énergétique, a indiqué Mamdouh Salameh, consultant sur les questions pétrolières de la Banque mondiale, dans une interview à la chaîne de télévision RT.
"L'OPEP est responsable des cours du pétrole, car les pays membres de l'organisation fournissent 40% de la production mondiale de cet hydrocarbure. S'ils avaient pris la bonne décision, celle de réduire la production, je suis persuadé que la Russie aurait accepté de ramener la production à un demi-million de barils par jour. Or, l'OPEP n'a pas adopté la bonne décision et accuse maintenant les autres pays producteurs. Je lui conseillerais de se réunir d'urgence pour revenir sur sa décision.
Il s'agit notamment de réduire la production d'au moins 2 millions de barils par jour pour remédier à la sursaturation du marché", a déclaré M. Salameh.
Il est persuadé que non seulement le maintien de la production au niveau actuel nuira à la Russie et à l'Iran, mais qu'il provoquera un déficit budgétaire dans les pays de l'OPEP. "Cette décision portera préjudice à tout le monde, y compris à l'économie mondiale et à la production de schiste aux Etats-Unis. Personne n'y gagnera", estime l'expert.
Selon lui, un prix du brut susceptible de satisfaire la Russie, l'Iran et les pays du Golfe devrait se situer entre 100 et 110 dollars le baril. http://fr.ria.ru/business/20141224/203301535.html | |
| | | habiban Sous lieutenant
Messages : 844 Age : 62 Date d'inscription : 17/01/2012
| Sujet: Re: actualités relatif a l'économie mondiale Ven 26 Déc - 15:43 | |
| - Citation :
Le Triomphe et le sang-froid, ou les chances de la guerre économique Différence nette de ton entre pouvoir et commentateurs pro-américains, exultant devant les difficultés économiques de la Russie, prélude à un inévitable alignement de Moscou sur les exigences de Washington afin d'éviter un effondrement économique, et le sang-froid et la modération apparente des réactions du pouvoir russe. Lequel est justifié, le triomphe ou le sang-froid ? Quelles sont les chances de réussite de la guerre économique mise en place par les Etats-Unis et leur mouvance contre la Russie ?
Trompettes triomphales d'un côté, sang-froid de l'autre
Non seulement la puissance américaine, mais encore tout un commentariat - pour ne pas parler du lumpencommentariat - opine que les difficultés du rouble sont le signe non seulement de l'efficacité des instruments de guerre économique mis en oeuvre par les Etats-Unis, mais encore de l'écroulement des rêves de puissance du président Poutine, prélude peut-être à l'effondrement de l'économie russe, en tout cas à la défaite de Moscou punissant justement les écarts de conduite commis en Ukraine. Et pour qui donc se prenait la Russie à ne pas capituler sur la défense de ses intérêts, quand l'Hégémon lui-même avait parlé ? On pourra lire un exemple remarquable de ce genre d'analyse sous la plume d'Ambrose Evans-Pritchard, toujours aussi bien informé, mais dont la sérénité d'analyse habituelle semble comme obscurcie par les circonstances politiques de l'affrontement. Voir "La semaine où le barrage a cédé en Russie, mettant fin aux rêves de Poutine" (article du Daily Telegraph, texte en anglais)
Certes, un taux de change qui perd brutalement 30 ou 40% comme le 16 décembre dernier, c'est impressionnant. Et la réaction annoncée par Poutine peut apparaître modérée, donc insuffisante devant la gravité de l'heure : augmentation du taux directeur de la banque centrale, préservation des réserves de change, appel à rapatrier leurs bénéfices adressé aux Russes les plus riches. Mais où sont les contrôle des changes, répudiation des dettes aux institutions appliquant les sanctions financières illégales, passage au rouble voire à l'or pour le commerce de matières premières, chasse aux sorcières contre les plus libéraux du gouvernement ? Pourquoi tant de sang-froid, enfin ? Peut-être tout d'abord parce que c'est dans la manière du président russe. Parce que cela s'accorde bien avec un affrontement que la direction russe estime devoir être de longue haleine. Parce que c'est cohérent avec la politique suivie jusqu'ici dans la crise ukrainienne, de ne rien céder aux intérêts fondamentaux de la Russie mais de ne jamais aller trop loin, bien au contraire de choisir semble-t-il systématiquement la réaction minimale compatible avec la défense des intérêts russes. Ceci afin sans doute de donner une chance, voire plusieurs, aux plus modérés d' "en face", également afin d'apparaître comme celui qui est en permanence prêt à l'accalmie et au compromis et ne réagit que contraint et forcé car il reçoit rebuffade sur rebuffade. Et le public visé est le Monde, car le soutien des puissances non occidentales, qui n'ont guère d'intérêt dans le fond de la querelle ukrainienne, n'est probablement accordé à la Russie qu'autant qu'elle se montre le plus responsable des adversaires, celui qui recherche la stabilité qui a les suffrages de toutes les puissances émergentes car elle est une condition de leurs progrès. Stabilité qui au contraire n'intéresse guère Washington... et pour précisément la même raison. Et Moscou a intérêt à ce que le contraste entre elle et Washington sur ce point soit aussi criant que possible. Et enfin pour une raison toute simple : c'est que la situation de l'économie russe n'est pas si grave que cela !
