Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Super Centrale d'Algerie Dim 15 Mai - 5:24
DR LECTER Admin
Messages : 792 Date d'inscription : 15/05/2011
Sujet: Re: Actualités Economiques Dim 15 Mai - 23:57
Citation :
Renault : des composants fabriqués en Algérie
La moitié des composants des voitures que doit produire la future usine du constructeur automobile français Renault en Algérie seront fabriqués localement, a affirmé dimanche à Alger le ministre algérien de l'Industrie Mohamed Benmeradi.
"Nous sommes arrivés à un accord sur un taux d'intégration nationale de 50%", a déclaré le ministre lors d'une conférence à l'Assemblée populaire nationale, consacrée à la coopération algéro-française.
Les accessoires constituant l'habitacle du véhicule (carrosserie, châssis) notamment seront fabriqués par des entreprises sous-traitantes locales.
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: Actualités Economiques Lun 16 Mai - 0:00
dans 100 ans ce projet ne verra jamais le jour
DR LECTER Admin
Messages : 792 Date d'inscription : 15/05/2011
Sujet: Re: Actualités Economiques Lun 16 Mai - 0:13
pour moi, il s'agit plutôt d'un leurre afin de pousser la mouradia à la réouverture des frontières, en réalité ce projet d'usine n'a pas de raison économique de vivre pour Renault dans la région
yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: Actualités Economiques Lun 16 Mai - 0:19
avec une usine au Maroc quelle retombée pour Renault d installe une autre usine en Algérie
yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Sonatrach Lun 27 Juin - 14:04
Sonatrach : sit-in d’agents de sécurité devant la direction générale
Citation :
Des dizaines d’agents de sécurité travaillant pour Sonatrach ont tenu ce lundi matin un sit‑in devant la direction du groupe pétrolier à Hydra pour réclamer leur intégration au sein de la société. Les protestataires employés depuis plusieurs années comme temporaires réclament des contrats de travail à durée indéterminée. « 15 ans barakat (ça suffit !) », ont scandé les manifestants. Le PDG de Sonatrach, Noredine Cherouati, a reçu des représentants de ces agents de sécurité et leur a proposé des contrats de cinq ans au lieu d’un an actuellement, selon des agents de sécurité. Cette proposition n’a pas été acceptée par les agents de sécurité, selon les protestataires qui menacent de durcir leur mouvement si la direction de Sonatrach ne prenait pas en charge leur revendication. Ils menacent de déposer leurs armes et de renoncer à la surveillance des installations du groupe pétrolier.
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: Actualités Economiques Dim 3 Juil - 16:27
Ils ont été conclus à l’époque de l’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khelil Bouteflika promulgue un décret présidentiel résiliant une série de marchés de prospection de pétrole
Sonelgaz face à d’insurmontables obstacles Doté de 60 milliards de dollars, le Programme national des énergies renouvelables devrait assurer, d’ici 2030, une production de 22 000 mégawatts par an en électricité d’origine renouvelable.
Citation :
Le potentiel maximum d’électricité exportable vers l’Europe est de 10 000 mégawatts. Pour autant, des difficultés d’ordre réglementaire pour l’exportation de l’énergie électrique auxquelles fait face Sonelgaz persistent toujours. D’ailleurs, la compagnie étatique algérienne peine à pénétrer le marché européen de la distribution de l’électricité, selon l’aveu de Noureddine Bouterfa, son président-directeur général. Intervenant, hier, en marge de l’ouverture du Salon de la sous-traitance nationale en matière de fabrication de composants de modules et de systèmes photovoltaïques, ce responsable a déploré le fait que le marché européen soit toujours «verrouillé».
L’article 9 de la directive européenne sur l’énergie constitue, à ses yeux, la principale entrave à la réalisation de l’opération d’exportation d’électricité de l’Algérie vers l’Union européenne. A ces écueils d’ordre réglementaire se greffent d’autres contraintes. Pays de connexion avec le marché européen, l’Espagne et l’Italie restent également «fermées», selon les propos de M. Bouterfa. Ce dernier faisait allusion à la saturation des capacités en réseaux électriques de cespays et la réalisation de leurs objectifs respectifs en termes d’énergies renouvelables. La résolution du problème des interconnexions devra être tranché au sein de l’Association des transporteurs d’électricité de la Méditerranée.
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Actualités Economiques Jeu 10 Nov - 9:20
L'Algérie, une forteresse assise sur son pétrole L'Algérie vient d'adopter sa nouvelle loi de finances, totalement déconnectée des problèmes mondiaux et de la crise européenne. Le G20, c'est quoi?
[quote]Pour qualifier l'économie algérienne, on a coutume de dire que «c'est comme un ordinateur qui n'est connecté ni à Internet ni à aucune autre machine mais qui a peur des virus.» De fait, la nouvelle loi des finances 2012 qui vient d'être adoptée à la majorité par l'Assemblée confirme le caractère autarcique de l'économie nationale, qui tient en deux colonnes: recettes et dépenses, la première comprenant les hydrocarbures (98% des inputs financiers, estimés à 60 milliards de dollars pour 2011) et la seconde la facture d'importation (36 milliards de dollars pour les 9 premiers mois de l'année, dont 20% de produits alimentaires).
