12 000 MW tel est le volume de la production électrique supplémentaire planifié pour 2017 à l'aide d'un programme d'investissement de plus de 20 Milliards de dollars. Dans le cadre de ce programme, l'électricité d'origine solaire atteindra 800 MW et représentera donc à peine...7% du programme global attendu
Citation :
La production d’électricité sera doublée d’ici 2017 : Les Algériens doivent patienter cinq ans
L’Algérie veut rattraper en cinq années une grave crise de désinvestissement dans le secteur de l’énergie électrique qui aura duré plus d’une décennie. Le plan d’urgence consiste à doubler le volume de l’électricité produite d’ici 2017.
Ali Hached, conseiller du ministre de l’Energie et des Mines, a détaillé, hier, le plan d’urgence qui consiste, en un mot, à doubler le volume de l’électricité produite d’ici 2017. Il est donc question de porter la puissance de l’électricité produite, estimée actuellement à près de 12 000 mégawatts, à 24 000 mégawatts à l’horizon 2017.
La nouvelle puissance attendue à l’horizon 2017, soit 12 000 mégawatts en cinq ans, proviendra à hauteur de 40% d’un système de production par le moyen de turbines à gaz, tandis que les 60% restants seront générés suivant une mixture de ressources.
Le gisement solaire fournira une capacité de production supplémentaire de 800 mégawatts à l’horizon 2017, a indiqué Ali Hached, lors d’un point de presse organisé, hier, dans les locaux du journal El Moudjahid.
@Boussouf 7%, c'est mieux que rien. Si cela peut donner des idées à nos concitoyens. Moi l'initiative d'un malien à Paris me plait. il expédie des panneaux solaires dans des villages au Mali.
Espérons que le secteur privé algérien sente la bonne affaire... Et se lance dans ce créneau.
berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Actualités Economiques Mar 28 Aoû - 20:58
Le nouveau schéma du démantèlement tarifaire Algérie-UE Mardi 28 Aout 2012
Citation :
L'Algérie et l'Union européenne sont parvenues à un compromis concernant la révision de l'accord d'association les liant depuis 2005, qui porte sur un nouveau schéma du démantèlement tarifaire des produits industriels et l'annulation de concessions tarifaires agricoles. Pour le volet agricole, l'accord conclu dernièrement entre les deux parties prévoit l'annulation de 25 contingents tarifaires de produits agricoles accordés par l'Algérie à l'UE, l'abrogation des préférences tarifaires de deux produits agroalimentaires et la modification de deux autres contingents agricoles. L'accord prévoit également la réouverture de neuf contingents préférentiels agricoles accordée à l'UE. L'Algérie avait procédé en septembre 2010 à la fermeture de 36 contingents agricoles et agroalimentaires accordés à l'Union européenne. Quant au volet industriel, la révision du démantèlement tarifaire concerne deux listes de produits seulement (la deuxième et la troisième listes de l'accord), la première ayant été complètement démantelée dés le début de la mise en oeuvre de l'accord en 2005. L'accord d'association prévoit qu'aucune liste de produits industriels ne peut faire l'objet de révision trois années après être totalement démantelée. La première des deux listes révisées, dont le démantèlement initial était prévu pour septembre 2012, contient 1058 lignes (ou position) tarifaires originaires de l'UE. Elle a été identifiée par la partie algérienne comme une liste sensible en termes de production, d'emplois et d'investissements. Sa révision a porté sur 82 lignes tarifaires, jugées très sensibles, qui vont désormais bénéficier d'un rétablissement partiel de droits de douanes. Leur démantèlement tarifaire a été décalé de quatre ans jusqu'en 2016. Les principaux produits concernés dans cette catégorie sont les voitures et les pièces de rechange, les moteurs électriques, les transformateurs électriques, les groupes électrogènes, les piles et produits similaires, les chauffes eau à gaz, poste téléphonique et centraux de commutation, les câbles électriques nus et isolés. Dans cette liste toujours, 185 autres lignes tarifaires bénéficieront d'un gel de droit de douane pour une période supplémentaire de deux ans ainsi que d'un autre délai de quatre ans pour être complètement démantelé. Il s'agit notamment des appareils de coupures, de disjoncteurs, de boîtiers d'encastrement, d'interrupteurs, de lampes, de grues et chariots élévateurs, d'appareils de réfrigération-congélation-cuisinières, lave vaisselle, chauffe eau et de petits électroménagers. Quant à la deuxième liste industrielle, 174 lignes tarifaires bénéficieront d'un rétablissement partiel de droit de douanes et d'un délai supplémentaire de 3 ans pour son démantèlement, qui sera reporté à 2020 au lieu de 2017. Ces 174 lignes tarifaires concernent essentiellement les peintures et vernis, shampoings, articles de transport ou d'emballage en matière plastiques et carton, marbres céramiques, robinetterie et meuble en bois. Toujours dans la deuxième liste 617 lignes tarifaires bénéficieront d'un gel de droit de douane pour une période supplémentaire de 2012 à 2015 et d'un délais additionnel de 3 ans avant d'être totalement démantelée à 0% en 2020 au lieu de 2017. Les principaux produits qui vont faire l'objet de ce gel sont les cosmétiques, le papier, les tissus, les vêtements, les chaussures, les tapis, la vaisselle, les climatiseurs, ordinateurs et produits audio.
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Actualités Economiques Mer 29 Aoû - 20:46
Mercredi, 29 Août 2012 09:50 Le MAE français nomme de nouveaux chargés de mission Raffarin reconduit pour le dossier Algérie
Citation :
Ces nominations interviennent dans le cadre de la nouvelle “diplomatie économique” souhaitée par Laurent Fabius.
Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a confié à la première secrétaire du Parti socialiste Martine Aubry une mission sur la Chine et à l'ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin une mission sur l'Algérie, a-t-on appris hier auprès du Quai d'Orsay. L'ex-patron de Renault, Louis Schweitzer, s'est pour sa part vu confier une mission sur le Japon. Ces nominations interviennent dans le cadre de la nouvelle “diplomatie économique” souhaitée par Laurent Fabius, qui avait annoncé la semaine dernière que des personnalités de stature internationale seraient désignées pour accompagner la diplomatie française auprès de quelques pays afin d'y dynamiser les relations économiques et commerciales. Interrogé par l'AFP, l'entourage de Mme Aubry a confirmé que la patronne du PS, qui devrait prochainement passer la main, avait accepté cette mission, proposée dès juin. “Elle connaît très bien la Chine, elle connaît bien l'entreprise, les grands industriels, elle considère que c'est une mission très importante”, a-t-on indiqué. Il faut dire que le choix de Jean-Pierre Raffarin s’inscrit dans le souci du nouveau locataire de l’Élysée de poursuivre les discussions avec les autorités algériennes sur les grands projets de coopération convenues entre les deux pays. Sur ce plan, il y a lieu de rappeler que l’Algérie et la France négocient depuis plus de deux ans, la mise en place de projets structurels, notamment sur les trois dossiers de Renault, Lafarge (cimenterie) et Total (construction d'un vapocraqueur d'éthane). Les discussions avancent lentement et semblent buter sur beaucoup d’obstacles que les deux parties peinent à surmonter. Sur le dossier de l’implantation d’une usine Renault en Algérie, les divergences n’ont pas encore été levées sur son lieu d’emplacement. Entre Rouiba, Bellara et la zone industrielle d’Oran, aucune information n’a filtré pour le moment sur un éventuel accord entre les deux pays pour que le projet puisse enfin démarrer. L'autre dossier dans l'escarcelle de M. Raffarin est celui du projet avec Lafarge, qui a élargi le champ de son partenariat avec le groupe public Gica, notamment dans le béton prêt à l'emploi. Enfin, Total Pétrochimie s'était mis d'accord avec le groupe public des hydrocarbures Sonatrach, notamment pour un projet de vapocraqueur d'éthane à Arzew, à Oran. Les deux parties veulent également investir dans la formation professionnelle en Algérie et mettre en place une filière industrielle en direction de la jeunesse.
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Recyclage Mer 29 Aoû - 21:04
Mercredi, 29 Août 2012 12:31 ALGreenIA,cy une fenêtre sur le recyclage made in DZ
Citation :
La collecte et le recyclage de papier fait ses premiers pas en Algérie. A défaut de gros investissements et de projets grandioses, des étudiants s y attèlent déjà. Ils sont de la prestigieuse école polytechnique d’Alger et ils ont créé une entreprise spécialisée en collecte.
