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 [résolu]Tensions en Syrie II

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yak
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MessageSujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II   [résolu]Tensions en Syrie II - Page 14 Icon_minitimeVen 28 Déc - 19:02

Les takfiristes menacent les autres musulmans

Citation :
Les takfiristes forment un courant sectaire, extrêmement marginal dans l’islam sunnite. Ils voient des mécréants partout et considèrent que leur assassinat est licite. Ils s’en prennent prioritairement aux musulmans qu’ils côtoient et dont ils exigent qu’ils rejoignent leur secte.

À l’époque contemporaine, le takfirisme a ressurgi en Algérie où le GIA l’a utilisé pour plonger le pays dans la guerre civile. Aujourd’hui, il est soutenu par une faction de la famille royale saoudienne alliée aux États-Unis et à Israël pour renverser le régime laïque syrien.

Au début de l’année 2012, de riches saoudiens, membres de cette secte, ont été sollicités pour acheter des kamikazes et les envoyer réaliser des attentats en Syrie. Ce faisant, ces donateurs pensent s’acquitter de la dîme islamique.

Dans la vidéo que nous présentons, un homme vend aux enchères la vie d’un de ses fils à un takfiriste pour 1,5 million de ryals saoudiens (environ 400 000 dollars). Quelques semaines plus tard, l’adolescent, après avoir été drogué, s’est fait exploser à Idlib. L’attentat a été revendiqué par Al-Qaïda.

Le vendeur avait déjà offert la vie d’un autre de ses fils pour le jihad en Syrie. Par définition, des musulmans ne peuvent pas entrer en guerre sainte contre d’autres musulmans, mais les takfiristes considérant l’immense majorité des musulmans comme des hérétiques, ils ne voient en Syrie que des mécréants dont l’assassinat conduit au paradis.
http://www.voltairenet.org/article174374.html
Les takfiri (du mot arabe تكفيري, de Takfir wal Hijra (arabe : تكفير والهجرة, Anathème et Exil, groupe fondé en 1971) sont des extrémistes islamistes adeptes d'une idéologie violente. Le terme "takfiri" signifie littéralement "excommunication". Les takfiris considèrent les musulmans ne partageant pas leur point de vue comme étant des apostats et donc des cibles légitimes pour leurs attaques.
Leur idéologie exige l'élimination de tous les non-musulmans (ils sont opposés à la dhimmitude). Les opposants musulmans aux takfiris considèrent souvent ces derniers comme étant les équivalents modernes des Kharijites1, un mouvement religieux, qui au viie siècle, lança la guerre contre le calife `Ali ibn Abi Talib. Ceux-ci furent mis en déroute mais finirent quand-même par le tuer plus tard en organisant son assassinat.
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faty
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MessageSujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II   [résolu]Tensions en Syrie II - Page 14 Icon_minitimeVen 28 Déc - 19:31

je les verrais bien déambuler chez leurs maitres pour que l on rigole 5 minutes.
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MessageSujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II   [résolu]Tensions en Syrie II - Page 14 Icon_minitimeVen 28 Déc - 22:26

il faut pas allé loin regardez pluto sa..

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MessageSujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II   [résolu]Tensions en Syrie II - Page 14 Icon_minitimeSam 29 Déc - 7:38

ils sont ivres ou drogués
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MessageSujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II   [résolu]Tensions en Syrie II - Page 14 Icon_minitimeSam 29 Déc - 14:03

je pense pas..il se moque vraiment et qui sais? on sais pas il disent que c en Syrie
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MessageSujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II   [résolu]Tensions en Syrie II - Page 14 Icon_minitimeDim 30 Déc - 14:58


Alain Benajam



http://www.infosyrie.fr/actualite/lavrov-et-donc-poutine-bachar-ne-partira-pas/
La guerre de Syrie en voie d’extinction selon la volonté russe.
La marionnette française démantelée.




Lavrov (et donc Poutine) : "Bachar ne partira pas" ! InfoSyrie www.infosyrie.fr
InfoSyrie
est l'agence de réinformation sur l'actualité en Syrie : Devant
l’incroyable désinformation qui submerge internet en ce qui concerne la
situation en Syrie, une équipe de spécialistes de géopolitiques et du
Proche-Orient ont décidé de réagir en publiant un point de vue
alternatif à
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MessageSujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II   [résolu]Tensions en Syrie II - Page 14 Icon_minitimeDim 30 Déc - 22:33

Le chef du groupuscule terroriste "Forqan", en Syrie, a été tué
dimanche, 30 décembre 2012


[résolu]Tensions en Syrie II - Page 14 Eea2a4d1710341772ba9df1b0adc71bb_L

Citation :
Le chef du groupuscule terroriste "Forqan", en Syrie, a été tué. Selon Al-Alam, les unités de l’armée syrienne, en poursuivant les terroristes, dans différentes régions,
ont tué un grand nombre d’entre eux, dont le chef du groupuscule terroriste "Forqan", Ismaïl Mohamed Al-Allouche alias Abou Moslem, à Deir az-Zour. La radio Deir az-Zour Libre, proche des terroristes, a confirmé cette nouvelle, ajoutant qu’il a ajouté un rôle principal, dans l’organisation des protestations et la formation des brigades Al-Ansar et Al-Forqan. Les forces syriennes ont tué, également, la plupart des membres d’un groupuscule terroriste, dont Mohammad Sabbar Khalife alia Ibn Teymiyeh faisait partie. Lors d’autres affrontements, les forces syriennes ont, également, tué l’un des chefs des groupes terroristes Najm Al-Shoveikh, dans la rue d’Albou Saraya, dans la cité d’Al-Arazi. Dans la ville d’Al-Mayadine, l’armée syrienne a pris pour cible une tanière des terroristes d’Al-Qaïda et ont tué beaucoup d’entre eux, dont Imad Abdel Vahhab Al-Matar, Ayyoub Abdel Hassib et Mohammad Hamed. L’armée syrienne a tué, également, des terroristes d’Al-Nosra, proche d’Al-Qaïda, à Marat Al-Neman. Les forces gouvernementales ont tué, aussi, un groupe de terroristes, dans une embuscade, près de Kafar Shelaya, à Rif d’Idleb.

http://french.irib.ir/info/moyen-orient/item/233881-le-chef-du-groupuscule-terroriste-de-forqan-en-syrie-a-%C3%A9t%C3%A9-tu%C3%A9
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MessageSujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II   [résolu]Tensions en Syrie II - Page 14 Icon_minitimeDim 30 Déc - 22:34


Syrie: Brahimi affirme avoir un plan acceptable par la communauté internationale (médias)
30/12/2012





[résolu]Tensions en Syrie II - Page 14 5082263-7585392










Citation :

L'émissaire spécial de l'Onu et de la Ligue arabe pour la Syrie
Lahdar Brahimi a affirmé disposer d'un plan de règlement du conflit dans
ce pays, susceptible d'être adopté par la communauté internationale,
annoncent dimanche les médias arabes.



