Sujet: Re: Actualités Economiques Dim 7 Oct - 16:23
L’Algérie accorde au FMI 20 milliards de dollars !
Citation :
Le gouvernement algérien s’apprête à annoncer son attitude finale quant à la sollicitation formulée par le Fonds monétaire international (FMI), de lui apporter le soutien au renforcement de ses capacités de prêt.
Il est à souligner que la quasi-totalité des placements des réserves de l’Algérie, soit 90%, sont répartis entre les États-Unis et l’Europe, lesquels auraient rapporté à l’Algérie 4,45 milliards de dollars en 2011, selon le ministre des Finances, Karim Djoudi.
Il est prévu que l’Algérie accorderait près de 20 milliards de dollars au FMI, en différentes phases allant jusqu'à 2015.
Une date à laquelle les réserves de change de l’Algérie prévues de dépasser le seuil de 210 milliards de dollars.
"La gestion prudente des réserves de change du pays (182,2 milliards de dollars en 2011) se fonde sur trois critères, qui sont la préservation de la valeur du capital, la couverture contre les risques de change par le maintien notamment d'un portefeuille diversifié, et leurs liquidités, c'est-à-dire qu'elles peuvent être retirées à tout moment", selon le premier argentier du pays, Karim Djoudi, qui a déclaré à l’APS.
Selon une source proche de ministère des Finances, l’Algérie tend par cette décision renforcer son poids au sein des institutions du FMI, notamment son conseil d’administration qui est le preneur de décision sur le plan financier et économique à l’échelle mondiale.
Selon la même source, l’Algérie vise également à changer sa tendance pour bénéficier de ces réserves de change placées à l’étranger, contrairement aux années précédentes où c’étaient les États-Unis et d’autres Etats européens qui bénéficient d’excédents financiers de l’Algérie.
Selon la même source, l’Algérie vise à rectifier sa situation actuelle, en faisant du pays l’un des pays disposant de fortes capacités d’accroître l’économie mondiale, grâce notamment à ses capacités financières et humaines.
Sujet: Re: Actualités Economiques Dim 7 Oct - 16:53
Lamentable... Voilà qu'aujourd'hui on finance l'institution qui nous pressurisé avec ces putai** de programmes d'ajustement le peuple algérien pendant la décennie noire et quand le pétrole ne valait pas grand chose et que son cours était au plus bas...
Vraiment notre capacité d'investissement n'est Pas intelligemment utilisé je trouve... Et débloquer 20 milliards c'est tout aussi excessif
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: Actualités Economiques Dim 7 Oct - 17:33
p.... sérieux!!!!! n'importe quoi il ont oublié la décennie noire apparement. 20 milliards on peut faire des projets avec!!!! que ce soit civils ou militaires ils seront d’envergure je vois pas pourquoi on devrait les aider de plus c'est le FMI qui a détruit la somalie je sais pas à quoi joue notre pays mais si j'etais au pouvoir je leur dirais que cet argent a déjà des projet pour son peuple et point barre!!!! et qu'est-ce qu'on va avoir en échange pour les aider à sortir de la crise qu’il ont eux même créée?
boussouf Admin
Messages : 2099 Date d'inscription : 20/11/2011
Sujet: Re: Actualités Economiques Dim 7 Oct - 19:39
Je comprends votre dépit les amis, mais il faudrait peut-être regarder les choses autrement. Notre pays n'utilise pas comme il le faut ses avoirs, il n'y a rien à dire, on est tous d'accord là-dessus. Mais si on regarde les 200 milliards USD qui sont déposés aux USA et en Europe sous forme de titres, peut-être que 20 milliards dans le coffre du FMI (après tout ce n'est que 10% de nos réserves de change) cela aurait un meilleur effet "diplomatique".
En politique internationale, il n'y a pas de morale. Les pays qui comptent un peu ce sont les pays qui ont soit la puissance, soi l'argent (l'idéal est d'avoir les deux) Alors si notre pays peut un peu neutraliser certaines hostilités en contrepartie de ce dépôt dans le coffre du FMI, je ne trouve pas que c'est déplacé.
Mais cela ne doit pas nous empêcher d'avoir une politique financière et bancaire plus positive. Je verrais bien 10% de nos réserves soit 20 milliards USD dans un fonds d'investissement à l'étranger pour permettre à nos entreprises d'acquérir du savoir-faire technologique et 10% (soit encore 20 milliards USD) dans un fonds d'investissement national à la disposition des PME innovantes dans des secteurs de pointe créateurs de valeur ajoutée et d'emplois qualifiés.
Le reste (soit 80%) je comprends parfaitement que le gouvernement veuille le garder à l'abri des aléas du marché pour les jours difficiles sous forme de titres FMI, US ou européens garantis. N'oublions jamais la décennie noire quand les caisses de l'Etat étaient vides:no:
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: Actualités Economiques Dim 7 Oct - 20:27
Merci boussouf tu viens de reagir avec sagesse.
Dr Lecter, tu pencses toujours que j'ai eu tort de dire qu'on devrait financer notre projet pour avoir le meilleur du mig-35 et su-35?? on mettra quoi quelques millions voire 1 ou 2 milliards mais ça nous permettra d’avoir quelque chose de qualité et d'efficace avec les capacités pleines, un produit qui ne sera pas vendu aux autres nations et qui nous permettra de mieux défendre notre territoire alors que là on se retrouve à aider le FMI avec une somme draconienne faut le dire car 20 milliards on peut faire beaucoup de choses et si ces 20 milliards étaient versés à des Etats africains faibles, ils s'en sortiraient sans problème pour dire l'importance de cette somme donnée.
