Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II Jeu 15 Nov - 22:49
notre pays est toujours fidèle a lui même contre vent et 33 tours il tien le cap +1 pour nous
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II Jeu 15 Nov - 22:57
mais on fessant sa notre pays reste isolé vu que c'est tous des lèche pied pour pas dire autre chose
berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II Dim 18 Nov - 10:48
Golan: de nouveaux échanges de tirs entre Israël et la Syrie
Citation :
L'armée israélienne a ouvert le feu dimanche en direction du territoire syrien après qu'un de ses véhicules militaires a été touché par des tirs syriens, a fait savoir à RIA Novosti une source au sein de Tsahal. "Il y a eu des tirs contre des soldats israéliens à la frontière israélo-syrienne sur le Golan. Les militaires ont répondu par des tirs d'artillerie en direction de la Syrie", a indiqué une porte-parole de l'armée israélienne. "Il n'y a pas eu de victimes de notre côté. Un véhicule militaire a été légèrement endommagé", a poursuivi l'interlocutrice de l'agence. Ces derniers temps, des obus syriens touchent régulièrement le territoire des pays voisins. Dimanche dernier, Tsahal avait déjà tiré des coups de semonce en direction de la Syrie suite à la chute d'un obus de mortier sur le plateau du Golan, territoire syrien occupé par Israël en 1967, puis annexé. Tout en reconnaissant qu'il ne s'agissait pas d'un pilonnage intentionnel, le commandement israélien a promis de riposter immédiatement à tout tir provenant du territoire syrien.
http://fr.rian.ru/world/20121118/196654571.html
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II Lun 19 Nov - 19:41
Un lobbyiste de Shell à la tête de la Coalition nationale syrienne Les multiples visages de cheikh Ahmad Moaz Al-Khatib
Citation :
Totalement inconnu du public international, il y a une semaine encore, cheikh Moaz al-Khatib a été propulsé président de la Coalition nationale syrienne, représentant l’opposition pro-occidentale au gouvernement de Damas. Décrit par une intense campagne de relations publiques comme une haute personnalité morale sans attaches partisanes ou économiques, il est en réalité membre des Frères musulmans et cadre de la compagnie pétrolière Shell.
Cheikh Ahmad Moaz Al-Khatib
Citation :
L’émiettement de l’opposition syrienne armée reflète les conflits entre les États qui tentent de « changer le régime » de Damas.
On retiendra surtout le Conseil national (CNS), dit aussi Conseil d’Istanbul parce qu’il fut constitué là-bas. Il est tenu d’une main de fer par la DGSE française et financé par le Qatar. Ses membres, qui ont obtenu le droit de séjour en France et diverses facilités, sont en permanence sous la pression des services secrets qui leur dictent leur moindre prise de parole.
Les Comité locaux de coordination (CLC) représentent sur place les civils soutenant la lutte armée.
Enfin l’Armée syrienne libre (ASL), principalement encadrée par la Turquie, regroupe la plupart des combattants, y compris les brigades d’Al-Qaida. 80 % de ses unités reconnaissent comme chef spirituel le cheikh takfiriste Adnan Al-Arour, basé en Arabie saoudite.
Cherchant à reprendre le leadership et à remettre de l’ordre dans cette cacophonie, Washington a enjoint la Ligue arabe de convoquer une réunion à Doha, a coulé le CNS, et a contraint le plus grand nombre de groupuscules possibles à intégrer une structure unique : la Coalition nationale des forces de l’opposition et de la Révolution. En coulisses, l’ambassadeur Robert S. Ford a lui-même distribué les places et les prébendes. En définitive, il a imposé comme président de la Coalition une personnalité qui n’avait jamais été citée jusqu’ici par la presse : le cheikh Ahmad Moaz Al-Khatib.
L’ambassadeur Robert S. Ford Robert S. Ford est considéré comme le principal spécialiste du Moyen-Orient au département d’État. Il fut l’assistant de John Negroponte, de 2004 à 2006, lorsque le maître espion appliqua en Irak la méthode qu’il avait élaborée au Honduras : l’usage intensif d’escadrons de la mort et de Contras. Peu avant le début des événements en Syrie, il fut nommé par le président Obama ambassadeur à Damas et prit ses fonctions malgré l’opposition du Sénat. Il appliqua immédiatement la méthode Negroponte à la Syrie avec les résultats que l’on connaît.
Epouse de l’ambassadeur Robert S. Ford, Alison Barkley supervise la logistique de l’ambassade des Etats-Unis en Arabie saoudite. Si la création de la Coalition nationale acte la reprise en main de l’opposition armée par Washington, elle ne règle pas la question de la représentativité. Rapidement, diverses composantes de l’ASL s’en sont désolidarisées. Surtout, la Coalition exclut l’opposition hostile à la lutte armée, notamment la Coordination nationale pour le changement démocratique d’Haytham al-Manna.
Le choix du cheikh Ahmad Moaz Al-Khatib répond à une nécessité apparente : pour être reconnu par les combattants, il fallait que le président de la Coalition fut un religieux, mais pour être admis par les Occidentaux, il devait paraître modéré. Surtout, en cette période d’intenses négociations, il fallait que ce président puisse s’appuyer sur de solides compétences pour discuter de l’avenir du gaz syrien, mais de cela il ne faut pas parler en public.
Les spin doctors US ont rapidement relooké le cheikh Ahmad Moaz Al-Khatib en costume sans cravate. Certains médias en font déjà un leader « modèle ». Ainsi, un grand quotidien US le présente comme « un produit unique de sa culture, comme Aung San Suu Kyi en Birmanie » [1] .
Voici le portrait qu’en dresse l’Agence France Presse (AFP) :
« Cheikh Ahmad Moaz Al-Khatib, l’homme du consensus
Né en 1960, cheikh Ahmad Moaz Al-Khatib, est un religieux modéré qui a été un temps imam de la mosquée des Omeyyades de Damas et n’appartient à aucun parti politique.
C’est cette indépendance, et sa proximité avec Riad Seif à l’origine de l’initiative d’une coalition élargie, qui a fait de lui un candidat de consensus pour la direction de l’opposition.
Issu de l’islam soufi, ce dignitaire religieux qui a étudié les relations internationales et la diplomatie n’est lié ni aux Frères musulmans, ni à aucune force d’opposition islamiste.
Arrêté à plusieurs reprises en 2012 pour avoir publiquement appelé à la chute du régime de Damas, il a été interdit de parole dans les mosquées syriennes par ordre des autorités et a trouvé refuge au Qatar.
Originaire de Damas même, il a joué un rôle décisif dans la mobilisation de la banlieue de la capitale, notamment Douma, très active dès le début de la mobilisation pacifique en mars 2011.
"Cheikh al-Khatib est une figure de consensus qui bénéficie d’un véritable soutien populaire sur le terrain", souligne Khaled al-Zeini, membre du Conseil national syrien (CNS). » [2].
La vérité est toute autre.
Ahmad Moaz Al-Khatib en costume sans cravate En réalité, il n’y a aucune trace que cheikh Ahmad Moaz Al-Khatib ait jamais étudié les relations internationales et la diplomatie, mais il a une formation d’ingénieur en géophysique et a travaillé six ans pour la al-Furat Petroleum Company (1985-91). Cette société est une joint-venture entre la compagnie nationale et des compagnies étrangères, dont l’anglo-hollandaise Shell avec laquelle il a maintenu des liens.
En 1992, il hérite de son père cheikh Mohammed Abu al-Faraj al-Khatib la prestigieuse charge de prêcheur de la Mosquée des Omeyyades. Il est rapidement relevé de ses fonctions et interdit de prêche dans toute la Syrie. Cependant, cet épisode ne se situe pas en 2012 et n’a rien à voir avec l’actuelle contestation, mais il y a vingt ans, sous Hafez el-Assad. La Syrie soutenait alors l’intervention internationale pour libérer le Koweït, tout à la fois par respect du droit international, pour en finir avec le rival irakien, et pour se rapprocher de l’Occident. Le cheikh, quant à lui, était opposé à « Tempête du désert » pour des motifs religieux qui étaient ceux énoncés par Oussama Ben Laden —dont il se réclamait alors—, notamment le refus de la présence occidentale sur la terre d’Arabie considérée comme un sacrilège. Cela l’avait conduit à proférer des harangues antisémites et anti-occidentales.
Par la suite, le cheikh poursuit une activité d’enseignement religieux, notamment à l’Institut néerlandais de Damas. Il entreprend de nombreux voyages à l’étranger, principalement aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et aux États-Unis. Finalement, il se fixe au Qatar.
En 2003-04, il revient en Syrie comme lobbyiste du groupe Shell lors de l’attribution des concessions pétrolières et gazières.
Il revient à nouveau en Syrie début 2012 où il enflamme le quartier de Douma (banlieue de Damas). Arrêté, puis amnistié, il quitte le pays en juillet et s’installe au Caire.
Sa famille est bien de tradition soufie, mais contrairement aux imputations de l’AFP, il est membre de la confrérie des Frères musulmans et l’a d’ailleurs montré à la fin de son discours d’investiture à Doha. Selon la technique habituelle de la Confrérie, il adapte non seulement la forme, mais aussi le fond de ses discours à ses auditoires. Parfois favorable à une société multi-religieuse, parfois au rétablissement de la charia. Dans ses écrits, il qualifie les personnes de religion juive d’« ennemis de Dieu » et les musulmans chiites d’« hérétiques réjectionnistes », autant d’épithètes qui valent condamnation à mort.
En définitive, l’ambassadeur Robert S. Ford a bien joué. Une fois de plus Washington roule ses alliés dans la farine. Comme en Libye, la France aura pris tout les risques, mais dans le grand compromis qui s’annonce, Total ne bénéficiera d’aucune concession avantageuse.
http://www.voltairenet.org/article176614.html
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II Lun 19 Nov - 19:54
Table ronde: (Bassam Tahan/Syrie, Gaza: quel lien?)
