LES JOURNALISTES DE LA CHAINE SYRIENNE AL IKHBARIYA LIBERES PAR L'ARMEE !
La photo ci-dessus montre les journalistes de la chaîne syrienne Al Ikhbariya entre les mains de leurs ravisseurs de l'ASL, il y a quelques jours. Que c'est beau de voir aujourd'hui les images après leur libération par un commondo de l'Armée arabe syrienne !
berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Tensions en Syrie Jeu 16 Aoû - 16:54
jeudi, 16 août 2012 08:18 Le cargo russe appareille vers la Syrie avec à son bord hélicoptères et DCA !
Citation :
Le cargo russe Alaed qui transporte des hélicoptères et des DCA à destination de la Syrie n'est pas encore arrivé à bon port mais il vient de franchir le canal de Suez ete ntrer en mer rouge. Les hélicoptères appartiennet à la Syrie mais ils sont érparés par les techniciens russes ? uen société d'assurance britannqiue avait refusé d'assurer ce cargo tout en l'araisonnant dans un port en Ecosse. le bateau a rebroussé donc le chemin et après un répit de plusieurs semaines le voilà en route pour Tartous.
Sa n'a pas de sens cette article, pourquoi il traverse le canal de Suez et entre en mère Rouge pour aller en Syrie?
yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: Tensions en Syrie Jeu 16 Aoû - 17:19
Vardan a écrit:
Sa n'a pas de sens cette article, pourquoi il traverse le canal de Suez et entre en mère Rouge pour aller en Syrie?
moi aussi j aimerai bien comprendre comment il a fait
berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Tensions en Syrie Jeu 16 Aoû - 18:15
jeudi, 16 août 2012 16:58 Chevénement attaque BHL – et, au delà, la ligne Hollande/Fabius!, par Louis Denghien
Citation :
-Au moment où Laurent Fabius entame en Jordanie une tournée arabe de promotion des bandes armées islamistes et de sa propre personne, il est bon – et il était plus que temps – qu’une personnalité de gauche – et associée à l’actuel gouvernement – donne enfin de la voix pour dénoncer et la désinformation et la dérive de la diplomatie française. C’est chose faite depuis mercredi après-midi 15 août : depuis que Jean-Pierre Chevènement, dans une déclaration à l’AFP, a dénoncé les « professionnels de l’ingérence » qui poussent la France « à intervenir militairement » en Syrie. Réquisitoire complet Jean-Pierre Chevènement a une bonne connaissance de la région, de ses contradictions et des enjeux qu’elle suscite, ce qui le distingue de la plupart des commentateurs médiatiques français de la crise syrienne. Il est aussi très « autonome », intellectuellement et politiquement, vis-à-vis du diplomatiquement correct pro-OTAN et pro-Israël, ce qui le sépare cette fois de la plupart de ses amis politiques socialistes (de pas mal de journalistes aussi). N’étant plus ministre (de la Défense), il a donc choisi d’ »ouvrir sa gueule » sur la Syrie, ce qui compte tenu de ce qu’on en dit depuis des mois et de ce qu’il est lui-même, devait le démanger depuis un certain temps. Et donc, l’ancien député – et actuel sénateur – de Belfort, et (mauvaise) conscience « républicaine » d’une gauche libéralisée, se lâche : « La Syrie n’est ni la Tunisie ni l’Égypte. C’est un pays plongé dans une guerre civile inspirée et alimentée de l’extérieur », estime-t-il. Selon l’ancien ministre de la Défense, « des professionnels de l’ingérence poussent aujourd’hui la France à intervenir militairement, fusse par la seule voie aérienne, en violation de la légalité internationale et au côté de pays dont les ambitions et les intérêts ne sont pas les nôtres » : l’ombre immense de BHL se précise à ce moment. Rappelons seulement que mardi 14 août dans le quotidien Le Monde, Bernard-Henri Lévy, en pointe lors de l’intervention occidentale en Libye en 2011, a lancé un appel à une action militaire aérienne en Syrie. « Le précédent libyen ne saurait être invoqué », ajoute Chevènement. Dans ce cas, martèle-t-il, la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l’ONU de mars 2011 a « été interprétée au-delà de son objectif proclamé -la protection des civils-, jusqu’à un changement de régime dont l’une des conséquences a été la déstabilisation du Mali ». Jean-Pierre Chevènement rappelle que le président François Hollande « a plusieurs fois souligné que la France n’interviendrait pas en dehors d’un résolution du Conseil de sécurité des Nations-unies ». « La politique de la France repose sur des principes et aucune campagne d’opinion ne doit l’en faire dévier », affirme-t-il. Et là encore, c’est la petite mais influente clique bien connue, sioniste germanopratine, qui est précisément visée par la voix de la gauche patriote et souverainiste. Et du précédent libyen, Chevènement passe au précédent irakien, pour tous ceux qui ont la mémoire courte – ou débranchée : « La politique de changement de régime a été pratiquée en Irak » par l’ancien président américain George Bush en 2003, mais une réédition de cette politique pour la Syrie « ne saurait aujourd’hui recevoir la caution de la France ». On n’avait pas beaucoup entendu Jean-Pierre Chevènement sur la crise syrienne, depuis son commencement. Était-il las, ou son ralliement à François Hollande lui imposait-il un devoir de réserve ? Eh bien, visiblement, pour le « Che » aussi, l’état de grâce c’est fini. Marginal au sein de la gauche française, et guère remplacé par l’artefact Jean-Luc Mélenchon, Jean-Pierre Chevènement, de par sa stature politique, intellectuelle, voire morale, est cependant écouté – sa déclaration a d’ailleurs été largement diffusée. Qu’il soit entendu est une autre question…
Sa n'a pas de sens cette article, pourquoi il traverse le canal de Suez et entre en mère Rouge pour aller en Syrie?
