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| Armée Française | |
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Auteur | Message |
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yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
| Sujet: Re: Armée Française Mer 18 Juil - 18:55 | |
| c'est ce que il manque a l ANP une aviation légère pour l armée de terre et ne plus dépendre de l AAF je vois bien dans un avenir proche des SU39 pour cette mission merci zoubir pour cette article et désolé a tous pour le HS | |
| | | Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Armée Française Mer 18 Juil - 19:16 | |
| - yak a écrit:
- c'est ce que il manque a l ANP une aviation légère pour l armée de terre et ne plus dépendre de l AAF je vois bien dans un avenir proche des SU39 pour cette mission
merci zoubir pour cette article et désolé a tous pour le HS J'espère que cet article éclairera le grands public mais aussi tous les gens directement concernés par le sujet. | |
| | | berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
| Sujet: Re: Armée Française Dim 22 Juil - 15:24 | |
| [url=Premier accroc France-Israël : la remise en cause d’un accord sur les drones. - Citation :
- [url=Premier accroc France-Israël : la remise en cause d’un accord sur les drones. De nombreux industriels, politiques, francophones israéliens voulaient connaître la vision de la France de Hollande (photo) vis à vis d’Israël. Ils sont gatés. La France le fait souvent : un mauvais choix industriel qui va lui coûter encore une fois très cher. Sachant que les israéliens sont les meilleurs dans le monde en matière de drones (les Français le savent), le nouveau pouvoir fait exactement ce qu’il ne faut pas faire : se plier à un lobby qui finalement semble plus intéressé au savoir-faire américain plutôt qu’israélien ! Un excellent article ci-dessous fait le point sur ce dossier complexe. (D.A.) Selon (1) : « Le premier contrat d’armement du nouveau pouvoir socialiste sera-t-il un achat auprès de l’industrie américaine ? Selon nos sources, “on va acheter des Prédators” dit-on aujourd’hui dans l’entourage du ministre de la Défense. Une décision qui serait difficile à justifier en période de “redressement productif” et de réduction de crédits. Si elle est prise, elle devrait faire l’objet de tout un habillage politico-médiatique. Officiellement, aucune position n’a été arrêtée et le ministre de la défense, lors de sa nomination, avait indiqué vouloir tout remettre à plat. Nous y sommes. L’affaire pourrait se jouer en trois temps : 1) La prolongation de l’actuel système de drone Male (Moyenne altitude longue endurance) Harfang de l’armée de l’air, dont le contrat de maintenance, avec EADS, arrive à son terme courant 2013. Le Harfang, qui a été engagé en Afghanistan et en Libye, est un système en voie d’obscolescence rapide… Mais c’est le seul que possède l’armée de l’air, au nombre de quatre. Sauf à renoncer totalement à cette capacité, jugée stratégique, il va donc falloir faire encore avec lui… 2) A plus long terme, l’idée de construire un drone (classe 4 tonnes) européen n’est pas entièrement enterrée. Un accord avait été signé entre la France et le Royaune-Uni, impliquant Dassault-Aviation et BAe pour la production du Telemos, à l’horizon 2020. De nouveaux accords devaient être conclus lors du Salon aéronautique de Farnborough, début juillet, mais l’affaire a été repoussée à la demande de Paris. Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian doit se rendre à Londres le 24 juillet et les drones seront au menu des conversations. Le ministère de la Défense fait l’objet de fortes pressions de la part d’EADS (où l’on compte de nombreux réseaux proches des socialistes) pour ne pas être exclus de ce programme, confié pour la partie française à Dassault. Cela pourrait également signifié le retour de l’Allemagne dans le duopole franco-britannique qui n’a guère les faveurs de l’Elysée. Quelle que soient les décisions prises sur le Télémos, il ne sera pas en service avant au moins dix ans. Il faut donc un programme intermédiaire. 3) On pensait avoir trouvé la solution l’été dernier avec la décision de franciser, chez Dassault, le drone israélien Heron TP sous le nom de Voltigeur. Ce choix israélien n’était pas nouveau puisque les deux modèles précédents achetés pour l’armée de l’air (Hunter et Harfang) étaient de conception israélienne. Mais la décision du ministre Gérard Longuet a été combattue vivement par EADS (toujours sa rivalité avec Dassault) et par les militaires (EMA et Armée de l’air) qui ne juraient que par l’achat sur étagère du drone américain Predator B (Reaper). Celui-ci pourrait faire son grand retour, officiellement comme solution transitoire. Deux pays européens en sont déjà équipés : le Royaume-Uni et l’Italie. Une forme de “mutualisation” pourrait même être évoquée. En mars 2011, l’hypothèse de co-localiser le futur escadron français de drones Reaper avec celui des Britanniques avait déjà été évoquée. Mais les Britanniques sont complètement intégrés au dispostif américain de l’US Air Force a tel point que l’unité qui les met en oeuvre, le 39 Squadron de la RAF est installé sur la base de Creech… au Nevada ! A l’époque, l’idée avancée par l’Armée de l’air était d’installer l’escadron français outre-atlantique, notamment pour bénéficier de la couverture satellitaire et d’une plus grande facilité de circulation aérienne ! Pas sûr que l’idée soit encore à la mode. Pas plus d’ailleurs que celle d’armer les drones. Dans certains cercles du pouvoir socialiste, on semble aujourd’hui réticent à équiper les drones de missiles ou de bombes, comme le sont ceux des Américains. Pas politiquement correct ! Comme s’il y avait une différence entre recevoir une bombe larguée d’un avion piloté à bord ou piloté depuis le sol. Mais les campagnes des ONG contre la politique d’Obama ont trouvé des oreilles attentives à gauche… Les drones semblent être un cas d’école de ce qu’il ne faut pas faire en matière d’industrie de défense. Un proche du ministre en convient : “l’appareil militaro-industriel a massacré les drones” depuis une quinzaine d’années, constate-t-il, sans trop se pencher sur la responsabilité des politiques, droite et gauce confondus. Mais on semble bien parti pour écrire un nouvel épisode de cette saga lamentable. Le marché mondial reste dominé par les Américains et les Israéliens. Et les forces françaises ne savent pas quels drones – que tout le monde juge aujourd’hui indispensables – elles auront dans trois ans. Sacrée réussite ! « Jean-Dominique Merchet Par Daniel Assayah (Tel-Aviv) Source: (1) http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/
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| | | Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Armée Française Mar 24 Juil - 20:55 | |
| Une question que s'est posée l'armée française durant la guerre de Libération Nationale: « déterminer comment mieux positionner et mieux employer les hélicoptères H21. En éliminant les cas les plus irréalistes ou non satisfaisants, trois systèmes de bases sont analysés : une seule base à SETIF, deux bases à SETIF et AÏN-BEIDA, puis trois bases à SETIF, GUELMA et KENCHELA. Le rapport ne considère que les opérations de riposte immédiate qui consistent à projeter des troupes suite au signalement de troupes rebelles. »
On trouve sur internet cet article. Il est intéressant car il aborde le retour d'expérience vu sur le côté scientifique et méthodologique; en un mot: la recherche opérationnelle.
