Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
Sujet: Re: Tensions en Syrie Mar 3 Juil - 20:18
yak a écrit:
opération de l'armée
Merci pour le partage
Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
Sujet: Re: Tensions en Syrie Mar 3 Juil - 23:08
Syrie, possible succès des rebelles
LE MONDE | 02.07.2012
Par Thomas Pierret, maître de conférences en islam contemporain à l'université d'Edimbourg (Ecosse). Jusqu'il y a peu, de nombreux observateurs du conflit syrien s'accordaient sur le fait que les rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL) n'avaient aucune chance de vaincre les centaines de milliers de combattants loyalistes et leur profusion d'armements lourds fournis par la Russie. Pour les tenants de ce point de vue, la militarisation du soulèvement ne menaçait pas la survie du régime de Bachar Al-Assad mais lui accordait au contraire un sursis en lui offrant de mener la lutte sur son terrain favori. Les développements des dernières semaines suggèrent toutefois qu'une victoire des insurgés constitue désormais une perspective peut-être encore éloignée, mais nullement invraisemblable.
En février, les gains territoriaux de l'insurrection ont convaincu le régime syrien de faire ce dont il s'était abstenu jusqu'alors, c'est-à-dire déployer massivement chars lourds, artillerie de gros calibre et hélicoptères. Toutefois, près de cinq mois après le lancement de cette contre-offensive, les résultats ne sont guère convaincants. Aucune des zones occupées par les insurgés avant février n'a pu être reconquise de manière durable et effective puisque, dans tous les cas, des éléments armés s'y sont réinfiltrés.
A Homs, par exemple, alors que les forces régulières annoncent l'imminence d'un assaut "décisif" sur le centre-ville, les rebelles viennent de reprendre le contrôle de plusieurs check-points dans le quartier de Baba Amr, cible d'un terrible siège en février. En outre, les six derniers mois ont vu l'insurrection gagner de nouveaux territoires comme la province d'Alep, la région de Deir ez-Zor à la frontière avec l'Irak, l'arrière-pays sunnite de Lattaquié, de proches banlieues de Damas (Kafr Sousse) et même, dans une moindre mesure, une partie du coeur historique de la capitale (Midan). Au total, selon les Nations unies, 40 % des régions habitées du pays échapperaient au contrôle du pouvoir central.
La force de l'opposition armée ne tient pas dans ses qualités intrinsèques, exception faite du très large soutien populaire dont elle fait l'objet : ses quelques dizaines de milliers de combattants, dont une forte proportion de volontaires inexpérimentés, se répartissent en une multitude de brigades locales, certes de plus en plus coordonnées entre elles, mais toujours dépourvues de commandement national ; ces brigades ne possèdent pour l'essentiel que ce qui constitue l'équipement de base des unités de l'armée syrienne (kalachnikov, fusil de précision Dragunov, mitrailleuse PKT et lance-roquettes RPG-7) et n'ont généralement acquis d'équipements plus sophistiqués (en particulier des missiles antichars Metis et Kornet) qu'en les capturant aux forces régulières ou en les achetant à des officiers corrompus.
Pour l'ASL, les chances de l'emporter résident donc plutôt dans les nombreuses faiblesses structurelles des forces loyalistes. En dépit de leur apparente solidité, ces dernières sont en effet dans une posture des plus inconfortables pour mener une guerre de contre-insurrection.
Le premier problème de ces forces est leur manque d'effectifs face à la multiplication des fronts ouverts par les insurgés. Le chiffre fréquemment cité de 300 000 hommes d'active est théorique, une partie seulement d'entre eux sont réellement utilisables contre l'opposition. La contestation s'ancre en effet prioritairement dans les régions sunnites pauvres, c'est-à-dire là où l'armée de Bachar Al-Assad recrute la majorité de ses hommes.
Face au risque de désertions, le régime s'appuie sur ses soldats les plus loyaux (alaouites, membres de certains clans bédouins et Kurdes) et sous-emploie délibérément les éléments perçus comme les moins fiables. Pour les mêmes raisons, des supplétifs civils (les fameux chabbiha) ont été massivement recrutés parmi les segments "sûrs" de la population, mais leur manque d'expérience et d'équipement ne leur permet pas de compenser l'insuffisance numérique des troupes régulières.
C'est ce manque d'effectifs qui, à partir du mois de février, a poussé le régime à user de son avantage incommensurable en termes de puissance de feu. Ce choix, on l'a dit plus haut, ne permet pas d'enrayer l'extension de l'insurrection. C'est que, incapable de déployer suffisamment de garnisons pour opérer un maillage étroit du territoire, le régime ne cherche pas à rétablir l'ordre et les services publics mais opte pour une approche purement punitive : blocus des localités rebelles, bombardements, raids de blindés, exécutions sommaires, rafles, incendies de maisons et de plantations, obstruction des puits ou encore pillages.
Dans de telles circonstances, il est devenu impensable pour les troupes du président syrien, largement perçues comme une force occupante, de pouvoir un jour reconquérir "les coeurs et les esprits", objectif primordial de toute stratégie de contre-insurrection.
Un second problème se posant au régime est celui des centaines de milliers de déplacés jetés sur les routes par la "solution militaire". On est ici face à un autre aspect crucial de la lutte anti-insurrectionnelle, à savoir la nécessité, pour reprendre la métaphore de Mao Zedong, de séparer les "poissons" (les rebelles) de l'"eau" dans laquelle ils évoluent (la population).
Parmi les réponses apportées à ce problème durant les guerres contre-insurrectionnelles de l'ère moderne, aucune n'était envisageable par le régime syrien : une politique d'extermination à grande échelle aurait accru le risque d'intervention militaire étrangère, de même qu'un exode massif des déplacés vers les pays voisins ; quant à regrouper les populations concernées dans des camps, comme le firent les Britanniques durant l'insurrection malaisienne (1948-1960), cela aurait nécessité des ressources financières que l'Etat syrien ne possède pas.
Faute d'alternative, les autorités ont donc laissé les réfugiés s'établir là où ils pouvaient espérer jouir de quelque solidarité. Par exemple, bon nombre des sunnites d'Homs ont élu domicile chez leurs coreligionnaires damascènes, venant de ce fait grossir les rangs de l'opposition dans des quartiers déjà farouchement hostiles au régime.
Handicapées en termes d'effectifs et de rapport à la population, les forces de répression le sont également d'un point de vue matériel. Le manque d'effectifs induit d'importants déplacements d'hommes à travers le pays, des trajets que les milices supplétives effectuent souvent dans de simples bus qui constituent des proies faciles pour l'ASL.
