Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Actualités aux USA Lun 15 Avr - 22:03
Trois tués dans une explosion terroriste au marathon de Boston
Citation :
Une ou plusieurs bombes ont fait au moins trois tués et plusieurs blessés près de la ligne d'arrivée du marathon de Boston, ont indiqué la police de Boston et deux sources sécuritaires. Cette déflagration a eu lieu après plus de quatre heures de course.
Les explosions de Boston ont eu lieu alors que des milliers de coureurs achevaient la 117e édition du marathon, devant une foule de spectateurs.
"C'est la panique", a expliqué à l'ats un Valaisan sur place, qui avait assisté auparavant à la course, et qui a vu un certain nombre de personnes pleurer.
Un coureur canadien ayant terminé la course, Mike Mitchell, a parlé d'une "énorme explosion". Une colonne de fumée haute de quinze mètres s'est élevée dans les airs, a-t-il dit.
Des centaines de milliers de spectateurs assistent chaque année au spectacle du marathon, le gros de la foule se massant près de la ligne d'arrivée.
La police new-yorkaise a annoncé le renforcement de la sécurité sur les lieux les plus réputés de Manhattan en réaction à l'incident. Le commissaire adjoint du NYPD, Paul Browne, a annoncé le redéploiement à travers la ville de véhicules spécialisés dans la lutte antiterroriste. Le président Barack Obama a ordonné de prendre toutes les mesures nécessaires.
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Actualités aux USA Lun 15 Avr - 22:11
Une autre explosion à la bibliothèque JFK de Boston
Citation :
BOSTON (Reuters) - Une troisième explosion a été entendue lundi à la bibliothèque John F. Kennedy de Boston après les deux déflagrations qui se sont produites près de la ligne d'arrivée du marathon, a annoncé la police de la ville. Le commissaire de police de Boston, Ed Davis, a dit ne pas avoir établi avec certitude un lien entre les deux événements. Il a ajouté que ses services n'avaient pas trouvé d'autres engins explosifs. Selon Rachel Day, porte-parole de la bibliothèque, un feu s'est déclenché sur le site, mais il n'y a de blessés. Les deux premières explosions ont fait deux morts et 23 blessés selon un premier bilan fourni par la police. Après ces explosions, la sécurité a été renforcée dans la capitale fédérale Washington. L'accès à la Maison blanche a été interdit. Svea Herbst-Bayliss et Scott Malone; Danielle Rouquié pour le service français, édité par Jean-Stéphane Brosse
Attentat de Boston : "Ne vous inquiétez pas, c’est juste un exercice d’entraînement"
Citation :
Il y a plus de questions que de réponses entourant la double attaque à la bombe à l'arrivée du marathon de Boston qui a fait au moins trois morts et plus de 130 blessés, le 15 Avril 2013. Voici un exemple parmi tant d'autres que nous traiterons plus tard.
[youtube][/youtube] L
Citation :
’entraîneur de Cross-Country Ali Stevenson a témoigné sur la chaîne Local 15, affirmant qu’une atmosphère particulière régnait avant le début du marathon. Il témoigne de la présence de chiens renifleurs de bombes ainsi que des guetteurs sur les toits des immeubles, à la ligne de départ ainsi qu’à la ligne d’arrivée. Alors qu’une explosion avait eu lieu, les autorités ont annoncé aux participants de ne pas s’inquiéter, car il s’agissait juste d’un exercice d’entraînement.
Pour lui, les autorités savaient quelque chose.
------------------------------------
Plus d’infos - http://lejournaldusiecle.com Facebook - https://www.facebook.com/LeJournaldu... Twitter - http://twitter.com/JournalduSiecle
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualités aux USA Mer 17 Avr - 14:31
petit rappel
'
Citation :
aime de plus en plus l'histoire, et vous savez pourquoi ? Parce qu'on finit par comprendre beaucoup de choses à force de chercher. Je vais vous présenter mon point de vue sur un point que je crois important de l'histoire :
Nombre d'entre vous doivent connaître cette date, le 4 juillet 1776, date de la déclaration d'indépendance des 13 colonies britanniques d'Amérique du nord qui deviendront les États-Unis d'Amérique ... un beau projet quand on y pense ... Et bien, je crois que cette date ne marque pas la fin de la guerre, bien au contraire. Ce fut une importante bataille. Et cette bataille fut gagnée par les partisans d'un monde libre. Mais la guerre ...
La guerre d'indépendance des États-Unis d'Amérique, au risque d'en choquer le plus grand nombre, fut perdue le 23 décembre 1913, quand Woodrow Wilson (28e Président des É-U) signa le décret de création de la Réserve fédérale qui fait suite aux réflexions engagées après la Panique bancaire américaine de 1907. Réserve fédérale appartenant à un consortium de banques privées !
Le pouvoir appartient à celui qui tient le porte-monnaie ! Je crois qu'il est important de répéter cette phrase, le pouvoir appartient à ceux qui tiennent le porte-monnaie ...
La réserve fédérale américaine est née du projet de ces gens là :
Les deux plus gros banquiers internationaux les Rotshilds , les Rockefellers puis Paul Warburg de la banque Rotshild , Benjamin Strong de la banque Morgan, Abraham Piatt de l'US treasury (trésor americain), Frank Vander Lip président de la Citibank, Charles Norton président de la First National Bank of New york , JP Morgan de la banque Morgan, et Nelson Aldrich qui étais à ce moment là sénateur de Rhode island.
Je ne suis pas un partisan des "théories du complot", et ceux qui me connaissent le savent. Mais je dis que fermer son esprit à des éléments qui pourrait nous permettre une analyse pertinente d'une situation est une posture étrange totalement dénuée de bon sens.
Discours de JFK ... c'est un président qui vous le dit :
Confession de Mitterrand, c'est encore un président qui vous le dit (celui-là sur son lit de mort) :
"La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique . Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort."
Mais qui est derrière l'Amérique, qui tient son porte-monnaie ?
NE ME CROYEZ SURTOUT PAS SUR PAROLE, faites-vous votre propre opinion ...
JFK - 10 jours avant - Conspiration - Discours traduit
Les fondements de la terreur des peuples ou les maillons d'un filet qui emprisonne l'humanité
Citation :
Cet article analyse la situation des bases militaires US dans le monde en 2007
Le contrôle des activités humaines, économiques, sociales et politiques mondiales est assuré de plus en plus par les États-Unis d’Amérique (USA) dont la volonté de domination s’exprime dans une stratégie d’interventions directes et indirectes continues pour orienter la conduite des affaires mondiales en fonction de leurs propres intérêts. Le Rapport Global 2000 publié en 1980 présentait l’état du monde en faisant état des menaces qui pourraient peser sur ces intérêts. 20 ans plus tard, les Étatsuniens, pour justifier, dans le contexte de leur propre sécurité, leurs interventions sous toutes les latitudes, montent la plus grande supercherie que l’on puisse imaginer, «une guerre mondiale contre le terrorisme» ou, en d’autres mots, une guerre contre ceux ou celles qui osent ne pas vouloir être ou devenir leurs esclaves.
Les quatre éléments majeurs de la stratégie de conquête et de domination du monde par les Étatsuniens sont le contrôle de l’économie mondiale et des marchés financiers, la main mise sur toutes les ressources naturelles (matières premières et ressources énergétiques) névralgiques pour la croissance de leurs avoirs et de leur pouvoir par le biais des activités des corporations multinationales, la mise en tutelle des 191 gouvernements membres de l’Organisation des Nations Unies et, enfin, la conquête, l’occupation et la surveillance de ces éléments grâce à un réseau de bases ou d’installations militaires qui couvrent l’ensemble de la Planète (continents, océans et espace extra-atmosphérique). Il s’agit d’un Empire dont il est bien difficile d’en déterminer la juste ampleur.
Il est cependant possible d’en décrire la configuration générale à partir des informations rendues publiques dans les rapports annuels présentés devant le Congrès étatsunien sur les dépenses militaires nationales et le réseau des bases militaires situées à l’étranger et aussi dans une série d’analyses de la configuration de cet ensemble dans plusieurs régions du monde.
Cet article a pour objectif de présenter un bref aperçu du réseau mondial des bases militaires possédées ou contrôlées par les Étatsuniens, les effectifs, les traits de la répartition spatiale de ces installations, les coûts annuels de leur déploiement, les éléments qu’elles surveillent et les projets actuels d’expansion de ce réseau. Nous examinerons, dans une seconde partie, le mouvement mondial de résistance populaire à ces projets. Nous analyserons, dans un autre article, les réseaux d’autres puissances nucléaires tels que ceux du Royaume Uni, de la France et de la Russie.