Nous citons de larges extraits de l'article. Pour plus de détails, on se reportera à l'article originel.
Introduction à la recherche opérationnelle. Regard historique et applications actuelles
Division Simulation et Recherche Opérationnelle DSRO
Centre de Doctrine. (site de l'armée française).
La recherche opérationnelle en domaine militaire.
On estime que « la RO coûte environ 1 % du budget total de l’organisation à laquelle elle est appliquée et conduit à des économies représentant 5 à 20 fois le montant des sommes engagées6 ».
Quelques exemples de RO dans le monde.
La recherche opérationnelle en Grande-Bretagne.
Pour permettre la collaboration de scientifiques à la préparation de la guerre, il fallut les circonstances exceptionnelles que vécut la Grande-Bretagne face à la menace d’invasion et au danger aérien. Ainsi, le rassemblement de 7 000 scientifiques et ingénieurs volontaires dans une association sous l’égide de la Royal Society témoigne de l’engagement des hommes au service d’une cause nationale. L’époque est propice à l’application des sciences à l’industrie et à la guerre dans la continuité de la taylorisation.
Il fallut aussi des chefs militaires d’une largeur de vue exceptionnelle. Ce sont les succès initiaux de la RO dans la bataille d’Angleterre qui instaurèrent définitivement l’idée de « faire des mathématiques pour les états-majors »1 selon les mots de Sir Watson-Watt, premier directeur d’un centre de recherche sur les radars dans le manoir de Bawdsey (Suffolk).
C’est en effet peu avant la guerre, en 1936, qu’un groupe de jeunes scientifiques fut chargé de
recherches sur l’efficacité du radar. Il s’agissait d’étudier comment la nouvelle technologie radar pouvait être utilisée afin d’intercepter les avions ennemis. Cette équipe préconisa la création d’un système de commande au sol des interceptions qui fit ses preuves en 1941. L’amélioration de l’implantation des radars permit de doubler la probabilité d’interception.
Le général Pile, commandant en chef de la DCA anglaise (Anti-Aircraft Command), confia en août
1940 au professeur Blackett, ancien officier de Marine, futur prix Nobel de physique en 1948, une série de recherches sur la défense aérienne, en liaison avec l’aviation. Il se constitua ce que l’on appela le « Blackett Circus » avec trois physiologues, cinq physiciens et mathématiciens, un astronome, un topographe et un officier. Après étude statistique des tirs, Blackett préconisa le tir de DCA sur éléments fixes du fait que les avions ennemis ne changeaient de cap pendant le tir qu’une fois sur quatre. Ainsi, alors qu’il fallait initialement 20 000 coups de DCA pour détruire un aéronef, 4 000 coups suffisaient après réorganisation de l’ensemble du système. D’autre part, étudiant la corrélation entre les erreurs de pointage radar et la nature du terrain, il détermina la taille idéale des treillis métalliques constituant ces systèmes de détection. Consacrant à cette occasion le vocable nouveau de recherche opérationnelle, son équipe de l’armée de Terre prit le nom de « Army Operational Research Group » et disposa de huit sections pour les problèmes de défense aérienne, radar, transmissions, infanterie, artillerie, appui aérien, armement, mines, obstacles et armes spéciales.
Le professeur Blackett passa en 1941 au commandement côtier de l’Air (Coastal Command) puis, ancien marin, il appliqua ses études sur le radar à la détection des sous-marins par avion. Chargé à partir de 1942 de la conduite des opérations navales, il fit ainsi le tour de la RO dans les armées.
Convois dans l’atlantique Nord
En 1942, les planificateurs cherchèrent à limiter les pertes des navires marchands infligées par les U-boats aux convois traversant l’Atlantique. L’analyse statistique compara ainsi le nombre de navires escortes (de 1 à 15), la taille du groupe de sous-marins attaquant (de 1 à 20), la disposition de marche du convoi, sa taille, son itinéraire, sa direction et sa vitesse de déplacement. L’étude
montra que le nombre des navires perdus était indépendant de la taille des convois et que le nombre
de sous-marins coulés par bateau perdu était proportionnel au carré du nombre d’escorteurs. Ainsi,
sans risque d’accroître les pertes, on pouvait quadrupler le nombre des navires du convoi en doublant seulement le nombre des escorteurs. Les résultats furent accompagnés de recommandations concrètes comme des itinéraires privilégiés, la disposition spatiale des convois (nombre de lignes et de colonnes, attitudes à adopter en cas d’attaque), la disposition des escortes en fonction des itinéraires suivis et des modalités d’emploi des avions du Coastal Command. Le rendement ennemi diminua en fait suffisamment pour l’amener à cesser l’attaque des convois, ce qui constitua un revirement capital dans la bataille de l’Atlantique
1 Kirby Maurice, Operational Research in War and Peace : the British Experience from 1930 to 1970, Imperial College Press,
2007.
Bombes anti-sous-marines
Les bombes employées par l’aviation anglaise contre les sous-marins allemands étaient conçues
pour exploser à une profondeur de 50 pieds2 environ. Cette profondeur d’explosion avait été choisie
arbitrairement et constituait un compromis entre deux tendances, les uns désirant que la bombe
explose à la surface, les autres pensant accroître l’efficacité avec la profondeur.
L’étude des probabilités de repérage et de dommages causés, en fonction de la profondeur,
montra l’existence d’une profondeur d’explosion optimale entre 15 et 25 pieds. Les bombes furent
dotées d’un nouveau réglage grâce à un meilleur dessin du détecteur de profondeur. De plus, les
pilotes reçurent l’ordre de ne pas lâcher de bombe sur un sous-marin en plongée depuis plus d’une
demi-minute. Après quelques mois d’application de ces nouvelles tactiques, notamment le fait de
concentrer les attaques sur des sous-marins découverts en surface ou juste en plongée, on constata
une efficacité deux fois plus grande des attaques avions contre sous-marins. Ce facteur 2 correspondait exactement aux estimations du groupe de recherche opérationnelle.
