Armée des États-Unis [USA]

Le
coût logistique du rapatriement de certains matériels étant trop élevé,
le Pentagone étudie la possibilité d’en abandonner une partie sur
place. 45% de ce que les militaires ont apporté sera laissé à la
disposition de l’armée afghane.
Alors que les militaires français
doivent terminer la dernière phase de leur retrait d’Afghanistan courant
juin, les Américains finalisent l’organisation du leur. Une tâche
démesurée au vu de la quantité de matériel déployée sur place. Selon le
site Foreign Policy, ce seraient en tout 1,38 millions d’éléments, dont
28 000 véhicules, qui doivent être rapatriés rien que pour l’armée de
terre.

Afin de réaliser des économies, le Pentagone aurait déjà
décidé d’abandonner sur place une partie de ce matériel, d’une valeur de
6 milliards de dollars (4,6 milliards d’euros). Selon un porte-parole
du Pentagone, Wayne Hall, les Afghans seront libres d’en faire ce qu’ils
veulent : « nous ramènerons les équipements qui correspondent toujours
aux exigences de l’armée, ainsi que tout ce qui est soumis à des
restrictions commerciales ». Le reste, quelques 628 000 pièces
d’équipement, coûterait plus cher à rapatrier que sa propre valeur
comptable.

Tous les éléments concernant cet abandon de matériel
n’ont pas encore été publiquement annoncés. Une réunion entre les
responsables de la logistique américaine a eu lieu mercredi à Kaboul.
Les Américains ne sont pas les seuls à avoir choisit cette approche. Les
Britanniques ont annoncé dès le printemps 2012 vouloir céder une partie
de leur matériel, incluant notamment 1200 véhicules blindés qui
manquent cruellement aux forces nationales afghanes, pour une valeur
totale d’un milliard de livres (1,15 milliards d’euros).

66 000
soldats américains sont toujours présents en Afghanistan. D’ici fin
2014, l’intégralité des troupes devrait avoir quitté le pays. Washington
discute cependant avec Kaboul d’un possible accord de sécurité
bilatéral, le principal écueil restant l’exigence d’une immunité
judiciaire pour les militaires américains. L’OTAN étudie de son côté
avec le gouvernement afghan les formalités pour maintenir après 2014 un
contingent de 8000 à 12 000 hommes, dédiés à des missions de soutien, de
formation et de logistique.

anp92230 a écrit:

Citation :

Le mois dernier, l’on apprenait que la version STOVL (décollage court/atterrissage vertical) du F-35 était suspendue temporairement de vol en raison d’un problème détecté sur système d’alimentation propre au moteur de cet appareil. Une solution a finalement être trouvée, ce qui a permis de lever cette interdiction le 13 février.

Seulement, une inspection de routine réalisée sur un F-35A, c’est à dire la version dite conventionnelle de cet avion en cours de développement chez Lockheed-Martin, a eu pour conséquence la suspension de l’ensemble des appareils.

Ce qui a motivé le Pentagone pour prendre cette décision est la découverte d’une aube fissurée sur une turbine du moteur F-135 de l’appareil inspecté. Il s’agit d’une mesure à titre préventif, étant donné que, pour le moment, l’on ignore si les autres versions de l’appareil sont également concernées par ce problème.

Récemment, un rapport remis par le Pentagone au Congrès américain estimait que le F-35 manquait encore de “maturité”, avec seulement 20.000 tests réalisés sur les 60.000 prévus. L’US Air Force compte mettre ses premiers appareils en service d’ici 2016. Cette nouvelle interdiction de vol risque donc de compromettre les plans de l’aviation américaine, et cela d’autant plus qu’il n’est pas exclu qu’il y en ait d’autres à l’avenir.

Par ailleurs, cette mesure vient au mauvais moment pour Lockheed-Martin car plusieurs pays clients du F-35 ont déjà fait connaître leur intention de retarder, voire de diminuer leurs commandes, notamment en raison de la hausse exponentielle des coûts de cet avion, lequel n’affichera pas, en plus, les performances attendues. Ainsi, l’Australie doit prochainement décider si elle maintient l’acquition de 100 exemplaires de cet appareil ou bien si elle opte pour davantage de F-18 conçus par Boeing.

130311-N-WF272-063
PEARL HARBOR (March 11, 2013) The littoral combat ship USS Freedom (LCS
1) arrives at Joint Base Pearl Harbor-Hickam for a scheduled port visit
during a deployment to the Asia Pacific region. LCS platforms are
designed to employ modular mission packages that can be configured for
three separate purposes: surface warfare, anti-submarine warfare or mine
countermeasures. (U.S. Navy photo by Mass Communication Specialist 3rd
Class Diana Quinlan/Released)