IRIB- La parole est à Bassam Tahhan, grand spécialiste de la Syrie, à Pierre Dortiguier et à l'islamologue français, Christian Bonaud.
video ici http://french.irib.ir/programmes/table-ronde/item/225423-table-ronde-bassam-tahan-syrie,-gaza-quel-lien
yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II Mar 20 Nov - 18:41
L'armée syrienne attaque les rebelles au sud de Damas
Citation :
AMMAN (Reuters) - Le sud de Damas a été le théâtre mardi de combats acharnés entre l'armée de Bachar al Assad et les opposants syriens, qui continuent d'engranger des gains dans le nord du pays. Sur le plan diplomatique, la Coalition nationale syrienne, formée d'opposants au président syrien, a été reconnue comme seule représentante de la Syrie par le Royaume-Uni, qui se joint ainsi à la France, la Turquie et six pays du Golfe. Ankara a également confirmé que l'Otan avait accepté de lui fournir des missiles Patriot afin de se défendre contre les bombardements transfrontaliers en provenance de Syrie. En bordure sud-ouest de Damas, le corps d'élite de la Garde républicaine, épaulé par des chars, s'est lancé à l'assaut du bastion rebelle de Daraya où il s'est heurté à une farouche résistance malgré plusieurs jours de bombardements aériens, rapportent des sources proches de l'opposition. Douze insurgés y ont trouvé la mort lundi, surtout dans des raids aériens en prélude à cette offensive terrestre. Des milliers d'habitants ont fui le quartier. Dans le centre de la capitale, à Mezze, le bâtiment du ministère de l'Information a été touché par deux obus de mortier, dit la télévision d'Etat sans faire état de victimes. Un militant d'opposition a déclaré que les tirs visaient peut-être plutôt un stade de football situé à proximité, que l'armée utilise pour viser les rebelles. DERNIÈRE PHASE POUR LES PATRIOT Dans le nord de la Syrie, des opposants ont capturé plusieurs secteurs d'une vaste base aérienne située à Cheikh Souleiman, à 18 km de la frontière turque et 30 km au nord-ouest d'Alep, rapportent des sources proches de l'opposition. "Les combattants ont pris trois pièces d'artillerie et sont entrés dans la plus grande partie de la base. Les avions de chasse survolent le secteur pour essayer de les déloger", a déclaré Abou Moudjahed al Habali, un militant de Shaam News Network, réseau d'opposants basé à Damas.
Un rebelle a déclaré que les insurgés avaient saisi de gros stocks d'explosifs et qu'ils se retireraient pour éviter d'être la cible de raids de représailles. L'opposition a enregistré plusieurs gains importants au cours de la semaine écoulée dans les régions périphériques du pays, notamment une base des forces spéciales près d'Alep, la capitale commerciale et grande ville du Nord, et près de la frontière avec l'Irak. Selon des opposants, l'armée aurait retiré plusieurs unités de province pour les regrouper dans la capitale. Bachar al Assad "doit montrer que l'abandon de bases dans et autour de Damas n'est que temporaire et qu'il commence à renforcer ses ressources et ses effectifs tout en s'occupant des affrontements dans l'Est", explique un diplomate occidental. A Ankara, le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a déclaré que les discussions avec l'Otan, dont la Turquie est membre, sur le déploiement de missiles Patriot étaient entrées dans leur dernière phase. Lundi, le secrétaire général de l'Alliance, Anders Fogh Rasmussen, avait insisté sur le caractère exclusivement défensif de ce déploiement, soulignant qu'il ne s'agissait pas de mettre en place une zone de non-survol aérien au-dessus de la Syrie, ce que réclament les rebelles. Les pays du Golfe et les puissances occidentales se gardent de toute implication militaire directe dans le conflit syrien, qui a fait plus de 39.000 morts depuis le début du soulèvement contre Bachar al Assad en mars 2011. Mais les livraisons d'armes à l'opposition pourraient s'accroître grâce à la reconnaissance croissante de la Coalition nationale syrienne comme représentante légitime du peuple syrien. "Cette étape est très importante et je pense qu'elle encouragera davantage de Syriens à rejoindre la coalition et également d'autres pays européens à la reconnaître", a déclaré le porte-parole de la Coalition nationale syrienne, Walid al Bounni, en réaction à la décision de Londres. Jean-Stéphane Brosse pour le service français, édité par Gilles Trequesser
il faut bien lire ce qu'est en rouge en gros la même chanson ils ont prie des places fortes l armée mais il doivent ce replie pour ne pas ce faire massacrée
yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II Mar 20 Nov - 18:56
A Ras al-Aïn comme à Alep, l’ASL est sur la défensive
[quote]La conquête fraiche et joyeuse de la Syrie avec Allah Akbar s’éloigne de plus en plus et la situation militaire même évolutive n’a jamais tourné en leur faveur pour longtemps.
Rass al-Aïn et le faux succès de l’ASL.
En effet, la situation sécuritaire et militaire avait bien évolué – du point de vue qui est le nôtre – ces derniers jours. Aux premières heures de ce mercredi, la chaîne libanaise al-Manar, pro-Hezbollah et donc pro-syrienne, annonçait une défaite cuisante essuyée par les centaines de miliciens de l’ASL dans la région kurde de Rass al-Aïn, dans le nord-est de Hassakeh, limitrophe avec la Turquie (Rass al-Aïn a été nommée ainsi vu les sources d’eau si nombreuses ainsi que les affluents de Khabour qui passent par la ville, connue aussi pour son blé, son raisin et son coton) , qui ont participé à l’assaut avec près de 1500 miliciens de « Ghouraba Cham, Les étrangers du Levant », affiliés à Al-Qaïda, venus tous de la Turquie. Dans la matinée de jeudi, ils avaient occupé une partie de la ville pendant plusieurs heures, se déployant dans ses rues. Mais leur fête de conquête joyeuse n’a duré que quelques heures où ils ont dû battre en retraite vers les territoires turcs, retranchés, selon la télévision al-Khabarre, « dans une petite enclave de la ville, aux confins avec la Turquie après avoir été poussés par la contre-attaque de l’armée syrienne ». La télévision syrienne parle de dizaines de tués dans les rangs des miliciens qui étaient rapidement évacués vers les hôpitaux turcs, ce qui rend difficile leur recensement. Ces chiffres sont bien différents de ceux propagés par l’OSDH, qui comme d’habitude donne des chiffres de tués de militaires syriens supérieurs à ceux des miliciens de l’ASL. Bien entendu, l’armée syrienne a utilisé l’aviation en poursuivant ces miliciens dans leur fuite jusqu’à la Turquie comme le montre bien cette vidéo de rebelles dont la voix de l’un d’eux s’exclamant « Mon Dieu, l’avion bombarde et a survolé la Turquie ! Il bombarde des dépôts en Turquie, Allah Akbar !».
De même, selon Arabi-press, il parait que l’aviation syrienne a bombardé aujourd’hui même à plus de 300 mètres de profondeurs des frontières turques sans que l’aviation turque réagisse alors qu’Erdugant a obtenu l’accord d’intercepter tout avion syrien qui se trouve à cinq kilomètres de ses frontières. Arabi-presse se pose la même question tout comme le journal turc Milliet sur le silence de l’aviation turque. La nouvelle de ces bombardements a été aussi reprise par les médias français sans donner de détailles sur la distance géographique. De même, à l’heure de la rédaction de l’article, nous apprenons que des combats continuent autour d’Asfar Najjar, un barrage militaire dans un petit village de Rass al-Aïn et que Safwan Mohammad al-Cheihah, le chef de la brigade Ahfad Mohammad, vient d’être tué.
Asfar Najar, mentionné ci-dessus, a connu hier une attaque de l’armée syrienne lorsque des miliciens de la brigade de Ghouraba al-Cham, Les Etrangers de Levant, ont pris position dans un dépôt de blé comme le montre la vidéo ci-dessous où ils se plaignant du « bombardement de l’armée d’Assad contre le barrage d’Asfar Najar » avec leur habituel Allah Akbar ». Mais quel drôle de barrage militaire, en effet !
Il est à signaler que Rass al-Aïn est à majorité kurde et que les habitants ont demandé en vain aux miliciens de l’ASL de quitter la ville pour ne pas donner un prétexte à l’armée syrienne de la bombarder. Al-Manar parle aussi d’ « une nouvelle manifestation pour les mêmes raisons a eu lieu dans la localité kurde Cobani, dans la province d’Alep où milliers de manifestants dont des médecins et des avocats, en tenue de travail ont défilé en silence exigeant le départ des miliciens et l’arrêt des hostilités ».(http://documents.sy/index.php?lang=ar)
Ces nouvelles sur Rass al-Aïn ne vont pas dans le même sens de médias occidentaux qui parlent encore aujourd’hui d’une « ville tenue par les rebelles, rapporte un correspondant de Reuters », que leur journaliste se trouve dans la ville turque de Ceylanpinar, une information reprise par le Point d’aujourd’hui même. Rass al-AÏn se trouve, en effet, seulement à quelques mètres des frontières turques et il est donc normal que les journalistes entendent le bruit de bombardement de l’aviation syrien sachant que selon al-Manar et d’autres sources mentionnées plus haut, les rebelles n’occupent pas la ville mais ils sont « retranchés dans une petite enclave de la ville, aux confins avec la Turquie », entre « occuper une ville » et « être retranchés dans une petite enclave de la ville », il y a quand même, avouons-le, une bonne marge et l’agence iranien IRIB vient aussi de confirmer la bonne nouvelle, Rass al-Aïn est aux mains de l’armée syrienne.
De même, selon un article d’Arabi-presse d’aujourd’hui, mercredi 14 novembre, que la semaine dernière, les miliciens de Ghouraba al-Cham ne sont pas entrés dans les quartiers kurdes défendus par le BYD mais uniquement dans les quartiers arabes. Il est à souligner aussi que les Arabes ne représentent pas la majorité à Rass al-Aïn et les voilà, les médias occidentaux parlent encore ce mercredi d’une « ville occupée par les rebelles depuis une semaine». De même, l’article souligne que les miliciens de BYD sont restés neutre durant la bataille de Rass al-Aïn de peur d’être accusés d’être des complices du régime syrien. Cependant, une question se pose : Vont-ils rester aussi neutres dans la bataille qui se prépare par l’ASL pour envahir la plus grande ville à majorité kurde en Syrie à savoir Qamichli sachant que l’ASL a entassé des centaines de combattants à la frontière turque ? Rappelons que Rass al-Aïn, devenue ville fantôme dont des milliers d’habitants ont fuit avec l’arrivée des miliciens armés venus pour la « libérer » et cela se répète par tout en Syrie; chaque fois les amis de Hollande arrivent, les Syriens fuient et les tentes de papa Erdugan les attendaient à l’avance.
Alep et sa province, grignotage et ratissage
A Alep, l’armée syrienne continue de s’acquitter de sa mission à savoir donner des coups durs aux rebelles et nettoyer les positions occupées. Selon Arabi-Presse, le chef de la milice al-Zoubeir et tous ses miliciens ont été abattus dans des affrontements avec l’armée dans la ville d’Al-Bab. Il est aussi question de combats qui continuent dans le quartier Layramoune à l’ouest Alep, notamment et autour du bâtiment des services de renseignements aériens dans la province d’Alep. Selon SANA, l’armée a attaqué ce matin des positions de l’ASL dans les quartiers Bustan al-Qasr (est d’Alep) et Sukkari (sud d’Alep). Voici une vidéo qui montre les « martyrs » de la brigade de Nour al-Din al-Zanki à Khan al-Assal, un village dans la région d’Alep :
De même, l’armée syrienne a nettoyé Wadi Dheif au sud-est de Maraat al-Numan que les médias occidentaux avec l’OSDH nous a fait un film à grand spectacle sur l’armée héroïque de l’ASL qui encercle, menace et occupe et voici le reportage de Sama, la nouvelle chaine syrienne, à Wadi Dheif et Maraat al-Numan nettoyées de ses héros ASL (merci Marcel). La vidéo tirée de Sama a été publiée le 11 novembre :
La défaite de l’ASL s’accélère avec la reprise du contrôle sur Cheikh Saïd (sud d’Alep) par l’armée syrienne.
