Armée Française

Premiers appontages de NH90 sur la frégate Aquitaine

Citation :

Un Caïman Marine (NH90) survolant l'Aquitaine, lundi matin à Lorient

Le nouvel hélicoptère de la Marine nationale a réalisé lundi et mardi ses premiers appontages sur l'Aquitaine, tête de série du programme des frégates multi-missions (FREMM). Lundi matin, un Caïman Marine (NH90) de la flottille 33F s'est posé sur la plateforme de l'Aquitaine, alors que celle-ci était à quai sur le site DCNS de Lorient, où elle a été construite. Puis, hier, de nouvelles manoeuvres ont été organisées, cette fois en mer, près de l'île de Groix.
La rencontre entre le Caïman et l'Aquitaine est une étape très importante pour les deux programmes puisque la version française de l'hélicoptère européen NH90 sera l'un des systèmes d'armes principaux de la nouvelle frégate de la marine, notamment en matière de lutte anti-sous-marine.




Pour mémoire, le Caïman, dont 27 exemplaires doivent être livrés à l'aéronautique navale par NH Industries, est entré en service en décembre dernier. Il doit être qualifié cette année dans son standard 2, qui lui permettra de mettre en oeuvre un sonar trempé FLASH, des torpilles MU90 et à le futur missile antinavire léger. Quant à l'Aquitaine, sa livraison à la Marine nationale est prévue cet été. Le bâtiment montera ensuite progressivement en puissance en vue d'une admission au service actif d'ici 2014. En tout, 11 FREMM ont été commandées par la France, DCNS ayant également vendu un bâtiment de ce type au Maroc.

http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=118964

Le groupe Jeanne d'Arc appareille de Toulon

Citation :

Le bâtiment de projection et de commandement Dixmude, ainsi que la frégate anti-sous-marine Georges Leygues, ont appareillé hier après-midi de Toulon (voir le reportage photo de Jean-Louis Venne dans cet article). C'est avec un vent soufflant à plus de 100 km/h en rafales et une mer formée que les deux navires ont quitté la base navale pour débuter la mission Jeanne d'Arc. Ce déploiement annuel, instauré en 2010 à l'occasion du désarmement du porte-hélicoptères Jeanne d'Arc, ancien bâtiment école de la Marine nationale, en est donc à sa troisième édition. Les deux années précédentes, les BPC Tonnerre et Mistral y avaient participé, également accompagnés du Georges Leygues. Comme le faisait autrefois la Jeanne, les deux premières missions étaient parties de Brest. Cette année, pour la première fois, le départ était toulonnais. Les 144 officiers-élèves, qui profitent du déploiement pour réaliser leur stage d'application à la mer, ont donc rejoint le port varois pour monter à bord du Dixmude, qui les débarquera à Brest au mois de juillet. Comme le veut la tradition, les familles pourront donc les accueillir à la pointe Bretagne à l'issue de leur premier grand embarquement. On notera d'ailleurs, toujours pour le côté traditionnel, que les hallebardes gardant l'entrée du bureau du commandant et la flamme de guerre de l'ex-Jeanne d'Arc ont été remises au pacha du Dixmude, le capitaine de vaisseau Guillaume Goutay, lors d'une cérémonie à laquelle a assisté Marc Laffineur, secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Défense et des Anciens combattants, ainsi que plusieurs officiers généraux, dont l'amiral Bernard Rogel, chef d'état-major de la marine. En effet, ces objets sont désormais transmis, chaque année, au BPC qui reprend les traditions de l'ancienne Jeanne d'Arc.

http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=118951

Les derniers ASMPA ont été livrés fin 2011

[quote]

La Direction Générale de l'Armement a livré, fin 2011, les derniers missiles air-sol moyenne portée améliorés (ASMPA) aux forces françaises. Cet armement, qui remplace l'ASMP, est mis en oeuvre par l'armée de l'Air depuis des bases terrestres et l'aéronautique navale à partir du porte-avions Charles de Gaulle. Déclaré opérationnel le 1er octobre 2009 sur Mirage 2000 N, l'ASMPA l'a été depuis sur les Rafale de la Marine nationale et de l'armée de l'Air. Développé par MBDA, le missile est doté d'une nouvelle tête (TNA) d'une puissance de 300 kilotonnes, sa portée étant estimée à 500 kilomètres en tir à haute altitude. Long de 5.25 mètres pour une masse d'environ 850 kilos, l'ASMPA est propulsé par statoréacteur, ce qui lui donne une vitesse plus importante, de l'ordre de Mach 3. Capable de voler à très basse altitude, l'ASMPA présente des capacités de pénétration et de précision accrues par rapport à son prédécesseur.


