Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
Sujet: Re: Actualités en Iran Mer 20 Mar - 12:16
Un avis intéressant. LIRE:
Un compromis est toujours possible avec Téhéran
LE MONDE 19.03.2013 François Nicoullaud (ancien ambassadeur de France en Iran)
C'est sur une heureuse surprise qu'a débouchée la négociation, qui s'est déroulée les 26 et 27 février à Almaty (Kazakhstan) entre l'Iran et ses six interlocuteurs, les cinq membres permanents du Conseil de sécurité et l'Allemagne. L'offre des Six s'est améliorée. Nous avons renoncé à demander la fermeture de l'usine souterraine d'enrichissement de Fordo. Pas de regrets : les Iraniens, s'ils avaient démantelé le site, auraient été en droit de le rayer de la liste des installations soumises aux inspections de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Nous avons aussi offert des allégements modestes de sanctions. Dans tout cela, l'Iran a bien voulu voir une avancée. Les parties se sont même accordées sur les dates de leurs prochaines rencontres.
Mais, sur le fond, rien n'est fait. Chacun, sans jamais le reconnaître, sait bien le seul compromis possible : acceptation des activités d'enrichissement mais régulées, et plafonnées à 5 % ; acceptation par l'Iran de contrôles internationaux renforcés sur tout son territoire, de façon à couper toute voie d'accès à l'arme nucléaire ; au fur et à mesure de la mise en oeuvre de ce dispositif, levée des sanctions et clôture du dossier au Conseil de sécurité. Mais des obstacles nous séparent encore de ce point d'arrivée : l'incompréhension des ressorts du jeu iranien, mélange d'évitements et de blocages, qui irrite tant nos négociateurs.
Les Iraniens sont plus que fatigués des sanctions : les premières mesures ont déjà plus de trente ans ; les sanctions les plus récentes, auxquelles se sont joints les Européens, touchent à peu près à tout, à travers le pétrole et les flux financiers, et font très mal. Chacun a bien compris à Téhéran que la possession de la bombe créerait à l'Iran plus de problèmes qu'elle n'en résoudrait.
EXPOSER CLAIREMENT CE QUE NOUS VOULONS
L'incontrôlable président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, étant désormais marginalisé et en fin d'un mandat non renouvelable, Ali Khamenei, guide de la révolution, est seul maître du dossier nucléaire. Mais de ce fait, il se retrouve en première ligne et joue en cette affaire sa stature. Or, celle-ci a déjà été sérieusement écornée au cours des soulèvements de 2009. Il ne laissera ses négociateurs progresser que s'il perçoit une dynamique de succès.
Il nous faudrait donc commencer à exposer ce que nous voulons comme point d'arrivée. Les Occidentaux hésitent encore. Les Français répètent que l'Iran doit avant toute chose se plier aux injonctions du Conseil de sécurité, donc commencer par suspendre ses activités d'enrichissement. Mais selon les termes du Conseil, ces exigences sont formulées pour faciliter "une solution diplomatique négociée". Tant que nos demandes seront martelées sans dire à quoi ressemble cette solution, Khamenei refusera de s'y intéresser.
Non, disent les partisans de la fermeté, il devra les accepter, car l'embargo mettra bientôt l'économie iranienne à terre et, si le régime ne cède pas, soulèvera la société. Encore une illusion. Cette économie est en très mauvais état, et continuera à s'enfoncer. Dans une économie parallèle, l'argent coule à flot, ce qui exacerbe encore les luttes de factions au sein du pouvoir à l'approche de l'élection présidentielle. La classe moyenne affaiblie se replie sur des stratégies de survie individuelles et familiales. S'il y avait des tentatives de révolte, le régime les materait sans états d'âme, dénonçant une fois de plus un "complot de l'étranger".
CONSTRUIRE UN "PONT D'OR"
Faut-il agiter la menace de l'emploi de la force, comme le font les Etats-Unis ? Ce discours vaut peut-être en politique intérieure pour satisfaire le Congrès américain, mais n'émeut en rien Téhéran. Il ne voit pas l'Occident faire les frais d'une troisième guerre du Golfe et de l'occupation d'un pays de 75 millions d'habitants. Quant à des frappes ciblées sur des sites nucléaires, peu importe. L'Iran millénaire n'est pas pressé. Il reconstruira ailleurs, et plus profond, les installations détruites. Considérant que l'agression dont il aura été victime l'autorise à se retirer du traité de non-prolifération nucléaire, il fermera ces nouveaux sites aux inspecteurs de l'AIEA. Nous ne serons donc pas plus avancés.