la permiere tentative devait se faire de la Mer du Nord, l'atlantique puis la méditerranée, où peut-être les russes voulaient changer de piste de ravitaillement ? ! moi même je m'y perd
Babini HDT
Messages : 8 Date d'inscription : 16/08/2012
Sujet: Re: Tensions en Syrie Ven 17 Aoû - 2:55
Suspension de la Syrie de l’OCI, MAE : «L’Algérie ne s’est pas opposée» Les dirigeants du monde musulman, réunis depuis mardi en Sommet extraordinaire à la Mecque (Arabie saoudite), devaient décider hier, de la suspension ou non de la Syrie de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), après plus de cinq mois de vaines tentatives pour régler pacifiquement le conflit dans ce pays.
Citation :
Les dirigeants du monde musulman, réunis depuis mardi en Sommet extraordinaire à la Mecque (Arabie saoudite), devaient décider hier, de la suspension ou non de la Syrie de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), après plus de cinq mois de vaines tentatives pour régler pacifiquement le conflit dans ce pays. Selon un projet du communiqué final, le Sommet islamique «approuve la suspension de l’adhésion de la Syrie à l’OCI», une mesure recommandée par la réunion ministérielle préparatoire à la rencontre de La Mecque qui s'était tenue lundi à Jeddah, dans l'ouest de l'Arabie saoudite.
Le texte justifie cette suspension par l'échec de l'ex-émissaire international en Syrie Kofi Annan à appliquer son plan de paix en six points et par «l'obstination des autorités syriennes à suivre l'option militaire» pour un règlement de la crise qui secoue la Syrie depuis 17 mois. Le Sommet de l'OCI, présidé par le roi Abdallah d'Arabie saoudite, exhorte Damas à «une cessation immédiate de tous les actes de violence», tout en défendant «l'unité de la Syrie, sa souveraineté, son indépendance et son intégrité territoriale», selon le document. Cependant, l'Iran, membre de l'OCI, a fait savoir qu'il s'opposait à la suspension de la Syrie de l'organisation panislamique : «Je suis ouvertement contre la suspension de n'importe quel pays», avait déclaré lundi son ministre des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, en ajoutant : «Suspendre un pays ne signifie pas aller vers un règlement du problème». Une quarantaine de chefs d'Etat de pays arabes, africains et asiatiques, membres de l'OCI qui en compte 57, participent à ce Sommet, placé sous le signe de «la solidarité», et tenu en l'absence de la Syrie. L'Algérie est représentée à ce Sommet par le président du Conseil de la Nation, M. Abdelkader Bensalah. Outre la crise syrienne, le processus de paix israélo-palestinien, actuellement au point mort, ainsi que la question de la minorité musulmane des Rohingyas en Birmanie étaient au menu du 4e Sommet extraordinaire de l'OCI. A propos de la question palestinienne, les pays membres de l'OCI ont réitéré leur soutien à l'adhésion de l'Etat de Palestine comme membre à part entière de l'ONU, selon le projet de déclaration finale. Dans ce contexte, ils ont exhorté les pays membres à «appuyer les décisions relatives à la question palestinienne au sein des Nations unies et dans d'autres organisations internationales». Les dirigeants du monde musulman ont, en outre, appelé à «redoubler d'efforts pour la récupération de la ville d'El Qods et la préservation de son cachet islamique et historique» et œuvrer pour la protection de la mosquée Al-Aqsa et d'autres lieux saints. Tout en affirmant leur condamnation des autorités d'occupation israéliennes, ils ont souligné l'importance d'œuvrer «de concert» avec la communauté internationale pour contraindre l'occupant israélien «à mettre fin à ses activités de colonisation, à démanteler les colonies de peuplement implantés dans les territoires arabes occupés et à arrêter la construction du mur de séparation en conformité avec la décision de la Cour internationale de Justice». Concernant la question de la minorité musulmane des Rohingyas en Birmanie, le sommet de l'OCI a dénoncé les violences commises par le gouvernement birman contre celle-ci estimant que cette politique «est contraire aux principes des droits de l'Homme et aux lois internationales». Dans leur projet du communiqué final, les dirigeants du monde musulman ont appelé les autorités en place en Birmanie à prendre «les mesures nécessaires pour rétablir la paix et la sécurité» dans l'ouest du pays, où ont eu lieu ces violences qui ont fait des dizaines de victimes. S'agissant des conflits interconfessionnels qui sévissent dans plusieurs pays musulmans, le souverain saoudien a, dans on allocution d'ouverture, proposé la création à Ryadh d'un «centre de dialogue» entre les confessions islamiques. Ce centre devra aider à «parvenir à la cohésion» des musulmans, a-t-il précisé, soulignant que «La Oumma (Nation) islamique vit aujourd'hui un état de discorde et de désunion, à l'origine de l'effusion du sang (...) dans plusieurs régions du monde islamique». Pour faire face à ce problème, les musulmans doivent promouvoir «la solidarité, la tolérance, la modération et le resserrement des rangs», a souligné le roi Abdelaziz au début du Sommet qui se tient au palais royal Al-Safa à La Mecque, premier Lieu saint de l'islam.
