Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
Sujet: Communauté algérienne à l'étranger. Lun 7 Mai - 21:30
Je propose ce topic pour la communauté algérienne installée à l'étranger. Cette communauté peut être d'un grand apport au développement de l'Algérie.
boussouf Admin
Messages : 2099 Date d'inscription : 20/11/2011
Sujet: Re: Communauté algérienne à l'étranger. Lun 7 Mai - 21:46
Bravo Zoubir pour ce topic. Effectivement, les Algériens établis à l'étranger peuvent faire beaucoup pour le développement du pays. Chacun dans son domaine. Il faut commencer par diffuser les infos concernant les bonnes initiatives prises dans ce domaine. C'est par la multiplication des bons exemples qu'on avancera et pas seulement par la critique dans laquelle se complaisent certains
Citation :
Première journée du forum de la diaspora algérienne établie aux Etats-Unis. Un climat d’affaires propice à un développement rapide des start-up
Mercredi, 21 Mars 2012 Amine Echikr
Photo S. Zoheir L’hôtel Hilton d’Alger ne pouvait espérer meilleur événement à abriter pour la journée d’hier. Une rencontre entre des Algériens qui ont cru au rêve américain et qui croient au rêve algérien, et des Algériens, décideurs ou universitaires, happés par le quotidien et la bureaucratie. L’initiative d’organiser le forum est de l’association Aida.
Une association qui veut regrouper toute la diaspora algérienne de par le monde afin de la faire contribuer au développement et à l’émergence de l’économie algérienne. Selon son président, Abdelouahab Rahim, les Algériens vivant à l’étranger seraient plus de 7 millions. Parmi eux, il y aurait «200 000 décideurs détenteurs de 100 milliards d’euros, de nombreux talents connus et reconnus». «Aida s’engage à soutenir les Algériens où qu’ils soient, pour apporter et participer au développement et à la croissance en Algérie et à son rapprochement avec le reste du monde.» «Une génération de capitaines d’industrie doit émerger pour que l’Algérie trouve la place qui est la sienne ne serait-ce que par ses ressources naturelles», affirmera M. Rahim dans son discours de présentation de l’association. Présent lors de la séance inaugurale, M. Benmeradi, ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, espère que «ce forum sera le point de départ d’une collaboration pour encourager et aider des millions d’universitaires». Pour lui, le «climat est approprié pour atteindre les objectifs». Il citera les 160 000 diplômés universitaires par an comme de potentiels initiateurs de start-up. Son département est prêt à aider à la multiplication des entreprises et des start-up à travers les incubateurs et les villes dédiées comme Sidi Abdellah. L’expérience de la diaspora est utile pour la réduction de la dépendance aux hydrocarbures, jugera-t-il. «Nous encourageons toute initiative de substitution aux importations.» Il s’engagera à améliorer le climat pour permettre aux PME de croître. Il affirmera à l’assistance qu’elle aura «toute son aide pour réaliser la feuille de route» qui sera adoptée à la fin des travaux.De son côté, M. Benhamadi, ministre des Postes et des Technologies de l’information et de la communication, considère que la «mondialisation renforce les liens entre diaspora et pays d’origine».
Pour lui, la «diaspora peut partager avec les entreprises des pays d’origine des avantages importants (…). Il est temps que nous accordions plus d’importance aux cadres de la diaspora». Il affirmera que des «instructions ont été données aux chancelleries pour constituer des réseaux de solidarité et de compétences. Le transfert de technologies, la mutualisation des moyens, la création de pôles de compétence et de parcs technologiques permettront le développement économique et social en Algérie. Il affirmera que son département ministériel apportera une «aide initiale et soutenue en direction des entrepreneurs». Tout comme il espère qu’une «académie virtuelle» verra le jour pour permettre une meilleure «inclusion de notre Nation dans l’économie globalisée». Le regard des membres de la diaspora était légèrement différent. Pour eux, à l’instar de Farid Mazouni, ils sont là pour aider. Ce dernier expliquera sa démarche par le fait que l’Algérie lui a beaucoup donné et qu’il est «temps que l’on redonne pour un meilleur avenir» pour le pays. Pour lui, «nous pourrions être au niveau des plus grands pays au monde. Notre vision est alignée avec celle de tout Algérien, construire une économie algérienne émergente, forte et florissante». Pour atteindre cet objectif, il préconisera de suivre trois stratégies. La première réside dans «l’engagement de la diaspora afin d’attirer l’attention des chercheurs». La seconde devrait permettre de «mieux comprendre les besoins et établir une relation directe, diaspora-Algérie». La troisième consiste en la création de «partenariats locaux et thématiques. Ces partenariats permettront de créer des réseaux». Pour le jeune Noureddine Taïbi, un «consensus entre les experts mondiaux estime que le XXIe siècle sera le monde d’après-les USA, soit l’émergence de pays qui mettront fin à l’unipolarité». Pour lui, l’émergence de la Chine, du Brésil ou de l’Inde est due à la mise en place de «partenariats stratégiques avec leurs diasporas et à une réforme du système éducatif dans leur pays d’origine». Kamel Ounadjela reviendra sur son expérience personnelle pour expliquer une des méthodes de la réussite. Pour lui, «les compagnies qui réussissent sont des entreprises qui peuvent changer leur business modèle» en cours de route s’il n’est pas adapté. Pour cela, il est nécessaire que les personnes qui ont acquis un savoir puissent reproduire ce qu’ils ont appris et tout cela avec un financement adéquat. Pour cet ancien d’IBM, il vaut mieux «financer peu d’entreprises que de saupoudrer de cash tout le monde». Il affirmera qu’il ne faut pas avoir peur d’utiliser des «systèmes d’audit efficaces» et recommandera surtout de «s’entourer de talents».Au-delà de l’intérêt de ce partage d’expériences, le constat est implacable. L’Algérie a encore du chemin à faire pour développer un climat d’affaires propice à l’éclosion de start-up surtout que l’on se pose encore la question de qui doit faire le premier pas pour tisser les liens universités-entreprises ?