Comme un épicier sans vision particulière, l'Algérie reste un cas à part dans l'économie mondiale, dont le seul lien avec la planète reste le prix du baril du pétrole. Si cette année encore, la sécurité reste l'obsession du président avec 10 milliards de dollars pour le ministère de la Défense nationale, largement en tête des dotations, suivi par le ministère de l’Intérieur avec un budget de 8 milliards de dollars, la seule surprise aura été le contrecoup du Printemps arabe. Une grosse part du budget est partie vers les mesures sociales, les plans de solidarité et la subvention de divers produits alimentaires, pour tenter de contrer le mécontentement général. De ce point de vue, l'Algérie est donc aussi solide qu'elle n'est vulnérable, en important 70% des besoins des ménages et entreprises, elle est directement à la merci de la moindre fluctuation des prix des hydrocarbures sur le marché international. Pourtant, comme la Terre, elle tourne.
Cannes? C'est du cinéma.
Pendant que l'Algiers Stock Exchange, ainsi pompeusement dénommée la Bourse d'Alger, végète avec ses cinq titres côtés qui n'attirent pas grand monde, à 800 kilomètres au Nord d'Alger, à Cannes, se joue le destin économique du monde. Le G20, réuni pour faire face à la crise et qui n'a pour l'instant accouché que des mesures superficielles, ne génère que quelques lignes dans les journaux du pays et pratiquement aucun commentaire dans les rues. Et pour cause, l'Algérie n'est pas concernée. Cloisonnée, l'économie algérienne n'a subi presque aucun contre-choc de la crise mondiale, si ce n'est l'augmentation des prix des produits importés et des matières premières.
Frileuse, avec un système bancaire administré, elle a su ne pas s'encombrer de produits financiers toxiques ou de crédits croisés, et même ses placements à l'étranger se sont faits en bons du trésor américains, avec un rendement très faible, voire négatif (autour de 1%) mais sûrs, comme a tenté de l'expliquer le ministre algérien des finances. D'une manière générale, les politiques macroéconomiques prudentes ont permis à l'Algérie d'assoir une position financière confortable avec un endettement très faible. De ce point de vue, elle aura donc eu raison de ne pas s'arrimer au système financier international et personne ne pourra sérieusement lui en vouloir de s'être volontairement déconnectée de la sphère économique mondiale. La démondialisation, chère à Arnaud Montebourg, le seul politique français d'ascendance algérienne (sa grand-mère l'est), est déjà en vigueur à Alger.
Chasse à l'homme à l'euro
Bien avant la fin, supposée ou réelle, de l'euro, des économistes algériens demandaient depuis plusieurs années déjà à ce que leur Etat facture ses livraisons d'hydrocarbures en euros et non pas en dollars. Suivant le modèle iranien, qui facture déjà toutes ses transactions internationales en euros, remisant le dollar au rang de vecteur d'un empire idéologique dépassé, ces économistes arguaient du fait que l'Algérie s'approvisionne essentiellement en Europe et perd à travers la dévaluation du dollar par rapport à l'euro de précieuses ressources en devises.
Aujourd'hui, devant le désastre de la zone euro, ils ont mis de l'eau dans leur vin (français) et continuent de faire confiance au dollar, monnaie plus ou moins faible mais qui est garante d'une certaine forme de stabilité. C'est tout le paradoxe algérien, les exportations, seule ressource financière, sont facturées en dollars mais dans la réalité, c'est l'euro qui sert de monnaie d'échange. Le dinar n'étant pas convertible, dans les rues, l'état continue à faire la chasse aux cambistes illégaux et aux revendeurs d'euros du marché parallèle, qui méprisent quotidiennement l'état par leur réalité financière, 1 euro valant 90 dinars au taux officiel administré des banques publiques, mais inaccessible au commun des mortels, 140 dinars dehors, au taux réel, et disponible sans aucune formalité administrative. Ce qui ne règle pas la question du futur. Le dinar, étant ce qu'il est est, sur quelle monnaie internationale compter? L'euro, le dollar? Ou le Yuan chinois?
Confucius au secours d'Aristote
Si les Algériens n'aiment pas beaucoup les étrangers, ils suivent quand même de loin les péripéties de la planète et les déchirements internes à la télévision. Les Grecs, que l'on continue en Algérie à appeler les Ioniens (Younaniyine en arabe), sont vus parfois comme des pauvres qui ont voulu jouer aux riches mais aussi comme un peuple sous-développé qui subit la pression arrogante des puissances occidentales, Allemagne et France en tête. Moins sérieusement, on estime qu'ils ne méritent pas toute cette méprisante offensive, comme le résume un professeur d'histoire:
«Ils ont tout inventé, donné leurs valeurs et même son nom à l'Europe [de Europa, déesse grecque]. Ils ont le droit de ne rien faire pendant des siècles, payés par le contribuable européen.»
Et les Chinois? C'est une autre histoire, vus parfois comme le contre-pouvoir à l'hégémonie américaine et européenne, ils sont aussi perçus comme des envahisseurs infatigables qui pénètrent toutes les structures et qui lentement, sont en train de racheter la planète, l'Algérie comprise. Depuis leur discrète arrivée dans les années 80, les Chinois ont réussi aujourd'hui à être présents sur tous les marchés et chantiers publics, construisant hôpitaux, logements, autoroutes et aéroports, devenant la première communauté étrangère, avec 30 000 ressortissants activant dans tous les secteurs. «Ils savent s'adapter au climat ambiant», explique un économiste, faisant référence au groupement chinois CSEC, interdit de marché par la banque mondiale pour corruption, mais qui aligne les contrats en Algérie. Ils s'adaptent d'ailleurs au delà de la simple question économique, commente un commerçant algérien qui se rend souvent en Chine pour s'approvisionner:
«les Français sont restés 132 ans en Algérie et ils n'ont appris que dix mots de la langue locale, comme chouiya,ou qahwa. En quelques années, les Chinois ont appris la langue et parlent parfaitement l'Algérien».