Même les blindés ne sont guère adaptés. Certes, les tanks lourds comme le T-72 demeurent un atout appréciable pour l'armée régulière mais seule une minorité de ces engins ont été dotés de blindages réactifs offrant aux équipages un degré de protection comparable à celui des chars occidentaux de conception récente.
De plus, sur les théâtres d'opérations, l'infanterie se déplace à bord de BMP-1, des blindés conçus pour la guerre de mouvement plutôt que pour la contre-insurrection. Les recrues lui reprochent notamment sa grande vulnérabilité aux RPG-7 et aux engins explosifs improvisés, une vulnérabilité dont attestent presque quotidiennement les images de carcasses fumantes de ces engins diffusées par l'ASL.
L'armée syrienne est par ailleurs dépourvue de véhicules de patrouille résistants aux mines, une arme dont les Occidentaux se sont équipés à prix d'or dans les conflits afghan et irakien. Un dernier handicap des forces loyalistes est le manque d'appui aérien. Probablement par crainte de donner des arguments aux partisans de l'imposition d'une zone d'interdiction de survol, le régime s'est abstenu jusqu'à présent d'utiliser ses avions dans le conflit et n'a déployé que des hélicoptères.
Dans de telles circonstances, il n'est pas forcément imprudent d'avancer que l'ASL pourrait faire pencher la balance en sa faveur si elle se dotait de systèmes antichars et antiaériens plus efficaces. Sur ce plan, la logistique des rebelles est encore très loin d'être optimale mais s'est néanmoins améliorée par rapport au début de l'année, tant en raison des donations d'origine privée (diaspora syrienne, collectes de fonds organisées dans le Golfe) que du soutien encore timide mais néanmoins croissant de pays, tels que l'Arabie saoudite et le Qatar. Jusqu'au sortir de l'hiver, l'extrême dénuement des combattants des insurgés témoignait de la quasi-inexistence de l'aide apportée par ces Etats.
Cette aide s'est ensuite mise en branle à mesure que l'ASL démontrait sa capacité de résistance et, partant, sa crédibilité en tant qu'acteur du conflit.
De cette dynamique témoigne notamment la création, début juin à Istanbul, du Front des révolutionnaires syriens, une structure politico-militaire proche de l'Arabie saoudite à laquelle se sont ralliées les Brigades des hommes libres de Syrie (Ahrar al-Sham), principale force insurgée dans la province d'Idlib.
Soulignons, pour conclure, que la montée en puissance de l'ASL ne signifie pas nécessairement la fin de toute solution politique au conflit. Pour l'emporter, en effet, les rebelles syriens ne doivent pas forcément marcher sur le Palais du peuple, sinistre casemate présidentielle surplombant Damas. En d'autres termes, la victoire politique de l'opposition ne présuppose pas nécessairement sa victoire militaire totale.
Cette victoire politique peut-être déjà remportée requiert seulement que les insurgés grignotent suffisamment de territoires pour convaincre les parrains russes et iraniens de Bachar Al-Assad que leur protégé est condamné et qu'ils n'ont d'autre choix que d'abandonner leurs projets de réformes cosmétiques au profit d'un véritable changement de régime.
Arabisant, Thomas Pierret est titulaire d'un doctorat obtenu à l'Institut d'études politiques de Paris et à l'Université catholique de Louvain. Il a séjourné à l'université de Princeton et a vécu plusieurs années en Syrie. Il a publié "Baas et Islam en Syrie : la dynastie Assad face aux oulémas" (PUF, 2011). Cet ouvrage présente les acteurs les plus influents de la scène religieuse syrienne
Thomas Pierret, maître de conférences en islam contemporain à l'université d'Edimbourg (Ecosse).
yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: Tensions en Syrie Mer 4 Juil - 0:21
Zoubir8 a écrit:
Syrie, possible succès des rebelles
LE MONDE | 02.07.2012
Par Thomas Pierret, maître de conférences en islam contemporain à l'université d'Edimbourg (Ecosse). Jusqu'il y a peu, de nombreux observateurs du conflit syrien s'accordaient sur le fait que les rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL) n'avaient aucune chance de vaincre les centaines de milliers de combattants loyalistes et leur profusion d'armements lourds fournis par la Russie. Pour les tenants de ce point de vue, la militarisation du soulèvement ne menaçait pas la survie du régime de Bachar Al-Assad mais lui accordait au contraire un sursis en lui offrant de mener la lutte sur son terrain favori. Les développements des dernières semaines suggèrent toutefois qu'une victoire des insurgés constitue désormais une perspective peut-être encore éloignée, mais nullement invraisemblable.
En février, les gains territoriaux de l'insurrection ont convaincu le régime syrien de faire ce dont il s'était abstenu jusqu'alors, c'est-à-dire déployer massivement chars lourds, artillerie de gros calibre et hélicoptères. Toutefois, près de cinq mois après le lancement de cette contre-offensive, les résultats ne sont guère convaincants. Aucune des zones occupées par les insurgés avant février n'a pu être reconquise de manière durable et effective puisque, dans tous les cas, des éléments armés s'y sont réinfiltrés.
A Homs, par exemple, alors que les forces régulières annoncent l'imminence d'un assaut "décisif" sur le centre-ville, les rebelles viennent de reprendre le contrôle de plusieurs check-points dans le quartier de Baba Amr, cible d'un terrible siège en février. En outre, les six derniers mois ont vu l'insurrection gagner de nouveaux territoires comme la province d'Alep, la région de Deir ez-Zor à la frontière avec l'Irak, l'arrière-pays sunnite de Lattaquié, de proches banlieues de Damas (Kafr Sousse) et même, dans une moindre mesure, une partie du coeur historique de la capitale (Midan). Au total, selon les Nations unies, 40 % des régions habitées du pays échapperaient au contrôle du pouvoir central.
La force de l'opposition armée ne tient pas dans ses qualités intrinsèques, exception faite du très large soutien populaire dont elle fait l'objet : ses quelques dizaines de milliers de combattants, dont une forte proportion de volontaires inexpérimentés, se répartissent en une multitude de brigades locales, certes de plus en plus coordonnées entre elles, mais toujours dépourvues de commandement national ; ces brigades ne possèdent pour l'essentiel que ce qui constitue l'équipement de base des unités de l'armée syrienne (kalachnikov, fusil de précision Dragunov, mitrailleuse PKT et lance-roquettes RPG-7) et n'ont généralement acquis d'équipements plus sophistiqués (en particulier des missiles antichars Metis et Kornet) qu'en les capturant aux forces régulières ou en les achetant à des officiers corrompus.
Pour l'ASL, les chances de l'emporter résident donc plutôt dans les nombreuses faiblesses structurelles des forces loyalistes. En dépit de leur apparente solidité, ces dernières sont en effet dans une posture des plus inconfortables pour mener une guerre de contre-insurrection.
