Sujet: Re: Armée des États-Unis [USA] Jeu 11 Avr - 14:39
Le canon à rayons anti-émeute présenté par l’armée américaine
Citation:
Après 15 ans de tests et un déploiement en Afghanistan, sans avoir jamais été utilisé sur le terrain, l’armée américaine a dévoilé son "Active Denial System" (ADS), une arme anti-émeute, qui envoie des ondes électromagnétiques sur d’éventuels intrus jusqu’ à 1 km.
"Un bus irakien arrive à l’hôpital de Hilla, à 100 km de Baghdad, il contient de nombreux corps atrocement mutilés. Il n’y a pas eu de bruit, pas d’explosions, pas de projectiles, pas d’impacts, et des dizaines de passagers ont été amputés et mutilés d’un seul coup. Comme découpés par un laser surpuissant.
Les armes a énergie dirigée sont une réalité : Laser Tactique à Haute Energie (THEL), Système de Défense Actif (ADS) utilisant des micro-ondes à haute puissance, ces armes sont déployées et testées par l’armée américaine en Irak et en Afghanistan. Les recherches sur ces armes technologiques terrifiantes sont admises, mais leur utilisation n’est pas reconnue officiellement. Pourtant de nombreux témoins, documents et rapports montrent que plusieurs lasers THEL et systèmes ADS sont en place au Moyen-Orient.
La recherche sur les armes non létales, lasers aveuglants, micro-ondes douloureux, armes sonores incapacitant ou rendant malade la cible, est présentée comme un progrès permettant de sauver des vies. Mais ces recherches produisent des moyens de torturer et de tuer sans que la cible ne s’en rende compte, ni ne puisse se protéger ou se défendre. Le système ADS est officieusement envisagé pour la sécurité publique et le contrôle des foules aux Etats-Unis, en prévision des troubles sociaux importants auxquels semble se préparer la classe dirigeante américaine."
Sujet: Re: Armée des États-Unis [USA] Ven 12 Avr - 20:29
Invité Invité
Sujet: Re: Armée des États-Unis [USA] Ven 12 Avr - 21:53
Citation :
U.S. Marine armoured vehicles roll past a hill during a mechanized manoeuvre training as part of a Philippines-U.S. military exercise dubbed as "Balikatan" (shoulder to shoulder) at a military reservation camp Crow Valley in Capas, Tarlac in northern Philippines April 9, 2013. Picture taken April 9, 2013.
berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Armée des États-Unis [USA] Lun 15 Avr - 18:48
De la SF à la réalité: une arme laser déployée
Depuis le temps, comment se fait-il qu’elles ne soient pas plus répandues?
Le Système d’Armement Laser (LaWS) temporairement installé à bord du destroyer lance-missile américain USS Dewey (DDG105) a San Diego, en Californie est une arme expérimentale conçue par la délégation navale de l’armement à partir de lasers commerciaux, en utilisant diverses méthodes de construction combinées au laboratoire de recherche de la Marine
Citation :
Le magazine Navy on Monday a annoncé la mise en place de nouveaux plans de défense des navires déployés dans le Golfe persique dont l’équipement de l’un d’entre eux avec un laser. Cela fait des décennies que l’on entend parler de lasers dans le domaine militaire, mais c’est la première fois qu’une arme laser est déployée. Comment se fait-il qu’il ait fallu attendre autant de temps pour développer des armes laser efficaces ?
La première explication tient à la source d’alimentation d’une telle arme, qui doit être très importante, parmi d’autres défis d’ingénierie. La théorie derrière les armes laser est assez simple à comprendre: il s’agit de détruire une cible en utilisant un faisceau concentré d’énergie électromagnétique. Les armes conventionnelles fonctionnent peu ou prou de la même manière – une balle de fusil est seulement un moyen plus tangible de délivrer une quantité létale d’énergie.
Ce concept est si simple que des gens tournent autour de cette idée depuis des millénaires. La légende veut qu’Archimède ait enflammé les voiles de navires ennemis lors du siège de Syracuse en utilisant les rayons du soleil.
Les rayons utilisés par les extraterrestres dans La Guerre des Mondes de H.G. Wells est une arme fictive utilisant elle aussi des rayons d’énergie, comme l’Etoile de la mort qui détruit la planète Aldérande dans Star Wars. Les spécialistes des systèmes de défense espèrent et annoncent l’arrivée d’armes lasers depuis la fin des années 1970. Mais la construction d’une arme laser efficace est porteuse de vastes défis techniques.
Premièrement, et avant toute chose, donc, il y a la question de l’alimentation en énergie. Même dans les meilleurs modèles, seule 20% de l’électricité qui alimente l’arme est utilisée par le laser. Pointer et concentrer le rayon laser consomme encore davantage d’énergie. En raison de ces déperditions, un laser de 20 kilowatts, capable de détruire ou d’endommager gravement une petite embarcation consomme des centaines de kilowatts d’électricité. (Comme élément de comparaison, un climatiseur de fenêtre de base consomme 1 kilowatt). Voilà pourquoi cette nouvelle arme laser est déployée sur un navire de guerre, qui dispose d’une abondante ressource en électricité.
Quand bien même on découvrirait une source d’énergie portable capable d’alimenter de manière super efficace en énergie une arme laser, nous ne pourrions pas disposer d’une arme laser portative. Une arme laser typique émet en effet trois rayons. Le premier est envoyé afin de mesurer la distorsion d’atmosphère entre la source et la cible.
Lorsqu’il revient à la machine émettrice, un ordinateur calcule les changements qui doivent être apporté au rayon pour qu’il s’adapte à l’environnement. Le second rayon est un rayon traqueur. Malgré les nombreuses descriptions de science-fiction, un laser doit resté pointé sur sa cible plusieurs secondes avant de lui infliger des dégâts sérieux et cette fonctionnalité permet au rayon de continuer de pointer une cible en mouvement. Le troisième rayon est celui qui émet la véritable onde énergétique et mesure environ un mètre de diamètre. Le laser tend à chauffer et la machine doit donc être équipée d’un système de refroidissement.
Un autre obstacle majeur explique la difficulté à déployer des armes laser sur le champ de bataille: il ne suffit pas qu’elles soient techniquement réalisables – elles doivent également être meilleures ou moins coûteuses que les armes déjà disponibles. Voilà pourquoi l’armée a introduit les premières armes laser dans des niches plutôt que de créer une armée entièrement équipée d’armes laser.
Jusqu’ici, l’arme laser la plus efficace est le Tactical High Energy Laser, assez puissant pour détruire de petits objets comme des obus de mortier en pleine course. La Marine fait face à un problème différent pour ce qui concerne les petites cibles. Il est en effet difficile de toucher de petits navires rapides avec des armes à feu conventionnelles. Un laser tactique, pointé quelques secondes seulement sur un petit navire en approche peut faire sauter son réservoir de carburant ou endommager son moteur, ce qui permettrait d’éviter une redite de l’attaque suicide contre l’USS Cole, en 2000.
Petit bonus de la rubrique «L’explication»: Quel effet cela fait-il d’être pris pour cible par une arme laser? Et bien ça chauffe. Le laser produit de l’énergie. Un laser de forte puissance réchaufferait très rapidement la surface de votre peau et sans doute les cellules en dessous. Cela ferait certainement mal et toute personne qui resterait trop longtemps devant un laser de 20 kilowatts serait tuée.