Des élèves ingénieurs ont eu l’idée de créer ALGreenIA, une entreprise qui offre des solutions écologiques. « Le nom est né de la fusion entre notre passion pour l’écologie et l’établissement d’une économie durable respectueuse de l’environnement » comme l’a expliqué, à Liberté, Ghanes Meriem, commerciale externe au sein de cette entreprise.
Des collègues à cette dernière se sont déplacés à Liberté pour parler de leur aventure. Motivés, enthousiastes et pleins d’espoir, Farah Heba, Mourad Tewfik Hamlaoui, Karim Hamaïli, se sont atelés à « vendre » leur entreprise avec l’art et la manière.
Composée de 27 membres, ALGreenIA, créée en mai 2012, rentre dans le cadre du programme INJAZ (programme international destiné aux étudiants de l’enseignement supérieur visant à développer les capacités entrepreneurials des étudiants). Notons aussi qu’elle est active depuis seulement mai 2012.
Alors qu’en est-il de cette entreprise concrètement ? « Le but donc de cette entreprise est de rendre le papier déjà utilisé exploitable » précise Mourad Tewfik Hamlaoui, directeur projets et développements » qui précise que « les papiers que nous consommons peuvent avoir une seconde vie et en plus cela permettra aux fabricants des produits à base de fibre de papier d’avoir une nouvelle ressource. »
Pour prendre contact avec les fournisseurs, « ALGreenIA a mis en place une plateforme sur le site web www.algreenia.com, où les fournisseurs pourront nous contacter, pour ensuite envoyer une personne qui se chargera de récupération du papier », a assuré Karim Hamaïli, responsable relations extérieurs.
De son côté, Heba Farah, directrice marketing et communication, affirme qu’« en dépit des bénéfices que notre économie pourrait en tirer, le recyclage n'est pas encore vraiment ancré en Algérie ».
Cette initiative à encourager va peut être boosté l’économie dont les retombées ne pourront qu’être bénéfiques au pays. Les analystes sont d’ailleurs unanimes à dire que le recyclage pourrait faire économiser aux pouvoirs publics des centaines de millions d’euros.
Concernant les "ambassadeurs de tri" d’ALGreenIA, ils ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin. Faire avancer le secteur et faire bénéficier le maximum de partenaires que ce soit des collectivités, des entreprises ou des foyers. Pour cela les jeunes élèves ingénieurs comptent déjà travailler en collaboration avec le ministère de l’environnement avec qui ils ont pris attache, en attendant d’explorer le maximum d’espace.
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Actualités Economiques Ven 31 Aoû - 18:52
vendredi, 31 août 2012 08:57 L'Otan et L’Algérie sur l’échiquier africain, par Idriss Aberkane
Citation :
La partition du Soudan a fait de l’Algérie le plus grand pays d’Afrique par la superficie. De l’extérieur cette situation la rend à la fois forte et vulnérable. Dans les immenses luttes d’influence qui opposent en Afrique les Etats-Unis, avec l’OTAN leur bras géopolitique, la Chine, l’Inde et la Russie, rarement l’Algérie n’a été autant mise sous pression. Les Algériens doivent savoir que l’Algérie est un pivot stratégique, et que l’Afrique est à ce jour connue comme le continent le plus riche du monde en ressources naturelles. Par exemple si la totalité des richesses minières de la République Démocratique du Congo étaient mises sur le marché aujourd’hui, leur prix de vente excèderait de loin le produit intérieur brut annuel des Etats-Unis d’Amérique et de l’Union Européenne, la zone économique encore la plus riche du monde sur le papier. L’Afrique est donc en lutte perpétuelle pour son indépendance, autant qu’elle l’était pendant la colonisation, pendant la décolonisation, pendant la guerre froide et après la guerre froide. Les grandes puissances industrialisées d’hier, celles qui formaient la « triade »de la Commission Trilatérale : Etats-Unis, Union-Européenne et Japon, connaissent une crise sans précédent, et ont désespérément besoin de matières premières au plus faible coût : gaz naturel, pétrole, or, diamant, bauxite, cobalt et le coltan ou tantalite, alliage vital dans une immense partie de l’industrie électronique grand public. La Seconde Guerre du Congo dont on date le déclenchement à l’été 1998 est aussi connue comme la « Guerre du Coltan ». La prestigieuse revue médicale anglaise « Lancet » estime qu’elle aura fait jusqu’à 7,8 millions de morts jusqu’à aujourd’hui... Jamais les Etats-Unis n’ont été aussi endettés auprès des banques privées. La CIA établissait en 2011 l’ampleur de cette dette colossale a plus de 9100 milliards de dollars US, soit au moins 62% du Produit Intérieur Brut annuel américain, lui-même largement surévalué parce que sa valeur – celle des produits financiers de Wall Street – pourrait se volatiliser en quelques semaines. La dette publique américaine représente plus de 29000 dollars US par habitant. Dans la liste des pays les plus endettés viennent ensuite le Japon à 67000 dollars de dette par habitant, et l’Allemagne avec plus de 2400 milliards de dollars de dette publique soit plus de 30000 dollars par habitant. Les autres poids lourds économiques de l’Union Européenne : France, Royaume-Uni et Italie figurent dans les dix pays les plus endettés du monde. Par comparaison l’Algérie est huit fois moins endettée que la France à hauteur de son produit intérieur brut, six fois moins que les Etats-Unis et presque vingt fois moins que le Japon. L’économie dite « Occidentale » est entièrement basée sur l’endettement auprès des banques privées. Or l’Union Européenne ne peut plus financer sa dette, pas plus que les Etats-Unis d’ailleurs car contrairement à une croyance répandue et au sens commun la banque centrale Américaine, (la Federal Reserve) autant que la Banque Centrale Européenne qui émet l’euro, est une banque privée qui n’est ni aux ordres du gouvernement fédéral américain ni aux ordres du public. Pour emprunter, les pays de la zone euro doivent nécessairement faire appel aux banques privées (Deutsche Bank, JPMorgan-Chase, Goldman Sachs, etc.) qui elles seules bénéficient des crédits de la Banque Centrale Européenne qu’elles redistribuent ensuite avec les taux d’intérêts très élevés qu’elles obtiennent par les « agences de notation » auxquelles elles sont associées. Ce système d’intermédiaire non démocratique est odieusement coûteux pour l’Europe et a fait des peuples européens les esclaves des banques privées. Le journal Français Le Monde est allé jusqu’à parler de « Gouvernement Sachs Européen » dans un article intitulé « Goldman Sachs, le trait d'union entre Mario Draghi (le nouveau chef de la Banque Centrale Européenne), Mario Monti (le nouveau chef de l’état Italien), et Lucas Papadémos (le nouveau chef de l’état Grec) ». Le 29 juillet 2009 le Time pose la question : « après les « diamants sanglants » aura-t-on des « ordinateurs sanglants » ? ». La forte demande en matériel électronique de la part des pays les plus riches a en effet, en 2009, décisivement attisé les conflits dans la région des Grands Lacs Africains et notamment en République Démocratique du Congo, en augmentant le prix du coltan sur les marchés internationaux. Divide et impera disait Jules César : « divide and conquer » disent les anglophones, « diviser pour mieux régner » dira Napoléon. Tous les continents sur lesquels se sont affrontés les empires dans l’histoire du monde ont été profondément divisés : L’Asie Centrale, où s’affrontent encore l’OTAN, L’Inde, La Russie et la Chine est une des zones les plus divisées du monde. L’Europe Occidentale l’est aussi, où les guerres entre les empires ont fait naître le concept d’état-nation avant d’envahir l’Afrique, profondément divisée depuis elle aussi, comme les Balkans ont étés divisés pour empêcher l’Allemagne de se rapprocher de l’Empire Ottoman (l’Allemagne de 1914 voulait construire une voie de chemin de fer Berlin-Baghdad pour sécuriser ses approvisionnements en pétrole, inacceptable pour les Britanniques). Depuis cette division sera appelée « balkanisation » et elle est le signe d’une guerre imminente partout dans le monde. En effet les deux continents les plus divisés du monde sont les deux continents les plus en guerre au monde : L’Eurasie (avec une moyenne de 0,59 millions de kilomètres carrés par état) et l’Afrique (0,64 millions de km2 par état). Dans ces circonstances, ils sont très nombreux les états, les sociétés et les organisations qui voudraient diviser l’Algérie pour mieux s’en partager les ressources minérales (gas, pétrole, or, zinc, hélium) et stratégiques (Tamanrasset). Dans ces circonstances aussi, si l’Algérie savait être politiquement, socialement et économiquement exemplaire, elle pourrait se situer comme une force d’unification sur tout le continent Africain, au moins aussi puissante que l’Afrique du Sud. Ce dont l’Algérie a le plus décisivement besoin pour assurer son indépendance et la souveraineté de son peuple, ce