C’est donc d’abord au profit de l’Air puis de la Marine que les études de RO furent entreprises, ce
qui tient sans doute à la forme de guerre menée par l’Angleterre en 1941-1942. L’activité de recherche opérationnelle s’est ensuite progressivement intéressée aux problématiques terrestres comme les radars, le tir des chars et la pose des mines.
Confrontés à des situations nouvelles dans un contexte d’urgence, les scientifiques ont été amenés
progressivement à changer très significativement la pensée et les pratiques effectives de la guerre de
l’analyse du déroulement des opérations aux conséquences pour le commandement. Les résultats obtenus furent si spectaculaires qu’à la fin de la guerre on comptait plus de 120 officiers et 355 hommes de sciences britanniques engagés dans des activités de type recherche opérationnelle.
C’est seulement dans deux mémos datés d’octobre 1941 et de 1943 que Blackett réalise qu’il est en
train de constituer un nouveau champ de pratiques. Il invente un modus operandi utile à la gestion de la
guerre, ainsi qu’un ensemble de problèmes et de méthodes pour les traiter, qu’il unifie officiellement sous le nom de « Recherche Opérationnelle ». En pratique, les débuts de la recherche opérationnelle ont reposé sur une approche pluridisciplinaire dans l’esprit de l’époque, mêlant essentiellement les statistiques et les probabilités.
Blackett insiste sur le fait de devoir toujours :
– mener ces études en collaboration avec les opérationnels car eux seuls connaissent la complexité
des problèmes ;
– mener des expériences en situation réelle pour tester les hypothèses ou les résultats découlant
des études ;
– s’engager très précisément sur des propositions explicites de changement ou de maintien des
solutions en place ;
– organiser la mesure de l’efficacité pratique des propositions qui sont faites en explicitant les
critères de jugement.
BoMBes anti-sous-MaRines
Les bombes employées par l’aviation anglaise contre les sous-marins allemands étaient conçues
pour exploser à une profondeur de 50 pieds2 environ. Cette profondeur d’explosion avait été choisie
arbitrairement et constituait un compromis entre deux tendances, les uns désirant que la bombe
Après guerre, la RO est coordonnée, pour l’ensemble de la défense britannique, par un comité
politique et de recherche composé de personnalités scientifiques et de membres militaires. Dans chaque
armée, un conseiller scientifique civil oriente le choix des problèmes à traiter et les équipes de recherche.
A tous les échelons, un lien étroit entre recherche opérationnelle et recherche scientifique est assuré.
La recherche opérationnelle aux États-Unis
Les États-Unis prirent très vite conscience de l’importance de l’expérience britannique et surent la mettre à profit. Quelques chercheurs américains, formés au sein d’équipes britanniques constituèrent un premier noyau. Les travaux de l’armée de l’Air furent confiés à la Rand Corporation et ceux de l’armée de Terre à l’université J. Hopkins où le docteur Johnson dirigeait le bureau de recherche opérationnelle (ORO – operations research3 office). Sous l’impulsion de Patrick Blackett, l’US Navy créa, en 1942, un groupe de chercheurs opérationnels chargés de la lutte anti-sous-marine (ASWORG – antisubmarine warfare operations research group). L’ASWORG a été la première organisation de chercheurs civils au profit de la recherche opérationnelle militaire aux États-Unis. Organisée pour la Navy par le physicien Philip Morse, elle commença avec 15 scientifiques civils détachés auprès du bureau du chef des opérations navales. À la fin de la guerre le groupe de recherche opérationnelle (ORG) était constitué d’une centaine d’analystes. L’ouvrage du professeur Morse, « Methods of OR », retrace les principales recherches concernant les armes anti sous-marines, le radar et le sonar. Un tiers des chercheurs travaillait sur le terrain, en contact avec le combat réel.
Parmi les figures illustres de l’ASWORG, on peut citer William Shockley qui reçut le prix Nobel en
1956 pour ses travaux sur les semi-conducteurs et la découverte de l’effet transistor ainsi que George Kimball et Bernard Koopman initiateurs de la Search Theory4.
Les succès de la RO furent si rapides et si importants que le général Marshall, à la fin de 1943, en
recommandait l’application généralisée. A la fin de la guerre, l’armée de l’Air à elle seule, employait 400 hommes de science et officiers répartis en 17 sections de recherche opérationnelle. Elle a notamment fait étudier les bombardements et l’emploi futur des engins, liant les recherches des techniciens à celles concernant l’emploi des armes.
Ainsi les premiers chercheurs opérationnels américains ont été civils, rejoints après la guerre par des militaires formés à la RO. En 1956, environ 800 chercheurs travaillent pour la défense américaine dont 250 pour l’Army5. Des séminaires, colloques ou symposium permettent aux ingénieurs et aux militaires de se côtoyer.
L’EMPLOI DES MINES EN CORÉE
Lors de la guerre de Corée, la RO trouva dans les actions terrestres une véritable pertinence
avec l’optimisation de l’emploi des mines. Une analyse des données sur la période allant de juin
1950 à janvier 1951 montra que l’inefficacité du minage américain provenait essentiellement de
problèmes de qualification de personnel et d’approvisionnement de mines sur le front. ¬
3 On notera que les Américains emploient le terme « operations research » légèrement différent du terme britannique. Cette
distinction perdure de nos jours.
4 La théorie de la recherche est la discipline traitant du problème de la recherche de cibles (mobiles ou non) par placement
optimisé des moyens de détection affectés à cette recherche.
5 Note relative à l’organisation de la recherche opérationnelle dans les Forces Armées, Contrôleur de l’Armée FEUNTEUN,
7 décembre 1956.
La recherche opérationnelle en France
Les résultats obtenus à l’étranger par la recherche opérationnelle ainsi que les possibilités techniques qu’elle offrait dans les domaines les plus variés ont intéressé le commandement en France dans le milieu des années 50. À cette époque, les États-Unis y consacrent un budget de 20 millions de dollars par an.
On estime que « la RO coûte environ 1 % du budget total de l’organisation à laquelle elle est appliquée et conduit à des économies représentant 5 à 20 fois le montant des sommes engagées6 ».