Dotées de cette nouvelle arme, les Forces aériennes stratégiques (FAS) et la Force aéronavale nucléaire (FANU) complètent le dispositif français de dissuasion, dont la pierre angulaire est constituée de la force océanique stratégique (FOST). Celle-ci compte quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins, capables chacun de mettre en oeuvre 16 missiles balistiques. Comme Le Terrible, mis en service fin 2010, les trois premiers SNLE du type Le Triomphant vont recevoir le nouveau M51 en lieu et place du M45 dont ils disposent depuis leur mise en service en 1996 (Le Triomphant), 1999 (Le Téméraire) et 2004 (Le Vigilant). D'une portée de 9000 kilomètres, ce missile intercontinental de 12 mètres de long et 56 tonnes peut emporter jusqu'à 6 têtes thermonucléaires TN75 d'une puissance unitaire de 150 kilotonnes. Puis, à partir de 2015, le M51 devrait déployer la nouvelle tête TNO.
En tenant compte de la réduction d'un tiers de la composante aéroportée annoncée en mars 2008, l'arsenal français compterait, en tout, près de 300 têtes nucléaires.


[quote]http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=118888

Formation mixte au dessus de Djibouti

La France commande 200 missiles Meteor pour le Rafale

Citation :

La Direction Générale de l'Armement (DGA) a commandé 200 missiles air-air à longue portée Meteor pour les Rafale de l'armée de l'Air et de la Marine nationale. Développé par MBDA, le Meteor est issu d'une coopération lancée en 2003 entre l'Allemagne, l'Espagne, la France, l'Italie, le Royaume-Uni et la Suède. Long de 3.65 mètres, le futur missile, propulsé par statoréacteur, devrait présenter une vitesse supérieure à Mach 4 et une portée d'une centaine de kilomètres, avec une zone d'interception assurée dans laquelle la cible ne pourra s'échapper. Il sera utilisé en complément du missile air-air Mica (EM et IR), qui présente une moindre allonge mais demeure très efficace en combat rapproché ou pour l'autodéfense.
En dehors du Rafale, le Meteor équipera l'Eurofighter et le Gripen. Concernant les avions français, qui pourront embarquer 4 munitions, les premières livraisons de missiles sont attendues en 2018.
Le contrat à été notifié à MBDA-UK le 22 décembre par l'agence d'armement du ministère britannique de la Défense (DE&S), qui pilote le programme.

http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=114962

Tir de missile antinavire Exocet MM40 Block3

Eminence remporte un appel d'offre pour équiper l'armée française de polos high-tech

Citation :

La société française de lingerie masculine a remporté un appel d'offres auprès de l'armée française pour équiper les militaires de polos high-tech.

Depuis un certain temps l'armée ne fournit plus de sous-vêtements aux militaires. Aussi, quand la société française de lingerie masculine Eminence a remporté un appel d'offres auprès de l'armée en France pour lui fournir des polos high-tech. "Nous avons développé une technologie spécifique pour fabriquer un polo à manches longues, à col zippé, explique Dominique Seau, président d'Eminence. Il permet de réduire la signature infrarouge des soldats sur les terrains d'opération."

Ce produit, et d'autres à venir, offre à Eminence un marché "militaire" de 10 millions d'euros de chiffre d'affaires d'ici à trois ans ainsi que du travail pour ses salariés en France et en Europe, où Eminence fabrique (seulement) 40% de ses produits.

http://www.theatrum-belli.com/

Lancement du programme CONTACT de radio logicielle

Citation :

Le programme CONTACT est un programme stratégique destiné à équiper, à partir de 2018, les forces armées en postes de radio tactiques de nouvelle génération, s'appuyant sur une technologie innovante de « radio logicielle ». Sa première tranche, consacrée aux travaux de développement, sera notifiée par la direction générale de l'armement (DGA) à Thales Communications dans les prochains jours.

CONTACT est un élément essentiel pour le programme SCORPION. Il vise à renouveler et moderniser les moyens des groupements tactiques interarmes. Le programme CONTACT équipera en particulier les futurs véhicules blindés multi-rôles (VBMR) de l’armée de Terre appelés à remplacer les actuels véhicules de l'avant blindés (VAB). Il s’articule pleinement avec les programmes de numérisation du champ de bataille (NEB) et le programme FÉLIN, équipant les combattants des unités au combat.