Du coup, on s'interroge sur le mépris affiché des Français face à l'offre chinoise concernant le rachat d'une partie de la dette grecque: «Non, pas les Chinois», s'offusquent à l'avance les nobles de l'Hexagone. Arrogance du Blanc? L'Algérien n'aime pas les étrangers mais préfèrera le Chinois ou le Grec. L'Algérien a une monnaie très faible mais une mémoire très vive.
Sujet: Re: Actualités Economiques Lun 28 Nov - 21:37
Djezzy : Les négociations vont dans le sens du rachat de 51% du capital par l'état
Citation :
L'évaluation de la valeur de l'opérateur de téléphonie mobile Djezzy bute sur la conclusion d'un accord de confidentialité entre les autorités algériennes et Vimplecom, nouveau propriétaire d'OTH, maison mère d'OTA, a révélé lundi le ministre des Finances, M. Karim Djoudi.
Interrogé par l'APS si l'évaluation, confiée au cabinet d'affaire français Sherman Sterling LLP, a été achevée, le ministre a répondu ''bien sûr que non, parce que pour pouvoir faire une évaluation, il faut qu'on ouvre les data room, et pour ouvrir les data room il faut un accord de confidentialité et cet accord et tributaire d'un accord entre les deux parties".
M. Djoudi s'exprimait en marge de la réunion à Alger du groupe d'action financière du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (Gafimoan). "Les deux parties ne se sont pas encore entendues sur l'accord de confidentialité, la conclusion a buté sur certaines contraintes d'ordre légal", a précisé le ministre qui s'est abstenu de fournir des détails sur ces difficultés.
"L'affaire Djezzy n'est pas un dossier simple, si elle l'était les choses seraient terminées depuis longtemps", a relevé le ministre qui a souhaité une conclusion rapide de l'accord de confidentialité.
Dans cet accord de confidentialité, les autorités algériennes et le groupe russe Vimpelcom, nouveau propriétaire de Djezzy "vont s'engager à ne pas dévoiler les contenus de la négociation ou de l'arrangement s'il y a un arrangement, et les propositions y afférantes" a expliqué à l'APS un haut responsable financier qui a requis l'anonymat.
La confidentialité va concerner en plus des propositions des deux parties, la cotation de l'action Djezzy sur le marché et l'évaluation patrimoniale, a précisé la même source.
Quant aux contraintes légales qui entravent la conclusion de l'accord de confidentialité, elle se rapportent notamment à la règle 49%-51% relative à la répartition du capital en cas de cession de participations des actionnaires étrangers ou au profit d'actionnaires étrangers, a expliqué la même source.
"L'aspect légal, sur lequel achoppe l'évaluation est de savoir si l'Algérie allait détenir la totalité du capital Djezzy ou seulement sa majorité qui est de 51%", a-t-il dit.
Mais l'Algérie avait déjà affirmé qu'elle voulait exercer son droit de préemption sur la totalité du capital de Djezzy, alors que le groupe russe avait émis le souhait de conserver en cas de rachat de Djezzy par l'Algérie 49% du capital.
Certaines sources proches du dossier à Alger ont confirmé au mois d'octobre dernier ''le souhait de l'opérateur Russe d'abandonner l'option de l'arbitrage international contre une solution à l'amiable qui va permettre à l'Algérie de prendre une participation majoritaire de 51% dans le capital de Djezzy.
Le 16 octobre dernier, le ministre des finances avait rencontré à Alger le nouveau PDG du groupe russe Vimpelcom Jo O. Lunder, mais rien n'a filtré sur le contenu de ces discussions, menées dans la plus grande discrétion.
En mai dernier, l'Algérie par la voix de son Premier ministre M. Ahmed Ouyahia, avait réaffirmé qu'elle était décidée à racheter Djezzy. Vimpelcom a racheté en mars dernier le groupe italien Wind Telecom qui détenait 51% d'Orascom Telecom Holding (OTH), propriétaire d'Orascom Telecom Algérie. APS
yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: Actualités Economiques Mer 29 Fév - 0:05
Mosquée d'Alger : signature du contrat de réalisation et de démarrage des travaux
Citation :
Le contrat de réalisation et de démarrage des travaux du projet de réalisation de la mosquée d'Alger a été signé mardi à Alger entre l'Agence nationale de réalisation et de gestion de la mosquée d'Alger (ANAGERMA) et la société chinois China State Construction Engineering Corporation (CSCEC).
Le budget alloué au projet, dont le délai de réalisation est de 42 mois, est d'environ un milliard d'euros.
Le contrat été signé pour la partie algérienne par le directeur général d'ANAGERMA, M. Mohamed-Lakahder Allaoui, et pour la partie chinoise par le PDG de CSCEC, M. Chen Wenjian.
La cérémonie de signature s'est déroulée en présence du ministre des Affaires religieuses et des wakfs, M. Bouabdallah Ghlamallah.
Le document signé comprend un dossier administratif de 12.000 pages et plus de 15.000 plans.
Dans une déclaration à la presse, M. Ghlamallah a indiqué que le projet, initié par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, permettra la création, durant les travaux, de 17.000 emplois, dont 10.000, selon l'entreprise chinoise CSCEC, en faveur des Algériens.
Qualifiant ce projet de "monument civilisationnel et cultuel, alliant authenticité et modernité", le ministre a indiqué qu'il se présente aussi comme "un symbole de l'Algérie indépendante et du recouvrement de la souveraineté nationale".
L'ensemble Djamâa El-Djazair, dont le site de réalisation se situe dans la commune de Mohammadia (est d'Alger) se compose de 12 bâtiments indépendants, disposés sur un terrain d'environ 20 hectares avec une surface brute de 400.000 m2.