Cette défaite de l’ASL est confirmée par Hussein Murtada, le correspondant d’al-Alam à Damas, dans une interview accordée à la chaine syrienne Sama où il explique le pourquoi du retard des opérations militaires à Alep contrairement à Damas qui étaient très rapides. Il confirme aussi qu’aucun quartier à Alep n’est occupé par l’ASL qui se trouve aux entours d’Alep. Par contre, certains quartiers connaissent une présence de quelques miliciens qui surgissent du temps en temps. Avec une carte à la main, il montre des zones en bleu qui indique qu’elles étaient occupées par l’ASL, il y a plus d’un mois :
Idleb et sa province, l’armée reçoit des coups mais elle les rend
Selon le site Syrian Documents, Maraat al-Numan subit des bombardements de l’artillerie de l’armée syrienne, mais la télévision syrienne a présenté un reportage (voir plus) qui parle de nettoyage de la ville. Al-Manar parle de la destruction d’un pont reliant les deux villes Alep et Lattaquié par les miliciens. Le but serait d’entraver le ravitaillement de forces régulières.
-Harem (nord-ouest), ville sunnite, pro-régime subit des vraies atrocités de l’ASL En effet, cela dure déjà depuis plusieurs semaines. Selon IRIB, la ville est barricadée par l’ASL qui a planté des engins explosifs tout autour. De même, les habitants sont affamés, ravitaillés par l’aviation syrienne qui leur parachute des denrées alimentaires et des armes. Mais cette ville martyre vient d’être libérée par l’armée syrienne. La nouvelle vient d’être confirmer par l’agence IRIB. Harem, à 4 kms de la Turquie, est verrou stratégique pour les rebelles comme pour l’armée syrienne. « Le général Bassil Issa », comme aime bien l’appeler ainsi Pauline Garaud, se croyait le maitre de Harem. Il se paradait dans les rues de Harem avec elle lui rassurant que « le centre ville est sécurisé et que l’ASL contrôle 6 routes sur 7 » racontant fièrement « sa belle victoire d’Armanaz (nord) en juin où ses troupes ont vaincu 400 soldats d’Assad » et comment il « a libéré Harem » (sic), ce général aux exploits héroïques vient tomber mort, tué par l’armée syrienne le 5 novembre pendant que ses hommes sanglotent leur tristesse et leur colère contre Bachar :
La ville vient d’être libérée après des combats acharnés et la résistance de la citadelle où plusieurs dizaines de civils avaient trouvé refuge devant les atrocités de l’ASL, mais la citadelle a résisté aux attaques répétitives de l’ASL. L’organisation qui siège à Londres parle de 16 soldats et de 10 miliciens tués, quoiqu’elle reconnaisse que l’attaque des miliciens a échoué. Le chiffre de soldats syriens tués dépasse toujours celui des rebelles, à ce stade, on se demande sérieusement comment Bachar peut avoir encore des soldats puisque les médias ne disent jamais des soldats syriens mais « les soldats d’Assad » comme les « hélicoptères d’Assad » de l’article de Pauline Garaud.
Harem est une ville fantôme où la majorité de ses habitants ont fuit avec l’arrivée de l’ASL qui vengent surtout sur sa population car elle « soutient le régime jusqu’au bout », même le feu général, Bassil Issa a été obligé de l’avouer à Pauline Garaud : « Il y a des civils à Harem qui le soutiendront jusqu’au bout, et ils sont armés ». Bassel Issa était le chef du bataillon Chuhada Idleb, Martyrs d’Idleb.
La France continue à lui rendre hommage. France 24 a fait il y a trois jours une émission spéciale Les derniers jours d’un commandant de l’ASl. Dans le pays de Voltaire, les assassins passent pour des héros. Quelle carnavalesque, disait Mikhaïl Bakhtine ! Damas et sa province, nettoyage se poursuit mais l’ASL cause toujours des dégâts
Ce mercredi, des terroristes ont visé par obus de mortier des domiciles situés derrière la mosquée des Omeyyades faisant des dégâts matériels dans les bâtiments. D’après SANA, les terroristes ont tiré un obus de mortier sur une maison abandonnée près de la mosquée des Omeyyades causant des dégâts matériels dans la maison sans faire de victimes. A Damas, un engin explosif posé près d’un magasin dans le quartier populaire de Cheikh Saad à Mazzeh a explosé sans faire des victimes ni blessés. Selon SANA, l’explosion a provoqué un incendie dans le magasin maitrisée par les pompiers avant d’atteindre le bâtiment.
Une unité des forces armées a liquidé aujourd’hui nombre de terroristes dont certains appartenaient à « Jabhet al-Nosra » et qui avaient terrifié les citoyens dans le quartier de Tadamoun à Damas.
Les miliciens islamistes radicaux continuent à semer désordre et attaque dans la banlieue de Damas, notamment la région de Ghouta-est. SANA, dans son compte rendu aujourd’hui parle de saisie d’armes par l’armée et des accrochages dans plusieurs localités de banlieue de Damas. L’armée a déjà chassé l’ASL de Douma, Tadamone, Harasta, Zamalka et Sayda Zainab, mais chasser des hommes armés d’un quartier à forte densité urbanistique et humaine n’est pas une chose aisée. En effet, les quartiers entourant le Sayda Zaynab font souvent l’objet de tirs d’obus et d’attentats perpétrés par les miliciens touchant ainsi Hjeira et un marché de légumes à Sayda Zaynab. Selon Arabi-Presse une voiture piégée a explosé dans la rue Najha tuant trois civils et blessant des dizaines. Deux autres attentats aux charges explosives ont été déjoués sur la rue allant de la région de Sayda Zaynab à Bahdaliyyeh. Dans le quartier Tadamone à Damas, 2 civils ont été abattus dans des tirs de miliciens é proximité de la mosquée al-zubeir avec un accrochage sur la Place al-Trabouch à côté d’un commissariat. Et dans le quartier Moedamiyya de Damas, selon l’AFP, 4 civils ont été tués dans l’explosion d’une voiture à proximité du bâtiment de la municipalité. Golan, nettoyage en cours
Selon l’OSDH, plus de Plus de trente soldats et rebelles syriens ont péri en une semaine dans la zone démilitarisée du plateau du Golan syrien. Les miliciens tentent de prendre le contrôle des régions de Briqa, de Bir Ajam et d’al-Herch, dans la province de Kouneitrah. Deraa et sa province, c’est le calme précaire Au sud-ouest de la Syrie, les miliciens de l’ASL se sont retirés de Cheikh Miskine sous les coups du pilonnage de l’armée et par « manque de munitions » disait-elle, une sorte d’un retrait tactique. Islamisme/ASL, même combat
Un lien vidéo, qui témoigne une fois encore de la nature profonde (encore qu’affichée) de nombre soi-disant défendeurs de la liberté en Syrie. Cette fois, la scène a récemment été filmée, par les intéressés, à Rass al-Aïn, qui montre plusieurs dizaines personnes, civiles et militaires exécuté froidement et hystériquement avec Allah Akbar : « L’ASl a arrêté des chabihhas d’Assad, Allah Akbar !, l’école de la sécurité de la criminologie a été libérée par l’ASL ! » et on voit effectivement le drapeau turc flotter et à un moment un asl arracher le drapeau syrien planté sur le bâtiment. Le mot chabiha est devenu décidemment passe-partout et bien utile pour épurer tout ce qui ne marche pas avec la révolution démocratique. Le plus grave encore, c’est que la vidéo montre ces pauvres syriens jetés dans une fosse commune avec Allah Akbar en menaçant tout Syrien travaillant avec le gouvernement de subir le même sort. Cela a passé le dix novembre dernier comme le dit la voix hystérique de la vidéo. Attention, des images dures ! Cependant les chaines de l’opposition ont déjà supprimé une partie de cette vidéo pour cacher la preuve contre sa sauvagerie, mais une télévision turque l’a diffusée dans son intégralité :
Un grand média comme Reuters avec son équipe télévisée qui a filmé la semaine dernière des miliciens en train de perquisitionner une maison à Harem et d’en sortir un homme, sans armes, avant que trois d’entre eux n’ouvrent le feu le tuant sur le champ, leur correspondante ne trouve à dire que « le chef de la milice, Bassel Issa a crié contre ses hommes sans parvenir à les arrêter car ils pensaient qu’il était un soldat » mettant en avant le comportement « chevaleresque » du « général Bassil Issa » comme aime bien le nommer Pauline Garaud de TV5. « La frontière, comme l’avait souvent dit ici, Louis Denghien, entre les opposants armés soi-disant respectables et les fanatiques religieux est plus que poreuse. ».
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II Mar 20 Nov - 19:19
La population de la ville de Al-Hasaka accueille et applaudisse l’armée Arabe Syrienne en direction de Rass al-Aïn.
yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II Mer 21 Nov - 14:58
Vrais déboires et fausses victoires de l’insurrection islamiste Par Louis Denghien, le 21 novembre 2012
Citation :
L’OSDH – et donc l’AFP et les médias occidentaux – reconnait ce mercredi que des affrontements sanglants ont eu lieu la veille entre les rebelles et les miliciens kurdes à Rass al-Ain, localité située dans le nord-est (et non le nord-ouest comme l’écrit l’AFP) du pays (une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de la grande ville d’al-Hassaka, sur la frontière turque, et déjà enjeu de combats, depuis le début du mois au moins, entre islamistes et soldats syriens. Rami Abdel Rahmane a livré à l’AFP le bilan suivent de cette nouvelle « explication » entre les Kurdes syriens du PYD et les activistes : quatre combattants et un élu local côté kurde, et 24 côté insurgés, ces derniers, selon le président de l’OSDH, appartenant aux groupes radicaux du Front al-Nosra et de Garba al-Sham. Les bilans de l’OSDH sont d’une fiabilité douteuse, mais enfin l’agence de presse de l’insurrection ne peut cacher que c’est désormais la guerre ouverte entre le bras armé de la communauté kurde syrienne et les rebelles, ASL ou djihadistes, alors que R.A. Rahmane est bien en peine de signaler des affrontements aussi sanglants entre miliciens kurdes et soldats réguliers.
