Sujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II Jeu 3 Jan - 23:53
On a mis en garde Saddam et Kadhafi? On leur a dit quoi? j'en sais pas plus là-dessus. Même si les russes et les iraniens se lasse de al assad ils ont pas intérêt à le lâcher ça va de leur intérêts strategiques et géopolitiques la seule présence russe en Méditerranée est la base de Tartus si elle perd cette base elle sera coupée de la Méditerranée et l'Iran ne pourrait plus ravitailler le hezbollah et ne pourra plus intervenir à partir du territoire syrien je rapelle qu'il y a eu un accord de defense entre les deux pays qu'Israel redoutait énormément c'est trop stratégique ça y va même presque de leur survie (quand je dis survie c'est qu'ils seront plus vulnérables) ils perdront un axe strategique tout simplement.
rimonidz Admin
Messages : 3054 Date d'inscription : 09/02/2012
Sujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II Ven 4 Jan - 10:41
l'enjeux, depuis la mi-2011, c'est à dire depuis longtemps n'est plus le retrait de Bashar al Assad, mais la division et la partition de la République Arabe Syrienne en Etats confesionnel multiples
Citation :
Moyen-Orient : un « point de non-retour » pour nos pitoyables clichés
Robert Fisk Mercredi 2 Janvier 2013 Avec des rebelles syriens perpétuellement « sur le point de l’emporter », nous devrions être rendus plus circonspects...
Sujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II Ven 4 Jan - 13:57
oui pour mieux les controler et je suis convaincu que notre pays en fait partie, c'est une question de temps. Tiens c'est drôle, regardez sur cette carte.. on fait partie de la liste..
boussouf Admin
Messages : 2099 Date d'inscription : 20/11/2011
Sujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II Ven 4 Jan - 14:15
@Rimoni, je suis d'accord avec toi pour dire que l'enjeu de la guerre est la partition de la Syrie mais cet objctif ne pourrait être atteint par les impérialistes et leurs valets qu'en exploitant les faiblesses politiques du régime. Celui-ci aurait pu être plus fort et aurait mieux résisté s'il pouvait compter sur de larges secteurs du peuple syrien. C'est ce que les dirigeants algériens ont compris. Une politique de réconciliation nationale et d'intégration à la politique nationale de tous les partis (y compris islamistes) qui ne remettent pas en question les fondements de l'Etat et traque impitoyable des groupes djihadistes-terroristes qui se retrouvent ainsi politiquement isolés.
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II Ven 4 Jan - 14:22
svp regardez cette vidéo et regardez c'est quoi leur demoncratie qu’ils veulent instaurer. Les peuples doivent se réveiller d'urgence et arrêter de croire que les américains et européens veulent leur bien. Je ne veux pas que la même chose arrive à mon pays alors tous les traitres doivent être capturés et notre pays doit se développer. Pour revenir aux syriens si certain regardent nos blogue j'aimerais qu'ils regardent cette vidéo s'ils ne veulent pas que la même chose arrive à leurs enfants, frères et sœurs.
berhoum Modérateurs
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Sujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II Ven 4 Jan - 14:27
Et oui une main toute seule ne peut pas Applaudir ... il faut deux mains ... Tous ensemble
boussouf Admin
Messages : 2099 Date d'inscription : 20/11/2011
Sujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II Ven 4 Jan - 14:33
Rebell a écrit:
On a mis en garde Saddam et Kadhafi? On leur a dit quoi? j'en sais pas plus là-dessus. Même si les russes et les iraniens se lasse de al assad ils ont pas intérêt à le lâcher ça va de leur intérêts strategiques et géopolitiques la seule présence russe en Méditerranée est la base de Tartus si elle perd cette base elle sera coupée de la Méditerranée et l'Iran ne pourrait plus ravitailler le hezbollah et ne pourra plus intervenir à partir du territoire syrien je rapelle qu'il y a eu un accord de defense entre les deux pays qu'Israel redoutait énormément c'est trop stratégique ça y va même presque de leur survie (quand je dis survie c'est qu'ils seront plus vulnérables) ils perdront un axe strategique tout simplement.
Oui Rebell, la diplomatie algérienne a essayé d'éviter le pire à ces deux pays frères. En 1990, le ministre des AE algérien s'est déplacé à Bagdad et a expliqué à Saddam le véritable enjeu de la guerre qui se préparait contre l'Irak en lui disant que l'impérialisme US ne permettrait pas deux choses: 1. qu'on touche au pétrole, 2. qu'on touche à Israël. Saddam a répondu: " mais vous Algériens vous avez fait une guerre de sept ans contre la France", le ministre algérien a répondu: " on n'avait rien, c'était pour notre indépendance et notre survie, mais vous, vous avez à perdre une armée que vous avez mis 40 ans à construire et un pays avec ses infrastrcutures, etc.." Saddam (Allah Yerhmou) était têtu. Il aurait dû écouter ses frères algériesns, ils étaient les seuls parmi les Arabes à être sincères avec lui. 20 après, le même scénario s'est répété avec Kadhafi. Bien-sûr, les impérialistes étaient déterminés à détruire ces deux régimes comme ils le sont aujourd'hui avec le régime d'Assad. Mais quand on n'a pas la force de les vaincre, il ne faut pas leur donner le bâton.