De l’école fondamentale à la prestigieuse université de Standford : Noureddine Tayebi, un prodige algérien Il a 34 ans, il est né et a grandi à Alger. Il a fait toute sa scolarité en commençant par une école fondamentale d’El Biar et le collège aussi. Il obtiendra son baccalauréat au lycée technique du Ruisseau, à Alger. Pourquoi parler d’un jeune Algérien somme toute normal ? Juste parce qu’il est fier d’être le produit de l’école algérienne et d’être chercheur à la prestigieuse Standford University qui a vu passer en son sein, entre autres le défunt Steve Jobs, fondateur d’Apple. Il travaille également pour Intel Corporation. En fait, Noureddine Tayebi est titulaire d’un PHD en génie électrique après avoir été ingénieur de l’école polytechnique. Il est également titulaire de deux masters. Ce jeune Algérien a reçu de nombreux prix dont le prix Intel SPA en reconnaissance de contributions dans le domaine de séquençage d’ADN. Noureddine Tayebi est détenteur de plus de 40 brevets. Ce jeune prodige est fondateur de deux start-up dans la région de la Silicon Valley. Noureddine Tayebi fut l’un des animateurs les plus en vue de la première journée du Forum.
Sa start-up a reçu le soutien de Barack Obama : Kamel Ounadjela, une énergie au profit du solaire Kamel Ounadjela est installé à la Silicon Valley. On pourrait facilement croire que son monde et ses prédilections sont l’informatique et le vaste domaine de l’Internet. Il n’en est rien. Il est l’un des premiers à avoir senti le vent du solaire soufflé dans le monde. En 2006, il crée une start-up dénommée Casisolar, spécialisée dans la réduction des coûts de production de l’énergie solaire. L’implantation de son usine dans la Silicon Valley en étonnera plus d’un. Pourtant, il réussira à lever des fonds, jusqu’à 200 millions de dollars, et son entreprise réalisera des revenus de 150 millions de dollars en 2011. Son initiative a été saluée par le président des Etats-Unis, Barack Obama, qui lui accordera un chèque de 50 millions de dollars comme soutien.Ce PHD en sciences de la matière expliquera sa réussite par l’envie, la persévérance et le fait de s’entourer de talents. Il omettra de dire qu’il a plus de 200 publications techniques majeures et qu’il a dirigé les départements de développement d’IBM et Veeco Instruments. La modestie semble être une des caractéristiques de ces Algériens qui réussissent et dont on évoque rarement le nom.
Source: La Tribune - 20 mars 2012
Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
Sujet: Re: Communauté algérienne à l'étranger. Lun 7 Mai - 21:50
Effectivement, on peut être fier des Algériens aux USA. A mon humble avis, on peut aider de différentes façons: - publier des ouvrages scientifiques auprès de l'OPU, - on peut recevoir au sein de son entreprise des stagiaires Algériens, - on peut jumeler sa ville avec une ville Algérienne, - etc ...
En France, des associations aident ainsi la Palestine à travers un large ensemble d'initiatives parfois toutes simples comme recevoir des employés municipaux afin de voir comment se fait la gestion d'une grande ville française.
Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
Sujet: Re: Communauté algérienne à l'étranger. Mar 8 Mai - 8:17
Pas mal cet Algérien revenu au pays avec de la technologie qu'il applique localement. Bravo.
Citation :
Tamassit : L’ambassadeur de Suisse chez le fromager
le 30.01.12 El Watan L’ambassadeur de Suisse en Algérie, M. Thomas Feller, a effectué samedi dernier une visite dans la localité d’Aghribs où il s’est rendu notamment à l’unité artisanale de fabrique de fromage lancée par Rachid Ibersiène.
A rappeler que l’artisan fromager, informaticien de formation, a effectué un long séjour en Suisse dans les années 1990, dans la ville de Gruyère, dans le Canton de Fribourg, où il a acquis les secrets de la fabrication du fromage. Installé en Algérie dans son village natal, Tamassit, Rachid fabrique depuis 2008 le fromage «Vacherin», à base de lait de vache collecté auprès des éleveurs de la localité. Il emploie une quinzaine d’ouvrières et compte étendre son activité s’il disposait de soutien dans ses démarches.