L'économie russe, le gros dos et la robustesse sous l'orage
La vulnérabilité principale de l'économie russe est celle de la dette extérieure libellée en dollar et en euro des entreprises russes - de l'ordre de 700 milliards de dollars. Plus précisément du refinancement progressif de la partie de cette dette qui arrive à échéance. Sachant que ce refinancement est bloqué par les sanctions américaines qui reviennent à interdire à toutes les banques dans le monde entier d'y participer, sous peine de voir attaquées leurs activités aux Etats-Unis. Tel est l'instrument de guerre économique décrit notamment par Evans-Pritchard dans le texte cité plus haut, celui qui doit permettre dans les mots de l'un de ses créateurs de "mettre des pays entiers à genoux, sans tirer un seul coup de feu". Il est permis de faire l'hypothèse que la Russie sera dans l'obligation de mobiliser ses réserves pour pallier aux banques internationales refusant de refinancer les dettes en dollar et euro. Ce qui reviendrait à utiliser ces réserves pour financer l'économie du pays. Ce qui est possible y compris à long terme étant donné que la Russie continuera à moyen / long terme à avoir une balance des paiements excédentaires du fait de ses exportations de pétrole et gaz et du fait de la remontée du prix du pétrole à court / moyen terme. Une condition : que tous les capitaux ne sortent pas du pays, d'où la nécessité soit d'établir des contrôles de capitaux ce que refusait Poutine dans son discours la semaine dernière - c'est que le président russe est un libéral, il ne faut pas l'oublier - soit de stabiliser la monnaie... d'où la remontée brutale des taux d'intérêt, évidemment. La Federal Bank avait appliqué une stratégie similaire en 1980/81 sous la direction de Paul Volcker - les taux grimpant jusqu'à 20% ! - aboutissant effectivement à maîtriser les attentes d'inflation, l'inflation elle-même et à faire remonter - grandement - la valeur du dollar. Au prix d'une récession assez prononcée en 1982, qui n'empêcha pas le Great Communicator, alias président Reagan, de célébrer dès ce moment le grand "retour de l'Amérique" (qui en réalité n'était bien sûr jamais partie !) dans un contexte d'exacerbation de la fierté nationale et du danger posé par un ennemi extérieur diabolisé (l'Union soviétique en l'occurrence). Toute ressemblance avec la stratégique de communication déjà bien affirmée et promise à être encore développée dans les mois à venir par un certain ancien agent du KGB nommé Vladimir... ne devrait pas surprendre outre mesure. L'Union soviétique moderne dans la version du président russe ayant pour capitale... eh oui, Washington ! La Russie peut adopter cette stratégie puisque à la différence des pays occidentaux, notamment - surtout - les Etats-Unis, sa dette publique est très faible - 15% du PIB, à comparer à 80% en Allemagne, 90 à 100% en France et au Royaume-Unie, 130% aux Etats-Unis, 140% en Italie... - si bien que le fort renchérissement du coût du refinancement de cette dette du fait de l'augmentation brutale des taux d'intérêt ne menace pas la solvabilité de l'Etat. Le gouvernement russe semble d'ailleurs de plus envisager une baisse des dépenses publiques de façon à limiter le passage dans le rouge des finances publiques... tandis qu'en Occident les finances publiques sont entre le rouge et l'écarlate suivant les pays, et ce depuis de nombreuses années. A côté de Vladimir Poutine, la chancelière allemande Angela Merkel apparaît bien comme une irresponsable dépensière...