"J'ai parlé de ce plan avec la Russie et la Syrie (...). Je pense
que cette proposition peut être adoptée par la communauté
internationale", a-t-il déclaré à l'issue d'une rencontre avec le
secrétaire général de la Ligue arabe Nabil al-Arabi.



L'émissaire n'a toutefois pas révélé le contenu de cette
proposition. Samedi, il a émis un espoir que le conflit en Syrie
pourrait trouver son règlement politique en
2013.








[résolu]Tensions en Syrie II - Page 14 Icon_html http://fr.rian.ru/world/20121230/197101453.html
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MessageSujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II   [résolu]Tensions en Syrie II - Page 14 Icon_minitimeDim 30 Déc - 23:30

bien j’espère qu'il exterminerons toute cette vermine
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MessageSujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II   [résolu]Tensions en Syrie II - Page 14 Icon_minitimeLun 31 Déc - 11:31

Syrie : Quatre pilotes de chasse turcs interpellés près d’Alep
Par Agence | 31/12/2012


Citation :
Les forces gouvernementales syriennes ont arrêté quatre pilotes de chasse turcs dans la province d’Alep (nord), rapporte lundi le journal officiel syrien El-Watan.

Les interpellés, accompagnés d’un “groupe de personnes armées”, auraient tenté de pénétrer dans l’aéroport militaire de Koerc, rapporte le journal.

D’autres détails sur l’incident ne sont pas disponibles pour le moment.

La Syrie est secouée depuis près de 21 mois par un conflit entre gouvernement et opposition, qui a déjà fait 20.000 à 30.000 morts. Les autorités du pays affirment faire face à des bandits armés et soutenus par des forces extérieures. (Ria Novosti)
http://www.algerie1.com/flash-dactu/syrie-quatre-pilotes-de-chasse-turcs-interpelles-pres-dalep/
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MessageSujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II   [résolu]Tensions en Syrie II - Page 14 Icon_minitimeLun 31 Déc - 13:05

ah mais lol c'est une déclaration de guerre sa il voulais faire quoi??voler des avions syrien et apprendre au rebelles a les piloté? a la place de la Syrie je reagirait avec force
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MessageSujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II   [résolu]Tensions en Syrie II - Page 14 Icon_minitimeLun 31 Déc - 18:31

Des combats entre les armées syrienne et jordanienne à la frontière

[résolu]Tensions en Syrie II - Page 14 5084479-7588787
Citation :
Les habitants de la zone frontalière en Jordanie ont déclaré des combats entre les unités des armées syrienne et jordanienne.



Un message sur les combats est apparu dans le journal islamiste
jordanien As-Sabeel. La chaîne de télévision Al-Jazeera a rapporté que
les obus de mortier syrien a explosé sur la place près de la mosquée sur
le territoire jordanien. En réponse, les Jordaniens ont déployé des
chars sur la frontière et ont ouvert le feu sur les Syriens. Une partie
de la population s'est enfuie, et les autres se sont refugiés dans des
abris.



Le journal As-Sabeel suggère que le bombardement aurait pu être le
résultat de tentatives du commandement syrien d'arrêter la désertion
massive de soldats, qui tentaient des'enfuir en Jordanie.



Les médias gouvernementaux syriens rapportent que les troupes ont repoussé l'invasion de combattants de Jordanie.








[résolu]Tensions en Syrie II - Page 14 Unknown http://french.ruvr.ru/2012_12_31/Des-combats-entre-les-armees-syrienne-et-jordanienne-a-la-frontiere/



les provocs viennent de toute part meme d un pays soit disant frere!!!!!

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MessageSujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II   [résolu]Tensions en Syrie II - Page 14 Icon_minitimeLun 31 Déc - 21:07

n oublions pas que cette semaine entité sioniste etait en visite en jordanie que le criminel de guerre nétaniaou et le roi ont du certainement comploter contre la Syrie
http://www.alterinfo.net/notes/Pacte-secret-entre-Netanyahu-et-le-roi-de-Jordanie-sur-les-armes-chimiques-syriennes_b5080852.html
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MessageSujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II   [résolu]Tensions en Syrie II - Page 14 Icon_minitimeLun 31 Déc - 21:15

vraiment des animaux il ya pas de fraternité il faut jamais faire confiance au arabe
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MessageSujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II   [résolu]Tensions en Syrie II - Page 14 Icon_minitimeMer 2 Jan - 18:42

Pierre Dortiguier : "Brahimi a mis en garde contre la somalisation de la Syrie"


[youtube][/youtube]
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MessageSujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II   [résolu]Tensions en Syrie II - Page 14 Icon_minitimeMer 2 Jan - 18:59

c'est un peut leur objectif
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MessageSujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II   [résolu]Tensions en Syrie II - Page 14 Icon_minitimeMer 2 Jan - 19:10

un chien reste toujours un chien meme ci il a des dolars il vive sant honneur des lache et il ce prenne pour des perssone importente c rat du sionisme hamdoula notre pays a des dirigant fiere je pensse que laxe du mal pour les golfsioniste c liran syrie algerie lybie la lybie elle et tombe la syrie elle et ataquer liran trop gros morceaux pour eux il va rester que lalgerie je pensse que lalgerie doit travailler avec la syrie main dans la main c leur salut a tout les deux
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MessageSujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II   [résolu]Tensions en Syrie II - Page 14 Icon_minitimeMer 2 Jan - 19:19