Sujet: Re: Actualités Economiques Mar 10 Avr - 20:15
Citation :
Ouverture prochaine de 5 nouvelles unités de production : Les ambitions du groupe Saidal
Le marché du médicament et de l’équipement médical en Algérie est prometteur, grâce aux opportunités d'investissement qu'il offre. Il représente près de 3 milliards de dollars. Selon les responsables concernés, ce chiffre est appelé à augmenter de 10 % chaque année. Ce qui les incite à multiplier les différentes formes de partenariat. Le responsable commercial de Saidal, M. Naïli Yahia, a fait savoir que le groupe dont le chiffre d'affaires a atteint les 110 millions d'euros, couvre le tiers du marché des médicaments au niveau national. Selon lui, Saidal a tracé, pour la période 2010-2014, un programme ambitieux visant la diversification de sa production de médicaments, ce qui rend, a-t-il dit, la consolidation du partenariat incontournable pour atteindre cet objectif. M. Naïli a souligné que le groupe s'apprête à ouvrir cinq nouvelles unités à travers le territoire national en vue d'augmenter la production qui devrait dépasser 155 millions d'unités-vente à l'horizon 2014. En guise d'illustration de la volonté de Saidal d’asseoir une politique de partenariat, M. Naïli a cité la fabrication de médicaments devant permettre de lutter contre le cancer, qui sont actuellement exportés vers certains pays arabes. La prochaine étape consistera en l'exportation, de ces mêmes médicaments vers certains pays européens.
http://www.elmoudjahid.com/fr/flash-actu/7103
boussouf Admin
Messages : 2099 Date d'inscription : 20/11/2011
Sujet: Re: Actualités Economiques Mar 10 Avr - 20:26
Citation :
Un investissement de plus de 50 millions de dollars
AstraZeneca s’associe avec Biopharm pour produire des médicaments en Algérie
Le laboratoire anglo‑suédois AstraZeneca et le groupe algérien Kerrar via sa filiale Biopharm ont signé ce lundi 9 avril à Alger un accord de partenariat pour la construction d’une usine de production de médicaments en Algérie pour un investissement de plus de 50 millions de dollars, ont annoncé les dirigeants des deux laboratoires. « Ce contrat est le fruit de deux années de négociations. Il est avantageux aux deux laboratoires et bénéfique à l’Algérie », a déclaré le PDG de Biopharm, Abdelmajid Kerrar.
La future usine sera détenue à 49 % par AstraZeneca et à 51 % par le premier groupe privé algérien dans le marché de la distribution et de la production du médicament, où il a réalisé un chiffre d’affaires de 19 milliards de dinars en 2010. « C’est le premier partenariat privé dans le médicament conclu selon la règle 49/51 », relative à l’investissement étranger en Algérie, a précisé M. Kerrar.
Le vice‑président d’AstraZeneca pour l’Afrique et le Moyen‑Orient, Tarek Rabah, a indiqué que l’usine algérienne de son groupe fabriquera des médicaments de qualité supérieure pour répondre aux besoins de l’Algérie dans la lutte contre le cancer (Casodex), les troubles neurologiques (Seroquel) et les maladies cardiovasculaires (Atacand et Crestor), première cause de mortalité dans le pays. Les deux partenaires ont refusé de donner des détails sur les capacités de production et le montant exact de l’investissement prévu pour réaliser cette usine qui sera implantée à Dar El Beida, dans la banlieue est d’Alger. « Nous avons besoin des autorisations de l’ANDI et du CNI, nous allons finir les études de faisabilité et entamer ensuite le projet », explique à TSA M. Tarek. « L'Algérie assure une couverture universelle [des soins, NDR], ce qui n'est pas le cas de tous les pays émergents », a‑t‑il expliqué.
Pour le patron de Biopharm, ce partenariat va permettre « le transfert d’une technologie sophistiquée, des équipements et de la formation ». « Les délais de réalisation de l’usine sont estimés à trente mois. L’investissement est estimé entre 50 et 60 millions de dollars », a‑t‑il expliqué. M. Kerrar ajoute que la conclusion de ce partenariat avec un géant mondial du secteur pharmaceutique permettra à l’Algérie de réduire sa dépendance vis‑à‑vis de l’étranger en matière de médicaments. « On restera dépendants de l’étranger pour les substances actives », a‑t‑il relativisé.
M. Kerrar propose d’instaurer un guichet unique au niveau du ministère de la Santé et de celui du Travail, de l’emploi et de la Sécurité sociale pour l’enregistrement du médicament fabriqué localement, respectivement pour sa commercialisation et son remboursement par la sécurité sociale. « Aujourd’hui, lorsque le produit local est enregistré, il faut aller au ministère du Travail pour qu’il soit remboursable par la sécurité sociale », a‑t‑il relevé.
Sujet: Re: Actualités Economiques Mar 10 Avr - 20:30
Citation :
Lancement des TRAVAUX de l’autoroute Nord-Sud : Un projet d’envergure continentale
Ce projet a des dimensions nationales et continentales puisque il relie l’Algérie au continent africain jusqu’au Niger, Nigeria et le Tchad.