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/31742
boussouf Admin
Messages : 2099 Date d'inscription : 20/11/2011
Sujet: Re: Tensions en Syrie Ven 17 Aoû - 10:20
Je trouve dommage que l'Algérie n'ait pas exprimé au moins des réserves sur la décision de suspension de la Syrie. Les Etats membres de l'OCI auraient mieux fait de pousser toutes les parties syriennes au cessez-le-feu et à la résolution pacifique du conflit politique au lieu de prendre ainsi position pour l'un contre l'autre, ce qui va aggraver la guerre civile. En armant des groupes djihadistes violents qui mènent une guerre en Syrie, les pays comme la turquie et les monarchies du Golfe suivent une politique aventuriste qu irisque ainsi de se retourner contre eux dans un avenir proche.
Babini HDT
Messages : 8 Date d'inscription : 16/08/2012
Sujet: Re: Tensions en Syrie Ven 17 Aoû - 11:14
Salam boussouf tu penses réellement que ça aurait changé quelque chose sur le positionnement de l'Algerie ? Comme je vois la chose: Etre contre aurait donné l'image d'un pays qui soutient "un dictateur" aux yeux du monde, être pour nous donne aussi l'image d'un pays qui soutient et cautionne ces soi- disant "révolutions arabes" Je pense que des fois la prudence est de rigueur même si officiellement l'Algerie est contre toute intervention dans les affaires internes d'un pays, mais en même Temps on pourra dire que notre patrie a été complice de ce qui se passe en Syrie Je prends la Libye comme exemple: la positon algérienne était claire comme de l'eau de roche et malgré tout ça ils ont essayé d'impliquer l'Algerie dans ce théâtre monté de toute pièce, donc ne faisons pas la même erreur 2 fois, et ces pays du golfe non plutôt leurs monarchies se mordront les doigts un jour, ces groupes extrémistes ne resteront pas là, on sait tous qu'ils ont un objectif bien précis! Mais bon c'est juste un avis.
yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: Tensions en Syrie Ven 17 Aoû - 12:01
Babini a écrit:
salam boussouf tu pense réellement que ça aurais changé quelque chose sur le positionnement de l'algerie ? comme je vois la chose être contre aurais donné l'image d'un pays qui soutien "un dictateur"au yeux du monde être pour nous donne une aussi l'image d'un pays qui soutien et cautionne c'est sois disons "révolution arabe" je pense que des fois la prudence est de rigueur même si officiellement l'algerie est contre toute intervention dans les affaire interne d'un pays ,mais en même Temp ont pourra dire que notre patrie a était complice de ceux qui se passe en Syrie je prend la Libye comme exemple la positon algérienne était claire comme de l'eaux de roche et malgré tout ça ils ont essai d'impliqué l'algerie dans ce théâtre monté de toute pièce, donc fusons pas la même erreurs 2 fois ,et cest pays du golf non plutôt leur monarchie il se mordrons le doigt un jour ,cest groupe extrémiste ne resterons pas la ,ont sais tout qui ont un objectif bien précis! mais bon c'est juste un avis
Je partage ton avis sur ce point à quoi bon jouer si le jeu est truqué. L'OCI est une organisation des Saoud par excellence et le résultat était connu d'avance.
yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: Tensions en Syrie Ven 17 Aoû - 12:07
Citation :
Des passagers du vol Paris-Beyrouth d'Air France, dérouté mercredi via Damas pour faire le plein avant de gagner Chypre, ont raconté que l'équipage avait commencé une quête auprès des passagers pour payer le kérosène avant de trouver une autre solution. «On est descendu en Syrie, il y avait plein de soldats, il fallait baisser les rideaux des hublots, on a pensé qu'il y avait quelques problèmes et qu'ils n'avaient pas d'argent pour payer l'essence», a déclaré à l'AFP Najib, un chef d'entreprise de 42 ans. «Ils ont demandé si les passagers pouvaient contribuer pour pouvoir mettre le kérosène. Après ils ont résolu le problème», a-t-il ajouté. Liaisons pour Damas interrompues Air France a dérouté ce vol à destination de Beyrouth vers Chypre «par précaution» mercredi soir, des troubles ayant éclaté sur la route de l'aéroport Rafik Hariri. L'appareil avait du s'arrêter pour faire le plein à Damas avant d'atterrir à l'aéroport chypriote de Larnaca, où les passagers ont été pris en charge par la compagnie. «A Damas, on a attendu un certain temps et il y a eu des tractations pour acheter du kérosène» car Air France n'assure plus de liaison actuellement sur Damas et «n'a donc pas de compte», a raconté de son côté Roland, un ingénieur de 33 ans. «Il a fallu négocier pour acheter du kérosène et dès qu'on en a récupéré suffisamment on a pu repartir pour Larnaca», a-t-il ajouté. La compagnie française, qui assurait trois liaisons hebdomadaires, avait annulé en mars 2012 ses vols pour Damas. Carte de crédit refusée Selon un membre de la compagnie qui a tenu à garder l'anonymat, l'équipage a proposé de payer avec une carte de crédit, mais celle-ci ne pouvait être utilisée en raison des sanctions internationales visant le régime syrien. Il n'a pas précisé la solution trouvée pour payer le kérosène.