sont de personnalités au charisme pacificateur comme Mahatma Gandhi et Nelson Mandela. Ordo ab chao : l’ordre né du chaos, est la devise de nombreux intérêts particuliers qui voudraient remodeler l’Afrique par la violence pour y accroître leur influence. La première force derrière la division du Soudan a été l’opportunité unique pour les Etats-Unis de retirer cet approvisionnement pétrolier vital à la Chine. La première force derrière le soutien International à la Syrie est la ferme volonté de la Chine et de la Russie de ne pas voir l’OTAN et notamment le Centcom, le Commandement américain au Moyen Orient, augmenter son influence dans la région. Depuis la Chine et la Russie sont en lutte ouverte avec l’Africom, le commandement US responsable de l’Afrique, dont le quartier général est basé à Stuttgart en Allemagne. Bien qu’aucun pays africain n’ait accepté jusque là d’abriter l’état-major de l’Africom, il est possible que celui-ci soit établi à Tripoli. Que peuvent donc faire les peuples pour défendre leurs droits fondamentaux face aux pouvoirs et intérêts des grandes puissances étrangères ? Les peuples peuvent et doivent refuser de se laisser manipuler par la violence, qui est le moyen préféré des empires pour remodeler des zones géographiques a leurs avantages. Gandhi dira : « il est un devoir sacré de ne pas collaborer avec le mal ». Quand l’Homme croit utiliser la violence pour arriver à ses fins, c’est bien toujours la violence qui l’utilise lui, pour arriver aux siennes. Gandhi aussi dira à Genève en 1931 : « je me considère comme un soldat, mais un soldat de la Paix », une attitude que tout Algérien devrait porter dans son cœur. Enfin le Mahatma expliquera : « je suis contre la violence car quand elle semble faire le bien, cela n’est que temporaire. Le mal qu’elle fait cependant, est permanent ». Al Djihad Al Akbar, le « Grand Combat » prescrit par l’Islam, infiniment supérieur au « petit combat » de la violence physique, est le combat contre soi-même. Ce combat est le plus grand de tous les combats, et le seul combat permanent pour la liberté des peuples. Sur l’échiquier Africain l’Algérie a été disputée dès son indépendance par l’URSS et les Etats-Unis, restant alliée de la Russie jusqu’au début des années 1990. Dans les années sanglantes aussi, l’Algérie sera âprement disputée à nouveau, conséquence directe de l’effondrement de l’URSS. Aujourd’hui tout ce qui était dans le pouvoir de l’OTAN a été fait pour irriter la Chine, en Asie Centrale comme en Afrique, de même qu’en 1914 absolument tout ce qui était en le pouvoir du Royaume Unis avait été fait pour irriter l’Allemagne. Mais si le Fond Monétaire International avait le monopole des crédits de soumission en Afrique après la chute de l’URSS en 1991, la Chine aujourd’hui propose pour la première fois une alternative rentable aux peuples africains, libérant des fonds et des moyens colossaux pour prendre pied dans le continent qui sera le plus stratégique pour elle. La volatilité de l’Afrique a toujours été dans les intérêts de ceux qui voulaient l’épuiser. Sur l’échiquier Africain l’Algérie, l’Algérienne et l’Algérien n’ont donc qu’une seule alternative : la liberté, l’éducation, l’émancipation et l’information dans la non-violence, c’est à dire la plus grande des violences faite à la violence elle-même. Le peuple Algérien ne sera fort que quand il sera libre et maître de lui-même, quand il dominera la haine plutôt que de se laisser dominer par elle. Alors aussi, le peuple algérien sera exemplaire à travers toute l’Afrique. Il entrera alors, enfin, de plein pied dans son destin et son histoire.
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Sujet: Re: Actualités Economiques Ven 31 Aoû - 21:42
La publicité aérienne fait son entrée en Algérie
le 30.08.12 | 10h00
Citation :
La publicité aérienne vient de faire son baptême de l’air en Algérie grâce à une collaboration fructueuse entre Hodna Design, une société algérienne de communication publicitaire, et son partenaire étranger propriétaire de la technologie, Helibanner, pour le tractage de bannières par hélicoptère.
«Il a fallu abattre un travail de titan pour convaincre le partenaire étranger de faire confiance à la compétence algérienne et travailler en Algérie sous forme de franchise. Car dans les 27 autres pays où cette technologie est vendue, le partenaire utilise ses propres moyens en logistique et en compétences humaines.» Pour Benhalima Noureddine, gérant de Hodna Design, l’arrivée de cette nouvelle pratique publicitaire en Algérie est la consécration d’une longue carrière de négociations. Résultat des courses : Hodna Design a pu non seulement acquérir la franchise pour l’Algérie, mais aussi pour explorer les marchés tunisien et marocain alors que, de coutume, les Tunisiens ne lâchent aucunement les bonnes affaires.
Pour M. Benhalima, le métier de la publicité consiste à exploiter toutes les nouvelles technologies qui naissent dans ce domaine. D’où son investissement dans cette nouvelle approche publicitaire qui consiste à lancer, pour la première fois en Algérie et en Afrique du Nord, la technique de l’affichage publicitaire aérien. Ce nouveau métier est assumé par une nouvelle filiale de Hodna Design, AéroPub Algérie en l’occurrence, créée exclusivement à cet effet. L’investissement est lourd. Après avoir conclu un accord réussi avec Tassili Airlines, propriétaire du plus grand parc d’hélicoptères en Algérie, Hodna Design et son partenaire étranger se sont appliqués à investir dans la formation des pilotes et des techniciens de Tassili Airlines à la technicité exigée pour le tractage des bannières par hélicoptère, nous explique le gérant de Hodna Design, une entreprise de communication publicitaire créée pourtant par le moyen d’un simple crédit Ansej. L’entreprise s’est envolée vers de nouveaux cieux en quelques années seulement.
Le contrat avec Tassili Airlines est conclu pour une durée de cinq années et consiste à mettre à la disposition de Hodna Design trois des ses appareils pour les besoins de rotations publicitaires. La première entreprise de publicité aérienne a cependant décidé de survoler les trois régions Est, Centre et Ouest suivant les exigences de ses clients. Il est question aussi d’exploiter les lignes parcourant les autoroutes et les plages du pays, où l’impact visuel est jugé plus important. «Son impact est immense, un événement touche environ 1,5 million de personnes au cours d’une rotation de 2 heures de vol. Le cumul d’audience peut atteindre plus de 6 millions de contacts selon des études déjà réalisées», apprend-on auprès de M. Benhalima.
Hodna Design voit déjà grand ; le marché tunisien sera exploré dès 2013 en attendant le Maroc. Le jeune patron espère se voir autorisé à lancer son projet de compagnie de travail aérien qui consiste à explorer, outre la publicité, d’autres métiers tels que l’entretien des réseaux haute tension, l’évacuation sanitaire, etc.
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Sujet: Re: Actualités Economiques Sam 1 Sep - 12:04
01 septembre 2012 10:51 Des chefs d’entreprise bientôt à Alger
Citation :
Une délégation d'une trentaine de chefs d'entreprises françaises séjournera à Alger du 22 au 25 octobre à Alger, à l'initiative du réseau Alfranc, issu de la diaspora algérienne en France, selon Mouad Benyelles, membre du réseau qui vient d'être installé en Algérie. Cette visite a pour but de rencontrer des acteurs algérois des milieux associatif, économique et institutionnel afin de créer des dynamiques qui permettront un partage d’expériences et de projets. «Ce sont des porteurs de projets dans les secteurs du bâtiment et du sport», ajoute M. Benyelles, également président de Easy Oz. Cette initiative a déjà bénéficié de l’appui d’organisations patronales. C’est le cas du Forum des chefs d’entreprises, l’Institut de prospective économique du monde méditerranéen et du réseau Melun Val-de-Seine Entrepreneurs. Un forum et des rencontres B to B sont prévus à cette occasion. Ce réseau se veut un trait d’union entre les chefs d’entreprise des deux pays et un dispositif d’accompagnement à l’international. «L’économie algérienne offre de belles opportunités.Nous voulons en finir avec les idées reçues. Notre réseau vise à tisser des liens entre les chefs d’entreprise des deux pays», affirme Mouad Benyelles. Il ambitionne aussi une vulgarisation du cadre juridique, un transfert de technologie et préparer le terrain à des jointes-ventures entre entreprises algériennes et françaises. Par ailleurs, il est programmé de mettre en synergie l’association Insertion & Développement et l’association algérienne Ouled El Houma, et le jumelage entre des villes françaises et algériennes. Ce réseau ne compte pas en rester là : des délégations de chefs d’entreprise effectueront des visites de travail tous les trois mois. «La réciprocité est au cœur de notre démarche», estime notre interlocuteur.