Cela dit, beaucoup de choses redeviennent possibles. Ronald Reagan, qui n'était pas un enfant de choeur, utilisait volontiers dans ses négociations sur le désarmement avec l'URSS la formule : "Trust, but verify". "Trust" ne signifiait pas "faire confiance", mais "offrir sa confiance", en échange de contrôles imparables et appliqués. Et cela avait marché. Avec l'Iran aussi, cet axiome est la clé du succès. Il est dans la tête de Barack Obama, qui l'avait évoqué dès 2009, lors de sa rencontre à Caen avec notre ancien président. Recevant récemment une délégation de la communauté juive américaine avant de se rendre en Israël, Barack Obama, interrogé sur la crise iranienne, a cité Sun Tzu : "Construisez un pont d'or pour permettre à votre adversaire de battre en retraite."
Les Français se sont positionnés en fer de lance sur la question des sanctions à l'égard de l'Iran, tant au Conseil de sécurité de l'ONU qu'au sein de l'Union européenne. Nous en avons assumé les conséquences : notre retrait partiel du marché automobile iranien, auquel nous fournissions les éléments de plus de 500 000 véhicules par an, a fait perdre des milliers d'emplois à nos constructeurs.
Toute esquisse de coopération dans les domaines d'excellence que sont pour nous le nucléaire et le spatial est devenue impensable. Nos échanges universitaires et de recherche se sont taris, et nous avons fermé l'Institut français de Téhéran, où des milliers d'Iraniens apprenaient notre langue. Personne ne peut nous reprocher de ne pas avoir payé notre écot à la solidarité internationale face au jeu nucléaire iranien. Mais tout cela aura un jour une fin. Il ne nous est pas interdit d'y contribuer. Ni de songer à nous protéger, le cas échéant, du risque toujours présent de "hors-jeu".
François Nicoullaud (ancien ambassadeur de France en Iran)
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: Actualités en Iran Mer 20 Mar - 14:29
non il veulent détruire l’Iran et tout les prétexte sont bon
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités en Iran Jeu 21 Mar - 17:14
Citation :
Guide suprême : "Si le régime sioniste fait la grosse bêtise de nous attaquer, la République islamique réduira en poussière Tel-Aviv et Haïfa"
IRIB- Dans son discours, devant une foule immense, réunie, dans le saint mausolée de l'Imam Reza, ( béni soit-il), à Machhad,
le Guide suprême de la Révolution islamique, l'honorable Ayatollah Khamenei a lancé une sévère mise en garde au régime sioniste. «Les dirigeants du régime sioniste menacent, parfois, d'attaquer l'Iran, mais ils savent bien que s'ils font cette grosse bêtise, la République islamique d'Iran réduira en poussière Tel-Aviv et Haïfa», a martelé le Guide suprême de la Révolution islamique, l'honorable Ayatollah Khamenei.
C'est en avance le poisson d'avril en Iran on dirait
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: Actualités en Iran Jeu 21 Mar - 17:51
c Israël qui arête pas de faire des poisson d'avril tout les mois et le moindre truk elle va pleuré a washington
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités en Iran Dim 24 Mar - 13:52
Arabie-espionnage : l'Iran nie tout lien
Citation :
L'Iran n'a aucun lien avec le groupe accusé d'espionnage arrêté récemment en Arabie saoudite, assure le porte-parole du ministère des Affaires étrangères dans un entretien diffusé dimanche. Ryad a annoncé mardi l'interpellation d'un Iranien, d'un Libanais et de 16 Saoudiens soupçonnés d'espionnage au profit d'un pays non précisé, mais la presse et les observateurs pointent Téhéran du doigt. "Porter des affaires sans fondement à la connaissance de la presse ne vise qu'à alimenter la consommation locale", a déclaré Ramin Mehmanparast à la chaîne iranienne Press TV. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères dénonce en outre un "scénario répétitif". L'Iran chiite et l'Arabie saoudite sunnite se livrent une sévère lutte d'influence au Moyen-Orient, notamment à Bahreïn, au Yémen, en Syrie, au Liban et en Irak. Réunis le mois dernier à Ryad, les ministres des Affaires étrangères du Conseil de coopération du Golfe ont accusé la République islamique d'ingérences dans leurs affaires intérieures.
un dernier rebell chaque personne fait des offenses mais les meilleurs d'entre eux sont ceux qui ce repente a dieu fin de ce gros HS
+1 mais si on respecte pas la loi islamique on risque de faire pas mâle d'erreur pour se repentir faut revenir a la religion
pourquoi un gros hs? on parlez toujours de l’Iran :$
je vois ton profile , avec une fille non voilé si c"est ca la chariaa
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités en Iran Dim 24 Mar - 18:11
voila ce que nous propose l'iran l'iran nous propose son modele de croyance , voila l'slam que nous avons perdu et que nous devrions recuperer, et ne pas croire aux khalifa OMAR et abou bakr et les autres , non , l'algerie est sunites et le restera a jamais , et je serai un guerrier pour que le modele iranien n'aura pas de base chez nous
yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: Actualités en Iran Dim 24 Mar - 18:19
sukhoi 30mka a écrit:
voila ce que nous propose l'iran l'iran nous propose son modele de croyance , voila l'slam que nous avons perdu et que nous devrions recuperer, et ne pas croire aux khalifa OMAR et abou bakr et les autres , non , l'algerie est sunites et le restera a jamais , et je serai un guerrier pour que le modele iranien n'aura pas de base chez nous
pas de guerre de religion sur le forum chaque un croie a ce qui il veut a condition de ne pas l'imposé aux autres fin du HS
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités en Iran Mar 9 Avr - 20:39
Iran : trente morts dans un séisme près de la centrale nucléaire de Bouchehr
Citation :
Un séisme de magnitude 6,1 a frappé le sud de l'Iran, mardi 9 avril, à une centaine de kilomètres de la ville de Bouchehr, qui abrite la seule centrale nucléaire iranienne, a annoncé le centre sismique iranien. Au moins trente personnes sont mortes et huit cents ont été blessées dans ce séisme, selon l'agence d'information ISNA.