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II Ven 4 Jan - 14:46
Quand la communauté du renseignement se rebelle contre la stratégie suicidaire de la France en Syrie
Citation :
Bachar al-Assad et Claude Guéant, ancien secrétaire général de l’Élysée et ministre de l’Intérieur sous Sarkozy.
Selon un ex-officier des renseignements français, « la crise syrienne a réveillé l’ours russe… Assad tiendra et notre politique doit changer ».
A. D., ex-officier de la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure française) parie sur le temps pour rattraper les erreurs commises par le gouvernement français, dans la gestion de la crise syrienne, tout au long de ces deux dernières années. De retour de Beyrouth (il refuse d’avouer s’être rendu en Syrie et y avoir rencontré des responsables de différents services de sécurité), il énumère les erreurs commises par la France : - Le ralliement à la politique américaine d’alliance avec les islamistes, sans tenir compte des intérêts historiques de la France en Syrie. - Le renoncement à la précieuse mine syrienne de renseignements que lui fournissaient les services anti-terroristes syriens et qui protégeaient la France du terrorisme depuis de nombreuses années. - Le pari irréfléchi sur la chute du régime de Bachar al-Assad, un pari qui a réveillé l’ours russe acculé, depuis le précédent libyen, à défendre férocement ses intérêts. Il en résulte une nouvelle guerre froide qui met à mal les fragiles intérêts de la France à travers le monde. - La perte de la coopération stratégique avec la Syrie, en matière de sécurité et de politique au profit d’une situation dont le dénouement est amer dans le meilleur des cas et dans le pire des cas, un immense chaos qui risque de ne pas épargner les rues de Paris dont les banlieues contiennent une forte concentration de populations musulmanes. Que fait un ancien officier de renseignement français au Liban et à proximité de la frontière syrienne ? Réponse d’un autre expert des politiques sécuritaires occidentales : « Chez vous, un officier des renseignements à la retraite devient soit un fermier soit un intellectuel soit un commerçant soit un fou. En France, continue l’expert, il devient chercheur, par engagement personnel ou met ses compétences au service de l’un des nombreux instituts ou cabinets d’experts qui offrent leurs services de consultants au pouvoir en place ou à l’opposition ou bien à des parties influentes dans les deux camps. » Notre officier retraité A. D., devenu chercheur, estime que la France a commis en Syrie des erreurs stratégiques et stupides, car elle est entrée dans un jeu (contre le régime syrien) dans lequel elle est perdante d’avance et dont les seuls gagnants, s’il en est, sont les Américains. Quant aux pertes, la France en aura la part du lion si le régime triomphe de ses ennemis armés et financés par les pays de l’Otan et des monarchies du Golfe. À propos de la coopération franco syrienne dans le passé, l’ex-officier français confie : « L’escalade politique entre la France et la Syrie n’est pas un problème en soi, car entre États, il n’y a ni amitié ni animosité éternelles ; seuls les intérêts décident de la nature des relations. La grande perte de la France est la perte de sa coopération sécuritaire avec la Syrie ». Il ajoute : « Les services de sécurité syriens ont épargné à la France, à plusieurs reprises, de terribles catastrophes que des terroristes d’origines arabes s’apprêtaient à provoquer. Seuls les renseignements fournis par les services syriens nous ont permis de les déjouer et de sauver des vies innocentes. » La parole est toujours à l’ex-officier : « Jusqu’aux débuts de la crise actuelle, la coopération continuait encore et des officiers des deux côtés coopéraient étroitement contre le terrorisme international. Mais la stupidité des politiciens français a acculé les services anti-terroristes syriens à mettre fin à cette coopération. Je ne les blâme pas ! Comment peut-on mettre sur la liste des sanctions françaises et européennes un officier (Hafez Makhlouf) blessé lors d’une opération contre des terroristes qui visaient les ambassades française et américaine à Damas ? ! Imaginez quelqu’un qui sauve nos enfants d’une mort certaine, et au lieu de l’en remercier, notre diplomatie le traite de terroriste et le met tel un criminel sur une arrogante liste de sanctions. » Et de poursuivre : « Hafez Makhlouf et bien d’autres officiers syriens ont mené à bien des missions dont les retombées positives ne se sont pas limitées à la seule Syrie, mais ont bénéficié au peuple français et à d’autres peuples de l’est et de l’ouest. Je ne divulguerai pas un secret en disant que cet homme a reçu les remerciements de grands groupes pharmaceutiques pour avoir démantelé des fabriques clandestines de faux médicaments et pour avoir arrêté de grands trafiquants de drogues qui utilisaient la filière syro-libanaise pour écouler leurs marchandises de mort en Europe et surtout en France. Au lieu de les remercier, nous les avons mis sur la liste des sanctions ! » La source française continue : « Nous avons obtenu, grâce à la coopération avec la Syrie, de précieux renseignements qui nous ont conduits à déjouer en 2008 un plan terroriste qui aurait fait des milliers de morts dans le métro de Paris. Les services de renseignement syriens ont obtenu leurs précieux renseignements après avoir arrêté, par le colonel Makhlouf, un groupe des plus dangereux terroristes d’Al-Qaïda dont Aymen el Daher alias Khaled Elkashef, Abdallah Azzam (qui n’a rien à voir avec le célèbre théoricien palestinien, aujourd’hui disparu, qui fut le mentor de Oussama Ben Laden et