La recherche opérationnelle civile naît à la même époque avec la création d’équipes et de services
de RO dans de nombreuses entreprises : Air France, Charbonnages de France, EDF, Renault, RATP,
SNCF et plusieurs sociétés pétrolières. A ce titre, on peut remarquer les travaux de Jacques de Guenin, à la fin des années 50, dans le domaine de la « Search Theory » appliquée à la prospection minière. Le monde universitaire n’est pas en reste avec la naissance, début 1956, d’un bureau spécialement dévoué aux recherches opérationnelles à l’institut de statistiques de l’université de Paris7 et d’une association de recherche opérationnelle sous le nom de SOFRO8.
Ce n’est qu’en 1954 que les armées françaises commencent à s’intéresser à la recherche opérationnelle sous l’impulsion du comité d’action scientifique de la Défense Nationale (CASDN).
Une organisation décentralisée 1956-1959
(...)
Pour l’Armée (Terre) cela se traduit par la création d’un centre de RO le 1er octobre 1957 au sein du
bureau armement et études. Il se compose de deux officiers et dispose d’environ 15 millions de francs (anciens) de crédits. Ces moyens sont insuffisants et ne permettent la réalisation que de quelques études.
Dans ce cadre le rôle du CASDN est double. D’une part il forme les officiers qui arment les centres
de RO à compter de novembre 1957 grâce à son centre militaire de préparation à la RO (CMPRO).
la ReCheRChe opéRationnelle en algéRie pouR l’optiMisation de l’eMploi des héliCoptÈRes h2115
Par décision du Ministre de la Défense Nationale et des Forces Armées du 7 septembre 1956, le
CASDN met sur pied un groupe de recherche opérationnelle. Dirigé par le chef d’escadron
JAURAS, il est composé de 7 personnes dont 3 de la société américaine VERTOL. ¬
¬ Les missions du groupe sont « d’étudier, par les techniques de la recherche opérationnelle :
• les méthodes d’utilisation, de ravitaillement et de soutien au sol des hélicoptères VERTOL
H21 en Algérie,
• les aménagements à prévoir sur ces hélicoptères en vue de leur permettre d’exécuter au
mieux les opérations militaires en cours,
• l’importance relative des différentes caractéristiques à inclure dans un programme d’étude
d’hélicoptère. »
La première partie de l’étude consiste à déterminer comment mieux positionner et mieux
employer les hélicoptères H21. En éliminant les cas les plus irréalistes ou non satisfaisants, trois
systèmes de bases sont analysés : une seule base à SETIF, deux bases à SETIF et AÏN-BEIDA, puis
trois bases à SETIF, GUELMA et KENCHELA. Le rapport ne considère que les opérations de
riposte immédiate qui consistent à projeter des troupes suite au signalement de troupes rebelles.
Une mesure de l’efficacité d’un système de bases est définie. Son principe est simple : plus les
délais d’intervention sont longs, plus le nombre de rebelles neutralisés est faible. Les distances
entre les bases et leurs zones d’action sont donc un facteur déterminant afin de calculer les délais
d’intervention. Ces derniers tiennent compte de plusieurs facteurs comme la vitesse et la direction
des vents dans la région Est de l’Algérie, les performances et les capacités des machines, le nombre
moyen d’hommes nécessaires pour une intervention donnée et une probabilité d’intervention qui
dépend de la zone considérée. L’étude statistique portant sur le nombre d’interventions a montré
que la probabilité d’intervenir plus de trois fois dans une même journée est négligeable. Forte de
cette observation, l’étude affine le calcul de l’efficacité en tenant compte du nombre d’appareils
affectés à chacune des trois interventions probables. L’étude conclut que pour une même efficacité,
un système à trois bases permet d’économiser 45 % d’heures de vol qui peuvent ainsi être employées
à d’autres missions. Elle signale aussi qu’une doctrine faisant effort sur les deux premières
opérations de la journée offre un gain de 15 % d’efficacité par rapport à tout autre système.
L’autre partie de l’étude concerne la maintenance des hélicoptères H21. Elle a fourni des indicateurs
permettant de comparer l’utilisation des machines avec celles des autres utilisateurs militaires
étrangers. Elle montre une « activité considérée comme excellente et supérieure à l’activité moyenne
chez les autres utilisateurs de H21 ».
Le nombre d’heures consacrées à l’entretien journalier pour une heure de vol a été établi. Bien
que satisfaisants, le rapport précise que ces temps peuvent être réduits et préconise l’accroissement
de l’expérience du personnel et le suivi strict des recommandations du constructeur pour « les
modifications, les procédés de réparation et les nouvelles méthodes d’entretien ». Le calcul de la
disponibilité et de l’activité des appareils est particulièrement développé. Il montre que plus de la
moitié des heures sont disponibles pour les vols une fois les opérations de maintenance déduites et
que 14,2 % des heures sont effectivement volées. En outre la disponibilité est comparable à celle
des autres utilisateurs militaires d’hélicoptères H21.
Enfin, le rapport avance qu’il serait possible « d’accroître nettement la disponibilité » par une « étude
systématique de l’organisation au sol, de l’approvisionnement en pièce détachée et de l’affectation du
personnel ». Le rapport avance un gain envisageable de la disponibilité de 25 % en augmentant les
montants accordés à la maintenance de 30 % et préconise des études complémentaires en ce sens. ¬
16 Roy Bernard, Regard historique sur la place de la recherche opérationnelle et de l’aide à la décision en France, in Math. et
Sci. Hum., n° 175.
¬ Cette étude de l’emploi des hélicoptères H21 est intéressante car elle précise le périmètre de la
recherche opérationnelle alors que cette discipline naît en France. Demandée directement par le ministre
de la Défense, l’étude conduit à des préconisations qui ont intéressé directement les chefs d’état-major
d’armée. Ces travaux ont facilité les analyses comparatives avant la prise de décision.
Par ailleurs les documents étudiés définissent les pré-requis d’une étude RO : disponibilité des
données, délais d’étude suffisants, réponse à un besoin réel, nécessaire implication du demandeur
lors de l’étude, cadre de l’étude suffisamment large pour prendre en compte l’ensemble de la problématique.
Exemples actuels de RO:
En France, comment optiimiser le sttockage des munitions?
Obtenir un plan de stockage est une chose, le concrétiser sur le terrain en est une autre lorsqu’il s’agit
de déplacer des tonnes de munitions. Un objectif secondaire fut donc introduit : parmi les plans de
stockage occupant un minimum de magasins, il s’agit de retenir celui dont la réalisation nécessitera la
plus petite charge de travail, représentée par le tonnage à déplacer. (...)
