je sais pas ce quel cherche mais c’est bizard tout sa sa prouve quel a une idée derrière la tete mais a part et quel se sert juste des usa
pas compris
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualités aux USA Dim 27 Jan - 18:08
Obama devrait nommer Tony Blinken conseiller national de sécurité
Citation :
La presse US annonce avec surprise la nomination d’Antony Blinken comme nouveau conseiller national de sécurité ou comme conseiller national adjoint de sécurité.
Seuls les auditeurs et lecteurs de Thierry Meyssan le savaient. Il l’avait annoncé il y a exactement trois mois dans divers journaux (article repris sur notre site le 27 novembre 2012). Il écrivait à l’époque :
« Le sioniste et néanmoins réaliste Antony Blinken pourrait devenir conseiller national de sécurité. Il pourrait réveiller le plan qu’il avait élaboré, en 99 à Shepherdstown, pour Bill Clinton : faire la paix au Proche-Orient en s’appuyant sur… les Assad. ».
Il est à noter que Thierry Meyssan avait annoncé la nomination de John Kerry au département d’État dès le 10 novembre, et celle de John Brennan à la CIA le 25 novembre. Il n’a par contre évoqué la nomination de Chuck Hagel à la Défense que le 5 décembre, donc en même temps que le magazine Foreign Policy et deux jours avant les grands quotidiens états-uniens. Quoi qu’il en soit, il est à l’échelle mondiale l’analyste politique dont les pronostics étaient les plus proches de ce qui est advenu.
http://www.voltairenet.org/article177247.html
berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Actualités aux USA Sam 2 Fév - 21:58
Barack Obama aime aussi tirer au fusil, la Maison Blanche en publie la photo
Citation :
En plein débat sur la réglementation des armes, le président entendait ainsi montrer qu'il n'était pas entièrement hostile aux armes quand il s'agit de loisir, idée renforcée par la publication samedi de la photo. Le président est attendu lundi dans le nord des Etats-Unis pour défendre un renforcement de la législation sur les armes à feu, son premier déplacement hors de Washington sur ce thème depuis qu'il a lancé ce chantier dans la foulée de la fusillade de Newtown qui a fait 26 morts mi-décembre.
Pour montrer que Barack Obama aime aussi tirer au fusil - contre des pigeons d'argile - la Maison Blanche a publié samedi la photo du président américain en pleine action, carabine sur l'épaule, alors que le pays est en plein débat sur la réglementation des armes. La photo montre le président de profil en train de tirer à la carabine, le 4 août, dans le stand de tir de Camp David, la résidence de campagne des présidents américains dans le Maryland, près de Washington, précise la Maison Blanche qui publie l'image sur le site Flickr. Il porte des lunettes et un casque protecteur, habillé d'un jean et d'un polo qui renforcent le contexte de détente. De la fumée s'échappe du fusil. La publication de cette image répond au récent scepticisme de certains conservateurs après une interview du président au magazine New Republic le 27 janvier, dans laquelle il disait qu'à Camp David, il "faisait tout le temps du tir au pigeon d'argile".
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualités aux USA Sam 9 Fév - 20:25
« L’art de la guerre » La « sécurité » de l’empire
par Manlio Dinucci
Citation :
Heureusement que dans un monde aussi dangereux il y a quelqu’un qui pense à notre sécurité. C’est ce que font les influents représentants qui se retrouvent à Munich pour l’annuelle Conférence internationale sur la sécurité.
A l’édition 2013 (du 1er au 3 février), à laquelle ne pouvait manquer le ministre [italien] de la Défense Di Paola [1], c’est Joe Biden, le vice-président des Etats-Unis, qui trace les lignes directrices.
Avant tout, la déclaration de principe : « Nous n’admettons pas qu’une nation, quelle qu’elle soit, ait sa sphère d’influence. » Un principe que Washington considère comme sacro-saint pour tous les pays, sauf pour… les Etats-Unis. Dans ce cas, ils ne l’appellent pas influence, mais leadership. Comme celui que les Etats-Unis exercent, avec la motivation de la lutte contre la menace terroriste qui – prévient Biden – est en train de se répandre en Afrique et au Moyen-Orient, en prenant pour cible « les intérêts occidentaux outre-mer ». A ce sujet, les Etats-Unis « applaudissent » l’intervention de la France au Mali, en lui fournissant renseignement, transport aérien des troupes et approvisionnement en vol des chasseurs bombardiers.
L’Europe demeure un partenaire indispensable des Etats-Unis dans le cadre de l’Otan, qui s’élargira encore en incluant la Géorgie et des Etats baltes. En Afghanistan, précise Biden, l’Europe a fourni 30 mille soldats et dépensé 15 milliards de dollars. En Libye, grâce à l’Europe, « l’Otan a agi de façon rapide, efficace et décidée ».
C’est maintenant le tour de la Syrie : les Etats-Unis ont dépensé 50 millions de dollars pour l’assistance militaire aux « rebelles », à quoi s’ajoutent à présent 365 millions comme « aide humanitaire », dans le cadre d’une allocation qui, avec la contribution européenne, monte à un 1,5 milliards de dollars.