qui portait le même nom), Ghassan Abou Qassab, Abdelhakim Qassem, Naaman el Mandou, Layth Badran et le plus dangereux d’entre tous, Asaad Hourieh le chef de l’opération avortée du « métro de Paris » qui aurait fait des milliers de morts si elle n’avait pas été déjouée à temps. Cette opération, Al-Qaïda a mis des années pour la mettre au point, et ce groupe a été arrêté sur le chemin de la France, à travers la Syrie et le Liban et son aéroport de Beyrouth. Ils s’y rendaient pour mettre à exécution leur plan terroriste. » Les officiers des services anti-terroristes français avaient presque élu domicile à Damas. Ils s’entretenaient avec les chefs des services de sécurité syriens. « Ces chefs vont-ils continuer à coopérer avec nous contre le terrorisme qui cible nos civils en France, alors que nous les avons mis sur la liste noire et leur avons interdit l’entrée de notre territoire ? ! », s’interroge cet ancien officier français qui connaît sur les bouts des doigts ce dossier ? « Les politiciens français sont-ils raisonnables quand ils croient qu’ils rendent service aux aspirations légitimes du peuple syrien en soutenant des terroristes, ceux-là même que nous avons combattus côte à côte avec nos homologues syriens ? L’État syrien nous a sauvés des attentats terroristes et nous sommes en train de les remercier en finançant des attentats terroristes sur leur territoire ! Est-ce une politique raisonnable ? ! » Cette analyse désabusée de cet ancien officier français, qui a l’aval d’une écrasante majorité des services anti-terroristes français, finira-t-elle par peser sur les décideurs politiques à Paris et les amener à changer d’orientation avant qu’il ne soit trop tard ? A cette question, l’ancien officier français répond : « Oui ! Il y a beaucoup de gens raisonnables dans les services français. Ils sont capables de peser sur le cours de l’actuelle politique française à l’égard de la Syrie, surtout après le fiasco du scénario libyen conçu et mis en œuvre par Paris et Londres. La position russe finira par conforter le camp des pragmatiques et mettra dans l’embarras les jusqu’au-boutistes qui cherchent à satisfaire les États-Unis. D’autant plus qu’il est devenu clair que le régime syrien tiendra, que le soutien russe au régime n’est pas conjoncturel : il est stratégique, constant et ne changera pas. C’est à nous de changer et il faut qu’on le fasse pour l’intérêt même de la France ».
Téléchargez les copies des lettres (floues mais lisibles) attestant des relations étroites entre les services français et syriens, en cliquant sur le lien ci-dessous : Correspondances Syrie http://afrique-asie.fr/menu/moyen-orient/4596-quand-la-communaute-du-renseignement-se-rebelle-contre-la-strategie-suicidaire-de-la-france-en-syrie.html
berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II Ven 4 Jan - 15:46
Fin de partie au Moyen-Orient
[/b]Ce qui suit est un article de Thierry Meyssan se rapportant à une éventuelle fin de partie en Syrie publié le 26 décembre 2012 sur son site Voltaire.org. Il nous a paru pertinent et c’est pour cela que nous le reproduisons ici in extenso.[b]
Citation :
« Alors que la presse française annonce plus que jamais la « chute imminente » de la Syrie et la « fuite de Bachar el-Assad », la réalité sur le terrain s’est complètement retournée. Si le chaos s’est étendu sur la plus grande partie du territoire, les « zones libérées » ont fondu comme neige au soleil. Privée de points d’ancrage l’ASL n’a plus aucune perspective devant elle, tandis que Washington et Moscou se préparent à sonner la fin de la partie.
Le compte à rebours est commencé. Dès que la nouvelle administration Obama sera confirmée par le Sénat, elle présentera un plan de paix pour la Syrie au Conseil de sécurité. Juridiquement, bien que le président Obama se succède à lui-même, son ancienne administration n’est habilitée qu’à expédier les affaires courantes et ne peut prendre d’initiative majeure. Politiquement, Barack Obama n’avait pas réagi lorsque, en pleine campagne électorale, certains de ses collaborateurs avaient fait échouer l’accord de Genève. Mais il a procédé au grand nettoyage dès l’annonce de sa réélection. Comme prévu, le général David Petraeus, architecte de la guerre en Syrie, est tombé dans le piège qui lui a été tendu et a été contraint à la démission. Comme prévu, les patrons de l’OTAN et du Bouclier antimissile, réfractaires à un accord avec la Russie, ont été mis sous enquête pour corruption et contraints au silence. Comme prévu la secrétaire d’État Hillary Clinton a été mise hors jeu. Seule la méthode choisie pour l’éliminer a surpris : un grave accident de santé qui l’a plongée dans le coma.
Côté ONU, les choses ont avancé. Le département des opérations de maintien de la paix a signé un Protocole avec l’Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) en septembre. Il a supervisé en octobre au Kazakhstan des manœuvres de l’OTSC simulant un déploiement de « chapkas bleues » en Syrie. En décembre, il a réuni les représentants militaires des membres permanents du Conseil de sécurité pour leur présenter la manière dont ce déploiement pourrait avoir lieu. Bien qu’opposés à cette solution, les Français et les Britanniques se sont inclinés devant la volonté états-unienne.
Cependant, la France a tenté d’utiliser le représentant spécial des secrétaires généraux de la Ligue arabe et de l’ONU, Lakdhar Brahimi, pour modifier le plan paix de Genève en fonction des réserves qu’elle avait émises le 30 juin. En définitive, il s’est prudemment abstenu de prendre position, se contentant de transmettre des messages entre les différentes parties au conflit.