Les postes radio CONTACT permettront une transmission simultanée et hautement sécurisée de voix et de données. Ils constitueront un élément essentiel de la sécurité et de la capacité d'action tactique des fantassins et des véhicules blindés déployés en opération.

http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/lancement-du-programme-contact-de-radio-logicielle

L'armée de l'air française dispose d'une force de frappe considérable puisque désormais le célèbre Rafale va remplacer progressivement les Mirage 2000. L'armée de l'air française disposera bientôt d'environ 300 Rafale. Mais l'armée de l'air française ne se contente pas des performances technologiques de ses appareils. Elle s'entraîne face à des avions "étrangers" pour mieux les connaître. Le dernier exercice en date appelé Grauda a opposé durant l'été 2010 des Mirage et des Rafale français à six SU30 MKI indiens à la base française d'Istres. Rappelons que le SU30 MKI indien ressemble comme un jumeau au SU30 MKA algérien...A bon entendeur, salut

Citation :

Exercice militaire entre Rafale français et SU30 MKI indiens en France

Trois escadrons de l'armée de l'air indienne ont participé cette semaine à Istres à l'exercice Garuda, le quatrième conduit en commun avec l'armée de l'air française. Cette année, des avions F-16 singapouriens y ont été associés. Sur la base d'Istres, les Indiens ont déployé six Sukhoï 3 SU-30, trois Iliouchine Il 78 et un Iliouchine Il 76.

http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/jean-guisnel/la-france-poursuit-ses-efforts-pour-vendre-des-rafale-en-inde-25-06-2010-470411_53.php

Boussouf avec 44 avions, on ne fait pas le poids (j'ai mal au coeur rien qu'à le dire )

l'armée de l'air française équipe ses avions rafales des nouveaux radars AESA (Radars à antenne active). ce qui est donné comme un avantage écrasant pour l'avion face au Typhoon/Eurofighter qui ne verra son radar AESA qu'en 2014.

Citation :

Thales livre le premier radar à antenne active destiné au Rafale

Thales a annoncé avoir livré à Dassault Aviation, sur le site de Mérignac, le premier radar RBE2 à antenne active de série. Ce radar sera monté sur le Rafale C137 qui deviendra le premier Rafale de série doté de cette nouvelle capacité. Il est prévu que la Direction Générale de l'Armement (DGA) prenne possession à l'été de cet avion de combat. Avant sa livraison, ce premier RBE2 AESA de série avait réalisé une campagne d'essais en vol de trois mois sur la base d'Istres. « Cette campagne a permis de constater la qualité de ce radar et des performances conformes aux attendus. Cette livraison conforme au calendrier prévu, atteste de la grande maturité du RBE2 à antenne active AESA et confirme Thales dans son leadership européen dans le domaine des radars aéroportés de combat », souligne l'électronicien français.

dépêche du 13 Avril 2012

source : http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=119420

le radar AESA du Rafale



l'avion Rafale dans toute sa finesse et technicité

Le Rafale était déjà un monstre dans son genre. Mais avec un radar AESA, il devient tout simplement redoutable. Et dire que le Maroc a raté l'occasion d'équiper son aviation avec ce bijou

personnellement je trouve, même s'il est chère, le rafale que le F16, le rafale est évolutif, il permet et promet à tous les coups des évolutions d'équipement de guerre électronique et de combat BVR (au delà de l'horizon). en plus du double réacteur qui donne une meilleur versalité (combat, endurence, panne mécanique possible sur l'un des réacteurs) à cette avion qu'est le F16 qui arrive en fin de cycle d'innovation.

rimonidz a écrit:

personnellement je trouve, même s'il est chère, le rafale que le F16, le rafale est évolutif, il permet et promet à tous les coups des évolutions d'équipement de guerre électronique et de combat BVR (au delà de l'horizon). en plus du double réacteur qui donne une meilleur versalité (combat, endurence, panne mécanique possible sur l'un des réacteurs) à cette avion qu'est le F16 qui arrive en fin de cycle d'innovation.

le problème ce n'est pas tant l'avion mais la fiabilité politique du partenaire.et nos relations avec certain pays de la méditerranée sont en dent de scie.nous avons des fournisseurs traditionnels fiables .restons en la pour le moment!

En cherchant sur le Net: "soins aux blessés", je suis tombé sur un site de l'armée française qui parle de MORPHEE, système qui permet d'évacuer les blessés du champs de bataille;
Un article détaille ces aspects.
Il en ressort que la 1ère heure est fondamentale "Golden hour" pour soigner un blessé. L'hélicoptère s'avère un outil de choix. Les USA ont bcp progressé au Vietnam.
Espérons que les expériences étrangères combinées à nos réalités algériennes permettrons de sauver la vie de nos soldats engagés contre les terroristes.

jules vernes a écrit:

rimonidz a écrit:

personnellement je trouve, même s'il est chère, le rafale que le F16, le rafale est évolutif, il permet et promet à tous les coups des évolutions d'équipement de guerre électronique et de combat BVR (au delà de l'horizon). en plus du double réacteur qui donne une meilleur versalité (combat, endurence, panne mécanique possible sur l'un des réacteurs) à cette avion qu'est le F16 qui arrive en fin de cycle d'innovation.