Un autre objectif est l’Iran, vis-à-vis de qui – clarifie Biden – les Etats-Unis, avec l’Europe, adoptent non pas une politique de containment, mais une action pour empêcher que ne se développe « le programme nucléaire illicite et déstabilisant », prêche qui vient du pupitre de celui qui possède des milliers d’armes nucléaires et qui, il y a deux mois à peine, a effectué un autre test nucléaire pour en construire de nouvelles.
Mais il y a bien autre chose à l’horizon. Grâce à la plus grande alliance militaire du monde – explique Biden – les Etats-Unis sont une puissance atlantique mais, comme l’indique la nouvelle stratégie, ils sont en même temps une « puissance du Pacifique ».
Dans la région Asie-Pacifique se trouve l‘autre puissance, la Chine : les Etats-Unis veulent qu’elle soit « pacifique et responsable » et qu’elle « contribue à la sécurité globale », évidemment telle qu’elle est conçue à Washington, à savoir fonctionnelle pour le système politico-économique occidental dominé par les Etats-Unis.
Le déplacement du centre focal de la politique états-unienne de l’Europe au Pacifique – assure Biden – est aussi dans l’intérêt des alliés européens, qui devraient donc y participer pleinement. Washington fait donc pression sur les membres européens de l’« alliance atlantique », déjà présents avec leurs navires de guerre dans l’Océan Indien, pour qu’ils ouvrent de nouveaux fronts encore plus à l’est, dans le Pacifique. Un argument qui, dans le « débat politique sur l’Europe », est absolument tabou.
Manlio Dinucci
Traduction
Marie-Ange Patrizio
Source
Il Manifesto (Italie)
berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Actualités aux USA Dim 10 Fév - 0:04
Terrorisme: les Etats-Unis appellent la communauté internationale au refus du paiement de rançons Par Agence | 09/02/2013
Citation :
Les Etats-Unis ont réitéré vendredi leur appel à la communauté internationale à s’abstenir de verser toute rançon aux groupes terroristes contre la libération d’otages, tout en relevant l’importance de mettre fin à cette ”tactique particulière” comme source de financement du terrorisme.
Cet appel a été lancé par la porte-parole du département d’Etat, Mme Victoria Nuland, lors de son briefing quotidien au cours duquel elle a été interrogée sur les déclarations faites par l’ex-ambassadrice américaine au Mali, Vicki Huddleston, à une chaîne de télévision française selon lesquelles la France avait versé des millions de dollars pour obtenir la libération de ses otages au Sahel. Pour Mme Nuland, ”l’inquiétude de l’ambassadrice Huddleston reflète une préoccupation que nous partageons au sujet de l’AQMI et d’autres groupes qui utilisent les otages comme source principale de financement”.
Une politique de tolérance zéro
A ce propos, elle a fait savoir que les Etats-Unis ”continuent à encourager tous leurs partenaires et alliés de la communauté internationale à refuser absolument de coopérer avec les preneurs d’otages et à avoir une politique de tolérance zéro dans le cadre de cet effort”. Sinon, a prévenu clairement la porte-parole du département d’Etat, ”nous ne faisons qu’alimenter les coffres des terroristes”.
Mme Nuland a aussi précisé que ce sujet faisait l’objet ”de discussions continues avec les alliés et les partenaires des Etats-Unis quant à l’importance de tarir cette tactique particulière et cette technique comme source de financement du terrorisme”. Questionnée encore sur la véracité des propos de Mme Huddleston quant au versement par la France de rançons aux groupes terroristes, Mme Nuland a souligné qu’elle refusait de citer un pays particulier mais a précisé subtilement: ”l’AQMI continue à essayer de soutirer les rançons et nous croyons qu’il a trop souvent réussi à les obtenir”.
Rejoignant la position doctrinale de l’Algérie qui consiste à rejeter catégoriquement le paiement de rançons, les Etats-Unis, rappelle-t-on, ont constamment fait part de leur opposition au versement de rançons contre libération des otages par les groupes terroristes. Outre le Coordonnateur américain de la lutte anti-terroriste, M. Daniel Benjamin, le sous-secrétaire américain au Trésor pour la lutte contre le financement du terrorisme, M. David Cohen, a appelé, à plusieurs reprises, à l’urgence de briser ce qu’il appelle le “cercle vicieux” des enlèvements contre rançon, considérant cette pratique comme “la plus grande menace”. A cet effet, il avait effectué, il y a quelques mois, une tournée en Europe où il s’était réuni avec plusieurs hauts responsables en France, en Allemagne, en Italie et au Royaume-Uni, dans le but de développer une approche unifiée face à cette forme de financement du terrorisme.