Le premier problème de ces forces est leur manque d'effectifs face à la multiplication des fronts ouverts par les insurgés. Le chiffre fréquemment cité de 300 000 hommes d'active est théorique, une partie seulement d'entre eux sont réellement utilisables contre l'opposition. La contestation s'ancre en effet prioritairement dans les régions sunnites pauvres, c'est-à-dire là où l'armée de Bachar Al-Assad recrute la majorité de ses hommes.
Face au risque de désertions, le régime s'appuie sur ses soldats les plus loyaux (alaouites, membres de certains clans bédouins et Kurdes) et sous-emploie délibérément les éléments perçus comme les moins fiables. Pour les mêmes raisons, des supplétifs civils (les fameux chabbiha) ont été massivement recrutés parmi les segments "sûrs" de la population, mais leur manque d'expérience et d'équipement ne leur permet pas de compenser l'insuffisance numérique des troupes régulières.
C'est ce manque d'effectifs qui, à partir du mois de février, a poussé le régime à user de son avantage incommensurable en termes de puissance de feu. Ce choix, on l'a dit plus haut, ne permet pas d'enrayer l'extension de l'insurrection. C'est que, incapable de déployer suffisamment de garnisons pour opérer un maillage étroit du territoire, le régime ne cherche pas à rétablir l'ordre et les services publics mais opte pour une approche purement punitive : blocus des localités rebelles, bombardements, raids de blindés, exécutions sommaires, rafles, incendies de maisons et de plantations, obstruction des puits ou encore pillages.
Dans de telles circonstances, il est devenu impensable pour les troupes du président syrien, largement perçues comme une force occupante, de pouvoir un jour reconquérir "les coeurs et les esprits", objectif primordial de toute stratégie de contre-insurrection.
Un second problème se posant au régime est celui des centaines de milliers de déplacés jetés sur les routes par la "solution militaire". On est ici face à un autre aspect crucial de la lutte anti-insurrectionnelle, à savoir la nécessité, pour reprendre la métaphore de Mao Zedong, de séparer les "poissons" (les rebelles) de l'"eau" dans laquelle ils évoluent (la population).
Parmi les réponses apportées à ce problème durant les guerres contre-insurrectionnelles de l'ère moderne, aucune n'était envisageable par le régime syrien : une politique d'extermination à grande échelle aurait accru le risque d'intervention militaire étrangère, de même qu'un exode massif des déplacés vers les pays voisins ; quant à regrouper les populations concernées dans des camps, comme le firent les Britanniques durant l'insurrection malaisienne (1948-1960), cela aurait nécessité des ressources financières que l'Etat syrien ne possède pas.
Faute d'alternative, les autorités ont donc laissé les réfugiés s'établir là où ils pouvaient espérer jouir de quelque solidarité. Par exemple, bon nombre des sunnites d'Homs ont élu domicile chez leurs coreligionnaires damascènes, venant de ce fait grossir les rangs de l'opposition dans des quartiers déjà farouchement hostiles au régime.
Handicapées en termes d'effectifs et de rapport à la population, les forces de répression le sont également d'un point de vue matériel. Le manque d'effectifs induit d'importants déplacements d'hommes à travers le pays, des trajets que les milices supplétives effectuent souvent dans de simples bus qui constituent des proies faciles pour l'ASL.
Même les blindés ne sont guère adaptés. Certes, les tanks lourds comme le T-72 demeurent un atout appréciable pour l'armée régulière mais seule une minorité de ces engins ont été dotés de blindages réactifs offrant aux équipages un degré de protection comparable à celui des chars occidentaux de conception récente.
De plus, sur les théâtres d'opérations, l'infanterie se déplace à bord de BMP-1, des blindés conçus pour la guerre de mouvement plutôt que pour la contre-insurrection. Les recrues lui reprochent notamment sa grande vulnérabilité aux RPG-7 et aux engins explosifs improvisés, une vulnérabilité dont attestent presque quotidiennement les images de carcasses fumantes de ces engins diffusées par l'ASL.
L'armée syrienne est par ailleurs dépourvue de véhicules de patrouille résistants aux mines, une arme dont les Occidentaux se sont équipés à prix d'or dans les conflits afghan et irakien. Un dernier handicap des forces loyalistes est le manque d'appui aérien. Probablement par crainte de donner des arguments aux partisans de l'imposition d'une zone d'interdiction de survol, le régime s'est abstenu jusqu'à présent d'utiliser ses avions dans le conflit et n'a déployé que des hélicoptères.
Dans de telles circonstances, il n'est pas forcément imprudent d'avancer que l'ASL pourrait faire pencher la balance en sa faveur si elle se dotait de systèmes antichars et antiaériens plus efficaces. Sur ce plan, la logistique des rebelles est encore très loin d'être optimale mais s'est néanmoins améliorée par rapport au début de l'année, tant en raison des donations d'origine privée (diaspora syrienne, collectes de fonds organisées dans le Golfe) que du soutien encore timide mais néanmoins croissant de pays, tels que l'Arabie saoudite et le Qatar. Jusqu'au sortir de l'hiver, l'extrême dénuement des combattants des insurgés témoignait de la quasi-inexistence de l'aide apportée par ces Etats.
Cette aide s'est ensuite mise en branle à mesure que l'ASL démontrait sa capacité de résistance et, partant, sa crédibilité en tant qu'acteur du conflit.
De cette dynamique témoigne notamment la création, début juin à Istanbul, du Front des révolutionnaires syriens, une structure politico-militaire proche de l'Arabie saoudite à laquelle se sont ralliées les Brigades des hommes libres de Syrie (Ahrar al-Sham), principale force insurgée dans la province d'Idlib.
Soulignons, pour conclure, que la montée en puissance de l'ASL ne signifie pas nécessairement la fin de toute solution politique au conflit. Pour l'emporter, en effet, les rebelles syriens ne doivent pas forcément marcher sur le Palais du peuple, sinistre casemate présidentielle surplombant Damas. En d'autres termes, la victoire politique de l'opposition ne présuppose pas nécessairement sa victoire militaire totale.
Cette victoire politique peut-être déjà remportée requiert seulement que les insurgés grignotent suffisamment de territoires pour convaincre les parrains russes et iraniens de Bachar Al-Assad que leur protégé est condamné et qu'ils n'ont d'autre choix que d'abandonner leurs projets de réformes cosmétiques au profit d'un véritable changement de régime.