Mais il est peu probable que les militaires feront usage du laser contre des personnes à brève ou longue échéance. Les lasers ne sont pas seulement encombrants: ils mettent beaucoup de temps à tuer. Dès que vous sentez le laser, il suffit de se déplacer derrière un objet opaque pour en être protégé. L’armée étudie d’ailleurs une arme basée sur la technologie des micro-ondes pour disperser les foules, car soumis à pareille chaleur les gens prennent généralement la fuite. Les balles restent et demeurent un moyen bien plus efficace que les lasers pour blesser ou tuer quelqu’un.
Sujet: Re: Armée des États-Unis [USA] Lun 15 Avr - 21:39
Les premières images du futur drone d'attaque furtif américain
Citation :
Drone UCLASS
Big Browser mar., 09 avr. 2013 07:24 CDT
"On n'a pas tous les jours l'occasion de voir un avion furtif nouvelle génération, s'enthousiasme le site de Foreign Policy. Aujourd'hui, Lockheed Martin a publié des images d'artiste de son prochain projet d'avion de combat (...), un drone furtif de la taille d'un avion de chasse capable de décoller d'un porte-avion, de traverser les défenses ennemies et de remplir toutes les missions, du largage de bombes aux missions d'observation." Le nom du programme : Unmanned Carrier-Launched Airbone Surveillance and Strike System (UCLASS).
Cet engin ressemble au très secret avion espion RQ-170 Sentinel, un drone furtif développé par le bureau d'étude Skunk Works de Lockheed Martin pour l'US Air Force, dont l'existence a été reconnue en décembre 2009. Il est surnommé "la Bête de Kandahar", ville au-dessus de laquelle il a été entraperçu.
L'Iran a capturé en décembre 2011 un RQ-170 Sentinel alors qu'il avait pénétré dans son espace aérien, en mission d'espionnage des sites nucléaires, selon les médias américains.
[youtube][/youtube]
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Armée des États-Unis [USA] Mer 17 Avr - 17:12
Le réseau mondial des bases militaires US
Les fondements de la terreur des peuples ou les maillons d'un filet qui emprisonne l'humanité
Citation :
Cet article analyse la situation des bases militaires US dans le monde en 2007
Le contrôle des activités humaines, économiques, sociales et politiques mondiales est assuré de plus en plus par les États-Unis d’Amérique (USA) dont la volonté de domination s’exprime dans une stratégie d’interventions directes et indirectes continues pour orienter la conduite des affaires mondiales en fonction de leurs propres intérêts. Le Rapport Global 2000 publié en 1980 présentait l’état du monde en faisant état des menaces qui pourraient peser sur ces intérêts. 20 ans plus tard, les Étatsuniens, pour justifier, dans le contexte de leur propre sécurité, leurs interventions sous toutes les latitudes, montent la plus grande supercherie que l’on puisse imaginer, «une guerre mondiale contre le terrorisme» ou, en d’autres mots, une guerre contre ceux ou celles qui osent ne pas vouloir être ou devenir leurs esclaves.
Les quatre éléments majeurs de la stratégie de conquête et de domination du monde par les Étatsuniens sont le contrôle de l’économie mondiale et des marchés financiers, la main mise sur toutes les ressources naturelles (matières premières et ressources énergétiques) névralgiques pour la croissance de leurs avoirs et de leur pouvoir par le biais des activités des corporations multinationales, la mise en tutelle des 191 gouvernements membres de l’Organisation des Nations Unies et, enfin, la conquête, l’occupation et la surveillance de ces éléments grâce à un réseau de bases ou d’installations militaires qui couvrent l’ensemble de la Planète (continents, océans et espace extra-atmosphérique). Il s’agit d’un Empire dont il est bien difficile d’en déterminer la juste ampleur.
Il est cependant possible d’en décrire la configuration générale à partir des informations rendues publiques dans les rapports annuels présentés devant le Congrès étatsunien sur les dépenses militaires nationales et le réseau des bases militaires situées à l’étranger et aussi dans une série d’analyses de la configuration de cet ensemble dans plusieurs régions du monde.
Cet article a pour objectif de présenter un bref aperçu du réseau mondial des bases militaires possédées ou contrôlées par les Étatsuniens, les effectifs, les traits de la répartition spatiale de ces installations, les coûts annuels de leur déploiement, les éléments qu’elles surveillent et les projets actuels d’expansion de ce réseau. Nous examinerons, dans une seconde partie, le mouvement mondial de résistance populaire à ces projets. Nous analyserons, dans un autre article, les réseaux d’autres puissances nucléaires tels que ceux du Royaume Uni, de la France et de la Russie.
1. Les bases militaires
Les bases militaires sont les lieux d’entraînement, de préparation et de stockage des équipements de guerre des armées nationales dans le monde. Elles sont peu connues, car les visiter est à toutes fins pratiques interdit pour le grand public. Bien qu’elles empruntent plusieurs configurations selon les fonctions spécifiques qu’elles sont appelées à assumer elles peuvent être classées en quatre grandes catégories : Les bases aériennes (Air Force) (photos 1 et 2), les bases terrestres (Army), les bases navales (Navy) et les bases de communications et de surveillance (Spy).
Photo 1. Base aérienne de Diego Garcia située dans l’océan Indien
Photo 2. Diego Garcia. Vue de deux B-52 et de six Kc-135.
II. Plus de 1000 bases ou installations militaires
La plupart des sources de renseignements sur cette question (notamment C. Johnson, le Comité de Surveillance de l’OTAN, l’International Network for the Abolition of Foreign Military Bases,etc.) révèlent que les Étatsuniens possèdent ou occupent entre 700 et 800 bases militaires dans le monde.
Conçue par Hugh d’Andrade et réalisée par Bob Wing la carte 1 intitulée : «U.S. Military Troops and Bases around the World», «The Costs of «Permanent War» publiée en 2002 permet de constater la présence de militaires étatsuniens dans 156 pays, de leur présence sur des bases étatsuniennes dans 63 pays, des bases récemment construites (depuis le 11 septembre 2001) dans sept pays et un total de 255 065 effectifs militaires. Cette présence qui se traduit par un total de 845 441 installations diverses couvre, dans les faits, des terrains d’une superficie de 30 millions d’acres. Selon Gelman, en se basant sur les données officielles du Pentagone de 2005, les USA possèderaient 737 bases à l’étranger. Avec celles du territoire métropolitain et de leurs propres territoires les bases couvriraient une superficie totale de 2 202 735 hectares, ce qui ferait du Pentagone l’un des plus grands propriétaires terriens de la planète (Gelman, J., 2007).
Carte 1. Les militaires étatsuniens dans le monde. Les coûts de la «guerre continue» et quelques données comparatives
Source : RÉCIT national de l’univers social , carte adaptée du Monde diplomatique.