Enlèvements contre rançons
Face aux responsables européens, M. Cohen leur avait alors affirmé que si la communauté internationale a, certes, obtenu des succès pour contrecarrer les méthodes traditionnelles de financement du terrorisme et affaiblir la capacité d’El-Qaïda dans la collecte de fonds, “ses groupes affiliés au Sahel et au Yémen font mieux financièrement, en levant d’énormes sommes d’argent à travers les enlèvements contre rançon”.
Selon les chiffres qu’il avait avancés, les organisations terroristes auraient collecté plus de 120 millions de dollars en paiements de rançons au cours des 8 dernières années, observant que l’AQMI est la branche d’El-Qaïda qui a profité le plus des enlèvements contre rançon, en récoltant des dizaines de millions de dollars. Constatant, avec inquiétude, l’augmentation continue des montants des rançons exigées, le patron américain de la lutte contre le financement du terrorisme a précisé que le montant moyen d’une rançon par otage payée à AQMI est passé de 4,5 millions de dollars en 2010 à 5,4 millions de dollars en 2011.
Ceux qui versent et ceux qui refusent
L’autre fait important relevé par ce haut responsable américain, est que les preneurs d’otages font, généralement, la distinction entre les gouvernements qui acceptent de verser des rançons et ceux qui refusent de s’y plier, constatant que l’AQMI cible principalement les Européens du fait, a-t-il dit, que des gouvernements européens payent les rançons demandées. Par ailleurs, l’Assemblée générale de l’ONU avait adopté, en décembre dernier, une résolution dans laquelle elle a exhorté les Etats membres de s’abstenir de financer ou de soutenir les activités terroristes.
Aux termes de cette résolution intitulée ”Mesures visant à éliminer le terrorisme international”, l’Assemblée générale s’est dite ”inquiète de voir augmenter le nombre d’enlèvements et de prises d’otages donnant lieu à des demandes de rançons ou de concessions politiques par les groupes terroristes, et considère qu’il faut s’attaquer à ce problème”. En conséquence, elle a exhorté les pays ”de faire en sorte que leurs ressortissants et les autres personnes ou entités se trouvant sur leur territoire qui fournissent ou recueillent délibérément des fonds dans l’intérêt de personnes ou d’entités qui commettent ou tentent de commettre des actes terroristes, ou facilitent la perpétration d’actes terroristes ou y participent, soient passibles de peines à la mesure de la gravité de ces actes”. (Aps)
les ricains l ont pratiqué aussi le paiement de rançons
berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Actualités aux USA Dim 10 Fév - 0:16
peut être ...
Mais c'est fini ! car aujourd'hui il on fait une déclaration devant le monde Entier alors personne ne doit plus payer si non ils passeront pour des bouffons
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualités aux USA Dim 10 Fév - 0:19
ils disent tout et son contraire qui va les contredire nous avons plusieurs exemples dans tous les domaines .
berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Actualités aux USA Dim 10 Fév - 0:24
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualités aux USA Dim 10 Fév - 0:38
’Les promesses ne valent qu’à ceux qui les écoutent’’
berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Actualités aux USA Dim 10 Fév - 0:42
trop for faty
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualités aux USA Dim 10 Fév - 0:50
oui peut etre que cette photo de pinochio entrain de mentir puisque son nez s alonge fait rire elle définit bien en mon sens le mensonge des politiques en general et celle des politiques americaines en particulier la deuxieme photo en est un exemple powel montrant au monde une fiole hautement radioactive il me semble pretexant quelle vient irak pour entrer en guerre il c est avéré par la suite que c était une invention pour envahir irak
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualités aux USA Dim 10 Fév - 2:29
Dieudonné - j'ai fait l'con - (les états-unis)
[youtube][/youtube] berhoum cest pour toi
berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Actualités aux USA Ven 15 Fév - 17:48
USA : création d'un vêtement capable d’aveugler les drones 15/02/2013
Citation :
Le créateur new-yorkais Adam Harvey a développé un vêtement capable de masquer un homme du système de détection infra-rouge des appareils sans pilote. Dans un entretien accordé à La Voix de la Russie, Harvey a indiqué que ses nombreuses inventions sont suscitées par la vie en société, où l’homme est constamment surveillé par des caméras. Harvey a notamment mis au point une caméra qui réagit au flash et empêche les paparazzis de prendre des photos. Les caméras des drones sont équipées de détecteurs à rayons infrarouges, émis par un être vivant. Le vêtement en tissu métallisé fabriqué par Adam Harvey bloque les rayons thermiques, « aveuglant » ainsi les drones.