Mais boussouf a réagi de la meilleure façon là où moi sans reflechrir j'ai posté, les propositions du FMI étaient pour tester notre bonne foi si on avait refusé on se serait attiré les foudres et l'hostilité encore plus renforcée des Etats européens et us.. niveau diplomatie internationale cette aide qu'on leur a accordé ne passera pas inaperçue, ça peut calmer certains états sur l'hostilité qui ont contre nous et aussi on fait preuve de plus de solidarité et de bonne volonté à les aider à sortir de la "crise", rappelez vous pendant la révolution islamique iranienne lorsque l’Algérie a aidé à la libération des otages américains et là où on avait gagné leur sympathie et ils nous ont offert 6 hercule c-130 alors qu'à cette époque ils le vendaient pas à n'importe qui ??? là au niveau international ça calmera un peut le jeu sur nos acquisitions militaires ou autre notre état, et notre peuple, n'est pas le genre à céder aux pressions, si on l'a fait c'est qu'il ya une bonne raison même si donner 20 milliards de $ ça fait mal aux dents on ne fait rien au hasard refuser pourrait être vu d'un très mauvais œil quitte même à dire qu' on s'en fout s'il tombe on affichera notre hostilité envers eux et ils ne seront que plus hostiles envers nous
Mais c'est clair que j'aimerais bien que de telles sommes soient investiex pour notre pays le seul moyen d'avoir du matériel sophistiqué avec transfert ou autre c'est de proposer un contrat très juteux et attirant si on paye le strict minimum pour avoir ce qu’il y a de mieux c'est pas réaliste
DR LECTER Admin
Messages : 792 Date d'inscription : 15/05/2011
Sujet: Re: Actualités Economiques Dim 7 Oct - 20:37
Sauf que l'Algérie boussouf ne se gère pas comme un budget de famille ( nourriture , argent à la banque avec intérêt etc...) d'où le fait d'être désabuser face à ce genre de nouvelle c'est affligeant reconnaissons le...
Il n'y a AUCCUN intérêt diplomatique ou autre et crois moi jaurais bien voulu que sa soit le cas mais venant d'une instance internationale au mieux on récupéra quelques interets sur notre prêt c'est tout mon cher ami.
@rebell Je ne t'empêche pas de penser j'ai juste émis mon avis sur la question...
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: Actualités Economiques Dim 7 Oct - 20:54
Je sais et ton avis est correct, je le respecte parfaitement mais notre sécurité n'a pas de prix c'est tout ce que je voulais dire je vois pas quelle solution pour avoir le meilleur matos non export ou même que nos ingénieurs participent pour controler le matériel pour ne pas avoir de mauvaises surprises ou pour avoir des meilleurs missiles etc.. si on pouvait avoir tout ça sans mettre les mains dans la poche c'est encore mieux et je pence que c'est faisable car les russes ne veulent pas nous perdre, à nous de savoir bien négocier
Maintenant pour le prêt de 20 milliards ça me fait toujours mal aux dents mais ça ne passera pas inaperçu je pense que notre Etat a quelque chose derrière la tète car si on le faisait pas je pense qu'au niveau diplomatie internationale cela va être plus difficile pour nous.
berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Actualités Economiques Lun 8 Oct - 11:32
:
Alors la je ne comprend pas !! que rien n'est fait pour la succession du personnel navigant on a laissé un secteur porteur et stratégique en ruine des tête doivent tombé incompétent DEGAGE et on arrête pas de se plaindre du chomage des jeunes
.Transport maritime de marchandises : l'Algérie saignée par les armateurs étrangers 1 Par Naima Benouaret le 08/10/12 à 10h00
La faillite du pavillon national et l’appétit des armateurs de fret étrangers ont coûté trop cher à la collectivité nationale.
Citation :
C’est en tout cas le constat unanime qui s’est dégagé lors de la journée d’étude consacrée, mardi dernier, à cette problématique du fret maritime par le Forum des chefs d’entreprises (FCE). Le transport maritime était, en effet, au menu de la rencontre de l’organisation patronale, au cours de laquelle, les opérateurs économiques se sont à nouveau fait entendre, exprimant leur ras-le-bol face à cette saignée des devises devenue de plus en plus insupportable. Situation envers laquelle, les pouvoirs publics restent curieusement placides, se réfugiant confortablement derrière des arguments d’absence de pavillon national à même de concurrencer les mastodontes européens du fret maritime.
Nacer Eddine Mansouri DG de International Bulk Carriers (IBC) - filiale algéro-saoudienne du groupe public CNAN, l’a d’ailleurs clairement reconnu dans une précédente déclaration à El Watan Economie : «Le marché national du transport maritime profite malheureusement aux armateurs étrangers. Mis à part le transport des hydrocarbures assuré par l’Hyproc (filiale de Sonatrach), l’armement national a disparu. Combien même l’Etat investirait dans l’acquisition d’unités marchandes, le problème des ressources humaines reste à solutionner.» Ajoutant : «Le personnel d’encadrement à terre pour une exploitation commerciale et technique performante au niveau international (la concurrence est rude) n’existe pas. En ce qui concerne le personnel navigant, le personnel qualifié disponible aujourd’hui est très en-deçà de la demande, sa moyenne d’âge variant entre 50 et 55 ans. Il faut au moins 10 ans pour former un capitaine, et au moins 2 ans pour un simple matelot de quart.»