http://www.20minutes.fr/societe/986729-vol-air-france-deroute-equipage-fait-quete-kerosene-damas mort de rire c 'est le must
boussouf Admin
Messages : 2099 Date d'inscription : 20/11/2011
Sujet: Re: Tensions en Syrie Ven 17 Aoû - 12:09
Je suis d'accord avec vous les amis, que dans tous les cas, la suspension de la Syrie aurait été votée parce que la plupart des Etats de l'OCI sont dépendants des pétromonarchies du Golfe dans la mesure où ils ont besoin de leurs pétrodollars! Mais est-ce une raison suffisante pour suivre le troupeau? Je ne demande pas que la diplomatie algérienne soutienne le régime syrien mais qu'elle reste vraiment NEUTRE.
Dernière édition par boussouf le Ven 17 Aoû - 12:13, édité 1 fois
boussouf Admin
Messages : 2099 Date d'inscription : 20/11/2011
Sujet: Re: Tensions en Syrie Ven 17 Aoû - 12:12
Citation :
Syrie: l'armée progresse à Alep
L'armée syrienne a pris le contrôle de la route menant à l'aéroport international d'Alep, rapporte vendredi la chaîne de télévision locale Surya."L'armée régulière a nettoyé les zones adjacentes à la route de l'aéroport des terroristes armés", indique la chaîne.Dans le même temps, de violents combats se poursuivent dans le quartier de Seïf al-Dawla à Alep. Les troupes loyalistes mènent également le "nettoyage définitif" dans les quartiers de Salaheddine et de Soukkari, où opèrent toujours des tireurs d'élite anti-Assad.
D'après le professeur de l'Université américaine de Beyrouth Timor Goksel interviewé par RIA Novosti, l'opposition syrienne a provoqué des combats à Alep dans l'espoir de pousser l'Occident à "une ingérence extérieure directe" en cas de pertes importantes parmi la population civile."Toutefois, cela n'a pas eu lieu. D'autre part, ils espéraient que les habitants de la ville rejoindraient peut-être les rangs de l'opposition. Mais cela n'a pas eu lieu non plus", a-t-il expliqué."L'Armée syrienne libre (opposition, ndlr) est incapable de défendre ses positions à Alep. Elle (…) sera contrainte de reculer d'Alep vers le nord pour y reprendre les tactiques de guérilla", a estimé l'interlocuteur de l'agence."Les autorités syriennes ne peuvent pas se permettre de perdre Alep. La perte d'Alep signifierait la perte du pays tout entier", a conclu M.Goksel.
Air France en atterissage d'urgence à Damas sans plein de kéroséne car la Carte Bancaire est interdite par sanctions US . merci la libre entreprise et le libre commerce . Merci la Mondialisation .
yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: Tensions en Syrie Ven 17 Aoû - 12:56
boussouf a écrit:
Je suis d'accord avec vous les amis, que dans tous les cas, la suspension de la Syrie aurait été votée parce que la plupart des Etats de l'OCI sont dépendants des pétromonarchies du Golfe dans la mesure où ils ont besoin de leurs pétrodollars! Mais est-ce une raison suffisante pour suivre le troupeau? Je ne demande pas que la diplomatie algérienne soutienne le régime syrien mais qu'elle reste vraiment NEUTRE.
Jusqu’ici c'est le cas mais bon on se trouve de plus en plus seuls. Tout le monde veut la tète du régime syrien mais personne ne regarde haut de-là : fragmentation du pays guerre ethnico-religieuse déstabilisation de la région (comme au Liban) une lecture floue de la Syrie d'après un renforcement extraordinaire de la capacité de nuisance d' El Qaïda
Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
Sujet: Re: Tensions en Syrie Ven 17 Aoû - 13:37
boussouf a écrit:
Citation :
Syrie: l'armée progresse à Alep
L'armée syrienne a pris le contrôle de la route menant à l'aéroport international d'Alep, rapporte vendredi la chaîne de télévision locale Surya."L'armée régulière a nettoyé les zones adjacentes à la route de l'aéroport des terroristes armés", indique la chaîne.Dans le même temps, de violents combats se poursuivent dans le quartier de Seïf al-Dawla à Alep. Les troupes loyalistes mènent également le "nettoyage définitif" dans les quartiers de Salaheddine et de Soukkari, où opèrent toujours des tireurs d'élite anti-Assad.
