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yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
| Sujet: Re: Actualités Diplomatiques Lun 12 Déc - 12:16 | |
| L'Algérie refuse de revoir les accords de 1968 sur l'immigration en France - Citation :
- Le ministre français de l’Intérieur Claude Guéant est reparti en France les mains vides. La visite de quelques heures qu’il a effectuée dimanche 4 décembre à Alger ne lui aura pas permis d’obtenir la révision de l’accord de 1968 sur l’immigration algérienne en France. « M. Guéant est venu principalement pour discuter des accords de 1968. Il a réitéré la demande de son pays quant à la révision de ces accords », explique à TSA une source gouvernementale algérienne. Sur ce dossier, Alger a refusé de céder, affirme la même source.
Dahou Ould Kablia a réitéré à Guéant « la position d’Alger qui refuse la révision ou l’annulation de ces accords ». Ces derniers donnent aux immigrés algériens établis en France certains avantages sur les immigrés des autres pays, notamment l’obtention de la carte de séjour de 10 ans. Et surtout la régularisation automatique des immigrés clandestins après dix ans de présence sur le territoire français. « Les négociations sur ces accords sont au point mort. Il n’y a aucune avancée. La France veut un round de négociations en dépit de l’échec des précédents pour convaincre l’Algérie d’accepter la révision de ces accords », affirme notre source.
Immigration : Alger veut un renforcement des acquis des accords de 1968
Face à l’intransigeance d’Alger, M. Gueant a expliqué que la France ne pouvait pas accorder des avantages aux immigrés algériens en raison de l’évolution des lois sur l’immigration au sein de l’Union européenne et de l’espace Schengen dont elle est membre, précise notre source. « L’Algérie refuse d’accéder à la demande française de revoir les accords de 1968. M. Guéant a tenté rassurer en proposant en échange les mêmes avantages que ceux accordés aujourd’hui par son pays au Maroc et à la Tunisie en matière d’immigration, dont l’obtention de visas de un an à cinq ans », explique notre source. Mais pour les Algériens, « les consultations informelles avec la partie française sur l'accord de 1968 doivent porter, avant toute chose, sur les conditions dans lesquelles différentes administrations françaises appliquent les dispositions de cet accord qui est né, comme chacun le sait, dans des circonstances historiques bien connues et qui doit donc garder son caractère exceptionnel pour préserver les droits acquis de nos ressortissants légalement installés en France », explique à TSA une autre source gouvernementale algérienne. « Il est clair, dans notre compréhension, qu'il s'agit plus de la consolidation des dispositions avantageuses de cet accord que de poursuivre un exercice qui consiste à le vider de sa substance en l'alignant sur le régime de droit commun », précise‑t‑elle.
http://www.tsa-algerie.com/diplomatie/l-algerie-refuse-de-revoir-les-accords-de-1968-sur-l-immigration-en-france_18441.html | |
| | | rimonidz Admin
Messages : 3054 Date d'inscription : 09/02/2012
| Sujet: Re: Actualités Diplomatiques Ven 9 Mar - 21:17 | |
| Le rapport annuel des Etats-Unis sur le trafic de drogue dans le monde - Citation :
-
Le Maroc premier exportateur de drogue vers l’Algérie et une augmentation de la demande en cocaïne[/b]
Le rapport américain a relevé le travail de recherche des forces de sécurité algériennes des liens entre « des réseaux de trafic de drogue et des organisations terroristes », et a classé l’Algérie parmi les pays de « transit », et le cannabis en tête des drogues qui passe par le sol algérien « en provenance du Maroc », puis la Cocaïne en provenance d’Amérique latine.
Le rapport annuel des Etats-Unis sur le trafic de drogue dans le monde a indiqué que l’Algérie est concerné par la production de drogue « mais en très petites quantités », et le rapport s’est basé sur des rapports algériens, évoquant culture du cannabis. Le rapport dont l’APS a publié les passages sur l’Algérie a évoqué l’accord d’aide juridique entre les Etats-Unis et l’Algérie en avril 2010 », qui attend d’être approuvé par le congrès américain », qui contribué à l’effort des services concernés en Algérie dans la lutte contre la drogue, le rapport qui a porté des recommandations du président américain Barak Obama lors de sa transmission au congrès américain a rapporté que le gouvernement « répondait généralement favorablement aux propositions de formation et de soutien offertes par les Etats-Unis en faveur des agents des services concernés et ce à travers l’organisation de sessions de formations réussies l’année dernière ». Le document a d’un autre coté noté que « l’Algérie est essentiellement un pays de transit pour les drogues illicites à destination de l’Europe plus qu’un pays de consommation » de drogue, le rapport a compris la liste des pays producteurs, des pays de transit et des pays qui produisent de nouveaux genres de drogues, le département d’état a également indiqué que le gros de la drogue transitant par l’Algérie se compose de cannabis d’origine marocaine en particulier le cannabis et résine de haschich et une quantité croissante de cocaïne sud-américaine et de l’héroïne », et remarqué la majeure partie de ces produits est transportée par voie maritime vers l’Europe, le reste passe en contrebande par voie terrestre à destination du Moyen-Orient ». Le rapport a décrit les 6000 km de frontières algériennes de « nues », précisant qu’avec « de longues frontières nues avec le Maroc, le Sahara occidental, la Mauritanie, le Mali, le Niger, la Libye et la Tunisie il est difficile pour les forces de sécurité algériennes de poursuivre et d’arrêter les trafiquants », et a noté que « la consommation de drogue n’est généralement pas un problème important en Algérie même si elle connaît une certaines augmentation ».
source : http://fr.elkhabar.com/?Le-Maroc-premier-exportateur-de
article daté du 09 Mars 2012.
mon commentaire sur les déclarations du Rapport du Département d'Etat USil a remarquer que les efforts des forces de sécurité algériennes pour intercepter ces cargaisons de drogues sont constantes. Mais nos frontières ne sont pas nues telles que les concoivent les autorités US, si elle pense à des check-point à chaque coin de rue, ce n'est qu'une dépense d'énergie d'argent et qui ne porte pas constamment des fruits, par contre nos services de sécurité effectuent un travail de recherche et de renseignement criminel constant. d'ailleurs c'est l'un des succès de toutes ces quantités de drogues saisies. | |
| | | yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
| Sujet: Re: Actualités Diplomatiques Ven 9 Mar - 21:40 | |
| je suis d 'accord avec ton analyse vivement la fin de la frontière électronique et l ' équipement des unités des gardes frontières d ' hélicoptère est un pas en plus pour la lutte contre le trafique et le terrorisme | |
| | | DR LECTER Admin
Messages : 792 Date d'inscription : 15/05/2011
| Sujet: Re: Actualités Diplomatiques Ven 9 Mar - 21:54 | |
| - Citation :
- Alger et Tripoli scellent les retrouvailles
http://www.elwatan.com/international/alger-et-tripoli-scellent-les-retrouvailles-06-03-2012-161739_112.php - Citation :
- L'Algérie aidera la Libye à constituer une armée et une police
http://www.letempsdz.com/content/view/70993/1/ | |
| | | dragonfire Modérateurs
Messages : 70 Date d'inscription : 13/03/2012
| Sujet: Re: Actualités Diplomatiques Mer 14 Mar - 18:38 | |
| Interview exclusive du MAE algérien par le mensuel Arabies (édition de mars 2012):
http://www.arabies.com/Politique.htm
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| | | benevole notre ami Ben
Messages : 1335 Date d'inscription : 21/09/2011
| Sujet: Re: Actualités Diplomatiques Dim 18 Mar - 5:08 | |
| Algérie: «Notre position quant au dossier syrien rejoint celle de la Russie» - Citation :
- Interviewé par la chaîne de télévision russe, s’exprimant en langue arabe, «Russia El Youm», le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a évoqué plusieurs aspects des événements internationaux, dont la crise en Syrie et les affaires bilatérales, parmi elles les accords militaires liant l'Algérie et la Russie.
Pour ce qui est de la crise syrienne, le ministre algérien a, au cours de l'interview diffusée avant-hier par la chaîne de télévision satellitaire, annoncé que «l'Algérie rejoint la position russe sur ce dossier».
La convergence des points de vue et des positions est motivée par «ce qui se passe dans ce pays». L'Algérie demande l'arrêt des violences d'où qu'elles viennent et refuse de prendre partie au détriment d'une autre, ce qui ne serait pas fait pour trouver une solution à la crise. Au plan des relations bilatérales, le ministre algérien des Affaires étrangères s'est félicité de la coopération militaire, entre autres. «La coopération entre les deux pays a atteint une étape de l'industrialisation en matière militaire», a-t-il lancé. http://www.alterinfo.net/notes/Algerie-Notre-position-quant-au-dossier-syrien-rejoint-celle-de-la-Russie_b4011986.html?com#com_2912179 | |
| | | boussouf Admin
Messages : 2099 Date d'inscription : 20/11/2011
| Sujet: Re: Actualités Diplomatiques Mer 2 Mai - 9:33 | |
| Une déclaration très intéressante de l'ambassadeur US en Algérie mais qui reste à décrypter bien entendu. - Citation :
-
L’ambassadeur américain a déclaré que l’Algérie a prouvé son expérience dans la lutte antiterroriste et que les Etats-Unis ne soutiennent pas l'indépendance de l'Azawad et ne veulent pas créer des bases en Afrique
L’ambassadeur des Etats-Unis, Henry Ensher a déclaré avant-hier que son pays « n’a pas l’intention de créer des bases militaires ni en Afrique ni dans un quelconque endroit de l’Algérie, et a souligné que la coopération algéro-américaine s’inscrivait dans le cadre de la lutte antiterroriste en se basant sur l’expérience de l’Algérie qui prouvé sa capacité dans le domaine sécuritaire, considérant que l’Algérie était un partenaire principal dans la région du sahel et du nord de l’Afrique.