L’expert et consultant des transports et logistique, Kamel Khelifa, abonde dans le même sens. A ses yeux, le constat est amer, mais le phénomène n’est pas nouveau.Il a commencé dans les années 1990, lorsque avaient été ouvertes, sans contrepartie, les activités annexes au transport maritime telles que la consignation de navires et le courtage maritimes à des étrangers, jouissant de meilleures capacités d’organisation sur place et bénéficiant de l’apport d’anciens cadres du secteur public, autrefois en position de monopole. Dès lors, renchérit-il, «de meilleurs services étaient offerts par ces transporteurs aux chargeurs qu’ils soient fournisseurs, lorsque le contrat commercial est conclu en CFR (rendu port algérien et pire encore lorsque le contrat est conclu en DDP, volant que le fournisseur s’occupe même des formalités en Algérie) ou FOB, lorsque le destinataire algérien prend en main l’acheminement de son fret». Au caractère très capitaliste, le transport maritime, mode de transport le plus utilisé dans le commerce international (75% du commerce mondial en volume transitent par voie maritime), constitue le moteur d’expansion des grandes puissances économiques dans la mesure où leur PIB dépend des ventes réalisées à l’export.
Le pavillon national complètement désarmé !
En Algérie, il constitue un lourd fardeau pour les opérateurs économiques qui est comme une épée de Damoclès pendant au-dessus de leur tête au point de mettre en péril la pérennité de leurs entreprises, l’armement sous pavillon étranger étant en situation de monopole absolue. Une aberration, qualifie cette inexplicable situation M. Khelifa : «Le transport maritime est une activité internationale et aucun monopole ne peut lui être appliqué, même du temps du rideau de fer. Ce sont les commerçants (importateurs et exportateurs) qui décident depuis toujours du transporteur dans le cadre du contrat commercial, selon des termes Fob, coût et fret (devenu CFR, depuis les incoterms de 90, édictés par la CC)».
Aux yeux de ce manager du commerce international, l’opérateur économique algérien ne serait pas exempt de tout reproche, il a sa part de responsabilité dans la charge des surcouts liés au fret maritime dont il s’estime être victime. «Avant de jeter la pierre aux transporteurs étrangers, posons-nous la question de savoir qu’a t-on fait pour apprendre aux opérateurs algériens le patriotisme commercial (pratiqué, y compris par les champions du néolibéralisme : les USA et l’UE), à travers l’acte d’acheter ou de vendre. Le problème et la solution sont en nous, nul besoin d’aller chercher des réponses ailleurs. L’opérateur algérien (lorsqu’il importe) s’en remet à son fournisseur pour lui acheminer le produit au plus près de chez lui et lorsqu’il exporte, il demande à son acheteur de venir prendre livraison de la marchandise devant sa porte.» En somme, soutient notre interlocuteur, en l’absence d’encadrement des opérateurs, la maîtrise de la chaîne logistique échappe et continuera d’échapper aux opérateurs algériens.
D’où ces surcoûts induits par l’acheminement des produits en provenance ou à destination de l’Algérie. S’inspirer du savoir-faire étranger, et delà, apprendre à maîtriser ces surcoûts, notre pays en avait tenté l’expérience en ouvrant le groupe CNAN aux capitaux étrangers. Un insurmontable échec s’est avéré être cette expérience. En sous-activité dramatique, les filiales, fruits des partenariats conclus, se noient dans d’innombrables difficultés.
Le DG d’IBC, M. Mansouri, l’avait admis lorsqu’il nous avait déclaré : «Le partenariat, mis à part le maintien de quelques postes d’emploi et le maintien de 8 navires sous pavillon algérien, a très peu rapporté. Nous nous sommes contentés de louer les navires en coque nue et d’encaisser le produit de la location de ces navires. La gestion et l’exploitation des navires étant du ressort de l’affréteur et donc du partenaire, nous n’avons pas pu profiter de son savoir-faire ni de son expérience. Mais dans le contexte qui prévalait au moment de sa privatisation, CNAN Group devait soit ouvrir les capitaux, soit vendre ce qui restait de la flotte et disparaître. La première option, avalisée par le C P E en ce temps- là, avait été choisie ».
Qui est responsable de toute cette déroute du secteur du fret maritime national ? «Avant d’en rendre autrui responsable, il faudra s’interroger sur les raisons du désarmement du pavillon national et toutes les opportunités manquées. Il est une règle internationale qu’il nous faudra comprendre : tout pays (donc tout pavillon national) a droit à un partage égal du fret en provenance ou à destination de ses ports. Mieux encore, si un pays a la capacité de transporter 100% de ses marchandises, aucune loi internationale ne le lui interdit. Bien au contraire, la liberté du commerce aidant, certains pays ont fait du transport maritime une activité stratégique, génératrice d’excédents en devises, se comptant en milliards USD.