1. Les bases militaires
Les bases militaires sont les lieux d’entraînement, de préparation et de stockage des équipements de guerre des armées nationales dans le monde. Elles sont peu connues, car les visiter est à toutes fins pratiques interdit pour le grand public. Bien qu’elles empruntent plusieurs configurations selon les fonctions spécifiques qu’elles sont appelées à assumer elles peuvent être classées en quatre grandes catégories : Les bases aériennes (Air Force) (photos 1 et 2), les bases terrestres (Army), les bases navales (Navy) et les bases de communications et de surveillance (Spy).
Photo 1. Base aérienne de Diego Garcia située dans l’océan Indien
Photo 2. Diego Garcia. Vue de deux B-52 et de six Kc-135.
II. Plus de 1000 bases ou installations militaires
La plupart des sources de renseignements sur cette question (notamment C. Johnson, le Comité de Surveillance de l’OTAN, l’International Network for the Abolition of Foreign Military Bases,etc.) révèlent que les Étatsuniens possèdent ou occupent entre 700 et 800 bases militaires dans le monde.
Conçue par Hugh d’Andrade et réalisée par Bob Wing la carte 1 intitulée : «U.S. Military Troops and Bases around the World», «The Costs of «Permanent War» publiée en 2002 permet de constater la présence de militaires étatsuniens dans 156 pays, de leur présence sur des bases étatsuniennes dans 63 pays, des bases récemment construites (depuis le 11 septembre 2001) dans sept pays et un total de 255 065 effectifs militaires. Cette présence qui se traduit par un total de 845 441 installations diverses couvre, dans les faits, des terrains d’une superficie de 30 millions d’acres. Selon Gelman, en se basant sur les données officielles du Pentagone de 2005, les USA possèderaient 737 bases à l’étranger. Avec celles du territoire métropolitain et de leurs propres territoires les bases couvriraient une superficie totale de 2 202 735 hectares, ce qui ferait du Pentagone l’un des plus grands propriétaires terriens de la planète (Gelman, J., 2007).
Carte 1. Les militaires étatsuniens dans le monde. Les coûts de la «guerre continue» et quelques données comparatives
Source : RÉCIT national de l’univers social , carte adaptée du Monde diplomatique.
Les données du Peace Pledge Information 2003 indiquent qu’entre 2001 et 2003 le réseau étatsunien comprenait 730 installations et bases dans plus de 50 pays et faisait appel à un personnel militaire américain dans des douzaines d’autres pays (carte 2). D’autres sources mentionnent que les USA possédaient en 2004 plus de 750 bases réparties dans 130 pays et ce sur tous les continents. Un grand nombre d’entre elles étaient situées sur des îles. Selon C. Johnson, l’Empire américain en possèderait ou louerait plus de 1 000 au total à l’étranger (Johnson, 2007). En bref, les bases et les troupes étasuniennes occupent et contrôlent presque la totalité des espaces terrestres et marins de la planète. Encore quelques pays semblent leur échapper comme la Syrie, l’Iran, la Corée du Nord, Cuba et le Venezuela, une situation qu’un Empire, on peut s’en douter, ne pourrait tolérer trop longtemps
Carte 2. Les bases militaires étatsuniennes dans le monde (2001-2003)
La carte du Réseau mondial NO BASES (carte 3) révèle ce qui suit :
- Des bases en opération qui se situent en Amérique du Nord, dans quelques pays latino-américains, en Europe de l’Ouest, au Moyen-Orient, en Asie centrale, en Indonésie, aux Philippines et au Japon.
- Des bases désaffectées
- De nouveaux sites sélectionnés
- Des bases d’espionnage
- Des bases d’espionnage satellite
- Les pays avec des bases étatsuniennes
- Des bases dont l’acquisition est en négociation
- Les pays sans bases américaines
Carte 3. Les bases militaires étatsuniennes: Cliquez ici pour voir la carte
Voir également: http://www.forusa.org/fellowship/documents/GlobalMapFeb2007.pdf La surface terrestre est structurée en un vaste champ de bataille
Ces bases ou installations militaires de diverses natures sont réparties sur une grille de commandement divisée en cinq unités spatiales et quatre unités spéciales (Unified Combattant Commands) (Carte 4). Chaque unité est placée sous le commandement d’un général. La surface terrestre est donc considérée comme un vaste champ de bataille qui peut être patrouillé ou surveillé constamment à partir de ces bases.
Carte 4. Le monde et les territoires sous la responsabilité d’un commandant ou structure de commandement
Les territoires sous commandement sont (nous avons conservé leur appellation en anglais) le Northern Command (Peterson Air Force Base, Colorado), le Pacific Command (Honolulu, Hawaii), le Southern Command (Miami, Floride – Carte 5), le Central Command (MacDill Air Force Base, Floride), le European Command (Stuttgart-Vaihingen, Allemagne), le Joint Forces Command (Norfolk, Virginie), le Special Operations Command (MacDill Air Force Base, Floride), le Transportation Command (Scott Air Force Base, Illinois) et le Strategic Command (Offutt Air Force Base, Nebraska).
Carte 5. Le Southern Command
L’OTAN peut compter sur 30 bases
L’OTAN, en tant qu’alliance militaire et désormais aussi politique, possède son réseau de bases, soit 30 au total qui sont principalement situées en Europe de l’Ouest : Whiteman aux U.S.A., Fairford, Lakenheath et Mildenhall au Royaume Uni, Eindhoven en Hollande, Brüggen, Geilenkirchen, Landsberg, Ramstein, Spangdahlem, Rhein-Main en Allemagne, Istres et Avord en France. Morón de la Frontera et Rota en Espagne, Brescia, Vicenza, Piacenza, Aviano, Istrana, Trapani, Ancora, Pratica di Mare, Amendola, Sigonella, Gioia dell Colle, Grazzanise et Brindisi en Italie, Tirana en Albanie, Incirlik en Turquie, Eskan Village en Arabie saoudite et Ali al Salem au Koweit,
III. Un personnel militaire sous toutes les latitudes
Selon les données de l’encyclopédie libre Wikipedia (données de février 2007), le système de défense étatsunien métropolitain (on estime à 6000 le total des installations militaires aux USA eux-mêmes) et mondial fait appel à un personnel de 1.4 million de personnes dont 1 168 195 aux États-Unis et dans leurs territoires d’outre-mer. Selon la même source ils en déploient 325 000 à l’étranger dont 800 en Afrique, 97 000 en Asie (en excluant le Moyen-Orient et l’Asie centrale), 40 258 en Corée du Sud, 40 045 au Japon, 491 sur la base de Diego Garcia dans l’océan Indien, 100 aux Philippines, 196 à Singapour, 113 en Thaïlande, 200 en Australie et 16 601 sur des navires de guerre.
En Europe, on compte encore la présence de 116 000 militaires étatsuniens dont 75 603 en Allemagne. En Asie centrale, environ 1 000 militaires sont stationnés sur la base aérienne de Ganci (Manas) au Kirghizistan et 38 se trouvent à Kritasanisi, en Géorgie, dont la mission est d’assurer l’entraînement des soldats géorgiens. Au Moyen Orient, on dénombre 6 000 militaires dont 3 432 au Qatar et 1 496 à Barhein. En Occident, en dehors des USA et de leurs territoires, on en retrouve 700 à Guantanamo, 413 au Honduras et 147 au Canada.
Les carte 3, quant à elle, présente le personnel en devoir selon un découpage en sept grands ensembles. Le nombre total du personnel de la Défense cantonné aux États-Unis eux-mêmes et dans leurs territoires est de 1 139 034.militaires. Dans les autres régions de l’hémisphère occidental on en compte 1 825, en Europe 114 660, en Afrique subsaharienne 682, en Afrique du Nord , au Moyen Orient et en Asie du Sud 4 274 et dans l’Est asiatique, en Ex-URSS 143 et dans le Pacifique 89 846.
IV. Les coûts d’exploitation de ce réseau mondial
Les dépenses militaires des USA sont passées de 404 à 626 milliards de dollars – valeur équivalente du dollar de 2007 (données du «Center for Arms Control and Non-Proliferation» de Washington) entre 2001 et 2007 et devraient dépasser les 640 milliards en 2008 (figure 1 et http://www.armscontrolcenter.org/archives/002244.php ). Elles correspondaient en 2006 à 3,7% du PIB et à $935.64 per capita.