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Sujet: Re: Actualités Economiques Dim 2 Sep - 16:11
UNE AUTRE CRISE ALIMENTAIRE SE PROFILE À L'HORIZON L'Algérie sera directement touchée Par Mohamed BOUFATAH - Dimanche 02 Septembre 2012
Le prix des céréales flambe déjà en raison de la sécheresse dans certaines régions du monde
Citation :
La FAO avait livré le même diagnostic, assurant que la situation pourrait «se détériorer très rapidement». Les prix de produits de première nécessité risquent de connaître une autre augmentation durant la rentrée sociale. La flambée des prix alimentaires bat de nouveaux records en raison de la sécheresse aux Etats-Unis. Un niveau «sans précédent» est atteint dès juillet par les cours mondiaux du maïs et du soja, deux produits de base de l'alimentation dans de nombreux pays en développement. La Banque mondiale s'alarme d'une nouvelle flambée des prix alimentaires qui menace, selon elle, la «santé et le bien-être» de millions de personnes. A peine sortis du mois de Ramadhan, hautement dépensier, les ménages en Algérie hantés par la rentrée scolaire seront davantage «écrasés» par une nouvelle envolée des prix de la consommation.
Les prix ont augmenté de manière très significative L'Algérie sera impactée directement par cette crise selon l'économiste Bachir Messaitfa. Les raisons sont multiples: L'Algérie importe en moyenne près de 7 millions de tonnes de céréales annuellement pour un coût avoisinant les 3 milliards de dollars, surtout que les prix ont augmenté de manière très significative au mois de juillet dernier. Ceci d'un côté, d'un autre, la production céréalière nationale, tributaire des conditions météorologiques n'est pas régulière. Les capacités de stockage font défaut également à cause du manque d'investissement dans ce créneau notamment concernant les produits périssables, légumes secs et blé. En outre, l'aisance financière de l'Algérie participe à propulser la demande des céréales sur le marché mondial en dopant ainsi l'envolée des cours des céréales. En fin de compte, la subvention destinée aux céréales sera davantage augmentée dans la loi de finances 2013 au détriment d'autres chapitres tels les transferts sociaux, l'appui et l'incitation à l'investissement, l'emploi ou les postes budgétaires dans le secteur économique. Par ailleurs, devant une forte augmentation des prix des produits dérivés destinés notamment à la fabrication du pain et les intrants de l'industrie alimentaire, l'Etat n'aura d'autre choix que de mettre la main à la poche pour supporter les charges supplémentaires induites par le bond des prix des céréales.
Crise alimentaire Le gouvernement devra s'efforcer également d'exercer un contrôle rigoureux sur les opérateurs économiques ayant la mainmise sur le marché local. De même, cette crise alimentaire sera accompagnée par la flambée des prix des fruits et légumes ainsi que celle des produits non subventionnés soumis à la logique de l'offre et de la demande, selon notre interlocuteur. En soulignant que l'effet de cette crise sera immédiat, soit dans quelques semaines en raison d'une probable rétention des céréales ou restriction des importations pour les besoins des marchés internes respectifs par les gros pays producteurs comme la Russie, l'Australie, la France et Les Etats-Unis. La situation sera préoccupante pour l'Algérie d'autant plus qu'elle importe en moyenne pour près de 10 milliards de dollars de produits alimentaires annuellement. Sachant que tous les produits alimentaires ont enregistré des hausses à partir du mois de juillet et le seraient davantage durant les prochaines mois. Pour rappel, le gouverneur de la Banque d'Algérie a expliqué récemment que l'augmentation des prix est due aux mouvements spéculatifs et la position monopolistique sur le marché. L'indice FAO, qui mesure les fluctuations mensuelles des cours internationaux d'un panier de produits alimentaires de base (sucre, céréales, produits laitiers, viande, huiles et matières grasses) a enregistré une augmentation de 6% en juillet dernier. Une crise alimentaire comparable à celle de 2007-2008 menace si certains pays commencent à restreindre leurs exportations. Le prix des céréales flambe déjà en raison de la sécheresse dans certaines régions du monde. Les prix devraient rester «élevés et volatils» sur le long terme en raison notamment des «incertitudes croissantes sur la production agricole», s'inquiète l'institution. Début août, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, (FAO) avait livré le même diagnostic, assurant que la situation pourrait «se détériorer très rapidement».
L'Algérie et Renault signeront un pacte d'actionnaires à la mi-septembre
le 03.09.12 | 16h37
La création d'une société mixte avec le constructeur automobile français Renault pour la construction d'une usine de fabrication de véhicules en Algérie est attendue vers la mi- septembre, a affirmé lundi à Alger le ministre de l'Industrie, de la PME et de la promotion de l'investissement, M. Mohamed Benmeradi
Citation :
"La commission chargée du dossier se réunit aujourd'hui même (NDLR, lundi) pour finaliser l'accord afin d'aboutir vers la mi-septembre à la création de la société mixte", a-t-il déclaré à des journalistes en marge de l'ouverture de la session d'automne de l'APN.
Le capital algérien sera réparti entre la SNVI (Société nationale des véhicules industriels) et le FNI (Fonds national d'investissement) et ce, "à raison de 51% pour les partenaires algériens et 49% pour Renault", a réaffirmé M. Benmeradi.
Le démarrage effectif de la fabrication des véhicules la marque Renault est ainsi prévu "dans les 14 mois, qui suivent la création de la joint-venture et non pas dans les 18 mois suivants comme initialement prévu'', a souligné M. Benmeradi.
L'accord-cadre pour la réalisation d'une usine de véhicules Renault en Algérie avait été signé le 25 mai dernier après 15 mois de négociations continues.
L'accord table sur la production de 75.000 voitures par an, avant d'atteindre progressivement 150.000 unités, dont une partie sera destinée à l'exportation.
L'usine produira des véhicules avec un taux d'intégration de la production nationale de 20% à 25% dans une première étape et qui pourrait passer à 60% avec l'intégration des segments pneumatique et vitrage.
L'usine Renault devrait être installée à Oran, alors que le premier site proposé pare l'Algérie était celui de Bellara, dans la wilaya de Jijel.
Plus de 400.000 véhicules de différentes marques sont importés annuellement en Algérie pour un montant de 4 milliards de dollars/an.
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
Sujet: Re: Actualités Economiques Ven 7 Sep - 17:42
Tindouf-Adrar : revêtement d’un tronçon de 640 km
le 07.09.12
Un tronçon de 646 km a été revêtu sur les 1107 km prévus sur le projet d’axe routier devant relier Tindouf à Adrar, a-t-on appris auprès de la direction des travaux publics (DTP) de la wilaya de Tindouf.
Une enveloppe a été dégagée pour la réalisation des 461 km restants de cette route et dont les travaux, scindés en cinq tranches (100 km, 170 km, deux fois 50 km et 90 km), actuellement en phase de procédures administratives, devront démarrer, au plus tard, avant la fin du mois de novembre prochain, a-t-on précisé à la DTP de Tindouf.
Selon les responsables de cette direction, «la wilaya souffre actuellement moins du déficit en entreprises de réalisation, qu’elle ne fait face à la contrainte de la rareté de l’eau le long du tracé de cet ambitieux projet», d’où le redoublement d’efforts, en coordination avec la direction des ressources en eau, pour la prospection de réserves hydriques destinées à l’approvisionnement des chantiers. Le projet routier Tindouf-Adrar a consommé jusque-là une enveloppe de plus de 5,2 milliards de dinars et devra attirer d’autres financements pour le parachever dans les délais fixés à la fin de 2014.
APS
berhoum Modérateurs
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Sujet: Re: Actualités Economiques Sam 15 Sep - 11:45
samedi, 15 septembre 2012 08:53 Responsabilité sociétale des Entreprises en Algérie: La Suède propose son savoir-faire
Citation :
Le gouvernement suédois est prêt à accompagner les entreprises algériennes dans leur démarche d’adoption de la norme ISO 26000, plus connue sous le nom de “responsabilité sociétale des entreprises (RSE)”.