la Syrie et en plein dedans si elle tombe il restera que l’Iran et l’Algérie comme grand axe de résistance il attaque que les pays faible qui on pas un réel savoir faire et qui sont depandant comme l’entait la Libye et totu les état qui on fait tomber il oser pas attaqué l'iran car il se on travailler pour il on développer le pays et resouder les lien de la population la Corée du nord pareille elle a travailler pour sa et elle a un savoir faire dans certain type d'arme mais cela qui viole toute les loi international ne sont pas attaqué car ce sont des gros morceau qui peuvent faire tomber leur argent dans leur ravin si jamais il tombe et notre pays doit penser la même chose si il reste comme sa a suivre les regel debile faite par ceux qui viole ses regle et q'uil reste depandant de tout notre tour viendra c'est qu’une question de temps et je suis sur et certaine que un jour il nous attaquerons et sa sera pas en 2050 il ne nous laisserons pas monté en puissance et avoir un savoir deja rien que la crise sa aura des repercution sur nous sur nos car comme des con on achète tout au européen au lieux de se tourner ver les marcher asiatique et meme mieux développer un marché locale

pour la Syrie je le répète que si elle agit pas a la source elle tombera elle et peut être plus puissante actuellement mais elle finira par tomber si elle persiste a faire sa
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MessageSujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II   [résolu]Tensions en Syrie II - Page 14 Icon_minitimeMer 2 Jan - 22:17

Rebell a écrit:
vraiment des animaux il ya pas de fraternité il faut jamais faire confiance au arabe

un commentaire formulé avec une grande délicatesse [résolu]Tensions en Syrie II - Page 14 277638789 !
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MessageSujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II   [résolu]Tensions en Syrie II - Page 14 Icon_minitimeMer 2 Jan - 22:31

lol mais c'est la vérité :p il passe leur temps a se trahir et être mieux vu par leur maitre
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MessageSujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II   [résolu]Tensions en Syrie II - Page 14 Icon_minitimeJeu 3 Jan - 19:04

Bachar al-Assad en appelle au verdict des urnes, ses opposants ont peur


par
Pierre Khalaf
[résolu]Tensions en Syrie II - Page 14 1-3612-56723
Le président el-Assad et son épouse lors du référendum constitutionnel de février 2012.


Bachar al-Assad en appelle au verdict des urnes, ses opposants ont peur


Par Ghaleb Kandil
Citation :
Les propos sans cesse répétés sur le refus de toute ingérence
étrangère en Syrie constituent une grande tromperie politique dans
laquelle sont également tombés des États et des forces censés être
solidaires de Damas dans la résistance farouche et déterminée qu’il
oppose au plan impérialiste visant à maintenir l’hégémonie américaine
unilatérale sur le monde.

Ce qui se passe en Syrie depuis l’éclatement des troubles est en
réalité une ingérence étrangère directe sur les plans militaire,
sécuritaire, économique, financière, politique, diplomatique et
médiatique. Cette guerre universelle déclarée contre la Syrie a été
imaginée et planifiée par les États-Unis, qui ont réparti les rôles à
chaque pays ou acteur non-étatique, au Moyen-Orient et dans le monde. De
la sorte, Washington ne se voit plus contraint d’envoyer directement
son armée pour détruire la Syrie, car de toute façon, la force de ce
pays et ses alliances régionales et internationales doivent être prises
en compte dans toute aventure militaire états-unienne.

Il serait naïf, voire ridicule, de répéter le leitmotiv de la
nécessité de mettre un terme à la violence et de commencer le dialogue,
tant que des mesures fermes et strictes ne sont pas prises pour mettre
un terme à l’envoi d’armes, de terroristes, d’argent et de soutien de
tous genres en Syrie. L’arrêt de la violence et le début du dialogue
doivent s’accompagner d’une résolution internationale contraignante,
exigeant le démantèlement des chambres d’opération au Liban et en
Turquie et la fermeture des camps d’entrainement ouverts dans les pays
limitrophes qui préparent les terroristes avant de les exporter vers la
Syrie.

Toutes les façades de l’opposition n’ont aucune influence sur les
groupes armés qui sèment la mort et la désolation en Syrie. Et la
plupart des rapports crédibles et des enquêtes sérieuses montrent que la
principale force sur le terrain est le Front qaïdiste al-Nosra et les
groupes takfiristes internationaux, qui viennent, de l’aveu même des
Nations unies, de 29 pays arabes et musulmans. Les Frères musulmans
syriens et leurs sbires de la coalition de Doha ne sont que des façades
manipulées par Al-Qaïda.

Les changements survenus sur le terrain devraient pousser les amis
et alliés de la Syrie à lancer une campagne mondiale visant à soutenir
l’État national syrien face au terrorisme takfiriste et qaïdiste.
L’acceptation par Washington de mesures précises pour lutter contre les
terroristes devrait être la position minimale, au lieu de glisser vers
des discussions avec les États-uniens portant sur des affaires syriennes
internes censées être des questions souverainistes. Des questions que
Washington et ses petits agents, notamment les pétro-autocraties, n’ont
nullement le droit d’évoquer. D’autant que ces pétro-autocraties ne
disposent ni de Constitution, ni d’élections.

Le fait que le pouvoir syrien soit disposé à dialoguer et à élargir
le partenariat politique au sein des institutions est un signe de
confiance et de force, qui prend sa source dans l’incontestable soutien
populaire dont jouit le président Bachar al-Assad. Le chef d’État syrien
est prêt à relever le défi de la démocratie, en acceptant le verdict
des urnes, seul moyen de savoir qui représente réellement la conscience
nationale des Syriens. Mais tous les autres, en Syrie et à l’étranger,
qui font de la surenchère démocratique, sont-ils disposés à relever ce
défi ? Visiblement non, car ils posent comme condition préalable à
l’arrêt de la guerre universelle contre la Syrie un engagement du
président Assad qu’il ne se présentera pas à la présidentielle de 2014.
Drôle de conception de la démocratie, celle qui interdit à un citoyen de
s’en remettre au verdict des urnes.

La vérité c’est que tous savent que Bachar al-Assad reste, aux yeux
de son peuple, le garant de l’unité, de la souveraineté et de
l’indépendance du pays, et le symbole d’une Syrie forte et fière. Et eux
veulent une Syrie humiliée, affaiblie, brisée et inféodée aux
pétro-autocraties.