Arabisant, Thomas Pierret est titulaire d'un doctorat obtenu à l'Institut d'études politiques de Paris et à l'Université catholique de Louvain. Il a séjourné à l'université de Princeton et a vécu plusieurs années en Syrie. Il a publié "Baas et Islam en Syrie : la dynastie Assad face aux oulémas" (PUF, 2011). Cet ouvrage présente les acteurs les plus influents de la scène religieuse syrienne
Thomas Pierret, maître de conférences en islam contemporain à l'université d'Edimbourg (Ecosse).
merci zoubir le problème qui pose est le même pour toutes les armées classique face aune rébellion asymétrique ( Afghanistan ,Vietnam, Iraq , Liban ...) quand tu fais face a des groupes de rebelles de 15 a 20 bien armée est très mobile avec des soutien c'est un cauchemar pour une armée classique que ce trouve de faite en position de déférence immobile ( défonces de points stratégique ou névralgique ) donc des barges ou des points de contrôles mal protégé et facile a attaqué . autre chose avoir une rébellion dans une ville c 'est comme un trou noire plus tu envoies de troupe plus tu perds de soldat ( Stalingrad ) plus tu perd en crédibilité (mort de civiles). donc l’analyse de cette personne .....
yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: Tensions en Syrie Mer 4 Juil - 2:24
Avion turc : l'Otan a-t-elle menti ? Le Point.fr - Publié le 03/07/2012 à 20:03
Citation :
[img]Présenté comme un avion d'entraînement illégalement abattu par Damas, le F-4 Phantom turc se serait livré à une mission dans l'espace syrien.
C'est suffisamment rare pour être noté. Bachar el-Assad "regrette à 100 %" que la défense de son pays ait abattu, le 22 juin dernier, un avion de chasse turc. Dans un entretien au journal Cumhuriyet, le président syrien explique que le F-4 Phantom turc volait dans un couloir aérien utilisé par le passé par des avions israéliens. "Un pays en guerre agit toujours de cette façon, cet appareil volait à une très basse altitude et a été abattu par la DCA, qui l'a pris pour un appareil israélien", affirme Bachar el-Assad, qui a présenté ses condoléances aux familles des deux pilotes de l'appareil qui n'ont pu être trouvés.
Des regrets, certes, mais pas d'excuses. Ainsi, le chef de l'État syrien rejette une nouvelle fois les accusations d'Ankara selon lesquelles l'avion, qui se trouvait dans l'espace international, a été intentionnellement abattu par la Syrie. Une fin de non-recevoir qui ne dissipe aucune des zones d'ombre entourant les circonstances de l'incident. Et elles sont nombreuses. Tout d'abord, le 22 juin dernier, la Turquie a attendu près de douze heures, après la nouvelle de la perte de son appareil, avant de confirmer que l'un de ses F-4 Phantom avait bel et bien été abattu par la DCA syrienne.
"Cible non identifiée" (Syrie)
Dans son communiqué, le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, adopte un ton pour le moins mesuré, annonçant que la Turquie agira de "manière déterminée" dès que la lumière aura été complètement faite sur l'incident. Côté syrien, on est bien plus catégorique : l'armée syrienne a assuré de son côté avoir détecté aux radars, vendredi vers 11 h 40, une "cible non identifiée" ayant pénétré dans l'espace aérien syrien à grande vitesse et à basse altitude. "La défense antiaérienne a alors reçu l'ordre d'ouvrir le feu", a déclaré à l'AFP un porte-parole de l'armée syrienne. "L'appareil a été abattu d'un coup direct. Il s'est écrasé en mer dans les eaux territoriales syriennes à environ 10 kilomètres des côtes de la province de Lattaquié", a-t-il ajouté. Des explications qui ne sont pas prises pour argent comptant, tant Damas s'est révélée experte depuis plus d'un an en matière de désinformation.
Or, au lendemain de l'incident, c'est le coup de théâtre. Ankara admet que l'appareil, qui effectuait une mission d'entraînement et de test d'un système radar en Méditerranée, a bien violé de façon "non intentionnelle" l'espace aérien syrien. "Quand vous pensez à la vitesse des jets lorsqu'ils volent au-dessus de la mer, il est courant qu'ils passent et repassent les frontières pour un court laps de temps", justifie le président turc, Abdullah Gül. Et la Turquie va encore attendre un jour supplémentaire avant de donner sa propre version des faits. "D'après nos conclusions, notre avion a été abattu dans l'espace aérien international, à 13 milles nautiques de la Syrie", souligne dimanche Ahmet Davutoglu, ministre turc des Affaires étrangères.
À la demande de la Turquie, qui parle désormais d'"un acte hostile au plus haut point", l'Otan décide de tenir mardi à Bruxelles une réunion d'urgence au titre de l'article 4 du traité de l'Alliance, qui prévoit que tout pays membre estimant que son intégrité territoriale est menacée, puisse saisir le Conseil. Mardi 26 juin, l'Alliance ne va pas hésiter à qualifier d'"inacceptable" et de "contraire aux "normes internationales" la destruction par la Syrie du biplace. Le message se veut sec et limpide, mais il ne s'accompagne d'aucune sanction.
"Tester" la Syrie
Pourtant, cette version est rapidement remise en cause par des experts russes cités par l'agence d'État Ria Novosti. D'après eux, le F-4 Phantom turc effectuait en réalité un vol de reconnaissance pour tester la défense antiaérienne syrienne pour le compte de l'Otan. "L'avion a été abattu dans l'espace aérien syrien. La DCA de ce pays est très efficace", estime le directeur du Centre d'analyse du commerce mondial d'armes Igor Korotchenko. Cette explication est confirmée au Point.fr par François Géré, directeur de l'Institut français d'analyse stratégique (Ifas).
"L'avion volait évidemment à l'extrême limite de l'espace aérien syrien pour une mission de reconnaissance du système antiaérien syrien", indique-t-il. "Il se trouvait très probablement, au moment où il a été détecté, légèrement à l'intérieur de l'espace syrien". Ainsi, ajoute le chercheur, même si l'appareil a ensuite regagné l'espace international, il n'a pu échapper à la batterie. Des sources du renseignement américain, citées par le Wall street journal, vont encore plus loin. D'après elles, l'avion turc a été touché par la batterie antiaérienne alors qu'il se trouvait toujours dans l'espace syrien.
Moscou impliquée ?
Interrogé par le Point.fr, le chercheur David Rigoulet-Roze (2) affirme que les tirs seraient l'oeuvre de la 73e brigade de la 26e division antiaérienne syrienne, qui aurait utilisé ses batteries antiaériennes de courte et moyenne portée. "Il s'agit de lanceurs de type Pantsir S1, plus connus sous la dénomination internationale SA-22 Greyhound, dont 36 ont été livrés par la Russie à la Syrie en 2006", affirme le spécialiste. Selon une source bien informée, qui a souhaité conserver l'anonymat, la supervision de l'attaque aurait été assurée non pas par des Syriens, mais par des Russes.