L’ambassadeur américain a assuré lors de la conférence de presse qu’il a animé à l’école privée d’enseignement des langues et de l’informatique « El Badr », à l’issue de sa visite dans la wilaya de Batna, sur la situation au Mali que les Etats-Unis « ne soutiennent pas l’idée de la création d’un nouvel état ou l’indépendance de la région Azawad, et tient des consultations quotidiennes avec ses partenaires dans la région parce que cela va à l’encontre de ce que stipulent les conventions internationales ».L’ambassadeur a annoncé qu’il y avait un projet de création d’une université américaine en Algérie à l’instar celles se trouvant en Egypte et au Qatar, et ce comme il l’a indiqué après que l’administration américaine ait pris connaissance de l’importante volonté des étudiants algériens de terminer leurs études à l’étranger. Concernant la coopération dans le domaine de l’investissement économique qui concerne comme il l’a déclaré le domaine des hydrocarbures et de l’industrie pharmaceutique, l’ambassadeur a considéré que ce qui a été dit sur l’échec des marchés d’armement entre les deux pays est infondé, sachant que les relations entre les deux pays dans le domaine sécuritaire ont enregistré des développements qualitatifs ses dernières années. L’ambassadeur a également indiqué que l’Algérie bénéficiait de nombreuses potentialités dans divers domaines mais que certaines procédures entravaient toujours l’investissement américain et décourageaient les hommes d’affaires américains qui préféraient les pays voisins qui leur ont accordé d’importantes facilités. L’ambassadeur américain a déclaré dans sa réponse à une question sur la vision de l’administration américaine sur les législatives du 10 mai et leur vision de l’avenir de l’Algérie, que son pays salue les efforts fournis par le gouvernement, le président et les commissions électorales ainsi que les mouvements associatifs pour une participation effective à cette échéance qui pourrait provoquer des changements dans certains domaines, ajoutant que les Etats-Unis soutenait ceux qui arrivent au pouvoir par voie légitime et sans violence, considérant que ce qui se dit sur un fort soutien des partis islamistes lors de ces législatives n’est pas à l’ordre du jour dans les agendas américains.
http://fr.elkhabar.com/?Nous-ne-soutenons-pas-l | |
| | | philipides7 Modérateurs
Messages : 233 Date d'inscription : 30/04/2012
| Sujet: Re: Actualités Diplomatiques Mer 9 Mai - 20:14 | |
| Pedigree du nouvel ambassadeur nommé et installé précipitamment à Alger , à la demande de Parant ... : - Citation :
André Parant, « Monsieur Afrique » de Sarkozy, ambassadeur de France à Alger (1/2)
Voilà déjà plusieurs semaines que « l’avenir des relations franco-algériennes » est en débat entre l’entourage du président algérien, Abdelaziz Bouteflika, et celui du candidat à la présidentielle française : François Hollande. Son conseiller diplomatique, Pascal Brice (cf. LDD Spécial Week-End 0536/Samedi 5-dimanche 6 mai 2012), a d’ores et déjà été invité à déjeuner par « un des plus proches conseillers » du chef de l’Etat algérien dans un grand restaurant parisien.
Et l’annonce de la victoire du candidat socialiste – et, plus encore, de la défaite de Nicolas Sarkozy – a été saluée avec un enthousiasme sans retenue tout autant par les médias que par la classe politique algérienne. Ironie de l’Histoire : le tout nouvel ambassadeur de France à Alger, qui a débarqué dans la capitale algérienne à la veille du second tour de la présidentielle, n’est autre que le patron de la « cellule africaine » de l’Elysée : André Parant, fils et petit-fils de deux personnalités françaises majeures qui se sont illustrées notamment dans les « colonies » africaines de l’Hexagone ! Une généalogie qui mérite qu’on s’y attarde. Suite : http://www.lefaso.net/spip.php?article47909&rubrique7 | |
| | | boussouf Admin
Messages : 2099 Date d'inscription : 20/11/2011
| Sujet: Re: Actualités Diplomatiques Mer 9 Mai - 22:33 | |
| Comme il a été nommé par Sarko, à mon avis, il risque d'être l'ambassadeur qui aura fait le séjour le plus court à Alger... | |
| | | philipides7 Modérateurs
Messages : 233 Date d'inscription : 30/04/2012
| Sujet: Re: Actualités Diplomatiques Mer 9 Mai - 22:46 | |
| Je ne sais si c'est dans les us diplomatiques de débarquer un ambassadeur trop rapidement même si les deux parties le veulent
Dernière édition par philipides7 le Mer 9 Mai - 23:54, édité 1 fois | |
| | | benevole notre ami Ben
Messages : 1335 Date d'inscription : 21/09/2011
| Sujet: Re: Actualités Diplomatiques Mer 9 Mai - 23:07 | |
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| | | boussouf Admin
Messages : 2099 Date d'inscription : 20/11/2011
| Sujet: Re: Actualités Diplomatiques Ven 18 Mai - 16:05 | |
| - Citation :
-
Le sous-secrétaire d'Etat adjoint américain pour le Maghreb déclare que "l'Algérie est un leader naturel dans la région"
S'exprimant sur le chapitre relatif aux relations bilatérales entre l'Algérie et les USA, Raymond Maxwell intervient pour dire: «Les relations bilatérales algéro-américaines n'ont jamais été aussi fortes», en tenant à rappeler les multiples visites de haut niveau effectuées entre les deux pays. Il relève notamment, que «les entreprises américaines commencent à voir des opportunités économiques disponibles en Algérie, et pas seulement les compagnies pétrolières et de gaz, mais aussi celles du high-tech et de l'industrie pharmaceutique». Nul n'ignore, cependant, que ce qui a rapproché les deux pays c'est la lutte antiterroriste. Le responsable du département d'Etat américain considère à ce propos que «les Etats-Unis et l'Algérie ont une relation militaire forte et croissante et constituent des partenaires dans la lutte antiterroriste depuis de nombreuses années». A ce même sujet, il rappelle que le gouvernement algérien a joué un rôle clé dans le Forum global de la lutte contre le terrorisme (Fgct), dont une réunion tenue récemment en Algérie sur la prise d'otages contre le paiement de rançons, qui est un problème vis-à-vis duquel nos deux pays partagent le même point de vue». Il insiste: «L'Algérie et les Etats-Unis ont constamment condamné le paiement de rançons qui sont une source de financement du terrorisme.» Tout en espèrant que l'Algérie continuera à jouer un rôle majeur dans la recherche d'une solution politique face aux troubles actuels au Mali, il poursuit: «Avec sa taille géographique, ses richesses et sa population instruite, l'Algérie est un leader naturel dans la région et au-delà de cette région», non sans avoir affiché sa satisfaction quant aux efforts engagés par l'Algérie pour assister la Tunisie et la Libye. http://www.lexpressiondz.com/actualite/153831-l-algerie-leader-incontournable-au-sahel.html | |
| | | faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
| Sujet: Re: Actualités Diplomatiques Sam 14 Juil - 23:25 | |
| - Citation :
- Il explique, rétrospectivement, l’engagement des premiers baasistes
syriens aux côtés des maquisards algériens, particulièrement Noureddine Atassi, futur président de la République syrienne, Youssef Zouayen, futur premier ministre et Ibrahim Makhos, futur ministre des Affaires étrangères. Un combat scellé par solidarité contre un commun adversaire, la France, colonisatrice de l’Algérie et dépeceuse de la Syrie, par détachement du district syrien d‘Alexandrette et son rattachement à la Turquie. René Naba suite ici http://oumma.com/13323/aux-temps-benis-nationalisme-arabe#.UAGQwVChlLc.facebook | |
| | | yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
| Sujet: Re: Actualités Diplomatiques Dim 15 Juil - 0:06 | |
| je trouve l 'article magnifique donc je le poste intégralement meme si je cautionne pas tous merci faty - Citation :
Aux temps bénis du nationalisme arabe Par René Naba | le 13. juillet 2012 - 15:41 Il arrive que l’on aime les Algériens, mais certainement pas pour leur caractère. Plus sûrement pour leur douloureuse et glorieuse histoire, leur colonisation intensive et leur guerre de Libération Nationale, l’une des rares victorieuses avec celle menées par le mouvement nassérien du FLOSY du Sud Yémen de Abdel Kawi Makkawi contre le protectorat britannique d’Aden.
Il arrive que l’on aime les Algériens, mais certainement pas pour leur caractère. Plus sûrement pour leur douloureuse et glorieuse histoire, leur colonisation intensive et leur guerre de Libération Nationale, l’une des rares victorieuses avec celle menées par le mouvement nassérien du FLOSY du Sud Yémen de Abdel Kawi Makkawi contre le protectorat britannique d’Aden.