Les données du Peace Pledge Information 2003 indiquent qu’entre 2001 et 2003 le réseau étatsunien comprenait 730 installations et bases dans plus de 50 pays et faisait appel à un personnel militaire américain dans des douzaines d’autres pays (carte 2). D’autres sources mentionnent que les USA possédaient en 2004 plus de 750 bases réparties dans 130 pays et ce sur tous les continents. Un grand nombre d’entre elles étaient situées sur des îles. Selon C. Johnson, l’Empire américain en possèderait ou louerait plus de 1 000 au total à l’étranger (Johnson, 2007). En bref, les bases et les troupes étasuniennes occupent et contrôlent presque la totalité des espaces terrestres et marins de la planète. Encore quelques pays semblent leur échapper comme la Syrie, l’Iran, la Corée du Nord, Cuba et le Venezuela, une situation qu’un Empire, on peut s’en douter, ne pourrait tolérer trop longtemps
Carte 2. Les bases militaires étatsuniennes dans le monde (2001-2003)
La carte du Réseau mondial NO BASES (carte 3) révèle ce qui suit :
- Des bases en opération qui se situent en Amérique du Nord, dans quelques pays latino-américains, en Europe de l’Ouest, au Moyen-Orient, en Asie centrale, en Indonésie, aux Philippines et au Japon.
- Des bases désaffectées
- De nouveaux sites sélectionnés
- Des bases d’espionnage
- Des bases d’espionnage satellite
- Les pays avec des bases étatsuniennes
- Des bases dont l’acquisition est en négociation
- Les pays sans bases américaines
Carte 3. Les bases militaires étatsuniennes: Cliquez ici pour voir la carte
Voir également: http://www.forusa.org/fellowship/documents/GlobalMapFeb2007.pdf La surface terrestre est structurée en un vaste champ de bataille
Ces bases ou installations militaires de diverses natures sont réparties sur une grille de commandement divisée en cinq unités spatiales et quatre unités spéciales (Unified Combattant Commands) (Carte 4). Chaque unité est placée sous le commandement d’un général. La surface terrestre est donc considérée comme un vaste champ de bataille qui peut être patrouillé ou surveillé constamment à partir de ces bases.
Carte 4. Le monde et les territoires sous la responsabilité d’un commandant ou structure de commandement
Les territoires sous commandement sont (nous avons conservé leur appellation en anglais) le Northern Command (Peterson Air Force Base, Colorado), le Pacific Command (Honolulu, Hawaii), le Southern Command (Miami, Floride – Carte 5), le Central Command (MacDill Air Force Base, Floride), le European Command (Stuttgart-Vaihingen, Allemagne), le Joint Forces Command (Norfolk, Virginie), le Special Operations Command (MacDill Air Force Base, Floride), le Transportation Command (Scott Air Force Base, Illinois) et le Strategic Command (Offutt Air Force Base, Nebraska).
Carte 5. Le Southern Command
L’OTAN peut compter sur 30 bases
L’OTAN, en tant qu’alliance militaire et désormais aussi politique, possède son réseau de bases, soit 30 au total qui sont principalement situées en Europe de l’Ouest : Whiteman aux U.S.A., Fairford, Lakenheath et Mildenhall au Royaume Uni, Eindhoven en Hollande, Brüggen, Geilenkirchen, Landsberg, Ramstein, Spangdahlem, Rhein-Main en Allemagne, Istres et Avord en France. Morón de la Frontera et Rota en Espagne, Brescia, Vicenza, Piacenza, Aviano, Istrana, Trapani, Ancora, Pratica di Mare, Amendola, Sigonella, Gioia dell Colle, Grazzanise et Brindisi en Italie, Tirana en Albanie, Incirlik en Turquie, Eskan Village en Arabie saoudite et Ali al Salem au Koweit,
III. Un personnel militaire sous toutes les latitudes
Selon les données de l’encyclopédie libre Wikipedia (données de février 2007), le système de défense étatsunien métropolitain (on estime à 6000 le total des installations militaires aux USA eux-mêmes) et mondial fait appel à un personnel de 1.4 million de personnes dont 1 168 195 aux États-Unis et dans leurs territoires d’outre-mer. Selon la même source ils en déploient 325 000 à l’étranger dont 800 en Afrique, 97 000 en Asie (en excluant le Moyen-Orient et l’Asie centrale), 40 258 en Corée du Sud, 40 045 au Japon, 491 sur la base de Diego Garcia dans l’océan Indien, 100 aux Philippines, 196 à Singapour, 113 en Thaïlande, 200 en Australie et 16 601 sur des navires de guerre.
En Europe, on compte encore la présence de 116 000 militaires étatsuniens dont 75 603 en Allemagne. En Asie centrale, environ 1 000 militaires sont stationnés sur la base aérienne de Ganci (Manas) au Kirghizistan et 38 se trouvent à Kritasanisi, en Géorgie, dont la mission est d’assurer l’entraînement des soldats géorgiens. Au Moyen Orient, on dénombre 6 000 militaires dont 3 432 au Qatar et 1 496 à Barhein. En Occident, en dehors des USA et de leurs territoires, on en retrouve 700 à Guantanamo, 413 au Honduras et 147 au Canada.
Les carte 3, quant à elle, présente le personnel en devoir selon un découpage en sept grands ensembles. Le nombre total du personnel de la Défense cantonné aux États-Unis eux-mêmes et dans leurs territoires est de 1 139 034.militaires. Dans les autres régions de l’hémisphère occidental on en compte 1 825, en Europe 114 660, en Afrique subsaharienne 682, en Afrique du Nord , au Moyen Orient et en Asie du Sud 4 274 et dans l’Est asiatique, en Ex-URSS 143 et dans le Pacifique 89 846.
IV. Les coûts d’exploitation de ce réseau mondial
Les dépenses militaires des USA sont passées de 404 à 626 milliards de dollars – valeur équivalente du dollar de 2007 (données du «Center for Arms Control and Non-Proliferation» de Washington) entre 2001 et 2007 et devraient dépasser les 640 milliards en 2008 (figure 1 et http://www.armscontrolcenter.org/archives/002244.php ). Elles correspondaient en 2006 à 3,7% du PIB et à $935.64 per capita.
Figure 1. Les dépenses militaires des USA depuis 1998
Selon les données de la carte 1 (The Costs of «Permanent War and By the Numbers») le budget de la Défense proposé en 2003 de 396 milliards de dollars a atteint dans les faits les 417.4 milliards et correspondait déjà à une augmentation de près de 73% par rapport à celui de 2000 qui atteignait les 289 milliards et plus de la moitié du budget total discrétionnaire des États-Unis. Depuis 2003 ces dépenses viennent s’ajouter à celles de la guerre d’occupation de l’Irak qui atteignent aujourd’hui (fin mars 2007) un total cumulé de 413 milliards de dollars selon le National Priorities Project.
Les estimations des besoins du budget de la Défense qui ont été présentées en mars 2006 dans le Livre Vert de la Défense correspondaient à la somme totale de près de 440 milliards de dollars pour l’année fiscale 2007. Le personnel demandé était de 1 332 300 militaires et autres employés, mais il est noté que ces données ne comprenaient pas les crédits nécessaires pour la guerre mondiale contre le terrorisme. Il s’agissait donc du budget régulier.