La génération automatique de forces: le logiciel Geneforce. La génération de force est une étape particulièrement délicate et chronophage de la planification.
Elle consiste à déterminer quelle sera la composition détaillée de la force à engager dans une opération.
Cette force doit permettre l’accomplissement de l’ensemble des tâches identifiées afin de remplir l’objectif
stratégique. Elle doit également compter dans ses rangs les unités d’appui et les unités de soutien qui
lui sont indispensables.
Une force est donc « taillée sur mesure » pour l’opération planifiée. Elle doit correspondre au niveau
d’engagement attendu, à la menace, au rapport de force souhaité, au terrain et à la mission à remplir. De
surcroît les effectifs sont comptés. Pour des raisons budgétaires la force ne pourra pas compter plus de
personnel que le politique ne lui en accordera.
La PIA 05.40222 est un catalogue de modules génériques de force. Suivant le principe des poupées
gigognes, chaque module de force peut être constitué d’autres modules jusqu’au niveau de l’équipe. Les
planificateurs utilisent ce catalogue dans sa version informatisée pour constituer la force. (…)
La Politique d’emploi et de gestion des parcs
Bientôt déployé dans plus de cent formations de l’armée de Terre, SAGEE26 va devenir l’un des
principaux outils de la PEGP. Constitué de plusieurs modules distincts, cet outil utilise les techniques de
la recherche opérationnelle pour optimiser l’emploi du matériel roulant de l’armée de Terre aux niveaux
local et central, le dimensionnement des PSP27 des formations et la rotation du matériel entre les parcs.
25 Politique d’emploi et de gestion des parcs (PEGP). 26 Système d’analyse pour la gestion et l’emploi des équipements (SAGEE).
27 Parc de service permanent (PSP).
L’analyse au profit des opérations
Les États-Unis ont déployé de nombreuses troupes en Irak et en Afghanistan où elles mènent un type
d’engagement particulier et des combats auxquels elles n’étaient pas forcément préparées. De fait, leur doctrine
a évolué en profondeur. La problématique de la stabilisation a pris le pas sur celle de l’intervention. Cette
situation rend la plupart de leurs modèles d’analyse obsolètes et les contraint à un effort d’adaptation et de
développement important dans le domaine de l’aide à la décision. Ainsi, les études de RO sont principalement
orientées vers les problèmes liés à la contre-insurrection sur les théâtres d’opérations irakien et afghan.
L’un des points forts de l’Army est sa capacité à déployer en permanence une cinquantaine d’ORSA
en Irak et en Afghanistan au sein des états-majors de niveau corps, division et brigade. À l’aide des outils
et des méthodes dont ils disposent, ils sont chargés de conduire des études de RO directement au profit
des unités déployées sur le terrain. Lorsqu’ils sont confrontés à des études complexes dépassant leur
niveau ou leur capacité de traitement, ils peuvent solliciter les ORSA et les CORA en poste aux États-
Unis selon le principe du reachback et bénéficier de leur puissant soutien technique.
Ces études ont permis à l’Army de préserver des vies et de faire des économies qui se chiffrent en
centaines de millions de dollars.
Une exigence de qualité
Considérée comme « une force au service des forces », la RO voit ses résultats immédiatement évalués
sur le terrain, qu’il s’agisse du renforcement de la protection du véhicule anti-mines MRAP35, de la lutte
contre les EEI ou encore du maintien du dispositif américain en Irak à la demande du général PETRAEUS.
LTC D. AHNER (TRAC), 2008
Analyse probabiliste de la présence d’EEI en Irak.
www.huffingtonpost.com
www.globalsecurity.com
La RO est un travail d’équipe qui se doit de regrouper les meilleurs spécialistes des domaines considérés
sur chaque étude. À ce titre, la communauté RO est essentielle pour l’Army car elle est gage de
connaissance mutuelle entre analystes et, au final, d’efficacité.
La RO se situe à un niveau d’excellence reconnu et les commandeurs mesurent à sa juste valeur
l’appui qu’elle représente. Elle bénéficie ainsi d’une forte crédibilité et de moyens financiers importants.
L’Army Operations Research Symposium
Depuis 1957, l’Army organise quasi-annuellement l’Army Operations Research Symposium (AORS)
à l’intention de la communauté des chercheurs opérationnels qui oeuvrent à son profit. Il fournit une
tribune destinée à échanger et à partager l’expérience acquise autour des analyses conduites aux États-
Unis et sur les théâtres d’opérations.
Si l’Army n’hésite pas à communiquer sur certaines études sensibles réalisées par ses ORSA et ses
CORA et à présenter les démarches générales suivies, le détail de ces démarches et des résultats obtenus
reste évidemment confidentiel. Ce symposium permet néanmoins de se faire une idée précise du type
de sujets traités et de la place accordée par les commandeurs de l’Army à la démarche scientifique dans
leur processus de décision.
Conclusion
L’attente des commandeurs vis-à-vis de la RO est très forte, en particulier pour aider l’Army à se
doter des meilleurs équipements et pour guider et faire comprendre sa modernisation actuelle. Si la RO
« ne fait pas la décision mais la rend meilleure », elle est un outil d’état-major à part entière, en mesure
d’aider à la prise de décision sur des problématiques organiques et opérationnelles.
(...) Sources:
Articles sur le Retex
www.cdef.terre.defense.gouv.fr/organismes/drex/retex.htmSont regroupés dans cette rubrique, tous les articles concernant le retour d'expérience (RETEX) au sein de l'armée de terre, tirés des différentes revues ... | |
| | | faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
| Sujet: Re: Armée Française Mer 25 Juil - 19:59 | |
| Un hélicoptère militaire s'est écrasé en France 25/07/2012 - Citation :
- Un hélicoptère de l'armée s'est écrasé ce mercredi dans le Sud-est de la France, tuant au moins trois personnes, a indiqué l'agence France-Presse.