C’était l’époque heureuse où un chrétien palestinien Georges Habbache faisait le coup de feu avec un musulman yéménite contre leur ennemi commun, le colonialisme occidental.
L’époque heureuse où Nasser l’égyptien était la cible d’une expédition punitive de la part des puissances coloniales de l’époque, la France et le Grande Bretagne, avec le soutien de leur créature, Israël, pour avoir porté aide à ses frères d’armes algériens en lutte pour leur indépendance.
L’époque heureuse où un archevêque de Jérusalem, Mgr Hilarion Capucci, faisait l’objet d’une mesure de bannissement pour son soutien aux Palestiniens, un poète chrétien palestinien, Kamal Nasser, porte-parole de l’OLP, -oui, un chrétien porte-parole de la centrale palestinienne- devenir la cible dissuasive à l’engagement des chrétiens arabes dans la résistance palestinienne, lors d’un raid israélien en plein cœur de Beyrouth, le 13 avril 1975 et vengé à son tour par un druze libanais. En symbole du dépassement du clivage ethnico-religieux, portant le combat au cœur de la Palestine, Samir Kantar glanera au passage le glorieux titre de «doyen des prisonniers politiques arabes», dont il sera déchargé au profit d’un palestinien lors de sa libération par le Hezbollah chiite.
Les choses étaient claires: bloc contre bloc, frontalement. Nasser, Habbache, Ben Bella et Boumediene, des dirigeants ascétiques, au nationalisme fier et ombrageux, pleins de tenue et de retenue, imposant le respect à leurs adversaires, sans jamais défrayé de leurs frasques la chronique de la presse à scandales.
Nasser en soutien à la révolution algérienne et Boumediene en bailleur de fonds de son successeur Sadate pour la percée du Canal de Suez et de la destruction de la ligne Bar Lev.
Heureuse époque et glorieuse où Boumediene surprenant le Kremlin au saut du lit, en octobre 1973, pour des emplettes à destination du champ de bataille, déboursera cash 200 millions de dollars pour des missiles balistiques aux fronts du Sinaï (Egypte) et du Golan (Syrie), en complément du bataillon algérien dépêché sur le front de Suez pour colmater la brèche du déversoir, en superposition au ravitaillement énergétique des corps de bataille arabes. Des emplettes en toute discrétion, sans la moindre ostentation, pour une contribution globale de l’ordre d’un milliard de dollars de l’époque.
Heureuse époque où l’appartenance religieuse ne surdéterminait pas les options politiques.
Les temps ont changé. A leur place trônent désormais des obèses autocrates générés par les lubrifiantes pétromonarchies, protégés par des mercenaires recrutés au sein du vivier des soldats perdus de l’Occident, les mercenaires de Blackwater et d’Executive Outcome, de Vinnel et de Strafor; des gisements de pétrole protégés par des Israéliens à Abou Dhabi et en Arabie saoudite (1), sur fond d’attentats du mouvement wahhabiste «Al Qaïda» contre les chrétiens d’Irak et d’Egypte, au rythme soutenu des fatwas: Fatwa pour la destruction des églises de la péninsule arabique, Fatwa pour l’assassinat du président syrien Bachar Al-Assad, prioritairement à un israélien (Ayed al Karni), Fatwa pour l’allaitement de l’adulte, Fatwa, enfin, pour la correction de la femme désobéissante (2).
Les temps ont changé. Le Mouvement Nationaliste Arabe, vivier d’une cohorte d’intellectuels arabes de talent agrégés à leur chef charismatique Georges Habbache en un mouvement transnational laïc et progressiste qui avait tenu en haleine la scène arabe pendant deux décennies, a cédé la place au rigorisme de la mouvance wahhabiste dans toutes ses déclinaisons rigoristes voire obscurantistes, talibane, djihadistes d’Al Qaïda, Salafistes, Takfiristes.
Avec en support, des prédicateurs millionnaires, l’égypto-qatariote Youssef Qaradawi et le saoudien Ayed Al Karni, les cautions jurisprudentielles des équipées atlantistes en terre arabe, particulièrement contre les régimes séculiers. Et pour cible prioritaire, non la Palestine, mais les Bouddhas de Babyane, l’Union soviétique en Afghanistan, le principal fournisseur d’armes des pays du champ de bataille, des tours civiles à New York, l’Irak, contre les Chiites et les Chrétiens, la Syrie, contre les civils à Alep et Damas, voire même Toulouse et Montauban, en pleine campagne présidentielle française, exacerbant l’islamophobie latente d’une large fraction de l’opinion française.
En contrechamp, le Hezbollah libanais, objet désormais d’un désamour de la part du président démocrato-nahdawiste de Tunisie, Moncef Marzouki, se fixe comme point de mire, le doigt sur la gâchette, Israël, uniquement Israël, exclusivement Israël… et stigmatiser à ce titre.
Signe de la modernité arabe, c’est à dire de l’aliénation mentale des Arabes, les pétro-monarques et les Occidentaux se liguent, de nos jours, contre un des principaux pays du champ de bataille, la Syrie, au nom de la modernité et de la démocratie en une drôle d’alliance de régimes rétrogrades arabes avec le protecteur d’Israël. De grands pays arabes sunnites et Israël se liguent pour imposer le blocus de Gaza, le dernier ersatz de la Palestine combattante…..au nom de « l’Islam des lumières »….un Islam des lumières forgé par des obscurantistes pour la promotion de leurs intérêts de survie dynastique.
Quelle était pourtant belle cette prodigieuse décennie de diplomatie multilatérale initiée par le tandem Boumediene-Bouteflika (1970-1980), marquée par le débarquement de Yasser Arafat à l’ONU (1974), la propulsion du nouvel ordre mondial de l’information, l’accord frontalier irako iranien (1975), le dénouement de la prise d’otages de l’OPEP menée par Carlos (1976), et la libération des otages de l’ambassade américaine de Téhéran (1079-1980). L’Algérie en paiera le prix fort par l’implosion aérienne de son brillant ministre des affaires étrangères de l’époque, Mohamad Seddik Ben Yahya (1982), le troisième d’un tel calibre après Mohamad Khemisti (1963) et Abdel Aziz Bouteflika.
Belle, mobilisatrice et créatrice, dans les deux versants du monde arabe, à Alger et Beyrouth, les deux plateformes opérationnelles des mouvements de libération du Tiers monde, dans la décennie 1960-1970, où dans une subtile répartition des rôles, la capitale libanaise abritait, autour de l’OLP, les révolutionnaires de la péninsule arabique et de la Corne de l’Afrique (Arméniens de l’ASALA, Kurdes du PKK, Omanais du Front de libération du Dhofar, en sus des Somaliens, des Erythréens et des Yéménites)?
Et l’algérienne, autour des Blacks Panthers, la kyrielle des mouvements du continent africain du Frelimo du Mozambique, à l’UNPLA de l’Angola, à la ZAPU du Zimbabwe, à l’ANC (African National Congress) d’Afrique du sud enfin.
I-En ces temps-là, le nationalisme arabe faisait sens.
L’Arabe et le Palestinien captaient le regard du monde et comptaient parmi leurs compagnons de route de prestigieuses personnalités, tel Frantz Fanon, le lumineux auteur des «Damnés de la terre» et pour compagnon de lutte d’authentiques patriotes, Ho Chi Minh (Vietnam), Chou En Lai (Chine), Nehru (Inde), Soekarno (Indonésie), tandis que la keffieh, la coiffe traditionnelle palestinienne, était, parallèlement, propulsée au rang de symbole universel de la révolution, déclinée dans toutes les couleurs pour devenir le point de ralliement de toutes les grandes manifestations de protestation à travers le monde de l’époque contemporaine.
Le patriotisme était la règle, non la bigoterie. La cohérence idéologique, non le djihadisme erratique.
L’Algérien Ali La Pointe se fera ainsi dynamiter sur sa terre natale plutôt que de se livrer aux bourreaux de son peuple, alors que l’islamiste explosif Abou Qtada al Filistini, emprisonné à Londres chez son «mécréant» ancien colonisateur, freine des quatre fers son bannissement vers la Jordanie, un pays pourtant dirigé par un Roi se réclamant de la descendance du prophète en sa qualité de chef de la dynastie hachémite;
Le Palestinien Yasser Arafat soutenir trois sièges (Amman, Beyrouth, Ramallah) plutôt que d’abdiquer le droit inaliénable de son peuple sur la Palestine, alors que la plus jeune veuve d’Oussama Ben Laden, le fondateur d’Al Qaida, quête l’asile au Royaume-Uni dans une démarche qui signe le retour manifeste du refoulé. Une requête qui porte absolution rétrospective de l’artisan de la «déclaration Balfour» de toutes ses turpitudes envers le Monde arabe et dévoile dans le même temps la connivence stratégique souterraine de la mouvance wahhabite erratique avec le bloc atlantiste, le prédateur énergétique du Monde arabe.
Le premier président de l’Algérie indépendante, Ahmad Ben Bella, unique porteur de ce titre au Monde, ne jamais renier ses options de jeunesse, ni comploter contre son propre pays dont il aura été pourtant captif pendant une décennie, alors que le syrien Abdel Halim Khaddam, prédateur de l’économie libanaise pendant trente ans en sa qualité de vice-président de la République syrienne, rallier, sans vergogne, le camp de ses adversaires idéologiques, sous l’effet des pétrodollars.