Figure 1. Les dépenses militaires des USA depuis 1998
Selon les données de la carte 1 (The Costs of «Permanent War and By the Numbers») le budget de la Défense proposé en 2003 de 396 milliards de dollars a atteint dans les faits les 417.4 milliards et correspondait déjà à une augmentation de près de 73% par rapport à celui de 2000 qui atteignait les 289 milliards et plus de la moitié du budget total discrétionnaire des États-Unis. Depuis 2003 ces dépenses viennent s’ajouter à celles de la guerre d’occupation de l’Irak qui atteignent aujourd’hui (fin mars 2007) un total cumulé de 413 milliards de dollars selon le National Priorities Project.
Les estimations des besoins du budget de la Défense qui ont été présentées en mars 2006 dans le Livre Vert de la Défense correspondaient à la somme totale de près de 440 milliards de dollars pour l’année fiscale 2007. Le personnel demandé était de 1 332 300 militaires et autres employés, mais il est noté que ces données ne comprenaient pas les crédits nécessaires pour la guerre mondiale contre le terrorisme. Il s’agissait donc du budget régulier.
A. Goldstein du Washington Post, dans le cadre d’un article sur les faits saillants du budget national de 2007 intitulé «2007 Budget Favors Defense» écrivait à ce sujet: «Dans l’ensemble, le budget de l’année fiscale 2007 aura pour effet d’effectuer les changements que l’Administration s’était évertuée à apporter au cours des cinq dernières années, soit d’augmenter les capacités militaires et de défense contre les menaces terroristes sur le sol des États-Unis tout en restreignant les dépenses dans plusieurs secteurs d’activités comme ceux de l’éducation et du transport ferroviaire.».
V. Des bases pour le contrôle des ressources énergétiques fossiles
Les USA ont entrepris, après les événements du 11 septembre 2001, une guerre globale contre le terrorisme, d’abord en Afghanistan et ensuite en Irak et s’acharnent contre les pays qui n’obéissent pas fidèlement à l’ordre qu’ils veulent imposer à l’ensemble de l’humanité et, notamment, l’Iran, la Corée du Nord, la Syrie et le Venezuela. Ils surveillent de près les gouvernements qui ne sont pas nécessairement favorables à l’expansion de leur emprise sur les ressources de leurs territoires. Ils sont particulièrement préoccupés par les mouvements de résistance à leurs interventions en Amérique du Sud, ce qui a amené le Président Bush à effectuer récemment une tournée éclair dans plusieurs pays tels que le Brésil, l’Uruguay, la Colombie, le Guatemala et le Mexique «pour promouvoir la démocratie et le commerce», mais surtout pour essayer de neutraliser ces mouvements et de bâtir un contrepoids suffisant pour en freiner l’expansion
Il en est ainsi en Asie centrale. Selon Iraklis Tsavdaridis, Secrétaire du Conseil mondial de la Paix (WPC), la présence des bases militaires des U.S.A. ne doit pas être perçue comme servant un objectif purement militaire. Les bases sont là pour promouvoir les intérêts économiques et politiques du capitalisme des États-Unis. Par exemple, les entreprises et le gouvernement étatsuniens ont déjà manifesté un vif intérêt pour construire un corridor sécuritaire pour le pétrole et le gaz naturel du bassin de la mer Caspienne en Asie centrale en passant par l’Afghanistan, le Pakistan et la mer d’Arabie (carte 6). Cette région ne contiendrait que 6% des réserves de pétrole connues et 40% des réserves de gaz. La guerre d’occupation de l’Afghanistan et la construction de bases militaires des U.S.A. en Asie centrale sont considérées comme une occasion propice pour faire de ce pipeline une réalité».
Les USA sont en guerre en Afghanistan et en Irak pour cette raison fondamentale et ils veulent poursuivre ces opérations jusqu’à l’atteinte de leurs objectifs. Selon les données de l’Encyclopédie libre Wikipédia, les troupes étatsuniennes déployées dans ces pays totalisent près de 190 000 militaires. L’Opération «Enduring Freedom», en Irak seulement est menée avec près de 200 000 effectifs en incluant les 26 000 soldats des autres pays qui participent à la «mission». Une vingtaine de milles pourraient se joindre aux autres contingents dans les prochains mois. En Afghanistan, on dénombre la présence de 25 000 militaires au total (cartes 6 et 7).
Carte 6. Le pétrole et les guerres au Moyen Orient
Carte 7. Les bases américaines situées en Asie centrale
Carte 8. Les gisements de pétrole en Amérique latine
VI. Des bases militaires pour le contrôle des ressources renouvelables stratégiques
Selon la liste dressée par l’encyclopédie libre Wikipédia, les bases militaires étatsuneinnes à l’étranger, héritage de la Guerre froide, étaient situées principalement en Europe de l’Ouest dont 26 en Allemagne, huit en Grande Bretagne et huit en Italie. À ces bases on pouvait ajouter neuf installations au Japon.
Au cours des dernières années et ce, dans le contexte de la guerre contre «la terreur» les USA ont initié la construction de 14 nouvelles bases autour du Golfe persique un plan de construction ou de renforcement de 20 bases (106 installations au total) en Irak pour des dépenses totales de 1 100 milliards de dollars dans ce seul pays (Varea, 2007) et l’utilisation d’une dizaine de bases en Asie centrale. Ils ont aussi entrepris ou poursuivi des négociations avec plusieurs pays pour installer, acquérir, agrandir ou louer d’autres bases et, notamment, avec le Maroc, l’Algérie, la République du Mali, le Ghana (Ghana WEB. 2006), le Brésil, l’Australie (Nicholson, B., 2007), la Pologne, la République tchèque (Traynor, I., 2007), l’Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Kirghizstan, l’Italie (Jucca, L., 2007) et la France avec un accord pour s’installer à Djibouti (Manfredi, E., 2007). Toutes ces démarches s’inscrivent dans la perspective de mettre en place une série de bases dans un corridor est/ouest entre la Colombie, le Maghreb, le Proche Orient, l’Asie centrale jusqu’aux Philippines que les Étatsuniens ont appelé «arc d’«instabilité» (Johnson, C., 2004) ainsi que de d’assurer un accès facile et permanent aux ressources hydriques et biologiques de grande valeur comme celles du bassin amazonien (Delgado Jara, D., 2006 et cartes 9 et 10).
Carte 9. Les richesses biologiques de l’Amérique latine
Carte 10. Les ressources en eau douce en Amérique latine
VII. Les mouvements de résistance
À l’instar de l’opposition traditionnelle organisée et conduite par les organisations pacifistes et anti-guerre dans le monde au cours des 40 dernières années la redéfinition du réseau des bases militaires étatsuniennes commandées par un redéploiement des forces armées en fonction de la localisation des ressources stratégiques traditionnelles et des ressources renouvelables de grande valeur suscite de nombreuses manifestations d’opposition et de résistance. On a pu l’observer récemment en Espagne, en Équateur, en Italie, au Paraguay, en Ousbékistan, en Bulgarie et dans plusieurs autres pays. Ces manifestations se sont ajoutées aux mouvements de résistance de longue date développés en Corée du Sud, à Puerto Rico, à Guam, aux Philippines, à Cuba, en Europe, au Japon et ailleurs.
Un mouvement mondial de résistance à la présence de bases militaires à l’étranger a pris naissance et s’est développé au cours des dernières années. Il s’agit de NO BASES ou du Réseau international pour l’abolition des bases militaires étrangères
Ce réseau a pour objectif de poursuivre le processus de désarmement et de démilitarisation de la planète et principalement celui du démantèlement des bases militaires étrangères. Il regroupe les organisations qui font la promotion de la paix établie par la démocratie participative et la justice sociale. Le Réseau No Bases organise des campagnes d’éducation et de sensibilisation du public en mobilisant, en ce sens, les forces vives de la société civile. Il travaille aussi aux travaux de réhabilitation des sites militaires abandonnés comme c’est le cas, notamment, en Europe de l’Ouest.
Jusqu’en 2004, ces campagnes ont eu avant tout une portée locale et nationale. Le Réseau permettra désormais de s’étendre à l’échelle du Globe, car comme le souligne le Réseau lui-même «il est très important de développer des liens plus forts et plus étroits entre les campagnes ayant un impact local et celles qui mobilisent un pays tout entier ou celles qui peuvent avoir une portée mondiale. Les groupes locaux à travers le monde peuvent s’inspirer et tirer des bénéfices en partageant de l’information, des expériences et des stratégies».