Mais ça, jamais ils ne l’obtiendront !

Déclarations et prises de positions


Michel Sleiman, président de la République libanaise

« L’opposition ne peut en aucune façon faire assumer au président
de la République la responsabilité d’un changement de gouvernement. Il y
a des règles constitutionnelles bien précises en la matière, et elles
doivent être respectées. Le gouvernement est démissionnaire quand son
chef démissionne, quand un tiers de ses membres démissionnent ou quand
le Parlement le prive de la confiance. Si l’on souhaite voir former un
gouvernement d’entente nationale, c’est donc à la table de dialogue
qu’il faut en parler.
»

Najib Mikati, Premier ministre du Liban

« Le dialogue est le seul moyen de préserver la stabilité du
Liban. Notre destin est de vivre dans un Liban uni, notre seul choix est
de vivre ensemble. Nous avons nos différends en politique, mais cela ne
doit pas affecter la stabilité de l’État. Malgré tout ce qui se passe
dans la région, ne craignez pas les dangers externes, notre pays est
capable d’affronter les dangers qui viennent de l’étranger, mais il est
faible face aux dangers ’intérieurs. Les élections auront lieu à temps
et selon une loi électorale moderne.
»

Béchara Raï, Patriarche et cardinal maronite

« Nous appelons à nouveau les protagonistes de la crise politique
au Liban à prendre l’initiative de mettre au point une nouvelle loi
électorale autre que la loi de 1960 qui est, de l’aveu général, à
l’origine de nos crises ; nous les appelons aussi à former un nouveau
gouvernement correspondant à la règle de convivialité et capable de
conduire le pays vers des élections législatives pacifiques à la date
qui leur est prévue ; un nouveau gouvernement qui épargnerait au Liban
les répercussions de la guerre en Syrie et des secousses du monde arabe.
Il est clair que la région a besoin de plus de modération dans son
cheminement vers la démocratie ; une démocratie où les peuples seraient
reconnus dans la diversité de leurs composantes culturelles, politiques
et religieuses. Une démocratie qui assurerait l’alternance au pouvoir,
le renouvellement des élites politiques, la continuité des réformes, la
diversité intellectuelle et politique, le multipartisme, la
reconnaissance de l’autre ; une démocratie qui reconnaîtrait aussi les
libertés publiques, à commencer par la liberté d’opinion, de croyance et
de culte, et renforcerait les libertés fondamentales, loin de toute
violence, de toute intimidation, de toute domination, oppression ou
discrimination
. »

Nouhad Machnouk, député du Coutant du futur

« Nous ne participerons à aucun dialogue avant la démission de ce
gouvernement et la formation d’un nouveau cabinet qui ne ferme pas les
yeux sur les assassinats. L’alternative serait la mise en place d’un
gouvernement de transition formé d’experts et de technocrates.
»

Événements


• Citant des sources de sécurité, le quotidien Al-Moustaqbal a
rapporté que le contingent turc de la Finul a intensifié les mesures de
sécurité après les menaces lancées par les familles des 9 otages
libanais détenus en Syrie. "Toute atteinte aux militaires turcs sera
considérée comme une atteinte aux Nations unies et à la résolution
1701", ajoute le journal de Saad Hariri.

• Le quotidien Ad-Diyar a rapporté qu’un ambassadeur en poste
au Liban a réuni 22 députés, toutes tendances politiques confondues,
afin de simuler une séance de dialogue national durant laquelle les
représentants des deux parties adverses étaient assis autour d’une même
table. À l’issue de la rencontre, l’ambassadeur leur a posé une question
qui est restée sans réponse : pourquoi avez-vous accepté de vous réunir
ici et n’avez-vous pas accepté de le faire au palais de Baabda ?

• Dans un entretien au quotidien Al-Joumhouria, le président
de la République Michel Sleiman a proposé l’élection d’un Parlement de
transition sous la loi électorale de 1960, dans l’attente d’un consensus
sur une nouvelle loi. « Ce Parlement sera une solution temporaire.
Lorsqu’une nouvelle loi électorale sera adoptée, la Chambre sera
dissoute et un nouveau Parlement sera élu », a affirmé M. Sleiman. Le
président a, par ailleurs, annoncé qu’il allait tout faire « pour que
les élections aient lieu à temps » sous la loi de 1960 ou n’importe
quelle autre loi. M. Sleiman a affirmé qu’il préfère une loi électorale
basée sur la proportionnelle.

• Le quotidien Al-Akhbar a rapporté que l’imam d’une mosquée
de la région de Mouseitbé, à Beyrouth, a violemment critiqué le
président de la République, Michel Sleiman, lui reprochant d’avoir
organisé les festivités de Noël au Palais de Baabda. Le cheikh a estimé
que le palais présidentiel appartient à tous les Libanais et n’est pas
l’apanage d’une communauté déterminée.

Revue de presse


As-Safir (Quotidien libanais proche de la majorité, 28 décembre 2012)

Le ministre du Développement administratif, Mohammed Fneich, a
soulevé, lors du Conseil des ministres, l’affaire du militant libanais
Georges Ibrahim Abdallah, en sa qualité de ressortissant libanais
toujours détenu par les autorités françaises « bien qu’il ait purgé sa
peine ». Il a appelé le Liban à assumer ses responsabilités à l’égard de
ce citoyen et exhorté les présidents Michel Sleiman et Najib Mikati
ainsi que le ministre des Affaires étrangères Adnane Mansour à procéder
aux contacts diplomatiques nécessaires sur ce plan. Le président Sleiman
a expliqué qu’il avait déjà entrepris plusieurs contacts dans ce
dossier et qu’il était prêt à en effectuer d’autres. Le Premier ministre
a adopté la même position. Le ministre de la Justice Chakib Kortbawi a
annoncé, quant à lui, que son ministère examinait les moyens d’engager
un avocat pour suivre ce dossier.