D'après le professeur de l'Université américaine de Beyrouth Timor Goksel interviewé par RIA Novosti, l'opposition syrienne a provoqué des combats à Alep dans l'espoir de pousser l'Occident à "une ingérence extérieure directe" en cas de pertes importantes parmi la population civile."Toutefois, cela n'a pas eu lieu. D'autre part, ils espéraient que les habitants de la ville rejoindraient peut-être les rangs de l'opposition. Mais cela n'a pas eu lieu non plus", a-t-il expliqué."L'Armée syrienne libre (opposition, ndlr) est incapable de défendre ses positions à Alep. Elle (…) sera contrainte de reculer d'Alep vers le nord pour y reprendre les tactiques de guérilla", a estimé l'interlocuteur de l'agence."Les autorités syriennes ne peuvent pas se permettre de perdre Alep. La perte d'Alep signifierait la perte du pays tout entier", a conclu M.Goksel.
Voila des infos et une analyse qui donnent espoir. J'espère que sur le front économique la Syrie tient.
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Tensions en Syrie Ven 17 Aoû - 19:20
SYRIE : La guerre du « Pipelineistan » C'est une guerre d’accords, non de balles.
par Pepe Escobar
Citation :
Dans les profondeurs du « Volcan de Damas » et de la « Bataille d’ Aleph », les plaques tectoniques du jeu d’échecs de l’énergie mondiale continuent de retentir. Au-delà de la tragédie et de la douleur de la guerre civile, la Syrie est aussi l’oblet du tour de passe-passe appelé « Ducistan » [1].
Il y a plus d’un an, l’Iran, l’Irak et la Syrie, sont parvenus à un accord pour 10 000 millions de dollars, partie du « Ducistan », selon lequel en 2016 un gazoduc sera construit depuis le gisement gigantesque de « South Pars » en Iran [2], en traversant l’Irak et la Syrie, avec une possible extension vers le Liban. A la clef, le marché d’exportation vers l’Europe. Pendant les 12 derniers mois, avec la Syrie précipitée dans une guerre civile, on n’a pas parlé du gazoduc. Jusqu’à présent. La paranoïa suprême de l’Union Européenne est de devenir l’otage de la russe Gazprom. Le gazoduc d’Iran-Irak-Syrie serait essentiel pour diversifier l’approvisionnement d’énergie de l’Europe, en les écartant de la Russie.
La chose est encore plus compliquée. Il se trouve que la Turquie est le deuxième client de Gazprom. Toute l’architecture de la sécurité énergétique de la Turquie dépend du gaz de la Russie et de l’Iran. La Turquie rêve de se convertir en une nouvelle Chine, dessinant l’ Anatolie comme le carrefour le plus stratégique du « Ducistán » pour l’exportation de pétrole et de gaz russe, de la Caspienne et l’Asie centrale, de l’Irak et de l’Iran.
S’il s’agit de laisser de côté l’Ankara dans ce jeu-là, alors de graves problèmes surviennent. Pratiquement jusqu’à hier, Ankara conseillait à Damas de mener à bien une réforme du régime, et rapidement. La Turquie ne désirait pas le chaos en Syrie. Maintenant la Turquie nourrit le chaos de la Syrie. Examinons l’un des motifs possibles cruciaux.
Je suis allé au carrefour
La Syrie n’est pas un producteur important de pétrole ; ses réserves s’épuisent. Cependant, jusqu’à l’explosion de la guerre civile, Damas obtenait 4 000 millions de dollars par an de ventes du pétrole, une somme pas négligeable, un tiers du budget gouvernemental.
La Syrie est beaucoup plus importante comme carrefour énergétique, comme la Turquie, mais à une échelle moindre. Le point essentiel est que la Turquie a besoin de la Syrie pour sa stratégie énergétique.
Le jeu de la Syrie dans le « Ducistan » inclut le Gazoduc Arabe (Arab Gas Pipeline - AGP) de l’Égypte à Tripoli (au Liban) et [le Kirkuk-Baniyas. Ndlt] celui de l’Iraq Petroleum Company (IPC) de Kirkuk, en Irak, à Baniyas [en Syrie], paralysé depuis l’invasion US de 2003.
La pièce maitresse de la stratégie énergétique syrienne est la « Stratégie des quatre mers » [Fours seas strategy], un concept introduit par Bashar el-Asad au début de 2011, deux mois avant du début du soulèvement. C’est comme un mini tour de passe-passe turc, un réseau énergétique qui lie la Méditerranée, la Mer Caspienne, la Mer Noire et le Golfe Persique.
Damas et Ankara se sont rapidement mis à l’œuvre en intégrant leurs réseaux de gaz, en les liant avec l’AGP et, crucialement, en planifiant le développement de l’AGP d’Aleph à Kilis en Turquie ; ce qui pourrait se lier par la suite avec l’opéra permanent du « Ducistan », Nabucco, assumant que cette volumineuse dame [Nabucco] arrive à chanter un jour (quelque chose qui est loin d’être certain).
Damas aussi se préparait à faire un pas en avant avec l’IPC ; à la fin de 2010 il a signé un mémorandum d’entente avec Bagdad pour construire un gazoduc et deux oléoducs. Le marché visé, encore une fois : l’Europe.
Et tout à coup les portes de l’enfer se sont ouvertes. Même avant que ne commence le soulèvement, on est parvenu à l’accord du « Ducistan » Iran-Irak-Syrie pour 10 000 millions de dollars. S’il se réalise, il transportera au moins 30 % de plus de gaz que Nabucco, se risque donc ceux qui le rejettent.