le problème ce n'est pas tant l'avion mais la fiabilité politique du partenaire.et nos relations avec certain pays de la méditerranée sont en dent de scie.nous avons des fournisseurs traditionnels fiables .restons en la pour le moment!

la tu pose le véritable problème

Paris regrette le choix de l'avion militaire F-35B américain par Londres

Citation :

Le ministère français des Affaires étrangères a
regretté vendredi le choix fait par le gouvernement britannique
d'équiper ses porte-avions avec des appareils F-35B américains, ne
permettant pas d'interopérabilité avec la flotte aéronavale hexagonale.



"Ce choix risque de limiter notre coopération aéronavale, ce que
nous regrettons", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay, Bernard
Valero, qui a indiqué que la France avait "pris note de la décision du
Royaume Uni de choisir l'avion de combat F-35 B à décollage vertical, au
détriment du F-35 C à décollage par catapulte".



Le ministre britannique de la Défense, Philip Hammond, avait annoncé
jeudi avoir opté pour l'achat de l'avion de combat F-35B, au lieu du
modèle F-35C qui est compatible avec l'équipement aéronaval français,
mais représente une "augmentation inacceptable" du coût et des délais.



Cette décision met à mal l'entente franco-britannique en matière de
défense, relancée en novembre 2010, avec la signature par le président
français Nicolas Sarkozy et le Premier ministre britannique David
Cameron du traité de Lancaster.



"Nous voulons croire que cette décision, dont le gouvernement
britannique affirme qu'elle est fondée sur des raisons budgétaires, ne
remet pas en cause notre coopération dans le domaine aéronaval", a
conclu Bernard Valero.

http://french.cri.cn/621/2012/05/11/302s280939.htm

Thales : nouveau fusil d'assaut à Eurosatory


Thales présente lors du salon Eurosatory son nouveau fusil
d'assaut F90, une arme "légère et innovante" développée par son entité
australienne, qui s'est inspirée d'une arme éprouvée au combat depuis 20 ans.
Plusieurs variantes sont proposées, dont une de 3,25 kg "offrant un haut niveau
de fiabilité et un temps d'acquisition très bref de la cible". "L'architecture
ouverte du F90 intègre un montage Tri Rail conforme OTAN et des chargeurs OTAN
optionnels. L'évolutivité intrinsèque dont bénéficie l'arme permet
l'installation d'une alimentation centralisée, ainsi que de rails permettant la
distribution de l'énergie et de données. Le F90 comprend également un
lance-grenades 40 mm intégré à chargement latéral, pouvant être fixé en quelques
secondes par le combattant", explique Thales. Le F90 est identique au EF88
actuellement développé par l'entreprise dans le cadre du programme australien
LAND 125. Il est basé sur la plate-forme F88 en service en Australie depuis la
fin des années 1980.

"En coopération avec la société autrichienne Steyr
Mannlicher, Thales poursuivra des opportunités spécifiques, comme le projet de
remplacement du FAMAS avec la DGA, en faisant appel à l'expérience et aux
installations de pointe du fabricant autrichien", conclut
l'industriel.
Boursier 11/06 (12:48)

En tappant "Retour d'expérience + armée" je suis tombé sur ce site. Il est très riche: revues militaires, articles militaires". Intéressant pour les spécialistes.


Le Retour d'expérience (RETEX)



www.cdef.terre.defense.gouv.fr/organismes/drex/intro_retex.htmla division recherche et retour d'expérience (DREX) coordonne pour l'armée de terre la fonction retour d'expérience... Documentation Sont regroupés dans cette ...

Un Rafale s'abîme en Méditerranée

AFP
Mis à jour le 02/07/2012 Le Figaro
Un avion de combat Rafale embarqué
sur le Charles de Gaulle s'est abîmé en mer aujourd'hui en début
d'après-midi au cours d'un entraînement en Méditerranée et le pilote,
qui s'est éjecté, a été récupéré dans un état satisfaisant, selon
l'état-major de la Marine.

L'incident s'est produit vers 14 heures(13 heures, heure française) au
large des côtes espagnoles, au cours d'un entraînement au combat aérien
entre le Rafale Marine et un F18 du porte-avions américain USS
Eisenhower. Le pilote du Rafale a ensuite été récupéré par un
hélicoptère américain, puis transféré sur le porte-avions français,
selon la même source.

Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l'accident.
Parti de Toulon le 30 mai, le Charles de Gaulle et son escorte
conduisent un entraînement en Méditerranée et dans l'océan Atlantique
qui doit s'achever le 5 juillet. Le 24 novembre 2009, deux Rafale de la
Marine nationale s'étaient abîmés en Méditerranée, au large de
Perpignan, causant la mort de l'un des deux pilotes.

Le 28 novembre 2010, un autre Rafale de l'armée française appuyant les
forces déployées en Afghanistan s'était également abîmé en mer à une
centaine de km au large du Pakistan, mais son pilote qui s'était éjecté
en était sorti indemne.

nb: selon la revue Air-Cosmos, l'accident s'est produit lors d'un exercice avec un avion US. C'est la chaleur dégagée par l'avion qui le précédait qui aurait transmis de fausses informations au Rafale.

Un article trouvé sur le Net.

L'Alat poursuit sa mutation

Profondément réduit depuis le début des années 1990, le format de l'Alat reste cal­culé au plus
juste, malsré l'arrivée en service d'hélicoptères de nouvelle
génération.

Pas de doute, l'Aviation légère de
l'armée de Terre (Alat) a fait un vrai pas en avant depuis la
dernière édition du salon Eurosatory, en 2010. Comme pour mieux
symboliser cette évolution, l'armée de Terre devrait présenter,
lors de l'événement, l'unique NH90 TTH, ou Caïman, dont elle
dispose à ce jour. Livré en décembre 2011, l'appareil est toujours
en cours d'évaluation aux mains du Groupement aéromobilité de la
section technique de l'armée de Terre (Gamstat), sur le site de
Valence, en vue d'une première mise en service opérationnelle au
milieu de l'année 2014. Parallèlement, se poursuit le
déve­loppement du Tigre HAD, dont le premier exemplaire doit
être livré cette année, également à Valence.


Engagée dans une profonde
modernisation de ses moyens, l'Alat a également démontré, en 2011,
une réactivité et une sou­plesse d'emploi sans précédent au
cours des opérations menées contre le régime libyen du colonel
Kadhafi. Engagée tardivement dans l'opération, et malgré une
importante mobilisation de ses moyens en métropole comme à
l'étranger, l'Alat a su trouver la ressource humaine et matérielle
nécessaire pour jouer un rôle de premier plan pendant l'opération
Harmattan, à laquelle elle a payé un lourd tribut: "Nous
payons aujourd'hui encore cet engage­ment", précise le
général Yann Pertuisel, commandant l'Aviation légère de l'armée
de Terre. "L'opération a toujours des répercussions sur la formation de
certains pilotes qui a dû être retardée, ou bien sur la
disponibi­lité de certaines machines, qui ont été
'cannibalisées' pour garan­tir la disponibilité des appareils
projetés." En clair, une bonne partie de cette année sera
encore dédiée à la régénération du poten­tiel.

Modernisation.

Du point de vue des matériels, une
étape symbolique a été fran­chie avec la livraison, le 22
décem­bre 2011, du premier Caïman au Gamstat de Valence. A
l'opposé du programme NH90 NFH (Caïman Marine), le Caïman de
l'Alat n'a pas souffert d'importants retards. Mieux : contrairement à
la version Marine, dont le développement n'est pas encore
tota­lement achevé, le NH90 TTH débarque dans l'armée de Terre
dans une version "finale", dont d'autres pays clients ont
déjà bénéficié.

Evaluation opérationnelle.

Est-ce la promesse d'un déploie­ment
serein dans FAlat? H est encore un peu tôt pour le dire. A ce jour,
l'unique appareil livré est toujours aux mains du Gamstat de
Valence, qui mène son évalua­tion technico-opérationnelle
(Evto). Objectif : permettre, à l'été 2012, de prononcer
l'"adoption" officielle du Caïman, préalable obligatoire
au lancement de la formation des premiers équipages opérationnels.
Au titre de cette Evto, la plupart des aspects du domaine de vol
seront défrichés. Premier hélicoptère à commandes de vol
électriques, le Caïman doit apporter, par rapport au Puma qu'il
remplace, une vraie sérénité dans le pilotage et le combat
tout-temps. "On ne va pas révolu­tionner la mission, mais
on va pouvoir la pousser beaucoup plus loin", résume-t-on dans
l'armée de Terre. Les capacités de l'appareil seront validées à
l'issue de l'Evto, par une phase d'expérimentation
technico-opérationnelle (Exto) qui s'étendra jusqu'au milieu de
l'année 2014 environ et à la mise en service opérationnelle ;
celle-ci sanctionnera la capacité de I'Alat à projeter un module de
quatre Caïman en opex. Le 1er RHC de Phalsbourg sera la première
unité équipée, et disposera à terme de 24 appareils. Une fois la
dotation de Phalsbourg complète, c'est à Pau que devrait être
activé un deuxième régiment de NH90. A partir de 2013, les
livraisons des 34 premières machines se poursuivront au rythme de 8
chaque année, et ce jusqu'à la mi-2016 à peu près. La
notification d'une commande d'un lot de 34 appareils supplémentaires
serait prévue "dans les prochains mois". Pour l'Alat,
l'urgence du rempla­cement des plus anciens Puma impose de
piloter avec soin la montée en puissance du Caïman, par rapport à
la déflation du parc de SA330. Avec un objectif simple mais exigeant
: éviter toute perte de capacité dans le domaine des hélicoptères
de manœuvre et d'as­saut (HMA).