Majestueux Ben Bella, blessé à Monte Cassino, la plus grande victoire française de la 2me Guerre Mondiale du fait du sacrifice de 4000 algériens tués au combat sur les 6.200 du contingent français, dont à l’instar du sénégalais Léopold Sedar Senghor, aucun français de premier plan n’aura assisté à ses funérailles, illustration symbolique du traumatisme que le combat algérien a infligé à la France et de l’ingratitude des Français à l’égard de la contribution des «basanés» à la libération de la France.
Un palestinien, par sectarisme confessionnel, pister pour le compte de ses employeurs jordaniens et israéliens, Imad Moughniyeh, le maître d’œuvre des opérations militaires du Hezbollah Chiite au Moyen Orient, prélude à son assassinat.
Le Hezbollah chiite libanais fournir un soutien logistique à son frère d’armes palestinien le mouvement sunnite Hamas, en substitution des grands pays arabes sunnites à la manoeuvre dans la mise en œuvre du blocus de Gaza sur fond de bradage par l’Egypte de son pétrole à Israël.
Le patriarche des coptes d’Egypte, enfin, Shenouda IV, se porter volontaire sur le front du Sinaï, en 1967, pour la défense de sa patrie en soldat de 2me classe et s’opposer par la suite à Sadate à sa normalisation avec Israël, en interdisant à ses ouailles le pèlerinage de Jérusalem à l‘ombre des baïonnettes israéliennes, alors que le Mufti d’Al Azhar, avec l’aval du ministère israélien de la défense, cautionne par sa visite à la Mosquée Al-Aqsa, l’occupation des Lieux saints et de la totalité de la Palestine.
Si, en Europe, le nationalisme a pu s’identifier, par moments, au chauvinisme, il n’en est pas de même dans le Monde arabe. Antidote à la balkanisation, le nationalisme arabe (al kawmiya al arabiya, qui pourrait se traduire par le patriotisme pan arabe) a marqué- et marque toujours- le dépassement des clivages ethnico-religieux et leur mobilisation contre les adversaires communs du Monde arabe.
Il explique, rétrospectivement, l’engagement des premiers baasistes syriens aux côtés des maquisards algériens, particulièrement Noureddine Atassi, futur président de la République syrienne, Youssef Zouayen, futur premier ministre et Ibrahim Makhos, futur ministre des Affaires étrangères. Un combat scellé par solidarité contre un commun adversaire, la France, colonisatrice de l’Algérie et dépeceuse de la Syrie, par détachement du district syrien d‘Alexandrette et son rattachement à la Turquie.
A son actif, il peut légitimement revendiquer la première nationalisation réussie du Tiers monde, le Canal de Suez, la mise en échec de l’agression tripartite contre Nasser, en novembre 1956, l’indépendance du Yémen, l’abolition de la monarchie en Irak et au Yémen du nord, la vague de nationalisation des installations pétrolières en Algérie, en Irak, en Libye, la propulsion enfin de la revendication nationale palestinienne dans les forums internationaux.
II- L’Arabie saoudite: Le plus important générateur de djihadistes erratiques - Al Qaïda, la plus formidable machine autodestructrice des Arabes
L’Islam politique, c’est à dire l’instrumentalisation de la religion musulmane à des fins politiques, particulièrement sa branche sunnite, a noyé le combat national dans des conflits sectaires, le détournant de son principal champ de bataille: la Palestine….le portant en Afghanistan à des milliers de km du champ de la confrontation, voire même au Nicaragua sandiniste, au-delà des océans et, dans le cadre du «safari club» en Afrique, pour la défense de dictateurs véreux du calibre de Mobutu.
Si l’Islam politique a assuré la survie des dynasties décriées, notamment l’Arabie saoudite, Bahreïn, la Jordanie, le Maroc, le Qatar, il a aliéné une large part des amitiés internationales des pays arabes: La Russie avec la guerre d’Afghanistan, l’Inde avec la destruction des Bouddhas de Bamyan en Afghanistan et l’Iran, avec la participation pétro-monarchique au confinement géostratégique de la République islamique iranienne.
Plus grave, l’Islam pétrolier et atlantiste a assuré la pérennité d’Israël par la constitution d’une ceinture d’Etats vassaux à l’Etat hébreu doublée d’un chapelet de bases militaires dans les monarchies arabes, dotées désormais d’une majorité de blocage au sein de la Ligue arabe.
Le dévoiement de la religion a accentué la subordination arabe à l’ordre israélo-américain, sans la moindre contrepartie sur la Palestine, quand bien même l’Arabie saoudite, le meilleur allié arabe des Etats-Unis, aura été l’artisan deux plans de paix, et, en sa qualité gardiens des Lieux Saints de l’Islam, y compris la Mosquée Al Aqsa, n’aura pu freiner ni la judaïsation rampante de Jérusalem, ni la phagocytose de la Palestine.
Aux temps bénis du nationalisme arabe, un dirigeant arabe pouvait être pieux et patriote et respectés dans le Monde. Pieux sans ostentation, dans la sobriété.
Une femme se livrer à des actions d’exploit sans s’enfermer dans de contraintes vestimentaires, sans pour autant perdre ni sa dignité de femme, ni sa qualité de citoyenne, telles l’algérienne Djamila Bouhired et les palestiniennes Leila Khaled et Dalal Moghrabi.
Assumer sa cause, sans accompagnateur. Détourner un avion, sans permission de sortie, mues par le sens du devoir et non par une quelconque Fatwa, avec pour Dress Code, la tenue de combat, et, pour tenue de camouflage, non la dissimulation par la Burqa, mais la Keffieh fièrement arborée en guise de profession de foi.
Pendant dix ans, (1980-1990), la période correspondant à l’immobilisation de la Révolution chiite en Iran par la guerre irako-iranienne déclenchée par Saddam Hussein contre le régime khomeyniste et à la fixation de l’URSS en Afghanistan par la guerre des djihadistes du tandem pro américain Taliban+Al Qaïda, l’Algérie s’est laissée happer par une tourmente infernale, le tribut payé à son rôle moteur dans la revendication d’un nouvel ordre international, avant de plonger dans une phase de cicatrisation décennale.
La convalescence a un temps….différent du temps de la somnolence de la « Princesse au Bois Dormant », un rôle qui ne sied guère d’ailleurs à l’Algérie.
Désinformation et désorientation ont depuis lors affligé le Monde arabe post nationaliste. La désorientation mentale du Monde arabe a d’ailleurs atteint un degré tel que l’on voit la Libye nouvelle libérée par les parrains de l’opposition syrienne destituer une statue de Nasser, pourtant artisan la première nationalisation victorieuse du tiers monde; les Fatwas se succéder pour limiter la libido de la femme, révélant, en contrechamps, la pathétique concupiscence de l’homme.
Le Maroc contraindre une post adolescente violée à épouser son violeur, en guise de prime au bourreau dans une tragique métaphore du fait colonial; le Maroc, mutique sur la Mosquée Al-Aqsa, dont pourtant le commandeur des croyants en a la charge, en sa qualité de président du Comité Al Qqsa, gratifiant, au contraire, de son forfait, l’ordonnatrice de la destruction de Gaza, Tzipi Livni, d’un «collier de la reine».
L’Arabie saoudite, prôner par la voix d’un de ses plus prestigieux dignitaires religieux le meurtre d’un dirigeant arabe prioritairement au meurtre d’un israélien, affichant, en toute impunité, une curieuse conception et de la religion et de la dignité de sa fonction.
L’Arabie saoudite, le plus gros générateur de djihadistes erratiques, le principal bailleur de fonds de l’intégrisme et le centre mondial de la régression, focaliser sa haine -toute sa haine- contre l’Iran, menaçant de se doter de l’arme atomique en une semaine si ce pays musulman accédait au rang de «puissance du seuil», ignorant la formidable menace de l’arsenal nucléaire israélien qui hypothèque la sécurité nationale de l’ensemble de la sphère arabo musulmane.
L’Arabie saoudite, toujours et encore, récidiviste impénitente, prônée par la voix du Mufti du Royaume, la destruction des églises et lieux de culte chrétien dans la péninsule arabique, plutôt que d‘appeler à la libération de la Mosquée Al-Aqsa de Jérusalem de même que le Golfe pétro monarchique de la lourde tutelle occidentale, matérialisée par dix bases militaires de l’Otan, la plus forte concentration militaire américain hors du territoire national.
La Tunisie, sous la houlette du parti néo-qatariote d’An-Nahda s’empresser de réclamer l’instauration du mariage de confort (Zawaj al Mith’a) et abriter une manifestation à la gloire d’Oussama Ben Laden, le fondateur du mouvement «Al-Qaïda», la plus formidable machine autodestructrice des Arabes en Irak, en Syrie, au Nord Liban, sans jamais tirer le moindre pétard mouillé contre l’ennemi officiel du Monde arabe, Israël.