As-Safir (28 décembre 2012)

Marlène Khalifé

Le Premier ministre Najib Mikati mérite d’être qualifié de star de
l’année. L’année qui s’écoule a été ponctuée de plusieurs événements,
comme les visites au Liban du secrétaire général des Nations unies, Ban
KI-moon et du pape Benoît XVI, la présidence par le Liban de la 138ème
session de la Ligue arabe. Cependant, le déplacement effectué par le
président français à Beyrouth a revêtu une importance particulière,
d’autant plus qu’elle est survenue au lendemain de l’attentat qui a
coûté la vie au général Wissam el-Hassan et à la lumière des appels de
l’opposition à la démission du gouvernement de Mikati. Toutefois,
François Hollande n’a lancé aucun appel allant dans ce sens. Au
contraire, dans un geste diplomatique sans précédent, les représentants
des cinq États membres permanents du Conseil de sécurité ont appelé de
leurs vœux, à partir du palais de Baabda, à la préservation de la
stabilité au Liban, soulignant que le gouvernement ne devra pas
démissionner avant de s’entendre sur l’alternative. Cette année, Mikati a
eu sa part de soutien de la part de la communauté internationale. Au
début de l’année, il s’est rendu à Paris, où il a rencontré le président
Nicolas Sarkozy, sans toutefois être accompagné d’une délégation
ministérielle, étant donné que l’invitation lui été adressée à titre
personnel. Ceci dit, la visite a revêtu un caractère exceptionnel.

Ensuite, les liens se sont réchauffés entre le Premier ministre et
la France. L’ancien ambassadeur de France au Liban, Denis Pietton, a
adressé une invitation à Mikati en France, dans un geste qui a dénoté la
satisfaction des Français pour le respect par le Liban de ses
engagements vis-à-vis du TSL. Avant la fin de l’année, le chef du
gouvernement se trouvait de nouveau à Paris dans le cadre d’une visite
de trois jours en réponse à l’invitation de son homologue français
Jean-Marc Ayrault. Contrairement à sa première visite, Mikati était
accompagné cette fois d’une délégation formée du ministre de l’Économie
et du Commerce, Nicolas Nahas, du ministre de l’Information, Walid
Daouk, et du ministre du Sport et de la Jeunesse, Fayçal Karamé.

De l’avis de la communauté internationale Mikati a joué le rôle du
pompier capable d’éteindre les incendies déclenchés par les multiples
crises tant aux niveaux politique, sécuritaire que sur le plan des
relations du Liban avec la communauté internationale. Aussi, a-t-il
mérité la confiance du club des nations.

As-Safir (27 décembre 2012)

Ghassan Rifi

De nombreuses parties s’emploient à faire pression sur le Premier
ministre Najib Mikati à travers sa ville, Tripoli, pour servir des
intérêts politiques ou pour marquer quelques points, dans le but de
renverser le gouvernement. C’est l’objectif affiché du sit-in organisé
devant le domicile de Mikati, où les tentes dressées par les
protestataires sont vides. Surtout depuis que la conviction est apparue
que le cabinet ne tombera pas de cette manière et que son départ est lié
à l’élaboration d’une nouvelle loi électorale qui sera suivie de la
formation d’un nouveau gouvernement dont les membres ne seraient pas
candidats aux prochaines législatives.

Ces parties profitent de plus en plus de l’exacerbation des tensions
politiques et confessionnelles et de la situation sécuritaire qui ne
s’est jamais autant détériorée au Liban-Nord, en dépit de la décision de
confier à l’Armée libanaise la sécurité à Tripoli.

Des sources tripolitaines assurent qu’il n’est plus possible de
séparer les tensions sécuritaires à Tripoli des diverses tentatives de
faire pression sur Mikati et son gouvernement. Ainsi, la ville a connu
un calme inhabituel après le 14ème round de violence, et les funérailles
des victimes de l’embuscade de Tal Kalakh se sont déroulées sans
incident, sans tirs en l’air et sans apparition d’hommes armés. Ces
mêmes sources expriment leur étonnement sur ce qui s’est produit après
la dernière visite du Premier ministre à Tripoli, où il a rencontré un
grand nombre de notables, de dignitaires religieux et d’habitants.
Devant ses visiteurs, M. Mikati avait annoncé que la situation
sécuritaire à Tripoli était en train de s’améliorer. A peine quelques
heures plus tard, les habitants de la ville ont été surpris par le jet
d’une bombe sonore devant le domicile du chef du gouvernement et
l’apparition, le lendemain, d’hommes armés qui se sont déployés de
l’entrée nord à l’entrée sud de la ville. Et pendant les funérailles du
troisième groupe de victimes de Tal Kalakh, des tirs nourris ont eu lieu
pendant des heures. Puis dimanche, deux grenades défensives ont été
trouvées sur la route menant à la maison de Mikati.

Un notable du Liban-Nord souligne que ces incidents prouvent que la
tension sécuritaire à Tripoli est programmée d’une manière systématique
dans le but de torpiller toute action positive du gouvernement. Ceux qui
sont responsables de ces agissements pensent qu’ils peuvent faire
tomber le gouvernement. Mais ils ne parviendront pas à leur objectif car
le départ du Cabinet est plus une question internationale que locale.

An-Nahar (Quotidien libanais proche du 14-Mars)

Sarkis Naoum (28 décembre 2012)

Selon ses proches, le président du Parlement, Nabih Berry, pense que
l’ensemble du monde arabe vit le « chaos constructif » qui doit aboutir
à un nouveau Moyen-Orient dont la secrétaire d’État de George Bush
fils, Condoleezza Rice, avait annoncé l’avènement. M. Berry sait que le
Liban a déjà vécu plusieurs fois « son chaos constructif » pendant la
guerre qui a éclaté en 1975 et même après 1990. Mais il craint que le
pays ne vive encore une fois cette situation à cause du printemps arabe,
d’autant que les sensibilités et les problèmes confessionnels se sont
emparés des cerveaux des Libanais et de la plupart de leurs leaders
politiques. Cela est clairement apparu, selon lui, dans la rupture entre
le 14-Mars et le gouvernement de Najib Mikati, qui pourrait torpiller
la tenue des législatives. Et si la Chambre ne parvient pas à proroger
son mandat, ce qui est probable, le pays sombrera dans un vide
parlementaire et, par conséquent, dans un vide gouvernemental. Le pays
sera alors paralysé et les extrémistes prendront le contrôle des scènes
politique et confessionnelle. Le Liban plongera ainsi dans un cycle de
violence dont personne ne saura le sortir.