Mais pour parvenir à ce résultat, il faut avoir conscience des enjeux stratégiques et développer en conséquence du génie et du talent», rétorque M. Khelifa. Pour lui, juguler cette hémorragie financière est toutefois possible, il suffit d’en avoir la volonté politique. «La facture des importations algériennes de 45 milliards USD en 2011, environ le tiers, soit de 10 à 12 milliard USD en devises, sont affectés au transport et à la logistique. Si on arrive à un taux de couverture de 50%, de commerce extérieur par nos propres moyens (et c’est notre droit le plus absolu), c’est la bagatelle de 6 à 7 milliards USD/an que le pays économise en devises». C’est dire que sous d’autres cieux, les économies ont fait du transport maritime un moteur de développement pour lequel le choix d’une stratégie est aujourd’hui primordial.
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
Sujet: Re: Actualités Economiques Lun 8 Oct - 13:36
Oui terrible article. On pourrait quand même essayer de mettre sur pied des bateaux algériens.
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: Actualités Economiques Lun 8 Oct - 15:08
c'est pour sa que je dit qu’il ya aucune volontez chez les notre alors que nous avons la capacité de subvenir a nos besoin que ce soie en alimentation au autre... vraiment navrant sa..
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualités Economiques Mar 9 Oct - 15:16
L’Algérie peut devenir un grand fournisseur de gaz pour le Japon
Citation :
Participant à la 26ème édition du Gas Tech de Londres, un responsable exécutif de la société japonaise Tokyo Gas Company, Shigeru Muraki, a déclaré à l’APS que l’Algérie peut devenir un grand fournisseur de gaz pour le Japon.
“L’Algérie est un exportateur de gaz avec une longue expérience dans le domaine, c’est l’un des fournisseurs les plus sûrs en gaz dans le monde, le Japon étudie actuellement la possibilité d’importer du gaz naturel des pays outre Atlantique afin de diversifier ses ressources, et dans cette perspective, l’Algérie peut jouer un rôle clé”, a-t-il déclaré.
Le Japon pense aujourd’hui à l’importation de cette énergie, après sa décision de renoncer à l’énergie nucléaire après l’accident de la centrale de Fukushima, provoqué en mars 2011 par un séisme et tsunami. Les fournisseurs de ce pays en gaz naturel se limitent actuellement à la Russie, la Malaisie et l’Australie, selon la même source.
Plus de 2.000 participants ont pris part à la séance inaugurale de la 26ème édition du Gas Tech qui se penche sur le marché du gaz dans le monde, notamment la sécurité des approvisionnements, les transports par gazoducs ou par méthaniers, l’indexation des prix du gaz sur les cours du pétrole.
Sujet: Re: Actualités Economiques Mar 9 Oct - 16:23
merci faty si notre état negocie bien avec les japonais on pourrait avoir un client de plus et augmentez nous relation avec le japon surtout qu’il sont fort dans le domaine electronique rak fara7tni ya sa7bi
boussouf Admin
Messages : 2099 Date d'inscription : 20/11/2011
Sujet: Re: Actualités Economiques Jeu 11 Oct - 10:00
Bonnes perspectives en vue pour la coopération économique algéro-britannique Attention au sabotage des lobbies pro-français:no:
Citation :
Le Royaume-Uni veut intensifier sa relation avec l’Algérie et élargir la coopération à d’autres secteurs (Lord Marland)
LONDRES - Lord Marland, représentant du Premier ministre britannique pour le Commerce et l’Investissement, a indiqué mercredi à Londres que le Royaume-Uni veut intensifier sa relation avec l’Algérie et élargir la coopération à d’autres secteurs de l’économie.
Lord Marland a également évoqué les entretiens avec le PDG de Sonelgaz M. Nourredine Boutarfa sur le projet de création d’une école de gestion conjointe entre Cranfield et Sonelgaz.
"Le Royaume-Uni veut voir une plus grande coopération dans divers secteurs, en dehors des hydrocarbures et nous travaillons pour la réalisation de cet objectif", a affirmé Lord Marland.
"Nous avons un certain nombre de projets en cours. Dans le secteur de la Santé par exemple, International Hospitals Group (IHG) collabore actuellement avec le ministère de la Santé et le gouvernement britannique pour lancer un projet de réfection des hôpitaux en Algérie.
AstraZeneca a signé un accord de partenariat avec BioPharm en avril dernier et attend de l’ANDI (Agence Nationale d’Investissement) et le CNI (Conseil National de l’Investissement) d’approuver leur investissement de 77 millions de dollars dans la zone industrielle Oued Smar", a affirmé Lord Marland.
En outre, Lord Marland a fait part des négociations entre le groupe GSK et le ministère algérien de la Santé pour lancer un projet de fabrication de vaccins.
"En plus de la santé, les Britanniques sont très intéressés par l’Education, l’ingénierie, la Construction et les Energies renouvelables", a ajouté le représentant du gouvernement britannique.
Il a fait savoir que d’autres compagnies britanniques mondialement connues comme Rolls Royce et Marks & Spencer envisagent de s’implanter en Algérie.
Dans le domaine de l’énergie, le Royaume-Uni et l’Algérie ont eu une collaboration longue et très réussie. "Lors de ma visite, M. Youcef Yousfi et moi avons discuté des défis liés à la protection de l’environnement.
Le Royaume-Uni a fait un énorme travail scientifique et réglementaire sur ce point, et ces expériences peuvent être partagées avec l’Algérie. Nous avons étudié de très près la stratégie des énergies renouvelables du ministère de l’Energie et des Mines et nous travaillons avec toute une gamme d’entreprises de haute technologie au Royaume-Uni pour soutenir l’Algérie dans la réalisation de l’objectif de 22.000 MW d’ici 2030", a-t-il ajouté.