Le Qatar, enfin, commandant en chef d’opérette d’une guerre mercenaire de déstabilisation du Monde arabe pour le compte des ses protecteurs américains, assumer avec bonheur sa fonction de souverain servile, dont le ralliement de Abdel Rahman Qaradawi le propre fils de leur prédicateur attitré Youssef Qaradawi, à la branche rivale de l’Islam sunnite, le chiisme, retentira comme le plus magistral camouflet à la logomachie paternelle et un désaveu à sa caution religieuse à toutes les équipées atlantistes dans le Monde arabe au bénéfice de ses bailleurs de fonds qatariotes.
III- Pour une coopération stratégique avec le BRICS et le groupe de Shanghai
Le détournement mental est tel qu’il importe de revenir sans retard aux fondamentaux du combat politique. Le Monde arabe n’a pas la même conception de sa sécurité que les Etats-Unis. Il n’a pas non plus vocation à être à la remorque éternelle des Etats-Unis, pas plus qu’il ne doit se vivre en état de prosternation continuelle devant la doxa officielle occidentale, ni en état de soumission permanente à l’ordre israélien, tant il s’avère insultant pour l’intelligence arabe de mener perpétuellement une guerre de substitution pour le compte d’autrui.
Le plus grand défi qui se pose au Monde arabe est de conjuguer Islam, progressisme et modernité et non de provoquer le ralliement d’intellectuels progressistes à un islamisme régressif. A ce titre, la libération du monde arabe passe par la libération de la femme, tant il parait aberrant de songer à se libérer par l’asservissement de la moitié de son univers. Et la Libération de la Palestine par la démocratisation de la Syrie et des autres pays arabes, simultanément à la libération de La Mecque de la pensée atlantiste et wahhabite.
Alors que le Monde arabe est la cible d’une épouvantable offensive visant, avec la complicité des roitelets du Golfe, et à leurs frais avancés, à brader la Palestine par des guerres de dérivation contre les régimes séculiers arabes (Irak, Libye Syrie), il importe de revenir aux fondamentaux du combat politique.
Un rôle à la mesure de l’Algérie, enfin sortie de sa léthargie diplomatique, dont elle devra être à l’avant-garde par la reconstitution d’une alliance sud-sud, le développement d’une coopération pan arabe, sa réconciliation à l’Eurasie, c’est à dire les pays sans passifs coloniaux avec les pays arabe, le groupe de Shanghai et du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) à l’effet d’atteindre une masse critique et de mettre un terme à la marginalisation croissante du monde arabe de la gestion des affaires du Monde.
Ah les temps bénis du nationalisme arabe. Pour preuve de sa charge explosive potentielle: le combat sans relâche mené par les Occidentaux contre ses symboles successifs, Nasser, Arafat, auparavant en Iran Mossadegh. De nouveau l’Algérie «dans un an», dixit Nicolas Sarkozy, et l’Iran dans trois.
Râle expiatoire ou sursaut d’espoir? Le souffle de l’épopée a resurgi, miraculeusement mais subrepticement, un quart de siècle plus tard, à Beyrouth, haut lieu de la contestation arabe, en 2006, lors de la guerre de destruction israélienne du Liban, où déjouant les attentes, la hiérarchie militaire chrétienne libanaise, le président Emile Lahoud, ancien commandant en chef de l’armée et son prédécesseur, le général Michel Aoun, feront bloc – feront corps- autour du Hezbollah libanais en lui offrant un sas diplomatique de protection, dégageant ainsi la voie à la «divine surprise» de la formation chiite.
Dans une zone gangrenée par une religiosité niaise, Hassan Nasrallah, moine soldat de l’Islam moderne, tribun religieux au langage châtié, au verbe riche, où s’entremêlent expressions religieuses et profanes, aura marqué le discours politique arabe par une tonalité ressortissant pleinement de la thématique nationaliste arabe la plus exigeante. Une tonalité laïque, qui tranche avec le rigorisme de façade de certains de ses détracteurs.
Formé à Nadjaf, la ville sainte du sud de l’Irak, cité refuge de l’Ayatollah Ruhollah Khomeiny, chef de la révolution iranienne, ce dignitaire chiite libanais et patriote arabe intransigeant aura réussi la synthèse du chiisme arabe et iranien, de l’islamisme et du nationalisme arabe, du visage occidental du Liban et de son appartenance au monde arabe.
Bel exemple d’une belle synthèse magistralement assumée. Belle symbiose islamo chrétienne pour la défense du Liban et de la Palestine que cette réédition de la séquence yéménite cinquante ans plus tard.
Beau spectacle que celui de la palestinienne Leila Khaled et de l’algérienne Djamila Bouhired, déambulant sur le champ de bataille, à jet de pierre de la frontière israélienne, en novembre 2006, sans fard, ni voile, dans une double démarche, symbolique de la libération de la femme, symbolique de la femme au combat, alors que, parallèlement, leur consœur chrétienne libanaise, la chanteuse Julia Boutros, défiait les Israéliens sur le terrain de leur propre défaite en magnifiant l’exploit de ses compatriotes chiites dans un hymne à la gloire de leur combat solitaire pour la dignité des Arabes, au sud-Liban même, la relève de la résistance algérienne et de la résistance palestinienne.
Sauf à précipiter le Monde arabe dans une nouvelle phase de décadence sans doute fatale, les islamistes devraient, pour restaurer leur crédibilité au seuil du pouvoir, faire preuve d’innovation par le dépassement du conflit idéologique qui divise le Monde arabo musulman depuis l’époque post coloniale, en une sorte de synthèse qui passe par la réconciliation de l’Islam avec le socialisme, la modernité et la diversité. Prendre en outre l’initiative historique de la réconciliation avec l’Iran, le chef de file de la branche rivale chiite de l’Islam à l’effet de purger le non-dit d’un conflit de quinze siècles résultant de l’élimination physique des deux petits-fils du prophète, Al-Hassan et Al-Hussein, acte sacrilège absolu fruit du dogmatisme.
Répudier la servilité à l’égard des Etats-Unis, bannir le dogmatisme régressif sous couvert de rigueur exégétique, en un mot agréger l’Islam à son temps, le temps présent non le temps antéislamique d’Al Jahiliya, le temps préhistorique de la mentalité prélogique, en se constituant en force d’innovation et non de conservation, une force de construction et non de destruction. Retour donc aux fondamentaux du combat politique, bloc contre bloc, démocrates contre usurpateurs, patriotes contre falsificateurs, ce qui implique, préalablement, un retour à la loi cardinale des principes de gouvernement des premiers temps de l’Islam: Ad dine Lillah wal Watan lil Jamih…. la religion relève de Dieu et la Nation appartient à tous ses citoyens…..lointaine préfiguration du principe de laïcité, tant il est vrai qu’un pouvoir se juge à la manière dont il traite ses minorités.
Une religion propulsée par la bigoterie et la démagogie est l’âme et le reflet des sociétés sans âme.
Ce papier est co publié avec www.differences-larevue.org, blog de militants du MRAP et la revue «Les Zindignés N°3 Juillet Eté 2012 à l’occasion du 50 me anniversaire de l’Indépendance de l’Algérie, en hommage à ce pays, proclamé le 5 juillet 1962 au terme de huit ans de guerre mettant fin à 132 ans de présence française.
Références
1 – La firme israélienne AGT a édifié un barrage électronique dans la région frontalière entre les Emirats Arabes Unis et le Sultanat d’Oman afin de prévenir les infiltrations hostiles. Le barrage est en en fait un «mur intelligent» qui recèle des caméras pouvant enregistrer les traits de visage de ceux qui touchent le mur. Des données immédiatement transférées dans les fichciers des services de renseignements et de la police capables de déclencher une intervention des forces de sécurité». Le maître d’œuvre du projet est la firme AGT, dirigeée par Mati Kochavi, un israélien installé aux Etats-Unis». Cf. Le business secret d’Israël dans le golfe Persique, Georges Malbrunot Le Figaro 26 juin 2010. De son côté, l’Arabie saoudite a noué une coopération technologique avec la société Daront, une société High tech installée dans la vile de Ramat-Gan, près de Tel Aviv, dont le centre de révision technique est basé dans la colonie de Ilaad. L’accord porte sur un programme informatique et la formation aux Etats Unis du personnel saoudien à sa mise en œuvre. Dans l’industrie pétrolière.
2-Fatwa du Mufti suprême saoudien pour destruction des Eglises dans la péninsule arabique au lendemain de la fusillade de Toulouse mi-mars 2012
http://www.alquds.co.uk/index.asp?fname=today\23z500.htm&arc=data\2012\03\03-23\23z500.htm
Fatwa Ayed Ben Abdallah Al Karni rend licite le meurtre de Bachar Al Assad Un dignitaire saoudien Ayed Ben Abdallah Al Karni a émis une Fatwa dimanche 26 février 2012, rendant licite l’assassinat de Bachar al Assad: L’assassinat de Bachar est plus impératif que le meurtre d’Israéliens », a¬ -t- il déclaré sur la chaine de télévision saoudienne « Al Arabiya ».
http://oumma.com/13323/aux-temps-benis-nationalisme-arabe#.UAGQwVChlLc.facebook | |
| | | berhoum Modérateurs
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| Sujet: Re: Actualités Diplomatiques Sam 11 Aoû - 12:41 | |
| Crise syrienne : Lakhdar Brahmi succéderait à Kofi Annan - Citation :
- L'ancien chef de la diplomatie algérienne et ex-envoyé spécial de l'ONU, dans de nombreux conflits à travers le monde, M. Lakhdar Brahimi, serait fortement pressenti pour reprendre le travail effectué par Kofi Annan, pour le règlement de la crise syrienne. Moins d'une semaine après la démission de Annan, chargé par le SG de l'ONU Ban Ki-Moon et la Ligue arabe, de trouver une solution politique à la crise syrienne qui s'est militarisée, le nom de Lakhdar Brahmi est, une nouvelle fois, évoqué pour reprendre son bâton de pèlerin et aller négocier une si difficile paix au pays du Cham. Selon des diplomates, c'est M. Ban Ki-Moon, lui-même, qui aurait suggéré le nom de l'ex-chef de la diplomatie algérienne pour succéder à M. Annan, et poursuivre les efforts de l'ONU, afin de trouver une solution négociée au dossier syrien. «C'est le choix du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et sa nomination sera annoncée s'il ne décide pas à renoncer» entre temps à ce poste, a indiqué un diplomate à l'ONU. M. Annan, qui avait été nommé en février, quitte officiellement son poste à la fin août.