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Actualités aux USA Jeu 7 Mar - 11:38
Des yeux dans le ciel américain
Citation :
Il y a drones et drones. D'un côté, les engins de guerre manœuvrés par la CIA et l'armée américaine, emblèmes de la lutte antiterroriste et responsables de la mort de plusieurs milliers de personnes, au Pakistan ou au Yémen. Ceux-ci sont devenus tellement communs que le président des Etats-Unis, Barack Obama, vient de créer une "médaille de valeur" pour leurs pilotes, qui, si l'on en croit le Pentagone, souffrent aussi de stress post-traumatique, bien qu'ils se contentent de faire la guerre dans des bureaux de Floride ou d'Arizona. Et il y a les drones civils, de plus en plus répandus, comme celui sur lequel on tombe au fin fond d'une route enneigée du Colorado. L'engin est rangé dans les locaux du "Spaceport" d'Aurora, l'aéroport de l'espace d'où partiront les navettes commerciales dès qu'elles seront prêtes et que la Federal Aviation Agency (FAA), l'agence qui réglemente l'aviation, aura donné son agrément. Il est lisse et plat comme un requin et transmet des images à l'ordinateur qui est derrière vous pendant que vous fixez innocemment son ventre gris.
Le squale appartient à un ingénieur doté d'un fort accent écossais, Peter Gray (qui se trouve avoir travaillé chez Thomson-CSF à Paris et avoir une maison en Dordogne ; le monde est petit). Il a une portée de 75 km et pourra servir à surveiller des pipelines ou aider à la cartographie digitale, assure son "papa". Mais pour l'instant, l'ingénieur fait surtout de la formation. Les drones civils ont beau avoir l'air de jouets, encore faut-il apprendre à les diriger.
SURVEILLER TOUT CE QUI BOUGE
Plus d'un millier de compagnies – de la start-up de Peter Gray, Strategic Simulation Solutions, aux plus grands sous-traitants de l'armement – se sont lancées dans l'industrie du "véhicule aérien sans pilote" (UAV), en prévision de l'explosion du marché. Selon la FAA, plus de 10 000 drones civils seront en circulation avant 2020 (à titre de comparaison, le Pentagone, qui avait une flotte de 50 UAV il y a dix ans, en possède maintenant 7 500). La technique étant disponible, il est tentant de surveiller tout ce qui bouge : la faune, les embouteillages, les clandestins qui franchissent la frontière. A se demander comment on a pu vivre si longtemps sans faire voler les robots.
Tout le monde veut ses drones : les compagnies d'électricité, pour surveiller les lignes ; les agriculteurs, pour savoir quelles cultures arroser ; les fermiers, pour compter leurs vaches, les promoteurs immobiliers, pour jauger les propriétés, la National Football League, pour filmer la mêlée d'encore plus près... Jusqu'aux écoles de journalisme, dont deux (dans le Missouri et le Nebraska) ont commencé à enseigner l'utilisation des drones aux fins d'information.
Pour l'instant, le ciel américain n'est pas ouvert aux drones privés. Seules 345 institutions publiques (universités, polices locales) ont reçu à titre expérimental la permission d'envoyer leurs engins surveiller l'Amérique. Le shérif de Mesa County, par exemple, une zone largement désertique de l'ouest du Colorado, ne se déplace plus sans son Falcon, un engin d'une envergure de 2,5 mètres, doté de deux caméras dont une à infrarouge, le tout en moins de 4,5 kg.
Mais sous la pression du Pentagone et des sous-traitants de l'aviation (qui voient avec désolation les budgets militaires se réduire), le Congrès a ordonné à la FAA d'ouvrir l'espace aérien aux véhicules sans pilote avant octobre 2015. Le 14 février, elle a lancé la procédure de sélection des six régions pilotes où les vols vont être bientôt autorisés. Des candidats se sont présentés dans trente Etats.
UN BIG BROTHER DES AIRS
Pour les défenseurs de l'industrie, comme Peter Gray, il serait dommage que les Etats-Unis ne se positionnent pas à la pointe d'une industrie qui va rapporter des dizaines de milliards de dollars tout en permettant de lutter contre les incendies de forêt ou de retrouver des randonneurs égarés. Ce n'est pas l'avis des défenseurs du respect de la vie privée, qui agitent le spectre d'un Big Brother des airs. Grâce aux technologies testées dans l'armée, les drones peuvent écouter les conversations téléphoniques, reconnaître les visages, lire les plaques minéralogiques...
Une vingtaine d'Etats préparent déjà des lois limitant l'usage des UAV. Le principe : pas de survols policiers sans "cause probable" d'infraction. Et pas de gaz lacrymogènes ou autres armes éventuelles au-dessus des têtes des Américains. Le représentant républicain du Texas Ted Poe, qui a proposé un projet de loi interdisant les survols sans mandat judiciaire, a agité l'épouvantail orwellien. "Que nous le voulions ou pas, les drones vont arriver. Nous ne saurons pas ce qu'ils observent, quel est leur but et qui les envoie."
Le débat est lancé. Qui a le droit de survoler quoi ? Avant l'aviation, le droit de l'espace était régi par le principe romain "cujus est solum ejus est usque ad coelum" ("qui possède le sol possède les cieux"), rappelle un rapport de l'organe de recherche du congrès (CRS). L'argument a prévalu jusqu'en 1946, lorsque la Cour suprême a solennellement établi qu'il n'avait plus de pertinence dans un "monde moderne" sillonné d'avions.