"Le niveau de qualification nécessaire pour la mise en marche de ce système étant élevé, il est très vraisemblable que ce soient des officiers russes qui l'aient activé", estime la source. Pourquoi Moscou aurait-elle agi de la sorte ? "Il s'agit d'une réponse ferme de la Russie et de la Syrie à ce qui n'était certainement pas une violation accidentelle de l'espace syrien", juge-t-on. Leur message, en substance : "Vous avez voulu nous tester ? Vous avez été servis."
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: Tensions en Syrie Mer 4 Juil - 3:26
Citation :
إنتهت معركة دوما، بعد ايام على بدء مواجهاتها بين الجيش العربي السوري، وميليشيات الجيش الحر، النتيجة لم تكن مفاجئة، إنسحاب تكتيكي ولكن هذه المرة من نوع آخر لرجالات المعارضة المسلحة، عشرات المقاتلين فقط تمكنوا من الفرار امام الألة العسكرية السورية التي ضربت بقسوة بالغة افراد الجيش الحر الذين فقدوا المئات من رفاقهم على خطوط المواجهة في دوما. و"لأن شر البلية ما يضحك"، ونتيجة لتشرذم فصائل المقاتلين، عمد بعض المعارضين ممن يكنون كرها للكتائب المقاتلة في دوما إلى الإستخفاف بقدرة من اداروا المعارك، ووصل بهم الأمر إلى حد الشماتة بنظرائهم، وإعادة تذكيرهم ببطولة الجيش الحر في بابا عمرو، وكيفية صموده اسابيع امام البطش العسكري للجيش السوري، قبل الإنسحاب التكيتيكي الذي نفذ من الحي وساهم في الحفاظ على ارواح مئات المقاتلين، ووصل بمعارض القول "حتى الإنسحاب التكتيكي في دوما اتى مخيبا للآمال".
فصول اللحظات الأخيرة من معارك دوما يرويها احد قادة الجيش الحر الذي شارك بفعالية في المعارك التي جرت على حد قوله ويلفت إلى ان كثافة النار المستخدمة من قبل الجيش السوري بلغت حدا لا يوصف القذائف إنهمرت علينا من كل حدب وصوب، لم يتوقف القصف ولو لدقائق، كثير من رفاقنا قضوا نحبهم بجانبا دون ان ندري، والنتيجة، لم يعد بإمكاننا الصمود، لأن في الأيام الأخيرة لم نعد قادرين على الخروج من الملاجئ، وادركنا ان مواصلة القتال، يعني قرار بالموت، وهناك مناطق أخرى بحاجة إلى جهودنا، ففضلنا إعلان الإنسحاب التكتيكي". وبخصوص المقارنة بين صمود بابا عمرو ودوما، سخر القيادي الميداني من محاولة البعض إظهار الكتائب المقاتلة في ريف دمشق بمظهر الضعف، قائلاً" ظروف معركة بابا عمرو مختلفة كليا عن دوما، إن لناحية عدد المقاتلين أو عتادهم، ونحن نبعد عن دمشق عشرة كيلومترات بينما المسافة من العاصمة السورية إلى حمص تتعدى مئات الكيلومترت، وهذا ما يجب اخذه بعين الإعتبار أيضاً". القيادي العسكري يلفت إلى ان الجيش السوري الحر فقد عددا كبير من ابرز قادته العسكريين أبرزهم "علي الساعور، نذير المهباني، راتب المهباني، أحمد فياض، بسام المصري، وهذا ما جعلنا نعجل بالإنسحاب التكتيكي لأن النظام وشبيحته عملوا على إستهداف خيرة قادتنا".
المصدر http://www.arabi-press.com/?page=article&id=41303
Citation :
Plus de la bataille toujours, quelques jours seulement après le début de l'affrontement entre l'armée arabe syrienne, la milice armée libre, le résultat n'était pas surprenant, le retrait de tactique, mais cette fois d'un autre genre pour les hommes de l'opposition armée, des dizaines de combattants seulement ont réussi à s'échapper avant que la machine de l'armée syrienne qui a frappé brutalement les membres Armée gratuitement ceux qui ont perdu des centaines de leurs camarades sur les lignes de front à la Douma. et "parce que le fléau du mal drôle," et comme un résultat de la fragmentation des factions militantes, dont certains des adversaires de ceux qui hébergent la haine pour les bataillons de lutter contre toujours à sous-estimer la capacité de ils se sont tournés les batailles, et a atteint jusqu'à un schadenfreude certaine mesure homologues, et re-Rappelez-leur de la libre championnat armée Baba Amr, et comment leurs semaines fermeté devant la tyrannie des militaires de l'armée syrienne, avant la Altkittiki retrait effectuées sur le quartier et a contribué à la préservation de la vie de centaines de combattants, sont arrivés à des foires dire "même repli tactique venait toujours décevant." chapitres les derniers moments de batailles toujours dire un chef de file de la liberté armée, qui a participé activement aux combats qui ont eu lieu dans ses mots, et fait remarquer que l'intensité de l'incendie utilisé par l'armée syrienne a atteint un obus quelconques pleuvaient sur nous de partout dans le monde, n'a pas l'arrêt des bombardements, même pour quelques minutes, un grand nombre de nos camarades sont morts Bjanba sans le savoir, et le résultat, nous ne pouvons plus tenir, parce que dans ces derniers jours ne sont plus en mesure de sortir des abris, et nous avons réalisé que, pour continuer à se battre, je veux dire la décision de mourir, et il ya d'autres domaines qui ont besoin de nos efforts, le retrait Vvdilna annonce tactique. " Sur la comparaison entre la fermeté du pape Amr toujours moqué chef champ d'essayer quelques bataillons spectacle de combat dans la campagne de l'apparence de Damas de faiblesse, en disant "les circonstances de la bataille de Santa complètement différente de la Douma d'Amr, a déclaré que, en termes du nombre de combattants ou de leurs équipements, et nous avons exclu des dix Damas kilomètres tandis que la distance de la capitale Homs Syrie dépasse Kilomtert centaines, et c'est ce qui doit être pris en compte aussi bien. " points de commandant militaire souligne que l'armée syrienne libre a un grand nombre des plus éminents dirigeants militaires et plus particulièrement "Ali Alsaaour, Nazir Almahbana, le salaire Almahbana, Ahmed Fayad, Bassam Masri, et c'est ce que d'accélérer le retrait tactique parce que le système et Hbihth travaillé sur le ciblage le meilleur de nos dirigeants. "
rimonidz Admin
Messages : 3054 Date d'inscription : 09/02/2012
Sujet: Re: Tensions en Syrie Mer 4 Juil - 21:59
et ce n'est pas finit, les russes les chinois, l'inde et le brésil demandent à bashar d'offrir une porte de sortie à ASL, parce que les BRICS souhaitent s'occuper des USA qui menacent l'équilibre du monde avec un jeu dangereux ! un dollar faible qui ne mérite plus d'être un étalon finance de référence, une expansion de l'OTAN vers l'asie centrale qui n'est pas prévue dans la charte fondatrice de l'organisation, une série de guerre US contre des états devenus ex-états ou états défailllants ; irak, somalie, liban, afghanistan, soudan, mali, nigéria, yémen......
les BRICS veulent créer de nouvelles réglés internationales en relations internationales basées sur l'équilibre et le respect.
Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
Sujet: Re: Tensions en Syrie Mer 4 Juil - 22:28
@Yak Vous écrivez: ================================ merci zoubir le problème qui pose est le même pour toutes les armées classique face aune rébellion asymétrique ( Afghanistan ,Vietnam, Iraq , Liban ...) quand tu fais face a des groupes de rebelles de 15 a 20 bien armée est très mobile avec des soutien c'est un cauchemar pour une armée classique que ce trouve de faite en position de déférence immobile ( défonces de points stratégique ou névralgique ) donc des barges ou des points de contrôles mal protégé et facile a attaqué . autre chose avoir une rébellion dans une ville c 'est comme un trou noire plus tu envoies de troupe plus tu perds de soldat ( Stalingrad ) plus tu perd en crédibilité (mort de civiles). donc l’analyse de cette personne ..... ===================================== - Peu d'informations filtrent. - les vidéos que vous avez posté donnent quelques idées des moyens militaires de l'ASL, - l'auteur dans le texte que j'ai cité reprend des infos du Net et donne sa vision des choses (il ne parle pas par exemple des missiles anti-chars livrés par le qatar et parle de Métis et Kornet achetés aux officiers*). En tout cas, malgré les succès de l'armée syrienne (Douma), je suis inquiet: - on voit des bus militaires objets d'attaques suicides sur les routes, - des fourgonnettes qui explosent au chek-point, - des BMP et BTR atteint par des rPG, - des chars atteints par des missiles plus sophistiqués.
J'espère que l'armée syrienne s'adapte. Quelqu'un disait sur le forum que dès qu'il y a une bombe en Algérie, les services de l'ANP l'analyse et envoie des infos aux autres unités. J'espère que l'armée syrienne, par retour d'expérience, apprend de ses erreurset s'adapte.
_________________
yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: Tensions en Syrie Mer 4 Juil - 22:29
c est pour sauver la face mais je trouve que c'est pas une bonne idée car ca leur permettra de ce regrouper et de remettre le coup
yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: Tensions en Syrie Mer 4 Juil - 22:36
Zoubir8 a écrit:
@Yak Vous écrivez: ================================ merci zoubir le problème qui pose est le même pour toutes les armées classique face aune rébellion asymétrique ( Afghanistan ,Vietnam, Iraq , Liban ...) quand tu fais face a des groupes de rebelles de 15 a 20 bien armée est très mobile avec des soutien c'est un cauchemar pour une armée classique que ce trouve de faite en position de déférence immobile ( défonces de points stratégique ou névralgique ) donc des barges ou des points de contrôles mal protégé et facile a attaqué . autre chose avoir une rébellion dans une ville c 'est comme un trou noire plus tu envoies de troupe plus tu perds de soldat ( Stalingrad ) plus tu perd en crédibilité (mort de civiles). donc l’analyse de cette personne ..... ===================================== - Peu d'informations filtrent. - les vidéos que vous avez posté donnent quelques idées des moyens militaires de l'ASL, - l'auteur dans le texte que j'ai cité reprend des infos du Net et donne sa vision des choses (il ne parle pas par exemple des missiles anti-chars livrés par le qatar et parle de Métis et Kornet achetés aux officiers*). En tout cas, malgré les succès de l'armée syrienne (Douma), je suis inquiet: - on voit des bus militaires objets d'attaques suicides sur les routes, - des fourgonnettes qui explosent au chek-point, - des BMP et BTR atteint par des rPG, - des chars atteints par des missiles plus sophistiqués.
J'espère que l'armée syrienne s'adapte. Quelqu'un disait sur le forum que dès qu'il y a une bombe en Algérie, les services de l'ANP l'analyse et envoie des infos aux autres unités. J'espère que l'armée syrienne, par retour d'expérience, apprend de ses erreurset s'adapte.
_________________
je partage ton analyse zoubir mais aussi il faut dire que une adaptation comme ça pour une armée type soviétique ça prend beaucoup de temps du a la centralisation de tous
Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
Sujet: Re: Tensions en Syrie Mer 4 Juil - 22:45
@Yak, je suis d'accord avec vous. Je ne sais pas ce que font les responsables militaires, mais quand on voit sur votre vidéo un bus militaire qui saute en croisant sur la route un camion kamikaze, j'espère qu'ils essayent de protéger leurs soldats. Je ne suis pas spécialiste militaire, mais il faut se préoccuper de la vie des soldats qu'on a sous ses ordres. J'ai lu que le Général égyptien disait à ses capitaine: vous devez connaître le nom de vos soldats, car c'est vous qui allez les envoyer au combat et pour certains à la mort. Alors, le minimum, c'est de connaître leur nom. Je lisais sur un forum, qu'Assad a remplacé des officiers supérieurs. Espérons que l'armée s'adapte VITE.
yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: Tensions en Syrie Mer 4 Juil - 23:56
Les pilotes de l'avion turc abattu par la Syrie retrouvés morts
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: Tensions en Syrie Jeu 5 Juil - 0:10
yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: Tensions en Syrie Ven 6 Juil - 14:12
Citation :
BEYROUTH/PARIS (Reuters) - La défection du général Manaf Tlas, membre du premier cercle du pouvoir syrien en route pour Paris et ami intime de Bachar al Assad, est un coup sévère porté au président syrien dont certaines estiment que le régime est en train de se déliter. Âgé d'une quarantaine d'années, Manaf Tlas est arrivé cette semaine en Turquie. Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, qui a confirmé que le général était attendu à Paris, a dit y voir le signe que le régime de Bachar al Assad n'était plus viable.