La tragédie s'est produite à 13h40 (heure de Paris) dans les gorges du Verdon (Département des Alpes de Haute Provence). Selon la préfecture locale, trois personnes ont été tuées, il n'y a pas d'information précise sur la quatrième personne qui état également à bord. french.ruvr.ru | |
| | | rimonidz Admin
Messages : 3054 Date d'inscription : 09/02/2012
| Sujet: Re: Armée Française Jeu 6 Sep - 14:06 | |
| l'Armée de l'Air Française subirat un retard dans la livraison de l'Avion de Transport Tactique futuriste le A 400-M Grizzly, il y' aura un décalage qui verra la report vers le deuxième trimestre de l'année 2013 au lieu de la fin 2012 - Citation :
- Airbus Military a fait savoir ces jours derniers que la livraison du premier Airbus A400M, destinée à l'Armée de l'Air, serait retardée de quelques mois. Au lieu de le livrer à la toute fin de 2012 ou au début de 2013, l'Armée de l'Air ne le recevra que pendant le deuxième trimestre de l'année prochaine, surement pas avant juin donc. Pour les trois autres exemplaires à livrer, deux pour la France et un pour la Turquie, de légers retards sont à prévoir, mais l'avionneur européen espère tout de même les livrer avant la fin de 2013. Pour les exemplaires suivants, le calendrier reste inchangé.
source : http://www.aeroweb-fr.net/actualites/2012/09/airbus-military-six-mois-de-retard-pour-la-premiere-livraison-da400m-a-la-france?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+aerowebfrnet_actualite_actualites+%28Les+derni%C3%A8res+actualit%C3%A9s+-+AeroWeb-fr.net%29 | |
| | | yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
| Sujet: Re: Armée Française Mar 27 Nov - 3:44 | |
| La DGA a approuvé la réception de la frégate multimissions Aquitaine
23 novembre 2012 – 17:54 - Citation :
La Direction générale de l’armement (DGA) a annoncé, ce 23 novembre, avoir autorisé la réception de la frégate multimissions (FREMM) Aquitaine. Le bâtiment avait quitté Lorient, où il a été conçu, au début de ce mois pour rejoindre Brest, son nouveau port d’attache.
“Ce départ de la Fremm Aquitaine du centre DCNS de Lorient pour celui de Brest est l’occasion de saluer la prouesse industrielle et technologique réalisée ces dernières années par les collaborateurs du groupe DCNS” avait alors commenté Vincent Martinot-Lagarde, le directeur du programme des frégates multimissions chez le constructeur naval français.
Mise sur cale en décembre 2007, la FREMM Aquitaine avait effectué sa première sortie en mer le 18 avril 2011. Avant d’être admis en service actif au sein de la Marine nationale, ce bâtiment devra passer par une phase de mise en condition opérationnelle (MECO).
Au total, la Marine nationale attend 11 frégates de ce type, dont deux seront spécialisées dans la défense anti-aérienne (FREDA) afin de pouvoir assurer la protection d’un groupe aéronaval ou amphibie.
D’une longueur de 142 mètres pour 6.000 tonnes, une FREMM peut naviguer à la vitesse de 27 noeuds. Mise en oeuvre par un équipage réduit de 108 marins (22 officiers, 70 officiers mariniers et 16 quartiers-maîtres et matelots), elle est armée par des missiles Aster (défense aérienne) et Exocet (anti-surface), ainsi que par des torpilles MU-90. En outre, elles seront également dotées du Missile de croisière naval (MdCN), encore appelé “Scalp naval”, pour assurer des frappes dans la profondeur. Enfin, elle dispose aussi d’un hélicoptère NH-90 Caïman.
Une seconde FREMM destinée à la Marine nationale, appelée “Normandie”, a été mise à l’eau le 18 octobre dernier, à Lorient. Trois autres navires de ce type sont en cours de construction, à savoir les FREMM Provence, Languedoc et Auvergne. LIEN | |
| | | yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
| Sujet: Re: Armée Française Mar 27 Nov - 19:38 | |
| Un nouveau système de défense contre aéronefs pour les sous-marins
21/11/2012 - Citation :
Le développement des moyens anti-sous-marins aéroportés, conjuguant des hélicoptères et des avions dotés de moyens de détection et d’attaque toujours plus performants, handicapent l’action des sous-marins, pour lesquels il devient difficile, surtout en zone littorale, de rester caché ou d’approcher de leur cible. C’est pourquoi de nombreuses marines souhaitent doter leurs bâtiments de systèmes antiaériens. Les hélicoptères, avec leur sonar trempé, sont plus particulièrement visés car, lorsqu’ils se mettent en station pour déployer leur antenne, ils constituent une grande menace pour le sous-marin. Or, celui-ci, grâce à la sensibilité de ses sonars, peut repérer un aéronef volant à basse altitude. L’azimut alors connu, la puissance du signal capté donne ensuite une idée de sa distance. C’est ainsi qu’il est possible de réaliser une désignation d’objectif. En termes de moyens d’autodéfense, les industriels proposent l’embarquement de missiles dotés d’un autodirecteur infrarouge. Dans le cas d’un hélicoptère, le missile peut être tiré en immersion puisque, lorsqu’il sortira de l’eau, il se dirigera vers la chaleur émise par les turbines de l’hélicoptère en vol stationnaire. Pour les avions, en revanche, le sous-marin devra remonter à l’immersion périscopique. Des Mica IR tirés depuis les tubes lance-torpilles Ce concept est proposé depuis 2002 par DCNS avec le Mica IR de MBDA. Ce missile, d’abord mis en œuvre par des avions, comme le Rafale, a aussi été développé dans une version surface-air à lancement vertical (VL Mica) pour bâtiments de surface (il équipe les nouvelles corvettes marocaines SIGMA et omanaises Khareef, ainsi que les patrouilleurs émiriens Falaj 2). Sur sous-marins, il est logé dans un « véhicule » permettant de le mettre en œuvre comme une torpille. Après avoir évolué dans l’eau, protégé par sa capsule, le missile, ayant gagné la surface, s’éjecte et pointe sur sa cible. D’une portée de 15 à 20 km, le Mica IR est considéré comme très efficace.
Le concept A3SM basé sur des missiles Mistral (© DCNS)
Une lanceur triple pour missiles Mistral logé dans le massif Mais il prend toutefois la place d’une torpille ou d’un missile antinavire, ce qui réduit les capacités offensives du sous-marin, surtout s’il est de petite taille. DCNS vient donc de lancer une solution alternative, l’A3SM, basé sur un lanceur triple pour missiles Mistral. Ce missile antiaérien à courte portée (6 km), également développé par MBDA, est déjà embarqué sur de nombreux bâtiments de surface en lanceurs doubles manuels ou télé-opérés (Simbad, Simbad RC), quadruples (Tetral) et sextuples (Sadral). La tourelle est intégrée dans le kiosque et déployée juste au dessus de la surface. DCNS achève de tester ce nouveau concept, dont les résultats sont présentés comme très concluants. L’A3SM est proposé sur les sous-marins océaniques, comme le Scorpène, mais aussi sur les bâtiments côtiers, comme l'Andrasta, moyennant un léger allongement du massif.