M. Berry pense que les six prochains mois seront décisifs pour le
Liban. Le pays connaitra des tiraillements entre les parties qui veulent
l’entrainer dans les « guerres » régionales en cours en Syrie, et qui
peuvent s’étendre à d’autres pays frères, et celles qui invitent ses
dirigeants à se calmer et à s’entendre pour laisser passer cette période
difficile. Cela nécessite l’arrêt, même partiel, du boycott du
gouvernement Mikati par le 14-Mars, un accord interlibanais sur une loi
électorale répondant aux aspirations minimales des Libanais, et
l’organisation des Législatives à la date prévue. À partir de ces
observations, M. Berry, poursuivent ses proches, a déployé de gros
efforts pour ouvrir une brèche dans le mur du boycott qui s’épaissit
jour après jour. Il a réussi à convaincre le 14, le 8-Mars et d’autres à
se réunir dans le cadre de la commission parlementaire ad hoc chargée
d’examiner les projets de loi électorale. Dans le cadre de ses efforts,
M. Berry a chargé des centres de recherche de procéder à des études et
sondages pour savoir quel projet est susceptible d’assurer une
représentation chrétienne saine et une égalité des chances pour le 14 et
le 8-Mars. Il lui est apparu que le projet des 50 circonscriptions
(prôné par Samir Geagea, ndlr) accorde au 14-Mars une majorité de 78
députés mais ne permet aux chrétiens de choisir que 20 à 40 de leurs 64
députés. Le projet des 13 circonscriptions couplé à la proportionnelle
permet aux chrétiens de choisir 48 de leurs députés. Enfin, le projet de
Fouad Boutros, amendé afin que la moitié des circonscriptions soit basé
sur la proportionnelle et l’autre sur le mode majoritaire, ferait
émerger une majorité et une minorité parlementaire très proche. Ce qui
les obligera à coopérer.

An-Nahar (22 décembre 2012)

Ibrahim Bayram

Depuis le début des évènements en Syrie, le Hezbollah a déployé des
efforts colossaux afin de préserver sa relation historique et
stratégique avec son allié, le Hamas. L’essentiel de ces efforts visait à
ne pas voir s’affaiblir la conviction de sa base populaire en la
nécessité du maintien des liens avec la principale organisation
islamique palestinienne. Certes, à la lumière de la montée fulgurante
des Frères musulmans et de la confrontation entre eux et le régime
syrien, l’avenir des relations entre le Hezbollah d’une part et le Hamas
et la confrérie de l’autre, a fait l’objet d’un débat approfondi au
sein des sphères de prise de décision et de planification du Hezbollah.
Suite aux nombreuses réunions et rencontres tenues au sein du parti, il a
été convenu de prendre les mesures suivantes, en vue de conserver les
relations avec le mouvement Hamas : interdire tout discours critiquant
le Hamas, sa performance ou sa conduite à l’égard de la crise syrienne,
réactiver les cadres de coopération à tous les niveaux entre le
Hezbollah et le Hamas ; ignorer les critiques qui proviendront du côté
du mouvement palestinien, et qui s’en prennent à la performance du parti
et à sa relation avec le régime en Syrie ; tenter de dissiper les
sentiments d’indignation et d’amertume éprouvés par le public du
Hezbollah ; le Hezbollah n’a pas fait mystère du fait que certains
cadres du Hamas prêtent toujours serment d’allégeance à l’axe de la
Résistance. De ce fait, ils préservent toujours leurs relations avec
l’Iran et le Hezbollah. Le parti envisage, par conséquent, d’œuvrer afin
de renforcer ce courant au sein du Hamas dans l’objectif de lui
permettre de prendre plus tard le dessus.

Al-Akhbar (Quotidien libanais proche de la majorité, 28 décembre 2012)

Le ministère des Affaires étrangères des Émirats arabes unis a
réitéré ses mises en garde aux ressortissants émiratis contre toute
visite au Liban. Le timing est suspect, d’autant que les Émirats,
notamment Dubaï, sont le premier concurrent du Liban sur le plan
touristique. Ces mises en garde sonnent donc comme une invitation
ouverte à tous les ressortissants du Golfe à passer les fêtes de fin
d’année sur le sol émirati. Le ministre libanais du Tourisme, Fadi
Abboud, a accusé le 14-Mars d’exhorter les ressortissants du Golfe à ne
pas visiter le Liban depuis la formation du gouvernement de Najib
Mikati. Selon lui, les Emirats sont les seuls bénéficiaires du boycott
du Liban par les pays du Golfe.

Al-Akhbar (24 décembre 2012)

Nasser Charara

Une « guerre des gangs » est à pied d’œuvre dans les coulisses
internationales entre les présidents Najib Mikati et Saad Hariri. À
chaque fois que le premier se rend dans un pays occidental ou arabe, des
émissaires d’Hariri l’y précèdent pour s’assurer que cette visite sera
sans effet. Cette tactique du camp Hariri serait devenue plus acharnée
depuis l’assassinat du général Wissam el-Hassan.

La « guerre des gangs » a culminé le mois dernier dans les couloirs
de l’Élysée et du Quai d’Orsay. La « force de frappe » de Hariri dans
cette guerre n’est autre que le député Marwan Hamadé. Ce dernier a mis à
profit son amitié avec l’ancien ambassadeur de France au Liban Denis
Pietton, devenu directeur de cabinet du ministre des Affaires
étrangères, pour convaincre la France qu’il vaudrait mieux annuler, ou
du moins reporter, la visite de Mikati, pour ne pas avoir l’air de
prendre parti dans le dossier libanais.

Les présidents Hariri et Mikati ont tellement accentué les pressions
sur l’Élysée, chacun de son côté, que le président François Hollande a
emprunté le slogan brandi par le Liban, celui de la dissociation.
L’objectif étant de prendre ses distances par rapport aux différends
interlibanais. Aux deux parties, il a littéralement fait savoir que
« Paris n’a nullement l’intention d’intervenir dans les différends entre
le 8-Mars et le 14-Mars », et que, personnellement, « il ne se portera
pas volontaire pour donner aux Libanais des leçons sur la résolution des
crises ».