C’est du moins ce qu’a indiqué, jeudi, Gustav Ahlsson, ministre suédois délégué chargé du Commerce extérieur, lors d’un séminaire organisé à l’hôtel Sofitel. “La Suède est favorable à la conclusion d’un mémorandum d’entente qui permettrait d’identifier et de définir les modalités de cet accompagnement”, a annoncé M. Gustav Ahlsson, précisant que pas moins de 45 pays, dont le Maroc, la Tunisie et l'Égypte, ont déjà signé ce type d’accord avec son pays considéré “comme un pays modèle en matière d'application des normes et critères de la RSE”. Le président du Forum des chefs d’entreprise (FCE) a exprimé “le soutien et l’appui” de son organisation à cette initiative. “Nous somme extrêmement sensibles à ce geste”, a souligné M. Réda Hamiani. Des exemples de sociétés qui ont adopté cette norme, comme Oriflamme, le géant suédois spécialisé dans la vente directe de produits cosmétiques, ou qui sont en train de l’implémenter, à l’image de l’entreprise agroalimentaire, privée, algérienne NCA Rouiba, ont été passés en revue. Mais pour le président du FCE, “ces fleurons ne représentent pas, malheureusement, en moyenne la réalité algérienne”. Il faut préciser que l’adhésion à la norme ISO 26000 procède d’une démarche volontaire. Et de ce point de vue, les entreprises algériennes ne se bousculent pas. C’est le cas d’ailleurs pour le code algérien de gouvernance lancé à l'initiative de Care (Cercle d'action et de réflexion sur l’entreprise), du FCE (Forum des chefs d’entreprise) et de l'Apab (Association des producteurs algériens de boissons). C’est que pour certains patrons l’adoption de ce type de norme représente un coût supplémentaire qu’ils ne souhaitent pas engager. Réda Hamiani, lui, y voit “un facteur qui augmente la compétitivité”. Pour autant six sociétés algériennes ont entamé leur processus d’appropriation de la norme iso 26000 sous le pilotage de l’Institut national de normalisation (Ianor). Il s’agit du laboratoire public de contrôle des constructions Cetim de Boumerdès et le groupe privé NCA (Nouvelles conserveries algériennes, de l’Entreprise nationale de canalisation (Enac, filiale de Sonatrach), d’Algérie Télécom, du groupe Antar Trade Condor et de Cevital. La RSE englobe sept questions centrales : la gouvernance de l’organisation, les droits de l’Homme, les relations et conditions de travail, l’environnement, la bonne pratique des affaires, les questions relatives aux consommateurs et l’engagement sociétal. La RSE requiert en premier lieu le respect des normes réglementaires, avant de déborder sur des normes volontaires. Dans une économie, comme celle de l’Algérie, où l’entreprise subit les effets pervers de la faiblesse des institutions, le RSE peut paraître comme “un idéal à atteindre”. Il faut peut être parler de “la responsabilité sociétale de l’État”.
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Sujet: Re: Actualités Economiques Sam 15 Sep - 16:15
La bataille de l’eau, un défi relevé
Citation :
Gagner la bataille de l’eau et éloigner le spectre du stress hydrique dans un contexte géographique et climatique fort peu favorable, voire hostile, a toujours été un pari majeur que les dirigeants de l’Algérie moderne ont tenté de relever durant un demi siècle d’indépendance.
D’une superficie avoisinant les 2,4 millions de km², l’Algérie se compose, en effet, d’une immense diversité géographique et climatique du nord au sud, avec des régions côtières et sub-littorales, une vaste étendue de hautes plaines, des "hauts plateaux" semi-arides et enfin un immense ensemble saharien au climat aride et hyperaride.
A l’instar des 17 pays africains touchés par le déficit hydrique, l’Algérie se situe dans la catégorie des pays pauvres en ressources en eau selon le seuil de rareté fixé par le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) ou celui de la Banque mondiale à 1.000 mètres cubes par habitant et par an.
Côté disponibilité des ressources superficielles, l’Algérie disposait à l’aube de son indépendance de 1.500 m3 d’eau par habitant et par an, avant de tomber à 720 m3 en 1990, 680 m3 en 1995 et 630 m3 en 1998. Elle est estimée actuellement à 500 m3 et ne sera que de 430 m3 en 2020, d’après des projections faites par l’ONU.
Conscientes de l’importance cruciale de l’eau comme facteur déterminant dans le développement durable, les autorités algériennes se sont ainsi fixé comme objectif primordial d’améliorer le niveau de dotation en eau à travers les différents programmes publics destinés à mobiliser des ressources conventionnelles et non conventionnelles en fonction de la spécificité de chaque région de ce ’’pays continent’’. Face au défi d’assurer une couverture adéquate des besoins sans cesse croissants tant sur le plan domestique, agricole qu’industriel doublés d’une raréfaction alarmante de la disponibilité, plusieurs politiques de mobilisation et de gestion des ressources hydriques étaient mises en œuvres depuis l’indépendance avec un rythme plus ou moins soutenu en fonction essentiellement de la disponibilité des financements, tributaires des cours du baril.
En effet, les missions du secteur de l’hydraulique étaient réparties, au lendemain de l’indépendance, entre les secteurs des travaux publics et l’agriculture.
Ainsi, les travaux publics et la construction, qui formaient le département de l’Equipement assuraient l’essentiel des missions à travers une direction centrale au ministère et deux services extérieurs : le Service des études scientifiques (SES), ancêtre de l’actuelle ANRH (Agence nationale des ressources hydrauliques) et le Service des études générales et des grands travaux hydrauliques (SEGGTH), ancêtre de l’actuelle ANBT (Agence nationale des barrages et transferts).
Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural assurait, quant à lui, toutes les prérogatives relatives à l’irrigation et à l’hydraulique rurale.
Deux décennies après l’indépendance, une vingtaine d’entreprises nationales ont été créées pour assurer la prise en charge de la gestion et l’exploitation des installations d’alimentation en eau potable et d’assainissement sur l’ensemble du territoire national. Quelques années plus tard, soit en 1987, cet organigramme a été encore révisé avec la création par décret d’une dizaine d’établissements publics régionaux couvrant 22 wilayas ainsi que 26 entreprises de wilaya, par délibération des assemblées populaires de wilaya.
A partir d’avril 2001, la gestion de l’eau était confiée à un nouvel établissement public à caractère industriel et commercial, la toute nouvelle Algérienne des eaux (ADE), créé par décret exécutif. La nouvelle structure intègre ainsi tous les établissements nationaux et régionaux chargés de la gestion des services de l’eau à savoir l’Agence nationale de l’eau potable et industrielle et de l’assainissement (AGEP), les établissements de production et de distribution de l’eau au nombre de 9, les 26 établissements de wilaya gérant 258 communes (EPDEMIA) ainsi que les 932 régies communales.
L’ADE est désormais chargée, entre autres, de la mise en œuvre de la politique nationale de l’eau potable dans tous ses volets de gestion de la production, transfert, traitement, stockage, adduction, distribution et approvisionnement en eau potable et industrielle. Elle a aussi pour mission d’assurer la maîtrise d’ouvrage et de la maîtrise d’œuvre pour son propre compte ou par délégation pour le compte de l’Etat ou des collectivités locales.
Prise de conscience des enjeux d’une gestion durable de l’eau
En dépit des importants efforts fournis par l’Etat pour assurer un approvisionnement sécurisé en eau potable, notamment dans les milieux ruraux, ce n’est que depuis une quinzaine d’années qu’est apparue une prise de conscience des enjeux réels de la gestion durable des ressources en eau.
Cette prise de conscience s’est particulièrement manifestée en 1999 par la création d’un ministère exclusivement dédié au secteur. Dans le cadre de cette nouvelle stratégie, la politique nationale de l’eau s’articule autour de trois axes élémentaires à savoir l’amélioration de la mobilisation des ressources, assurer l’économie et la protection de l’eau et réformer le cadre de gouvernance de l’eau. Côté réalisations, c’était grâce au programme de soutien à la croissance pour la période 2005-2009 qu’une percée considérable a été obtenue en matière de projets et de financements.
Ce programme avait consacré une enveloppe de plus de 200 millions de dollars destinée, entre autres, à la mobilisation d’un volume supplémentaire de 2,9 millions m3 par jour, la réalisation de 69 barrages et de tripler les réserves en eau en les portant à 7,4 milliards de m3 en 2009 contre 2,5 milliards m3 en 2004, le traitement et la récupération de quelque 600 millions m3 d’eaux usées en plus de la réalisation de 14 stations de dessalement.
Un quinquennat plus tard, le nouveau programme de grands investissements publics pour la période 2010-2014, actuellement en cours d’exécution, a, cette fois ci, consacré une somme beaucoup plus importante qui frôle les 20 milliards de dollars.