Les deux concepts avec Mica IR et Mistral (© DCNS)
lien | |
| | | houaridz Lieutenant Colonel
Messages : 3009 Date d'inscription : 05/10/2012 Localisation : tous près
| Sujet: Re: Armée Française Mar 4 Déc - 16:21 | |
| Il a l'ère pas mal ce drone: http://www.meretmarine.com/fr/content/le-drone-neuron-prend-son-envol | |
| | | faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
| Sujet: Re: Armée Française Jeu 6 Déc - 22:21 | |
| L'armée française se prépare à mener le combat urbain
Aube - Dans une ville fantôme bâtie dans l'Aisne, l'armée se prépare aux nouvelles formes de combat pour être plus efficace et moins vulnérable Les hauts gradés ne s'en cachent pas : les combats de demain ne seront pas ceux d'hier. Les armées ne vont plus « faire campagne », mais vont se battre en ville. « Mais, en ville, un combat est souvent source de pièges et d'enlisement. Il y est quasiment impossible d'y développer une manœuvre sans risque de perte importante en matériels et en personnels », rappelle l'un des officiers supérieurs du camp militaire de Sissonne, situé dans l'Aisne. Alors il faut s'adapter avec du matériel performant et du personnel bien formé. C'était tout le sens des manœuvres organisées voilà quelques jours sur ce camp, en présence du général Bertrand Ract-Madoux, chef d'état-major de l'armée de terre. Changer du matériel « à bout de souffle » Cela se passe au cœur d'une ville fantôme - équivalent d'une cité de 5 000 habitants - bâtie spécialement pour l'entraînement au combat urbain. L'occasion pour les militaires de souligner qu'un combat sans hommes est une utopie. « Ce sont des combats de grande intensité qui nécessitent des relèves. On sait qu'un soldat restant plus de 24 heures au combat urbain peut souffrir de dommages psychologiques importants. » Le général de division Bernard Guillet est encore plus direct en évoquant, certes, les contraintes budgétaires pesant sur les choix d'investissement, mais aussi le matériel « à bout de souffle ». C'est alors que les militaires évoquent « la démarche Scorpion », présentée comme le « projet phare de l'armée de terre ». Il s'agit de renouveler les équipements, d'utiliser encore davantage les nouvelles technologies et de rendre les forces moins vulnérables, « tout en endiguant les surcoûts dans une période de disette financière ». Ce n'est pas par hasard si, à ces manœuvres, étaient invités les parlementaires des commissions de Défense des deux assemblées, ceux qui vont peser lors du vote des budgets de la Défense. Vétronique... En matière de matériel, il est prévu de remplacer du matériel ancien - près de quarante ans - notamment pour le transport de troupes : les fameux VAB (véhicules de l'avant blindés) dont chacun sait que leur blindage est très insuffisant. Seront intégrés des véhicules blindés plus performants, avec des systèmes de brouilleurs, de détection de départ de tirs ennemis, ainsi que de la robotique et de la vétronique, autrement dit un système électronique permettant de contrôler la navigation, les communications, les systèmes d'observation, l'énergie, la motorisation et les systèmes d'armes des véhicules militaires. Le tout en réseau de manière à limiter les temps de communication et de décision en cours de combat. Les unités seront ainsi mieux protégées, moins vulnérables, et plus rapides dans l'exécution des ordres. Source: L'est éclair | |
| | | Vardan spécialiste du Caucase
Messages : 188 Date d'inscription : 31/03/2012
| Sujet: Re: Armée Française Ven 7 Déc - 20:31 | |
| Je me demandais si ce Drone Neuron est vraiment " furtif"? | |
| | | rimonidz Admin
Messages : 3054 Date d'inscription : 09/02/2012
| Sujet: Re: Armée Française Ven 7 Déc - 21:06 | |
| Je crois que le drone NEURON est plus qu'un drone, une plate-forme pour avion sans pilote du futur. il doit tester de nombreuses innovations : - Citation :
Drones de combat : la guerre du futur
Le Neuron, qui lance les contours d'un hypothétique "système de combat aérien futur" (SCAF) serait, lui, plutôt opérationnel à l'horizon 2030-2040, souligne Air & Space du 5 octobre. Le 30 juillet, deux contrats étaient notifiés, à Dassault Aviation et à BAE Systems d'une part, et à Rolls-Royce et à la Snecma d'autre part, pour un montant total de 13 millions d'euros pour évaluer la faisabilité du projet. S'il entre bien en service à cet horizon, ce drone européen aura pour mission de pénétrer et de détruire les défenses aériennes ennemies grâce à sa quasi invisibilité. Mais "pour l'heure, pas question de conduire des missions de défense aérienne", qui seraient assurées par les avions de chasse type Rafale. Pour l'heure...
source : http://www.lemonde.fr/technologies/article/2012/12/06/drones-de-combat-la-guerre-du-futur_1801079_651865.html
Dernière édition par rimonidz le Ven 7 Déc - 21:09, édité 1 fois | |
| | | Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Armée Française Ven 7 Déc - 21:09 | |
| les américains aussi disaient que leur drone était indétectable jus'qua ce que l’Iran s'en empare j'aimerais bien que ce drone survole l'espace iranien juste pour voir si il reviendra | |
| | | boussouf Admin
Messages : 2099 Date d'inscription : 20/11/2011
| Sujet: Re: Armée Française Dim 13 Jan - 0:39 | |
| Un article qui revient sur le programme d'équipement de l'armée de l'air française à la lumière des nouvelles restrictions budgétaires qui iront en s'aggravant... [quote] - Citation :
- 05/10/2011
La France a-t-elle assez de Rafale ?
La France a-t-elle assez d’avions de combat ? C’est le genre de question qui suscite des avis tranchés dans le petit monde de la défense. D’un côté, les aviateurs de l’armée de l’air soulignent qu’une partie de la flotte française est obsolète, voire carrément inexploitable, ce qui peut poser de gros problèmes de projection sur les théâtres. De l’autre, les opposants, notamment parmi les industriels de l’armement terrestre, soulignent que l’investissement dans les 11 Rafale livrés chaque année par Dassault, le seuil minimal négocié avec l’Etat en l’absence de commandes à l’export, grève durablement les moyens des autres armées, au premier rang desquels l’armée de terre.