LA CENTRALE NUCLÉAIRE ÉPARGNÉE
Le tremblement de terre, dont l'épicentre est situé à Kaki, dans le sud-ouest du pays, n'aurait pas affecté l'activité de la centrale nucléaire, située à 89 kilomètres, dans la ville côtière de Bouchehr. "Le personnel continue de travailler selon un rythme normal, et les niveaux de radiation sont entièrement dans les normes", a déclaré à l'agence russe RIA un responsable d'Atomstroïexport, l'entreprise russe qui a construit la centrale, en 2010. "Aucun dégât n'a été enregistré à la centrale nucléaire de Bouchehr", a ajouté M. Hassanvand.
Le séisme a eu lieu à 16 h 22 heure locale (13 h 52 heure française), selon le centre américain de géophysique (USGS), qui a estimé sa magnitude à 6,3. L'onde de choc a été ressentie jusqu'à Manama (Bahreïn), où des bureaux ont été évacués.
L'Iran est situé sur plusieurs failles sismiques importantes et a connu de nombreux tremblements de terre dévastateurs. Le séisme le plus meurtrier de ces dernières années a tué trente et un mille personnes, soit un quart des habitants de la ville de Bam (sud du pays) en décembre 2003. En août 2012, deux secousses de magnitude 6,3 et 6,4 avaient fait trois cent six morts et plus de trois mille blessés près de la ville de Tabriz, dans le Nord-Ouest.
HAARP : Quand les USA déclenchent eux-mêmes des séismes pour ensuite proposer faire les pompiers sauveurs.
International Séisme en Iran: les Etats-Unis proposent une aide 15:23 11/04/2013 WASHINGTON, 11 avril - RIA Novosti Sur le même sujet
Séisme en Iran: l'ONU offre son aide (Ban Ki-moon) Séisme en Iran: le bilan l'alourdit (médias) Séisme en Iran: 30 morts et 800 blessés (médias) Iran: séisme près de la centrale nucléaire de Bouchehr
Iran: puissant séisme près de la centrale de Bouchehr
Les Etats-Unis sont prêts à accorder une aide à l'Iran touché mardi par un séisme dévastateur, a déclaré jeudi la porte-parole du Conseil américain de sécurité nationale (NSC) Caitlin Hayden.
"Nous sommes profondément peinés par les victimes et les destructions provoquées par le séisme. Nous sommes prêts à aider le peuple iranien à ce moment difficile", a indiqué Mme Hayden dans une déclaration diffusée par le service de presse de la Maison Blanche.
Le séisme de magnitude 6,3 qui s'est produit mardi dans la province iranienne de Bouchehr (sud-ouest), a fait au moins 37 morts et près de 850 blessés. Le tremblement de terre a porté un grave préjudice aux villes de Kaki, de Kangan et de Khormooj, deux villages (quelque 800 maisons) ont été détruits près de la ville de Khormooj, selon l'agence iranienne IRNA. Une centaine de répliques ont été enregistrées après la première secousse tellurique dans le sud-ouest de l'Iran.
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualités en Iran Ven 12 Avr - 17:04
La stratégie britannique en Iran Guerre et Dépopulation
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Citation :
Après la Libye, la pression s'accentue pour une guerre de l'OTAN contre l'Iran et la Syrie... Un tel conflit ne se limiterait pas à la région, impliquerait instantanément la Russie et la Chine, et déclencherait une catastrophe thermonucléaire entre le monde transatlantique et les puissances d'Asie-Pacifique. Le seul moyen d'enrayer ce processus est d'en la cause: l'Empire britannique, qui depuis 250 ans promeut guerre et dépopulation pour empêcher les peuples et les nations de croître, de progresser... et de le renverser.
Un inventeur iranien aurait inventé la machine à voyager dans le temps
Citation :
Vous, naïfs Occidentaux qui croyez que la plus grande menace posée par l’Iran est l’arme nucléaire, détrompez-vous. Une invention bien plus redoutable nous arrive tout droit de Téhéran: la machine à voyager dans le futur. Ali Razeghi, un scientifique de la capitale iranienne, aurait déposé un brevet auprès du Centre étatique d’Inventions Stratégiques pour une machine à voyager dans le temps nommée «Aryayek», comme le rapporte le Daily Telegraph.