Ce nouveau programme, qui comprend la réalisation de plusieurs ouvrages de mobilisation, d’approvisionnement en eau et d’assainissement ainsi que d’irrigation, devra assurer un rééquilibre entre les régions du pays et les usages et une équité dans la dotation en eau et les services, ce qui devra permettre à l’Algérie de se rapprocher davantage des objectifs du millénaire pour le développement (OMD) en matière d’accès à l’eau potable et à l’assainissement.
La mise en œuvre de ce dispositif permettra, en outre, de consolider les acquis réalisés à la faveur d’une stratégie nationale de l’eau mise en place par l’Algérie durant la période 2000-2008 et qui portait sur la couverture des besoins en eau domestique, industrielle et agricole au regard des déficits actuels et de la demande future.
Côté gestion de la distribution de l’eau, la balance a penché pour le concept de la gestion déléguée, qui a fait ses preuves dans plusieurs pays développés.
Le premier contrat de gestion déléguée a été signé en 2005, ouvrant la voie à d’autres partenariats dans la gestion déléguée de l’eau pour les grandes villes du pays.
Enfin, si le chalenge de la mobilisation des ressources en eau a été relevé grâce aux différentes actions publiques, c’est désormais la bataille de l’économie de l’eau et de l’efficacité hydraulique que l’Algérie est appelée à livrer dans les prochaines années.
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Sujet: Re: Actualités Economiques Sam 15 Sep - 17:10
samedi, 15 septembre 2012 10:57 Algérie : E.ON et Sonatrach ont trouvé du pétrole
Citation :
Une nouvelle découverte a été annoncée au Sahara oriental algérien par E.ON et Sonatrach. C’est la septième réalisée par les deux sociétés dans le permis de Rhourde Yacoub.
En coopération avec le géant national des hydrocarbures algérien [LINK=/entreprises/entreprises/energie/10938-sonatrach--pour-quelques-milliards-de-plus.html]Sonatrach[/LINK], la société énergétique allemande E.ON a réalisé sa septième découverte d’huile dans le Sahara oriental algérien, à 800 kilomètres au sud d'Alger dans le bloc 405a du permis de Rhourde Yacoub. Comme le veut la règle algérienne dite des 49/51, E.ON détient 49% du projet tandis que les 51% restants sont entre les mains de l’opérateur national.
Une découverte "encourageante"
D’après Hubert Mainitz, directeur général de E.ON en Algérie, « la découverte est très encourageante. Nous entrons maintenant dans une phase de forage de plusieurs autres puits durant les deux prochaines années pour évaluer l’étendue de ces découvertes ». Une fois effectués les travaux destinés à apprécier son étendue, les deux parties envisagent de développer conjointement ce gisement. Ces découvertes devraient notamment permettre à la société allemande de développer ses activités en amont (exploration-production), domaine dans lequel elle est historiquement moins active que ses consœurs européennes comme Total, BP ou Shell.
E.ON, l'une des plus importantes sociétés allemandes avec un chiffre d'affaires de 113 milliards de dollars en 2011, avait obtenu la licence pour le bloc 405a fin 2008. De son côté, Sonatrach a réalisé un chiffre d'affaires à l'exportation de 72 milliards de dollars en 2011 contre 56 milliards en 2010.
Sujet: Re: Actualités Economiques Sam 15 Sep - 21:37
Citation :
M. Yousfi lance les travaux d’une raffinerie d’une capacité de 5 millions de tonnes/an à Biskra
BISKRA - Le ministre de l’Energie et des mines, M. Youcef Yousfi, a posé samedi dans la wilaya de Biskra la première pierre d’une raffinerie d’une capacité de traitement de cinq (5) millions de tonnes par an.
Selon les explicitations fournies sur site, cette installation de raffinage produira divers produits énergétiques dont 500.000 tonnes d’essence, 220.000 tonnes de GPL (gaz de pétrole liquéfié) et 169.000 tonnes de kérosène.
En chantier dans la région de Djemora, à une quarantaine de kilomètres au nord de Biskra, cette raffinerie qui a nécessité un investissement de 220 milliards de dinars, dont 60 % en devises, générera "plusieurs milliers d’emplois" dont 600 postes de travail permanents.
M. Yousfi a instruit les cadres de son secteur à l’effet d’engager, parallèlement aux travaux de réalisation de cette raffinerie, la construction d’unités pétrochimiques à Khenchela, à Batna et à M’sila de sorte à former, à terme, un pôle pétrochimique régional.
Des projets de raffineries similaires seront également engagés à Ghardaïa, à Tiaret et à Hassi Messaoud (Ouargla), a-t-on indiqué.
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Sujet: Re: Actualités Economiques Dim 16 Sep - 11:06
dimanche, 16 septembre 2012 09:14 Mauboussin s’installe à Alger
Citation :
Très liquide, le marché algérien séduit les propriétaires de marques, chaque jour plus nombreux à venir s’installer à Alger, pierre angulaire de leur développement dans le pays. Aujourd’hui, c’est au tour de la joaillerie de luxe d’investir la place.
C’est le cas de Mauboussin, joaillerie de la place Vendôme, célèbre pour ses bijoux sertis de pierres précieuses, dont elle a démocratisé l’accès. Le joaillier est devenu au cours de ses deux siècles d’existence une valeur sûre dans le monde des bijoux et des pierreries de luxe, même si son porte folio dépasse le cercle de l’orfèvrerie et des pierres fines, pour toucher à l’horlogerie, le parfum et la lunetterie haut de gamme, etc. La marque est arrivée donc à Alger et s’est installée, depuis le début de ce mois, dans le quartier de Sidi Yahia, où se concentre aujourd’hui la majorité des franchisés et représentants des marques les plus connues de prêt-à-porter et de bagagerie. Cette boutique Mauboussin est un espace de 170 m2 fidèle aux lignes épurées de la marque avec une petite touche de glam chic. C’est la première vitrine d’une série de 5 ou 6 magasins de 150 m2 en moyenne à implanter dans différentes villes du pays connues pour l’intérêt que portent les habitantes aux bijoux, à l’image de Constantine, de Tlemcen et d’Oran. Mauboussin Algérie pourrait par la suite donner des franchises aux bijoutiers qui souhaitent la représenter. D’ailleurs, Mauboussin Algérie vise, au-delà des fanas de bijoux de luxe, les futures mariées. Bien que la bague de fiançailles richement sertie fut jusqu’à présent l’un des indispensables de l’engagement outre - Atlantique, l’intérêt se fait de plus en plus ressentir ces dernières années sur le marché algérien. Et pour preuve, le succès est au rendez-vous pour les quelques boutiques multimarques qui ont introduit depuis peu des bijoux de luxe sur le marché, ou encore les bijoutiers de la place qui basculent vers la diamanterie. Le marché est embryonnaire, encore mal connu et encore moins évalué de manière précise.
(Quelques emploie à la clé et un savoir faire pour les jeunes) PS faite attention à vos économies
Sujet: Re: Actualités Economiques Sam 22 Sep - 10:41
Citation :
La sous-traitance clé du développement industriel L’élément manquant
«Le développement du réseau national de sous-traitance représente une réelle priorité pour le pays».
C’est en substance ce qu’a déclaré M. Zaïm Bensaci, président du Conseil national consultatif de la PME qui s’exprimait, aujourd’hui, au forum du quotidien DK News. M. Bensaci a exhorté l’ensemble des donneurs d’ordre à faire le nécessaire pour assurer l’émergence d’un réseau national de sous-traitance, renforcé par des PME spécialisées dans différentes branches de l’industrie.
La question de la sous-traitance a été, d’ailleurs, débattue à l’occasion des négociations avec le constructeur automobile Renault pour la mise en place de son usine de montage en Algérie. L’absence d’un réseau de sous-traitance performant a, notons-le, dissuadé un certain nombre de marques automobiles de s’installer en Algérie, à l’image de Peugeot. Renault qui a longtemps hésité a décidé de franchir le pas mais sous certaines conditions. L’une d’elle est bien évidemment liée au développement de la sous-traitance en Algérie, élément clé pour l’industrie automobile.
M. Bensaci a rappelé, à ce propos, qu’une Task force a été créée récemment au niveau du ministère de l'Industrie pour justement mettre la lumière sur les difficultés rencontrées dans ce domaine. Plus spécifiquement, ledit groupe de travail devrait proposer des solutions à même de faciliter la réalisation du projet de l’installation de l’usine Renault en garantissant le meilleur développement aux PME spécialisées dans le domaine de la sous-traitance.