Le Réseau ajoute : «Le fait de prendre conscience qu’on n’est pas seul dans la lutte contre les bases étrangères est un facteur qui renforce et motive les acteurs. Les activités et campagnes dont la coordination est mondiale permettent de faire connaître davantage la portée et l’importance de la résistance à la présence militaire étrangère à travers le monde. Dans la conjoncture actuelle où l’on assiste à un processus plus intense de militarisation et de recours à la force dans le monde on éprouve un besoin urgent et pressant d’établir et de renforcer le réseau international des militants, des organisations et des mouvements qui portent une attention particulière à la présence militaire étrangère et qui travaillent à l’établissement d’un système de justice et de paix».
Pour le Réseau, les guerres en Afghanistan et en Irak et la militarisation et la surveillance accrue des gouvernements et des activités de la société civile par les États-Unis constituent un momentum favorable au renforcement des mouvements de résistance: «Lors d’une rencontre internationale anti-guerre tenue à Jakarta en mai 2003, quelques semaines après le début de l’invasion de l’Irak, une campagne globale contre les bases militaires a été proposée comme une action à prioriser pour les mouvements globaux anti-guerre, de justice et de solidarité».
Depuis lors, cette campagne a pris de l’ampleur. Une liste d’adresses courriels a été établie (nousbases@lists.riseup.net et nousbases-info@lists.riseup.net) qui permet la diffusion des expériences des membres du mouvement et des échanges d’informations et de discussions. Cette liste est formée maintenant de 300 personnes et d’organisations en provenance de 48 pays.
Un site Internet permet aussi d’informer adéquatement l’ensemble des membres du Réseau. De nombreuses rubriques fournissent une information précieuse sur les activités qui se déroulent un peu partout dans le monde.
Le Réseau est de plus en plus actif et participe, ainsi, aux Forums sociaux continentaux ou mondiaux et organise des conférences et colloques. Il a participé au Forum social européen à Paris en 2003, et à Londres en 2004, au Forum social des Amériques en Équateur en 2004 et à celui de la Méditerranée en Espagne en 2005. L’un des rassemblements majeurs fut celui qui s’est tenu à Mumbai, en Inde, en 2004 dans les cadres du Forum social mondial. Plus de 125 participants en provenance de 34 pays ont posé les fondements d’une campagne globale coordonnée. Des priorités d’action ont été établies comme celle de fixer un jour donné pour une Action globale visant à souligner les enjeux entourant la présence des bases militaires à l’étranger. Enfin, il importe de mentionner que le Réseau a tenu quatre séances de discussions au Forum social de Porto Alegre en 2005 dont l’une a porté sur le financement des activités du Réseau.
Il convient de rappeler que le Réseau s’inscrit nettement dans le mouvement pacifiste global. Il a permis de faire comprendre davantage à ce mouvement l’importance de la problématique de la présence des bases militaires à l’étranger et qu’il importe que les organismes de justice et de paix lui portent une plus grande attention.
La pertinence du débat entourant la présence des bases militaires à l’étranger n’est plus à démontrer. Les fonctions attribuées à la base de Guantanamo qui échappent au contrôle du droit international, les enjeux autour des projets d’expansion de la puissance militaire des USA au Moyen Orient et en Asie centrale, la vive opposition populaire aux visées étatsuniennes dans la région andine en Amérique du Sud (carte 11) de même que celle que l’on observe au Japon autour des bases de Henoko et d’Okinawa, etc. nous interpellent et exigent une action globale concertée contre cette occupation inscrite dans le concept de la «Permanent War».
Carte 11. Mouvements sociaux de résistance en Amérique latine
La conférence internationale de Quito et de Manta, Équateur, mars 2007
Une conférence mondiale du réseau pour l’abolition des bases militaires étrangères a eu lieu à Quito et à Manta, Équateur, du 5 au 9 mars 2007. La conférence a eu pour objectif de souligner les impacts politiques, sociaux, environnementaux et économiques des bases militaires étrangères et de faire connaître les principes des mouvements anti-bases, et construire formellement le réseau, ses stratégies, structure et plans d’action.
Les objectifs principaux de la conférence furent:
- Analyser le rôle des bases militaires étrangères et d’autres formes de présence militaire dans la stratégie de domination globale et ses impacts sur la population et l’environnement;
- Partager des expériences, de solidarité avec les luttes de résistance contre les bases militaires étrangères dans le monde;
- Atteindre un consensus sur des mécanismes d’objectifs, de plans d’action, de coordination, de communication et de prise de décision pour un réseau global pour l’abolition de toutes les bases militaires étrangères et d’autres formes de présence militaire;
- Établir des luttes et des plans d’action globaux qui renforcent les luttes de gens du pays et assurent leur coordination à l’échelle internationale.
Conclusion
Cet article a permis de constater combien l’emprise de la puissance militaire des États-Unis dans le monde est considérable et ne cesse d’augmenter. Les Étatsuniens considèrent la surface terrestre comme un terrain à conquérir, à occuper et à exploiter. La division du monde en unités de combat et de commandement illustre fort bien cette réalité. Dans ce contexte, il nous semble que l’humanité se trouve ainsi contrôlée voire attachée à des chaînes dont les maillons constituent les bases militaires.
Le processus de redéploiement des installations militaires en cours doit être analysé de façon minutieuse si l’on veut comprendre les stratégies d’intervention de Washington dans toutes les régions du monde. Ce processus est conduit sous la gouverne de la force, de la violence armée, de l’intervention à travers des accords de «coopération» dont les velléités de conquête sont sans cesse réaffirmées dans le design des pratiques du commerce et des échanges. Le développement économique est assuré par la militarisation ou le contrôle des gouvernements et des sociétés et des ressources immenses sont sacrifiées pour permettre ce contrôle dans la plupart des régions dotées de richesses stratégiques pour consolider les bases de l’Empire.
La mise sur pied du Réseau international pour l’abolition des bases militaires étrangères s’avère un moyen extraordinaire pour lutter contre le processus de militarisation de la Planète. Ce réseau est indispensable et son développement ne pourra se faire sans une adhésion ou un engagement de tous les peuples du monde. Ce sera extrêmement difficile de les mobiliser, mais les liens créés par ce réseau seront favorables à des luttes concertées à l’échelle mondiale.
En terminant, il convient de revoir les termes de la Déclaration finale de la 2ième Conférence internationale contre les bases militaires étrangères qui s’est tenue à La Havane en novembre 2005, déclaration formulée par les délégués de 22 pays ). Celle-ci cerne les enjeux majeurs entourant l’avenir de l’humanité et constitue un Appel à la solidarité internationale pour le désarmement et la paix.
Jules Dufour
Le 9 avril 2007
Jules Dufour, Ph.D., est Président de l’Association canadienne pour les Nations Unies (ACNU) /Section Saguenay-Lac-Saint-Jean, membre du Cercle universel des Ambassadeurs de la Paix, membre du Conseil national de Développement & Paix. Références
COMITÉ DE SURVEILLANCE OTAN. 2005. Las bases militares : un aspecto de la estrategia global de la OTAN. Intervencion del Comité Surveillance Otan en la Conferencia Internacional realizada en La Habana 7-11.11.2005. 9 pages.
DELGADO JARA, Diego. 2006. Bases de Manta, Plan Colombia y dominio de la Amazonia. Militarizacion de la Hegemonia de EE. UU. En América latina. 17 pages.
EQUIPO DE COMUNICACIÓN CONFERENCIA NO BASES. 2007. La gente del mundo no quiere bases militares extranjeras. GELMAN, J. 2007. Terratenientes. Rebelion. 26 de Febrero de 2007, http://www.rebelion.org/noticia.php?id-47353
Ghana to host US Military Base? February 26, 2006.
JOHNSON, C., America’s Empire of Bases. January 2004.
JOHNSON, C. America’s Empire of Bases. Janvier 2004 .
JOHNSON, C. 2005. The Sorrows of Empire. Militarism, Secrecy, and the End of the Republic. Henry Holt, April 2005, Paperback. 389 pages.
JOHNSON, C., 2007.. 737 U.S. Military Bases = Global Empire. February 19, 2007
JUCCA, L., 2007. Italians protest over U.S. base expansion. Sat Feb 17, 2007.
MANFREDI, E. 2007. Djibouti : Hôtel Corne d’Afrique, grande base américaine. Le GRAND SOIR.info. Édition du 23 mars 2007.
NEW INTERNATIONALIST. 2004. The Bases of Resistance, December 2004, Issue 374.
NICHOLSON, B. 2007. Secret New Us Spy base to Get Green Light. February 15, 2 007.
TRAYNOR, I. 2007. US EXPANDS, Builds New Military Bases in Europe. The Guardian, anuary 22, 2007.
TSAVDARIDIS, I., 2005. Military Bases around the world and in Europe – the role of the USA and NATO. Novembre 2005. Stop USA / STOP United States of Agression.