Sujet: Re: Actualités Economiques Jeu 11 Oct - 14:44
Emprunt du FMI : l’Algérie participe avec 5 milliards de dollars (officiel)
Citation :
ALGER - L’Algérie a décidé de participer à l’emprunt lancé par le Fonds monétaire international (FMI) avec un montant de 5 milliards de dollars, a indiqué jeudi un communiqué commun du ministère des Finances et de la Banque d’Algérie.
La participation algérienne s’effectuera sous forme d’accord d’achat de titres libellés en Droits de tirage spéciaux (DTS), précise la même source.
Les pays membres du FMI souhaitant souscrire à cet emprunt peuvent le faire soit sous forme d’accord de prêt bilatéral ou d’accord d’achat de titres.
L’Algérie a donc choisi d’opter pour la seconde formule, avec une participation pour un montant de 5 milliards de dollars, "un niveau intermédiaire" par rapport aux souscriptions annoncées par les autres pays.
Techniquement, la participation à cet emprunt constitue une opération qui "s’inscrit dans le cadre de la gestion rationnelle des réserves de change", souligne le communiqué. Selon les caractéristiques arrêtées par le FMI, les montants souscrits dans le cadre de cet emprunt font partie intégrante des réserves du pays participant.
Cette opération constitue "une bonne opportunité pour l’Algérie de diversifier ses placements sous deux angles". D’abord sous l’angle qualité de l’emprunteur, et donc qualité de l’instrument financier, le FMI étant une institution financière multilatérale et de premier ordre, ce qui permet "un niveau de sécurité élevé des placements".
Ensuite, sous l’angle monnaie de dénomination, puisque les titres dans le cadre de cet emprunt seront libellés en DTS (unité de compte du FMI déterminée sur la base d’un panier de devises largement utilisées dans les marchés financiers), ce qui élargira la composition par devises des réserves de change, "atténuant davantage les risques de change sous-jacents", note la même source.
Les titres sont porteurs d’intérêts au taux DTS tel que déterminé sur la base des taux de marché des taux de monnaies composant le DTS, à savoir le dollar, l’euro, le yen et la livre sterling. "Cette caractéristique atténue les risques de fluctuation des taux d’intérêt et constitue donc un élément positif qui contribue à la stabilité des taux d’intérêt du DTS et lui confère un rendement équivalent, voire supérieur à celui d’un titre souverain de premier rang", note le communiqué.
Outre ces avantages financiers et le fait qu’elle place l’Algérie parmi les pays créanciers du FMI, l’acquisition de titres du Fonds "constitue une contribution aux actions de la communauté internationale, y compris du FMI, visant à endiguer l’impact de la crise économique et financière globale sur l’ensemble des pays, y compris l’Algérie".
L’acquisition des titres DTS participe positivement à l’image du pays au sein de la communauté internationale et contribue au renforcement des relations institutionnelles avec le FMI, souligne la même source.
A noter que le FMI a lancé, dans le cadre du renforcement de ses ressources, un emprunt auprès des pays membres disposant d’une viabilité financière externe solide, dont l’Algérie, viabilité qui s’apprécie dans le contexte d’une gestion macroéconomique saine.
Sujet: Re: Actualités Economiques Jeu 11 Oct - 17:53
même 5 milliard c'est trop!!!
boussouf Admin
Messages : 2099 Date d'inscription : 20/11/2011
Sujet: Re: Actualités Economiques Jeu 11 Oct - 18:10
Une tablette made in Algeria qui vient de sortir de l'usine de Condor de BBA. Souhaitons lui un bon succès!
Citation :
Condor Informatique passe à la vitesse supérieure. Après le montage de laptop et ordinateurs de bureaux localement, le groupe Benhamadi a présenté au dernier salon Med-It 2012 sa première tablette fabriquée dans son usine de Bordj Bouariridj. Il s’agit là de la première tablette « made in Algéria ».
Un premier lot a été déjà fabriqué et devra être commercialisé en trois couleurs, noir, blanc et gris dans un délai d’un mois avec une garantie de 24 mois. Parmi les caractéristiques de cette nouvelle tablette de Condor, un écran de 10 pouces avec une capacité de 12 ou 32 Mégabits. Mieux encore, ce nouvel appareil fonctionnera sous le système d’exploitation de Google, Android 4.0. Quant à son tarif, elle sera proposée entre 25 000 et 35 000 Da.
Le groupe Benhamadi via sa filiale Condor Informatique compte avec ce produit faire de l’ombre aux grandes marques installées en Algérie, en l’occurrence Samsung qui commercialise pratiquement toute sa gamme de Tablette connue sou le nom de Galaxy Tab.