Il est également supposé mettre en place les conditions d’une politique devant «sauver le tissu de la sous-traitance existant en réglant ses problèmes notamment de foncier, d'équipement, de financements et de normes", a-t-il expliqué selon l’APS.
L’usine locale de Renault mais aussi d’autres projets de grande envergure dépendent du développement de la sous-traitance. Le réseau existant actuellement fait, toutefois, les frais de la concurrence qui lui est imposée par l’importation. Des produits d’importation de qualité parfois douteuse trouvent facilement leur place en Algérie en raison essentiellement de leurs prix. Un élément qui décourage quelque
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Sujet: Re: Actualités Economiques Sam 22 Sep - 15:41
Projet de loi sur les hydrocarbures L’Algérie s’apprête à réduire le taux d’imposition des compagnies étrangères
Citation :
Les grandes lignes du projet de révision de la loi sur les hydrocarbures se précisent. Youcef Yousfi, ministre de l’Énergie et des Mines, a indiqué, ce vendredi 21 septembre dans une déclaration à la télévision, que la principale modification va concerner la fiscalité pétrolière tout en renforçant « la souveraineté sur les hydrocarbures ». M. Yousfi a expliqué que ces modifications répondent aux attentes souvent exprimées par les compagnies étrangères depuis 2005. Comprendre : la nouvelle loi va modifier la fiscalité pétrolière sans toucher au principe de partage de production entre Sonatrach et ses partenaires étrangers.
L’Algérie devrait donc réduire le taux d’imposition appliqué à la part de production des compagnies pétrolières étrangères. Actuellement, la moyenne d’imposition des compagnies pétrolières en Algérie est supérieure à 50 %. Une imposition à laquelle viennent s’ajouter les taxes sur les superprofits pétroliers. Sur ce dernier point, M. Yousfi a laissé entendre que des modifications seraient apportées. Il a en effet expliqué que les choses ont évolué depuis 2005, notamment concernant le prix du baril, qui est passé, selon lui, d’une moyenne de 20 à 30 dollars à plus de 100 dollars actuellement.
Moins de recettes fiscales pour l’État mais un espoir d’augmenter la production
La réduction de la fiscalité des entreprises étrangères va affecter les recettes budgétaires de l’État. Mais les autorités sont face à un dilemme : garder une fiscalité élevée au détriment de la hausse de la production pétrolière ou privilégier celle‑ci et accepter une baisse momentanée des recettes fiscales. Le gouvernement a choisi la seconde option. Depuis cinq ans, les investissements dans la production pétrolière ont fortement baissé en Algérie. Les derniers appels d’offres lancés pour l’attribution de périmètres ont été un véritable échec. Résultat : les coûts de production ont explosé.
« Il n’y a pas beaucoup d’acteurs dans le forage par exemple. L’absence de projets a réduit les investissements dans le domaine. Les rares acteurs présents appliquent des prix exorbitants. L’Algérie est un pays où l’exploration et le développement sont très élevés », explique un connaisseur du secteur. Pour lui, le gouvernement n’a d’autre choix que de réduire la fiscalité sur les compagnies étrangères. « C’est le seul moyen de relancer la production », explique‑t‑il. Mais, selon lui, il faudrait d’abord lire le projet de loi. Dans le secteur pétrolier, les contrats sont complexes et les lois difficiles à déchiffrer parfois.
lundi, 24 septembre 2012 10:47 Algérie : Le commerce accuse un excédent de 19 milliards USD durant les 8 premiers mois de 2012
Citation :
La balance commerciale de l'Algérie a enregistré un excédent de 19,73 milliards de dollars durant les huit premiers mois de 2012, contre 15,1 milliards pour la même période de 2011, a rapporté dimanche l'agence APS.
Citant un rapport du Centre national de l'informatique et des statistiques (CNIS) relevant des Douanes algériennes, l'APS a indiqué que les exportations de l'Algérie ont atteint 49,8 milliards de dollars contre 47,6 milliards au cours de la même période de l'année écoulée. Quant aux importations, elles se sont établies à 30,06 milliards de dollars contre 32,4 milliards au cours de la même période de l'année précédente, soit en baisse de 7,4%. Durant cette période, le taux de couverture des importations par les exportations a évolué à 166% contre 147%, selon le centre des Statistiques. L'Algérie importe principalement des biens alimentaires, des véhicules de tourisme, des équipements industriels, des produits pharmaceutiques et des services. L'amélioration de l'excédent commercial s'explique par la hausse de 5% des exportations d'hydrocarbures sur fond de baisse continue des importations, essentiellement celles des produits alimentaires et des biens d'équipements agricoles et industriels. Les hydrocarbures, principale source des recettes de l'Etat, représentent 97,33% du volume global des exportations, soit l' équivalent de 48,4 milliards de dollars contre 46,1 milliards durant la même période de l'année écoulée, soit une évolution de 5% , fait observer la même source. Pour les hors hydrocarbures, les exportations restent marginales avec 2,67% du volume global pour une valeur de 1,32 milliards de dollars. L'Algérie, membre de l'Organisation des Pays Producteurs du Pétrole (OPEP), produit une moyenne de 1,2 million de barils par jour (Mb/j).
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Sujet: Re: Actualités Economiques Jeu 27 Sep - 16:36
L’usine Renault en Algérie “bientôt” concrétisée Par Khidr Omar | 27/09/2012 |
Citation :
“Nous négocions et j’espère que bientôt nous allons pouvoir finalement concrétiser. Nous communiquons sur décision. Pour l’instant, on n’en n’est pas là, mais ça progresse bien”.
C’est ce que le PDG du groupe automobile français Renault, Carlos Ghosn, a indiqué ce jeudi à Paris assurant de l’ouverture “prochaine” d’une usine de la marque au losange en Algérie. Il a même annoncé, à ce propos, une visite en Algérie pour “pouvoir concrétiser lui-même” ce projet.
Il s’exprimait en marge du lancement d’une nouvelle gamme de voitures Renault, à la veille de l’ouverture du Salon de l’automobile à Paris.
Il a affirmé : “J’espère que bientôt, nous pourrons aboutir et que j’aurais la charge moi-même de visiter l’Algérie pour pouvoir concrétiser ce projet”.
Pour rappel, un accord-cadre pour la réalisation d’une usine Renault en Algérie a été signé le 25 mai dernier après 15 mois de négociations continues et une joint-venture entre le constructeur français et le partenaire algérien devait être mise sur pied, septembre courant.
Le démarrage effectif de la fabrication des véhicules de la marque Renault devrait intervenir dans les 14 mois, qui suivent la création de la joint-venture et non pas dans les 18 mois suivants comme initialement prévu. L’accord table sur la production de 75.000 voitures par an, avant d’atteindre progressivement 150.000 unités, dont une partie sera destinée à l’exportation.
L’usine produira des véhicules avec un taux d’intégration de la production nationale de 20% à 25% dans une première étape et qui pourrait passer à 60% avec l’intégration des segments pneumatique et vitrage. L’usine Renault devrait être installée à Oran, alors que le premier site proposé par l’Algérie était celui de Bellara, dans la wilaya de Jijel.
Plus de 400.000 véhicules de différentes marques sont importés annuellement en Algérie pour un montant de 4 milliards de dollars/an.
Sujet: Re: Actualités Economiques Dim 30 Sep - 8:35
Citation :
Un grand nombre d’entreprises ont cessé d’exercer Le marché des logiciels ne décolle pas
«L’Algérie peut être un pays exportateur de logiciels», a indiqué récemment le ministre de la Poste et des TIC, Moussa Benhamadi. Ce point de vue ne semble pas être partagé par tous.
S’exprimant lors de la 9ème édition du Salon Med-It, M. Benhamadi a déclaré que«nous avons la possibilité de devenir un pays exportateur de logiciels et de service liés aux TIC parce que l’université algérienne forme suffisamment de compétences et d’ingénieurs dans le domaine des TIC, ce qui permet d’aller vers le développement de contenu et de logiciels», a-t-il expliqué.
Cependant les experts dans le domaine du logiciel ne partagent pas l’avis du ministre. Pour sa part, M. Mokhtar Aiad, DG de Technosoft et ex-président de l’Association des sociétés de services et des éditeurs de logiciels, gelée depuis peu, estime qu’il n’y a pas lieu de parler d’exportation actuellement, sachant que les besoins locaux en matière de logiciels ne sont pas encore satisfaits. Selon M. Aiad, le secteur du logiciel est livré à lui-même.