Pour traduire en actes cette politique de dissociation, l’Élysée a
forgé une solution à mi-chemin entre la demande d’annuler la visite de
Nagib Mikati à Paris, et l’insistance de ce dernier à effectuer cette
visite : le voyage sera maintenu, mais l’ordre du jour rétrogradé au
niveau le plus bas possible. Les Français ont ainsi divisé la défaite en
deux.

Une personnalité libanaise qui visite régulièrement la capitale
française a entendu le député Hamadé annoncer ce qu’il a présenté comme
une bonne nouvelle à ses interlocuteurs à Paris : son ami untel lui a
fait part du bilan de la visite de Mikati, et lui a assuré que ce
dernier a été incapable d’obtenir le soutien économique que le président
Hollande lui avait pourtant promis à l’occasion de leur rencontre à New
York au début de l’été dernier. Une comparaison rapide entre les
généreuses promesses faites par le président français à Mikati à New
York et les résultats effectifs de la visite du Premier ministre en
France le mois dernier permet d’affirmer que le tableau brossé par
Hamadé étai pertinent.

À New York, le président Hollande avait fait savoir à son
interlocuteur libanais que Paris s’inquiétait le plus des secousses
pouvant affecter la stabilité sociale du Liban à l’heure actuelle. Cette
inquiétude, a-t-il enchaîné, amènera l’Europe à accorder un appui
économique au Liban —le président Hollande a évoqué la réactivation des
décisions de la conférence de Paris-III—. Les deux hommes ont ensuite
convenu de ce qui suit : avant l’arrivée de Mikati à Paris, la France
recevra le gouverneur de la Banque du Liban Riad Salamé, avec qui elle
passera en revue les politiques monétaire, financière et économique du
Liban.

Mais en réalité, l’entretien entre le président Hollande et le
Premier ministre Mikati à l’Élysée n’a évoqué aucune de ces promesses.
Trois accords furent tout ce que Mikati a réussi à obtenir pendant cette
visite : un accord culturel, un autre audiovisuel, et un troisième
sportif.

Mikati comprend bien les circonstances libanaises qui ont amené le
président français à faire marche arrière après lui avoir fait de telles
promesses à New York. Il considère même que l’importance de cette
visite réside dans le simple fait qu’elle ait eu lieu : en clair, les
pressions de Hariri sur Paris pour l’annuler ou la reporter ont pu être
déjouées.

En dépit de cet échec matériel, la visite à Paris fut pour Mikati
une occasion politique en or : il a été en mesure de faire parvenir aux
grandes puissances, par l’entremise de l’Élysée, sa vision d’une sortie
de crise au Liban, bien que, dans cette crise, les complications locales
côtoient celles régionales. Cette vision ainsi présentée à Paris, et
qu’il a réitérée depuis, montre qu’il n’est pas personnellement attaché à
son poste mais qu’il met en garde contre un vide politique au cas où il
démissionnerait avant une entente sur une alternative. Il a d’ailleurs
souligné que l’actualité régionale -en Syrie, en Iran et à Gaza- affecte
le Liban, qui se retrouve dans une situation similaire à celle qui y
avait prévalu à la veille de la guerre civile en 1975. Et a ressorti le
leitmotiv qui plaît bien à la communauté internationale : son
gouvernement maintient sa politique de distanciation vis-à-vis des
événements en Syrie.

Toutefois, Mikati a fait évoluer ce principe en y greffant trois
axes qu’il a présentés comme des priorités stratégiques : les relations
historiques et géographiques avec la Syrie ; les relations solides avec
les pays du Golfe, qui emploient des milliers de Libanais et constituent
à ce titre un important levier économique pour l’économie libanaise
grâce au transfert de capitaux ; les clivages aigus entre Libanais au
sujet de la position à adopter vis-à-vis de la crise syrienne. Mikati a
qualifié ces clivages d’absurdes car aucune partie libanaise n’est en
mesure d’influencer le cours des choses en Syrie.

Depuis la visite de Mikati en France, des sources françaises font
état d’un échange discret de points de vue entre les grandes puissances
internationales, pour s’accorder sur une position commune en réponse à
une question : comment sortir le Liban de sa crise actuelle et y
préserver la stabilité –qui est, sous certains aspects techniques, en
rapport avec la sécurité nationale de bien des pays, en particulier ceux
de l’Union européenne qui déploient des militaires au sein de la Finul
au Liban-Sud.

Au nom de l’UE, la France conduit une réflexion au plan
international, destinée à aider le Liban à relever les défis
politico-sécuritaires qui compromettent sa stabilité à l’heure qu’il
est. Ce processus international existe bel et bien, comme l’a prouvé la
réunion à huis clos des cinq pays membres permanents du Conseil de
sécurité le 14 novembre dernier. Bien que cette réunion ait été prévue à
l’occasion du débat périodique sur la mise en œuvre de la résolution
1701, elle fut consacrée en grande partie à des discussions au sujet des
mécanismes que la communauté internationale est appelée à soutenir afin
de mettre un terme à la crise politique au Liban. Le débat a également
porté sur les mesures à entreprendre pour éviter toute déstabilisation
de ce pays.

De sources diplomatiques, on rapporte les prises de position
exprimées par les cinq grandes puissances pendant cette réunion, ce qui
permet d’en dégager la feuille de route suivante, relative à une sortie
de crise dans le dossier libanais : la Chine, la Russie, la
Grande-Bretagne, les États-Unis et la France sont d’accord sur la
nécessité de soutenir la stabilité au Liban, et, par conséquent,
d’encourager la politique de distanciation, de préserver le calme sur la
ligne bleue, et d’appuyer la résolution 1701 et l’armée libanaise ; les
concertations engagées par le président libanais Michel Sleiman pour
relancer le dialogue national ou parvenir à un nouveau gouvernement ne
font pas l’unanimité. Paris et Washington les appuient, et proposent un
gouvernement d’union nationale qui « réponde aux aspirations du peuple
libanais et mette un terme à l’impunité » (référence est ainsi faite au
TSL et à d’autres dossiers, dont celui de l’ancien ministre Michel
Samaha). Par contre, on ne retrouve dans l’approche britannique, russe
et chinoise du dossier libanais aucune mention du dialogue sous l’égide
du président Sleiman ou des appels à un nouveau cabinet. La
Grande-Bretagne, la Russie et la Chine mettent plutôt l’accent sur ce
qui, pour chacun de ces pays, représente une priorité libanaise à
présent.