Sans surprise, les détails de cette machine révolutionnaire restent flous. D’après ce que Razeghi aurait affirmé à l’agence de presse d'Etat iranienne Fars, il s’agirait d’un appareil capable d’imprimer des prédictions sur une durée de cinq à huit ans en lisant le toucher des utilisateurs. Les résultats seraient précis «à 98%».
L’invention «Aryarek» serait d’ailleurs tellement forte qu’elle réussirait non seulement à lire le futur des humains mais également celui des gouvernements, prédisant les prochains affrontements armés ou les guerres de monnaies à venir, souligne Tablet Magazine.
«Un gouvernement capable de prédire les évènements des cinq prochaines années pourrait, naturellement, se préparer à surmonter les obstacles capables de le déstabiliser», aurait expliqué Razeghi à Fars.
L’histoire est peut-être un peu trop belle pour être vraie, malheureusement.
Selon l’article du Telegraph, Raghezi n’aurait que 27 ans mais aurait passé dix ans à travailler sur ce projet et serait également le directeur général du Centre d’inventions stratégiques. C’est beaucoup pour un si jeune homme. En outre, le Telegraph n’a pas fait de lien vers l’interview publiée par Fars et une recherche Google sur le «Centre d’inventions stratégiques» ne donne aucun résultat, comme l’a remarqué le New York Magazine.
Espérons donc que Razeghi existe pour de vrai et que sa machine n’est pas un canular. Car l’histoire de cette invention promet des rebondissements palpitants, surtout au niveau international: à en croire le Telegraph, l’Iran n’a pas encore lancé le prototype d’Aryarek de peur que les Chinois «ne volent l’idée et produisent des millions de machines du jour au lendemain». A ce niveau de paranoïa, il ne manquerait plus que la Corée du Nord s’en mêle.
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Actualités en Iran Mar 16 Avr - 17:21
Un puissant séisme en Iran fait 34 morts au Pakistan
Un puissant séisme, le plus important depuis plus de 50 ans selon les autorités, a frappé mardi une zone reculée du sud-est de l'Iran, y faisant seulement des blessés selon un bilan officiel alors que 34 personnes ont été tuées au Pakistan voisin. La secousse a été évaluée à une magnitude de 7,7 par le Centre iranien de sismologie, qui l'avait dans un premier temps estimé à 7,5. "C'est la plus forte secousse dans le pays depuis 1957", a affirmé Mehdi Zareh, un responsable du Centre, cité par l'agence Isna. Le centre américain de géophysique a indiqué qu'il était d'une magnitude de 7,8. "L'épicentre du séisme est situé dans une zone désertique de la province du Sistan-Balouchistan. Les villes les plus proches, Saravan et Khash, ont subi peu de dégâts", a affirmé un responsable du Centre national de gestion des crises, Morteza Akbar-Pour. Selon un responsable local du ministère de la Santé, cité par l'agence Fars, plus 20 villages ont subi des dégâts importants. Vingt équipes de secours ont été envoyées des villes de Saravan et Khash pour évaluer les dégâts, selon le chef du Croissant-rouge iranien Mahmoud Mozafar, cité par l'agence Isna. En revanche, au moins huit personnes ont été tuées au Pakistan voisin, la plupart dans l'effondrement de maisons, selon Ashraf Baloch, responsable de l'hôpital local de Mashkail, petite ville frontalière de l'Iran. "Les proches des victimes nous ont aussi dit que 25 personnes avaient été blessées", a a-t-il ajouté. Selon le centre de sismologie iranien, l'épicentre du séisme est situé à 95 km de profondeur, à 80 km au nord de Saravan. Les autorités ont déclaré l'état d'urgence dans la zone touchée, située à plus de 1.300 km de la capitale Téhéran, selon l'agence Irna. La secousse a été ressentie pendant 15 à 20 secondes jusqu'à Zahedan, la capitale provinciale, a indiqué le gouverneur du Sistan-Balouchistan, Hattam Narouie. Elle a frappé à 15H14 locales (10H44 GMT) et a été ressentie au Pakistan et notamment à Islamabad où des bâtiments ont tremblé. Dans la plus grande ville du pays, Karachi, de nombreuses personnes ont précipitamment quitté les bâtiments terrorisés, selon des témoins. Elle a été aussi fortement perçue dans les monarchies voisines du Golfe, notamment les Emirats arabes unis où les habitants ont évacué les tours d'habitation et de bureaux, selon des témoins. Les tours abritant les compagnies dans le centre financier de Dubaï et Media City, ainsi que les immeubles d'habitation du front de mer, ont été évacués. "Tout le monde est descendu dans la rue. C'est la panique", a affirmé Rami, le directeur d'une compagnie d'assurance. Le séisme a également fait trembler la terre au Koweït, notamment dans les zones côtières, à Bahreïn où les immeubles ont été évacués dans le centre financier de Manama, dans l'est de l'Arabie saoudite et Oman, selon des habitants. Tout comme dans le nord de l'Inde et notamment la capitale New Delhi où beaucoup d'habitants ont préféré quitter les immeubles par précaution, selon des journalistes de l'AFP. Le 9 avril, un séisme de magnitude 6,1 avait frappé une zone rurale du sud-ouest de l'Iran, au bord du Golfe, faisant près de 40 morts et plus de 800 blessés. La secousse n'avait pas endommagé la centrale nucléaire de Bouchehr, la seule du pays, construite à une centaine de kilomètres au nord de l'épicentre, selon les autorités. Située sur plusieurs failles sismiques importantes, la République islamique d'Iran a connu de nombreux tremblements de terre dévastateurs. Le plus meurtrier ces dernières années a tué, en décembre 2003, 26.000 personnes à Bam (sud), soit un quart de la population de la ville. En août 2012, deux puissantes secousses avaient fait 306 morts près de la ville de Tabriz (nord-ouest).