C’est que sur le terrain, le gouvernement syrien est en position de force. La situation militaire s’est inversée. Les Français eux-mêmes ont cessé d’évoquer les « zones libérées » qu’ils aspiraient à gouverner via un mandat des Nations Unies. Ces zones n’ont cessé de se réduire, et là où elles persistent, elles sont aux mains de salafistes peu présentables. Les troupes de l’ASL ont reçu instruction d’abandonner leurs positions et de se regrouper autour de la capitale pour un assaut final. Les Contras espéraient soulever les réfugiés palestiniens, majoritairement sunnites, contre le régime pluriconfessionnel, à la manière dont les Hariri tentèrent au Liban de soulever les Palestiniens sunnites du camp de Nahr-el-Bared contre le Hezbollah chiite. Comme au Liban ce projet a échoué parce que les Palestiniens savent très bien qui sont leurs amis, qui se bat vraiment pour la libération de leur terre. Concrètement, dans la récente guerre israélienne de 8 jours contre Gaza, ce sont des armes iraniennes et syriennes qui ont fait la différence, tandis que les monarchies du Golfe ne bougeaient pas le petit doigt.
Quelques éléments du Hamas, fidèles à Khaled Mechaal et financés par le Qatar, ont ouvert les portes du camp de Yarmouk à quelques centaines de combattants du Front de soutien aux combattants du Levant (branche syro-libanaise d’Al-Qaida), également liés au Qatar. Ils se sont battus principalement contre les hommes du FPLP-CG. Le gouvernement syrien a demandé par SMS aux 180 000 habitants du camp de quitter les lieux au plus vite et leur a offert des hébergements provisoires dans des hôtels, des écoles et des gymnases de Damas. Certains ont préféré rejoindre le Liban. Dès le lendemain, l’armée arabe syrienne a attaqué le camp à l’arme lourde et en a repris le contrôle. 14 organisations palestiniennes ont alors signé un accord proclamant le camp « zone neutre ». Les combattants de l’ASL se sont retirés en bon ordre et ont repris leur guerre contre la Syrie dans la campagne environnante, tandis que les civils rejoignaient leurs maisons. Ils ont retrouvé un camp dévasté où les écoles et les hôpitaux ont été systématiquement endommagés.
En termes stratégiques, la guerre est déjà terminée : l’ASL a perdu le soutien populaire dont elle a un moment joui et n’a plus aucune chance de l’emporter. Les Européens pensent toujours qu’ils peuvent changer le régime en corrompant des officiers supérieurs et en provoquant un coup d’État, mais ils savent qu’il ne le pourront pas avec l’ASL. Des Contras continuent à arriver, mais le flux d’argent et d’armes se tarit. Une grande partie du soutien international s’est arrêté bien qu’on n’en voit pas encore les conséquences sur le champ de bataille, un peu comme une étoile peut continuer à briller longtemps après sa mort.
Les États-Unis ont clairement décidé de tourner la page et de sacrifier l’ASL. Ils lui donnent des instructions stupides qui envoient les Contras vers la mort. Plusieurs milliers ont été tués le dernier mois. Simultanément, à Washington, le National Intelligence Council annonce cyniquement que le « jihadisme international » va prochainement disparaître. D’autres alliés des États-Unis devraient maintenant se demander si la nouvelle donne ne suppose pas qu’on les sacrifie aussi »
Thierry Meyssan
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II Ven 4 Jan - 16:05
si la Syrie tien encore la France regrettera son obéissance a l'amerique
berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II Ven 4 Jan - 16:39
Chef d'état-major syrien : "Les complots anti-syriens ont échoué" vendredi, 04 janvier 2013
Citation :
"Grâce à la résistance de nos vaillants soldats et de notre armée, le grand complot tramé contre notre pays a échoué", a affirmé Ali Abdellah Ayoub, cité par Sana. Le général a évoqué, ensuite, le moral d'acier des soldats syriens, qui "vont continuer à se battre, jusqu'à ce que les terroristes soient éliminés et que le pays soit purifié de la présence des miliciens". Le chef d'état-major a, ensuite, mentionné l'attaque des "terroristes du Front Al-Nosra", contre l'aéroport d'Idleb : "Les terroristes d'Al-Nosra ont tenté de s'en prendre à l'aéroport d'Idleb, mais ils ont été repoussés et ont subi de lourdes pertes, avant de se replier".
Sujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II Ven 4 Jan - 17:46
bravo repousser les jusqu’au frontière et fermé les ensuite
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II Ven 4 Jan - 18:43
depuis qu ils sont entrer dans otan ils sont pieds et poings liés .
nous aussi nous fricotons trop avec les ricains ces temps si attention au retour de manivelle
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II Ven 4 Jan - 18:50
on prend des risque..la Turquie et vraiment lié elle peut vraiment rien faire maintenant comme j'ai dit sa puissance et juste un masque c'est l'amerique qui dirige la puissance turque du moin la puissance quel lui adonner que ce soie économique que militaire
rimonidz Admin
Messages : 3054 Date d'inscription : 09/02/2012
Sujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II Ven 4 Jan - 19:56
Rebell a écrit:
bravo repousser les jusqu’au frontière et fermé les ensuite
Bien dit rebell ! on repousse et on met un bon pour l’étanchéité !