A New York où il réside actuellement, Lakhdar Brahimi, a appelé hier le Conseil de sécurité des Nations unies à s'unir. «Le Conseil de sécurité de l'ONU et les Etats de la région doivent s'unir pour permettre une transition politique dès que possible», a t-il souligné dans un communiqué commun du groupe des «Elders» (anciens), qui réunit des personnalités oeuvrant au règlement des conflits dans le monde. «Des millions de Syriens réclament la paix à grands cris. Les grandes puissances ne peuvent plus rester divisées et ignorer ainsi cette demande pressante», a-t-il ajouté. «Les Syriens doivent s'unir, en tant que nation, pour trouver une solution. C'est la seule manière de garantir que tous les Syriens pourront vivre ensemble en paix, dans une société fondée non pas sur la peur des représailles mais sur la tolérance», écrit encore M. Brahimi, dans cette tribune des «Elders».
Le diplomate algérien, qui a pris sa retraite officielle en 2005, fait partie du groupe des «Elders», qui réunit des personnalités oeuvrant au règlement des conflits dans le monde, tout comme l'ancien président américain Jimmy Carter, l'archevêque Desmond Tutu ou l'ancien président finlandais et Nobel de la paix Martti Ahtisaari. Il devrait, selon toute vraisemblance, être annoncé comme médiateur international, dans le conflit syrien, dans les tout prochains jours. M. Brahmi s'est particulièrement illustré dans la crise libanaise où il a facilité la réconciliation entre les différentes factions libanaises, puis dans différentes crises internationales comme envoyé personnel du SG de l'ONU.
La probable arrivée de Lakhdar Brahimi dans le dossier syrien pourrait, d'autre part, s'accompagner d'une révision du plan de paix de Kofi Annan. Selon un diplomate à New York, l'ONU et le Conseil pourraient être amenés à réviser le plan de paix en six points de Kofi Annan. »Pour le moment c'est tout ce que nous avons, a-t-il dit, mais cela ne veut pas dire qu'il ne puisse pas être réexaminé. Il y a des éléments qui sont, désormais superflus, il pourrait y avoir une nouvelle version avec une nouvelle appellation». Toujours sur le front 'diplomatique'', les participants à une conférence à Téhéran qui a regroupé les représentants de 13 pays proches de la Syrie, ont appelé à l'ouverture d'un «dialogue national» entre l'opposition et le gouvernement syrien.
COMBATS VIOLENTS A ALEP
Sur le Front, les combats restent particulièrement violents à Alep où l'armée syrienne utilise désormais son aviation pour bombarder les positions urbaines de l'opposition. Les combats sont particulièrement intenses à Salaheddine que les troupes armées du régime n'ont pas totalement libéré, même si l'opposition a commencé à l'évacuer. La rébellion a affirmé hier vendredi s'être réorganisée pour tenter de reprendre ce quartier emblématique à Alep mais l'armée resserrait son étau en bombardant d'autres quartiers insurgés. «Nous continuons à nous battre dans des secteurs de Salaheddine car nous n'abandonnerons pas ce quartier»,
a dit Houssam Abou Mohammad, commandant de la brigade Dera Ashahba de l'Armée syrienne libre.
Dans le même temps, l'armée pilonnait Salaheddine et plusieurs autres quartiers rebelles, dont Sahour et Hanano, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Et, comme tous les vendredis depuis le début de la révolte, en mars 2011, l'opposition a appelé à des manifestations à la sortie des mosquées après la prière du vendredi. Plusieurs personnes, dont un étudiant, ont été tuées par balles lors de ces manifestations à Alep. Le mot d'ordre adopté vendredi lors de ces manifestations était: «Donnez-nous des armes anti-aériennes», pour faire face à la puissance des bombardements aériens des forces gouvernementales. Un appel à moitié entendu par la Grande-Bretagne qui a annoncé, hier, une aide de 6,3 millions d'euros à la rébellion sous forme de matériels de communication et de défense. Cette aide a été décidée directement par le patron du Foreign Office, qui s'est dit en contact permanent avec l'opposition, mais a démenti l'envoi d'armes à cette dernière.
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5171778 | |
| | | berhoum Modérateurs
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| Sujet: Re: Actualités Diplomatiques Lun 13 Aoû - 20:32 | |
| lundi, 13 août 2012 09:35 L'Algérie remet des documents d'archives à l'Etat palestinien - Citation :
- Les documents d’archives ont été remis, par le directeur général de la télévision algérienne, Toufik Khelladi, à l’ambassadeur de l’Etat de Palestine, en Algérie, Hocine Abdelkhalek.
"Les archives que nous avons remis, aujourd’hui, contiennent 82 cassettes, d’une durée de 85 h de travaux de réalisation télévisuelle, concernant la cause palestinienne, depuis les années 70 à nos jours, représentant les grands moments de la révolution palestinienne, tels que l’entrée du leader palestinien, Yasser Arafat, en 1974, à l’assemblée de l’ONU et à Ghaza, et la proclamation de la naissance de l’Etat de Palestine, en 1988, à Alger", a indiqué M. Khelladi. "C’est le devoir de l’Algérie et de la TV algérienne de les remettre et c’est le droit, pour l’Etat palestinien, de les récupérer. C’est un acte de mémoire important et une marque de soutien algérien, en faveur de la cause palestinienne", a-t-il ajouté. Pour sa part, M. Abdelkhalek a indiqué que "ce que nous remet l’Algérie représente une partie importante de l’histoire de notre peuple en lutte et une partie de la mémoire palestinienne".
http://french.irib.ir/info/afrique2/item/206137-l-alg%C3%A9rie-remet-des-documents-d-archives-%C3%A0-l-etat-palestinien | |
| | | faty Colonel
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| Sujet: Re: Actualités Diplomatiques Mer 29 Aoû - 18:29 | |
| Arrivée de M. Bensalah à Téhéran pour prendre part au sommet des Non-alignés
Le président du Conseil de la Nation, M. Abdelakader Bensalah est arrivé mercredi à Téhéran pour prendre part au sommet des Etats membres du Mouvement des Non-alingés (MNA) qui se tiendra les 30 et 31 août dans la capitale iranienne.
M. Bensalah, qui préside la délégation algérienne, a été accueilli à son arrivée par le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci et par le gouverneur de Téhéran M. Mosadeq.
« Nous croyons en la volonté des participants à trouver des solutions », a déclaré M. Bensalah à la presse à l’issue d’un entretien avec M. Mosadeq.(Aps | |
| | | berhoum Modérateurs
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| Sujet: Re: Actualités Diplomatiques Dim 9 Sep - 22:49 | |
| Réélection de Bouzid Lazhari au Comité des droits de l’Homme de l’ONU - Citation :
- Bouzid Lazhari, membre du Conseil de la Nation, a été réélu le 6 septembre au siège de l’ONU à New York pour un deuxième mandat de quatre ans au Comité des droits de l’Homme de l’ONU, a indiqué dimanche un communiqué du Conseil.Sur 164 États, 125 ont voté en faveur du candidat de l’Algérie, dont le mandat débutera le 1er janvier 2013.
Avec la reconduction du candidat algérien, « le retour en force de l’Algérie se confirme de nouveau au plan des relations internationales, notamment dans le domaine des droits de l’Homme, duquel elle a été exclue pendant des années en raison des effets de la décennie noire », a relevé le Conseil de la Nation. http://www.tsa-algerie.com/diplomatie/reelection-de-bouzid-lazhari-au-comite-des-droits-de-l-homme-de-l-onu_22063.html | |
| | | berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
| Sujet: Re: Actualités Diplomatiques Dim 23 Sep - 14:25 | |
| dimanche, 23 septembre 2012 11:12 L'Algérie élue membre du conseil des gouverneurs de l'AIEA - Citation :
- L'Algérie a été élue par consensus en qualité de membre du conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) pour un mandat de deux ans (2012-2014), a indiqué dimanche le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani.