Une cible abandonnée.

Si la cible d'acquisition globale
prévoyait à l'origine l'achat d'un total de 133 NH90, ce format
sem­ble aujourd'hui menacé. En jan­vier 2012, le ministre de
la Défense, Gérard Longuet, déclarait déjà que cette tranche
ultérieure n'était "plus évoquée". Des craintes que
semble aujourd'hui partager I'Alat. En termes d'hélicoptères de
manœuvre, la déflation du parc de Puma doit en effet débuter dès
2015, et prévoit de ne plus conser­ver qu'une trentaine de
machines en service en 2020. Ces HMA seront également complétés
par le parc de Cougar modernisés (voir infra) et de Caracal. L'année
2012 sera aussi marquée par l'arrivée dans l'armée de Terre du
premier Tigre dans sa version HAD (hélicoptère
d'appui-destruc­tion), qui remplacera la Gazelle dans la mission
antichars à l'hori­zon 2015, lorsque les missiles Hot arriveront
en fin de vie. Par rap­port à l'actuel Tigre HAP- (héli­coptère
d'appui-protection), dont 40 exemplaires ont été commandés et
doivent être livrés d'ici à la fin de cette année, le HAD
introduit donc le missile américain AGM-114 Hellfire n et sa
conduite de tir idoine, composée notamment d'un laser de
désignation.

Préparer l'arrivée du Tigre HAD.

A la fin de l'année, le premier Tigre
HAD de série sera livré à l'armée de Terre. Comme pour le Caïman,
cette tête de série sera dédiée aux experts du Gamstat qui, sur
le site de Valence, mèneront à bien l'expérimentation
technico-opérationnelle du nouveau système d'arme. L'objectif étant
ensuite d'affiner les concepts d'emploi du Tigre HAD dans son
environnement tactique et, par là même, de poser les bases du futur
travail collaboratif entre Tigre HAP et HAD, étant donné que les
deux versions seront panachées dans les unités et sur le champ de
bataille. Sept machines doivent ensuite être livrées en 2013. Elles
servi­ront prioritairement à armer l'école franco-allemande
(EFA) du Luc-en-Provencè, pour assurer la formation des équipages
au nouveau standard - dans un pre­mier temps, des personnels
navi­gants disposant déjà d'une solide expérience sur Tigre
HAP. Une fois la dotation de l'école com­plète, c'est le 1er
régiment d'héli­coptères de combat (RHC) de Phalsbourg, en
Moselle, qui recevra ses propres HAD. L'objectif actuel étant de
déclarer une pre­mière mise en service opération­nelle,
fin 2014, lorsque un peu moins de dix hélicoptères auront été
livrés à Phalsbourg. Les livrai­sons se poursuivront ensuite
jusqu'en 2017, au rythme moyen d'environ une dizaine de Tigre HAD par
mois afin d'honorer la commande de 40 exemplaires, qui reste la cible
d'acquisition officielle à ce jour. Ici encore, l'incertitude est de
mise. Selon l'Alat, "aucune réduction de cible n'est envisagée
à ce jour". Mais l'exemple du voisin allemand, qui revoit à la
baisse sa commande de Tigre (passant de 80 unités à 50-60
appareils), pourrait bien donner des idées à un gouvernement
dési­reux de baisser les crédits d'équi­pement. Avec un
impact certain sur le niveau d'ambition qui aura été fixé pour les
hélicoptères de l'Alat : "Si réduction il y a, nous ne
pourrons plus assurer le contrat opérationnel tel qu'il est défini
par l'état-major des armées, explique le général Yvan Pertuisel.
H faudra le revoir à la baisse." Très progressive, l'arrivée
en ligne de matériels de nouvelle généra­tion ne permet pas de
faire l'éco­nomie d'une modernisation des flottes actuelles.
C'est d'ailleurs) de ces programmes de retrofit que dépend en grande
partie le maintien d'un format crédible, d'ici à 2020. La situation
est inédite dans l'histoire de l'armée de Terre, comme le souligne
le patron de l'Alat dans notre inter­view (voir page 16). "Tout
vient s'agréger à un moment où les opérations n'ont jamais été
aussi nombreuses, ce qui ne fait qu'aug­menter les difficultés",
ajoute le général Pertuisel.