VAREA, C., Las bases Militares de EEUU en Iraq. 4 mai 2006. Nodo50.
SITES INTERNET
An Internet Guide to United States Military Bases Around the World :
APPEL A UN RASSEMBLEMENT INTERNATIONAL en Mars 2007, Équateur, Pour l’abolition de toutes les bases militaires
Bases y Ejercicios Militares de EE.UU. El Comando Sur.
BUILDING A GLOBAL ANTI-MILITARY BASES MOVEMENT Campana. Un mundo sin bases militares . Asemblea de Organizaciones y Movimientos contra la guerra, la OTAN y el Neoliberalismo (Madrid), Nodo50.
Challenges to the US Empire, http://www.globalpolicy.org/empire/challenges/challengesindex.htm.
Washington veut installer une base militaire en Algérie. Le Quotidien d’Oran, 20 juillet 2003.
International Conference against Foreign Military Bases. Final Declaration.
[Fsmed-general] for all that are against foreign military bases: http://www.grups.pangea.org/pipermail/fsmed-general/Week-of-Mon-20060206/001002.html
FUENTES DE AGUA EN AMÉRICA LATINA : http://www.visionesalternativas.com/militarizacion/mapas/mapahegem.htm
Abdulhafeth Khrisat, Impérialisme américain et politique militaire, , Université Mu’tah
Interview with Chalmers Johnson, Part 1. An Empire of More Than 725 Military Bases.
Liste des bases militaires américaines dans le monde.
Major Military Bases World-Wide, http://www.globalsecurity.org/military/facility/sites.htm
Military Bases Around The World, http://www.fsmitha.com/com/bases.htm
Military Bases around the world and in Europe – the role of the USA and NATO , Iraklis Tsavdaridis, Secretary of the World Peace Council (WPC) 8th November 2005, From the Greek Committee for International Detente and Peace (EEDYE), Presented on November 8, 2005 at the International Conference on Foreign Military Bases in Havana/Cuba organized by MOVPAZ :
La parole aux dirigeants US : « Et ça, c’est une théorie du complot ? »
Michel Collon a été traité de “complotiste” par divers médias et intellectuels dont Henri Guaino (chez Taddéï), Caroline Fourest (sur France 5), le quotidien belge Le Soir (l’assimilant même à Goebbels !), etc. Invité au festival de cinéma d’Attac – Bruxelles, Michel Collon s’est défendu en disant : “Mon petit exposé donnera uniquement la parole à des dirigeants et responsables des Etats-Unis sans aucun commentaire personnel”. Voici donc une vingtaine de déclarations hautement révélatrices sur les objectifs et les méthodes des Etats-Unis. Quand c’est dit par eux-mêmes, n’est-ce pas encore plus convaincant ?
Djokhar Tsarnaev interpellé, cris de joie à Watertown
Citation :
L'arrestation du jeune d'origine tchétchène a été vécue comme un immense soulagement par les Américains.
Après 24 heures d'une vaste chasse à l'homme, la police américaine a annoncé vendredi soir qu'elle avait interpellé un jeune de 19 ans soupçonné d'être, avec son frère tué la nuit précédente, l'auteur des attentats du marathon de Boston.
Djokhar Tsarnaev, qui selon la police est "grièvement blessé" et a été hospitalisé, était caché dans un bateau, entreposé dans un jardin à Watertown, dans la banlieue ouest de Boston, après avoir échappé aux forces de l'ordre à pied la nuit précédente.
"Il y a eu un appel à la police de Watertown", a raconté Ed Davis aux journalistes. "Un homme venait de sortir de sa maison après être resté à l'intérieur toute la journée, selon nos consignes. Il est sorti et a vu du sang sur un bateau dans son jardin. Il a ouvert la bâche du bateau, il a regardé à l'intérieur et a vu un homme couvert de sang". L'homme a immédiatement prévenu la police, déclenchant l'intervention des forces de l'ordre.
Un hélicoptère, à l'aide d'une technologie infrarouges permettant de repérer les émissions de chaleur, a confirmé la présence du suspect, sous la bâche. "Nous avons échangé des tirs avec le suspect qui se trouvait à l'intérieur du bateau, et au final, l'équipe spécialisée dans le sauvetage d'otages du FBI est entrée dans le bateau et a appréhendé le suspect, qui était toujours vivant", a précisé le policier.
L'arrestation du jeune d'origine tchétchène, quatre jours après les attentats qui avaient fait trois morts et près de 180 blessés, a été vécue comme un immense soulagement par les Américains.
Elle a été saluée par des applaudissements, des rires et des cris de joie dans le quartier où il a été interpellé.
"USA, USA", scandaient des Bostoniens descendus dans la rue. Certains arboraient un drapeau américain. D'autres ont fait une haie d'honneur aux véhicules de police et de pompiers qui s'éloignaient.
Djokhar Tsarnaev s'était évaporé dans la nuit de jeudi à vendredi, à l'issue d'une course poursuite avec la police, durant laquelle quelque 200 coups de feu avaient été échangés. Son frère Tamerlan Tsarnaev, 26 ans, avait été tué durant la nuit, mais l'adolescent avait réussi à disparaître après avoir abandonné sa voiture.
Selon le chef de la police Ed Davis, c'est durant cette course poursuite, entamée après que les deux frères eurent tué un policier de 26 ans sur le campus du Massachusetts Institute of Technology (MIT) de Cambridge, que le jeune homme a été blessé.
Un homme avait appelé la police vendredi, après avoir vu du sang sur le bateau dans le jardin. La police a affirmé que le jeune homme était "la seule personne" qu'elle recherchait pour l'instant.
"Beaucoup de questions sans réponse"
Vendredi soir, le président Obama s'est réjoui de ce dénouement et salué le travail des forces de l'ordre. Mais il a souligné qu'il restait encore "beaucoup de questions sans réponse" dans cette affaire.
La question du motif notamment reste entière. Et les enquêteurs devront aussi déterminer si les deux frères ont bénéficié de complicités, aux Etats-Unis ou à l'étranger.
Toute la journée vendredi, alors que des milliers de policiers traquaient Djokhar Tsarnaev, la population de Boston avait reçu l'ordre de rester enfermée chez elle. Les transports en commun avaient été arrêtés, magasins et écoles fermés, survol d'avion interdit. Les trains ne circulaient pas entre New York et Boston.
Les deux frères avaient immigré en 2003 aux Etats-Unis, et vivaient depuis plusieurs années à Cambridge, dans la banlieue de Boston, a raconté un oncle, Ruslan Tsarni, "honteux" de leur implication dans les attentats du marathon, qui avaient ravivé aux Etats-Unis le souvenir du 11-Septembre.
L'aîné interrogé en 2011 par le FBI
Leur père les a décrits comme "des musulmans fervents", depuis la capitale du Daguestan, Makhatchkala.
Le président de Tchétchénie, république du Caucase russe majoritairement musulmane, a souligné qu'ils n'avaient "pas vécu en Tchétchénie". "Ils ont vécu et étudié aux Etats-Unis (...) Il faut trouver les racines du mal en Amérique". L'aîné, ex-étudiant ingénieur devenu boxeur, avait une page Youtube à son nom, créée en août 2012, où il avait marqué plusieurs vidéos comme favorites dans les catégories "islam" et "terrorisme".
Le FBI a indiqué qu'il l'avait interrogé en 2011 "à la demande d'un gouvernement étranger" non précisé. Mais la police fédérale n'avait trouvé "aucune information suspecte".
Le plus jeune, qui faisait de la lutte, était inscrit dans une université de la région. Il avait selon les médias américains obtenu la nationalité américaine le 11 septembre 2012, date on ne peut plus symbolique de terrorisme aux Etats-Unis. Les témoignages le décrivent comme un jeune agréable, mais fasciné par son aîné.
Les deux hommes sont soupçonnés d'avoir déposé les deux bombes artisanales qui ont explosé près de la ligne d'arrivée du marathon. Les deux bombes avaient été placées dans des cocottes-minute remplies de clous et de billes d'acier pour en maximiser les dégâts. Elles avaient explosé à 12 secondes d'intervalle, alors que des dizaines de milliers de personnes étaient massées au centre de Boston pour ce qui est chaque année une grande fête populaire.
Samedi, Interpol a lancé une alerte sur les caractéristiques des explosifs utilisés, afin de renforcer la sécurité internationale et vérifier si des engins similaires ont déjà été utilisés.
Par ailleurs, à Moscou, le Kremlin a souligné samedi que M. Obama et le président russe Vladimir Poutine avaient convenu par téléphone de renforcer leur coopération en matière de lutte contre le terrorisme.