Quelques chiffres, un petit scénario Khodorkovski et un minuscule détail pékinois
- La remontée des taux d'intérêt décidée par le directeur de la Banque centrale russe Elvira Nabiullina permet de lutter contre la chute de la monnaie sans davantage perdre des réserves de change. Il faut noter aussi qu'un taux d'intérêt élevé récompense petit à petit ceux qui laissent longtemps leurs fonds en roubles, tandis que dépenser les réserves récompenserait rapidement ceux qui se séparent de fonds en roubles. - Le total des remboursements prévus en 2015 d'entreprises et banques russes en direction de l'étranger est de 125 milliards de dollars. Une partie en sera probablement prise en charge par la Banque centrale russe, achetant des obligations des banques et entreprises les plus vulnérables. Ce qui certes diminuera les 416 milliards de dollars auxquelles sont rendues les réserves en devise étrangère, après les 80 milliards brûlés en vain pour défendre la monnaie jusqu'à mi-décembre et aboutissant en fait dans les poches de spéculateurs. Sans doute le niveau des réserves diminuera-t-il à court terme, mais elles seront renflouées à court / moyen terme lors de la remontée du prix du pétrole - ceci sans oublier que le prix du gaz, étant fixé dans des contrats pluriannuels, ne diminue pas quant à lui ! Remontée qui ne peut pas tarder des années... il est d'ailleurs à remarquer que le prix moyen du pétrole en 2014 restera au-dessus de 100 $ car la baisse est arrivée surtout en fin d'année. Le prix moyen du pétrole en 2015 lui... n'est pas prévisible. Si le scénario d'un prix bas maintenu pendant l'année ne se réalise pas, les problèmes que les sanctions occidentales posent à la Russie en seront largement allégés. - A noter également qu'une partie de la dette extérieure des entreprises et banques russes est due à des institutions étrangères... dans les mains de riches Russes. Montages fiscaux et autres délices... D'où l'appel de Poutine à un rapatriement des fonds à l'étranger et la mise en place d'une amnistie totale à cet effet. Si cet appel réussit même en partie, surtout aux prix bradés auxquels se retrouvera l'économie russe du point de vue d'un détenteur de dollars et d'euros... la dette extérieure des entreprises russes diminuera mécaniquement, diminuant la charge de cette dette. - Y aura-t-il réticence de la part de trop d'oligarques à choisir la voix de la Mère Patrie quant à leur conscience, et la voie de la Mère Patrie pour ce qui est de leurs capitaux ? Peut-être... mais dans ce cas, il est permis d'imaginer un scénario Khodorkovski - bis. Car lorsque l'oligarque du même nom s'est brutalement trouvé embastillé c'était bien à cause de menues peccadilles consistant à planifier la prise de contrôle des ressources en pétrole russes par des intérêts étrangers, et le coup porté à un seul d'entre eux a bien suffi à enseigner aux autres oligarques la règle définie par le Kremlin "Enrichissez-vous, mais ne vous mêlez de rien de stratégique ni de politique". Si le rapatriement des capitaux russes placés en dollars et en euros à l'étranger devenait indispensable à l'économie russe - ce qui n'est probablement pas le cas, du moins pas encore - il n'y a guère de raison de douter que Vladimir Poutine saurait définir une nouvelle règle pour les 110 personnes qui possèdent 35% du patrimoine russe, par exemple "Enrichissez-vous, mais en Russie s'il vous plaît". Et surtout à trouver des arguments propres à convaincre les éventuels récalcitrants. - Naturellement la position de la Chine doit être citée, exprimée publiquement et sans ambiguïté par son ministre des affaires étrangères Wang Yi (article du South China Morning Post, en anglais) Car s'il y a bien des raisons de s'attendre à ce que la "capacité" et la "sagesse" de la Russie - les mots employés par Wang Yi - soient largement suffisantes à résister à la tempête financière pourtant la plus puissante que puisse déclencher Washington, Pékin tient à lever tout doute résiduel qui