Sa production actuelle n’est que de 150kg de fromage par mois, écoulé notamment dans les grandes surfaces à Alger. Invité à une dégustation de ce produit de haute qualité, l’ambassadeur suisse s’est dit satisfait et ravi de venir saluer cette «très bonne initiative et cet exemple de réussite». «Nous sommes venus encourager Rachid qui a fait sa formation en Suisse et il est venu apporter son savoir-faire dans son pays», a déclaré l’hôte de Tamassit.
A noter que le diplomate suisse a visité dans l’après-midi le centre culturel d’Azazga qui vient d’être achevé et dont l’ouverture est prévue dans les semaines à venir. Rappelons que le fromager de Tamassit a déjà reçu la visite, au début de janvier, de l’ambassadeur de France, Xavier Driencourt. Cet intérêt pour l’artisan fromager est né suite à notre article publié dans notre édition du 13 décembre dernier. Travaillant dans la discrétion et l’humilité la plus totale, c’est un médecin de la ville d’Azazga qui nous a signalé l’existence d’une unité de fromagerie artisanale au pied du Mont Tamgout.
A. Hocine
boussouf Admin
Messages : 2099 Date d'inscription : 20/11/2011
Sujet: Re: Communauté algérienne à l'étranger. Mar 8 Mai - 19:23
@zoubir, merci pour le partage. C'est effectivement une bonne initiative. Un compatriote qui apprend un savoir-faire à l'étranger et qui revient pour investir dans son village natal. J'espère qu'il traite bien ses quinze ouvrières, qu'il va se développer à l'avenir et surtout donner l'exemple à d'autres compatriotes. Le déplacement de l'ambassadeur suisse pour une aussi petite affaire montre surtout que c'est quelqu'un qui représente bien les intérêts et l'image de son pays. Un ambassadeur qui se déplace dans un coin perdu de Kabylie juste parce qu'on y fabrique un fromage suisse, voilà qui doit inspirer nos bureaucrates!
Maintenant, il ne faut pas non plus être naïfs, certains déplacements comme celui de l'ambassadeur français à Azazga, cela ne m'inspire pas grand bien...
boussouf Admin
Messages : 2099 Date d'inscription : 20/11/2011
Sujet: Re: Communauté algérienne à l'étranger. Mar 8 Mai - 19:36
Citation :
Dr Boufelfel, une compétence algérienne établie à Dubaï, impatient de servir le pays
DUBAI (Emirats Arabes Unis) - Spécialiste en médecine nucléaire, Dr Jamel Boufelfel est l’une des compétences algériennes établies aux Emirats Arabes Unis impatientes de retourner au pays pour mettre à profit leurs expériences.
Installé aux Emirats Arabes Unis depuis 1994 et diplômé dans sa spécialité d’une université canadienne, Dr Boufelfel qui a créé un centre développé pour le traitement du cancer par la médecine nucléaire à Jumeirah (Dubaï) est impatient de retourner au pays pour transmettre son expérience dans le traitement précoce des différents types de cancers.
L’idée de créer un centre similaire en Algérie continue de hanter ce spécialiste d’autant que la plupart des hôpitaux algériens comptent sur la chirurgie et la chimiothérapie pour le traitement du cancer, mais pour ce spécialiste le traitement nucléaire est nécessaire car il empêche la prolifération des cellules cancéreuses dans le corps et permet le dépistage précoce de la maladie.
Dr Boufelfel avait déjà entamé des démarches pour la création d’un centre de médecine nucléaire en Algérie qui accuse un déficit en la matière, une tentative qui a échoué en raison des entraves administratives.
"Il y a beaucoup de mesures que les autorités algériennes peuvent prendre pour faciliter aux membres de la communauté nationale l’investissement dans leur pays d’origine", a indiqué Dr Boufelfel, évoquant les problèmes qu’il a rencontrés en essayant de concrétiser ce projet, notamment en terme d’équivalence des diplômes et de transférer des fonds.
La scolarisation des enfants vient en tête des problèmes qui souvent dissuadent les émigrés de retourner dans leur pays pour investir, a-t-il indiqué, invitant les autorités compétentes à consacrer des classes spéciales aux enfants d’émigrés dans les écoles algériennes.
Il a également évoqué les préoccupations de beaucoup de parents d’élèves de la communauté algérienne établie aux émirats qui ne comptent aucune école algérienne.
Sujet: Re: Communauté algérienne à l'étranger. Mar 8 Mai - 20:44
Voila un tout petit document sur les immigrés Vietnamiens en France, tiens tiens....mais que fait un reportage pareil sur un topic concernant la communauté algérienne a l'étranger??? ohhhh mais Kaci M est a coté de la plaque!
En fait les Vietnamiens n'ont pas de leçon de souffrance coloniale a recevoir de nous, tout comme nous, ils se sont fait massacrer et génocider , et par deux super méga puissances, mais regarder leur immigration en France.