«Aucune action n’a été faite pour booster ce secteur», a-t-il regretté. «Au lieu d’encourager la production nationale, on fait appel aux logiciels des entreprises étrangères même s’ils sont de moindre qualité», a-t-il ajouté. Il a préconisé, toutefois, que «pour répondre aux besoins nationaux en matière de logiciels et parler d’éventuelles exportations, il faut une stratégie et des plans concrets», soulignant la nécessité de réévaluer le plan e-Algérie qu’il a estimé ambitieux. M. Aiad a fait remarquer que beaucoup d’entreprises du secteur du logiciel disparaissent de plus en plus, au moment où en parle de start-up. A ce propos, il a estimé qu’«il faut d’abord consolider les entreprises qui existent au lieu de parler des start-up».
Sujet: Re: Actualités Economiques Jeu 4 Oct - 11:34
Excellente nouvelle. Espérons que le projet va passer rapidement à la phase de concrétisation
Citation :
Une centrale électrique expérimentale de 1 000 MW
La construction d’une centrale électrique alimentée par les énergies renouvelables, d’une capacité de 1000 MW, sera prochainement lancée en Algérie dans le cadre du partenariat entre le groupe Sonelgaz et Desertec Industrial Initiative (DII), a affirmé, hier à Alger, une responsable de la Chambre algéro-allemande de commerce et d’industrie (AHK) citée par l’APS.
Toutes les technologies relatives à l’industrie des énergies renouvelables (solaire thermique et photovoltaïque, éolien) seront expérimentées par ce projet de référence, dont la réalisation a été décidée dans le cadre d’un accord conclu en 2011 entre Sonelgaz et DII, a indiqué Mme Sarah Ruschkowski, chef du département foires à l’AHK. Ce projet est actuellement en phase d’étude de faisabilité, alors que sa localisation n’a pas été encore définie, a précisé Mme Ruschkowski dans une déclaration en marge du forum d’El Moudjahid.
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Sujet: Re: Actualités Economiques Sam 6 Oct - 19:23
Enfin
L’usine Renault sera implantée à Oran Par Lila Ghali | 06/10/2012 |
Citation :
Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia a indiqué ce samedi à l’occasion de la tenue de la réunion des walis de l’Ouest du pays que la réalisation de la future usine Renault-Algérie est prévue à Oran, mettant l’accent sur l’importance accordée par l’Etat algérien aux projets entrant dans le cadre de la sous-traitance. Il a expliqué que l’objectif de cette option est de faciliter l’intégration de la chaîne de production.
C’est la première fois que Daho Ould Kablia évoque le dossier de l’usine Renault et en présence du ministre de l’Industrie, de la Petite et Moyenne Entreprises et de la Promotion de l’Investissement, Chrif Rahmani. Des propos qui confirment encore que le constructeur français semble enfin décidé à concrétiser ce projet après moult hésitations qu’il liait aux conditions fixées par les autorités algériennes pour cet investissement.
Il y a quelques jours, c’était le Président-directeur général du groupe automobile français Renault, Carlos Ghosn, qui avait exprimé son souhait de voir ce projet se réaliser en Algérie. Il avait même annoncé l’organisation d’une visite en Algérie pour finaliser l’accord sur ce projet entamé par les deux pays depuis plus de deux années.
Par ailleurs, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales a aussi saisi le conclave des walis de l’Ouest pour mettre en exergue la prise en considération des priorités nationales dans le traitement des demandes d’investissement industriel. A ce propos, il a souligné que “la priorité doit être accordée aux projets productifs et valorisants”.
Ould Kablia a révélé que le nombre de demandes d’investissement déposés auprès des Calpiref est estimé à 19.615 dossiers, d’une valeur d’environ 8.500 milliards de dinars et une superficie demandée de 81.644 hectares. La concrétisation de ces projets devrait, selon le ministre, générer 945.000 postes d’emploi, “soit le tiers du nombre d’emplois que souhaite créer l’Etat dans le cadre du plan quinquennal” a-t-il précisé.
Sujet: Re: Actualités Economiques Dim 7 Oct - 9:55
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Le groupe qatari Qtel porte à 92,1% ses parts dans Wataniya Telecom
ALGER- Le groupe de télécommunications qatari Qtel a annoncé samedi avoir porté ses parts dans le groupe koweitien Wataniya Telecom de 52,5% à 92,1%.
Qtel a précisé dans un communiqué parvenu à l’APS avoir racheté 39,61% des actions émises dans le cadre de l’offre publique d’achat (OPA) pour un montant de 519,1 millions de dinars koweitiens, soit l’équivalent de 1,8 milliard de dollars.
En mars 2007, Qtel est devenu actionnaire majoritaire de Wataniya Telecom à hauteur de 52,5% qui lui a permis par conséquent de détenir 71% des actions de Nedjma, la filiale algérienne du groupe Wataniya.
"Nous sommes également reconnaissants de la compréhension des autorités algériennes pour notre position et d’avoir donner leur autorisation pour aller de l’avant dans la conclusion de la transaction", a déclaré le président du conseil d’administration de Qtel, Cheikh Abdallah Benmohamed Ben Saoud Al Thani, cité par le communiqué.
L’Algérie, par la voix de son ministre des Finances, M. Karim Djoudi avait indiqué, début septembre, qu’elle allait exercer son droit de préemption sur Nedjma si Qtel rachèterait la totalité des actions de Wataniya.
Mais jeudi dernier M. Djoudi avait affirmé dans une déclaration à la Radio nationale qu’"il appartient à l’Etat d’exercer ou pas son droit de préemption" sur ce rachat.
Présent dans plusieurs pays du Moyen-Orient, de l’Afrique du Nord et de l’Asie du sud est, Qtel comptait jusqu’a juillet dernier 83,7 millions de clients.
Sa filiale Nedjma avait obtenu une licence d’exploitation de la téléphonie mobile en Algérie en décembre 2003 grâce à une offre de 421 millions de dollars mais ce n’est qu’en août 2004 qu’elle avait procédé au lancement commercial de sa marque.
Le marché de la téléphonie mobile en Algérie comptait en 2011 quelque 36 millions d’abonnés, partagés entre les trois opérateurs : Djezzy (OTA) avec pus de 16 millions d’abonnés, Mobilis (ATM) avec près de 11 millions d’abonnés et Nedjma (WTA) avec près de 9 millions, selon des chiffres officiels.
Sujet: Re: Actualités Economiques Dim 7 Oct - 10:12
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Elle pourrait préparer l’entrée de Sonatrach dans le capital
une commande salvatrice pour ArcelorMittal Annaba
La compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach, vient d’assurer un nouveau plan de charge pour l’une des filières d’ArcelorMittal Annaba au bord de la faillite.
Sans plan de charge depuis deux ans, ArcelorMittal pipes and tubes Annaba (Ampta), la tuberie sans soudure (TSS) du temps de Sider, a été destinataire, hier, d’une commande totale de 970 kilomètres linéaires de pipe-line. Selon les documents en notre possession, le géant pétrolier algérien a adressé à Ampta, hier, un bon de commande de 550 km de pipe-line de diamètre 16 pouces et 420 km autres de diamètre 10 pouces pour ses projets d’alimentation en gaz naturel dans le Grand-Sud.
Dans une lettre adressée à Abdelmadjid Sidi-Saïd, le secrétaire général de l’UGTA, Abdelhamid Zerguine, patron de Sonatrach, a précisé que «les pipes commandés sont nécessaires aux projets d’alimentation en gaz des villes de Djanet et Tamanrasset auxquelles les pouvoirs publics accordent une attention toute particulière». Le début de la livraison de cette commande sur le site de réalisation des deux projets est fixé au plus tard au mois de mai 2013 avec un délai contractuel de 6 mois à partir de la date de signature du contrat, dont le coût n’a pas été encore divulgué. La livraison de la totalité des tubes est prévue à la fin juillet 2013. Contactée, la direction générale d’ArcelorMittal Annaba a confirmé l’information tout autant que celle de la division transport de Sonatrach.
Salvateur à plus d’un titre, ce plan de charge fera tourner les machines de l’unité Ampta à plein régime durant plus de trois trimestres. Aussi, les quelque 400 travailleurs de cette filiale, à l’arrêt depuis près de trois années, seront appelés à regagner leurs postes de travail après avoir été dispatchés à travers les autres ateliers d’ArcelorMittal El Hadjar pour leur éviter un plan social. Mieux encore, cette unité spécialisée dans la production de tubes sans soudure stimulera, par ricochet, la production du complexe sidérurgique en brames d’acier pour approvisionner Ampta en matière première à l’effet d’honorer cet important contrat de Sonatrach.