En sera-t-il de même pour les drones ? Il est peut-être déjà trop tard pour s'opposer à leur libre circulation. Comme le dit l'un des spécialistes du secteur, Kimon Valavanis, qui dirige le laboratoire sur les drones de l'université de Denver, "dès lors que vous avez un téléphone portable, c'en est fini de votre vie privée".
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Actualités aux USA Jeu 7 Mar - 23:37
John Brennan confirmé au poste de directeur de la CIA
Citation :
WASHINGTON (Reuters) - Le Sénat américain a confirmé jeudi par 63 voix pour et 34 contre John Brennan comme nouveau directeur de la CIA dans l'administration de Barack Obama. Le sénateur républicain Rand Paul avait tenté de faire obstruction à la désignation et à la confirmation de Brennan en conservant la parole pendant près de 13 heures, mercredi. Rand Paul entendait par ce moyen exprimer son mécontentement face aux hésitations du gouvernement de déclarer inconstitutionnels "les assassinats ciblés" à l'aide de drones. L'Attorney General Eric Holder a expliqué la position de l'administration sur ce point, jeudi, indiquant que Barack Obama ne ferait pas usage de son autorité afin de tuer un ressortissant américain sur le sol des Etats-Unis à l'aide d'un drone "en dehors d'une situation de combat". Malgré la procédure d'obstruction, la confirmation de John Brennan était attendue. Ancien conseiller de Barack Obama pour le contre-terrorisme, Brennan a passé 25 ans au sein de l'agence de renseignement et s'est prononcé contre les techniques d'interrogatoire poussé en particulier les simulations de noyade (waterboarding) quand il était en fonction.
Née esclave en 1820, Harriet Tubman était une abolitionniste, humaniste afro-américaine. Surnommée "la Moïse noire", elle est essentiellement connue pour ses actions de libération des esclaves. On estime qu'elle mena une trentaine d'opérations qui permirent à plus de 300 esclaves de s'enfuir par le biais du "Chemin de fer souterrain" (un réseau de routes secrètes reliant les Etats-Unis et le Canada), et de gagner les Etats du Nord ou le Canada. Elle est également célèbre pour avoir milité en faveur du droit de vote des femmes dès la fin de la Guerre de Sécession (durant laquelle elle fut une espionne au service de l'Union des Etats abolitionnistes du Nord). "Les Documentaires Afros" lui rendent hommage aujourd'hui.
March 10, 193: Death of Harriet Tubman.
Born into slavery in 1820, Harriet Tubman was an african-american abolitionist and humanitarian. Nicknammed as "Moses", she is essentially known for her actions of slaves emancipation. She led about 30 operations that allowed to more than 300 slaves to escape through the "Underground Railroad" (a network of antislavery activists and secret roads between USA and canada), and to join the Northern States or Canada. She was also famous for her struggle in favour of Woman's Suffrage at the end of the Civil War (Tubman was a Union spy during this period). The "Afro-Documentaries" page pays tribute to her today.
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualités aux USA Lun 11 Mar - 19:33
Colin Powell : les preuves étaient fausses mais... "ce n'était pas un mensonge délibéré de ma part. Je croyais à ce que je disais. Tout le monde, le président, les membres du gouvernement et le Congrès y croyaient. Le président m'a choisi parce que j'étais le plus crédible."
Il y a dix ans, le secrétaire d'Etat américain prononçait à l'ONU son discours sur les armes de destruction massive en Irak . Les "preuves qu'il avancait se sont révélées fausses pour la plupart. A l'occasion de la publication de son livre "J'ai eu de la chance" aux Editions Odile Jacob, il revient sur cet épisode et sur la politique étrangère de son pays. Entretien exclusif avec Colin Powell.
Citation :
- Le 5 février 2003, vous avez prononcé à l'ONU votre "célèbre" discours sur les armes de destruction massive en Irak, dans lequel vous énonciez des "preuves" qui, pour la plupart, se sont révélées inexactes. Dix ans plus tard, vous écrivez dans votre nouveau livre que ce discours restera une "tache" dans votre carrière et que vous vous souvenez de ce 5 février aussi "profondément" que du jour de votre naissance. Pourquoi ?
- Il est très dur d'oublier un tel moment surtout quand on vous en parle chaque jour pendant dix ans ! Depuis que j'ai découvert qu'un grand nombre d'informations que l'on m'avait fournies étaient inexactes, je ne cesse de me demander : qu'aurais-je dû faire pour éviter cela ? Pour ma défense, je dirais que je n'ai eu que trois jours pour préparer cette présentation et que nous avions un très grand nombre de documents à analyser.
- Pourquoi seulement trois jours ?
-Le problème était le suivant : le président Bush m'a demandé de présenter nos preuves à l'ONU à partir d'un texte rédigé par un conseiller du vice-président Cheney. Or, quand j'ai demandé aux services de renseignement des éléments concrets pour étayer certaines parties de ce document, ils m'ont répondu qu'ils n'avaient jamais vu ces informations-là ! Il fallait donc repartir de zéro et écrire un autre discours. J'ai dit au président que j'avais besoin de plus de trois jours, mais il m'a répondu qu'il avait déjà annoncé au monde la date de ce discours à l'ONU, qu'il ne pouvait pas la reculer.