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II Ven 4 Jan - 21:30
mdr oui il ferme la frontière avec la Turquie et il combattent les groupe restante dans le pays sa sera un peut comme nous kan on a repousser les tango et la on combat ceux qui reste sur nos montage mais il faut se débarrasser de ceux du sud
la Turquie osera plus attaqué avec les système russe alors faut masacré ses teroriste et kan il en reste plus beaucoup et qu’il se replie chez eu en Turquie ou autre la la Syrie pourra respirer et detrurie les reste des groupe tant que ses frontière serons sécuriser elle sera géré l'affaire interne mais si il reste ouvert il recevrons a chaque foi du renfort des munition et des information
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II Sam 5 Jan - 19:28
Pour qui sonne le glas en Syrie ?
En 2013, la tragédie géopolitique numéro un sera sûrement la même que celle de 2012 : le viol de la Syrie.
Citation :
De la même manière que je relis de temps en temps mes passages préférés d’Hemingway, ces derniers temps j’ai re-visionné quelques images du souk d’Alep – le plus extraordinaire de tous les souks du Moyen-Orient – que j’ai tournées il y a des années. C’est comme si on m’avait tiré dans le dos ; j’adorais autant son architecture que ses gens et ses commerçants. Il y a des semaines, la majeure partie de ce souk – le poumon d’Alep pendant des siècles – a été incendiée et détruite par les « rebelles » de la soi-disant Armée Syrienne Libre (ASL).
Dans cette tragédie syrienne, il n’y a pas de jeune héro comme dans Hemingway, pas de Robert Jordan dans les Brigades Internationales qui combattaient aux côtés des guérilléros républicains contre les fascistes durant la Guerre Civile espagnole. Dans la guerre civile syrienne, les brigades internationales sont essentiellement constituées de mercenaires salafistes-djihadistes, adeptes de la décapitation et des attentats-suicides à la voiture piégée. Et les (quelques) jeunes Américains sur place sont essentiellement des agents high-tech dans une partie jouée par le club rapace OTANCCG (l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord et ses marionnettes arabes du Conseil de Coopération du Golf).
La tragédie continue. L’Etat syrien et son appareil politique et de sécurité militaire maintiendront leurs minis blitzkriegs – sans le moindre état d’âme pour les « dommages collatéraux ». Dans le camp opposé, les chefs « rebelles » parieront sur un nouveau Conseil Militaire Suprême encouragé par les Saoudiens et les Qataris.
Les Salafistes et les Salafistes-Djihadistes du Front al-Nousra – des fanatiques du VIIe siècle, fervents de la décapitation et des attentats suicides, qui effectuent l’essentiel des combats – n’étaient pas invités. Après tout, le Front al-Nousra a été qualifié d’ « organisation terroriste » par Washington.
A présent, examinez la réaction d’une grosse légume des Frères Musulmans, le contrôleur des finances adjoint Mohammed Farouk Tayfour, originaire de Hama ; il a dit que cette décision était « trop précipitée ». Et examinez la réaction du nouveau dirigeant de l’opposition syrienne, Ahmed Moaz al-Khatib, lors d’une réunion des « Amis de la Syrie » au Maroc : cette décision doit être « réexaminée ». Pratiquement tous les groupes « rebelles » ont déclaré publiquement leur amour inconditionnel pour le noyau dur al-Nousra.
Donc, avec les fanatiques d’al-Nousra qui cachent probablement leurs barbes islamiquement correctes sous une capuche prosaïque, il faut s’attendre à beaucoup d’autres avancées « rebelles » sur Damas – malgré deux raclées majeures (essuyées en juillet dernier et ce mois-ci) grâce aux contre-offensives du gouvernement syrien. Après tout, l’entraînement prodigué par les Forces Spéciales américaines, britanniques et jordaniennes doit générer quelques résultats, sans mentionner les cargaisons d’armes encore plus létales fournies par ces parangons de la démocratie du Golfe Persique. Soit dit en passant, le Front al-Nousra contrôle des quartiers entiers d’Alep dévastée.
La haine sectaire règne en maître
Ensuite, il y a la toute nouvelle Coalition Nationale orwellienne des Forces Syriennes d’Opposition et Révolutionnaires – une coproduction Washington/Doha. Rencontrez le nouveau patron, identique à l’ancien patron (foireux), qui était le Conseil National Syrien (CNS). C’est juste de la rhétorique ; la seule chose qui compte pour la « Coalition Nationale » est d’obtenir plus d’armes létales. Et ils adorent al-Nousra, même si Washington ne l’aime pas. Le Qatar a déchargé des tonnes d’armes « comme des bonbons » (selon la formule d’un négociant d’armes américain) dans la Libye « libérée ». Ce n’est qu’après le retour de manivelle de Benghazi que le Pentagone et le Département d’Etat se sont réveillés en comprenant que l’armement des rebelles syriens pourrait bien ouvrir la voie à d’autres déculottées. Traduction : le Qatar continuera à décharger des tonnes d’armes en Syrie. Les Etats-Unis continueront à « diriger par derrière ».
Attendez-vous à plus de massacres sectaires horribles comme celui qui s’est déroulé à Aqrab.[1] Cela prouve une fois encore que les « rebelles » de l’OTANCCG gagnent vraiment la guerre sur YouTube. Attendez-vous donc à des vagues plus massives et incessantes d’interprétations orientées et de propagandes – avec les grands médias occidentaux vantant et soutenant les « combattants de la liberté » syriens, sans commune mesure avec leur soutien au Djihad des années 1980 en Afghanistan.