Sujet: Re: Actualités Economiques Jeu 11 Oct - 18:32
on pourrait croire que Alger a la mémoire courte _______________________________
les banksters tel que les charognards ne ns lacherons pas tant que les caisses sont pleines
_______________________________________ petite question ou sont passé les avoir Libyen + les tonnnnnnnnnnnnnnnnes d or ______________________________________ les pays europeens en savent quelque chose demander a leur banques centrales plus un copeck que des dettes _______________________________________ les algeriens verront ils un jour argents investit en bon du tresor us et eu +fmi 200milliards __________________ c est peut etre le prix du certaine paix dans nos frontieres _________________________ question jusque quand
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: Actualités Economiques Jeu 11 Oct - 19:55
merci boussouf sa fait plaisirs de voir sa l’innovation et l’avenir de notre pays et une partie de notre économie
faty tu viens de comprendre ce que je dit depuis longtemp notre argent on doit le retiré mais la encore faut s'attendre a etre envahie et la menace et bien réel toit même tu sais ou sont l'argent Libye??? au moindre conflit on aura plus d'argent pourquoi??? pour la simple et bel raison c'est qu’il nous feront comme il on fait a la Libye c'est a dire gelé les avoir algérien et kan il détruiront notre pays il diront pareille que la Libye cette argent servira au peuple algérien pour reconstruire leur pays mais on ne verra rien du tout juste une autre guerre civil qui apparaitra alors fessant comme l’Iran et recèperont notre argent et nous construirons notre pays tant qu’il reste dans les caisse américaine il décideront comme bon leur semble même si on aura 400 avion su-30/35 mig-35 rafale s-400 etc.. il gèleront nos avoir il nous materont un embargo sur l'alimentation et comme dans les année 80 pénurie de sucre et autre produit alimentaire (vu que on importe par milliard) et la le peuple sortira manifesté et ensuite la guerre civil ensuite il v'on s'en mêle avec leur propagande le scenario ne serait pas difficile mes amie nous devons avant tout sécuriser notre richesse ensuite développer notre agriculture pour être auto-suffisant et a même devenirs exportateur la on aura de quoi parlez car actuellement nous avons rien du tout.
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: Actualités Economiques Jeu 11 Oct - 22:08
Gazprom et Sonatrach ont découvert des réserves d’hydrocarbures en Algérie
Le géant russe Gazprom et l’entreprise énergétique publique algérienne Sonatrach ont découvert ensemble des réserves d’hydrocarbures dans le bassin de Berkine en Algérie, une première découverte pour Gazprom en Afrique du Nord, a annoncé samedi le groupe russe.
Cette découverte a eu lieu à la suite du forage du puits Rhourde Sayah-2 (RSH-2) au niveau du bloc 236b, situé dans le périmètre d’El-Assel dans le bassin de Berkine (500 kilomètres au sud d’Alger), précise Gazprom dans un communiqué.
Le puits a donné un débit de 60.000 mètres cubes par jour de gaz et de 49,38 tonnes par jour de pétrole, ajoute le groupe russe. Il s’agit de la première découverte d’hydrocarbures en Afrique du Nord pour Gazprom, selon le communiqué.
En octobre, à l’occasion d’une visite du président russe Dmitri Medvedev en Algérie, le patron de Gazprom Alexei Miller qui l’accompagnait, s’était félicité des discussions réussies avec Sonatrach.
En 2008, Gazprom avait ouvert un bureau de représentation en Algérie afin de développer ses activités en Afrique en partenariat avec Sonatrach.
Sujet: Re: Actualités Economiques Dim 14 Oct - 10:45
Citation :
Coopération Algéro-autrichiennes: Des entreprises autrichiennes prêtes à investir « à long terme » en Algérie
Les représentants d'une vingtaine d'entreprises autrichiennes, présents à Alger pour un séminaire économique, se sont déclarés samedi prêts à investir sur le long terme, en partenariat avec leurs homologues algériens.
Une délégation de vingt entreprises autrichiennes participe, du 11 au 13 octobre, à une rencontre économique intitulée « Equipements industriels made in Austria », destinée à informer directement les opérateurs algériens des possibilités de partenariat entre les deux parties, notamment dans les domaines de l'énergie et de l'industrie.
« Nous voulons réintégrer le marché algérien avec une relation en affaires à long terme », a déclaré à la presse M. Olivier Prato, le responsable pour les pays francophones du groupe Lmf, leader dans la fabrication des compresseurs pour le secteur de l'énergie. Depuis 1980, la firme était jusque là représentée en Algérie par une société française.
M. Prato a ainsi résumé un engagement partagé par d'autres opérateurs autrichiens parmi lesquels Bauer, spécialiste des techniques d'irrigation qui se dit « à la recherche d'un associé commercial » en Algérie, ou encore Getzner, pionnier dont la fabrication de matériel ferroviaire, le génie civil et l'industrie en Autriche.
Le directeur marketing Pays arabes-Iran de cette dernière entreprise, M. Salah Hirmas, a souligné « l'importance géostratégique du marché algérien » pour son entreprise qui se veut, a-t-il dit, « un partenaire à part entière avec l'industriel algérien ».
Le groupe Bauer, qui compte 17 entreprises dans le monde et 1,5 million
d'hectares irrigués par ses systèmes, a réalisé en 1989 en Algérie une usine
de matériels d'irrigation pour le compte du groupe Anabib.
Mme Ulrike Straka, conseiller commercial auprès de l'ambassade d'Autriche a rappelé, de son côté, que les relations économiques entre l'Autriche et l'Algérie remontaient à 1986 avec notamment la signature d'un accord de coopération ferroviaire et la réalisation par le groupement autrichien d'un tronçon de chemin de fer (El Harrach-Thenia) sur deux voies électrifiées.
« L'Autriche est disposée à investir encore plus en Algérie dans l'avenir », a-t-elle souligné.