Du conditionnel à l’indicatif
Dans ces conditions, les insurgés sont objectivement menacés dans leur bastion du nord frontalier avec la Turquie, devant combattre sur deux fronts. Ils s’en tirent avec des effets d’annonce en annonçant la prise de la base 46, à une douzaine de kilomètres à l’ouest d’Alep, et la chute imminente de celle de Cheikh Souleimane (25 kilomètres au nord-ouest d’Alep, près de la ville de Dar Ta izza – ou Dar Teizzah). L’AFP insiste sur le fait que ces deux bases étaient « les deux dernières place-fortes du régime dans cette région frontalière de la Turquie » Et ajoute que la chute de Cheikh Soumeimane « permettrait la libération quasi-complète d’un large territoire dans le nord-ouest de la Syrie,allant de la frontière turque jusqu’à Alep« .
Alors, si vous le voulez bien, « corrigeons » un peu l’AFP.
-D’abord la prise de la base 46 est démentie par le gouverneur d’Alep, et les médias pro-gouvernementaux n’ont reconnu que la perte d’une petite partie de celle-ci. Qui est bombardée par l’aviation, comme en atteste une vidéo diffusée par les rebelles eux-mêmes, le 19 novembre (voir ci-dessous). La rébellion excelle aux effets d’annonce, prématurés ou immédiatement mensongers.
-Ensuite, comme le reconnait le mode conditionnel utilisé par l’AFP, la base de Cheikh Souleimane « assiégée depuis des semaines » n’est pas tombée à ce jour.
Il n’est pas indifférent de savoir que l’AFP s’appuie dans cette affaire sur une « source rebelle » – même pas l’OSDH – « interrogée au téléphone depuis Antakya (Antioche) en Turquie« . Bien sûr, les reporters de l’AFP ne sauraient être présents sur tous les fronts. Mais là c’est un peu le principe de l’homme (le correspondant AFP à Antakya) qui a vu (ou plutôt entendu) l’homme (la source téléphonique rebelle) qui a vu l’ours (la victoire rebelle de la base 46) ! Mais après tout, n’en est-il pas ainsi, globalement, depuis un an et demi dans la couverture médiatique occidentale et française de cette guerre ?
-Dans cette région, effectivement la plus infestée par les bandes, l’armée et le gouvernement conservent des positions, comme par exemple la ville-frontière de Harem, assiégée sans succès par les rebelles. La base 46 est située dans le secteur de la petite ville d’Antareb (ou al-Attareb), verrou des approches ouest d’Alep que les rebelles de la région d’Idleb s’efforcent en vain de faire sauter depuis l’été pour tendre la main à leurs camarades assiégés dans la capitale du nord. Et l’armée lance constamment des attaques, au sol et dans l’air, sur les positions rebelles.
Et même dans les points qu’ils tiennent, en totalité ou en partie, ce sont souvent les rebelles qui sont assiégés. Comme par exemple Idleb elle-même où, de l’aveu d’un média pro-rébellion comme Arte, l’ASL est enfermée dans une partie de la ville, l’armée contrôlant tous les abords. Et dans le secteur, les forces régulières frappent à Taffanaz ou Saraqib, et tiennent le verrou routier de Jisr al-Choughour.
-Agiter la prise, effective ou imminente, de ces deux bases permet aux rebelles de faire oublier que celle de Wadi Deif,, à Maarat al-Numan, des noms qui revenaient obsessionnellement dans les communiqués de l’OSDH et les articles de l’AFP voici un mois et quelque. Mais depuis deux ou trois semaines, plus rien de ce côté-là. Pas grand chose non plus sur la bataille d’Alep. L’opposition, quelles que soient ses nuances, mène contre le gouvernement syrien une guerre d’abord médiatique, une guerre d’ »agit-prop », où l’annonce précède le fait, ou nie la réalité.
-Enfin, l’implication des milices kurdes du PYD dans cette même région frontalière fragilise encore les positions de l’ASL et des djihadistes. Bombardés et attaqués quotidiennement par l’armée, en butte désormais au « barrage » des Kurdes, ils ne peuvent, en dépit de leur propagande et de la proximité du sanctuaire kurde, réaliser d’avancées significatives ET définitives.
Prenons le pari que d’ici quelques jours, les rebelles, en tout cas leurs porte-parole, ne parleront plus de ces conquêtes virtuelles, et seront passés à autre chose. Quitte à utiliser le conditionnel présomptueux ou l’indicatif mensonger…
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Sujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II Mer 21 Nov - 17:23
les masques tombent
yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II Jeu 22 Nov - 2:02
Deux des plus importants groupes islamistes rejettent la nouvelle coalition d'opposition
Citation :
Plusieurs groupes de combattants islamistes, dont les deux plus importants, rejettent la Coalition nationale syrienne, se prononçant pour un État islamique. Parmi eux, le Front al-Nosra qui a revendiqué de nombreux attentats en Syrie.
Des groupes islamistes armés, notamment les deux plus importants, Liwaa al-Tawhid et Front al-Nosra, qui combattent à Alep, ont annoncé leur rejet de la Coalition nationale syrienne et se sont prononcés pour un Etats islamique, selon une vidéo diffusée sur internet.
"Nous, factions combattantes sur le terrain de la ville d'Alep et de sa province, annonçons notre rejet du complot que représente ce qu'on appelle la Coalition nationale et nous sommes mis d'accord à l'unanimité sur l'instauration d'un Etat islamique juste", affirment-ils dans un texte lu par un homme et enregistré par vidéo.
Parmi les 14 organisations signataires de cet appel figurent notamment Liwa al Tawhid, Front al-Nosra et Kataëb Ahrar Cham.
Liwa al-Tawhid, au départ proche des Frères Musulmans, s'est radicalisé au fil du temps, Front al-Nosra appartient à la mouvance jihadiste et a revendiqué de nombreux attentats contre le régime en Syrie et Kataëb Ahrar Cham est salafiste.
"Nous refusons tous les plans extérieurs, que ce soit les coalitions ou les conseils (faisant allusion au Conseil national syrien) qui nous sont imposés d'où qu'ils viennent", ajoute la déclaration.
Les composantes de l'opposition syrienne se sont unifiées et ont signé le 11 novembre à Doha un accord sur la constitution d'une "Coalition nationale syrienne pour les forces de l'opposition et de la révolution", visant à lutter contre le régime de Bachar al-Assad.
Sur la vidéo, apparaissent une trentaine d'hommes -certains en treillis- assis autour d'une table et celui qui lit la déclaration porte une barbe. Derrière lui est accroché un drapeau islamiste noir avec les mots "il n'y pas d'autre dieu que Dieu)" et un coran se trouve devant lui.
A la fin de la lecture du texte, les images montrent un autre homme brandissant un coran en réclamant que "le coran soit la Constitution" avant de scander "Allah Akbar" que tout le groupe reprend derrière lui. https://www.youtube.com/watch?v=EJLp8HeucQw&feature=player_embedded
Il s'agit des groupes combattants les plus important dans le nord de la Syrie, qui est quasiment entièrement aux mains des rebelles.
Interrogé par l'AFP, le colonel rebelle Abdel Jabbar al-Oqaïdi, chef du conseil militaire de l'ASL de la région d'Alep (nord), a affirmé que "ces factions représentent une partie des factions militaires sur le terrain et reflètent leur position mais ce n'est pas toute la force militaire à Alep qui s'exprime".
"Le Conseil militaire a annoncé son soutien à la Coalition et nous allons collaborer avec eux", a-t-il ajouté.
En Syrie, les rebelles et islamistes radicaux combattent côte à côte les troupes du régime de Bachar al-Assad, mais ils sont désormais présents sur la quasi-totalité des fronts et selon des militants, les jihadistes sont devenus la première force d'opposition armée dans le nord du pays grâce au financement du Golfe.
Leur nombre pourrait atteindre désormais plus de 10.000 combattants, selon les mêmes sources.
Début novembre le colonel Oqaïdi avait confirmé à l'AFP que ses forces combattaient au côté de ces jihadistes précisant qu'ils sont "plus enclins au martyre". Des rebelles sur le terrain avaient précisé les laisser monter en première ligne.
AFP
http://www.france24.com/fr/20121119-syr ... opposition
yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II Jeu 22 Nov - 15:21
Harcèlement & nettoyage dans le secteur de Damas, une base dégagée dans celui d’Alep Par Cécilia, le 22 novembre 2012
Citation :
Depuis le lancement d’un nouveau CNS maquillé sous la supervision des États-Unis et des pétro-monarchies, attaques et actes isolés se multiplient à Damas dans le but de modifier les rapports de force et mettre la capitale à l’heure d’Alep.
Damas et sa banlieue, capitale calme mais sous pression croissante
En effet, depuis deux semaines environs plusieurs attentats et actes isolés ont été commis dans la capitale allant de la voiture piégée, de l’engin explosif à l’obus de mortier, notamment dans le quartier résidentiel de Mazzeh, ceux de Jisser al-Abyad et de Tilyani, sans oublier les engins démantelés à temps.
Ci-dessous, les images de l’attentat du quartier Tilyani qui a fait des dégâts considérables :
Hier, le 20 novembre, Arabi-Press a parlé de deux obus de mortiers tirés sur le bâtiment du ministère de l’Information qui se trouve à Mazzeh Vilatte, faisant des dégâts matériels. Toujours à Mazzeh, le journal parle aussi du démantèlement d’une cellule terroriste et de l’arrestation de cinq miliciens avec une saisie d’argent et d’armes.
http://www.arabi-press.com/?page=article&id=54947
Le 19 novembre, deux obus ont touché Mazzeh, l’un est tombé dans le jardin de Talai (pour la deuxième fois) pendant que l’autre a touché le Centre des Enfants Précoces.
Le 18 novembre, Mazzeh Vilatte a connu également des tirs d’obus faisant des dégâts matériels et blessant des passants, selon Sana repris par Arabi-Press.
Les alaouites visés à Mazzeh
Dans la banlieue de Damas, un minibus faisant la ligne Dummar-Massaken al-Haras, deux zones résidentielles, a été attaqué lundi 19 novembre faisant trois morts et 14 blessés. Attention, images dures !
Dans le contexte actuel en Syrie, cet attentat peut paraître banal sauf que la zone « Massaken al-Haras, Habitats des gardiens » est surnommée par les opposants et miliciens djihadistes, « مستوطنة, (colonie) » car la majorité de ses habitants est alaouite.
Cet attentat n’est pas sans rappeler celui à la voiture piégée qui a touché Mazzeh 86. En effet, ce quartier très populaire de Mazzeh, habité majoritairement par des alaouites, a été la cible d’un attentat faisant une dizaine de morts et une vingtaine de blessés, sans parler des dégâts matériels et voici deux liens vidéos tirés de la télévision syrienne sur la place Arous al-Jabal. Reportage de la télévision syrienne, le 5 novembre dernier :
Deux jours après, quatre obus de mortiers ont été tirés sur des habitations dans le même quartier faisant trois morts et une dizaine de blessés parmi eux plusieurs enfants :
La volonté des insurgés de massacrer les minorités en Syrie a été constatée par le président de la Commission arabe des droits de l’homme, Haytham Mannaa. S’exprimant dans un entretien avec la télévision BBC, il a accusé les « les djihadistes de vouloir tuer les minorités ».