A. Goldstein du Washington Post, dans le cadre d’un article sur les faits saillants du budget national de 2007 intitulé «2007 Budget Favors Defense» écrivait à ce sujet: «Dans l’ensemble, le budget de l’année fiscale 2007 aura pour effet d’effectuer les changements que l’Administration s’était évertuée à apporter au cours des cinq dernières années, soit d’augmenter les capacités militaires et de défense contre les menaces terroristes sur le sol des États-Unis tout en restreignant les dépenses dans plusieurs secteurs d’activités comme ceux de l’éducation et du transport ferroviaire.».
V. Des bases pour le contrôle des ressources énergétiques fossiles
Les USA ont entrepris, après les événements du 11 septembre 2001, une guerre globale contre le terrorisme, d’abord en Afghanistan et ensuite en Irak et s’acharnent contre les pays qui n’obéissent pas fidèlement à l’ordre qu’ils veulent imposer à l’ensemble de l’humanité et, notamment, l’Iran, la Corée du Nord, la Syrie et le Venezuela. Ils surveillent de près les gouvernements qui ne sont pas nécessairement favorables à l’expansion de leur emprise sur les ressources de leurs territoires. Ils sont particulièrement préoccupés par les mouvements de résistance à leurs interventions en Amérique du Sud, ce qui a amené le Président Bush à effectuer récemment une tournée éclair dans plusieurs pays tels que le Brésil, l’Uruguay, la Colombie, le Guatemala et le Mexique «pour promouvoir la démocratie et le commerce», mais surtout pour essayer de neutraliser ces mouvements et de bâtir un contrepoids suffisant pour en freiner l’expansion
Il en est ainsi en Asie centrale. Selon Iraklis Tsavdaridis, Secrétaire du Conseil mondial de la Paix (WPC), la présence des bases militaires des U.S.A. ne doit pas être perçue comme servant un objectif purement militaire. Les bases sont là pour promouvoir les intérêts économiques et politiques du capitalisme des États-Unis. Par exemple, les entreprises et le gouvernement étatsuniens ont déjà manifesté un vif intérêt pour construire un corridor sécuritaire pour le pétrole et le gaz naturel du bassin de la mer Caspienne en Asie centrale en passant par l’Afghanistan, le Pakistan et la mer d’Arabie (carte 6). Cette région ne contiendrait que 6% des réserves de pétrole connues et 40% des réserves de gaz. La guerre d’occupation de l’Afghanistan et la construction de bases militaires des U.S.A. en Asie centrale sont considérées comme une occasion propice pour faire de ce pipeline une réalité».
Les USA sont en guerre en Afghanistan et en Irak pour cette raison fondamentale et ils veulent poursuivre ces opérations jusqu’à l’atteinte de leurs objectifs. Selon les données de l’Encyclopédie libre Wikipédia, les troupes étatsuniennes déployées dans ces pays totalisent près de 190 000 militaires. L’Opération «Enduring Freedom», en Irak seulement est menée avec près de 200 000 effectifs en incluant les 26 000 soldats des autres pays qui participent à la «mission». Une vingtaine de milles pourraient se joindre aux autres contingents dans les prochains mois. En Afghanistan, on dénombre la présence de 25 000 militaires au total (cartes 6 et 7).
Carte 6. Le pétrole et les guerres au Moyen Orient
Carte 7. Les bases américaines situées en Asie centrale
Carte 8. Les gisements de pétrole en Amérique latine
VI. Des bases militaires pour le contrôle des ressources renouvelables stratégiques
Selon la liste dressée par l’encyclopédie libre Wikipédia, les bases militaires étatsuneinnes à l’étranger, héritage de la Guerre froide, étaient situées principalement en Europe de l’Ouest dont 26 en Allemagne, huit en Grande Bretagne et huit en Italie. À ces bases on pouvait ajouter neuf installations au Japon.
Au cours des dernières années et ce, dans le contexte de la guerre contre «la terreur» les USA ont initié la construction de 14 nouvelles bases autour du Golfe persique un plan de construction ou de renforcement de 20 bases (106 installations au total) en Irak pour des dépenses totales de 1 100 milliards de dollars dans ce seul pays (Varea, 2007) et l’utilisation d’une dizaine de bases en Asie centrale. Ils ont aussi entrepris ou poursuivi des négociations avec plusieurs pays pour installer, acquérir, agrandir ou louer d’autres bases et, notamment, avec le Maroc, l’Algérie, la République du Mali, le Ghana (Ghana WEB. 2006), le Brésil, l’Australie (Nicholson, B., 2007), la Pologne, la République tchèque (Traynor, I., 2007), l’Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Kirghizstan, l’Italie (Jucca, L., 2007) et la France avec un accord pour s’installer à Djibouti (Manfredi, E., 2007). Toutes ces démarches s’inscrivent dans la perspective de mettre en place une série de bases dans un corridor est/ouest entre la Colombie, le Maghreb, le Proche Orient, l’Asie centrale jusqu’aux Philippines que les Étatsuniens ont appelé «arc d’«instabilité» (Johnson, C., 2004) ainsi que de d’assurer un accès facile et permanent aux ressources hydriques et biologiques de grande valeur comme celles du bassin amazonien (Delgado Jara, D., 2006 et cartes 9 et 10).
Carte 9. Les richesses biologiques de l’Amérique latine
Carte 10. Les ressources en eau douce en Amérique latine
VII. Les mouvements de résistance
À l’instar de l’opposition traditionnelle organisée et conduite par les organisations pacifistes et anti-guerre dans le monde au cours des 40 dernières années la redéfinition du réseau des bases militaires étatsuniennes commandées par un redéploiement des forces armées en fonction de la localisation des ressources stratégiques traditionnelles et des ressources renouvelables de grande valeur suscite de nombreuses manifestations d’opposition et de résistance. On a pu l’observer récemment en Espagne, en Équateur, en Italie, au Paraguay, en Ousbékistan, en Bulgarie et dans plusieurs autres pays. Ces manifestations se sont ajoutées aux mouvements de résistance de longue date développés en Corée du Sud, à Puerto Rico, à Guam, aux Philippines, à Cuba, en Europe, au Japon et ailleurs.
Un mouvement mondial de résistance à la présence de bases militaires à l’étranger a pris naissance et s’est développé au cours des dernières années. Il s’agit de NO BASES ou du Réseau international pour l’abolition des bases militaires étrangères
Ce réseau a pour objectif de poursuivre le processus de désarmement et de démilitarisation de la planète et principalement celui du démantèlement des bases militaires étrangères. Il regroupe les organisations qui font la promotion de la paix établie par la démocratie participative et la justice sociale. Le Réseau No Bases organise des campagnes d’éducation et de sensibilisation du public en mobilisant, en ce sens, les forces vives de la société civile. Il travaille aussi aux travaux de réhabilitation des sites militaires abandonnés comme c’est le cas, notamment, en Europe de l’Ouest.
Jusqu’en 2004, ces campagnes ont eu avant tout une portée locale et nationale. Le Réseau permettra désormais de s’étendre à l’échelle du Globe, car comme le souligne le Réseau lui-même «il est très important de développer des liens plus forts et plus étroits entre les campagnes ayant un impact local et celles qui mobilisent un pays tout entier ou celles qui peuvent avoir une portée mondiale. Les groupes locaux à travers le monde peuvent s’inspirer et tirer des bénéfices en partageant de l’information, des expériences et des stratégies».