La rencontre économique d'Alger sera marquée par des rencontres spécifiques entre opérateurs des deux pays pour tenter de nouer des relations d'affaires et élaborer des projets à longue échéance
Sujet: Re: Actualités Economiques Dim 14 Oct - 10:51
Citation :
RACHID BENAÏSSA RÉCOMPENSANT LES PROFESSIONNELS DE LA CÉRÉALICULTURE
«Vous êtes le top des 50»
La filière céréalière a le vent en poupe. Depuis que l'Etat l'a dopée, en lui consacrant une aide plus accrue, la céréaliculture n'a cessé de se mettre en évidence, réalisant des rendements chaque année supérieurs. En effet, le cercle des professionnels ayant atteint une production de 50 quintaux à l'hectare, ne cesse de s'agrandir, passant de 17 en 2010 à 173 en 2012. Parallèlement, les rendements à l'hectare ont connu une poussée, atteignant des pics de 84 quintaux à l'hectare. Intervenant à l'occasion de la cérémonie récompensant les professionnels ayant intégré le top 50, organisée, hier, au siège de son département ministériel, Rachid Benaïssa a exhorté les lauréats à redoubler d'efforts pour des rendements encore supérieurs. «En 2010, vous n'étiez que 17. Grâce aux efforts que vous avez consentis et à l'aide financière que vous a accordée l'Etat, vous êtes aujourd'hui 173 agriculteurs à avoir atteint ou dépassé les 50 quintaux à l'hectare.. Se disant très content de se retrouver, de nouveau, avec les professionnels de la filière et partager avec eux cette cérémonie de remise des prix aux lauréats du «club 50», Rachid Benaïssa, tout en les félicitant des efforts qu'ils font pour aider la filière, exhorte les fellahs à aller encore de l'avant pour atteindre des rendements supérieurs à 50 quintaux à l'hectare. Selon le ministre, 173 d'entre eux ont intégré le top 50 en 2012 contre 40 en 2011 et 17 l'année d'avant. «Votre réussite doit servir d'exemple aux autres fellahs qui peuvent faire aussi bien à condition qu'ils s'investissent davantage dans leur travail et soient plus persévérants et plus exigeants.» Se tournant vers le premier lauréat, le groupe Tahraoui, qui est parvenu à un rendement de 84 quintaux à l'hectare, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural lui a dit, en substance: «Vous honorez la filière. En atteignant les 84 quintaux à l'hectare vous lancez un message à ceux qui doutaient qu'il était impossible d'atteindre un tel rendement.» Dans son discours, M.Benaïssa a beaucoup insisté sur la filière et sur l'importance qu'elle revêt si l'on veut réduire la dépendance de notre pays sur le plan alimentaire. «Chaque quintal en plus est une avancée et un pas en plus vers l'indépendance alimentaire de l'Algérie.»
Sujet: Re: Actualités Economiques Jeu 18 Oct - 9:31
Sonatrach effectue son premier forage de gaz de schiste à In Salah
Le groupe Sonatrach vient de forer son premier puits de gaz de schiste (shale gas) dans le bassin d’Ahnet, situé au sud d’In Salah, qui sera suivi de deux autres, a indiqué mercredi à Kuala Lumpur le directeur central des associations de Sonatrach, Kamel Eddine Chikhi. “Nous venons d’entamer le forage du premier puits shale gas en Algérie, appelé Ahnet 1 qui va nous permettre d’approfondir davantage nos données sur nos réserves gazières non conventionnelles et d’établir les techniques de forage adéquates à ce type d’extraction de gaz”, a déclaré M. Chikhi lors d’un point de presse international, animé en marge de la Conférence mondiale du gaz.
Il ajoute que Sonatrach a réalisé en effort propre et en partenariat avec des bureaux de consulting internationaux, plusieurs études pour l’exploitation de ce gisement.
“Ce sont des études croisées qui ont permis au groupe algérien d’avoir une meilleure estimation du potentiel du sous-sol qui sont très encourageantes”, a-t-il dit.
Peu auparavant le PDG de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine avait annoncé lors de la session plénière qu’il avait animée à la Conférence mondiale du gaz que des études récentes, réalisées le mois passé sur une superficie de 180.000 km2 ont fait état d’un potentiel énorme de gaz de schiste dépassant plus de 600 millions m3 par kilomètre carré, ce qui signifie que plus de 2.000 milliards de m3 peuvent être récupérés.
Ces études ont été commandées par Sonatrach auprès de deux cabinets internationaux, dont l’un est américain, selon M. Chikhi.
Sujet: Re: Actualités Economiques Jeu 18 Oct - 9:44
oui boussouf j'ai vu que cette année on a était auto suffisant en céréaliculture et que l’Algérie importera pas pour cette année c'est bien car l'argent que on devez jeté on pourrait l’investir ailleurs il peuvent encore augmenter la production avc un peut plus d'effort on pourra devenirs exportateur surtout que tout les prix monte
aussi l'agriculture doit connaitre une augmentation: vous connaissez la pomme de terre ui pousse dans le sable? une pomme de terre vraiment de qualité que on pourrait la produire chez nous de plus la pomme de terre donne énormément un produit de qualité a l'export sa nous rapporterait bien et plein d'autre chose et avec la crise on a intérêt a s'activer pour les produit vitaux pour notre peuple
boussouf Admin
Messages : 2099 Date d'inscription : 20/11/2011
Sujet: Re: Actualités Economiques Jeu 18 Oct - 19:40
@Rebell, l'Algérie n'est pas encore autosuffisante en matière de céréaculture malgré les progrès enregistrés ces dernières années. Mais il faut saluer ces progrès et espérons que la croissance va continuer. En fait, c'est en matière de blé dur et d'orge que l'Algérie a réussi à atteindre des résultats approchant l'autosuffisance. Mais l'Algérie continuera d'importer une quantité importante (environ 5 millions de tonnes) de blé tendre.