En effet, les révolutionnaires dits démocratiques à l’œuvre en Syrie ont ciblé plusieurs fois des quartiers voire des villages habités par des minorités : nous avons évoqué le cas de Jaramana, ville chrétienne-druze de la périphérie est de Damas, dans notre article mis en ligne le 18 novembre. Cependant, Jaramana n’est pas un cas isolé, on peut citer encore al-Hajar al-Aswad (banlieue sud de Damas) à majorité druze, Sayda Zainab à majorité chiite, sans oublier les régions kurdes du nord de la Syrie, ni les deux localités chiites Nubbal et Zahraa, (région d’Idleb), sous blocus de l’ASL ou Rableh (Qusayr), la chrétienne assiégée par l’ASL pendant plusieurs semaines l’été dernier.
Daraya ; le nettoyage se poursuit
Selon Sana, les soldats ont tué des dizaines de rebelles dans les vergers de la partie orientale de Daraya (sud-ouest de Damas) et ont libéré des dizaines de civils, pour la plupart des femmes et des enfants retenus par les rebelles dans les vergers orientaux de la ville. La chaîne de télévision pro-gouvernementale AlIkhbariya parle d’un nettoyage de la ville par l’armée. L’aviation a aussi bombardé des positions des rebelles qui ont fait sauter la mosquée al-Tawbeh ainsi qu’une dizaine de maisons avant de prendre la fuite. L’armée a découvert un tunnel pour stocker des armes.
Là aussi, nous sommes loin des effets médiatiques qui parlaient de violents batailles à Daraya. Les habitants de Mazzeh confirment qu’ils ont pris l’habitude d’entendre des tirs venant de Daraya.
Lattaquié vit toujours paisiblement pendant que l’armée nettoie sa province, côté Kassab (proche de la frontière turque)
Voici un reportage de la chaine libanaise al-Manar à Kassab (nord-et de la province de Lattaquié) où l’armée continue son nettoyage des zones frontalières après avoir reconquis les secteurs de Mont Nasser et Nabeh al-Mur :
Cependant, selon le site (pro-gouvernement) Shukumaku, Kassab a connu mercredi les accrochages les plus violents, dans le village al-Saraya et dans celui d’al-Ramadiyeh où les terroristes ont visé un véhicule de transport faisant le trajet entre les deux villages Beit Malaq et al-Mazraah, tuant le conducteur.
Ajoutons que de source directe (une amie dont les parents sont originaires de la région) que Kensabba et al-Qassab, deux petits villages au nord-est de Lattaquié et proches de Haffeh (à ne pas confondre avec Kassab), dont le premier est à majorité chrétienne et le deuxième entièrement chrétien, sont toujours occupés par des miliciens armés parmi lesquels beaucoup de Libyens et qui ont chassé les habitants. De même, des magnifiques villas à Kansabba appartenant à la bourgeoisie alépine ont été volées et saccagées. Au mois d’août dernier, le curé de la paroisse de Kansabba a lancé un appel à l’armée syrienne à partir de la télévision syrienne pour libérer le village (vidéo supprimée).
Ces cas ne sont pas isolés. À Alep aussi, nous apprenons que la maison traditionnelle alépine de notre amie, Simone Lafleuriel (habituée du forum d’Infosyrie) est également occupée par des Libyens.
Alep, l’armée ne relâche pas la pression sur l’ASL
Le 20 novembre, Shukumaku nous apprend que l’armée a surpris tôt dans la matinée un groupe d’une vingtaine de miliciens qui étaient en train de creuser un tunnel de deux km de longueur. Ces miliciens ont été dénoncés par les habitants d’al-Azizyeh, un village qui se trouve près de l’aéroport al-Nayrab (à ne pas confondre avec le quartier chrétien de la Vieille ville d’Alep). Ils avaient utilisé des véhicules spéciaux pour creuser et des camions pour transporter la terre, le tout dans le but de relier le village à l’aéroport.
A côté de l’hôpital al-Kindi, l’armée a tué 35 rebelles dans une opération spécifique détruisant aussi cinq véhicules et 15 d’autres à côté de la mosquée al-Bakkarah avec ses occupants.
Sur le front des bases militaires
L’OSDH et l’AFP ont reconnu ce mercredi qu l’armée syrienne avait « mis fin à plusieurs semaines de siège autour de la base de Cheikh Soumeimane » (nord-ouest d’Alep) et qu’au moins 25 rebelles avaient péri dans ce secteur et dans la journée. Ainsi, l’AFP est obligée de démentir mercredi son article de mardi qui suggérait une chute imminente de cette position.
La prise de la Base 46, comme Louis Denghien avait souligné ce matin dans son article de ce matin, Vrais déboires et fausses victoires de l’insurrection islamiste) a été démentie hier par le gouverneur d’Alep, «et les médias pro-gouvernementaux n’ont reconnu que la perte d’une petite partie de celle- ci. ». Elle a été bombardée par l’aviation aussitôt « comme en atteste une vidéo diffusée par les rebelles eux-mêmes », le 19 novembre.
En effet, les médias pro-gouvernementaux ont reconnu que la base a subi une attaque d’envergure sur son côté sud mais elle est toujours aux mains de l’armée et voici le faire-part de quelques miliciens tués durant cette attaque : Abdel-Hamid Knissawi et Abdo Hussein Hamadi durant les combats du 18 novembre :
L’armée est engagée dans une offensive pour la reprise totale de la ville, bombardant mardi à partir de Wadi Deif le quartier ouest de Maarat et la route vers Kafr Nabbl. L’aviation est aussi de la partie comme le montre cette vidéo filmée par les rebelles :
Région de Ras al-Aïn (nord-est de Hassakeh) : les Kurdes contre les rebelles
Arabi-Press parle dans son numéro de mercredi 21 novembre des affrontements entre l’ASL et les Kurdes lorsque ces derniers ont refusé de laisser les miliciens de Nusra, alliés de l’ASL, installer leurs barrages à l’entrée de la ville, côté Derbassyah. L’AFP et les médias occidentaux reconnaissent ce mercredi que des affrontements sanglants ont eu lieu la veille entre les rebelles et les miliciens kurdes. Cette localité est à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de la grande ville d’al-Hassaka, sur la frontière turque.
En effet, le Conseil local du PYD, principal parti kurde syrien, à Ras al-Aïn précise qu’il s’agit de Nusra et la brigade de Ghuraba al-Cham qui combattent dans la région et affirme que ces islamistes ont tué mardi quatre membres du PYD, et voici leurs noms et qualités publiés par le Conseil local du PYD . Il est à signaler que les deux premiers étaient leurs prisonniers : خالد عمر حمو قوقياني 1- Khaled Omar Hamou Qweqani صلاح ايو برتي 2- Salah Ayou Berti, tous deux, civils tués froidement malgré l’intervention des dignitaires de Ras al-Aïn. أحمد سينو قواس ( استشهد في الاشتباكات 3- Ahmad Sino Qawwas (tué dans le combat) سيبان محمود سينو ( استشهد في الاشتباكات 4- Siban Mahmoud Sino (tué dans le combat).
Selon Shukumaku, le chef du Nusra à Ras al-Aïn a été tué hier avec deux de ses proches.
Il est à signaler que la tension a monté dernièrement entre les Kurdes et l’ASL depuis l’incident d’Achrafyeh à Alep, accentué par la suite par l’attaque de l’ASL contre Ras al-Aïn puis par l’assassinat il y a deux jours d’Abed Khalil, le chef de l’administration locale kurde, par « un franc-tireur qui se trouvait dans les positions rebelles » selon l’AFP. Des violents combats ont repris à Ras al-Aïn, le matin du 19 novembre lorsque des milliers de Kurdes se sont mis en route vers la ville de Ras al-Aïn pour demander aux rebelles non originaires de la ville de partir. Mais, ceux-ci ont refusé l’entrée des Kurdes dans la ville, selon des sources issues de cette communauté.
Implication turque dans la question kurde syrienne
C’est du moins ce que pense Saleh Muslim, chef du principal parti kurde PYD et vice-président de l’opposition intérieure regroupée au sein du Comité de coordination pour le changement national et démocratique (CCCND) et il l’affirme même à l’AFP :
« Nous ne cherchons pas l’affrontement avec l’ASL mais ceux qui ont provoqué les incidents d’aujourd’hui à Rass al-Aïn, reçoivent leurs ordres de la Turquie ».
Et il va encore plus loin : « Ils sont rentrés par la Turquie car ce pays cherche à déstabiliser les régions kurdes« , où se sont réfugiés des « milliers de déplacés » a-t-il poursuivi, joint par téléphone à Londres où il effectue une visite, selon l’AFP.
Murat Karayilan, un dirigeant du PKK, dans une interview à l’agence Firat accuse lui la Turquie de « s’allier avec des groupes salafistes, proches d’al-Qaida »
Rappelons que le 8 novembre, des centaines de combattants sont arrivés depuis la Turquie à Ras al-Aïn (une ville qui compte aussi avec beaucoup de chrétiens), ce qui avait déclenché les bombardements aériens de l’armée syrienne alors que la ville était calme avant leur arrivée. Les rebelles appartenaient à la brigade de Ghouraba al-Cham et ils étaient « poussés par la Turquie » selon les termes du chef du PYD.
À l’heure où nous écrivons nous apprenons que les batailles font rage et que les Kurdes ne laissent aucune sortie possible pour les miliciens, pas même la possibilité d’aller se réfugier en Turquie.
La vie dans des villages encerclés au nord d’Alep
Deux liens vidéos tirées de reportages – dont le premier vient de la télévision syrienne et le deuxième de la chaine Almayadeen qui est, rappelons-le, une chaine libanaise fondée par les journalistes démissionnaires d’al-Jazeera avec à leur tête le célèbre journaliste libano-tunisien Ghassan Ben Jeddo – témoignent une fois de plus de la nature profonde (encore qu’affichée) de nombre soi-disant défendeurs de la liberté en Syrie.
Le reportage réalisé par la correspondante d’Almayadeen montre deux villes situés à 20 km au nord d’Alep, coupés du monde avec leurs 60 000 habitants et ses 400 ouvriers, encerclés de tous côtés par les miliciens de l’ASL présents dans les localités qui les entourent, Maer, Bayanoun, Hayan, Tall Rifaat, Indan, al-Tamoura et Hraytan (tous objets de bombardements de l’armée) : même les médicaments sont interdits d’entrée car les habitants sont non seulement pro-régime mais dans leur majorité des chiites et le seul moyen de faire parvenir le strict nécessaire c’est l’hélicoptère de l’armée une ou deux fois par semaine
La télévision syrienne a réalisé son reportage en premier le 13 octobre dernier, mais la situation n’a pas changé :
- Au 37mn nous voyons le minaret du bourg de Maer où un tireur est posté empêchant toute personne d’y entrer ou sortir.