Le Réseau ajoute : «Le fait de prendre conscience qu’on n’est pas seul dans la lutte contre les bases étrangères est un facteur qui renforce et motive les acteurs. Les activités et campagnes dont la coordination est mondiale permettent de faire connaître davantage la portée et l’importance de la résistance à la présence militaire étrangère à travers le monde. Dans la conjoncture actuelle où l’on assiste à un processus plus intense de militarisation et de recours à la force dans le monde on éprouve un besoin urgent et pressant d’établir et de renforcer le réseau international des militants, des organisations et des mouvements qui portent une attention particulière à la présence militaire étrangère et qui travaillent à l’établissement d’un système de justice et de paix».
Pour le Réseau, les guerres en Afghanistan et en Irak et la militarisation et la surveillance accrue des gouvernements et des activités de la société civile par les États-Unis constituent un momentum favorable au renforcement des mouvements de résistance: «Lors d’une rencontre internationale anti-guerre tenue à Jakarta en mai 2003, quelques semaines après le début de l’invasion de l’Irak, une campagne globale contre les bases militaires a été proposée comme une action à prioriser pour les mouvements globaux anti-guerre, de justice et de solidarité».
Depuis lors, cette campagne a pris de l’ampleur. Une liste d’adresses courriels a été établie (nousbases@lists.riseup.net et nousbases-info@lists.riseup.net) qui permet la diffusion des expériences des membres du mouvement et des échanges d’informations et de discussions. Cette liste est formée maintenant de 300 personnes et d’organisations en provenance de 48 pays.
Un site Internet permet aussi d’informer adéquatement l’ensemble des membres du Réseau. De nombreuses rubriques fournissent une information précieuse sur les activités qui se déroulent un peu partout dans le monde.
Le Réseau est de plus en plus actif et participe, ainsi, aux Forums sociaux continentaux ou mondiaux et organise des conférences et colloques. Il a participé au Forum social européen à Paris en 2003, et à Londres en 2004, au Forum social des Amériques en Équateur en 2004 et à celui de la Méditerranée en Espagne en 2005. L’un des rassemblements majeurs fut celui qui s’est tenu à Mumbai, en Inde, en 2004 dans les cadres du Forum social mondial. Plus de 125 participants en provenance de 34 pays ont posé les fondements d’une campagne globale coordonnée. Des priorités d’action ont été établies comme celle de fixer un jour donné pour une Action globale visant à souligner les enjeux entourant la présence des bases militaires à l’étranger. Enfin, il importe de mentionner que le Réseau a tenu quatre séances de discussions au Forum social de Porto Alegre en 2005 dont l’une a porté sur le financement des activités du Réseau.
Il convient de rappeler que le Réseau s’inscrit nettement dans le mouvement pacifiste global. Il a permis de faire comprendre davantage à ce mouvement l’importance de la problématique de la présence des bases militaires à l’étranger et qu’il importe que les organismes de justice et de paix lui portent une plus grande attention.
La pertinence du débat entourant la présence des bases militaires à l’étranger n’est plus à démontrer. Les fonctions attribuées à la base de Guantanamo qui échappent au contrôle du droit international, les enjeux autour des projets d’expansion de la puissance militaire des USA au Moyen Orient et en Asie centrale, la vive opposition populaire aux visées étatsuniennes dans la région andine en Amérique du Sud (carte 11) de même que celle que l’on observe au Japon autour des bases de Henoko et d’Okinawa, etc. nous interpellent et exigent une action globale concertée contre cette occupation inscrite dans le concept de la «Permanent War».
Carte 11. Mouvements sociaux de résistance en Amérique latine
La conférence internationale de Quito et de Manta, Équateur, mars 2007
Une conférence mondiale du réseau pour l’abolition des bases militaires étrangères a eu lieu à Quito et à Manta, Équateur, du 5 au 9 mars 2007. La conférence a eu pour objectif de souligner les impacts politiques, sociaux, environnementaux et économiques des bases militaires étrangères et de faire connaître les principes des mouvements anti-bases, et construire formellement le réseau, ses stratégies, structure et plans d’action.
Les objectifs principaux de la conférence furent:
- Analyser le rôle des bases militaires étrangères et d’autres formes de présence militaire dans la stratégie de domination globale et ses impacts sur la population et l’environnement;
- Partager des expériences, de solidarité avec les luttes de résistance contre les bases militaires étrangères dans le monde;
- Atteindre un consensus sur des mécanismes d’objectifs, de plans d’action, de coordination, de communication et de prise de décision pour un réseau global pour l’abolition de toutes les bases militaires étrangères et d’autres formes de présence militaire;
- Établir des luttes et des plans d’action globaux qui renforcent les luttes de gens du pays et assurent leur coordination à l’échelle internationale.
Conclusion
Cet article a permis de constater combien l’emprise de la puissance militaire des États-Unis dans le monde est considérable et ne cesse d’augmenter. Les Étatsuniens considèrent la surface terrestre comme un terrain à conquérir, à occuper et à exploiter. La division du monde en unités de combat et de commandement illustre fort bien cette réalité. Dans ce contexte, il nous semble que l’humanité se trouve ainsi contrôlée voire attachée à des chaînes dont les maillons constituent les bases militaires.
Le processus de redéploiement des installations militaires en cours doit être analysé de façon minutieuse si l’on veut comprendre les stratégies d’intervention de Washington dans toutes les régions du monde. Ce processus est conduit sous la gouverne de la force, de la violence armée, de l’intervention à travers des accords de «coopération» dont les velléités de conquête sont sans cesse réaffirmées dans le design des pratiques du commerce et des échanges. Le développement économique est assuré par la militarisation ou le contrôle des gouvernements et des sociétés et des ressources immenses sont sacrifiées pour permettre ce contrôle dans la plupart des régions dotées de richesses stratégiques pour consolider les bases de l’Empire.
La mise sur pied du Réseau international pour l’abolition des bases militaires étrangères s’avère un moyen extraordinaire pour lutter contre le processus de militarisation de la Planète. Ce réseau est indispensable et son développement ne pourra se faire sans une adhésion ou un engagement de tous les peuples du monde. Ce sera extrêmement difficile de les mobiliser, mais les liens créés par ce réseau seront favorables à des luttes concertées à l’échelle mondiale.
En terminant, il convient de revoir les termes de la Déclaration finale de la 2ième Conférence internationale contre les bases militaires étrangères qui s’est tenue à La Havane en novembre 2005, déclaration formulée par les délégués de 22 pays ). Celle-ci cerne les enjeux majeurs entourant l’avenir de l’humanité et constitue un Appel à la solidarité internationale pour le désarmement et la paix.