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualités aux USA Sam 20 Avr - 18:26
Total media blackout now under way on most likely suspects in Boston marathon bombing
Citation :
NaturalNews) In a story that's almost as explosive as the actual bombing itself, the mainstream media is waging a total media blackout on the photos of "The Craft" private military operatives who were present at the Boston marathon bombing.
NaturalNews.com and InfoWars.com have published a multitude of photos which absolutely prove that numerous members of "The Craft" private military contractors were actively engaged in operations at the finish line of the marathon.
This is photographic proof. In real police work, it's called "evidence." But astonishingly, there is not a single mention of "The Craft" in any mainstream media outlet: not NYT, not Washington Post, not LA Times, etc. Not a single word.
This is quickly becoming the biggest media cover-up of all time.
FBI now pushing a false script rather than pursuing real evidence
The FBI is also deeply engaged in the cover-up, selectively choosing the publicize photos of the patsies who are scripted to take the fall.
As part of its cover-up, the FBI has announced "other photos will not be deemed credible."
Huh? The only photos that count are the ones you say count? How is that an "investigation?"
So even though we have a multitude of photos now showing at least ten men wearing combat uniforms, black backpacks and tactical gear, the FBI has no interest in these people! Even though we have already proven through photographic evidence that one of them is carrying a radiation detector and that nearly all of them are carrying black backpacks.
Reporter censored at press conference
Dan Bidondi, an Infowars.com reporter based on the East Coast, attempted to show photos of "The Craft" operatives during a public press conference and was immediately censored by government agents holding up clipboards to block his photos.
Incredible! No photos from the event that are not selected by the FBI are allowed to be shown!
Click here to watch the video report.
It begs the question: What is so dangerous about these photos of "The Craft" that a nationwide media blackout is being waged?
If there's a simple, innocent explanation for all this, why would it be a problem to show the photos? Beware of any media outlet or government department that tells you "You can't see THESE photos. That's not allowed!"
These photos are BANNED by the media
The fact that these photos are banned by the media is nothing less than cowardly, in-your-face censorship. It's one more good reason to turn off CNN and tune in to Natural News and other alternative media outlets on the web.
Remember: You are being told that all these photos (see below) don't exist! And this gross omission by the mainstream media massively discredits themselves. To any person getting their news from CNN, MSNBC, Fox or any mainstream source, you are being played by a mind-control media that's trying to sell you a scripted narrative.
Speaking of scripted narrative, see this image from two days ago for a startling warning from an "insider" who openly warned the world about how the Boston marathon bombing was all being scripted.
According to the script, a raid on the suspects' home will be conducted on Friday, and officials will "find" black powder and an NRA book. This will be used to attack gun owners and shut down all civilian sales of black powder.
Watch Lieutenant Colonel Potter's public plea video to learn more:
Here are some of the photos you're not supposed to see
Youcef Al Qaradaoui verse des larmes de crocodile après l’attentat de Boston
Youcef Al Qaradaoui, le mufti de l’Otan et néanmoins le gourou en chef des mercenaires islamistes qui combattent en Syrie, celui qui a émis des dizaines de fatwas meurtrières à l’encontre de Mouamar Kadhafi, de Bachar Al Assad, des savants, intellectuels, soldats, femmes et hommes syriens, ordonnant à ses sbires “tuez-les tous”, est aujourd’hui plein de compassion et de commisération pour les États-Unis après les condamnables attentats de Boston.
Hypocritement, il dit condamner les attentats, d’où qu’ils viennent et où qu’ils se passent, prend l’habit de tartuffe, et verse des larmes de crocodile, assurant que l’Islam veut la paix et ne s’attaque à personne, alors que lui même appelle quotidiennement au meurtre des syriens.
Se mêlant les pinceaux, assimilant l’accident dans une usine d’engrais au Texas à un attentat, le sénile prédicateur égypto-qatari, affirme que les musulmans ne veulent pas ça pour l’Amérique. Ben voyons!
Pilule bleue
Par ailleurs, et sur un autre plan, certains médias moyen-orientaux ont rapporté que les médecins de Youcef Al Qaradaoui seraient inquiets pour sa santé en raison du recours abusif et quotidien à la pilule bleue pour améliorer ses performances en raison des troubles érectiles qui l’affectent. Ces excès pourraient entrainer une mort subite selon les mêmes médecins.
[youtube][/youtube]
berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Actualités aux USA Mer 8 Mai - 19:32
Etats-Unis: 17 officiers chargés des missiles nucléaires relevés de leur fonction
Citation :
L'armée de l'Air américaine a retiré à 17 officiers chargés du contrôle de missiles nucléaires intercontinentaux (ICBM) leur certification après une mauvaise évaluation de leurs capacités à mener des opérations de lancement, a affirmé un porte-parole de l'US Air Force. S'il n'est pas rare qu'un officier responsable du contrôle opérationnel et du lancement des ICBM perde son habilitation et soit renvoyé à l'entraînement, le fait que 17 cas interviennent au même moment est "sans précédent", a expliqué à l'AFP le lieutenant-colonel John Dorrian. Lors d'une inspection, ces officiers ont obtenu la mention "satisfaisante", ce qui signifie qu'ils sont pleinement opérationnels dans 21 des 22 points d'inspection, mais ont obtenu une note minime pour le dernier point, non précisé, ce qui a conduit à leur décertification. "Dans le domaine nucléaire, le commandement exige la perfection", a justifié le lieutenant-colonel Dorrian. Ces officiers, qui ont la charge de puissants missiles Minuteman III sur la base de Minot, dans le Dakota du Nord, pourront à nouveau être certifiés à l'issue de 60 jours d'entraînement, selon lui. En 2008, à la suite de plusieurs bévues, un rapport du Pentagone avait pointé "le déclin inacceptable, dramatique et sans appel de la détermination de l'armée de l'Air à remplir sa mission nucléaire". Le secrétaire à la Défense de l'époque Robert Gates avait ainsi limogé les numéros uns civil et militaire de l'Air Force à la suite du survol d'un bombardier B-52 chargé par erreur de six missiles de croisière nucléaires au-dessus des Etats-Unis. La base de Minot concentre quelque 150 missiles Minuteman III, soit un tiers du nombre de missiles intercontinentaux américains basés à terre. Selon le site spécialisé globalsecurity.org, les silos sont dispersés sur une superficie équivalente à celle de l'Etat du Massachusetts ou celle de la région Bretagne.
Les États-Unis ont accusé, jeudi, des pirates informatiques iraniens d’être à l’origine d’une attaque contre des entreprises américaines du secteur de l’énergie. Washington semble prendre la cybermenace iranienne de plus en plus au sérieux.
Par Sébastian SEIBT (texte)
Il n’y a pas que le programme nucléaire iranien qui inquiète Washington. Les cyberattaques lancées depuis la République des mollahs commencent à être prises de plus en plus au sérieux côté américain. Des pirates informatiques iraniens ont ainsi récemment réussi à s’infiltrer sur les serveurs d’entreprises américaines du secteur de l’énergie, assure, jeudi 23 mai, le "Wall Street Journal" citant des "officiels américains”. Une opération dont le but était, d’après le quotidien, de “rassembler des informations en vue de potentielles attaques” contre des sociétés qui gèrent la fourniture en électricité de certaines zones ou des pipelines aux États-Unis.
Réussir à prendre le contrôle de telles infrastructures permettrait, en théorie, aux cyberassaillants de bloquer certaines commandes essentielles comme “le bon fonctionnement d’un générateur d’énergie”, souligne le “Wall Street Journal”. Le pire des scénarios envisagés par les autorités serait la coupure pure et simple de l’électricité dans une ville entière.
L’Iran nie toute implication. “Nous n’avons jamais mené de mesures de rétorsion aux nombreuses attaques informatiques dont nous sommes victimes”, a déclaré, vendredi 24 mai, Alireza Miryousefi, le porte-parole de Téhéran aux Nations unies.
Washington est convaincu du contraire et affirme détenir des “éléments techniques” permettant de prouver la responsabilité du régime iranien. Le mode opératoire ressemble en outre à celui d’une autre attaque imputée à l’Iran, en juillet 2012, contre la société pétrolière Saudi Aramco où 3 000 ordinateurs avaient été détruits. Les États-Unis soupçonnent aussi Téhéran d’être derrière une opération qui, depuis 2011, a visé plusieurs banques américaines. Les sites internet de Wells Fargo, JP Morgan ou encore Bank of America ont subi des attaques visant à perturber leur fonctionnement.