pourrait subsister : la Chine aidera la Russie si besoin est. C'est que la Chine aussi est puissance indépendante, et de calibre économique et surtout de solidité politique suffisante pour se moquer éperdument de tout interdit américain sur le refinancement des entreprises et banques russes, qui fait si peur aux Européens prompts à payer des milliards pour le pardon de toute faute passée - voir la lamentable affaire BNP qui voit la France accepter le racket de sa plus grande banque par Washington à hauteur de 9 milliards de dollars, alors qu'aucun délit n'avait été commis. Refinancer une banque ou une entreprise russe, c'est en réalité une opération rentable ! C'est bien pourquoi la Russie n'avait aucun problème sur ce plan avant que la politique de Washington ne s'en mêle. Alors si la Chine participe à l'avenir à ce refinancement, l'opération ne lui coûtera rien et aura de nombreux avantages : - Solidifier la relation avec Moscou, qui deviendrait son obligée - Envoyer un message fort à Washington comme quoi la politique financière chinoise n'est pas décidée par l'Amérique - Affermir la Russie et l'encourager dans sa politique, non seulement d'aider la Chine de plusieurs manières - gaz à prix d'ami, défense antiaérienne dernier cri - mais aussi de jouer le rôle d'un éclaireur avancé contre le système monétaire et financier dominant - privilège exorbitant du dollar, rôle central du FMI contrôlé par les Occidentaux au premier chef Washington. Système qui gêne la Chine mais qu'elle ménage, préférant préparer tranquillement son remplacement à terme, grâce notamment à des achats massifs d'or, mais sans l'attaquer de front. De ce point de vue, Moscou par son activisme anti-dollar en réaction à la guerre économique menée par Washington joue le rôle d'une troupe de cavalerie légère qui harcèle l'adversaire et fixe son attention en permettant au gros des troupes d'avancer discrètement. Pékin l'a affirmé désormais publiquement, "fort et clair" : la cavalerie légère est avancée, voire peut-être aventurée, mais elle n'est pas seule. Les gros sont là, et ils ne permettront pas qu'elle soit mise en difficulté. http://www.noeud-gordien.fr/index.php?post/2014/12/23/Le-Triomphe-et-le-sang-froid%2C-ou-les-chances-de-la-guerre-%C3%A9conomique | |
| | | habiban Sous lieutenant
Messages : 844 Age : 62 Date d'inscription : 17/01/2012
| Sujet: Re: actualités relatif a l'économie mondiale Dim 28 Déc - 14:05 | |
| - Citation :
- L’Algérie demande à l’Opep de réduire sa production
Le ministre algérien de l’Energie a demandé à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, dont son pays est membre, de réduire sa production pour enrayer la chute des cours, dans des propos cités dimanche par l’agence APS. « L’Opep doit intervenir pour corriger les déséquilibres en procédant à une coupe de sa production afin de faire remonter les prix et de défendre les revenus de ses pays membres », a déclaré Youcef Yousfi, dont le pays tire 95% de ses recettes extérieures de la vente de pétrole et de gaz. L’Arabie Saoudite, chef de file du cartel, et d’autres gros producteurs avaient prévenu la semaine dernière que l’Opep ne réduirait pas sa production même si les prix du brut tombaient à 20 dollars le baril.
M. Yousfi a expliqué que l’Algérie ne partageait pas cette prise de position des principaux producteurs, qui craignent notamment qu’une réduction par l’Opep de sa production profite aux pays producteurs non membres du cartel. Les cours du pétrole ont perdu plus de la moitié de leur valeur depuis la mi-juin, passant de 115 dollars le baril à 55 sous l’effet conjugué de l’abondance de l’offre, du renforcement du dollar et de la faiblesse de la demande dans un contexte de ralentissement de l’économie mondiale. En Algérie, où la fiscalité pétrolière contribue pour 60% au budget de l’Etat, l’effondrement des cours du pétrole a contraint le gouvernement à adopter un premier train de mesures d’austérité, comme le gel du recrutement de fonctionnaires.