Jules Dufour
Le 9 avril 2007
Jules Dufour, Ph.D., est Président de l’Association canadienne pour les Nations Unies (ACNU) /Section Saguenay-Lac-Saint-Jean, membre du Cercle universel des Ambassadeurs de la Paix, membre du Conseil national de Développement & Paix. Références
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Military Bases around the world and in Europe – the role of the USA and NATO , Iraklis Tsavdaridis, Secretary of the World Peace Council (WPC) 8th November 2005, From the Greek Committee for International Detente and Peace (EEDYE), Presented on November 8, 2005 at the International Conference on Foreign Military Bases in Havana/Cuba organized by MOVPAZ :
Sujet: Re: Armée des États-Unis [USA] Sam 20 Avr - 18:34
Invité Invité
Sujet: Re: Armée des États-Unis [USA] Sam 20 Avr - 19:51
(ça date de la présence américaine en Irak )
berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Armée des États-Unis [USA] Mer 15 Mai - 21:24
Premier lancement de chat X-47B
Citation :
]b]OCÉAN ATLANTIQUE (14 mai 2013), Un système de combat aérien sans pilote X-47B (UCAS) démonstrateur passe sur le pont d'envol du porte-avions USS George HW Bush (CVN 77). George HW Bush est le premier porte-avions à catapulte lancer avec succès un avion sans pilote depuis son poste de pilotage. (US Navy photo by Mass Communication Specialist 2nd Class Michael Smevog / Sortie)[/b]
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: Armée des États-Unis [USA] Mer 15 Mai - 21:49
combat aérien sont pilote ahh c fort!!!!
berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Armée des États-Unis [USA] Ven 17 Mai - 16:25
Premier lancement de chat X-47B
Invité Invité
Sujet: Re: Armée des États-Unis [USA] Sam 1 Juin - 13:45
Soldat Israélien entraînent des Marines en 2009 en Israël.
Invité Invité
Sujet: Re: Armée des États-Unis [USA] Sam 1 Juin - 20:40
Elbit Systems à vendu beaucoup de hermes 450 aux "US customs and border protection.
Les Autres utilisateurs du Hermes 450 sont la Géorgie,,Israël,le Brésil,l'Azerbaidjan,Chypre,Singapour,La Colombie,la Croatie,le Mexique,les Etats-Unis la Grande bretagne et
Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
Sujet: Re: Armée des États-Unis [USA] Lun 3 Juin - 16:32
Viols dans l'US Army, une épidémie silencieuse
M le magazine du Monde | 31.05.2013
Par Alexandra Geneste
ELLE A DU MAL À CONTENIR SON ÉMOTION, RUTH. Le trémolo dans sa voix en dit long. Ce n'est pas tous les jours qu'elle monte sur scène pour s'adresser à une telle audience. Plus d'une centaine de femmes, ex-militaires, l'attendent dans la salle de conférence d'un grand hôtel de Washington DC, à deux pas du Capitole. Tailleur bleu à col rond boutonné jusqu'en haut, longs cheveux noir d'encre soigneusement coiffés, l'ancienne recrue de la Navy a un message pour ses soeurs d'armes : "Quand je vous regarde, je vois la bravoure, le courage, la douleur, la colère et la conviction que je porte en moi chaque jour." A 44 ans, Ruth Moore est devenue malgré elle l'héroïne d'un demi-million d'anciennes combattantes américaines, agressées sexuellement alors qu'elles servaient leur pays ces vingt dernières années. Héroïne, parce qu'elle porte en elle cette même blessure que chacune tente de panser depuis trop longtemps, et qu'elle compte bien faire entendre ce qu'elle nomme leur "cri de guerre" jusqu'aux portes du Congrès. Et de la Maison Blanche, "s'il le faut".
Violée en 1987 par un officier alors qu'elle venait d'intégrer la marine, Ruth a attendu vingt-trois ans avant que le département des anciens combattants reconnaisse les faits et lui accorde les allocations d'invalidité auxquelles le syndrome de stress post-traumatique dont elle souffre depuis lui donne droit. Un projet de loi qui porte son nom, et qui faciliterait l'obtention de cette prise en charge, a été soumis au Congrès en février. Le Ruth Moore Act 2013 est devenu son "autre" combat. "C'est ma nouvelle façon de servir mon pays, sans uniforme", lâche-t-elle d'un sourire taquin. Près de la tribune, Anu Bhagwati, victime de discrimination et de harcèlement sexuel pendant ses cinq années dans les Marine Corps, veille sur ses "protégées". L'ancienne capitaine a quitté le corps d'élite pour créer en 2005 l'association Service Women's Action Network (SWAN), afin de se donner les moyens d'aider toutes celles que la culture sexiste de l'armée l'empêchait de secourir de l'intérieur. C'est à elle que la centaine d'anciennes militaires doivent ce rendez-vous d'avril, un sommet "Vérité et Justice" réunissant victimes, militants et parlementaires mobilisés pour dénoncer l'inénarrable et obtenir "réparation".
En 2012, 26 000 militaires - hommes et femmes - ont déclaré avoir subi un "contact sexuel non sollicité", allant de l'attouchement au viol. Soit 70 agressions par jour ; un tiers de plus qu'en 2010. Mais tous les abus ne sont pas rapportés, souligne le Pentagone. Selon ses estimations, jusqu'à 30 % des quelque 204 700 femmes que compte l'armée américaine (14,5 % des effectifs) seraient victimes d'agressions sexuelles. Les hommes ne sont pas épargnés : ils représentent près de 50 % des vétérans souffrant de traumatismes sexuels. Les femmes les plus exposées à ce fléau sont celles déployées en Irak et en Afghanistan. Selon le département des anciens combattants, 50 % d'entre elles sont victimes de harcèlement sexuel et un quart de viol. En servant dans l'un de ces pays, une femme risque davantage d'être violée par un frère d'armes que blessée ou tuée par l'ennemi.
"Le vrai sujet, c'est le silence qui entoure cette réalité depuis des décennies, ou plutôt le camouflage construit autour de ce silence", relève Aaron Belkin, professeur de sciences politiques à l'université d'Etat de San Francisco. Pour ce spécialiste de la masculinité et de la sexualité militaires, la société américaine est trop militarisée pour vouloir ébruiter la découverte de ce fléau, "qui vient heurter l'image héroïque des soldats". Le président Obama lui-même, insiste-t-il, entretient dans ses discours cette idée de "sacralisation" du soldat, protecteur des valeurs américaines. L'omerta a pourtant été brisée ces dernières semaines, après la série de scandales retentissants visant l'armée américaine, dont la mise en cause début mai, à quelques jours d'intervalle, de deux gradés pour agressions sexuelles, alors qu'ils étaient responsables de la prévention contre ces mêmes violences. L'un a été arrêté, l'autre suspendu. Barack Obama est allé jusqu'à qualifier ces crimes de "dangereux pour la sécurité nationale".
L'armée américaine a un train de retard en matière de féminisation, soulignent les activistes. Le professeur Aaron Belkin confirme : "En théorie, plus les femmes auront accès à des postes prestigieux au sein de l'armée, plus l'égalité des sexes devrait être respectée." Mais en 2012, elles ne représentaient que 14,2 % des officiers. La levée en janvier dernier de l'interdiction faite aux femmes de s'engager dans les unités de combat est présentée par le chef d'état-major interarmées, Martin Dempsey, comme une mesure à même de réduire le nombre d'abus sexuels à leur encontre. "Plus les militaires seront traités de manière équitable, assure-t-il, plus ils se traiteront de manière équitable entre eux." Shatiima Davis ne croit pas un instant à cette équité : "C'est un leurre. La guerre n'est pas faite pour nous, mon viol en est la preuve. Aux yeux de mes frères d'armes, je n'étais pas leur égale, jamais", martèle, amère, celle qui déconseille à toutes les femmes de s'engager. Violée en Irak à l'âge de 18 ans, à quelques mètres de la couchette de son sergent qui ne pipe mot, elle vit aujourd'hui dans un refuge pour vétérans sans-abri du Queens, à New York.