Le ministre des Travaux Publics, M. Amar Ghoul, accompagné du ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, M. Cherif Rahmani, a annoncé, hier, à Blida le démarrage effectif des travaux de dédoublement du tronçon la Chiffa- Berrouaghia sur la route nationale1 (RN1) après l’approbation, lors du dernier Conseil des ministres, de ce mégaprojet structurant. Lors d’une journée d’information sur le grand projet structurant de la pénétrante autoroutière Nord-Sud, M. Ghoul a expliqué que «ce tronçon, d’un linéaire global de 90 km, constitue la partie la plus complexe de ce grand projet d’un linéaire de 3.000 km.» Le ministre a indiqué que ce projet a des dimensions nationales et continentales, puisqu’il relie l’Algérie au continent africain jusqu’au Niger, Nigeria et le Tchad. Il a relevé la détermination de l’Etat algérien à mener à terme ce projet de portée stratégique pour de nombreuses régions du pays. D'un coût estimatif de l’ordre de 85 milliards de dinars, pour un délai de réalisation de 36 mois, le projet a été confié à l’entreprise chinoise Cscec. Deux entreprises algériennes spécialisées dans la réalisation des ouvrages d’art, en l’occurrence la Sapta et l’Engoa, font également partie du consortium d’entreprises en charge de la réalisation de ce projet. Le suivi et l’assistance à la maîtrise des ouvrages d’art seront assurés respectivement par les entreprises Saeti (Algérie), SNC Lavalin (Canada) et le BET Dessau Soprane (Canada). Pour M. Ghoul, ce partenariat entre les entreprises algériennes et étrangères entre dans le cadre de l’acquisition du savoir-faire qui est très important pour les nouvelles compétences. Le ministre a, dans ce sens, félicité les jeunes compétences algériennes dans son secteur qui sont, selon lui, d’ordre de 5.000 cadres et techniciens et 100.000 salariés en tant que main-d’œuvre. Il a aussi mis en exergue les bureaux d’études et laboratoires nationaux qui se spécialisent de plus en plus dans ce domaine. Selon le ministre, ce tronçon sera doté de six tunnels prévus en différents endroits du nouveau tracé, une centaine d’ouvrages d’art et 76 grands viaducs seront réalisés tout au long de cette section. Par ailleurs, le ministre a indiqué que les deux autres autoroutes Nord-Sud concerneront l’est et l’ouest du pays. Skikda sera ainsi reliée à Djanet, tandis qu’Oran atteindra Bordj Badji Mokhtar, aux frontières maliennes. Pour les aires de repos et de services, chaque wilaya a pris ses dispositions pour prendre en charge ce volet. Concernant l’expropriation des terrains, M. Ghoul a affirmé que «toutes les mesures sont prises pour l’identification et le recensement des terrains afin que chaque propriétaire soit indemnisé.» Dans le cadre de la réalisation de l’autoroute Est-Ouest, le ministre a souligné que son département a procédé à l’indemnisation de 95% des cas. Le ministre a déjà déclaré que son département a, d’ores et déjà, instruit le consortium d'entreprises de réalisation de ce projet routier pour entamer l'installation des chantiers de réalisation. De son côté, M. Rahmani a déclaré que «ce projet traverse le parc national de la Chiffa qui est un des parcs naturel les plus riches en biodiversité en espèces animale et végétale.» Il a ajouté qu’ «il y a des études d’impact pour préserver toutes les espèces et leurs intégrité environnementale. On n’a pas uniquement le souci de protéger ou de respecter, mais aussi le souci de développer et de promouvoir. Chacun de nous sait que ce tronçon est touristique ou des milliers de familles se dirigent vers ce parc afin de se reposer. Dans ce cadre-là, il y a tout un programme de développement touristique qui permet de relier la Chiffa à Alger en une heure de temps.» Wassila Benhamed
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/26385
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualités Economiques Mer 11 Avr - 16:02
Or : les réserves prouvées de l’Algérie évaluées à 100 tonnes (Yousfi)
ALGER - Les réserves prouvées de l’Algérie en or atteignent quelque 100 tonnes, des quantités appelées à augmenter à la faveur de l’intensification de l’exploration, a indiqué le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi.
ALGER - Le premier président de l’Algérie indépendante (1962-1965), Ahmed Benbella, est décédé mercredi à Alger à l’âge de 96 ans, a appris l’APS auprès de ses proches.
Ahmed Benbella qui est décédé à son domicile familial à Alger, avait été admis, rappelle-t-on, à deux reprises, il y a plus d’un mois, à l’hôpital militaire d’Ain Naadja, suite à un malaise.
allah rhamo
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualités Economiques Jeu 12 Avr - 23:30
Le ministre algérien de l'énergie refuse de toucher au dogme du 51/49
Citation :
Opération de charme du ministre algérien de l’énergie, Youcef Yousfi. Après une longue période de mutisme, consécutive au « scandale Sonatrach », durant laquelle les responsables du secteur ont fait le dos rond, M. Yousfi redevient volubile, et explique ses projets dans une série d’entretiens. Il veut rassurer, annoncer des nouveautés, sans toucher aux dogmes : les nouveautés ne concernent ni la règle du 51/49, ni les anciens gisements.
Citation :
Le ministre algérien de l’Energie, M. Youcef Yousfi, considère que le scandale Sonatrach relève du passé. Il s’autorise donc à parler, du moment que les dirigeants du secteur ont rétabli leur crédibilité. L’affaire Sonatrach, qui a provoqué le limogeage et la mise en détention de l’ancien PDG, Mohamed Meziane, a constitué « un énorme traumatisme, un choc énorme», reconnait le ministre de l’Energie, qui a été précisément nommé pour remettre de l’ordre dans le secteur.
Pour lui, tout ceci s’est « estompé », et il est désormais possible de revenir aux grands dossiers du secteur de l’énergie. Lesquels ? Une nouvelle loi sur les hydrocarbures, dont l’objectif est de « relancer l'investissement étranger dans l'exploration, en introduisant de nouvelles incitations. Cette révision vise, entre autres, à booster l'exploration dans l'offshore et les hydrocarbures non conventionnels », selon M. Yousfi.