Revenons aux basiques. Que dit le Livre Blanc de la Défense au sujet des chasseurs ? Le document fixe deux grands objectifs. Un objectif général, d’abord, énoncé page 226 : « La composante aérienne de combat sera modernisée pour disposer d’un parc homogène de 300 avions polyvalents de type Rafale et Mirage 2000D, dont 270 en ligne. » L'autre chiffre est un objectif d’appareils « projetables », indiqué page 213 : « L’objectif permanent est une capacité de projection de l’ordre de 70 avions de combat capables de tenir un rythme opérationnel élevé pendant une phase de coercition. »
300 avions dont 70 projetables : les chiffres ne sont pas énormes. A titre de comparaison, les Etats-Unis ont 2970 chasseurs, la Chine 2344, la Russie 1509, l’Inde 676, et le Pakistan 423 (chiffres de l’étude World Air Forces 2010 de FlightGlobal Insight). Même l’Ukraine (579), la Syrie (483) ou la Corée du Nord (664) devanceraient la France en la matière. Dans les faits, c’est bien sûr plus compliqué : dans la plupart des pays cités, la grande majorité de la flotte est obsolète, voire antique, ou encore clouée au sol faute de maintenance, ce qui fausse notablement la comparaison. N'empêche : à 300 avions, la France n’est pas dans le top 10 mondial dans ce classement.
Est-on dans les clous de ces 300 avions ? Le document « Les chiffres clés de la Défense », publié la semaine dernière par le ministère, donne un premier élément de réponse : il recense 234 avions de combat dans l’armée de l’air, dont 59 Rafale, et 57 appareils dans la Marine (Rafale Marine et Super-Etendard modernisés). Soit 291 appareils en tout, pas très loin des 300 espérés, alors que les Rafale continuent à être livrés au rythme de 11 par an, même s’ils remplacent peu à peu les Mirage 2000 et Mirage F1 les plus anciens. A première vue, l’objectif est donc à peu près tenu.
Sauf que tout n’est pas si simple. Comme le soulignait le journaliste Jean-Marc Tanguy, spécialiste de la défense, sur son blog la semaine dernière, la flotte française comprend encore, sinon des pièces de collection, du moins une bonne flopée d’appareils pas franchement tout neufs, comme les Mirage F1CT (livrés entre 1977 et 1983, selon les rapports de l'Assemblée nationale), encore vaillants en Libye malgré quelques pannes ou des Mirage 2000C (livrés entre 1982 et 1995). Jean-Marc Tanguy explique même que des appareils de la flotte destinée aux expérimentations est utilisée en opérations extérieures pour boucher les trous… Dans son avis sur le projet de loi de finances 2011, le député Jean-Claude Viollet soulignait d’ailleurs le faible taux de disponibilité de ces vieux appareils en octobre 2010 : « On relèvera […] les fortes difficultés des Mirage F1, flotte en cours de retrait de service mais particulièrement sollicitée, et celles, moins lourdes, de la flotte de Mirage 2000. »
Malgré les livraisons régulière de Rafale, le risque est donc grand d’assister à une chute drastique des capacités françaises. Dans leur rapport sur l’équipement des forces de novembre 2010, les sénateurs Xavier Pintat et Daniel Reiner tiraient la sonnette d’alarme : « Il apparaît qu’à partir de 2018, le nombre d’avions de chasse en ligne dans les armées se stabilise aux alentours de 230 en y incluant les Mirage 2000D rénovés et les Rafale de la 5ème tranche dont la contractualisation n’est encore aujourd’hui qu’une hypothèse. Ce qui représente une réduction de 15% par rapport au Livre Blanc. »
Et les sénateurs de souligner la possibilité d’un scénario noir si la rénovation de la flotte de Mirage 2000D, déjà reportée, est encore repoussée faute de budget : « Le Mirage 2000D sera retiré du service à partir de 2018 s’il n’est pas rénové. La flotte de combat s’écroulera aux alentours de 150 avions en ligne en comptant les Rafale air et marine. A titre de comparaison, l’Arabie Saoudite comptera près de 280 avions de combat modernes et polyvalents de type Typhoon et F15-S à la même période. » Que se passerait-il alors ? Entre les missions de dissuasion, la sécurité du territoire à assurer et le déploiement aux Emirats arabes unis et à Djibouti dans le cadre des accords régionaux de défense, « l’armée de l’air ne pourra plus répondre à une quelconque sollicitation extérieure ». Fâcheux pour un pays qui revendique encore sa volonté de projection.
Entre l’équation budgétaire ultra-tendue, y compris sur les budgets de défense, et la nécessité de conserver une flotte cohérente et opérationnelle, les choix s’annoncent donc ardus. A moins que l’actualisation du Livre Blanc de la Défense, dont les travaux viennent de commencer, n’acte définitivement le renoncement aux objectifs prévus .[quote] http://supersonique.blogs.challenges.fr/archive/2011/10/05/la-france-a-t-elle-assez-de-rafale.html | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Armée Française Mar 22 Jan - 10:49 | |
|
Dernière édition par anp9 le Sam 15 Juin - 19:35, édité 2 fois |
| | | Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Armée Française Mar 22 Jan - 11:02 | |
| magnifique le drone j'espére que notre pays en aura des bon drone d'attaque et de reconnaissance | |
| | | Invité Invité
| | | | Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Armée Française Mar 22 Jan - 11:14 | |
| oui mais pas de drone français :p je leur fait pas confiance | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Armée Française Mar 22 Jan - 11:18 | |
| Certains matériel
Dernière édition par anp92230 le Mer 23 Jan - 18:52, édité 1 fois |
| | | Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Armée Française Mar 22 Jan - 23:38 | |
| Allez comme vous êtes gentil une belle photo img
Dernière édition par anp9 le Sam 15 Juin - 19:35, édité 2 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Armée Française Mar 22 Jan - 23:51 | |
|
Dernière édition par anp9 le Sam 15 Juin - 19:35, édité 2 fois |
| | | rimonidz Admin
Messages : 3054 Date d'inscription : 09/02/2012
| Sujet: Re: Armée Française Mer 23 Jan - 16:22 | |
| petit veinard ANP 92230, des leclercs au plus près, dont un au défilé du 14 juillet | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Armée Française Mer 23 Jan - 18:36 | |
| Effectivement haha img img img
Dernière édition par anp9 le Sam 15 Juin - 19:35, édité 2 fois |
| | | Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Armée Française Mer 23 Jan - 19:04 | |
| merci pour les photo | |
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| Sujet: Re: Armée Française | |
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