SELON LE DÉPARTEMENT DE LA DÉFENSE, un quart des agressions sexuelles sont le fait d'un militaire issu de la chaîne de commandement. C'est le cas de l'homme qui a violé Ruth Moore l'année de ses 18 ans, alors qu'à peine sortie du lycée elle était déployée aux Açores. Quand son supérieur hiérarchique demande un soir à lui parler, la jeune soldate s'exécute. "J'avais reçu un ordre, je l'ai suivi sans sourciller", regrette-t-elle aujourd'hui, la gorge serrée. Cinq minutes plus tard, l'officier lui enfonce un couteau dans la bouche et menace de la tuer au moindre bruit. L'aumônier auquel elle rapporte l'incident lui conseille de "passer l'éponge". Son agresseur, qui la viole une seconde fois pour avoir osé parler, ne fera l'objet d'aucune enquête, poursuite ou mesure disciplinaire. Seuls 6 % des agresseurs ont été condamnés en 2012.
"Je lui souhaite de ne jamais croiser un membre de ma famille ou je ne réponds de rien", confie Laura Sellinger au sujet de l'homme qui l'a violée, après l'avoir droguée et lui avoir frappé la tête contre le sol, en 2005, en Corée. Son agresseur est passé aux aveux, a été reconnu coupable mais n'a pas été condamné. Pendant l'enquête, alors qu'il lui envoie des menaces de mort pour la dissuader de témoigner, Laura apprend qu'il est promu sergent. "Si les militaires savaient qu'ils risquent d'être tenus pour responsables au moindre faux pas, ils se tiendraient à carreau", affirme d'un ton martial Anu Bhagwati. L'impunité dont bénéficient les responsables d'abus sexuels est, selon elle, l'une des causes principales du fléau : "Du fait de son pouvoir discrétionnaire, le commandant décide d'intenter ou non des poursuites, et peut annuler un verdict."
Témoin de crimes sexuels à l'encontre de ses propres troupes lorsqu'elle était dans les marines, elle dit avoir été incapable de les aider : "Les commandants s'arrangent chaque fois pour noyer le poisson ou mettre en cause la véracité des plaintes des victimes..." Transférer l'enquête et l'instruction au système judiciaire civil, à l'instar de ce qu'ont fait les armées canadienne, australienne ou britannique, "provoquerait un vrai changement culturel", insiste Anu Bhagwati. Un projet de loi proposant que des procureurs ayant reçu une formation militaire - et non plus des officiers supérieurs - soient chargés d'instruire les crimes sexuels a été soumis en mai au Congrès. Son adoption protégerait les femmes contre des mesures de représailles sociales, professionnelles ou administratives, dont 62 % des victimes font l'objet.Ayana Harrell, qui a mis trois semaines avant de trouver le courage d'aller rapporter son viol collectif - "un bon soldat ne doit jamais se comporter en victime", rappelle-t-elle -, découvre qu'elle est enceinte. "Oubliez et avortez", lui conseille son sergent instructeur. Son corps blessé au réveil, son état comateux sous l'effet de la drogue absorbée à son insu, et les hommes, ivres, couchés sur le sol... La jeune mère de quatre enfants n'a rien oublié. Pas plus que la décharge signée du commandant pour "troubles de la personnalité" alors qu'elle est enceinte de cinq mois. Le coût d'une IVG pour une grossesse résultant d'un viol par un frère d'armes n'est couvert par l'armée que depuis janvier dernier. Or les faits remontent à 2001. Sans le sou, Ayana se résout à garder l'enfant. Si elle reconnaît avoir "longtemps été en colère avec le bébé", elle parle désormais de sa fille Giorgia, âgée de 11 ans, comme d'une "bénédiction". En 1987, Ruth Moore avait été renvoyée de la Navy selon le même diagnostic : "troubles de la personnalité". Après une tentative de suicide, elle avait été jetée en prison plusieurs jours pour avoir tenté de "détruire la propriété de l'Etat", puis internée à l'hôpital psychiatrique et congédiée.
En plein brouhaha médiatique, le mois dernier, Barack Obama s'est engagé à ne faire preuve d'aucune tolérance envers les agresseurs, qui devraient être "tenus pour responsables, poursuivis, démis de leurs fonctions, traduits en cour martiale, et renvoyés. Un point c'est tout". Des promesses qui laissent les victimes sceptiques. "Si tu essaies de porter plainte contre un officier, on pensera que tu mens et tu seras accusée de lui manquer de respect, tu risques la prison", avait prévenu la femme à laquelle Heather Radcliffe raconta en 2006 le viol dont elle venait d'être victime sur la base d'Okinawa, au Japon. Son agresseur : un soldat avec qui elle flirtait. L'ancienne photojournaliste engagée dans la marine a finalement gardé le silence, mais perdu son emploi un peu plus tard après avoir été harcelée par le responsable de la revue à laquelle elle collaborait. "Je regrette mon silence maintenant, car d'autres femmes après moi ont pu croiser son chemin", dit cette fille d'un vétéran du Vietnam, qui s'avoue résignée et "incapable de se défendre", du fait de son passé d'enfant abusée. Diplômée de psychologie depuis, Heather pointe du doigt l'abondance des propos sexistes tenus par les instructeurs lors de l'entraînement des nouvelles recrues et souligne "le climat hostile aux femmes", propice à la violence, dans lequel baignent les soldats. Des militants dénoncent d'ailleurs la manière dont l'armée a assoupli ses critères de recrutement lorsqu'elle cherchait à accroître ses effectifs en Irak et en Afghanistan. Selon des rapports du département de la défense, des dérogations ont été accordées aux candidats avec casier judiciaire et antécédents de violence domestique. Le nombre de soldats ayant tenté ou commis un viol avant d'intégrer l'armée est, lui, estimé à 15 %.
LES VICTIMES DE "TRAUMATISME MILITAIRE SEXUEL", terme apparu au début des années 2000, souffrent de séquelles psychologiques importantes et sont plus nombreuses à éprouver un syndrome de stress post-traumatique que les soldats ayant combattu lors d'une guerre. Engagée dans l'armée de l'air au lendemain du 11-Septembre 2001, Laura Sellinger a été déployée en Irak quatre ans plus tard, où elle a été blessée à la tête à trois reprises, au contact d'explosions. Pourtant, quand elle raconte sa "descente aux enfers", ce ne sont pas ses traumatismes crâniens qu'elle évoque mais son viol en Corée, où elle fut envoyée par erreur à son retour de Bagdad. A 29 ans, Laura souffre d'insomnies, de migraines, de vertige, et avale seize médicaments chaque jour, pour tenir le coup. Son époux, militaire lui aussi, ne la quitte plus. Malgré un beau début de carrière dans l'armée de l'air, John a préféré démissionner pour rester à ses côtés en Floride.