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: Tensions en Syrie Ven 6 Juil - 14:15
Citation :
BEYROUTH (Reuters) - L'armée syrienne a pris vendredi le contrôle du bastion rebelle de Khan Cheikhoun, dans la province d'Idlib (nord), après une attaque sur la ville appuyée par des hélicoptères, a annoncé un porte-parole des insurgés. "L'Armée (syrienne) libre s'est retirée de la ville la nuit dernière faute d'avoir suffisamment de munitions, l'armée de (Bachar) al Assad en a pris le contrôle", a déclaré Abou Hamam, un porte-parole des rebelles qui a pris la fuite dans un village voisin. "Ils brûlent les maisons. Ils ont brûlé ma propre maison. Je vois la fumée s'échapper dans le ciel de là où je suis", a-t-il ajouté. Khan Cheikhoun, qui compte plus de 70.000 habitants, est situé au nord de Hama, sur l'axe routier reliant Damas à Alep. La localité constituait l'un des nombreux fronts où l'armée syrienne lutte contre les insurgés. Selon des opposants, 80% de la population locale a fui la ville depuis jeudi. Les rebelles ont reconnu avoir essuyé de lourdes pertes lors de la bataille, qui s'est intensifiée à partir de mercredi soir.
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: Tensions en Syrie Dim 8 Juil - 2:20
Citation :
Des grenades suisses introduites par les Emirats en Syrie (7 Juillet 2012)
La Suisse a décidé de suspendre ses exportations en armes aux Emirats arabes unis, après avoir soupçonné que des grenades de fabrication suisse seraient utilisées par l'opposition armée syrienne. Les médias suisses, qui ont rapporté l'information, ont indiqué que cette mesure a été prise après que l'hebdomadaire Sonntagszeitung a publié la photo de rebelles syriens tenant des grenades qui proviennent d'une livraison de l'usine d'armement RUAG aux Emirats arabe unis, effectuée en 2003. Le secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) a rapidement déclenché une enquête. Si rien ne prouve que des grenades à main suisses aient été envoyées en Syrie, celle parue dans l'hebdomadaire est bel et bien de fabrication suisse, provenant d'une livraison aux Emirats en 2003, a affirmé le SECO. En ce sens, il a indiqué que 225 162 grenades ont été exportées vers ce pays du Golfe avec l'engagement de ce dernier de ne pas les réexporter, soulignant par la même que la photo ne permet pas de déterminer où la grenade a été découverte. Le SECO a pris des mesures provisoires, dont la suspension de toutes les demandes d'exportation vers Abu Dhabi et a exigé des entreprises concernées de restituer toutes les autorisations non encore utilisées ou qui l'ont été partiellement. «La Suisse avait immédiatement pris la mesure provisoire de geler tous les permis d'exportation d'armes aux Emirats arabes unis», a déclaré Antje Baertschi, porte-parole du SECO, en expliquant : «Nous avons pris la chose au sérieux parce qu'un incident identique s'est produit l'année dernière avec la découverte par un journaliste qui couvrait la Libye de caisses de munitions suisses dans ce pays.» Plusieurs observateurs et experts ont affirmé que des livraisons clandestines d'armes aux rebelles syriens se faisaient via la Turquie, sous le contrôle de la CIA. Mohamed El-Ghazi
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: Tensions en Syrie Dim 8 Juil - 2:31
Citation :
[b]اعتبر الناطق باسم الهيئة العامة للثورة السورية بسام جعارة ان انشقاق العميد مناف طلاس نجل وزير الدفاع السابق مصطفى طلاس لم يحصل مشيرا الى ان النظام السوري من الممكن ان يكون احبط محاولة الانشقاق. واكد في حديث لقناة "العربية" الى ان العميد مناف "لم يصل الى تركيا وهذه معلومات مؤكدة"، مشيرا الى انه اتصل بمصادر تركية وأكدت من جهتها ان مناف لم يصل الى الراضيها، موضحا ان مناف رأى سفينة الحكم في سوريا تغرق بقرر الهروب منها، شارحا ان مناف اكثر من صديق بالنسبة للرئيس السوري بشار الاسد، معتبرا ان ما ورد من الانشقاق هو كمين نصبه النظام لوسائل الاعلام، مؤكدا ان المعارضة ترحب بأي انشقاق لانه يشكل فخر وعز لصاحبه، مشددا على ان "الثورة ماضية بالانشقاقات وبعدمها
".
Citation :
http://www.arabi-press.com/?page=article&id=41823
Citation :
Un porte-parole de l'Autorité générale pour la révolution syrienne Jaara Bassam que la défection du général de brigade-Manaf fils Tlass de l'ancien ministre de la Défense Talas Mustafa n'a pas eu lieu, en notant que le régime syrien pourrait avoir déjoué la tentative de diviser. a déclaré dans une interview à la chaîne «arabe» que Dean est contraire "n'a pas atteint la Turquie et de l'information solide », ajoutant qu'il a contacté des sources d'origine turque et a confirmé sa part, le contraire n'a pas atteint Alradiha, expliquant que le contraire a vu une puissance navire en Syrie évier Baqrr évasion, expliquant que, contrairement à plus d'un ami pour le président Bachar al-Assad, ajoutant que ce Parole de l'split system est pris en embuscade par les médias, affirmant que l'opposition serait favorable à une scission, car c'est une fierté de son propriétaire Izz, en soulignant que «la révolution continue Palanhqaqat et l'acquittement."
yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: Tensions en Syrie Dim 8 Juil - 23:20
les enfants soldats
Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
Sujet: Re: Tensions en Syrie Lun 9 Juil - 21:20
Qui pourrait: - nous commenter le niveau de ces manoeuvres, - le type d'armes (missiles sager? Hélicoptères français Gazelle? hélicoptères de transport de troupes, ...).
Ci-dessus, vidéo sur le deuxième jour des manoeuvres :
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: Tensions en Syrie Mar 10 Juil - 1:09
zoubir alors oui ,oui , Mi 8 pour le reste en voie des chars T72 et des canons 155 et des 2S1 Gvozdika
Dernière édition par yak le Mar 10 Juil - 9:27, édité 1 fois
Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
Sujet: Re: Tensions en Syrie Mar 10 Juil - 8:53
yak a écrit:
zoubir alors oui ,oui , M8 pour le reste en voie des chars T72 et des canons 155 et des 2S1 Gvozdika
Merci pour les confirmations. Je ne savais pas que la Syrie avait des hélicoptères gazelles. Je viens de trouver cela sur le Net en tapant "Syrie + hélicoptères".