- Le fait que le texte écrit par le bureau du vice-président était si étrange ne vous a-t-il pas alerté ? Ne vous êtes-vous pas dit : on essaie de me manipuler ?
- Non, pas vraiment. J'étais déçu mais je ne paniquais pas : la CIA allait m'aider. Je suis allé au siège de l'Agence, et grâce aux informations fournies par son patron, George Tenet, j'ai pu bâtir le discours. Remarquez que j'y ai mis moins d'éléments controversés que le président, Condi Rice ou Rumsfeld avaient déjà utilisés publiquement et à plusieurs reprises. Le bureau de Cheney, par exemple, insistait pour que je parle des liens supposés entre Saddam Hussein et Al-Qaida, que le vice-président avait souvent évoqués. Mais, comme les éléments n'étaient pas probants, je ne l'ai pas fait. J'ai également très peu parlé du programme nucléaire.
- Mais sur le reste aussi, le chimique et le biologique, les "preuves" étaient fausses.
- Oui, mais ce n'était pas un mensonge délibéré de ma part. Je croyais à ce que je disais. Tout le monde, le président, les membres du gouvernement et le Congrès y croyaient. Le président m'a choisi parce que j'étais le plus crédible vis-à-vis de la communauté internationale, mais, encore une fois, je ne faisais que transmettre ce que les seize agences de renseignement disaient. Et je pense que si vous aviez été à ma place et que vous aviez vu les documents que l'on m'a présentés vous auriez cru à tout cela, vous aussi. Evidemment je pensais que la CIA avait vérifié ses informations. Aussi, quand, quelques semaines plus tard, l'Agence nous a dit que l'"information" sur les laboratoires biologiques ambulants venait d'Allemagne et qu'aucun agent américain n'avait interrogé la source principale de ce canular, j'ai été stupéfait.
- George Tenet, le patron de la CIA, vous avait-il dit que les Allemands l'avaient prévenu du manque de fiabilité de cette source ?
- Non et je ne sais toujours pas ce qu'il savait en réalité. Plus tard, il est apparu qu'un certain nombre de personnes dans les services de renseignement étaient au courant de cette alerte des Allemands et d'autres mises en garde. Ils ont dit : "Nous sommes allés voir Tenet mais il ne voulait pas nous écouter." Est-ce vrai ? Je ne sais pas. En tout cas, lors de ma présentation à l'ONU, je voulais qu'il soit à mes côtés, que la présence du patron de la CIA signifie au monde que ce que je disais reflétait ses conclusions. Dix ans plus tard, Tenet n'a toujours pas reconnu que celles-ci étaient fausses ! Pas une fois, il a expliqué pourquoi ses services avaient écrit, par exemple, que Saddam Hussein avait des centaines de tonnes d'armes chimiques, "dont la plupart avaient été fabriquées l'année passée" alors qu'il n'en possédait pas un gramme !
- Il y a quelques années, vous avez dit qu'une commission du Congrès devrait enquêter sur tout cela.
- Passons à un autre sujet, voulez-vous ?
(...)
LIEN
berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Actualités aux USA Lun 11 Mar - 19:35
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: Actualités aux USA Lun 11 Mar - 20:14
khadabbb
Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
Sujet: Re: Actualités aux USA Dim 17 Mar - 23:09
Document 17/03/2013 à 10h59 Accusé de trahison, Bradley Manning, la source de WikiLeaks, s’explique
Pierre Haski | Cofondateur Analyste de l’armée américaine, il avait livré des documents secrets, choqué par « l’apparente soif de sang » des soldats, et leur mépris pour la vie humaine.
C’est une voix fluette qu’on n’avait jamais entendue, et une photo furtive d’un tout petit homme en uniforme escorté par un garde géant. Bradley Manning, le militaire américain à l’origine de la plus grande fuite de documents de l’histoire au profit de WikiLeaks, explique son geste pour la première fois.
Après deux ans et demi de détention préventive, dont plusieurs mois en isolement complet dans le cadre de la justice militaire américaine, le soldat Manning a comparu fin février au cours d’une audience préliminaire à son procès, au cours de laquelle il a plaidé coupable, et a lu une longue déclaration.
Il risque vingt ans de prison dans cette première affaire, et la prison à vie avec les autres charges qui pèsent contre lui, notamment celle d’avoir aidé « l’ennemi ».
L’audience était publique, mais tout enregistrement était strictement interdit : la justice militaire, engagée dans un processus de vengeance contre un homme qui a « trahi », ne cherchait assurément pas la publicité des débats.
Enregistrement en ligne
Mais des activistes américains, solidaires de Bradley Manning, ont réussi à obtenir, et viennent de mettre en ligne, l’enregistrement de la déposition de la source de WikiLeaks.