Les dix autres membres élus, au cours de cette 56ème session ordinaire de la conférence générale de l'AIEA, sont l'Argentine, la Grèce, le Costa Rica, la Libye, le Nigeria, la Norvège, le Pakistan, la Pologne, la Thaïlande et l'Uruguay.
http://french.irib.ir/info/afrique2/item/214633-l-alg%C3%A9rie-%C3%A9lue-membre-du-conseil-des-gouverneurs-de-l-aiea | |
| | | berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
| Sujet: Re: Actualités Diplomatiques Mer 26 Sep - 17:55 | |
| Sahel : L’axe Alger-Washington Par Hakim Merabet | 26/09/2012 | - Citation :
- Il se confirme de plus en plus que l’Algérie, qui voit d’un mauvais œil une intervention militaire au nord du mali, soit sur la même longueur d’onde que les États-Unis.
Pendant que la France tente par tous les moyens possibles de forcer la main aux pays africains de la Cédéao et pourquoi pas l’Algérie, les Américains hésitent à donner le feu vert. Mais ce n’est évidemment pas pour les beaux yeux des Nord-Maliens qui souffrent sous l’emprise des salafistes assassins qui ont pris possession des lieux.
Les États-Unis qui tiennent tout particulièrement à sécuriser les «routes» du pétrole dans la région du Sahel, ne souhaitent pas que la région devienne une poudrière au risque de compromettre les approvisionnements. Aussi, la proximité du Mali avec les frontières algériennes où les Américains disposent aussi des intérêts (beaucoup de compagnies américaines opèrent dans le sud algérien), fait craindre la contagion.
Une inquiétude évidemment partagée par les autorités algériennes en ce sens qu’une intervention militaire au nord du Mali pourrait avoir des conséquences gravissimes sur la sécurité nationale. Déjà que le fameux groupe terroriste dissident d’AQMI, le MUJAO, a pu commettre des attentats sur le sol algérien notamment à Tamanrasset, Ghardaïa et kidnappé des ressortissants européens dans un camp de réfugiés sahraouis à Tindouf.
Cette capacité de frappe prouve si besoin est que l’Algérie n’est pas tout à fait à l’abri, à fortiori si la situation vire à la guerre au nord du Mali. L’indépendance de l’Azawad ne trouve pas grâce aux yeux d’Alger qui redoute aussi que cela ne fasse tache d’huile sur son propre territoire.
Paris rame à contre-courant
Un souci partagé par les Américains mais pour des considérations plutôt géostratégiques. En revanche, la va-t-en-guerre française, s’explique par le souci de Paris de sauvegarder ses intérêts vitaux dans les pays du Sahel notamment l’uranium du Niger qu’elle exploite depuis des années.
Ce n’est donc pas tant la nature moyenâgeuse du régime des talibans du nord du Mali qui ne plait pas à la France, mais le sauvetage de son beefsteak.
Le président Hollande a d’ailleurs fait hier un véritable plaidoyer devant l’assemblée générale de l’ONU pour espérer valider l’option armée au Mali et, si possible, par procuration…
Une perspective qui est loin de rejoindre le couple algéro-américain. Preuve en est que le ministre chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel, a eu hier à New York un petit aparté avec la Secrétaire d’Etat adjoint américaine aux affaires du Moyen-Orient et Afrique du nord, Mme Beth Jones.
Lobbying à New York
Les deux responsables ont échangé les points de vue en prévision de la tenue de «la première réunion de dialogue stratégique entre l’Algérie et les Etats-Unis» en octobre prochain à Washington, rapporte l’APS.
Une réunion qui permettra d’examiner et de renforcer tous les volets de coopération entre l’Algérie et les Etats-Unis dans les domaines notamment économique, commercial, politique et sécuritaire, culturel et éducatif, pour lesquels des groupes de travail seront constitués à cette occasion.
La même source précise que M. Messahel, qui prendra part à la réunion de «haut niveau sur le Sahel», prévue pour demain mercredi en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, a aussi rencontré le secrétaire d’Etat adjoint américain aux Affaires africaines, M. Johnnie Carson.
Les discussions entre les deux responsables algérien et américain ont porté essentiellement sur la situation au Sahel et les derniers développements que connaît cette région de l’Afrique dont notamment le Mali. M. Messahel a aussi eu des entretiens avec la secrétaire d’Etat adjoint américaine chargée de la population, des réfugiés et de l’immigration, Mme Anne Richard. C’est dire que les Algériens et les Américains ont déjà accordé leurs violons sur la conduite à tenir face au va-t-en guerre français.
Pour autant, Messahel a profité de l’occasion pour s’entretenir avec le représentant spécial du président français pour le Sahel, M. Jean Felix-Paganon sur la Sahel. L’a-t-il convaincu des dommages collatéraux considérables d’une intervention armée ? On le saura dans quelques jours. http://www.algerie1.com/zoom/sahel-l%E2%80%99axe-alger-washington/ | |
| | | berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
| Sujet: Re: Actualités Diplomatiques Dim 30 Sep - 14:37 | |
| dimanche, 30 septembre 2012 10:13 L'Algérie réclame un siège africain permanent au Conseil de sécurité - Citation :
- -L'Afrique doit disposer d'un siège permanent au sein du Conseil de sécurité de l'ONU, ont relevé les ministres des Affaires étrangères de l'Algérie et de la Mauritanie dans leurs interventions samedi, dans le cadre du débat général à l'Assemblée générale de l'ONU, concentré sur la réforme des Nations Unies.
"Les méthodes de travaille du Conseil de sécurité doivent être révisés pour assurer la démocratisation. Ses membres doivent augmenter", pour qu'il compe "de nouveaux membres permanents et non permanents du monde en développement, notamment de l'Afrique, berceau de la civilisation", a indiqué le ministre algérien des Affaires étrangères Mourad Medelci dans son discours. Pour sa part, le chef de la diplomatie mauritanienne, Hamadi Ould Baba Ould Hamadi, a déclaré que son pays soutient la réforme de l'ONU, notamment l'élargissement du Conseil de sécurité qui, selon lui, doit accorder un membre permanent à l'Afrique et un autre au groupe arabe.
http://french.irib.ir/info/afrique2/item/216041-l-afrique-r%C3%A9clame-un-si%C3%A8ge-permanent-au-conseil-de-s%C3%A9curit%C3%A9-de-l-onu | |
| | | boussouf Admin
Messages : 2099 Date d'inscription : 20/11/2011
| Sujet: Re: Actualités Diplomatiques Dim 30 Sep - 17:35 | |
| - Citation :
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Les Etats-Unis n’envisagent pas une présence militaire au nord du Mali
ALGER - Les Etats-Unis ne vont pas déployer une force au nord du Mali et n’envisagent pas une présence militaire dans cette région, a affirmé dimanche à Alger le général Carter F. Ham, commandant en chef de l’AFRICOM (commandement des forces armées américaines en Afrique), se prononçant plutôt pour une solution "politique et diplomatique" à la crise malienne.
"La seule alternative que ne pourrait pas exister, c’est la présence militaire américaine dans le nord du Mali", a affirmé le général Carter Ham lors d’une conférence de presse qu’il a animée dimanche au siège de l’ambassade US à Alger.
Il a ajouté que "l’un des aspects clés dans la résolution de la crise malienne, c’est de faire la distinction entre les groupes armés dans cette région et définir ceux qui sont terroristes et ceux qui ne le sont pas".
"Finalement, la crise au nord du Mali ne peut être résolue que de manière diplomatique ou politique. La composante militaire fera partie d’un tout et jouera un rôle bien précis dans la résolution de ce conflit", a-t-il précisé.
En fait, a encore relevé le responsable militaire américain, "il y a d’autres défis au nord du Mali qu’il faudrait résoudre, à commencer par la mise en place d’un gouvernement légitime à Bamako (capitale du Mali).
Il a également évoqué "la nécessité de faire face aux préoccupations des populations au nord du Mali et cela se fera, a-t-il dit, diplomatiquement".
Le général américain a, par la même occasion, salué la "présence très efficace" de l’Algérie, grâce notamment à l’aide humanitaire qu’elle ne cesse de fournir aux populations réfugiées dans la région. http://www.aps.dz/Les-Etats-Unis-pour-une-solution.html | |
| | | boussouf Admin
Messages : 2099 Date d'inscription : 20/11/2011
| Sujet: Re: Actualités Diplomatiques Dim 7 Oct - 9:52 | |
| - Citation :
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"Ma visite en Algérie était de montrer le soutien des Etats-Unis à un partenaire important" (Africom)
RABAT- Le général américain Carter F. Ham, commandant en chef de l’Africom, a déclaré à Rabat que le but principal sa récente visite en Algérie était de "montrer le soutien des Etats-Unis à un pays partenaire important dans la région".
"Le but principal de ma visite en Algérie était de montrer le soutien des Etats-Unis à un pays partenaire important dans la région, de discuter des domaines potentiels de coopération mutuelle et de solliciter des points de vue régionaux sur la situation au Mali", a souligné le général Carter Ham, commandant des forces armées américaines en Afrique (Africom), dans une interview parue dans le dernier numéro du magazine marocain Maroc-Hebdo.
Le général Ham qui a effectuée, les 29 et 30 septembre, une visite en Algérie au cours de laquelle il a été reçu par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a également affirmé que le but de son séjour à Alger était de "poursuivre le dialogue, l’interaction avec les hauts dirigeants algériens" et, "franchement, d’exprimer mes remerciements au gouvernement algérien pour la sécurité qu’ils ont fournie à l’ambassade des Etats-Unis et à notre ambassadeur au cours de ces dernières".