- Une femme dit en ouvrant son frigo qu’ « il n’y a plus rien dans le village, ni légume, ni gaz, ni électricité » et une autre qui faisait le pain dit qu’elle est à présent obligée de faire le pain à la main car rien ne fonctionne et tout manque, les miliciens ne laissant rien entrer dans le village.
- Un pharmacien parle d’un manque énorme des médicaments qui n’arrivent pas toujours au village vu l’embargo imposé par les miliciens postés dans les villages qui les entourent. Il dit qu’il commande « ses médicaments à Ifrine (ou Afrine, Efrine), ville à majorité kurde ».
- Des stages sont organisés pour les premiers secours avec une présence très féminine.
- Une femme parle de la souffrance des habitants, notamment les enfants sans lait, sans médicaments, ou couches pour les bébés.
- On entend un chant patriotique d’une petite fille à la gloire de Syrie avec cette demande « Ouvrez-nous la route, ça suffit ! »
Le reportage de la chaine Almayadeen, a été réalisé à la fin d’octobre, sous le titre « Au cœur de la tempête », est beaucoup plus long, il se compose de trois parties :
- Une centaine d’habitants ont été enlevés par les miliciens des villages voisins. Un homme témoigne de la torture qu’il a subie durant son enlèvement par les miliciens qui l’accusaient d’être un « chabbih ».
- Il nous apprend qu’ils ont obligé un Alépin et un autre originaire d’Azmanaz, tous deux mariés avec des femmes de Nubbol et Zahara, de répudier leurs épouses, sans doute pour des raisons religieuses.
- Les habitants ont décidé d’enlever des rebelles pour pouvoir les échanger avec leurs proches, comme ce jeune, originaire de Hama, se disant déserteur de l’armée.
- On voit les armes qui appartenaient aux miliciens qui ont attaqué les deux villages.
-Deux insurgés prisonniers disent qu’ils sont là depuis deux mois. Les miliciens des villages voisins exigent des armes pour relâcher les villageois de Zahra et ceux-ci réclament la libération de leurs otages contre les miliciens qu’ils détiennent chez eux. Le soldat déserteur regrette son action et souhaite « revenir dans les bras de la patrie car pour lui c’est seul l’État qui est capable de maintenir l’ordre et la paix entre les Syriens ».
- Les villageois qui n’étaient pas d’accord avec les miliciens ainsi que ceux issus de mariages mixtes ont été chassés vers Nubbol et Zahra et on les voit à la fin de la vidéo.
-La vidéo commence par des familles issues de mariages mixtes, chassées de Hayan (village rebelle) où les rebelles ont brûlé leur maison les accusant, comme de coutume, des chabihas. « Aucun lieu n’est sûr, ils nous ont chassé de chez nous et ils attaquent maintenant Zahra chaque jour », dit une femme.
- « Les étudiants à l’université d’Alep sont obligés de rester chez eux faute de pouvoir sortir du village »
- « Les fonctionnaires ne peuvent plus rejoindre leur lieu de travail, le gouvernement a donc suspendu leur salaire. » selon un autre témoignage.
Ces très longs reportages que je viens de traduire nous donnent un (nouvel) aperçu du vrai visage de la soi-disant révolution syrienne, mais le plus malheureux c’est que la situation de ces villages demeure inchangée depuis le dernier reportage.
« La frontière entre les opposants armées soi-disant respectables et les fanatiques religieux est plus que poreuse », Louis Denghien
Et nous terminons avec un journal syrien en français :
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II Jeu 22 Nov - 17:00
a votre avis quel avenir pour la Syrie un revient a la normal ou bien une nouvelle Afghanistan avec des chefs de guerre salafiste ou autre; une nouvelle Somalie quoi ? les barbouzes font bien leurs travail la situation ne fait que ce dégrader et le rebelles de mieux en mieux armée et de plus en plus nombreux , la situation de l’armée syrienne est délicate avec de multiple front et des chefs de l’école soviétique qui s'adapte lentement aux technique de guerre subversives en zone urbaine. a vos plumes les gars
Dernière édition par yak le Jeu 22 Nov - 17:42, édité 1 fois
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II Jeu 22 Nov - 17:36
il faut voir les condition sur le terrain et politiquement si les occidentaux renonce entiérement et retire leur chien sa va donner encore plus de punch a la Syrie a tout ne plus avoir de relation avec eu de se renforcer et qui pourra leur causer de grave probleme la situation sur terrain et en réalité la victoire de l'armée syrienne que quasiment tout les front sauf comme je vous l'ai dit cette maudite frontière avec la Turquie autrement il peuvent sécuriser leur pays apré la Russie et l’Iran peuvent contribué beaucoup a libéré la Syrie donc la Syrie peut vivre ce que nous on a vécu a long terme e sen sortir mais dans une telle région je crains que le chaos va s’installer
les occidentaux sont déterminé a faire tomber al assad et il on reconnue le nouveau gouvernement de la coalisions syrienne la Syrie c’est un cas très très complexe car sa peut ne pas dépendre uniquement de la Syrie si Israël attaque l’Iran celui ci va riposté avec force le hezbollah va lancer les millier de roquette sur Israël le djhad islamique fera pareille imaginer le chaos dans la région ce qui va forcement finir par entrainer la Syrie
ta question et vraiment intéressante mais il et trop tot pour le dire un conflit a long terme avec la domination de l'armée syrienne avec la crise qui range les occidentaux sa peut les faire plier deja il en parle de moin en moin mais la Syrie doit savoir géré cette situation qui et du uniquement a ses frontière le Turquie veux pas que la Syrie ferme cette frontière car elle l’empêchera d'aider les terroriste et la Turquie et prête a entré en guerre pour sa la Syrie doit faire de même en évitent le conflit avec la Turquie elle se condamne petit a petit le conflit avec la Turquie va provoqué un chaos totale car la Russie et l’Iran qui on des intérêt stratégique v'on jamais toléré sa même la population turque sa sera le chaos on Turquie il et bien possible que la Syrie sombre mais actuellement la situation et gérable surtout que les manifestation commence en Jordanie en Arabie saoudite etc..si la monarchie de Jordanie tombe imaginer un peut le coup dure pour les monarchie et Israël surtout que la Jordanie et on frontière avec l'irak et la Syrie qui peut faire penché la balance la Syrie doit impérativement protéger sa frontière avec la Turquie même si cela entraine un conflit faut leur montré une détermination absolue a allé jusqu’au bout et si les russe il on installer un grand radar et il on ramené des s-300 a la Syrie pour contré l'otan c'est pas pour laisser cette imbécile d'erdogan faire ce boulot et si la Syrie et stratégique pour l’Iran pour riposté a Israël imaginer le Golan également ou les pasdaran pourrait passé par la et lancer eu aussi des millier de roquette sur Israël et pourrai lancer toute sorte d’attaque depuis se territoire elle abandonnera jamais la Syrie
c'est trop tot pour dire quoi que ce soie mais dans l'heur actuel tout ce que je peu dire c'est que la Syrie et en trin de s'enfoncer petit a petit car elle dépense beaucoup aussi et les groupe bien armée arrive de plus en plus si elle sécurisé pas sa frontière avec la Turquie la Syrie se dirige vert le chaos totale
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II Jeu 22 Nov - 18:34
ce qui est sure la Syrie hier n existe plus sont avenir dépend de plusieurs acteurs les principaux 1)Russie(BRICS,Iran) 2)USA(otan .FM.al quaida.entité sioniste.islamosionisé) 3)et le reste dont Algerie qui essaie sans trop se mouiller d éxister par ces temps difficiles en déployant leurs diplomaties .
dans tout cela le gouvernement la diplomatie armée les services Syriens doivent faire au mieux pour garder intégrité des citoyens comme des frontieres et tout depend ou la balance va pencher 1) ou2) suivant epreuve de force de ces derniers le facteur qui pourrait faire changer les choses positivement c est les FM avec un changement alliance Frères Musulmans Russie mais j en doute les FM étaient déja soutenu aux temps de Nacer par les Ricains et donc il y a une longue tradition alliance FM ET LES SIONISTES . Dieu seul sait qu il vient en aide aux opprimés soumis a lui seul amine
rimonidz Admin
Messages : 3054 Date d'inscription : 09/02/2012
Sujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II Jeu 22 Nov - 19:45
je reprend pour l'instant, puis je posterai une réponse plus claire plus tard, la même réponse que j'ai posté sur la Palestine face à Israël
Citation :
surement pas, comme je l'explique sur le post qui précede on fait face à deux blocs, dont l'un est une récupération ISRAELO-USA de la question palestinienne via pays du GOLF + Hamas politique (Khaled Michaal) et Intégristes de Syrie et du Liban et avec l'aide du facilitateur Monsieur MORSI président de l''Egypte que j'ai omis de citer dans mon analyse !
ma précédente discussion : http://www.anpdz.com/t398p210-palestine-vs-israel#14841
Dernière édition par rimonidz le Jeu 22 Nov - 20:49, édité 1 fois
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II Jeu 22 Nov - 20:05
rimo deux blocs c est bien ce que j ai mis en exergue
sauf que c est les commanditaires ou plutot leader 1)Russie etc etc 2)USA etc etc et le dénominateur Non commun c est le sionisme.
et ce qui peut faire la différence en Syrie c est un ralliement des FM au pouvoir en place
c est vrai que ça peut ne pas etre suffisant si les arabosionistes du golf arrosent avec leur petrodollar AL CIA
yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II Jeu 22 Nov - 20:28
quelles solutions vous proposez cette crise ? ex un changement de doctrine dans l'emploie de l'armée . la solution politique organise des présidentielle sous observation international ; a votre avis?