Aïe !, Voila le problème. Ce lui qu’on appelle parfois le « Gazoduc Islamique » passe à par un côté de la Turquie.
Il reste à voir si cette stratégie complexe du « Ducistan » peut se considérer comme un casus belli pour que la Turquie et OTAN tentent tout pour détruire el-Assad ; mais il faut rappeler que la stratégie de Washington dans le sud-ouest de l’Asie depuis le gouvernement de Clinton a été de mettre de côté, d’isoler et de nuire à l’Iran par tous les moyens.
Des relations dangereuses
Damas utilisait certainement une stratégie très complexe à deux voies, en se liant en même temps avec la Turquie (et le Kurdistan irakien) mais aussi en esquivant la Turquie et en incorporant l’Iran.
Avec la Syrie plongée dans la guerre civile, aucun investisseur n’arriverait à rêver au jeu du « Ducistan ». Cependant, dans un scénario post el-Assad toutes les possibilités sont ouvertes. Tout dépendra de la relation future entre Damas et Ankara, et Damas et Bagdad.
En tout cas le pétrole et le gaz auront à provenir de l’Irak (en plus de plus de gaz de l’Iran) ; mais le destin final du « Ducistan » syrien pourrait être la Turquie, le Liban et même la Syrie même, en exportant directement en Europe depuis la Méditerranée Orientale.
Ankara parie certainement sur un gouvernement post el-Assad dirigé par sunnites, pas très différent de l’Adalet ve Kalkınma Partisi AKP [3]. La Turquie a déjà arrêté la prospection conjointe du pétrole avec la Syrie et est sur le point de suspendre toutes les relations commerciales.
Les relations entre la Syrie et l’Irak impliquent deux courants séparés qui sont deux mondes distincts : l’un avec Bagdad et l’autre avec le Kurdistan irakien.
Imaginez un gouvernement syrien du CNS-ALS [Conseil national syrien-Armée syrienne libre] ; il serait certainement antagonique avec Bagdad, surtout en termes sectaires ; de plus, le gouvernement à majorité chiite d’al-Maliki a de bonnes relations stratégiques avec Téhéran, et récemment aussi avec Assad.
Les montagnes alaouites dominent les routes du « Ducistan » syrien vers les ports de la Méditerranée Orientale de Banyas, de Latakia et de Tartus. Il y a aussi beaucoup de gaz en attendant qu’ils le découvrent après les succès récents à Chypre et àIsraël. En supposant que soit déposé le régime d’Asad mais que commence une retraite stratégique vers les montagnes, les possibilités de sabotage des conduits de la part d’un guerrilla se multiplie.
Comme les choses vont, personne ne sait sous quelle forme un Damas post el-Assad définira ses relations avec Ankara, Bagdad et le Kurdistan irakien, en plus de Téhéran. La Syrie, cependant continuera à participer au jeu du « Ducistan ».
L’énigme kurde
La plupart des réserves pétrolières de la Syrie sont dans le nord-est kurde, qui géographiquement se trouve entre l’Irak et la Turquie ; le reste est le long de l’Euphrate, vers le sud.
Les kurdes syriens représentent 9 % de la population, à peu près 1,6 million. Même s’ils ne constituent pas une minorité considérable, les kurdes syriens considèrent déjà que , déjà quoi qu’il arrive dans un environnement post el-Assad, ils seront très bien positionnés pour le « Ducistan », offrant une route directe aux exportations du Kurdistan irakien, esquivant, en théorie, Bagdad et Ankara.
C’est comme si toute la région jouait une « loterie de contournement ». De la même manière que le Gazoduc Islamique peut être interprété comme une route alternative pour la Turquie, un accord direct entre Ankara et le Kurdistan irakien pour deux oléoducs et des gazoducs de Kirkuk à Ceyhan peuvent être considérés comme une alternative pour Bagdad.
Bien sûr, Bagdad s’opposera en soulignant que ces conduits manquent d’un cadre légal sans que le gouvernement central en ait une partie importante ; après tout il paie 95 % du budget du Kurdistan irakien.
Les kurdes en Syrie et en Irak ont maintenu un jeu rusé. En Syrie ils n’ont pas confiance en Assad ou en l’ opposition du CNS. Le PYD – lié au PKK – repousse le CNS comme une marionnette de la Turquie. Et le Conseil national séculier Kurde (KNC) a peur des Frères Musulmans syriens.
Par conséquent la majorité absolue des kurdes syriens sont restés neutres ; aucun appui aux marionnettes turques (ou saoudiennes), tout le pouvoir pour la cause pan-kurde. Le leader du PYD a tout résumé ainsi : « L’important est que nous les kurdes nous défendons notre existence ».
Cela signifie essentiellement, plus d’autonomie. Et c’est exactement ce qu’ils ont obtenu dans l’accord signé à Erbil le 11 juillet, sous les auspices du président du Kurdistan irakien, Masoud Barzani ; l’administration conjointe du Kurdistan syrien de la part du PYD et le KNC. C’était la conséquence directe d’un retrait stratégique rusé du régime d’Assad.
Il n’est pas surprenant que Ankara devienne fou, ne le préoccupe pas seulement que le PKK trouve refuge en Syrie, hébergé par ses cousins du PYD, mais aussi par deux petits États kurdes de fait, qui envoient un signe puissant aux kurdes d’Anatolie.