L'immigration algérienne en France a plus d'un siècle d’existence: grosso modo? 80% d'échecs...bien sur je sent de là certains d'entre vous qui vont me dire que c'est la faute des autres...hein? ahhh lala
Regardez bien la vidéo, et diffusez là, ça nous mettra du plomb dans la tête!
boussouf Admin
Messages : 2099 Date d'inscription : 20/11/2011
Sujet: Re: Communauté algérienne à l'étranger. Mar 8 Mai - 21:38
@Merci Kaci pour la vidéo. Elle donne effectivement à réfléchir. Une étude comparée des parcours respectifs des différentes communautés en France et en Europe plus généralement pourrait nous apprendre beaucoup. Mais il faut pour cela sortir des approches sociologiques traditionnelles trop déterministes et essayer de nouvelles approches interdisciplinaires dans lesquelles l'histoire contemporaine (colonisation et décolonisation,etc) est importante mais celle-ci ne doit pas cacher d'autres dimensions plus profondes et plus anciennes comme les dimensions culturelles que l'anthropologie peut nous aider à découvrir.
Pour revenir à notre communauté, il est temps d'arrêter avec le misérabilisme et la victimologie et oser se regarder dans le miroir. Pour dire le fond de ma pensée, je suis très déçu par notre communauté en Europe. Quand des compatriotes n'ignorent pas tout simplement leur pays d'origine, ils trouvent le moyen de mettre tous leurs malheurs sur le système algérien. Peu de compatriotes se posent la question: Qu'est-ce que JE peux faire pour mon pays? Raison de plus pour féliciter et encourager ceux parmi nos compatriotes qui font quelque chose de positif pour eux, leur famille, leur communauté et leur pays d'origine.
Mon discours peut paraître sévère, je m'en excuse. Mais je parle à partir de mon expérience. Je vis en Europe depuis plus de 25 ans et j'ai mal au coeur quand je vois ce qu'on aurait pu faire pour l'Algérie dans tous les domaines: enseignement et recherche, économie, culture, médias,etc et qu'on ne fait pas. Mais quand j'analyse froidement la chose, je ne suis pas étonné. Notre communauté à l'étranger est vraiment une communauté malade et à ce titre, il est illusoire d'en attendre grand chose tant qu'elle n'a pa affronté le mal profond qui la ronge.
Kaci M Collection d'insignes algeriens
Messages : 621 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Communauté algérienne à l'étranger. Mar 8 Mai - 22:18
boussouf a écrit:
Mon discours peut paraître sévère, je m'en excuse.
Ahh bon? En ce qui me concerne, je pense que c'est a certains de nos indignes compatriotes à l’Étranger de s'excuser du mal et du tors qu'ils font a leur pays.
Merci a toi Boussouf pour dire certaines vérités qui doivent être dites! Marre de la position victimaire et martyrocratique stérile! Allons de l'avant , d'innombrables combats nous attendent!
philipides7 Modérateurs
Messages : 233 Date d'inscription : 30/04/2012
Sujet: Re: Communauté algérienne à l'étranger. Mar 8 Mai - 22:42
Dans l'absolue je suis parfaitement d'accord , il faut passer du temps de la pleurnicherie à celui de l'autocritique , puis celui de l'action et de la construction , et je pense que c'est valable tout autant pour les algériens de l'extérieur , que ceux de l'intérieur.
Cependant pour ce qui est du sujet précis de la réussite scolaire , j'aimerais apporter un bémol, le niveau d'éducation des parents est un élément fondamental dans la réussite scolaire des enfants. Si l'on prend pour point de comparaison l'année 1965 pour laquelle j'ai des données , on retrouve pour la population algérienne un nombre moyen d'années de scolarisation pour les plus de 25 ans de 0,615, il était la même année pour la population Vietnamienne de 2,616, soit quasiment le quadruple.
Pour vous donner une idée de l'importance de l'écart nous n'avons atteint le niveau du Vietnam de 1965 pour cet indicateur que 20 ans plus tard , en dépit de la politique d'éducation de masse.
Je vous donne un exemple si l'on comparait aujourd'hui le taux de réussite scolaire des enfants d'algériens au Canada avec celui des Asiatiques , ou des Haïtiens , quel serait le résultat ? Je n'ai pas la réponse mais il serait intéressent de l'avoir.
Loin de moi l'idée de dire que cela explique tout et encore moins de justifier le comportement trop souvent injustifiable de beaucoup de mes compatriotes à l’Étranger , c'est juste un élément à prendre en compte dans la réflexion, et comme le dit si bien Boussouf , c'est des équipes multidisciplinaires "désidéologisés" qui seraient capable de produire des études pour mieux comprendre.
Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
Sujet: Re: Communauté algérienne à l'étranger. Mer 9 Mai - 10:34
boussouf a écrit:
Notre communauté à l'étranger est vraiment une communauté malade et à ce titre, il est illusoire d'en attendre grand chose tant qu'elle n'a pa affronté le mal profond qui la ronge.
Question: S'il est illusoire d'attendre un geste, pourquoi ne pas demander une sorte d'impôt symbolique pour ceux qui ont fait leurs études au bled. Impôt réaliste qui serait vérifié à chaque fois qu'un Algérien se présente au consulat ou aux frontières.
Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
Sujet: Re: Communauté algérienne à l'étranger. Jeu 17 Mai - 10:22
Ideas: - proposer à cette communauté un fonds d'investissement algérien pour son épargne. I faudrait quelque chose de solide, de sûr. - les cadres de cette communauté peuvent faire bénéficier les étudiants Algériens de leur savoir en publiant à l'Office des Publications Universitaires.
boussouf Admin
Messages : 2099 Date d'inscription : 20/11/2011
Sujet: Re: Communauté algérienne à l'étranger. Jeu 17 Mai - 17:35
@Zoubir, ta proposition de bon sens nous ramène à la question de la "société civile" aussi bien au bled que dans l'émigration. Si nous avions une "société civile" digne de ce nom, nous n'aurions pas besoin ni de l'Etat ni d'autres institutions internationales pour créer un tissu de relations entre les cadres et les universitaires algériens établis sur les deux rives de la Méditerranée qui boosterait la dynamique de développement scientifique et technologique. Et comme tous les grands projets, bien entendu, ce genre de choses peu commencer très petit: par des échanges, des jumelages, des projets communs, etc. Aujourd'hui avec Internet, cela devrait être plus facile.
Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
Sujet: Re: Communauté algérienne à l'étranger. Ven 18 Mai - 9:33
boussouf a écrit:
@Zoubir, ta proposition de bon sens nous ramène à la question de la "société civile" aussi bien au bled que dans l'émigration. Si nous avions une "société civile" digne de ce nom, nous n'aurions pas besoin ni de l'Etat ni d'autres institutions internationales pour créer un tissu de relations entre les cadres et les universitaires algériens établis sur les deux rives de la Méditerranée qui boosterait la dynamique de développement scientifique et technologique. Et comme tous les grands projets, bien entendu, ce genre de choses peu commencer très petit: par des échanges, des jumelages, des projets communs, etc. Aujourd'hui avec Internet, cela devrait être plus facile.
Vous avez raison: - société civile, - et internet pour faire avancer des projets terre à terre, petit à petit. Il y avait quelques années sur le Net une association des biologistes algériens en France qui souhaitait faire du transfert de technologie. - espérons que cette rubrique aidera modestement à construire des projets. En tout cas si des décideurs algériens nous lisent, qu'ils sachent qu'il y a une disposition forte pour aider. - à noter le nouveau ministre français du développement, il a l'air de bonne volonté. Peut-être que cela permettra des projets d'institution à institution.
boussouf Admin
Messages : 2099 Date d'inscription : 20/11/2011
Sujet: Re: Communauté algérienne à l'étranger. Sam 26 Mai - 15:06
Citation :
Londres : Association internationale de la diaspora algérienne à l’étranger (AIDA)
LONDRES - L’Association internationale de la diaspora algérienne à l’étranger (AIDA) a été lancée vendredi à Londres en présence d’un grand nombre de cadres algériens représentant différents secteurs d’activités.
Cette cérémonie a été rehaussée par la présence de l’Ambassadeur d’Algérie au Royaume-Uni, Amar Abba, et du corps diplomatique accrédité à Londres.
Présidée par Abdelouahab Rahim (PDG de la société Dahli -Algérie), AIDA est une association à but non lucratif sans appartenance politique qui a pour objectif de regrouper toute la diaspora algérienne de par le monde afin de promouvoir, de faciliter son intégration et la faire contribuer au développement et à l’émergence de l’économie algérienne.
"C’est avec beaucoup d’espoir et d’optimisme que je participe à la création de cette association qui va rassembler toutes les compétences et les talents à l’étranger pour les mettre à la disposition de leur pays. L’Algérie dispose des compétences qui lui permettent d’envisager l’avenir avec sérénité", a déclaré en substance M. Abba lors de cette cérémonie organisée par UK-Algeria business Council.
Le président de l’association, M. Rahim, a souligné de son côté l’importance de disposer d’une diaspora qui regroupe les associations à travers le monde "pour pouvoir fédérer l’ensemble de nos communautés à l’étranger afin de leur donner plus de poids, a-t-il déclaré.
"Le rôle d’AIDA est d’une part intra diaspora et d’autre part vers l’Algérie", a-t-il ajouté mentionnant la mise en place d’actions favorisant la création d’emploi à destination de la jeunesse.
"La nouvelle organisation qui voit le jour aujourd’hui, a la volonté de créer des synergies entre membres de la diaspora établis dans le monde sans aucune distinction, avec pour objectif de créer un réseau solidaire de compétences et d’expertise", a affirmé pour sa part le vice-président d’AIDA et président du Conseil d’affaires algéro américain, Ismail Chikhoune.
Un grand intérêt a été exprimé par les participants à l’égard des projets multiples qu’envisage de concrétiser AIDA, dont l’une des première actions est de constituer un réseau pour connecter les Algériens vivant à l’étranger dont le nombre est estimé à 7 millions, dont 5 millions établis en France, selon les chiffres fournis par cette nouvelle organisation.
Parmi les actions qui seront entreprises prochainement par la nouvelle association, le premier salon international économique de la diaspora algérienne "Diaspora Business Expo" qui se tiendra à Alger du 26 au 30 novembre 2012 et l’organisation du premier congrès de la jeunesse issue de la diaspora en 2013.
http://www.aps.dz/Lancement-a-Londres-de-l.html
Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
Sujet: Re: Communauté algérienne à l'étranger. Dim 3 Juin - 8:08
Vu sur Wikipedia.