Attendez-vous à plus de distorsions majeures du contexte, comme lorsque le vice-ministre russe des Affaires étrangères a dit, « Les combats seront encore plus intenses et [la Syrie] perdra des dizaines de milliers et, peut-être, des centaines de milliers de civils. [.] Si un tel prix pour déposer le président vous semble acceptable, qu’y pouvons-nous ? Bien sûr, nous considérons cela comme étant absolument inacceptable. »
Par conséquent, la Russie essaye de tout faire pour empêcher que cela se produise. Et si les « rebelles » de l’OTANCCG mettent à exécution leurs menaces d’attaquer les ambassades russe et ukrainienne à Damas, ils feraient bien de tailler leurs barbes et de courir se cacher de la Spetnatz – les Forces Spéciales Russes (qui ne rigolent pas !).
Attendez-vous à plus de haine sectaire, comme avec le Cheikh sunnite et vedette d’al-Jazeera, Youssouf al-Qaradawi, qui a nonchalamment émis une fatwa légitimant le massacre de millions de Syriens, qu’ils soient des militaires ou des civils, tant qu’ils sont alaouites ou chiites.
La haine sectaire règnera en maître, avec le Qatar à sa tête, suivi par les Saoudiens aux portefeuilles bien garnis et les islamistes jusqu’au-boutistes assortis. Ordre du jour : guerre contre les Chiites, les Alaouites, les laïques, et même contre les modérés, non seulement en Syrie mais dans tout le Moyen-Orient.
Face-à-face Patriot contre Iskander
La nouvelle stratégie de l’Armée syrienne se résume à un retrait majeur des villages et des bases isolées, en concentrant ses troupes dans les grandes villes. Attendez-vous à ce que la stratégie d’ensemble du club OTANCCG reste plus ou moins la même : enliser l’Armée syrienne dans autant de zones que possible, la démoraliser et continuer à préparer le terrain pour une possible intervention de l’OTAN (le battage autour des armes chimiques et les chicaneries incessantes à propos d’une « catastrophe humanitaire » font partie du grand ensemble des opérations psychologiques).
L’Armée syrienne a peut-être les armes lourdes, mais lorsqu’elle est confrontée à un tsunami de mercenaires et de Salafistes-djihadistes bien entraînés et bien armés par le club OTANCCG, toute cette chose pourrait prendre des années, à la façon de la guerre civile libanaise. Cela nous conduit à la « meilleure » option suivante – qui est en fait une adaptation : la mort de l’Etat syrien par un millier, disons un million, d’entailles.
Ce qui est certain est que la « coalition des volontaires » contre la Syrie n’aura aucun problème à se démêler une fois la fin de partie atteinte. Washington parie sur un régime post-Assad dirigé par les F[rères] M[usulmans]. Il ne faut pas s’étonner que la Playstation du Roi en Jordanie ait les pétoches : il sait que les Frères prendront aussi la Jordanie et le chasseront pour l’envoyer faire du shopping permanent à Harrods.
Ces parangons de la démocratie – les pétromonarchies médiévales du Golfe Persique – ont aussi la pétoche : elles craignent l’appel populaire des F[rères] M[usulmans] comme la peste. Le Kurdistan syrien – à présent définitivement en route vers l’autonomie totale et, au bout du compte, la liberté – fait déjà paniquer Ankara. Sans parler de la future perspective d’un tsunami de Salafistes-djihadistes au chômage joyeusement installés à la frontière syro-turque et prêts à se lâcher.
Et il y a les relations complexes entre la Turquie et l’Iran. Téhéran a déjà mis en garde Ankara en termes sans équivoque sur le bouclier anti-missiles de l’OTAN qui doit être déployé à tout moment.
Cela va être la pièce maîtresse du jargon administratif de la fin de 2012. Le porte-parole du Pentagone George Little a été catégorique sur le fait que « les Etats-Unis ont soutenu la Turquie dans ses efforts pour se défendre. [contre la Syrie] ».
Ainsi, 400 soldats américains ont été déployés en Turquie pour faire marcher les batteries de missiles Patriot, afin de « défendre » la Turquie contre les « menaces potentielles émanant de Syrie ».
Comprendre : cela n’a rien à voir avec la Turquie, tout cela se rapporte à l’armée russe en Syrie. Moscou a non seulement donné à Damas des missiles sol-sol hypersoniques Iskander très efficaces (quasiment immunisés contre les systèmes anti-missiles) mais le système de défense sol-air à cibles multiples Pechora 2M, un cauchemar pour le Pentagone si jamais une zone d’interdiction aérienne est imposée en Syrie.
Bienvenue dans le face-à-face Patriot contre Iskander. Et juste dans la ligne de tir nous trouvons le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan – un égocentrique démesuré nourrissant un complexe d’infériorité profond vis-à-vis des Européens – qui se retrouve isolé dans le plan d’ensemble de l’OTAN.
Le talon d’Achille de la Turquie (en dehors des Kurdes) est le rôle qu’elle s’est auto attribuée d’être un carrefour énergétique entre l’Est et l’Ouest. Le problème est que la Turquie dépend des approvisionnements énergétiques à la fois de l’Iran et de la Russie ; avec sa politique syrienne confuse, elle se met imprudemment et simultanément à dos les deux pays.