Rénovation avionique.

Premier appareil concerné : TAS352
Cougar, dont la première machine rénovée devrait être livrée à
la fin de cette année, avec plus d'un an de retard sur le calendrier
initial. S'étalant jusqu'en 2017, ce chantier de rénovation
touchera l'ensemble de la flotte de 19 Cougar actuel­lement en
dotation au sein de l'Alat et vise à amener ces appa­reils à un
standard avionique plus proche de celui des huit EC725 Caracal,
qu'exploité également l'armée de Terre. A ce titre, ils hériteront
notamment d'une nouvelle planche de bord "tout-écran",
ainsi que d'un nou­veau pilote automatique à quatre axes et
d'une boule optronique Euroflir. Le système d'arme sortira grandi de
ce retrofit avec l'installation d'une autoprotection complète,
comprenant détec­teur d'alerte radar et d'alerte missile et
lance-leurres. Les Cougar passeront aussi par une inévitable mise en
conformité de leurs équipe­ments avec les règles de l'OACI. Un
chantier auquel n'échappent pas non plus les autres flottes : une
tren­taine de Puma doivent eux aussi subir un chantier de
retrofit minimal afin de garantir leur bonne inté­gration dans
l'espace aérien général grâce au remplace­ment de leurs
équipements de communication et de navigation. Les dix-huit Fennec
de l'Alat, comme ceux de l'armée de l'Air, subissent actuellement
une modernisation similaire. Ces chantiers de retrofit, qui se
télescopent, pèsent de façon non négligeable sur la disponibilité
globale - notamment pour les HMA, dont le format est critique.
Hélicoptère emblématique de l'Alat, la Gazelle, qui s'est
bril­lamment illustrée au cours de l'opération Harmattan en
tirant près de 400 missiles antichars Hot contre des objectifs
terrestres, est elle aussi en attente de rem­placement. Après la
fin de vie de ce missile, programmée pour 2015, les Gazelle Viviane
qui resteront en service devraient être progres­sivement
rétrofitées avec une capacité canon, remplaçant ainsi les plus
anciennes SA341F.

Avancer en interarmées.

Mais, à long terme, l'avenir de la
Gazelle passe par un programme interarmées d'une importance
capitale, tant pour l'industrie que pour les opérationnels : le HEL
(hélicoptère interarmées léger), anciennement baptisé HC4
(héli­coptère de classe 4 tonnes). Toujours en phase de
maturation, ce programme a récemment fait l'objet d'un document
d'orienta­tion validé par l'EMA. Appelé à remplacer à
l'horizon 2020 les Gazelle de l'armée de Terre (voir page 16),
l'appareil retenu devra donc satisfaire les besoins des trois armées
en matière d'hélicoptères légers. Une gageure d'un point de vue
pro­grammatique, mais qui paraît pourtant la seule option viable
dans le contexte budgétaire à venir.

Guillaume Steuer AIR & COSMOS N° 2316-8 JUIN 2012




Quitter l'Afghanistan

De quoi l'avenir de l'Alat sera-t-il fait? En termes de priorité opérationnelle, c'est l'Afghanistan qui
va continuer à occuper les aviateurs de l'armée de Terre. Tant sur
le théâtre d'opérations qu'en métropole, car la vie des unités
reste encore rythmée par les mises en condition avant projection
(MCP), qui visent à préparer pendant six mois les équipages à
leur déploiement sur le terrain.

Mais pour combien de temps encore ? La question reste sensible et en attente
d'arbi­trages plus précis. "D'expérience, la compo­sante
hélicoptères est l'une des dernières, sinon la dernière, à
quitter un théâtre d'opé­rations", souligne le général
Pertuisel. Les voi­lures tournantes restent en effet
indispensables à la manœuvre logistique, qu'il s'agisse de garantir
la protection des troupes au sol, de mener d'éventuelles évacuations
sanitaires ou d'assurer des missions de transport dans des régions
dont le réseau routier est peu sûr. Dans ce cas, les hélicoptères
de manœuvre et d'assaut pourraient rester mobilisés. Mais il est
tout à fait possible que la France décide de s'appuyer sur des
moyens étrangers pour assurer la protection de ses convois tout au
long du désengagement afghan.

Si tel est te cas, le bataillon hélicoptères (Bathélico) de Kaboul pourrait quitter l'Afghanistan
avant la fin 2012, tout comme les chasseurs de l'armée de l'Air
basés à Kandahar. A ce jour, le détachement français compte
quatre Tigre MAP, cinq Gazelle Viviane, deux Cougar et trois Caracal.
Le dispositif devrait évoluer dans les prochains mois : un Cougar
supplémentaire rejoindra le théâtre, tandis que le parc de Caracal
sera réduit à un seul EC725 appartenant à l'armée de l'Air.