Le Point.fr - Publié le 06/05/2013 à 10:48 - Modifié le 06/05/2013 à 10:49
Le ministre de la Défense iranien demande à la communauté internationale d'empêcher l'État hébreu de mener ce type d'attaques sous peine d'"événements graves".
Le chef de l'armée iranienne a démenti lundi la présence d'armes iraniennes sur les sites visés par Israël en Syrie, tandis que le ministre de la Défense a menacé Israël "d'événements graves" sans préciser lesquels, a rapporté le site des Gardiens de la révolution. Le général Massoud Jazayeri, l'adjoint du chef d'état-major des forces armées, a "rejeté la propagande des médias occidentaux et israéliens affirmant que des entrepôts d'armes iraniennes avaient été la cible" de la série de raids menée récemment par l'aviation israélienne, selon Sepahnews.com, site de l'armée d'élite du régime islamique. "Le gouvernement syrien n'a pas besoin d'armements iraniens et ce genre d'informations font partie de la guerre de propagande et psychologique" contre la Syrie, a-t-il ajouté, faisant référence aux déclarations d'un responsable israélien qui avait assuré que le raid visait "des missiles iraniens destinés au Hezbollah". De son côté, le ministre iranien de la Défense, le général Ahmad Vahidi, a demandé à la communauté internationale d'empêcher Israël de mener ce genre d'attaques, "car sinon des événements graves se produiront dans la région et les États-Unis et le régime sioniste n'en seront pas les gagnants", a-t-il prévenu, sans plus élaborer. Israël a mené vendredi et dimanche deux raids en Syrie, affirmant vouloir empêcher un transfert d'armes au Hezbollah libanais, allié de Damas et de Téhéran. Selon la Syrie, l'État hébreu a frappé dans la nuit de samedi à dimanche trois positions militaires au nord-ouest de Damas avec des missiles tirés par des avions venus d'Israël via le Liban. Ce raid a visé un centre de recherches scientifiques à Jamraya, déjà visé fin janvier par une attaque israélienne, ainsi que deux objectifs militaires - un important dépôt de munitions et une unité de la défense antiaérienne -, selon un diplomate à Beyrouth s'exprimant sous le couvert de l'anonymat.
bande de rat bien obéissant a leur memaitre assumer maintenant et j'espére que si ya des relation économique même un minimum entre vous et l’Iran que sa s'arrete sa vous enfoncera encore plus demandez a vos maitre de vous
L'Iran rappelle son ambassadeur à Chypre...
IRIB- Empêtré jusqu'au cou dans la crise financière causé en grande partie par le capitalisme américain,
Chypre vient de commettre une grave erreur diplomatique : le gouvernement chypriote a remis aux Etats Unis un ressortissant iranien qu'il soupçonne d'avoir violé les sanctions anti iraniennes. la démarche a suscité la réaction immédiate de Téhéran qui vient de rappeler son ambassadeur en poste à Nicosie. le ministre chypriote des AE a annoncé lors d'un point de presse "son étonnement (!!) de la décision de Téhéran". " j'ai reçu une note comme quoi l'Iran a décidé de rappeler son ambassadeur. mais pourquoi? parce qu'un iranien a été remis aux Etats Unis pour avoir violé l'embargo sur la vente d'armes à l'Iran" le ressortissant iranien a tout fait ". "il a même fait l'appel du verdict du tribunal qui l'a reconnu coupable . mais çà ne lui a pas servi et on l'a remis à Washington. Chypre a donné aux Etats Unis la possibilité de juger cet iranien dont l'identité n'a pas été révélée .