Pour la première fois, donc, nous disposons, de sa propre bouche, de la version de Manning : ce qu’il admet avoir fait, et quelles sont ses motivations. Voici l’enregistrement complet, 68 minutes en anglais et de qualité moyenne, de sa déposition, résumée ci-après.
La déposition de Bradley Manning Elle a été rendue publique par la fondation Freedom of the Press
Bredley Manning, un analyste basé en Irak pour l’armée américaine, avait accès à de nombreux documents militaires secrets. Il les a copiés et a transmis son énorme fichier à WikiLeaks, l’organisation de Julian Assange, qui, en plusieurs publications fortement médiatisées, les a rendues publiques.
Qu’il s’agisse de la guerre d’Irak, de l’Afghanistan, ou des petits et grands secrets de la diplomatie américaine, la publication des documents par WikiLeaks et des médias associés (dont Rue89 dans un deuxième temps), a constitué un événement majeur, plus sur la méthode que sur les révélations elles-mêmes.
Bradley Manning voulait « lancer un débat national sur le rôle de l’armée »
Dans sa déposition, écrite alors qu’il était détenu en isolement complet, Bradley Manning a expliqué qu’il en était venu à être « dégoûté » par l’attitude de l’armée américaine dans les guerres d’Irak et d’Afghanistan, surtout après avoir découvert l’enregistrement d’une attaque d’hélicoptère de combat, à Bagdad, contre un groupe de personnes jugées suspectes, tuant en fait un journaliste travaillant pour Reuters et un enfant.
L’armée américaine avait donné jusque-là de fausses informations sur cet incident, et la vidéo diffusée en 2010 par WikiLeaks avait fait sensation, contredisant la version du département de la Défense américain.
Bradley Manning, la source de WikiLeaks, a expliqué (traduction de Global Voices) :
« Le côté le plus alarmant de la vidéo, à mon avis, est l’apparente soif de sang [des soldats américains]. Ils déshumanisent les individus contre lesquels ils se battent, ne valorisent pas les vies humaines car ils désignent des personnes par les termes “bâtards morts” et se félicitent de leur capacité à en tuer en grand nombre.
A un moment, il y a une personne, au sol, qui essaye de ramper pour se mettre à l’abri. Elle est grièvement blessée. Au lieu d’appeler des secours médicaux, un membre d’une équipe aérienne demande à la personne de prendre une arme pour avoir une raison de faire feu.
On dirait des enfants torturant des fourmis avec une loupe. »
Bradley Manning décrit aussi ce qu’il espérait accomplir en fournissant des documents concernant les guerres en Irak et en Afghanistan, connus comme les Iraq War Logs et les Afghan War Diary sur Wikileaks :
« Je pensais que si le grand public, et notamment les citoyens des Etats-Unis, avait accès à ces informations… cela pouvait lancer un débat national sur le rôle de l’armée et sur notre politique étrangère en général, ainsi que sur les guerres en Irak et en Afghanistan.
Je croyais aussi que l’analyse détaillée des données sur le long terme réalisée par différents secteurs de la société pouvait permettre à celle-ci de réévaluer le besoin, voire l’envie, de s’engager dans des opérations de lutte contre le terrorisme ou contre l’insurrection en ignorant les dynamiques complexes de la population vivant au quotidien dans les régions concernées. »
Il déclare avoir ressenti un soulagement après avoir transmis ces informations à Wikileaks :
« Avant que les informations ne soient publiées par WLO [pour “Wikileaks Organization”, ndlr], je me suis senti soulagé qu’elles soient en leur possession. J’avais le sentiment d’avoir accompli quelque chose qui me permettait d“avoir la conscience tranquille, en fonction de ce que j’avais vu et lu et que je savais qui se produisait quotidiennement en Irak et en Afghanistan.”
La mort des lanceurs d’alerte ?
Bradley Manning escorté après l’audience préliminaire à Fort Meade, fin février 2013 (AP Photo/Patrick Semansky)
Bradley Manning sera jugé à partir du 3 juin. Il a déjà plaidé coupable pour dix des accusations portées contre lui, ce qui lui vaudra déjà vingt ans de prison garantis.
Mais il reste douze autres charges, dont celle d’avoir aidé “l’ennemi” par la diffusion de ces informations, qui peuvent l’envoyer en prison pour le reste de sa vie, l’armée ayant renoncé à demander la peine de mort.
La solidarité s’organise au sein de la société civile américaine, même si Manning est loin d’être une grande cause populaire.
La fondation qui a rendu public l’enregistrement de sa déposition compte parmi ses membres Daniel Ellsberg, l’auteur des fuites des “documents du Pentagone”, lui aussi analyste militaire à l’époque.
En 1971, il avait transmis au Washington Post des documents sur la guerre du Vietnam qui auront une influence considérable sur l’opinion.
Daniel Ellsberg estime que Bradley Manning n’a rien fait de différent de lui, et qu’il a agi en conscience parce qu’il estimait que le public américain ne disposait pas de toutes les informations sur les guerres dans lesquelles étaient engagés les Etats-Unis.