"L'impact du traumatisme militaire sexuel est énorme, il est à la fois mental et physique. Combiné aux crises d'angoisse inhérentes au syndrome de stress post-traumatique, il peut mener à une tendance suicidaire", explique le docteur Nancy Lutwak, qui a créé en 2012 une unité spécialisée au sein de l'hôpital des anciens combattants de New York. Après vingt-deux ans aux urgences d'un hôpital privé, Nancy Lutwak pensait avoir tout vu. Pourtant, lorsqu'elle découvre ce que l'ancien secrétaire à la défense, Leon Panetta, qualifie d'"épidémie silencieuse", elle est "sous le choc", et décide d'offrir aux anciennes militaires victimes d'abus sexuels un espace "où elles se sentent en sécurité". Son initiative commence à faire des émules dans le pays. Carla Butcher, violée par un récidiviste dans la marine au large de Bahreïn, considère l'hôpital du département des anciens combattants, situé près de chez elle en Californie, comme sa "seconde maison" : "J'ai longtemps cru que derrière chaque homme se cachait un violeur, la colère m'a aidée à survivre." Après l'agression, Carla a sombré dans l'alcool, puis la drogue, avant de faire plusieurs séjours en unité psychiatrique. Incrédule, elle soupire : "Je ne sais pas comment je suis encore en vie."
Alexandra Geneste
raptor13 Capitaine
Messages : 1257 Date d'inscription : 31/05/2012
Sujet: Re: Armée des États-Unis [USA] Mar 4 Juin - 9:33
Sujet: Re: Armée des États-Unis [USA] Mar 4 Juin - 20:39
il se préparé en réalité a assiéger la Syrie et l’Iran par la même occasion...
samir_reghaia Sous lieutenant
Messages : 849 Date d'inscription : 05/12/2012
Sujet: Re: Armée des États-Unis [USA] Jeu 6 Juin - 16:30
S'ils sont tous comme ça... on n'a plus rien à craindre:loll:
Quand un ancien commando américain devient une Princesse guerrière
Citation :
Quand Chris Beck devient Kristin, ça donne la métamorphose d’un membre des célèbres Navy Seals en une « Princesse guerrière » qui décide de publier un livre du même titre pour justifier son choix.
Du guerrier d’élite à la « Warrior Princess »
Ne croyez pas que c’est par dépit qu’il a voulu changer. La carrière militaire de cet homme a même été prestigieuse, et lui a valu les décorations de Purple Heart et de Bronze Star. Beck était d’ailleurs affecté dans la Seal team six, l’unité militaire responsable du raid ayant tué Oussama Ben Laden au Pakistan.
Ca, c’était avant. Maintenant il répond au titre de l’homme qui a prouvé qu’il n’y avait qu’un pas du treillis au tutu.
A la suite de sa métamorphose, il décide de publier une biographie, « Warrior Princess » qui sera en rayons d’ici la fin de la semaine aux Etats-Unis, et qui aurait pu être sous-titrée «Ou comment passer des armes au maquillage ».
Un briseur de tabou
Imaginez vous le choc, lorsqu’en 2011, après avoir pris sa retraite, Chris Beck a publié sur sa page LinkedIn une photographie de lui habillé en femme, faisant savoir son changement d’identité à ses camarades, et lui permettant d’afficher ouvertement son penchant pour le maquillage et les vêtements féminins. Devenu une princesse guerrière, il prend un traitement hormonal depuis deux ans pour le préparer à l’opération chirurgicale qui le fera changer définitivement de sexe.
Un changement qui peut paraître banal, mais qui en réalité est le porte-parole des 20% de transexuels américains au service de la nation, car ses péripéties sont notamment relatées par la chaîne de télévision américaine ABC.
Vers une évolution des mœurs ?
Auparavant, seuls les homosexuels non déclarés pouvaient travailler dans les forces armées, selon la règle « Dont’ ask, Don’t tell » (« Ne demandez pas, ne dites rien »). Mais depuis 2011, la loi du silence au sein des forces armées américaines a été abrogée, permettant aux gays et lesbiennes de déclarer leur orientation sexuelle. Enfin, il y a tout juste une semaine, la marine US a accepté d’officialiser sur ses registres le changement de sexe d’un de ses vétérans.
Alors n’ayez plus peur de troquer les rangers contre les talons aiguilles, l’American Dream est de retour.
http://roadsmag.com/1946198867597/
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: Armée des États-Unis [USA] Jeu 6 Juin - 16:37
ahh jaurai juré que c une femme A3AAAKKKKKKKK
Invité Invité
Sujet: Re: Armée des États-Unis [USA] Lun 10 Juin - 16:44
Marines en Israël..
Oui Israël forme des Marines
Invité Invité
Sujet: Re: Armée des États-Unis [USA] Mar 11 Juin - 17:34
Invité Invité
Sujet: Re: Armée des États-Unis [USA] Ven 14 Juin - 21:27
Je rêve ou je vois des petit drapeau Israélien sur le Maxxpro Ne me dite pas que le Maxxpro est à moitié Israélien
berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Armée des États-Unis [USA] Lun 17 Juin - 20:40
Les navires de la Kearsarge Amphibious Ready Group voile en formation. Le Kearsarge Amphibious Ready Group est composé de USS Kearsarge (LHD 3), USS San Antonio (LPD 17) et USS Carter Hall (LSD 50) et est déployé à l'appui des opérations de sécurité maritime et les efforts de coopération de sécurité de théâtre dans le 5ème Flotte US zone de responsabilité.
Invité Invité
Sujet: Re: Armée des États-Unis [USA] Mar 18 Juin - 14:20
Les violences sexuelles dans l'armée américaine embarrassent le PentagoneDes parlementaires américains veulent encadrer et réorienter la justice militaire, qui se montre incapable de lutter contre les agressions sexuelles, un mal qui ronge l'armée depuis des années.
Le Pentagone américain est dans l'embarras. Un rapport publié le mois dernier, basé sur un sondage anonyme effectué au sein du personnel militaire, estime que 26.000 membres de l'armée, hommes et femmes, auraient été victimes d'abus sexuels en 2012. Soit 7000 de plus que l'année précédente. Pourtant, seulement 3374 de ces agressions ont été rapportées. Un quart de ces victimes a refusé de porter plainte: les soldats craignent d'être marginalisés ou licenciés, de subir des représailles de leurs supérieurs. Des parlementaires américains, démocrates et républicains, ont dénoncé mardi l'incapacité de l'armée américaine à lutter contre les agressions sexuelles qui perdurent en son sein. Ces élus réclament que l'on ôte à l'encadrement militaire le soin de punir et poursuivre en justice les accusés d'abus sexuels. Le Congrès américain prépare actuellement un projet de loi qui transférerait ce pouvoir de décision à des procureurs militaires indépendants. Les parlementaires étudient aussi la possibilité de fixer une peine minimale pour un membre de l'armée reconnu coupable d'abus sexuel. Il s'agit d'offrir plus de protection aux victimes. Les officiers contestent la nomination de procureurs militaires indépendants, craignant que cette disposition remette en cause leur autorité sur leurs subordonnés. La hiérarchie militaire américaine a toutefois reconnu mardi que beaucoup d'agressions sexuelles n'étaient pas déclarées, comparant ces délits à un «cancer» qui ravage les forces armées. Le président Barack Obama, réunissant jeudi le secrétaire à la Défense et les chefs d'États-majors de son armée, a estimé qu'il était urgent de trouver une solution à ce mal qui «menace lesécurité nationale américaine».