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Actualités en Iran Ven 10 Mai - 21:39
L'Iran veut prendre part à la nouvelle conférence sur la Syrie
Citation :
L'Iran espère prendre part aux nouvelles négociations sur la Syrie proposées par la Russie et les Etats-Unis, a annoncé vendredi l'agence Reuters, citant le vice-président iranien Mohammad-Javad Mohammadizadeh. "La République islamique d'Iran serait heureuse de mettre en œuvre tous les moyens pour contribuer au rétablissement de la paix et à l'instauration d'une vie meilleure pour le peuple syrien, et nous espérons prendre part à ce processus", a déclaré le vice-président dans une interview à l'agence. Il a souhaité que la conférence internationale se déroule à Genève. L'idée de convoquer une conférence internationale sur la Syrie a été formulée mardi dernier par le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov à l'issue d'une rencontre avec son homologue américain John Kerry. Moscou juge nécessaire de convoquer cette conférence le plus vite possible, de préférence fin mai, et d'y évoquer l'application des principes énoncés en juin 2012 dans le communiqué de Genève. Washington a pour sa part proposé que la conférence internationale réunisse également les représentants du gouvernement syrien et de l'opposition. En 2012, Moscou s'est déjà prononcé pour la participation de l'Iran à la conférence de Genève, mais cette initiative a été rejetée.
http://fr.rian.ru/world/20130510/198266506.html
berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Actualités en Iran Mar 21 Mai - 21:51
Iran : l'annonce de la liste des candidats aux présidentielles
Citation :
Le ministère iranien de l'intérieur a annoncé les noms des candidats dont l'éligibilité a été confirmée par Le conseil des gardiens de la Constitution. Cette liste est composée de 8 personnes qui sont respectivement :1- Saïd Jalili 2-Gholam-Ali Hadad-Adel 3-Mohsein Rézaei 4- Hassan Rouhani 5-Mohammad-réza Aref 6- Mohammad Gharazi 7- Mohammad Baqer Qalibaf 8-Ali Akbar Velayati.
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Sujet: Re: Actualités en Iran Mar 21 Mai - 22:14
Iran: deux des principaux candidats invalidés pour la présidentielle
Citation :
Deux des principaux candidats à l'élection présidentielle iranienne, Akbar Hachémi Rafsandjani et Esfandiar Rahim Mashaïe, n'ont pas été autorisés mardi à participer au scrutin du 14 juin qui devrait voir triompher un fidèle du régime. M. Rafsandjani, un ex-président (1989 à 1997) âgé de 78 ans, ne fait pas partie de la liste de huit noms retenus par le Conseil des gardiens de la constitution, chargé de valider les candidatures parmi 686 personnalités enregistrées, et annoncée à la télévision lors du journal du soir. Esfandiar Rahim Mashaïe, un proche du président sortant Mahmoud Ahmadinejad, a également été disqualifié, a ajouté la télévision, sans préciser les raisons de ces évictions. Le Guide suprême de la République islamique, l'ayatollah Ali Khamenei, est le seul habilité à désavouer le Conseil des gardiens de la constitution, organe de supervision des élections contrôlé par les conservateurs religieux. "Je considère ma disqualification comme une injustice et je vais essayer de la réparer en faisant un recours auprès du Guide suprême", a réagi M. Mashaïe, cité par l'agence Fars. Un proche de M. Rafsandjani avait indiqué dans la journée que l'ex-président se plierait quant à lui à la décision du Conseil. "Je considère ma disqualification comme une injustice et je vais essayer de la réparer en faisant un recours auprès du Guide suprême", a réagi M. Mashaïe, cité par l'agence Fars. Un proche de M. Rafsandjani avait indiqué dans la journée que l'ex-président se plierait quant à lui à la décision du Conseil. Les deux hommes étaient les bêtes noires des responsables ultraconservateurs, qui réclamaient leur éviction depuis l'enregistrement de leur candidature le 11 mai. Ils reprochent notamment à M. Rafsandjani son soutien aux manifestations après la réélection controversée de Mahmoud Ahmadinejad en juin 2009. Ses deux mandats, marqués par la reconstruction du pays après la guerre Iran-Irak et une relative ouverture vers l'Occident, en faisaient le candidat "par procuration" des réformateurs, selon un diplomate occidental. Esfandiar Rahim Mashaïe est pour sa part jugé trop éloigné de la ligne défendue par le Guide. Il paie aussi sa proximité avec le président Ahmadinejad, durement critiqué par les conservateurs lors de son second mandat. Selon la Constitution, M. Ahmadinejad, un conservateur, ne peut briguer un troisième mandat successif. La victoire devrait donc se jouer entre les candidats conservateurs. L'ex-chef de la diplomatie (1981-97) Ali Akbar Velayati, le maire de Téhéran Mohammad Bagher Ghalibaf et l'ancien président du Parlement Gholam Ali Haddad-Adel, sont en lice mais ils ont formé une coalition qui comporte un accord de désistement.
Avec ces invalidations, l'Iran ne va pas dans le sens de la démocratisation (même si c'est difficile avec toutes ces pressions). Les manifestations et contestations de 2009 étaient déjà très importantes et la tension est palpable. Si le gouvernement iranien ne donne pas des signes de réforme politique, il risque la même chose que la Syrie. Ca serait dommage car c'est un pays avec beaucoup de potentiel et une population assez éduquée. Mais la volonté de changement labas n'est pas qu'un leurre des médias occidentaux. J'espère que l'Iran s'en sortira.