Elias Zerhouni (arabe : إلياس زرهوني), né le 12 avril 1951 à Nedroma en Algérie, est un médecin radiologue algéro-américain qui a été directeur des National Institutes of Health (NIH) de 2002 à 2008. Il dirige désormais Sanofi R&D qui est en phase de transformation sous l'égide de Christopher Viehbacher à la tête de Sanofi.
Il est diplômé de l'université d'Alger.
berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Communauté algérienne à l'étranger. Sam 1 Sep - 19:06
Samedi, 01 Septembre 2012 15:53 L’association ADRA répond au PDG d’air Algérie
Citation :
Comme chaque année, dés que la fin de la saison estivale pointe son nez à l’horizon et la rentrée approche, les prix des billets d’avion Algérie / France montent en flèche. En effet, les tarifs exagérés pratiqués par les compagnies aériennes sur les vols internationaux suscitent ces dernières années colère et indignation auprès des Algériens vivant à l’étranger. Après le mouvement citoyen algérien en France (Mcaf), une autre association des Algériens établis en France, en l’occurrence, l’association des algériens des deux rives (ADRA) se mobilise pour dénoncer « les prix excessifs pratiqués par les compagnies aériennes » dans un communiqué rendu public ce samedi 1er septembre. Les membres de l’association ADRA s’interrogent « comment peut on rationnellement justifier de tels prix, parfois allant jusqu’ à 1000 € pour un aller retour PARIS-ALGER, alors que sur une distance comparable dans les autres pays du Maghreb, un aller-retour peut être proposé pour la modique somme de 60 euros ! ». Il précise qu’ « il n’est pas exagéré d’affirmer que pour l’équivalent du prix d’un billet en partance de Paris à destination de l’Algérie, le citoyen pourrait voyager deux fois vers les Etats Unis ou la Chine ». L’association ne reste pas tendre envers le PDG d’air Algérie et affirme que « l’amour que porte la communauté algérienne de France pour son pays, l’Algérie, n’est pas à prouver et ce n’est pas à Monsieur le PDG de la compagnie nationale AIR ALGERIE de donner des leçons de patriotisme. En revanche les questions se posent s’agissant de l’estime que cette compagnie financée par les deniers publics porte aux citoyens algériens ». Par ailleurs, les membres d’ADRA constatent que « cette situation où quelques compagnies oligarchiques se partagent le marché aérien algérien au détriment du consommateur citoyen algérien est insupportable et s’apparente à une véritable prise d’otage. Les algériens immigrés par contraintes économiques depuis près d’un siècle n’ont qu’une terre, l’Algérie. Il est inacceptable que certains de nos concitoyens se privent par contrainte tarifaire d’aller voir leurs familles, leurs défunts et leur terre ! ». Les rédacteurs de la déclaration assurent qu’ils ne peuvent plus « accepter cet état de fait et devons exiger des réponses sur ces pratiques condamnables » et exigent « des responsables de cette compagnie et des compagnies concurrentes de nous expliquer et de justifier cette politique tarifaire ».
Enfin, l’association ADRA conclut son document en dénonçant « fermement cette situation sidérante et invite chacune et chacun d’entre vous à la rejoindre afin d’élaborer une stratégie citoyenne et intelligente afin d’exiger du respect et un traitement auquel l’algérien doit prétendre comme tous les citoyens du monde au nom de la dignité du citoyen et de la transparence dont disposer une grande compagnie comme AIR ALGERIE ».
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
Sujet: Re: Communauté algérienne à l'étranger. Ven 14 Sep - 20:45
Suggestions afin que les diplômés Algériens à l'étranger aide leur pays: - publier à l'OPU des ouvrages universitaires (transfert de technologie), - venir donner des conférences gratuites dans les universités algériennes, - recevoir des stagiaires Algériens dans leurs services.
berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Communauté algérienne à l'étranger. Dim 16 Sep - 11:15
dimanche, 16 septembre 2012 09:07 Manifestation à Paris contre la “cherté” des billets d’Air Algérie
Citation :
Des dizaines de ressortissants algériens ont manifesté hier devant le siège d'Air Algérie à Paris contre la “cherté” de ses tarifs, notamment en période estivale, ce qu’a démenti un représentant de la compagnie qui pratique des “règles commerciales” au même titre que ses concurrents.