"Plus rien à perdre"
Mais cette fois-ci, la menace sur le réseau énergétique américain constitue “une escalade dans les activités de ces pirates informatiques iraniens contre les États-Unis”, assure ainsi l’un de ces responsables américains joint par le "Wall Street Journal". Escalade qui a poussé les autorités américaines à réévaluer son classement des cybermenaces, faisant de l’Iran sa nouvelle priorité.
Jusqu’à présent, la Chine et son armée de cyber-espions était la principale cible des critiques américaines. Mais Pékin “a des relations diplomatiques avec les États-Unis, ce qui devrait empêcher les Chinois de lancer des attaques majeures”, explique au site spécialisé dans l'informatique PCWorld Frank Cilluffo, directeur du Homeland Security Policy Institute (Institut pour la sécurité intérieure). Le régime iranien, de son côté, “n’a plus grand-chose à perdre et peut donc se permettre de mener des attaques bien plus destructrices”, précise Jean-François Beuze, spécialiste français de la cybersécurité contacté par FRANCE 24. D’autant que Téhéran est convaincu que les États-Unis ont frappé les premiers : l’Iran les soupçonne d’être, avec Israël, à l’origine du virus Stuxnet qui avait ralenti le programme nucléaire iranien en 2010.
La menace iranienne est prise d’autant plus au sérieux que cette nouvelle attaque montre une montée en puissance des capacités cyber-offensives de l’Iran. “L’année dernière, les autorités américaines minimisaient le danger iranien sur le terrain cyber, ce n’est plus le cas aujourd’hui”, souligne le "Wall Street Journal". Le mois dernier l’administration Obama a tenu une réunion consacrée au danger que l’Iran représentait dans le cyberespace et doit de nouveau se pencher sur la question dans les semaines à venir. “Mais il est difficile de savoir comment y répondre car l’Iran est déjà soumis à des sanctions économiques très importantes”, souligne Jean-François Beuze.
Les conséquences de l’espionnage mondial pratiqué par les Etats-Unis (Partie 3/4)
Citation :
Les chefs d’Etat et de gouvernements de l’Ouest ont établi, d’un commun accord, un plan d’action de guerre secrète dans laquelle les Etats-Unis, en tant que coordinateur de l’opération devait se concentrer principalement sur la situation en URSS, pendant que l’Allemagne et la Grande-Bretagne s’occuperaient (avec les États-Unis) de l’Allemagne de l’Est, la Pologne et la Tchécoslovaquie, et que la France, les Pays-Bas et l’Italie (sous le leadership américain) se chargeaient de la Hongrie, la Bulgarie et la Roumanie. Le plan d’action stipule que la guerre secrète menée contre l’économie socialiste doit suivre quatre directions. 1. Rétablir un tiers-monde et restaurer la domination capitaliste à travers une nouvelle forme néocoloniale. 2. Reconstruire les anciens marchés en expulsant les sociétés des états socialistes. 3. Transformer la zone des pays ayant connu des régimes socialistes en simples marchés pour les produits industriels des pays développés capitalistes. 4. Prise de contrôle des principales sources d’énergie: pétrole, gaz naturel, l’énergie nucléaire. Le plan d’action de la guerre secrète menée contre l’économie socialiste est conçu pour suivre différentes phases : I. Phase de préparation, sur une période estimée entre 10 et 15 ans au cours desquels ont été utilisés, en secret, tous les moyens pour saper l’économie des pays socialistes. II. Étape fondamentale d’actions de changement de l’Europe socialiste selon le principe de l’effet domino à partir de déclenchements simultanés de pseudo révolutions. Cette phase devait avoir une durée de 1 an maximum. III. Phase d’actions de transition des pays socialistes d’Europe, d’une durée de 5-8 ans. L’objectif immédiat est la dissolution du Comecon, la désintégration du Pacte de Varsovie, le démantèlement de l’URSS, et le démembrement de la Tchécoslovaquie et de la Yougoslavie. IV. Phase de consolidation de l’occupation occidentale des pays ‘’de facto’’ conquis, neutralisation de la Russie et arrêt du développement de la République Populaire de Chine. Cette période est estimée à 10 ans. Suivraient ensuite la République démocratique de Corée et la République démocratique du Vietnam qui seraient placées sous contrôle américano-nippo-sud-coréen. Les autres cibles étaient l’Iran, l’Irak, la Libye et la Syrie, accusés de communisme islamique. Le plan visant à détruire l’adversaire idéologique par une guerre secrète mondiale marque une première mondiale dans l’histoire de la guerre et de l’humanité, considérant que c’est le concept le plus audacieux qui ait jamais été élaboré dans le domaine de l’information secrète. Pour les scénarios des révolutions de 1989, qui n’étaient rien de plus que des opérations d’infiltration à grande échelle, ont révélé le degré de raffinement dans l’art de la diversion dans la doctrine militaire américaine qui a réussi à détruire l’ennemi chez lui, sans déploiements de troupes. Cette guerre secrète a réussi, jusqu’à aujourd’hui, à détruire non seulement le socialisme, mais aussi les gens en Europe de l’Est et en l’URSS. Les manuels d’Histoire nous enseigne que l’idée de la guerre, surtout la guerre secrète, provoque l’indignation, la répulsion, alors que l’idée de révolution provoque la sympathie et bénéficie de publicité pour le progrès de l’humanité qu’elle véhicule, ce qui explique que l’accès aux détails des révolutions n’est pas censuré. Ce qui est bizarre, c’est que dans les anciens pays communistes d’Europe de l’Est, les informations sur la guerre secrète n’étaient accessibles qu’aux leaders politiques de ces pays, leurs gouvernements et les militaires de haut rang, renforçant le soupçon qu’ils étaient des produits au service de l’Amérique et de l’occident. Ce qui expliquerait alors l’ordre que l’OTAN a envoyé, en 2004, aux anciens pays socialistes d’Europe, immédiatement après avoir été admis dans cette organisation, pour classer tous les documents relatifs aux révolutions en Europe de 1989 à 1991.
Par Valentin Vasilescu, pilote d’aviation, ancien commandant adjoint des forces militaires à l’Aéroport Otopeni, diplômé en sciences militaires à l’Académie des études militaires à Bucarest 1992. Traduction : Avic http://avicennesy.wordpress.com/2013/06/26/les-consequences-de-lespionnage-mondial-pratique-par-les-etats-unis-partie-34/
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités aux USA Ven 28 Juin - 10:56
Chicago demande de l’aide à Israël pour résoudre sa crise de l’eau
Citation :
Une initiative de recherche entre l’Université de Chicago et l’Université Ben Gourion d’Israël, a rejoint aussi le milieu politique en Israel : le président israélien Shimon Peres et le maire Rahm Emanuel ont assisté à une cérémonie pour célébrer la signature de la nouvelle convention à Jérusalem . Les deux écoles vont bientôt commencer à financer un certain nombre de projets de recherche visant à créer des nanotechnologies qui affrontent la pénurie d’eau dans les climats arides. L’objectif du projet est de trouver de nouveaux matériaux et procédés de fabrication, de l’eau potable fraîche plus abondante et moins chère en 2020. «Nous croyons qu’il est essentiel de mener des défis scientifiques pour relever les ressources en eau à travers le monde, qui ne fait que s’aggraver avec le temps», selon le président de l’Université Robert J. Zimmer dans un communiqué. « Nos défis de purification des Grands Lacs en ce moment sont différents des défis auxquels sont confrontés certains de nos collègues à Ben Gourion, mais notre expérience combinée sera un grand atout dans la transformation des nouvelles technologies dans des solutions innovantes susceptibles d’avoir des applications au-delà des enjeux locaux», a t’il ajouté. Zimmer a signé l’accord avec le Président Rivka Carmi, lors d’une cérémonie à la résidence du président à Jérusalem. L’événement a marqué la dernière apparition publique de Rahm Emanuel en Israël, où il s’est rendu plus tôt ce mois-ci pour célébrer le bat mitzvah de sa plus jeune fille, Leah.
Dernière édition par anp9 le Ven 28 Juin - 20:31, édité 5 fois
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualités aux USA Ven 28 Juin - 18:53
colonisation des esprits par des photos et de la propagande
de plus en plus de topic sur ce forum sont a la gloire de état sioniste voleurs de terres est ce vraiment le but d un forum Algérien
berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Actualités aux USA Ven 28 Juin - 20:24
@faty tu préfère ça ...