Les changements risquent cependant de ne pas aller très loin. « La règle du 51/49 régissant l'investissement étranger en Algérie dans le secteur des hydrocarbures, qui est une règle fondamentale, ne sera pas concernée par cette révision », a indiqué M. Yousfi, pour qui « la souveraineté de l'Algérie sur ses réserves naturelles n'est en aucun cas remise en cause ». Il a aussi précisé que « les gisements actuellement en production ne sont pas concernés par ces amendements ».
La loi dite Chakib Khelil avait ouvert la voie aux compagnies étrangères pour devenir majoritaires dans des projets d’exploration et d’exploitation en Algérie. Fortement décrié, le texte avait été amendé en 2005, avant même qu’il ne connaisse un début d’application. Selon la loi aujourd’hui en vigueur, une entreprise algérienne doit détenir la majorité des actions dans tout projet d’investissement.
M. Yousfi s’est également montré rassurant quant aux capacités de l’Algérie de rester exportatrice d’hydrocarbures sur le long terme. Pour lui, les déclarations alarmistes selon lesquelles les réserves de l’Algérie vont s’épuiser, et le pays devenir importateur net de pétrole dans dix ans, sont erronées.
« Cette affirmation n'est pas fondée. L'Algérie sera exportatrice nette d'hydrocarbures bien au-delà de cet horizon et ce, en tenant compte des seules réserves actuelles. Les futures découvertes de nouvelles réserves éloigneront encore plus cette perspective », a-t-il dit.
La polémique sur les réserves de l’Algérie en hydrocarbures alimente de manière cyclique les milieux politiques algériens. M. Yousfi s’est résolument placé dans le camp des optimistes, en affirmant que les « anciens gisements de pétrole brut et de gaz naturel ont montré qu'ils contiennent encore un potentiel important. Aujourd'hui, grâce à la technologie, le niveau des réserves récupérables s'améliore régulièrement, permettant ainsi une durée d'exploitation plus longue ». Pour étayer ses propos, il a rappelé que l’Algérie a enregistré 29 découvertes d'hydrocarbures en 2010, et 20 autres en 2011. Sonatrach a consacré 120 milliards de dinars (1.2 milliards d’euros) en 2010 et 130 milliards de dinars en 2011 à la prospection.
Comme l’Iran, l’Algérie, pas exportateur, n’arrive pas à se satisfaire en produits raffinés. M. Yousfi l’a reconnu. « Un programme d'importation de carburants a été mis en place par Sonatrach », a-t-il, ajoutant que « pour satisfaire la demande à long terme du pays, nous démarrons un programme de doublement de nos capacités avec la construction de nouvelles raffineries ».
Prudence sur le gaz de schiste
Les difficultés actuelles sont le résultat d’un « problème au niveau de la production d'Arzew. La raffinerie qui a redémarré après des travaux de réhabilitation n'a pas encore atteint son régime de croisière. Elle ne fonctionne pas encore à 100% », a-t-il précisé, affirmant, contre toute évidence, qu’il « n'y a pas un manque de carburant dans l'ouest du pays ». Il a aussi déploré l’existence d’un trafic aux frontières, notant que les quantités écoulées au Maroc, en Tunisie et dans les pays du Sahel sont « importantes », sans les chiffrer avec précision.
M. Yousfi s’est montré prudent à propos des gaz non conventionnels. Il y a un « un potentiel important de plusieurs milliers de milliards de m³, que nous devons évaluer avec précision », a-t-il dit. Ses précédentes sorties sur la possibilité d’exploiter le gaz de schiste, pour lequel des projets pilotes ont été lancées, ont été vivement critiqués en Algérie. Pourquoi exploiter une ressource chère, polluante, difficile à maitriser, alors que le pays dispose d’un demi-siècle d’exportations à un niveau soutenu ? Le ministre de l’Energie a d’ailleurs rectifié le tir, en affirmant que les gaz conventionnels restent une priorité, malgré la pression sur les prix. « Deux mégaprojets sont en cours de construction, le premier à Skikda d'une capacité de 4,5 millions de tonnes par an, qui devrait entrer en production en juillet prochain ; le deuxième à Arzew, d'une capacité de production de 4,7 millions de tonnes par an, et qui devrait entrer en production début 2013 », a-t-il précisé. Critiquant de manière à peine voilée son prédécesseur, Chakib Khelil, M. Yousfi a par ailleurs déploré que l’Algérie ait fait de mauvais choix dans le domaine minier. Des contrats ont été signés avec des partenaires étrangers, ce qui a donné lieu à de « mauvaises expériences dans plusieurs domaines ».
Sans citer des entreprises précises, il a déclaré que l’Algérie « n’a pas choisi les bons partenaires », et qu’il envisage de résilier les contrats avec ces « petites sociétés qui sont venues pour essayer de faire de bonnes affaires », mais qui « n'ont pas les moyens techniques nécessaires pour développer ces mines d'une façon rationnelle, de manière à assurer la sécurité des populations et à protéger l'environnement ».
maghreb emergent il est VITALE pour Algérie de rester maitre chez elle en gardant la main sur toute les hydrocarbures électricité eau autoroute transports police armée média banque nationale algerie monnaie port enfin tout ce qui est stratégique pour notre sécurité sinon cela va etre comme la Grèce et les autres qui vont suivre puisqu ils vendent tout monnaie armée electrecité gaz transport etc etc etc les pays ne sont plus souverains puisqu ils privatisent a tout va
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualités Economiques Sam 14 Avr - 23:24
Algérie - Sonatrach veut acheter le groupe gazier grec Depa
Le groupe gazier grec Depa est à vendre (dr)
Citation :
Les déclarations d’intérêt de quatorze entreprises dont le groupe algérien Sonatrach ont été retenues dans le cadre de la privatisation du groupe gazier grec, DEPA. Ces entreprises vont passer à la seconde étape, jugée déterminante, de l’offre financière. Sonatrach fait face à une très forte concurrence.