boussouf Admin
Messages : 2099 Date d'inscription : 20/11/2011
Sujet: Re: Actualités Economiques Jeu 18 Oct - 19:44
Citation :
Avec le prêt accordé au FMI, l’Algérie rejoint le club restreint des pays créanciers
ALGER- En accordant un prêt de 5 milliards de dollars au FMI, l’Algérie qui a été, il y a moins de vingt ans, contrainte d’exécuter un dur Plan d’ajustement structurel pour rééchelonner sa dette extérieure, a fini par résoudre sa crise financière et au même temps rejoindre le club restreint des pays créanciers.
Le paiement anticipé de la dette extérieure, entamé en 2004 grâce à la hausse des recettes pétrolières mais aussi grâce à un choix politique bien réfléchi, a ainsi permis à l’Algérie de passer d’un pays asphyxié par un endettement massif dans les années 1980-1990 à un pays désendetté, voire prêteur, relèvent des observateurs.
Le Fonds monétaire international (FMI), dans son rapport d’octobre 2011, a d’ailleurs classé l’Algérie au titre du pays le moins endetté des 20 pays de la région MENA, occupant le 2ème rang des plus gros détenteurs de réserves officielles de change après l’Arabie saoudite.
Depuis 1994, lorsque le FMI avait accepté le rééchelonnement de 16 milliards de dollars de sa dette extérieure de l’Algérie, estimée alors à plus de 30 milliards de dollars, à 2004, date du début du paiement anticipé de la dette, arrivé à 2012 avec la quasi-totalité de la dette remboursée et un prêt accordé au FMI, le pays semble remporter une "revanche historique", commente un observateur.
L’Algérie a "de quoi être fière : est elle a réussi à devenir un pays prêteur et à redéfinir ses relations avec le FMI", s’est réjoui mercredi le ministre des Finances dans une déclaration à la presse.
Mieux encore, l’Algérie pourra "contribuer davantage aux efforts de la communauté internationale en matière d’éradication de l’impact de la crise économique et financière", a-t-il souligné à l’issue de la réponse du Premier ministre aux questions des sénateurs.
L’Algérie avait annoncé jeudi dernier, à l’occasion des réunions annuelles du FMI et de la Banque mondiale à Tokyo, sa décision de participer avec un montant de 5 milliards de dollars, sous forme d’achat de titres libellés en Droits de tirage spéciaux (DTS), à l’emprunt lancé par le FMI pour l’augmentation de ses ressources à 476,8 milliards de DTS (quelque 750 milliards de dollars).
Ce prêt est "un risque souverain, de l’argent liquide avec un rendement supérieur à celui assuré par les valeurs d’Etat (bons de trésor) dans lesquelles nous avons déjà investi", s’est-il encore félicité
Une bonne partie des réserves de change de l’Algérie, qui avoisinent les 200 milliards de dollars actuellement, est placée en risques souverains américains et européens avec un rendement autour de 3% annuellement. Ces placements font entrer au pays pas moins de 4,5 milliards de dollars/an.
"Nous allons améliorer la gestion de nos réserves de change par les conditions relatives à ce nouveau placement et nous engager d’autre part dans des relations plus solides avec l’institution internationale", a soutenu M. Djoudi.
Le prêt au FMI permet en fait à l’Algérie "d’être mieux écoutée et c’est la situation qui convient le mieux à un pays comme le notre, doté de performances économiques et financières avérées", s’est-il encore félicité.
Le ministère des Finances et la Banque d’Algérie avaient affirmé, dans un communiqué commun, que le prêt au FMI constituait une bonne opportunité pour l’Algérie pour diversifier ses placements et ce, sous deux angles : celui de la qualité de l’emprunteur, le FMI étant une institution financière multilatérale et de premier ordre, et celui de la monnaie choisie pour le placement.
Le placement en DTS, unité de compte du FMI déterminée sur la base d’un panier de devises largement utilisées dans les marchés financiers, élargit en fait la composition par devises des réserves de change de l’Algérie et atténue par conséquent les risques de change sous-jacents, soulignait le communiqué.
En 2011, 48% des placements des réserves de change de l’Algérie étaient en dollars américains et 41,3% en euros.
La participation à l’emprunt du FMI s’ajoute à la décision, prise par l’Algérie début octobre, d’augmenter de 705,2 millions de DTS (équivalent de plus d’un milliard de dollars) sa quote-part au Fonds la portant de 1,25 milliard de DTS à 1,96 md de DTS (près de 3 mds de dollars).
La démarche vient en exécution de l’augmentation des quotes-parts des membres du FMI décidée lors de la 14ème révision générale, en décembre 2010, qui avait entériné un doublement des contributions de cette institution financière internationale.
L’Algérie a adhéré au FMI en 1963, mais ne siège toujours pas à son Conseil d’administration. Elle siège cependant au comité monétaire et financier du Fonds.
Une place au Conseil d’administration du FMI "n’est pas obligatoirement un objectif immédiat pour l’Algérie", selon M. Djoudi.