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: Actualités en Iran Mer 22 Mai - 15:02
j'espére aussi mais il devrait pas y avoir de probleme de toute façon la democratie c du grand n'importe quoi on sais tous que c'est l'ayatollah khamenei qui gouverne et j'espére que sa changera pas de sitôt
les occidentaux parle de démocratie mais c toujours les même satanique au pouvoir je vais pas resité les satanique au pouvoir comme sarko et bush qui on etait rempalcer par sois disant ceux qui allé changer hollande et obama mais la realité et la rien n'a changer on change des tete pour dire c une democratie mais c la meme gouvernance mondial qui decide car si tu change le bonhomme vraiment avec sa politique a lui c tout le système qui change et tu pourra avancer comme empiré ou faire du surplace il vos mieux un dirrigent fort que voté et de tomber sur des con!!!
perso le prochain président algerien je préfère qui reste 50 ans ou pouvoir mais qui on fait de l’Algérie une grande nation pluto que de voté a la fin de sont mandat pour un con qui pense qu’a lui et qui détruira tout ce qui a était construit
vous en penser quoi?
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: Actualités en Iran Sam 25 Mai - 14:00
miammm on et trop fort
La cybermenace iranienne donne des sueurs froides à Washington
Les États-Unis ont accusé, jeudi, des pirates informatiques iraniens d’être à l’origine d’une attaque contre des entreprises américaines du secteur de l’énergie. Washington semble prendre la cybermenace iranienne de plus en plus au sérieux.
Par Sébastian SEIBT (texte)
Il n’y a pas que le programme nucléaire iranien qui inquiète Washington. Les cyberattaques lancées depuis la République des mollahs commencent à être prises de plus en plus au sérieux côté américain. Des pirates informatiques iraniens ont ainsi récemment réussi à s’infiltrer sur les serveurs d’entreprises américaines du secteur de l’énergie, assure, jeudi 23 mai, le "Wall Street Journal" citant des "officiels américains”. Une opération dont le but était, d’après le quotidien, de “rassembler des informations en vue de potentielles attaques” contre des sociétés qui gèrent la fourniture en électricité de certaines zones ou des pipelines aux États-Unis.
Réussir à prendre le contrôle de telles infrastructures permettrait, en théorie, aux cyberassaillants de bloquer certaines commandes essentielles comme “le bon fonctionnement d’un générateur d’énergie”, souligne le “Wall Street Journal”. Le pire des scénarios envisagés par les autorités serait la coupure pure et simple de l’électricité dans une ville entière.
L’Iran nie toute implication. “Nous n’avons jamais mené de mesures de rétorsion aux nombreuses attaques informatiques dont nous sommes victimes”, a déclaré, vendredi 24 mai, Alireza Miryousefi, le porte-parole de Téhéran aux Nations unies.
Washington est convaincu du contraire et affirme détenir des “éléments techniques” permettant de prouver la responsabilité du régime iranien. Le mode opératoire ressemble en outre à celui d’une autre attaque imputée à l’Iran, en juillet 2012, contre la société pétrolière Saudi Aramco où 3 000 ordinateurs avaient été détruits. Les États-Unis soupçonnent aussi Téhéran d’être derrière une opération qui, depuis 2011, a visé plusieurs banques américaines. Les sites internet de Wells Fargo, JP Morgan ou encore Bank of America ont subi des attaques visant à perturber leur fonctionnement.
"Plus rien à perdre"
Mais cette fois-ci, la menace sur le réseau énergétique américain constitue “une escalade dans les activités de ces pirates informatiques iraniens contre les États-Unis”, assure ainsi l’un de ces responsables américains joint par le "Wall Street Journal". Escalade qui a poussé les autorités américaines à réévaluer son classement des cybermenaces, faisant de l’Iran sa nouvelle priorité.
Jusqu’à présent, la Chine et son armée de cyber-espions était la principale cible des critiques américaines. Mais Pékin “a des relations diplomatiques avec les États-Unis, ce qui devrait empêcher les Chinois de lancer des attaques majeures”, explique au site spécialisé dans l'informatique PCWorld Frank Cilluffo, directeur du Homeland Security Policy Institute (Institut pour la sécurité intérieure). Le régime iranien, de son côté, “n’a plus grand-chose à perdre et peut donc se permettre de mener des attaques bien plus destructrices”, précise Jean-François Beuze, spécialiste français de la cybersécurité contacté par FRANCE 24. D’autant que Téhéran est convaincu que les États-Unis ont frappé les premiers : l’Iran les soupçonne d’être, avec Israël, à l’origine du virus Stuxnet qui avait ralenti le programme nucléaire iranien en 2010.