Citation :
Quatorze entreprises sont retenues pour l’acquisition du groupe gazier grec, Depa, pour lequel un appel d’offres international de privatisation a été lancé en février. La Grèce qui croule sous les dettes applique, sous la supervision de l’Union Européenne et du FMI, un plan drastique de remise en ordre de ses finances. Un programme global de cession d’actifs vise à engranger 19 milliards d’euros d’ici 2015. Parmi les actifs mis en vente figure la DEPA, détenue à 65% par l’Etat grec et à 35% par la compagnie pétrolière Hellenic Petroleum. La Depa est mise en vente à 100 tandis que sa filiale distribution Desfa doit petre cédée à 66. Pour Sonatrach qui cherche à intégrer la fonction de distribution et commercialisation à l’étranger, l’acquisition de la Depa constitue une opportunité. Mais elle n’est pas la seule dans la course. Elle a comme concurrents la Socar (Azerbaïdjan), Mitsui and Co (Japon), Enagas et Gas Natural (Espagne), ENI et Edison (Italie), Negusneft et Gazprom ( Russie), Vopak LNG holding ( Pays-Bas) , Israel Corporation Ltd / Israël, M & M GasCo SA / "Mitilineos & Motor Oil et Terna (Grèce) et PPF Capital Partners Fund (République tchèque).
Citation :
Un investissement attirant
Les grands problèmes financiers de la Grèce n’impacte pas l’attractivité du groupe Depa qui a réalisé un bénéfice net de 90,8 millions d’euros pour des ventes de 1,2 milliards d’euros. En plus de détenir la filiale distribution Desfa à 100%, DEPA détient 51% des entreprises locales de distribution qui disposent d’un monopole sur la vente du gaz aux petits industriels, aux commerçants et aux résidants jusqu’en 2036. Depa est également partie prenante dans les projets de gazoduc russo-italien "South Stream", le gazoduc Grèce-Bulgarie (IGB) et le gazoduc Grèce-Italie (IGI). Le groupe Gazprom, important fournisseur de gaz à la Grèce, est en pole position. Le groupe russe a déjà un accès à l’utilisateur final en Grèce via une joint-venture, Prométhée. Il est lié par un accord d’approvisionnement avec Depa qui court jusqu’en 2016. Les éventuels acquéreurs qui ne sont pas producteurs doivent envisager la possibilité que Gazprom choisisse de placer son gaz uniquement via la joint-venture Prométhée. Une possibilité qui ne gênerait pas Sonatrach par contre. L’achat de la Depa correspond à son objectif d’accéder au marché final dans l’espace européen et de renforcer sa position d’acteur global sur le marché gazier. La cession pourrait être conclue à la fin mai. L’offre financière sera déterminante. La valeur de Depa, sans sa filiale distribution Desfa, est estimée à 991 millions d’euros.
maghreb emergent
c est vraiment paradoxale ce que nous ne souhaitons pas chez nous ,nous pourrions le pratiquer ailleurs
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualités Economiques Dim 15 Avr - 23:56
Du gaz algérien pour le Pakistan
Citation :
Le Pakistan veut négocier avec l’Algérie, à l’occasion de la tenue de la commission mixte algéro-pakistanaise, un accord pour l’importation de gaz algérien, après l’échec des négociations avec le Qatar sur une baisse des prix du gaz. Une aubaine aussi bien pour l’Algérie, qui vient de perdre des parts de marchés aux Etats-Unis, que pour le Pakistan, à la recherche de partenaires plus compétitifs pour continuer ses importations de GNL.
La deuxième session de la commission mixte algéro-pakistanaise se tiendra à partir de dimanche à Alger. Elle sera coprésidée par le ministre algérien du Commerce, Mustapha Benbada, et le ministre pakistanais du Pétrole et des ressources naturelles, Hussain Asim. Au menu, deux accords de coopération seront signés entre les deux pays. L’un dans le secteur du commerce et l’autre dans le transport maritime, selon le programme officiel du déroulement des travaux.
Le ministère des affaires étrangères a rendu public un communiqué très vague sur la réunion, indiquant que les travaux de cette réunion « seront consacrés, d’une part à l’évaluation de l’état d’exécution des recommandations de la première session, et d’autre part, à des discussions à l’effet d’identifier de nouveaux axes de coopération au regard des centres d’intérêt et potentialités de chaque pays ». Sans autre précision.
Pourtant, le commerce du GNL (Gaz naturel liquéfié) sera l'un des thèmes centraux des discussions. Selon les médias pakistanais, qui citent un haut responsable au gouvernement, la deuxième session de la commission mixte algéro-pakistanaise sera l’occasion pour le Pakistan de négocier un important contrat sur l’importation du gaz algérien. Citant l'ordre du jour de la réunion, ce responsable du ministère de pakistanais du Pétrole et des ressources naturelles a indiqué que les discussions seront focalisées sur la coopération bilatérale dans le secteur pétrolier et gazier. « Le Pakistan poursuit vigoureusement l'importation de GNL pour surmonter la crise de l'énergie, et il sera demandé à la partie algérienne d'exporter du GNL et de mettre en place un terminal (GNL) au Pakistan », a-t-il précisé.