Syrie
Pendant l'intervention militaire israélienne au Liban de 1982, des Gazelles syriennes ont engagé des blindés israéliens avec les résultats suivants : en 200 sorties elles détruisirent 100 blindés et de nombreux autres véhicules, et six d’entre elles furent perdues. Trois Gazelles furent abattues par des missiles sol-air infrarouge et trois autres par des F-16 israéliens.
yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: Tensions en Syrie Ven 13 Juil - 0:28
Syrie: plus de 100 morts dans l'attaque d'un village, selon l'OSDH
http://fr.news.yahoo.com/syrie-100-morts-lattaque-dun-village-selon-losdh-215040408.html ca devient risible avant chaque vote a l ONU un massacre soit le pouvoir est con soit l OSDH nous prenons pour des cons
yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: Tensions en Syrie Ven 13 Juil - 18:48
Citation :
L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), qui a avancé le bilan de plus de 150 morts, a également fait état de "dizaines d'insurgés" parmi les morts dans cette enclave sunnite entourée de villages alaouites. L'incident sanglant de Treimsa intervient au moment où le blocage est total sur le dossier syrien. Un bras de fer oppose au Conseil de sécurité de l'ONU les pays occidentaux et la Russie, principal soutien du régime, sur un projet de résolution, les Occidentaux menaçant Damas de sanctions. La France a fustigé "une fuite en avant meurtrière du régime", appelant de nouveau le Conseil de sécurité de l'ONU à "prendre ses responsabilités", tandis que l'émissaire pour la Syrie Kofi Annan, "choqué", a dénoncé "une violation de l'engagement du gouvernement de cesser l'emploi d'armes lourdes dans les centres de populations". De son côté, le chef des observateurs de l'ONU en Syrie, Robert Mood, a affirmé que ses hommes étaient prêts à se rendre à Treimsa en cas de cessez-le-feu. Usage excessif de la force Un militant à Sham News Network, média favorable à la révolte contre le régime de Bachar al-Assad, a lui jugé que la majorité des personnes tuées étaient des membres de l'Armée syrienne libre (ASL), formée essentiellement de déserteurs. "Un convoi de l'armée se dirigeait vers la région de Hama lorsqu'il a été attaqué par l'ASL. L'armée a contre-attaqué avec le soutien de renforts (de forces pro-régime) de villages alaouites (entourant Treimsa). L'ASL a résisté pendant une heure avant d'être battue", a expliqué le militant qui se fait appeler Jaafar. L'ASL est équipée d'armes légères et moyennes face à la puissance de feu considérable de l'armée syrienne. Un membre du centre de presse des militants à Hama a fait état pour sa part de deux garçons de six et 12 ans, de deux adolescents de 16 ans et d'une femme parmi les morts. "Il y a un grand nombre de rebelles tués lors de combats entre l'ASL et l'armée régulière", a affirmé une militante dénommée Mariam jointe par l'AFP via Skype. "L'armée du régime a eu recours à une force excessive contre une trentaine de membres de l'ASL à l'intérieur de la localité". Les seules vidéos mises sur internet par les militants jusqu'à présent montrent des cadavres d'hommes. Le régime à Damas, qui dit combattre des terroristes depuis le déclenchement de la révolte il y a près de 16 mois, a fait porter la responsabilité du massacre aux "groupes terroristes armés", selon Sana qui avait fait état d'affrontements faisant "de lourdes pertes dans les rangs des terroristes" et trois morts parmi les soldats. L'opposition crie au massacre Le Conseil national syrien (CNS), principale coalition de l'opposition, a parlé du plus "infâme des génocides commis par le régime syrien" et pressé le Conseil de sécurité de l'ONU d'adopter une résolution contraignante "urgente". Les Frères musulmans de Syrie, membres influents du CNS, se sont déchaînés en particulier contre Kofi Annan, mais aussi l'Iran et la Russie, les accusant d'être "responsables" de cette tuerie, par leur inaction. "Il y aura après (Treimsa) des massacres encore plus effroyables tant que les (pays) qui prétendent être les porteurs de civilisation restent impassibles face au sang syrien (qui coule) et laissent ce monstre se déchaîner en tuant autant de Syriens qu'il veut", ont-ils estimé. M. Annan a parlé de son côté de "combats intenses, d'un nombre important de victimes et de l'usage confirmé d'armes lourdes tels que l'artillerie, des chars et des hélicoptères". Les 15 membres du Conseil, qui n'ont fait aucun progrès notable jeudi, se retrouvent vendredi pour de nouvelles discussions, selon des diplomates. M. Annan, dont le plan de paix est entré en vigueur le 10 avril mais est resté lettre morte sur le terrain, sera à Moscou lundi pour des entretiens avec le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, selon les agences russes.
bien fait, l'armée syrienne a nettoyé la région après que l'ASL est fait un pogrom contre les honnêtes et simple gens de TREIMSA. il y'a beaucoup à découvrir et à dire des exactions de l'ASL. des gens armés qui ressemblent plus à des intégristes extrémistes qu'à des démocrates pacifistes.
Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
Sujet: Re: Tensions en Syrie Sam 14 Juil - 15:12
rimonidz a écrit:
bien fait, l'armée syrienne a nettoyé la région après que l'ASL est fait un pogrom contre les honnêtes et simple gens de TREIMSA. il y'a beaucoup à découvrir et à dire des exactions de l'ASL. des gens armés qui ressemblent plus à des intégristes extrémistes qu'à des démocrates pacifistes.
Oui, mais ce qui est inquiétant, c'est la guerre médiatique. En France, les médias ne parlent que de civils qui auraient été massacrés. Bilan:
Bilan des armes saisies est: 45 fusils, 13 fusils à précision, 9 lance-roquettes RPG, 7 BKC, 3 mortiers, 3 roquettes artisanales, 10 revolvers, 24 obus, 32 RPG, 8 engins explosifs, 10 grenades, 1500 balles de fusils à précision, 5000 balles de BKC, 4200 balles de fusils, 500 balles de revolvers, 7 masques de protection, 5 jumelles nocturnes, 30 gilets pare-balles, 25 appareil de télécoms satellitaires, des matières explosives pour fabriquer des engins, dont des poudres à canon et des C4, des voitures volées et des fausses plaques d’immatriculation.
Déclaration d’une source militaire au sujet du massacre de Trimsé :
Présentation des objets et des fournitures militaires saisies.
yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: Tensions en Syrie Lun 16 Juil - 15:04
Citation :
Damas, la capitale syrienne était lundi le théâtre de combats d'une rare violence pour la seconde journée consécutive entre rebelles et forces régulières sous les ordres de Maher al-Assad, frère du chef de l'Etat. A Moscou, où l'émissaire international pour la Syrie Kofi Annan est attendu, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a souligné qu'il n'était "pas réaliste" d'espérer que son pays puisse convaincre le président Bachar al-Assad de quitter le pouvoir comme l'affirment les Occidentaux. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a de son côté estimé que les combats en Syrie constituaient désormais une situation de guerre civile et souligné à l'intention de toutes les parties que le "droit international humanitaire doit s'appliquer". Les troupes du régime ont lancé une offensive sans précédent pour tenter de reprendre le contrôle de quartiers périphériques du sud, de l'ouest et de l'est de la capitale favorables aux opposants. Selon des militants, toutes les routes reliant Damas à sa province ont été coupées.