SPÉCIAL EUROSATORY

'La modernisation de nos flottes est incontournable"

Le général Yann Pertuisel, commandant de l'Aviation légère de l'armée de Terre (Alat)

Que retenez-vous de l'engagement de vos hélicoptères en Libye, l'an dernier, au cours de l'opération
Harmattan ?

Je soulignerai d'abord un engagement historique des moyens de l'Alat, sans pré­cédent depuis la
première guerre du Golfe. Au plus fort de l'opération Harmattan,
jusqu'à 80 hélicoptères de l'armée de Terre ont été mobilisés
en métropole et sur les théâtres d'opérations extérieurs. Cet
engagement a un prix: une bonne partie de l'année 2012 sera encore
dédiée à la régénération des potentiels humain et matériel
Mais il importe d'insister sur la grande flexibilité dont nous avons
su faire preuve : à titre d'exemple, alors que nous avions moins de
dix Tigre "opexables", cinq ont été engagés
simultanément pendant Harmattan, sur le BPC et en Afghanistan. Avec
67 Apache en inventaire, nos collègues britan­niques en alignent
péniblement dix sur le théâtre afghan. Harmattan a aussi permis de
pointer du doigt certaines pistes d'amélioration pour nos
hélicoptères. L'opération a, par exemple, clairement montré qu'il
fallait mener une réflexion sur un armement de précision à bas
coût qui pourra complémenter le Hellfire, en inventaire après le
retrait des Hot en 2015. Sur ce sujet, des réflexions sont
d'ailleurs en cours avec nos homologues australiens. Par ailleurs, il
importera également d'améliorer les moyens de diffusion de
l’information entre les différentes composantes du champ de
bataille par l'adoption de liaisons de données tactiques.

Comment l'Alat va-t-elle évoluer au cours de la décennie?

Les livraisons de Tigre HAD et de
Caïman se poursuivront jusqu'en 2017 environ. Cette modernisation
est incontournable puisqu'elle permettra, d'une part, de pallier la
fin de vie du missile Hot sur Gazelle en 2015 et, d'autre part, de
préparer sereinement la défla­tion du parc de Puma, qui
commencera à cette même date. Etant entendu qu'une trentaine de
Puma et environ 90 Gazelle devront rester en inventaire à l'horizon
2020.

Mais la modernisation ne passe pas que
par la livraison d'appareils neufs. Pour la première fois dans
l'histoire de PAlat, tous les types d'hélicoptères (Caïman
excepté) sont aujourd'hui en chantier de rétrofit. Cette situation
a évidemment un impact sur la disponi­bilité des différents
parcs, mais c'est une étape incontournable pour mettre à niveau ces
machines d'ancienne génération.

Qu'attend l'armée de Terre de son futur HIL (hélicoptère interarmées léger) ?

La première vocation du HIL sera,
comme la Gazelle aujourd'hui, de préparer et d'accompagner
l'engagement du Tigre et du Caïman, tout en étant capable de mener
des missions de recon­naissance offensives et d'afficher une
capacité de commandement L'objectif étant de pouvoir engager cet
appareil sur des conflits de faible intensité, autant pour les
forces conventionnelles que spéciales. Par rapport à la Gazelle, il
devra toutefois afficher des performances accrues en termes de
navigation tout-temps, d'autoprotection et d'autodéfense, et être
doté d'une avionique la plus proche possible de celle du Tigre et du
Caïman. Etant entendu que cet appareil aura aussi vocation à
intervenir sur le territoire national, en soutien de nos concitoyens,
dans le cadre de la "protection terrestre", par exemple en
situation de catastrophe naturelle. Le HIL devra être un appareil
rustique, mais sur lequel il sera possible d'installer facilement
différents types d'équipements additionnels afin de mener une large
palette de missions pour satisfaire tous ses utilisateurs. Ce futur
appareil sera en effet destiné aux trois armées, il importe donc
qu'il affiche la plus grande flexibilité possible. De son côté,
l'Alat a déjà for­malisé son expression de besoins en 2011, et
le dossier est maintenant en cours d'étude au niveau de l'EMA. La
Gazelle peut rester en service jusqu'en 2025, mais elle n'est pas
éternelle, n faudrait, dans l'idéal, pouvoir entamer les livraisons
du HIL à partir de 2020, afin d'assurer la meil­leure transition
possible avec le retrait de celle-ci.

Propos recueillis par Guillaume Steuer