Au sujet de la situation dans le Sahel et dans la crise malienne, il a réitéré la position des Etats-Unis qui ne prévoient pas une intervention militaire dans cette zone.
"Je n’envisage pas et je ne vois aucune possibilité d’une intervention par des troupes américaines dans une telle opération. Je pense qu’il vaut mieux qu’une telle opération soit menée par les membres de la CEDEAO" (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest), a-t-il dit.
Il a ajouté que son pays peut fournir son appui tels que "l’aide logistique, les renseignements qui pourraient faciliter les opérations et les activités habilitantes, mais pas de troupes américaines sur le terrain". http://www.aps.dz/Ma-visite-en-Algerie-avait-pour.html | |
| | | Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Actualités Diplomatiques Dim 7 Oct - 11:11 | |
| c'est une arnaque il on des base et leur but et déstabiliser la région | |
| | | faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
| Sujet: Re: Actualités Diplomatiques Lun 8 Oct - 18:55 | |
| Syrie-Algérie: Raison d’état ou déraison d’état ?La raison d’état s’invoque généralement lorsque l’état perd la raison et les pays arabes n’échappent pas à la règle. - Citation :
- Beaucoup savent gré à l’Algérie et à la
Syrie d’avoir su, dans les vicissitudes d’une conjoncture difficile, préserver les intérêts à long terme du monde arabe, sans s’inféoder à une logique de vassalité avilissante, sans hypothéquer ses choix stratégiques, sans aliéner leur souveraineté et leur indépendance.
Beaucoup savent gré à ces deux points d’ancrage du «Front de refus arabe» d’avoir assuré la relève de l’Egypte défaillante, en maintenant vivace la flamme du combat nationaliste et irréductible le refus de l’hégémonie israélo-américain.
suite ici clic spoiler - Spoiler:
Beaucoup savent gré à la Syrie, d’avoir accueilli, au risque de déstabiliser l’équilibre démographique du pays, près de deux millions de réfugiés irakiens, fuyant les exactions de l’armée irakienne et de leurs supplétifs kurdes.
Mais cette position privilégiée ne saurait se vivre en rente de situation. La réforme s’impose, sous peine de dénaturation du projet nationaliste.
Pleinement conscient des menées de la contre révolution téléguidée par l’Arabie saoudite, sans sacrifier à la mode contestataire impulsée par les médias occidentaux, la vérité s‘impose toutefois sans fard.
Quiconque a eu affaire à la bureaucratie tatillonne de ses deux états a pu mesurer instantanément l’état de délabrement de leur administration, l‘omniprésence de leurs services de sécurité, le conformisme de leurs médias, les turpitudes de leurs régimes, leur hermétisme, leur autarcie, leur népotisme, ainsi que leur fort degré de corruption, comparables d’ailleurs en cela aux autres régimes arabes, même les plus proches de la grande démocratie américaine.
Les remous suscités au sein d’«Al Jazira» dans la couverture parcellaire des révolutions arabes, axée depuis peu davantage sur la Libye et la Syrie que sur Bahreïn ou le Sultanat d’Oman, avec la spectaculaire démission d’une des vedettes chaine transfrontière arabe Ghassane Ben Jeddo, en porte témoignage. Mais comparaison n’est pas raison et nul ne saurait se prévaloir des turpitudes d’autrui.
L’honneur de ces deux pays a été d’abroger les lois d’exception, alors que leurs contempteurs occidentaux s’abritent depuis dix ans derrrière les barrières privatives de liberté du «patriot act» et du plan Vigipirate. Mais, soixante ans après les indépendances arabes, «le cœur palpitant de l’arabisme» et l’épopée des Moujadddine et de leur million de martyr ne sauraient suffire pour nourrir les rêves et les ambitions des nouvelles générations.
Le tête à tête stérile, en Algérie, entre le président Abdel Aziz Bouteflika et le corps des officiers supérieurs, ne saurait perdurer sous peine de collapsus du pays. L’armée algérienne se doit être le garant de la pérennité de ce pays, non son propriétaire, son inspirateur, non son prédateur.
Le président algérien, que l’on a connu plus dynamique et imaginatif dans une vie précédente, se doit de retrouver le brio dont il a su faire preuve à la tête de la diplomatie algérienne, en veillant à assurer une transition en douceur du pouvoir, en réussissant la mutation de l’Algérie. Pour son rendez vous avec l’histoire, Abdel Aziz Bouteflika se doit d’épargner les affres d’une douloureuse guerre de succession à son pays, l’un des rares du Monde arabe à avoir mené une guerre de libération victorieuse contre le colonialisme. Bachar Al Assad, quant à lui, se devait d’anticiper l’évolution et non la subir, tant est impérieuse l’urgente nécessité des réformes en profondeur de son pays gangréné.
Aucune justification ne saurait tenir lieu d’excuse absolutoire, ni le complexe d’encerclement, réel, dont la Syrie fait l’objet, ni les manœuvres de déstabilisation, répétitives, dont il est la cible de la part de l’aile dure du trône wahhabite, ni les campagnes de dénigrement, effectifs, dont il est l’objet de la part de la presse conservatrice arabe et ses alliés occidentaux.
Nul projet nationaliste, si exaltant soit-il, ne saurait justifier la captation des richesses d’un pays au profit d’une personne, si nécessaire soit il à la protection du pouvoir. Nul projet nationaliste, si glorieux soit il, ne saurait justifier la mise sous observation permanente de son peuple, la mise en coupe réglée son pays. Le cas de Rami Makhlouf, le propre cousin du Président syrien, ne saurait échapper à la règle, de même que ceux des sbires du régime. Pour avoir trop tardé à engager les réformes, pour avoir bridé les tendances réformistes qui lui étaient prêtées, Bachar Al Assad récolte une tempête populaire à l’effet de réduire à néant sa magistrale maîtrise de la manœuvre diplomatique face à l’offensive israélo-américaine visant à remodeler un «grand moyen orient». Pour avoir voulu ménager les intérêts de son clan au détriment de ceux de son pays, Bachar Al Assad, risque un discrédit populaire, au risque d’emporter et son clan et son pouvoir. Onze ans après sa venue au pouvoir, Bachar Al Assad ne saurait rater son nouveau rendez vous avec le printemps arabe. Sous peine de discrédit et d’implosion. Sous peine d’implosion du projet nationaliste, son bien le plus précieux. La raison d’état s’invoque en phase de désagrégation de l’état et de dysfonctionnement de la société. La fonction première de la Syrie et de l’Algérie n’est pas la répression de leur peuple. La mission historique de ces deux pays est de se maintenir à l’avant-garde du combat pour la sécurisation de l’espace nationale arabe, aux côtés désormais des nouveaux venus à la démocratie, les enfants prodigues de Tunisie et d’Egypte.
La famille Assad
Le clan alaouite au pouvoir en Syrie est articulé autour de l’alliance scellée entre deux familles Al-Assad et Makhlouf, concrétisé par le mariage de Hafez Al-Assad et Anissa Makhlouf. Rami Makhlouf, cousin du président Bachar, est le fils du général Mohamad Makhlouf, pro consul de la réigon nord de Syrie du temps de la mandature de Hafez al Assad, qui choisit de soutenir le président, lors de la guerre fratricide qui opposa Hafez à son frère cadet Rifa’at, à l’époque chef des troupes spéciales «Saraya ad dif’a » responsable à ce titre de la répression du soulèvement de Hama, en 1982, qui fit plusieurs milliers de morts. Dénommé «Roi de Syrie» Rami Makhlouf est un richissime homme d’affaires. Il incarne, à ce titre, la corruption et le népotisme du régime. Quant aux autres membres de la fratrie,
L’ainé Bassel, destiné au départ à succéder à son père, a trouvé la mort dans un accident de voiture.
Bouchra, l’unique fille de la famille, est l’épouse de Assef Chawkat, ancien chef des services de sécurité dont les Occidentaux réclamaient la tête en compensation ide l’assassinat de l’ancien premier ministre libanais Rafic Hariri. Assef Chawkat entretient des relations houleuses avec le frère cadet du président, le colonel Maher, le nouvel homme fort du régime, au point que le benjamin de la fratrie a blessé à l’estomac d’un coup de pistolet en 1999, en plein palais présidentiel. Réputée autoritaire, Bouchra passe pour nourrir une forte intimité à l’égard de l’épouse de Bachar, Asma, fille d’un médecin de la grande bourgeoisie syrienne, ancienne spécialiste des transactions boursières dans un établissement londonien, à la forte présence médiatique.
Le frère cadet du fondateur de la dynastie, Rifa’at Al Assad, ancien vice président de la république, est entré en dissidence fin 1983. Il vit en exil en Espagne. Ses deux fils, Sumar et Ribal, organisent depuis Londres la campagne médiatique contre le régime via la chaine de télévision ANN TV, (Arab Network News). Deux autres cousins Mounzer et Fawwaz Al-Assad, fils de Jamil Al Assad, cousins germains du président, se comportent en chefs de milices dans les montagnes alaouites, berceau de la famille, à l’ouest du pays.
vieille article de mai2011 intéressant je vous donne le lien pour les commentaires de rené naba http://www.renenaba.com/syrie-algerie-raison-d%E2%80%99etat-ou-deraison-d%E2%80%99etat/ | |
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