Selon M. Yousfi, les prix du pétrole pourraient évoluer entre 60 et 70 dollars en 2015 avec une possibilité d’augmenter durant le quatrième trimestre et d’atteindre les 80 dollars en 2016.(Aps) http://www.algerie1.com/actualite/lalgerie-demande-a-lopep-de-reduire-sa-production/ L'actuelle OPEP n'existe qu'à travers la volonté des Al-Saoud qui ont brandi l'embleme de leurs interets bien etroits et ceux de leurs vassaux Emirats ; il faut chercher autre chose par exemple une OPEP bis qui incluerait les russes ,les mexicains et les victimes de la servilite des pays du Golf !! Sinon faire des demandes de reduction de la production lesquelles seront traitées avec mepris par les Al-saoud ne rime à rien ! | |
| | | Algerian fighter one Capitaine
Messages : 1256 Date d'inscription : 05/08/2013
| Sujet: Re: actualités relatif a l'économie mondiale Dim 28 Déc - 23:42 | |
| - habiban a écrit:
-
- Citation :
- L’Algérie demande à l’Opep de réduire sa production
Le ministre algérien de l’Energie a demandé à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, dont son pays est membre, de réduire sa production pour enrayer la chute des cours, dans des propos cités dimanche par l’agence APS. « L’Opep doit intervenir pour corriger les déséquilibres en procédant à une coupe de sa production afin de faire remonter les prix et de défendre les revenus de ses pays membres », a déclaré Youcef Yousfi, dont le pays tire 95% de ses recettes extérieures de la vente de pétrole et de gaz. L’Arabie Saoudite, chef de file du cartel, et d’autres gros producteurs avaient prévenu la semaine dernière que l’Opep ne réduirait pas sa production même si les prix du brut tombaient à 20 dollars le baril.
M. Yousfi a expliqué que l’Algérie ne partageait pas cette prise de position des principaux producteurs, qui craignent notamment qu’une réduction par l’Opep de sa production profite aux pays producteurs non membres du cartel. Les cours du pétrole ont perdu plus de la moitié de leur valeur depuis la mi-juin, passant de 115 dollars le baril à 55 sous l’effet conjugué de l’abondance de l’offre, du renforcement du dollar et de la faiblesse de la demande dans un contexte de ralentissement de l’économie mondiale. En Algérie, où la fiscalité pétrolière contribue pour 60% au budget de l’Etat, l’effondrement des cours du pétrole a contraint le gouvernement à adopter un premier train de mesures d’austérité, comme le gel du recrutement de fonctionnaires.
Selon M. Yousfi, les prix du pétrole pourraient évoluer entre 60 et 70 dollars en 2015 avec une possibilité d’augmenter durant le quatrième trimestre et d’atteindre les 80 dollars en 2016.(Aps) http://www.algerie1.com/actualite/lalgerie-demande-a-lopep-de-reduire-sa-production/
L'actuelle OPEP n'existe qu'à travers la volonté des Al-Saoud qui ont brandi l'embleme de leurs interets bien etroits et ceux de leurs vassaux Emirats ; il faut chercher autre chose par exemple une OPEP bis qui incluerait les russes ,les mexicains et les victimes de la servilite des pays du Golf !!
Sinon faire des demandes de reduction de la production lesquelles seront traitées avec mepris par les Al-saoud ne rime à rien ! Exactement , une OPEP opposé aux americain et aux saoud Algérie , russe , mexique , vénézuela , kazakhstan , iran rentrerait dedans | |
| | | chega Modérateurs
Messages : 1806 Date d'inscription : 13/03/2014
| Sujet: Re: actualités relatif a l'économie mondiale Lun 5 Jan - 13:58 | |
| Le premier avion commercial chinois autorisé à voler: un événement en aéronautique!