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II Jeu 22 Nov - 20:29
oui la Syrie aussi doit faire de sont mieux pour ressouder sont peuple a sa place je m arrangerai pour avoir les comptant kurde de mon coté je leur promettrai quelque chose mais il seront d'un appuis majeur face au terroriste et a la Turquie la Syrie devrait aussi offrir plus de chose pour le peuple pour bien satisfaire sont peuple et gardé sont unité
ensuite le plus dure sécuriser ses frontière avec la Turquie il peut également crée le terrorisme en Turquie avec des attentant et autre et il dira que ce sont des terroriste et ainsi la Turquie sera engagé elle aussi contre un ennemie invisible et elle perdra des touriste et de l'argent etc..la meilleur résistance doit être mené par une riposte notre glorieuse guerre de libération et la pour nous le rappelé ainsi que nos frère palestinien et du hezbollah qui on montré que la riposte limitera les dégât pour nous et tiendra l’ennemie en respect
l'unité du peuple sécurisation des frontière et riposte contre l'ennemie dans l'ombre
ce sont 3 clé qui peuvent l'aider a s'en sortir
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II Jeu 22 Nov - 20:35
oui yak organiser des élection sous observation international pour isolé le terrorisme et obliger les partie donc a négocier avec assad et oublier un peut les tango si il refuse cela veux clairement dire une guerre contre le peuple syrien mais avant de programé des élection et un vote du peuple assad doit encor plus renforcé l'unité de sont peuple et leur donner malgré des temps dure même a demandez des aide a des pays allier
hollande et tout les autre président esclave européen ou autre on reconnue l'opposition comme seul représentant du peuple syrien mais pour qui il se prenne? le seul qui peut représenté le peuple syrien ce sont les syrien dont décider notre si assad demande des élection avec différente partie qui seront surveiller ainsi le peuple lui meme choisira ou al assad ou un autre patrie mais dans tout les cas ce partie ne sera pas les traitre commander par les sioniste américain européen et petro monarchie medor
yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II Ven 23 Nov - 22:21
mdr les femme ne doivent plus conduire de voiture après la révolution sous peine de châtiment
Citation :
خبر حزين للمعارضات السوريات...ممنوع عليهن قيادة السيارة في دولة "حلب الإسلامية"
بعد أيام قليلة على إعلان الكتائب العسكرية التي تقاتل في حلب عن رفضها الإعتراف بالإئتلاف الوطني السوري المعارض، وتوقها إلى إعلان الدولة الإسلامية في حلب، اصدر المجلس العسكري لمدينة حلب بيانا أعلن فيه "منع المرأة السورية من قيادة السيارة تحت طائلة العقاب الرادع الذي ستنفذه بحقها هيئة الأمر بالمعروف، والنهي عن المنكر". فقد أصدر المجلس العسكري في حلب بيانا جاء فيه "لم يعد خافيا علينا جميعا ما اصيبت به امة الإسلام من الشرور والفتن، والدواهي والمحن، التي مازالت تحدق بالامة الإسلامية من كل جانب، ومجانب فهذه الفتن كقطع الليل المظلم يتبع بعضها بعضا فالساعات اذا حرجة، واللحظات عصيبة. إننا نجد بعض ابناء جلدتنا منساقين إلى الظلمات دون بصيرة، كأنهم إلى نصب يوفضون! متساقطين في احضان الغرب دون رؤية، لاهثين وراء كل ناعق، ظنا منهم ان حياة الكفار هي رأس الحضارة، وعاداتهم اساس التقدم، وافكارهم مصدر الإستنارة!، دون البحث او التنقيب. إن قيادة المرأة للسيارة فقد قام الدليل الشرعي، والبرهان الحسي على حرمتها، ومنعها، وافتى بحرمة ذلك كبار علماء الأمة على رأسهم سماحة الشيخ عبد العزيز بن باز، وعبد العزيز ال الشيخ، ومحمد بن صالح العثيمين، والشيخ عبد الله بن جبرين، والشيخ صالح الفوزان، والشيخ بكر ابو زيد، والشيخ عبد الله بن غديان، وغيرهم الكثير. فكم عفيفة ذهب شرفها، وكم حرة خدش حيائها، بسبب المواقف المحرجة التي تواجهها اثناء الحوادث المرورية فهذا يساومها على عرضها، وذاك ينتهز ضعفها، وآخر يسترق عاطفتها، لا سيما إذا علموا ان المسكينة كارهة لهذا الموقف المحرج، الذي لا تريد ان يعلم به ولي امرها او زوجها، وعليه فإن المجلس العسكري، والمجلس الإنتقالي في حلب يوضح للعموم تأكيد منع جميع النساء من القيادة منعا باتا، ومن يخالف هذا المنع سوف يطبق بحقه العقاب الرادع حتى لو إضطررنا إلى إستخدام القوة، وستتولى هيئة الأمر بالمعروف، والنهي عن المنكر متابعة أي مخالفة". ولكن إعلان المجلس العسكري في حلب منع المرأة من قيادة السيارة، سيترتب عليه موجة غضب عارمة في اوساط الناشطات السوريات، والأنظار ستتجه إلى (ريما فليحان الناطقة بإسم لجان التنسيق المحلية، وبسمة قضماني عضو المكتب التنفيذي في المجلس الوطني سابقا، والسيدة مرح البقاعي "معلقة العضوية" من المجلس الوطني السوري، وسهير الأتاسي التي أعلنت في وقت سابق أنها جلست "سافرة" مع أعضاء جبهة النصرة للتدوال في مستقبل سورية، كما زارت مقر قيادة لواء التوحيد الذي أعلن رغبته في إقامة الدولة الإسلامية)، لمعرفة ردود أفعالهم إزاء قرار منعهن، ونظيراتهن من قيادة السيارة في سورية التي يريدونها.
Sujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II Ven 23 Nov - 22:54
ou sa en Syrie??? hhhh hmir tant mieux sa fera plus pencher la balance pour al assad
yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II Dim 25 Nov - 20:16
L’armée continue son nettoyage de la banlieue de Damas, avance à Alep, pendant que l’ASL tire sur des manifestants alépins réclamant son départ Par Cécilia, le 25 novembre 2012
Citation :
L’armée syrienne continue de multiplier ses interventions et de frapper partout où elle le juge nécessaire même s’il faut aller au-delà de ses frontières comme c’était le cas avec la Jordanie, le Liban, l’Irak même dans les territoires occupés du Golan poussant ainsi Israël à porter plainte devant l’ONU.
Il est vrai que, tant à l’AFP qu’à l’ODSH, on a besoin de bonnes nouvelles de la « révolution ». C’est ainsi que se développe, via l’AFP, cette idée d’une armée qui a « réduit ses ambitions territoriales » pour suggérer que les affaires de la rébellion sont florissantes et faire oublier leur filme raté sur la base de Cheikh Souleimane (nord-ouest d’Alep).
Damas mène une vie calme et sa province est en cours de nettoyage
Les miliciens islamistes radicaux continuent à semer le désordre dans la banlieue de Damas, notamment dans la région de la Gouta orientale. Sana, dans son compte rendu aujourd’hui parle de saisie d’armes et d’accrochages dans plusieurs localités de la banlieue, à Zabadani, Daraya, al-Hajar al-Aswad, Harasta et Tadamone selon la chaîne libanaise Almayadeen. À Arbine, l’armée a tué plusieurs miliciens, parmi eux Taha Karbouni, Dhia Kulthoum et Mohammad al-Maghribi, surnommé Abou Wahid.
Ci-dessous, le lien vidéo sur Zabadani (nord-ouest de Damas) :
Et à la fin de journée, l’AFP nous apprend que ces rebelles ont pris le contrôle « d’une grande partie de l’aéroport » militaire de Marj al-Sultaniyeh dans la banlieue sud-est et à une quinzaine de kilomètres de Damas et voici la vidéo des rebelles qui est sensée prouver cette belle prise :
Les combats dans la région de Damas ne sont pas plus violents que les jours précédents et les rebelles des « quartiers pauvres de Qaboun et Tadamone » comme les appellent l’AFP ou le Nouvel Observateur n’ont pas la capacité matérielle ou encore moins stratégique « de prendre la capitale ». Déjà, il faudrait qu’ils arrivent déjà à contrôler leurs propres quartiers, chose impossible car ils n’arrivent même pas à se maintenir dans la moindre petite position.
Il est à signaler que ce samedi, Damas, notamment Mazzeh (quartier ouest), n’a connu aucun incident alors que ces derniers jours plusieurs tirs d’obus de mortiers avaient été observés, ce qui signifie que l’armée fait du bon travail à Daraya.
A al-Rayhan, toujours dans la banlieue de Damas, les miliciens de l’ASL ont attaqué le camp militaire palestinien du FPLP. Ce camp existe depuis 30 ans.
Alep, l’armée avance et les habitants veulent chasser l’ASL
Pour le cinquième jour consécutif, le quartier al-Marjeh (sud-est) connait des marches populaires contre la présence des miliciens de l’ASL qui n’hésitent pas à tirer sur la foule faisant rien qu’hier dix morts dont un enfant. Selon Chadi Helweh, le correspondant de la télévision syrienne à Alep, les tirs de l’ASL sur ces manifestants désarmés et pacifistes ont fait plusieurs victimes.
Il est à signaler que ce quartier proche de Nayrab, habité en majorité par la tribu arabe de Bakkara, a connu des manifestations très imposantes en soutien au programme de la réforme du gouvernement syrien, notamment en février dernier.
Cela dit, l’armée continue de s’acquitter de sa mission et de d’infliger de rudes coups aux rebelles, nettoyant les positions occupées. C’est ainsi qu’Almayadeen signale ce samedi des combats à Sakhour et Chaar, deux quartiers dans l’est d’Alep et à Layramoune dans l’ouest :
De son côté, Chadi Helweh (de la télévision syrienne) nous dit que l’armée vient de nettoyer totalement Dawar Layramoune à l’ouest d’Alep et qu’elle est en train d’avancer vers la route nord. De même, il est question de combats dans al-Myissar, notamment à côté de Majmaa al-Madaress ainsi que près de Nayrab (sud-est d’Alep). Au nord-est de la ville, le quartier Arqoub étant nettoyé, les industriels d’Alep peuvent venir à partir de mardi vérifier leur usines et s’assurer de leur fonctionnement.
Voici la vidéo du reportage Chadi Helweh tirée de la télévision syrienne de ce samedi 24 novembre :
Vendredi 23 novembre, sur l’autoroute Sermine-Iddleb, un attentat à la voiture piégée a fait trois morts et plusieurs blessés sans parler des voitures endommagées.
De même, les forces de l’odre ont découvert une voiture piégée avec 30 kg d’explosifs dissimulés dans les portes de la voiture garée dans la rue d’al-Qoussour à Idleb (nord-ouest).
Maarat al-Numan, nettoyage en cours
Un nouveau reportage diffusé par la télévision syrienne Alikhbaria qui a accompagné l’armée dans l’une de ses opérations de nettoyage de la ville :
Samedi en présence du maire de Homs une cérémonie réunissant d’une centaine de familles de tués et de blessés de l’armée syrienne a été organisée à Marmarita dans la banlieue de Homs.
Dans la localité d’al-Hwach dans la banlieue de Homs, un mât de drapeau syrien de 15 mètres de hauteur a été hissé.
Les enlèvements sont un des aspects de la crise syrienne. Ces enlèvements se pratiquent de plus en plus pour des raisons politiques, d’appartenance confessionnelle ou purement et simplement pour des raisons crapuleuses et la ville de Homs a battu tous les records de nombres de personnes enlevées en Syrie. Ce dossier est suivi aussi par le gouverneur de Homs.
La télévision syrienne présente le témoignage des personnes enlevées par des miliciens armés qui n’hésitent même pas à enlever de très jeunes comme des vieux.