Tous ce que j’entends est sinistre et catastrophique
Comment résoudre cette tragédie ? Personne ne semble écouter le vice-président syrien Farouk Al-Sharaa. Dans son interview accordée au journal libanais al-Akhbar, il insiste sur « la menace que pose la campagne actuelle pour détruire la Syrie, son histoire, sa civilisation, son peuple [.] Avec chaque jour qui passe, la solution s’éloigne un peu plus, tant sur le plan militaire que politique. Nous devons être en position de défendre l’existence de la Syrie ». Il n’a pas de « réponse claire à ce qui pourrait être une solution ». Mais il a une feuille de route : Tout règlement, qu’il commence par des pourparlers ou des accords entre les capitales arabes, régionales ou étrangères, ne peut exister sans une solide fondation syrienne. La solution doit être syrienne, mais à travers un règlement historique qui inclurait les principaux pays de la région et les membres du Conseil de Sécurité de l’Onu. Ce règlement doit inclure la cessation de toutes formes de violence et la création d’un gouvernement d’unité nationale disposant de pouvoirs étendus. Cela devrait s’accompagner de la résolution de dossiers sensibles liés à la vie [quotidienne des Syriens] et à leurs exigences légitimes.
Ce n’est pas ce que veut la composition OTANCCG – alors même que les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, la Turquie, le Qatar et l’Arabie Saoudite sont tous engagés dans leurs propres agendas politiques divergents. Ce que la guerre OTANCCG a déjà accompli est un objectif très similaire, soit dit en passant, à l’Irak en 2003 : elle a complètement mis en lambeaux le fragile tissu social syrien.
C’est le capitalisme du désastre en action, phase 1 : le terrain est déjà préparé pour une « reconstruction » juteuse de la Syrie, une fois qu’un gouvernement turbo-capitaliste pro-occidental malléable sera installé.
Pourtant, en parallèle, le retour de manivelle œuvre de façon mystérieuse : des millions de Syriens qui ont initialement soutenu l’idée d’un mouvement pro-démocratique – des classes d’affaires à Damas aux commerçants d’Alep – sont venus maintenant grossir les rangs de la base de soutien du gouvernement pour contrer l’épouvantable nettoyage ethnico-religieux encouragé par les « rebelles » du type al-Nousra.
Pourtant, avec l’OTANCCG d’un côté et l’Iran et la Russie de l’autre, les Syriens ordinaires pris dans ce tir croisé n’ont nulle part où aller. Rien n’arrêtera l’OTANCCG pour façonner – dans le sang – une entité douteuse allant d’un émirat proaméricain à une « démocratie » proaméricaine dirigée par les Frères Musulmans. Il n’est pas difficile de voir pour qui sonne le glas en Syrie ; il ne sonne pas pour toi, comme dans John Donne, mais pour la catastrophe, la morosité, la mort et la destruction.
Article original : “For whom the Syrian bell tolls”, publié le 29 décembre 2012
Traduction: JFG-QuestionsCritiques
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II Sam 5 Jan - 20:57
Le peuple aussi est parfois têtu j'ai parlé à une Syrienne et elle veut rien entendre, elle est contre al assad.
berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II Sam 5 Jan - 22:29
Syrie : Bachar el-Assad s’exprimera demain Par Agence | 05/01/2013
Citation :
Le président syrien, Bachar el-Assad, prononcera demain matin un discours sur les développements en Syrie, où le conflit fait rage depuis 21 mois, a annoncé l’agence officielle Sana.
“Le président Assad prononcera un discours dimanche matin sur les derniers développements en Syrie et dans la région”, a indiqué l’agence, sans préciser l’heure ou les circonstances de cette allocution.(Afp)
Sujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II Sam 5 Jan - 23:09
Les USA ont exprimé leur inquiétude après l'utilisation par l'armée syrienne des missiles balistiques iraniens AL FATEH 110 contre les positions de l'ASL dans la région de Damas. Il s'agit visiblement de la première version de ce missile capable de tirer une charge de 500 kilo à une portée de 200 km mais avec une précision supérieure à celle des SCUD russes. Les Iraniens ont récemment développé une nouvelle version de ce missile avec une portée rallongée à 300 km mais on ne sait pas s'ils l'ont livré ou non aux Syriens. En tout cas, bravo aux Iraniens. L'Algérie devrait s'en inspirer.
Citation :
قلق أمريكي من استخدام الأسد صواريخ بالستية إيرانية
مسؤولون يؤكدون إطلاق 4 صواريخ "فاتح" على مواقع للجيش الحر في دمشق
كشف مسؤولون أمريكيون عن استخدام النظام السوري صواريخ "فاتح" الإيرانية ذات الأهداف الأكثر دقة من صاروخ "سكود" السوفييتي، وهو ما عزاه المسؤولون إلى تخبط النظام ومحاولاته الحثيثة للقضاء على المعارضة، فيما يخشى هؤلاء أن تكون هذه الصواريخ طريقاً في اتجاه استخدام الأسلحة الكيماوية، نقلاً عن قناة "العربية"، اليوم السبت.
ودقت نواقيس الخطر في واشنطن بعد استعمال نظام الأسد صواريخ بالستية إيرانية الصنع في أواخر ديسمبر/كانون الأول الماضي، بحسب ما نقله مسؤولون أمريكيون.