Menaces sur la liberté de la presse
Dans une tribune publiée par le New York Times cette semaine, Floyd Abrams, un avocat, et Yochai Benkler, professeur de droit à Harvard, s’inquiètent de l’attitude des autorités militaires américaines qui pourraient signifier, selon eux, “la mort des lanceurs d’alerte”. Tout en prenant leurs distances avec le geste de Manning et le rôle de WikiLeaks.
Ils retiennent en particulier une déclaration du procureur dans l’affaire Manning, qui avait estimé que les poursuites auraient été les mêmes si le militaire avait communiqué ses documents au New York Times, et pas à une organisation non-gouvernementale comme WikiLeaks. Ils commentent :
“Si ces poursuites aboutissent, elles établiront un précédent effrayant : les fuites touchant à la sécurité nationale feront courir à leurs auteurs le risque de la peine capitale ou au moins de la prison à vie. Toute personne ayant à cœur la liberté de la presse devrait trembler face à la menace que cette thèse fait peser sur les journalistes, leurs sources, et pour le public qui dépend d’eux.”
Bradley Manning est donc, pour les uns, la figure du “traître” qui n’hésite pas à diffuser des documents risquant de mettre en danger la vie d’autres soldats sur le front. Et, pour les autres, le symbole de ces “lanceurs d’alerte” souvent célébrés comme la conscience de sociétés libres.
L’administration Obama n’agit pas, dans cette affaire, très différemment de ce qu’aurait fait George Bush. Elle laisse à l’US Army sa victime expiatoire.
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualités aux USA Mer 20 Mar - 16:09
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualités aux USA Jeu 21 Mar - 15:31
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualités aux USA Jeu 21 Mar - 15:37
Iran: Obama accepte qu'Israël ne s'en remette pas à Washington sur une frappe
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JERUSALEM - Le président américain Barack Obama a déclaré mercredi qu'il ne s'attendait pas à ce qu'Israël s'en remette à Washington en cas de frappe contre l'Iran, lors d'une conférence de presse commune avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Jérusalem.
Je ne m'attends pas à ce que le Premier ministre (Netanyahu) prenne une décision sur la sécurité de son pays en s'en remettant à quelque autre pays que ce soit, a estimé M. Obama, en réponse à un journaliste qui l'interrogeait pour savoir s'il avait demandé à M. Netanyahu d'être plus patient avant de frapper éventuellement l'Iran.
Mais j'ignore si les Israéliens vont prendre une telle décision, a-t-il ajouté, relevant que la relative proximité géographique de l'Iran expliquait les différences de perspective sur la menace iranienne entre Israël et son allié américain.
En novembre dernier, le Premier ministre israélien s'était déclaré prêt, s'il le faut à déclencher une attaque contre les sites nucléaires iraniens après avoir échoué à convaincre la précédente administration Obama de fixer à Téhéran une ligne rouge à ne pas franchir dans son programme nucléaire.
Les puissances occidentales soupçonnent l'Iran de chercher à acquérir la maîtrise de l'arme atomique sous couvert d'un programme nucléaire civil, ce que Téhéran dément.
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Actualités aux USA Lun 15 Avr - 19:02
Les Etats-Unis ont déployé une arme laser
Citation :
Le magazine Navy on Monday a annoncé la mise en place de nouveaux plans de défense des navires déployés dans le Golfe persique dont l'équipement de l'un d'entre eux avec un laser. Cela fait des décennies que l'on entend parler de lasers dans le domaine militaire, mais c'est la première fois qu'une arme laser est déployée. Comment se fait-il qu'il ait fallu attendre autant de temps pour développer des armes laser efficaces ? La première explication tient à la source d'alimentation d'une telle arme, qui doit être très importante, parmi d'autres défis d'ingénierie. La théorie derrière les armes laser est assez simple à comprendre: il s'agit de détruire une cible en utilisant un faisceau concentré d'énergie électromagnétique. Les armes conventionnelles fonctionnent peu ou prou de la même manière - une balle de fusil est seulement un moyen plus tangible de délivrer une quantité létale d'énergie. Ce concept est si simple que des gens tournent autour de cette idée depuis des millénaires. La légende veut qu'Archimède ait enflammé les voiles de navires ennemis lors du siège de Syracuse en utilisant les rayons du soleil. Les rayons utilisés par les extraterrestres dans La Guerre des Mondes de H.G. Wells est une arme fictive utilisant elle aussi des rayons d'énergie, comme l'Etoile de la mort qui détruit la planète Aldérande dans Star Wars. Les spécialistes des systèmes de défense espèrent et annoncent l'arrivée d'armes lasers depuis la fin des années 1970. Mais la construction d'une arme laser efficace est porteuse de vastes défis techniques. Premièrement, et avant toute chose, donc, il y a la question de l'alimentation en énergie. Même dans les meilleurs modèles, seule 20% de l'électricité qui alimente l'arme est utilisée par le laser. Pointer et concentrer le rayon laser consomme encore davantage d'énergie. En raison de ces déperditions, un laser de 20 kilowatts