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualités aux USA Sam 29 Juin - 14:18
voila ma remarque c est que de plus en plus: le drapeaux des politiques des militaires, de entité sioniste colonisatrice assassine est mis en "valeurs" dans différent topic ,normal la normalisation du crime est en marche ds notre forum ça va deborder de partout comme en vrai (une colonisation des implantations )mais la c est dans notre forum
moi perso je n"adhère pas
vs modos avez décidé de le permettre pour cela il y a 2 topics qui en parlent un militaire et un politique et vie de tout les jours ça me semble suffisant comme pour d autre nation VARDAN par exemple qui lui ne deborde pas ainsi que le "représentant" Turque.
se servir du forum pour de la propagande pro sioniste valider des crimes les justifier faire passer des criminels sionistes d un état qui n a pas de frontière car il voit beaucoup plus grand en colonisant sans cesse et se servir de forums pour nous vanter a travers des photos une propagande criminel et faire passer cette entité pour normal je ne valide pas.
en un mot pas de PROPAGANDE sioniste.
je rappelle que 3 des notres ont quitté le forum pour cette cause les modos en savent quelque chose et qu ils en tiendront compte
2 topics sont suffisant pour voire et revoire et encore voire cette propagande pro sioniste
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualités aux USA Dim 30 Juin - 5:41
Elle pénètre l’enceinte de la Maison Blanche pour exiger la fermeture de Guantanamo Elle se nomme Diane Wilson.
Citation :
Par son audace et sa non-violence, son coup d'éclat évoque les grandes heures des mobilisations citoyennes -dans les années 60- contre la guerre du Vietnam.
Vêtue d’une combinaison orange, cette cofondatrice d’une ONG pacifiste -dénommée Code Pink- a gagné mercredi le coeur de la capitale américaine afin de rejoindre des manifestants et se hisser par-dessus la grille entourant la Maison Blanche.
Le but ? Protester contre l’abandon d’une promesse formulée en 2008 par Barack Obama : à peine élu à la présidence des Etats-Unis, l’homme s’était engagé à fermer le camp -toujours opérationnel- de Guantanamo.
Originaire du Texas, Diane Wilson venait d’effectuer 57 jours de jeûne en solidarité avec les prisonniers de Guantanamo dont certains sont en grève de la faim.
Une vidéo capturée par les militants laisse deviner la nervosité des agents de sécurité dont l’un pointe son arme sur la pacifiste, pourtant allongée face contre sol.
article complet ici:arrow: Article disponible intégralement sur [Panamza] http://www.panamza.com/escalade-maison-blanche-guantanamo
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualités aux USA Jeu 4 Juil - 16:50
Comment le renseignement américain gagne en bourse sur les coups d'État
Citation :
Les services de renseignement américains ont non seulement pris part à l’organisation de coups d’État à travers le monde mais ont joué en même temps sur les marchés financiers pour convertir leurs activités subversives en bénéfices juteux. En témoignent les résultats de l’étude effectuée par trois établissements d’enseignement influents et notamment les universités de Californie (Berkeley), de Harvard et de Stockholm. Ils ont réalisé une analyse comparée qui leur a permis d’aboutir à la conclusion que non contents d’avoir accès à des données confidentielles, la NSA, la CIA et d’autres services de renseignement américains les utilisaient afin d’en tirer des bénéfices. Cela concerne les coups d’État en Iran et au Guatemala dans les années 1950, le renversement du président chilien Salvador Allende en 1973 et l’opération avortée contre Cuba en 1961. Que le renversement des régimes « inamicaux » envers les États-Unis à travers le monde soit une des priorités des services de renseignement américains est un secret de Polichinelle. Or, la CIA et la NSA jouaient également en bourse pour gagner sur les opérations subversives. Le schéma était simple : les services spéciaux communiquaient des informations confidentielles sur les opérations subversives aux transnationales et d’autres sociétés et s’en servaient pour jouer à la hausse de la valeur boursière des titres des sociétés liées à tel ou tel pays et intéressées à la dénationalisation des secteurs industriels stratégiquement importants. C’est ce qui s’est passé au Guatemala et au Chili où les gouvernements anti-impérialistes avaient nationalisé les actifs des sociétés américaines. L’information confidentielle faisant croire qu’au bout d’un certain temps ces actifs reviendraient à la suite d’un coup d’État à leurs anciens propriétaires permettait à ses titulaires de réaliser des milliards de dollars de bénéfices. D’ailleurs, pourquoi employer ce verbe au passé ? Les bouleversements politiques qui ont secoué la vaste région du Proche-Orient avaient un caractère financier et économique autrement plus impressionnant que les opérations ponctuelles de la CIA au Guatemala, au Chili ou à Cuba, d’autant plus que les transnationales ont appris à utiliser activement la mondialisation et les méthodes les plus perfectionnées de lutte pour leurs intérêts économiques, a rappelé Elena Ponomareva, experte en politologie comparée de l’Institut des relations internationales (MGIMO) : « Je pense moins aux structures de l’OTAN ou aux États-Unis en leur qualité de grand acteur politique qu’aux transnationales. Il faut avouer que le capitalisme a gagné la compétition historique avec le communisme. Il doit se développer en permanence sur le plan global. Le centre a été vidé de sa substance et il faut maintenant aller vers la périphérie occupée par d’autres structures et se la partager. Par conséquent, il faut les démanteler et y faire régner sa domination économique. » Nous voyons donc que les services de renseignement américains et les transnationales qui y sont associées ont bien appris à convertir les jeux géopolitiques en bénéfices en dollars qui vont dans leur poche.
Ce livre a une histoire. Le 12 septembre 1990, répondant à une requête de l'État d’Israël, un juge de New York estima qu'il devait être interdit à la vente sur tout le territoire des États-Unis.
Selon le gouvernement de Tel-Aviv, l'ouvrage, écrit par un ex-agent des services secrets Israéliens, "disséminait des informations hautement confidentielles, susceptibles de mettre en péril les vies de plusieurs personnes employées par l'État Israël".
C'était la première fois dans l'histoire des États-Unis qu'une puissance étrangère obtenait l'interdiction d'un livre. Les partisans de la liberté d'expression se réjouirent donc lorsque ce jugement exorbitant fut repoussé en appel. L'accueil des lecteurs américains fut triomphale. Il faut dire que les révélations abondent dans le livre. Et qu'elles font mal.
Israël a bien sur accusé Victor Ostrovsky d'être un traître à son pays. "Les idéaux pervertis que j'ai rencontrés dans l’organisation du Mossad, joints à la cupidité, la soif de pouvoir et le manque absolu de respect pour la vie humaine de ses dirigeants, m'ont incité à publier ce témoignage, répond-il. C'est par amour pour un Israël juste et libre que je raconte ma vie sans détour, et que j'ose affronter ceux qui ont pris la responsabilité de transformer le rêve sioniste en cauchemar".
Qui a tort ? Qui a raison ? Au lecteur de juger. Sur pièces.
deploiment jets US autour de l'asie pour garder la chine entourée L'United States Air Force va considérablement renforcer sa présence militaire dans le Pacifique cette année, l'envoi d'avions en Thaïlande, en Inde, à Singapour et en Australie, selon supérieure générale du service dans la région. Pour une majeure partie de la communauté militaire de l'Amérique, que l'on dite "pivot vers l'Asie" peut sembler rien de plus qu'un slogan vide, en particulier avec le Moyen-Orient à nouveau en flammes. Mais pour l'Armée de l'Air au moins, le décalage est très réel. Et l'idée derrière son pivot est simple: anneau Chine avec les forces américaines et alliées, tout comme l'Occident a fait de l'Union soviétique, de retour à la guerre froide. responsables militaires américains disent constamment qu'ils ne cherchent pas à contenir la Chine, ils sont travailler avec les Chinois et les autres pays du Pacifique à "maintenir la stabilité" dans la région. Pourtant, un anneau de bases ressemble beaucoup comme quelque chose que nous avons vu auparavant. En Australie, par exemple, l'Air Force enverra «combattants, les pétroliers, et à un certain moment dans le futur, peut-être bombardiers sur une base rotative," a déclaré le général Herbert "Hawk" Carlisle, chef des opérations de l'US Air Force dans le Pacifique, lors d'un déjeuner avec des journalistes à Washington le 29 Juillet. Les jets vont probablement commencer leur présence australienne dans le courant de l'année prochaine à la Royal Australian Air Force (RAAF) base à Darwin (déjà encombré de Marines), avant de s'installer à proximité RAAF Tindal, selon le général quatrehttp://killerapps.foreignpolicy.com/posts/2013/07/29/us_deploying_jets_around_asia_to_keep_china_surrounded étoiles.
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités aux USA Ven 2 Aoû - 2:47
edouard snowden a recu l'asile politique en russie et a quitté l'aeroport de moscouhttp://www.presse-algerie.fr/elkhabar3.php