La menace iranienne est prise d’autant plus au sérieux que cette nouvelle attaque montre une montée en puissance des capacités cyber-offensives de l’Iran. “L’année dernière, les autorités américaines minimisaient le danger iranien sur le terrain cyber, ce n’est plus le cas aujourd’hui”, souligne le "Wall Street Journal". Le mois dernier l’administration Obama a tenu une réunion consacrée au danger que l’Iran représentait dans le cyberespace et doit de nouveau se pencher sur la question dans les semaines à venir. “Mais il est difficile de savoir comment y répondre car l’Iran est déjà soumis à des sanctions économiques très importantes”, souligne Jean-François Beuze.
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: Actualités en Iran Mer 29 Mai - 17:58
Corruption en Iran: Total verse 400 millions de dollars aux USA
Citation :
Le géant énergétique français Total a accepté de payer au total près de 400 millions de dollars aux autorités américaines pour mettre fin à des accusations de versement de pots-de-vin pour obtenir des contrats publics en Iran.
Total, coté sur le New York Stock Exchange, va verser 153 millions de dollars à la Commission américaine des opérations de bourse (SEC) et 245,2 millions de dollars au département américain de la Justice (DoJ), d’après deux communiqués publiés mercredi par ces institutions.
La SEC accuse Total d’avoir payé 60 millions de dollars de pots-de-vin à des intermédiaires d’un responsable gouvernemental iranien qui a usé de son influence pour aider le groupe à obtenir d’importants contrats pour développer des champs pétroliers et gaziers en Iran, d’après le communiqué.
Total a réalisé plus de 150 millions de dollars de bénéfices grâce à ce système de dessous-de-table, que le français a tenté d’occulter grâce à de faux contrats de conseil avec ces intermédiaires et en les qualifiant de +dépenses de développement d’activité+, précise la SEC.
Parallèlement, le parquet de Paris a requis mercredi le renvoi en procès de Total et de son patron Christophe de Margerie pour corruption d’agents publics étrangers, dans le cadre d’une enquête sur des contrats pétroliers et gaziers avec des sociétés iraniennes dans les années 1990 et 2000.
Cette enquête avait valu au patron de Total d’être mis en examen pour corruption d’agents publics étrangers et abus de biens sociaux en mars 2007.
voila pour ceux qui savent toujours pas que le hezbollah=l’Iran et que c l’Iran qui et plainement engager
suite....
Le Hezbollah promet la victoire en Syrie
"79 combattants du Hezbollah ont péri depuis le 19 mai, 141 depuis le début de la guerre", affirme au Point.fr Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), une ONG basée à Londres et disposant d'un réseau d'observateurs et de militants en Syrie. D'ailleurs, Hassan Nasrallah, le chef du Parti de Dieu, ne cache plus désormais son engagement direct dans le conflit : il a même promis samedi dernier à ses partisans la victoire en Syrie. Et cette nouvelle stratégie semble porter ses fruits.
D'après une source proche du mouvement chiite interrogée samedi par l'AFP, la ville de Qousseir serait contrôlée à 80 % par l'armée syrienne et le Hezbollah libanais, ce que confirme au Point.fr Ziad Majed, professeur de sciences politiques spécialiste du Moyen-Orient à l'Université américaine de Paris. "Il y a effectivement une avancée des troupes de Bachar el-Assad, notamment en raison du manque d'armes de l'opposition", indique le politologue. "Qousseir peut tomber, ce qui pourrait faciliter la prise de Homs." Cette ville est stratégique, en ce sens qu'elle se trouve au milieu de l'axe Damas-Homs-Lattaquié, qui lie la capitale syrienne au littoral méditerranéen, terre des alaouites (la confession de Bachar el-Assad) et base arrière du régime.
Ordre de Téhéran
C'est notamment sur cette côte que se situe la base navale russe de Tartous, où les forces syriennes sont livrées en armes par Moscou. "Pour continuer à contrôler Damas, il est vital que le régime ne soit pas isolé de son fief", souligne Ziad Majed. "Or, Damas est la clé du régime." C'est pour éviter un tel scénario cauchemar que le Hezbollah est entré en guerre. Or, la décision n'est pas venue de Beyrouth, mais de Téhéran. "Aux yeux des Iraniens, cette bataille demeure extrêmement importante, car la Syrie représente pour eux trente ans d'investissements politiques, idéologiques et militaires en direction de la Méditerranée orientale", explique Mohammad-Reza Djalili*, professeur émérite à l'Institut de hautes études internationales et du développement.
La perte de la Syrie serait en effet catastrophique pour la République islamique, qui fonde toute sa politique étrangère sur l'axe chiite Téhéran-Bagdad-Damas-Beyrouth. Elle l'isolerait d'autant plus du Hezbollah libanais, qu'elle arme, entraîne et finance, au même titre que le Hamas palestinien, pour maintenir son influence dans la région. "Maintenant qu'il sent le vent tourner en faveur de Bachar el-Assad, Téhéran va redoubler d'efforts pour que le président syrien remporte la victoire", prédit Mohammad-Reza Djalili.