Hama (centre) et sa province : une ville calme malgré les tentatives de l’ASL pour la déstabiliser
C’est surtout la zone d’al-Ghab qui connait des accrochages entre l’armée et les miliciens de Jabhat al-Nusra, présents aussi dans la région. C’est ainsi que plusieurs tentatives d’attentats à la bombe y ont été déjouées. En effet, trois engins explosifs, de 35Kg chacun, posés sur les routes d’al-Rassif, de Chabha et d’al-Azizieh dans la région d’al-Jiser et un quatrième de 30 kg déposé au sud de la ville de Sqelbieh ont été tous désamorcés par les unités de génie.
Cependant, une charge déposée derrière la mosquée de Salaheddine, au sud du stade, a explosé elle au moment où les fidèles allaient faire la prière de vendredi; ne faisant toutefois que des dégâts matériels selon Sana.
Al-Qusyar, l’armée répond à l’attaque
Selon Arabi-press dans son article de dimanche 25, les rebelles qui ont attaqué le barrage militaire à al-Dyabiyehdans le secteur d’al-Qusayr (sud-ouest de Homs), ont subi de lourdes pertes. Arabi-press publie aussi quelques photos de rebelles tués :
http://www.arabi-press.com/?page=article&id=55266
Deraa : l’ASL en guere contre… l’École
Un leader de la brigade al-Lalajat à Daraa, Sulaymane Mahmoud al-Youness al-Aliyane al-Hariri, a été tué, le 22 novembre, par l’armée syrienne dans la ville de Basr Harir :
Cependant, malgré les menaces lancées par l’ASL contre les enseignants et les parents qui envoient leurs enfants à école, l’école fonctionne quasi normal dans Deraa et son gouvernorat.
Le ministre de l’Éducation Nationale donne les chiffres suivants concernant cette région :
- 260 écoles attaquées par l’ASL - 226 sont sérieusement endommagées - 10 réservées pour accueillir les déplacés. - 8 nouvelles écoles ouvertes dans des villages comme Kafr Qura, al-Chajara, Nawa, Kom al-Ruman … avec 193 classes. - Une facture de 169.5 million livres syriennes dont l’Éducation Nationale a besoin pour pouvoir réparer les dégâts.
http://sana.sy/ara/355/2012/11/23/453913.htm
De même, ce matin, al-Halaqi, le Premier ministre, a reçu une délégation des dignitaires de la ville pour discuter avec eux les besoins de Deraa et de sa province ainsi que les derniers projets en cours, notamment l’agrandissement de l’université et ses sections discutant aussi sur la situation actuelle du pays et comment aider les Syriens pour améliorer son quotidien :
Al-Mayadin, des accrochages avec Nusra et Ghuraba al-Cham et d’autres
Le faire-part de Bachar Hamid al-Balou membre de Nusra dans les batailles d’Al-Mayadin le 22 novembre comme le dit la voix de la vidéo origine rebelle reprise mise en musique par les pro-SYRIE :
Et un deuxième faire-part d’un autre rebelle, Haytham Abdel-Razzaq al-Ayid, chef de la brigade Mouhimat Khassah, Missions spécifiques, tué par l’armée syrienne à al-Mayadin :
Il est à signaler que cette brigade est attachée à celle al-Umma, brigade de Libyen Harati qui combat en Syrie, notamment à Alep.
Lattaquié : attaque sur la frontière turque
Lattaquié et son arrière pays demeurent très calmes. Cependant, dans la partie nord-est de la province, proche de la frontière turque, un Marocain surnommé Abou Zakaraya dirige un groupe djihadiste pour « libérer Bilad al-Cham » et promet « la victoire » (sic)!
Ses amis attaquent le barrage al-Furonluq et Nuqta 45 à Kassab (à la frontière turque) avec une rafle ponctuée des habituels d’ « Allah Akbar ! » pourtant aucun soldat syrien à l’horizon !
Deir Ezzor et sa banlieue, affrontements et assassinats
La télévision syrienne a parlé ce samedi de plusieurs accrochages entre l’armée et les miliciens du Front al Nosra dans la ville, notamment le quartier al-Mouwazzafine et la rue Port Saïd, tuant plusieurs parmi eux. D’autres zones de la ville connaissent également des accrochages fréquents comme c’est le quartier Jbeileh où l’armée a tué plusieurs miliciens de l’ASL parmi lesquels Yassine Andellah et Hamid al-Balou
Selon Sana, l’armée a détruit cinq voitures et nombre de motocyclettes, avec les terroristes à bord, dans la rue du Cinéma Fouad dans le quartier d’al-Jafra.
Toujours à Deir Ezzor, deux groupes terroristes ont massacré quatre citoyens. Ces deux groupes surnommés la brigade d’al-Moudahameh, (l’ »Intervention ») et la brigade al-Hamzeh Ben Abd al-Motaleb (du nom d’un cousin du prophète) ont tué Mohammad Rachid Rweily, ancien membre de la direction de la branche de Deir Ezzor du Parti Baas, membre de l’Union des écrivains arabes, Fouad et Nidal Ajaj et le capitaine à la retraie Mahmoud Aessani. De même, ils ont exécuté quatre autres Syriens qui ont refusé de collaborer avec eux.
Dans la région de Deir Ezzor, une unité des forces armées a tué et blessé nombre de miliciens dans une opération contre leur rassemblement dans le village d’Abou Omar ; Sana nomme trois d’entre eux.
Ras al-Aïn et la rentrée des kurdes en scène
Nous avons déjà parlé dans notre article mis en ligne le 22 novembre « Harcellemet et nettoyage dans le secteur de Damas,… » des affrontements sanglants intervenus entre les groupes islamo-ASL, notamment Nusra et Ghuraba al-Cham, et les Kurdes dans cette localité sur la frontière turque à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de la grande ville de Hassaké. Saleh Muslim, chef du principal parti kurde PYD et vice-président de l’opposition intérieure regroupée au sein du CCCND l’a affirmé à l’AFP il y a quelques jours ainsi que Murat Karayilan, un dirigeant du PKK dans une interview accordée à l’agence Firat : la Turquie « s’allie avec des troupes salafistes, proches d’Al-Qaïda « .
Cependant, dans une vidéo publiée le 22 novembre, un porte-parole de la brigade Ghuraba al-Cham fait la déclaration suivante :
- il ordonne au PYD et au PKK de déposer les armes, de se retirer de Ras al-Aïn et de ne plus répéter les attaques contre eux. - il menace toute personne qui lèverait les armes contre al-Cham. - il lance un appel à tous les moudjahidin à se rassembler à Ras al-Aïn pour se diriger ensuite vers Hassaké (la grande ville du nord-est syrien avec ses 180 000 habitants) pour la libérer. Le speaker » islamiste affirme que ses troupes possèdent même des chars.
À notre modeste avis, cela ressemble à un retrait tactique surtout si nous prenons en considération que « les principaux mouvements kurdes vont former une force militaire unie pour faire face à des centaines d’insurgés islamistes » comme nous informe l’AFP sans oublier le SOS de Mgr Jacques Behnan Hindo, archevêque syrien-catholique de Hassaké-Nisibe (nord-est de la Syrie) qui a lancé vendredi 23 novembre un appel au secours au pape, à l’ONU et la communauté internationale pour préserver des combats la région de la Jézireh (région d’Hassaké), jusqu’ici épargnée, et qui abrite plus de 400 000 déplacés.
En attendant plus de nouvelles, voici le faire-part d’Abdel-Razzaq al-Khalaf de la brigade Jundllah, (« Les soldats de Dieu »), tué, selon ses amis, par le PKK dans la bataille de Ras al-Aïn avant hier :
Samedi 24, l’armée avec la coopération des habitants a repoussé ces miliciens islamistes dans Tall Hamis, la banlieue de Qamichli, la principale ville kurde de cette région nord-est.
Golan, les accrochages continuent
Des accrochages continuent entre les rebelles qui veulent prendre le contrôle de Bir Ajm et al-Herche et l’armée syrienne dans la province de Quneitrah (Golan est). Ces idiots utiles se filment samedi 24 novembre en train de s’attaquer non à l’armée israélienne mais à l’armée syrienne avec leur habituel « Allah Akbar ! » :
Un lien vidéo, qui témoigne une fois de plus la nature profonde (encore affichée), de nombre de soi-disant défendeurs de la liberté en Syrie. Cette fois, une prière de la brigade al-Tawhid, l’Unicité (au sens religieux, la foi musulmane, et non laïc comme souvent les médias le traduisent par le mot « Union ») très active à Alep où nous pouvons lire sur le mur « Liwaa al-Tawhid, Katibat Omar ibn Abdel-Aziz » :
- « Allah aide-nous à accomplir la victoire de Ta Religion partout dans le monde »
- « Nous ne faisons la guerre que pour rétablir l’Islam, la religion d’Allah ».
- « Allah aide nous à tuer tous les soldats d’Assad sans laisser aucun et aide-nous à libérer chaque coin en Syrie ! » !
- « Allah aide toute personne qui aide les musulmans et frappe toute personne qui les combat ! »
Une autre vidéo consacre cette confusion ASL et islamisme. La scène se déroule dans le nord de la Syrie (Alep et sa région). Le cheikh qui lit son discours (refusant au passage le nouveau CNS/Coalition nationale) prie tantôt Allah pour qu’il protège ASl, tantôt pour le groupe djihadiste al-Nosra, et la foule répète derrière lui. Notre barbu insiste pour dire que c’est la charia qui est actuellement pratiquée dans les zones contrôlées par Nusra et non les lois de Bachar al-Assad :
De même, dans le cadre d’islamiser Alep, une voiture fait la tournée au moment de la prière avec un barbu armé pour appeler les gens à la prière, mettant la Syrie à l’heure de l’Arabie séoudite :
Cela dit, vendredi, dans une réunion avec les chefs et responsables des brigades de l’ASL, l’officier Omar al-Wawi, chef de la brigade Ababyl, reconnait les exactions de l’ASL et leur responsabilité dans « la destruction de la Syrie » et « leur exactions contre les civils dans le vol, l’assassinat et les arrestations arbitraires » et il demande que les responsables soient jugés (sic, comme s’il un quelconque contrôle sur eux) :
En effet, ses miliciens s’attaquent non seulement à des civils ou des militaires pour les égorger Halal, mais ils les découpent en morceaux. Une de leurs dernières victimes est le jeune Mohammad Faïz al-Nouri dont la famille est originaire de Deir Ezzor, quia eu le tort d’être propriétaire d’un supermarché, et le fils de l’ancien président du Grand Tribunal de la Sécurité Nationale. Cet infortuné jeune homme a été enlevé sur son lieu du travail quelques jours auparavant et ses restes ont été trouvés sans tête, ni bras ni jambes à Daraoucha à Khan al-Cheikh où Jabhat al-Nosra est bien active.
Et nous terminons par deux journaux pour la journée de ce samedi 24 novembre, l’un en arabe avec Dounia, la chaine syrienne :