وأطلقت قوات الأسد 4 صواريخ "فاتح" إيرانية الصنع على مواقع لعناصر الجيش الحر في ضواحي العاصمة دمشق، في ظل تأكيد ناشطين استخدام النظام صواريخ مماثلة في مجزرة المخبز في حلفايا، التي راح ضحيتها أكثر من 200 شخص، وهو تحرك اعتبرته واشنطن تحولاً من نظام الأسد تجاه أسلحة أكثر فتكاً للقضاء على المعارضة.
ويزن صاروخ "فاتح 110" من نوع أرض أرض، 3 أطنان، ويحمل رأساً متفجراً يزن نصف طن، وهو صاروخ قصير المدى قادر على إصابة أهدافه بشكل أدق من صواريخ "سكود" السوفييتية التي عرج النظام على استخدامها في قمعه للثورة، بحسب المصدر نفسه.
ورغم أن مدى الصاروخ لا يتجاوز 125 ميلاً مقارنة بمدى سكود الذي يتعدى 185 ميلاً، فإن صاروخ "فاتح" قادر على إصابة الهدف بدقة بدائرة قطرها 330 قدماً.
وفي هذا الوقت، لا تزال وكالات الاستخبارات الأمريكية، التي رصدت إطلاق قوات النظام هذه الصواريخ، تبحث في الأمكنة التي سقطت فيها وحجم الخسائر البشرية التي سببتها.
واعتبرت الولايات المتحدة أن وجود هذه الأسلحة الإيرانية في أيدي قوات النظام السوري، خطوة واضحة من قبل طهران في دعم حليفها السوري، وهو ما امتنعت الحكومة الإيرانية عن التعليق عليه، بحسب مسؤولين أمريكيين، وصفوا استخدام الأسد صواريخ "فاتح" بالتكتيك اليائس والعدوانية المتزايدة التي يخشى أن تمهد الطريق أمام استخدام الأسلحة الكيماوية
Sujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II Sam 5 Jan - 23:24
J'espére qu'il saura bien choisir ses mots.
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: [résolu]Tensions en Syrie II Dim 6 Jan - 15:55
Syrie: Les vérités de Bachar Al-Assad qui dérangent les gueux
Citation :
DAMAS – Ce matin, Maison de la culture et des arts et/ou Opéra dans le centre de la capitale syrienne, le chef de l’Etat syrien a dit ce qu’il fallait. Le lion est entré dans l’arène, avec foi et conviction. Dans un discours de vérité, tant espéré par le peuple syrien et loin de la propagande de la presse « mainstream », le Président Al-Assad a donné un discours plein devant des dizaines de milliers de personnes avec un record pour la télévision. Après ce speech haut en couleurs, une foule immense s’est précipité vers le président pour tenter de lui serrer la main. Des images que les chaînes occidentales refuseront de montrer.
Le président Assad, ferme et fier, a accusé tous les vendus Syriens qui s’associent avec les vrais ennemis de la Syrie à savoir, les pays occidentaux et les wahhabo-salafistes du Golfe.
« Les pays impliqués doivent s’engager à arrêter de financer l’armement et les hommes armés doivent arrêter les opérations terroristes, nos forces cesseront ensuite immédiatement les opérations militaires, tout en conservant le droit de répliquer »
Encore une fois, il a tendu la main à ces traîtres à leur Nation qui veulent la partition de la Syrie. Proposant un plan de sortie de crise, il a évoqué un référendum et des élections libres. Conscient de sa popularité, l’opposition a déclaré être d’accord avec tout accord possible, si et seulement si Bachar al-Assad quittait le pouvoir. Un chantage et un refus manifeste d’aboutir à la paix. De vrais renégats incapables de s’assumer et qui veulent donner des leçons alors qu’ils ne font que repéter ce que leur dictent leurs maîtres. De vrais psittacidés.
Petits trackbacks:
«La solution politique implique les puissances régionales et internationales. En arrêtant leur soutien à des groupes armés, aussitôt, de notre part, il y aura un arrêt de la répression de nos forces de sécurité contre eux »
Assad a déclaré que son gouvernement n’avait pas encore trouvé de partenaires prêts à soutenir une solution politique à la crise en cours en Syrie. Cependant, il a remercié la Russie, la Chine et l’Iran de ne pas «s’ingérer dans les affaires syriennes. »
Il a également critiqué l’opposition syrienne, se référant aux terroristes comme des «marionnettes occidentales» et«terroristes affiliés à Al-Qaïda. »
«Nous avons des terroristes qui suivent l’idéologie d’al-Qaïda. Nous frères luttent contre ces personnes. La plupart d’entre eux ne sont pas des Syriens … Nous allons leur donner une leçon».
Il a appelé à une mobilisation nationale pour lutter contre les « criminels » meurtriers qui assiègent le pays.
« Tout le monde doit se défendre … l’attaque de la nation tout entière … tout citoyen qui est au courant … et en refusant de se joindre à ces solutions qui trahissent la patrie.
Et pendant ce temps-là…..
Homs: Une attaque armée dans le village de Tsnin a causé la mort de 6 civils.
6 janvier 2013 10:43
Edlib: Des terroristes ont commis un massacre à Knemas, en assassinant deux femmes et 4 enfants.
6 janvier 2013 10:01
Palmyre: Mort du chef du groupuscule terroriste d’Al-Nusra de la zone est, après une opération spécifique de l’armée arabe syrienne.