Ad-Diyar (Quotidien libanais proche de la majorité, 25 décembre 2012)

Un entretien était prévu entre le président français, François
Hollande et le chef du Parti socialiste progressiste (PSP), Walid
Joumblatt, lors de son déplacement en France, la semaine dernière.
Cependant, à la dernière minute, la rencontre a été annulée, sous
prétexte que l’emploi du temps du chef de l’État français était chargé.
Selon des sources fiables, l’ancien Premier ministre Saad Hariri, le
député Marwan Hamadé et l’Arabie saoudite, auraient torpillé la
rencontre Hollande-Joumblatt, en raison de leurs divergences avec le
leader druze. Aussitôt de retour au Liban, M. Joumblatt a découvert le
plan de sabotage ourdi contre lui. Il a annoncé alors qu’il apportera un
soutien indéfectible au chef du gouvernement Najib Mikati et qu’il
restera à ses côtés quelles que soient les circonstances, critiquant
publiquement les États du Golfe. La position de Joumblatt se répercutera
politiquement sur sa relation avec Hariri et, par conséquent, sur les
prochaines élections législatives. Cette affaire suscite les questions
suivantes : Qu’adviendra-t-il du siège parlementaire consacré aux druzes
à Beyrouth ? Que se passera-t-il durant la bataille de Chouf, fief de
Joumblatt, où Hariri est influent parmi les sunnites de l’Iqlim
el-Kharoub ?

Al-Watan (Quotidien syrien indépendant, 27 décembre 2012)

Selon des informations sûres, le Front al-Nosra, affilié à Al-Qaïda,
a commencé depuis un certain temps une « campagne d’épuration » dans la
ville d’Alep, où il a arrêté des dizaines d’hommes armés appartenant à
d’autres groupes dans une tentative visant à étendre son contrôle
exclusif sur certains quartiers en prévision de la proclamation d’un
émirat islamique. Des témoins oculaires ont rapporté que des patrouilles
du Front al-Nosra ont pénétré ces derniers jours dans les quartiers de
Machad, Boustan al-Qasr et Fardous, et y ont enlevé de nombreux
miliciens originaires de la région, qui prétendaient être affiliés à
l’Armée syrienne libre. « Machad est presque vidé des miliciens qui
habitent le quartier et qui avaient rejoint dernièrement les différents
groupes armés. Ils ont été conduits par le Front al-Nosra vers des
destinations inconnues pour y être interrogés, affirme un habitant. Le
prétexte invoqué est qu’ils se livraient à des cambriolages de maisons
et de magasins. Les gens se plaignaient des agissements de ces hommes
armés à la mauvaise réputation ».

Un autre habitant a indiqué que ces miliciens érigeaient des
barrages et vérifiaient l’identité des passants et des automobilistes,
ce qui a provoqué la colère des riverains. La « campagne d’épuration » a
redoré l’image du Front al-Nosra auprès des habitants qui ont été
invités à changer les slogans qu’ils scandaient lors des manifestations
réclamant le départ des groupes armés. On lieu de dire « l’ALS dehors,
nous voulons l’armée régulière », ils ont été appelés à scander :
« L’ALS dehors, nous voulons l’armée islamique », c’est-à-dire le Front
al-Nosra.

Pierre Khalaf
Source

New Orient News (Liban)
http://www.voltairenet.org/article177029.html
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MessageSujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II   [résolu]Tensions en Syrie II - Page 14 Icon_minitimeJeu 3 Jan - 19:18

Il ont peur car ils savent que le peuple choisira al assad là ça devrait montrer la face cachée de la France et les autres pays opposants, vous voulez faire parler la voix du peuple? alors laissez les voter et choisir eux-mêmes.
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MessageSujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II   [résolu]Tensions en Syrie II - Page 14 Icon_minitimeJeu 3 Jan - 22:09

Je pense que malheureusement c'est trop tard pour un réglement de la crise via des élections. Même le projet de Brahimi risque d'être dépassé par les évènements si Assad ne l'aide pas un peu de son côté. Et j'ai bien peur que l'opposition armée et ses sponsors étrangers n'accèpteront pas moins que le départ d'Assad. Les élections libres, c'est avant que Assad et ses partisans auraient dû y penser. Avant, ils ne voulaient pas écouter ceux qui leur conseillaient un peu d'ouverture politique. Même au début de la crise, quand l'Algérie a essayé de demander à Assad d'arrêter la répression et de faire des concessions, il ne voulait rien entendre. Il a donné lui-même à ses ennemis le baton pour le frapper. Je suis triste pour la Syrie. Sachons tirer les leçons de ces évènements. On ne construit pas un front interne solide avec la dictature et la répression. Celle-ci n'a fait qu'ajouter de l'huile sur le feu et a servi finalement les hordes sauvages des djihadistes qui sont financés et armés par les services turcs, saoudiens, qataris et jordaniens.
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MessageSujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II   [résolu]Tensions en Syrie II - Page 14 Icon_minitimeJeu 3 Jan - 22:32

De toute manière même s'il y aura des élections ça ne changera rien les tangos obeisent à personne et leur objectif est de Détruire la Syrie même l'ASL est incontrolable.
Maintenant si el assad ne nous a pas écouté, alors qu’il assume mais c'est dommage que le peuple syrien paye pour toutes ses erreurs.
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MessageSujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II   [résolu]Tensions en Syrie II - Page 14 Icon_minitimeJeu 3 Jan - 23:11

C'est malheureux effectivement que ce soit toujours le peuple qui paie la note salée de ses dirigeants mal inspirés. Franchement, l'Algérie n'a pas à rougir de sa politique malgré les circonstances très difficles. On a essayé de raisonner Saddam Hussein (Allah Yerhamou) en 1990, il ne nous a pas écoutés, que Dieu lui pardonne. On a essayé de raisonner Kadhafi (Allah Yerhamou) idem. Et dès le début de la crise syrienne, on a essayé de faire comprendre à Assad qu'il doit choisir la voie politique avant que les puissances étrangères ne se mêlent trop de la situation, en vain. Je pense que même ses alliés traditionnels (l'Iran et la Russie) commencent à se lasser de lui.
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