Les manifestants, dont des parents accompagnés de leurs enfants, brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait notamment lire “Halte aux tarifs made in Air Algérie”, “Pour que partir en Algérie ne devienne plus un luxe” et “Paris-Tunis: 200 euros, Paris-Rabat : 80, Paris-Alger : 500 euros”. Un participant à cette manifestation, Omar Aït Mokhtar, qui se dit appartenir à un mouvement associatif algérien en France, a estimé qu'un “monopole” dans le transport aérien entre la France et l’Algérie serait à l’origine d’un “tarif de billet exorbitant, insupportable pour nos compatriotes”. Dans une pétition ouverte aux signatures lue devant les manifestants, il a souligné qu’Air Algérie et une autre compagnie aérienne française ont signé une “entente commerciale tacite”, en appliquant les mêmes tarifs qui évoluent de “concert” avec des réservations pour la période estivale “ouvertes à la même date”. Contacté, le représentant d’Air Algérie pour la région France Nord, Abdelkader Benselka, a démenti ces allégations, indiquant qu'il n'existe “ni monopole, ni entente tacite avec nos concurrents”, précisant qu’outre Air Algérie, trois autres compagnies françaises desservent l’Algérie par vols directs. “Notre compagnie pratique et respecte les règles commerciales au même titre que les autres compagnies régulières, à savoir la tarification liée à la gestion des capacités en fonction des saisons et de la demande”, a-t-il précisé à l’APS. Selon lui, afin de répondre aux attentes de la clientèle, Air Algérie “est allée même jusqu’à faire abstraction des règles économiques en offrant des tarifs promotionnels lors de périodes de forte affluence, et à la veille de fêtes”.
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Sujet: Re: Communauté algérienne à l'étranger. Ven 16 Nov - 22:49
Les immigrés sont un fardeau pour la France, vraiment ? Par Hakim Merabet | 16/11/2012 |
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Ils viennent ici pour profiter à fond de la sécurité sociale et piquer des boulots pour nos compatriotes ! Cette affirmation a pris, au fil des années, l’allure d’un juron en France par lequel, acteurs politiques, responsables de la droite et son extrême, et parfois même de simples citoyens révulsés, expriment leur colère face aux immigrés.
Souvent, cette attitude s’accompagne de discours xénophobe voire raciste tenant les immigrés pour responsables de tous les maux de la France. Un cliché et une idée reçue tellement tenaces qu’il est difficile de prouver le contraire. L’immigré a fini par apprendre à vivre avec, la mort dans l’âme.
Mais voilà qu’une enquête de l’hebdomadaire l’Express- l’Expansion, vient de détruire ce mythe savamment entretenu. L’immigré et plus généralement l’étranger ne serait pas ce fardeau insupportable qui empêche la France de se développer et le Français de trouver un job. Il serait même un atout non négligeable pour la République tant galvaudée par Jean Marie Le Pen et ses «petits» dans la galaxie éclatée de la droite.
L’enquête de l’Express va certainement faire date en ce qu’elle bat en brèche de fausses certitudes qui structurent le débat politique en France. On y apprend ainsi, contrairement aux idées reçues, que l’immigration rapporte plus qu’elle n’en coûte à la France.
Mieux encore, que les étrangers s’affirment comme «incontournables» dans certains secteurs d’activités et qu’ils constituent une arme décisive pour la puissance de la France en Europe. Rien que cela !
Une chance pour la France
Des conclusions qui feraient hérisser les cheveux de Marine Le Pen pour qui la thématique de l’immigration constitue un carburant intarissable pour son programme politique.
L’enquête montre et démontre que l’immigration serait «Économiquement et socialement une bonne affaire» pour la France, «à court, moyen et long termes». Comment ? Les immigrés occupent les postes dont les Français ne veulent pas, cotisent et consomment».
Les étudiants étrangers stigmatisés par la droite- une faute selon l’enquête- constituent un «excellent investissement pour le futur rayonnement de la France».
Une enquête décapante
Des conclusions qui tombent comme un grain de sel sur la soupe de la droite et son extrême qui font des immigrés le souffre-douleur de la République. Les enquêteurs estiment aussi qu’à long terme, l’immigration serait à même d’assurer la «puissance» de la France en Europe notamment parce que le dynamisme démographique du pays est dû en partie aux immigrés.
L’étude révèle que les immigrés sont «omniprésents» dans certains secteurs d’activité, à l’image de la restauration ou de la sécurité où ils représentent «plus de 30 % des effectifs». «Dans des secteurs comme celui du bâtiment, on ne pourrait se passer de la main d’oeuvre étrangère», soulignent les enquêteurs.
Et ce ne sont pas des paroles en l’air. Un document de travail du Centre d’analyse stratégique intitulé : «l’Emploi et les métiers des immigrés», conclut que les immigrés représentent «plus de 30% des effectifs dans les métiers du nettoyage, des employés de l’hôtellerie, et entre 20 et 30 % pour les secteurs de la sécurité, du bâtiment et des travaux publics».
Les immigrés ne sont pas uniquement bons pour la restauration et le bâtiment. Le document souligne que les informaticiens étrangers sont également «très prisés, faute d’un nombre suffisant d’étudiants français formés».
Sans les immigrés, la France va vieillir
Les immigrés profitent-ils seulement des bienfaits de la Sécu ? Faux, répond l’économiste Xavier Chojnicki, estimant même qu’ils lui apportent «un peu». L’économiste note certes que les immigrés non communautaires recourent «plus fréquemment» que les natifs aux aides au logement, aux allocations familiales et à l’assurance-chômage, mais il précise qu’ils perçoivent «moins de prestations liées à la santé ou à la retraite».