Ce que Ankara pourrait faire pour minimiser son cauchemar est d’aider discrètement les kurdes syriens économiquement – de l’aide à des investissements en infrastructure – à travers eurs bonnes relations avec le Kurdistan irakien.
Du point de vue d’Ankara, rien ne peut gêner le chemin vers son rêve de devenir le plus grand carrefour énergétique entre l’Est et l’Ouest. Cela implique une relation extrêmement complexe au moins avec neuf pays : La Russie, l’Azerbaidjan, la Géorgie, l’Arménie, l’Iran, l’Irak, la Syrie, le Liban et l’Égypte.
En ce qui concerne le reste de monde arabe, on était sérieusement avancé dans les discussions, même avant le Printemps Arabe, d’un « Ductistan » arabe qui pourrait lier le Caire, Amman, Damas, le Beyrouth et Bagdad. Il contribuerait à unifier et à développer davantage un nouveau Moyen-Orient que tout « processus de paix », « changement de régime » ou soulèvement pacifique ou militarisé.
Dans cette équation délicate, maintenant revient le rêve d’un Grand Kurdistan. Et les kurdes ont un motif pour sourire : Washington semble les appuyer silencieusement, une alliance stratégique très cauteleuse.
Certes, les motifs de Washington ne sont pas précisément altruistes. Le Kurdistan irakien sous Barzani est un instrument très précieux pour que les Etats-Unis maintiennent une trace militaire en Irak. Le Pentagone ne l’admettra jamais officiellement, mais des plans avancés existent déjà sur une nouvelle base des Etats-Unis au Kurdistan irakien, ou pour le transfert au Kurdistan irakien de la base de l’OTAN d’Incirlik.
C’est probablement l’un des les plus fascinants scénarios secondaires du Printemps Arabe : les kurdes s’adaptant parfaitement au jeu de Washington dans tout l’arc du Caucase jusqu’au Golfe.
Beaucoup de dirigeants de Chevron et de BP doivent se délecter face aux perspectives qu’ ouvrent les triangulations d’un « Ducistan » Irak-Syrie-Turquie. Pendant ce temps, beaucoup de kurdes peuvent se délecter face à la possibilité de ce que ce « Ducistan » ouvre les portes à un Grand Kurdistan. http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=32367
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Tensions en Syrie Ven 17 Aoû - 19:37
Syrie : Lakhdar Brahimi nommé émissaire de l’ONU
Citation :
L’ancien ministre algérien des Affaires étrangères, Lakhdar Brahimi, 78 ans, prendra donc bien la succession de Kofi Annan comme médiateur international en Syrie, a confirmé vendredi l’ONU, qui a officialisé sa nomination. Hier, Lakdhar Brahimi avait annoncé accepter de succéder à Kofi Annan.
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a appelé à un soutien international « fort, clair et unifié » à Lakhdar Brahimi, en annonçant sa nomination dans un communiqué.
Agé de 78 ans, Brahimi a été envoyé spécial de l’ONU dans plusieurs points chauds de la planète et médiateur dans la résolution de plusieurs conflits. Ancien ministre algérien des affaires étrangères, il a notamment représenté l’ONU en Afghanistan de 1997 à 1999, puis de 2001 à 2004 après le départ des talibans.
Pour certains, Lakhdar Brahimi prend un risque insensé en acceptant de succéder à Kofi Annan comme médiateur de l’ONU et de la Ligue arabe en Syrie, mais pour ce diplomate chevronné il n’y a pas de conflit « sans espoir ».
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Tensions en Syrie Ven 17 Aoû - 20:03
Syrie : Laurent Fabius appelle à l’assassinat du président Assad
Par Khidr Omar | 17/08/2012 | 16:22
Citation :
La France a franchi une nouvelle ligne dans sa politique étrangère guerrière, après son soutien aux islamistes libyens, qui a permis le renversement et l’assassinat de Mouamar Kadhafi.
Aujourd’hui, elle aide les terroristes djihadistes qui combattent l’armée syrienne dans quelques régions de Syrie, et lance un appel au meurtre.
Son chef de la diplomatie, Laurent Fabius qui a achevé en Turquie une tournée régionale qui l’a mené au Liban et en Jordanie, a fait une déclaration fracassante lors de sa visite dans un camp de réfugiés syriens à la frontière turque.
« Après avoir entendu les témoignages bouleversants des personnes ici (…) quand on entend ça et je suis conscient de la force de ce que je suis en train de dire : M. Bachar al-Assad ne mériterait pas d’être sur la Terre », a-t-il déclaré, repris par l’AFP.
C’est un véritable appel au meurtre que vient de faire le ministre des affaires étrangères d’un pays qui se targue d’être le berceau des droits de l’Homme.
Ces mots de Laurent Fabius qui relèvent du pénal dans un monde qui ne fonctionnerait pas avec une justice à deux vitesses, étaient précédés par d’autres mots aussi violents et indignes d’un chef de la diplomatie d’un pays civilisé. « Le régime syrien devrait être abattu et rapidement » a-t-il affirmé sans faire attention aux réserves d’usage dans le langage diplomatique.