Un contrat de 152 millions de m3 de gaz par jour
Le Pakistan a décidé d'explorer la possibilité de l'importation de GNL « moins cher » à partir de l’Algérie, après l’échec des négociations avec son principal fournisseur, le Qatar, sur une baisse des prix du gaz. Le Pakistan et le Qatar ont déjà signé un protocole d'entente sur l'importation de GNL, selon lequel le Pakistan va importer 152 millions de m3 par jour de gaz, qui seront utilisés pour générer 2.500 mégawatts d'électricité. La production actuelle de gaz au Pakistan est d'environ 1.2 milliards de m3 / j, alors que la demande se situe à environ 1.5 milliards de m3 / j. L’Algérie, considérée sur le marché du gaz comme partenaire sûr et fiable, peut parfaitement s’adjuger le contrat du Qatar pour compenser ses parts de marché du GNL perdues aux USA suite à l’ascension fulgurante qu’a connue l’industrie du gaz de schiste.
Par ailleurs, le Pakistan et l'Algérie vont examiner, à l’occasion de la tenue de commission mixte, les moyens à mettre en œuvre pour renforcer la coopération dans les domaines de la technologie, le textile et les mines. La coopération militaire sera également discutée, et un projet d'accord à cet égard a été soumis au gouvernement algérien. « Il ya des attentes que les deux parties vont faire des progrès en matière de coopération dans le domaine militaire ».
maghreb emergent
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualités Economiques Mar 17 Avr - 16:08
histoire des mines http://www.anpm.gov.dz/act_miniere/index.php?lien=2&lang=_fr
Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
Sujet: Re: Actualités Economiques Jeu 19 Avr - 21:36
Espérons que la coopération avec le Pakistan apportera de nouvelles perspectives. Il nous faut explorer les échanges sud-sud.
boussouf Admin
Messages : 2099 Date d'inscription : 20/11/2011
Sujet: Re: Actualités Economiques Sam 21 Avr - 10:07
Citation :
Transfert d’eau d’In Salah vers Tamanrasset
Une campagne de reboisement pour fêter ce méga-projet
A l’occasion du premier anniversaire de l’inauguration du méga-projet du transfert d’eau de In Salah vers Tamanrasset, la Conservation des forêts de la wilaya a organisé, avant-hier, une vaste campagne de reboisement.
Dans une ambiance de fête, les habitants de la nouvelle cité d’Adriane qui a été, rappelons-le, inaugurée par le président de la République le même jour que le projet d’AEP, ont participé à la plantation de 200 arbustes de différentes espèces sylvicoles. «En plus de son aspect commémoratif, cette opération, explique le conservateur des forêts, Abdellatif Zerhouni, vise à encourager la régénération du couvert végétal et la création des espaces verts en milieu saharien.» M. Zerhouni a, à ce propos, indiqué que la capitale de l’Ahaggar a bénéficié d’une enveloppe financière de plus de 459 millions de dinars dans le cadre du programme de lutte contre la désertification, la création d’aires de pacage et la mise en valeur des terres agricoles. Une superficie de 13 hectares en palmiers et de 40 h en arbres fruitiers est concernée, dit-il, par ce programme de plantation.
229 kits solaires pour les nomades
La réalisation des bassins d’irrigation et d’abreuvement du cheptel est également prévue dans ce programme qui comprend, en outre, une opération d’acquisition de 229 kits solaires au profit de la population nomade issue de plusieurs localités de la wilaya. D’autres projets, parmi lesquels figurent la réalisation de nouvelles pistes et l’aménagement de forages agricoles sont inscrits dans le programme complémentaire de développement du Grand Sud, ajoute-t-il. Par ailleurs, et compte tenu des sempiternels problèmes liés au réseau d’alimentation en eau potable qui se trouve dans un état de dégradation très avancée, la ville de Tamanrasset sera dotée d’un nouveau réseau de distribution.
L’ouvrage devrait mettre un terme au scénario des mares aux canards qui se forment à chaque pompage d’eau en raison de fuites multiples. Se voulant rassurant, le premier responsable de la wilaya, Saïd Meziane, a indiqué que «le marché a été octroyé à la société Cosider qui lancera les travaux de réalisation dans un délai d’un mois». Des travaux désormais possibles, après la finalisation des études réalisées par un bureau d’études français engagé par le ministère des Ressources en eau. «Tamanrasset sera ainsi la première wilaya à avoir bénéficié d’un projet d’une telle envergure, puisqu’il ne s’agit pas de réhabiliter le réseau existant mais d’en créer carrément un autre», a affirmé Saïd Meziane.
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
Sujet: Re: Actualités Economiques Sam 21 Avr - 13:16
@Boussouf J'ai bien apprécié cette initiatives de kits solaires pour les nomades: - c'est une application directe de la technologie, - c'est directe, ça touche les citoyens, - cela concerne des citoyens Algériens qui vivent dans des conditions difficiles sous la tente (taht el khaïma), - cela concerne une catégorie de citoyens qui n'est pas concentrée dans les villes. Bravo pour les dirigeants à l'initiative de cette mesure.
boussouf Admin
Messages : 2099 Date d'inscription : 20/11/2011
Sujet: Re: Actualités Economiques Sam 21 Avr - 15:47
@Zoubir, les projets de développement dans le grand sud (eau, kits solaires, infrasctrusctures sociales) ont une portée stratégique. Il ne faut jamais oublier que notre sécurtié nationale se joue au sud. Heureusement que nos dirigeants semblent avoir compris cela. Le retard à rattraper est important mais nous avons les moyens pour le combler rapidement.
Dernière édition par boussouf le Sam 21 Avr - 17:26, édité 1 fois
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualités Economiques Sam 21 Avr - 16:40
surtout qu il y a des entreprises locales qui peuvent y remédier http://alsolar-dz.com/