Pour Xavier Chojnicki l’immigration est loin d’être un «fardeau» pour les finances publiques puisqu’elle est parvenue d’après lui, «à une contribution nette de 3,9 milliards d’euros, soit 0,5 % du PIB (en 2005).
Et la tendance ira en augmentant selon l’expert puisqu’il a indiqué que la majorité des immigrés qui arrivent en France ont moins de 30 ans et se sont donc des contributeurs nets aux finances publiques.
Que se passerait-il si la France décidait de stopper le flux des immigrés ? Réponse de Xavier Chojnicki : «Sa population va globalement vieillir plus rapidement et la part des dépenses de retraite et de santé va donc augmenter plus vite». On ne pourra pas dire alors que c’est la faute aux immigrés qui sont rentrés chez eux…
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Sujet: Re: Communauté algérienne à l'étranger. Dim 16 Déc - 9:35
Mounir Gaouar. industriel franco-algérien « Offrir à mon pays le transfert de technologies »
Né en 1955 à Tlemcen, Mounir Gaouar, diplômé de l’école supérieure de commerce de Paris et titulaire d’un doctorat d’économie à la Sorbonne, est le président de « Coffega International » et le fondateur de l’Institut international du café Mustapha Gaouar.
le 21.06.11 Vous venez de participer au forum des PME algériennes et françaises, vous en sortez avec quelles impressions ?
J’aimerai, avant toute chose, remercier et féliciter l’organisation algérienne qui a fait de cet évènement une réussite exemplaire au niveau logistique. Concernant la réussite de ce forum, je ne possède pas tous les éléments pour répondre de façon générale. Néanmoins, je peux faire part des témoignages des sociétés algériennes que j’ai eu l’occasion et le plaisir de rencontrer. Il apparaît, ainsi, qu’il existait une grande disparité entre le professionnalisme et la volonté d’entreprendre des PME algériennes et le manque de propositions industrielles et technologiques proposées par les PME françaises. La plupart des sociétés algériennes rencontrées étaient déçues par la qualité des sociétés françaises.
Vous ne ratez jamais une occasion quand il s’agit d’apporter quelque chose à votre pays d’origine. Quels seraient vos attentes et vos projets en Algérie ?
J’ai la chance d’avoir mes activités économiques en France et en Algérie. Par conséquent, je suis en mesure de faire le lien entre les demandes de mon pays natal l’Algérie et les offres de mon pays d’adoption, la France. Actuellement, toute mon énergie est focalisée dans le domaine agro-alimentaire. Mon projet et mon objectif consistent à offrir à l’Algérie le transfert de technologie et le savoir-faire dont elle a tant besoin afin de mieux maîtriser son développement dans ce secteur. Le but est donc triple : transfert de technologie, création d’emplois et exportation.
Les investissements dans les pays arabes sont en recul. L’Algérie peut-elle être une exception ?
En effet, les investissements directs dans les pays arabes ont diminué de plus de 10% par rapport à 2010 (50% pour la Tunisie et l’Egypte). Mais l’exception du Maroc, où les investissements ont atteint des records au cours du premier trimestre 2011, prouve bien que l’Algérie a un rôle très important à jouer. Je pense que la France devrait saisir à fond cette chance et cette main tendue, étant donné l’histoire unique qui la lie à l’Algérie.
Chahredine Berriah El Watan
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: Communauté algérienne à l'étranger. Dim 16 Déc - 13:25
merciiiiiiiimr gaouar
berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Air Algérie et Air France s’entendent pour “offrir plus de choix à leurs clients” Par Abbès Zineb | 31/12/2012
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Air Algérie et Air France ont convenu dans un mémorandum signé le 17 décembre dernier d’offrir plus de choix et de flexibilité à leurs clients algériens et français, en intensifiant les vols entre l’Algérie et la France, à partir d’octobre 2013, soit au début de la saison IATA d’hiver.
L’accord signé par les PDG des deux compagnies aériennes, Mohamed Salah Boultif et Jean-Cyril Spinetta, prévoit “d’offrir à leurs passagers de nouvelles liaisons entre la Province française et l’Algérie”, selon un communiqué rendu public par Air Algérie qui précise que les deux responsables se sont engagé à “offrir plus de choix et de flexibilité aux passagers algériens et français sur les liaisons opérées par les deux transporteurs entre les deux pays”.
Selon le document signé par les deux parties, il y aura “des vols plus nombreux entre les capitales des deux pays tant vers la plateforme de Paris-Orly que celle de Paris-Charles de Gaulle”, promettant de “développer des opportunités de correspondances nouvelles au delà de leurs plateformes de correspondances respectives d’Alger et de Paris”.
Pour atteindre l’objectif de mettre en oeuvre leur coopération dès octobre prochain, les deux compagnies aériennes doivent finaliser dans les prochaines semaines les modalités pratiques de cet accord, indique-t-on non sans annoncer que “cette coopération a vocation à être étendue dans les différents domaines d’activité des deux groupes”.
“L’objectif des deux compagnies est de proposer un service de qualité à leurs clients et de faciliter les déplacements tant personnels que professionnels sur un marché toujours plus compétitif”, est-il ajouté.