http://api.dmcloud.net/player/swf/4e7343f894a6f677b10006b4/54a700e006361d77c11aa324?auth=1735822356-0-72ai3nog-0ca86f9e65f296fdb9f5515e699dd12c&autoplay=1&wmode=transparent&parentURL=http%3A//www.huffpostmaghreb.com/2015/01/05/le-premier-avion-commercial-chinois-autorise-a-voler-un-evenement-en-aeronautique-_n_6415732.html%3Futm_hp_ref%3Dalgeria&_=
Les chinois ne sont pas que les maîtres des produits copiés. Après avoir passé des années à imiter les produits occidentaux et assuré un transfert de technologie, les voilà maintenant qui passent à la phase d'innovation. Le premier avion commercial 100% chinois a été autorisé à voler en ce début 2015. Le vol de l'ARJ21, bimoteur de 80 places, est un événement dans le monde de l'aéronautique. C'est le tout premier appareil chinois qui reçoit cette autorisation. Son constructeur, Comac, ambitionne sans le moindre complexe de concurrencer les géants mondiaux de l'aéronautique les français et américains Airbus et Boeing. La Chine s'appuyer, désormais, sur un savoir-faire indéniable. | |
| | | habiban Sous lieutenant
Messages : 844 Age : 62 Date d'inscription : 17/01/2012
| Sujet: Re: actualités relatif a l'économie mondiale Mer 7 Jan - 14:29 | |
| - Citation :
- PIB : la France n’est plus dans le top 5 mondial
Voilà une nouvelle qui n’est pas franchement une surprise mais qui pourrait contrarier les plans de communication de l’Elysée : alors que le président de la République a placé ses vœux 2015 sous le signe de l’optimisme et de l’audace, les premières estimations de la Commission européenne sur les produits intérieurs bruts (PIB) britannique et français en 2014 montrent que le Royaume-Uni a détrôné la France comme cinquième puissance économique mondiale.
Manifestement François Hollande n’en avait pas été averti lorsqu’il a déclaré, le 31 décembre 2014 : « La France, c’est un grand pays ; elle est la cinquième puissance économique du monde. »
http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/01/07/le-royaume-uni-detrone-la-france-comme-5e-puissance-economique-mondiale_4550458_3234.html | |
| | | houaridz Lieutenant Colonel
Messages : 3009 Date d'inscription : 05/10/2012 Localisation : tous près
| Sujet: Re: actualités relatif a l'économie mondiale Sam 10 Jan - 19:36 | |
| Pour ceux qui ont leurs samedi soir de libre regardé cette magnifique vidéo de Poutine qui parle du nouvel ordre mondial,et les occidentaux qui joue avec le feu! Je rêve d'avoir un grand Homme comme Poutine qui dirige notre pays https://www.youtube.com/watch?v=3MU4xd67E08 | |
| | | habiban Sous lieutenant
Messages : 844 Age : 62 Date d'inscription : 17/01/2012
| Sujet: Re: actualités relatif a l'économie mondiale Jeu 1 Oct - 17:13 | |
| - Citation :
- LA DETTE.... c'est excellent !!!
Une journée maussade dans un petit bourg humide au fin fond de la Grèce. Il tombe une pluie battante et les rues sont désertes. Les temps sont durs, le pays est très endetté, tout le monde vit à crédit. Arrive un riche touriste allemand.
Il arrête sa belle grosse voiture devant le seul hôtel de la ville et il entre. Il pose un billet de 200 euros sur le comptoir et demande à voir les chambres disponibles afin d’ en choisir une pour la nuit. Pour 200 euros, le propriétaire de l'établissement lui donne toutes les clés et lui dit de choisir celle qui lui plaira. Dès que le touriste a disparu dans l'escalier, l'hôtelier prend le billet de 200 euros, file chez le boucher et règle la dette qu'il a envers celui-ci. Le boucher se rend immédiatement chez l'éleveur de porcs à qui il doit 200 Euros et rembourse sa dette. L'éleveur, à son tour, s'empresse de régler sa facture à la coopérative agricole où il se ravitaille en aliments pour le bétail.