Dans ce camp, abritant quelque 12.000 réfugiés syriens, Laurent Fabius a prétendu que ces mêmes réfugiés « avaient demandé l’aide de la France pour mettre un terme à la répression du régime syrien et demandé notamment que l’on livre des armes aux rebelles ».
La planète entière sait que les rebelles en Syrie ont déjà reçu des armes lourdes, sans que l’origine exacte de ces armes ne soit connue, les informations distillées ça et là font état de l’implication des Etats-Unis, la Grande Bretagne et la France dans l’envoi d’armes et de troupes spéciales avec la sous-traitance de la Turquie et de quelques monarchies du Golfe, en l’occurrence le royaume wahabite et l’émirat microscopique de Qatar.
Syrie: créer une zone d'exclusion aérienne est inadmissible (Lavrov)
Citation :
La communauté internationale doit régler les problèmes des réfugiés syriens par des méthodes éprouvées au lieu de créer de zones d'exclusion aérienne en Syrie, a déclaré vendredi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov dans une interview à la chaîne de télévision Sky News Arabia.
"Il est inadmissible de créer des zones d'exclusion aérienne et des zones de sécurité à des fins militaires sous le prétexte d'une crise humanitaire", a indiqué le ministre.
"Il existe des mécanismes et instruments (internationaux) spécifiques, comme la Secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires Valérie Amos, l'accord du gouvernement syrien de régler ces questions, le Haut-commissariat de l'ONU pour les réfugiés prêt à aider les personnes qui se trouvent dans les camps de réfugiés en Turquie, en Jordanie et dans d'autres pays. Il faut garantir la sécurité des civils en utilisant ces méthodes approuvées par le droit humanitaire international", a ajouté M.Lavrov.
La Russie s'est maintes fois prononcée contre la répétition du "scénario libyen" en Syrie. En Libye, le Conseil de sécurité de l'ONU a créé une zone d'exclusion aérienne en vue de protéger les civils contre les bombardements. Toutefois, l'aviation de l'OTAN a pris le côté l'opposition libyenne luttant contre le régime de Mouammar Kadhafi au printemps 2011. Les avions de l'Alliance ont effectué 22.157 sorties dont 8.687 de combat de mars à septembre 2011.
Créer des zones d'exclusion aérienne signifie "violer la souveraineté (syrienne), si le territoire syrien fait partie de ces zones. Ce sera une violation de la Charte des Nations unies", a conclu le ministre.
http://fr.rian.ru/world/20120817/195713325.html
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Tensions en Syrie Sam 18 Aoû - 0:56
Le Conseil de sécurité refuse de condamner un attentat contre ses casques bleus
Citation :
Sergey Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, a indiqué sur Twitter « ne pas comprendre la position » des membres occidentaux du Conseil de sécurité qui ont refusé de condamner l’attentat perpétré, le 15 août 2012, à l’arrière de l’hôtel Rose de Damas où résident les observateurs de l’ONU.
C’est la première fois dans l’histoire de l’Organisation que le Conseil de sécurité refuse de condamner une action terroriste visant ses propres observateurs.
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Tensions en Syrie Sam 18 Aoû - 15:02
samedi, 18 août 2012 13:35 Les troupes turques envahissent la Syrie!!
Citation :
Un convoi turc accompagné de plusieurs hélicoptères est entré dans la ville syrienne de Jarablos. L'incident a eu lieu dans une région peuplée de Kurdes, annonce la chaîne de télévision …
http://french.irib.ir/info/moyen-orient
berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Tensions en Syrie Lun 20 Aoû - 17:49
lundi, 20 août 2012 10:15 Syrie/Alep : la route d'approvisionnement turque coupée!
Citation :
Selon Al Alam dont le journaliste se trouve sur place, les forces de l'armée syrienne ont réussi au terme d'un combat sans merci et très violent à reconquérir la localité de Bavaba al Qassab. le bilan des pertes dans les rangs de l'ASL est très lourd . Selon Al Watan, l'armée nationale a également coupé une route de ravitaillement fournie sans du côté turc . sur la route, plusieurs convois militaires des terroristes ont été pris pour cible et détruits. Dans le village Kafar bassin au nord de la ville d'Alep plusieurs pick up dotés de mitrailleuses ont détruits laissant là aussi un bilan lourde de pertes et de dégâts dans les rangs des terroristes.
lundi, 20 août 2012 10:15 Syrie/Alep : la route d'approvisionnement turque coupée!
Citation :
Selon Al Alam dont le journaliste se trouve sur place, les forces de l'armée syrienne ont réussi au terme d'un combat sans merci et très violent à reconquérir la localité de Bavaba al Qassab. le bilan des pertes dans les rangs de l'ASL est très lourd . Selon Al Watan, l'armée nationale a également coupé une route de ravitaillement fournie sans du côté turc . sur la route, plusieurs convois militaires des terroristes ont été pris pour cible et détruits. Dans le village Kafar bassin au nord de la ville d'Alep plusieurs pick up dotés de mitrailleuses ont détruits laissant là aussi un bilan lourde de pertes et de dégâts dans les rangs des terroristes.
donc l'armée syrienne est en train de prendre à revers les rebelles, en paralysant les routes de communications, mais aussi en isolant les groupes de contras afin de les tailler en pieces séparement. les résultats se font sentir.