Le directeur de la coopérative se précipite au pub régler son ardoise. Le barman glisse le billet à la prostituée qui lui fournit ses services à crédit déjà depuis un moment. La fille, qui occupe à crédit les chambres de l'hôtel avec ses clients, court acquitter sa facture chez notre hôtelier qui pose le billet sur le comptoir, là où le touriste l'avait posé auparavant. Le touriste Allemand redescend l’escalier, annonce qu’il ne trouve pas les chambres à son goût, ramasse son billet de banque et s’en va Personne n’a rien produit ! Paline ---> ME | |
| | | sagit Modérateurs
Messages : 6445 Age : 53 Date d'inscription : 04/02/2014
| Sujet: Re: actualités relatif a l'économie mondiale Jeu 1 Oct - 19:11 | |
| salam excellente c elle la | |
| | | chega Modérateurs
Messages : 1806 Date d'inscription : 13/03/2014
| Sujet: Re: actualités relatif a l'économie mondiale Sam 24 Oct - 21:03 | |
| - Citation :
- L’ours, l’aigle et le chameau
Ce n’est pas une fable de La Fontaine ni un western de Sergio Leone, mais ça y ressemble tant le jeu géopolitique entre les trois grands de l’or noir – Russie, Etats-Unis et Arabie Saoudite – comporte son lot de ruses, de grandes et petites maneouvres et de coups de théâtre… Acte I : en septembre 2014, le chameau et l’aigle, sans doute nostalgiques de leur tango afghan, semblent manigancer la chute du prix du baril. Le but : punir l’ours pour son soutien à Bachar (et accessoirement aux rebelles du Donbass). Le chameau ouvre les vannes, quelques petits aiglons poussent à la roue à Wall Street et le pétrole passe en quelques semaines de 110$ à 50$. L’ours, victime dans le même temps des sanctions occidentales, est un temps en difficulté mais bâille. La baisse du cours de l’or noir est plus que compensée par la baisse du rouble et Moscou engrange des recettes record dans sa monnaie. L’aigle l’a mauvaise et fourbit ses griffes pour un nouveau plan quand… Acte II : le chameau tourne sa bosse à 180°. Où l’on apprend que Riyad voulait autant sinon plus détruire l’industrie américaine du schiste que s’en prendre à la Russie. Les coûts de production dans le schiste étant bien plus élevés que dans le pétrole conventionnel, la chute des cours met les producteurs US au supplice. L’aigle a beau piailler devant cette traitrise, les faits sont là : les investissements s’écroulent, la production commence à piquer du nez, et le schiste américain est dans une impasse. Pire ! tout au long du printemps 2015, le chameau se rapproche de l’ours et lui fait des oeillades appuyées : invitation à rejoindre l’OPEP, entente pour fixer le cours de l’or noir… Si Moscou lâche Bachar, les Seoud wahhabites sont prêts à devenir danseuses orientales. De rage, l’aigle en avale ses plumes qu’il n’a déjà plus très nombreuses devant la perspective de la fin du pétrodollar. Acte III : le chameau est chamélisé. La danse du ventre saoudienne laisse l’ours de marbre, qui envoie ses Sukhois dans le ciel syrien bombarder les terroristes modérés qaédistes et daéchiques, chameaux à plume (ou aigles à bosse) nés de l’étrange union entre Occident et Golfe. L’automne est le temps des récoltes et les cheikhs grassouillets constatent avec horreur le fruit de leurs semailles. La dégringolade du pétrole rattrape son promoteur qui voit ses recettes fondre comme neige au soleil du désert, au point d’inquiéter sérieusement le FMI ! Riyad est obligé de couper clair dans les dépenses (ce qui tombe mal au moment où les Seoud sont engagés dans les bourbiers yéménite et syrien) et, pour la première fois depuis bien longtemps, pousse l’OPEP à réduire enfin sa production. Mais il y a plus grave. Extraordinaire manoeuvrier, Poutine est peut-être en train de phagocyter l’OPEP au nez et à la barbe des Saoudiens ! On comprend mieux dans ce cas pourquoi l’ours a écarté d’un revers méprisant de la patte la proposition chamélique… Sans en faire partie, la Russie est peu à peu en train de créer un « bloc russe » au sein de l’OPEP, la divisant de fait en deux ! Des liens anciens et solides unissent Moscou à différents membres de l’organisation – Venezuela, Iran, Equateur, Angola – qui s’opposent à la politique de prix imposée par l’Arabie Saoudite. La guerre en Syrie a permis un spectaculaire rapprochement avec l’Irak, lassé du double jeu américain, et peut-être un « retournement » prochain de Bagdad. Le chameau saoudien risque bientôt d’être isolé dans sa propre oasis et l’ours ne se gêne pas pour appuyer où ça fait mal : des déclarations de plus en plus intentionnelles moquent la « politique suicidaire » de Riyad et de ses alliés (Koweït, Qatar) et soutiennent à mi-voix un front du refus au sein de l’OPEP, véritable « bloc russe » en gestation.
http://reseauinternational.net/lours-laigle-et-le-chameau/
source: http://chroniquesdugrandjeu.over-blog.com/2015/10/l-ours-l-aigle-et-le-chameau.html
j avoue je le trouve excellent cet article | |
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