Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Actualités Economiques Dim 9 Déc - 15:12
Quand le miracle chinois gagne l’Afrique 8.12.2012,
L’Afrique regorge de matières premières absolument indispensables comme le pétrole, les minerais, le cuivre, l’or, les diamants, l’uranium, le plutonium etc
Citation :
Pierre Moscovici est perplexe. Le grand dragon, à tires d’ailes, presque sans crier gare, s’empare du marché africain. Enfin … s’empare est un bien grand mot mais qui n’annule en aucun cas le fait que les grandes puissances européennes, France y compris, perdent du terrain en Afrique. L’aspect moral recoupe ici l’aspect économique. En effet, moralement, même après l’abandon des colonies il y a cinquante ans de là, la France continuait à s’imposer un peu dans le style « nounou ambulante » ou, comme l’a si exactement formulé Jacques Hubert-Rodier, éditorialiste aux Echos, le modèle en vigueur était celui de la « Françafrique de papa ». Cette familiarisation si audacieuse puisqu’elle s’applique à un continent immense et que l’on sait qu’il y a Afrique et Afrique, n’en reflète pas moins l’attachement historique qu’éprouve traditionnellement la France (puisqu’on s’arrêtera au cas de notre pays) vis-à-vis de l’Afrique. Je me permettrai de reciter M. Hubert-Rodier en invoquant deux points fondamentaux qu’il a, en toute connaissance de cause, récemment relevé. Primo, il se fait que les économies mondiales s’essoufflent. Chacune pour une raison qui lui est plus ou moins particulière. On a beau parler du miracle chinois, il ne faut pas oublier que ce miracle est tellement sélectif, je dirais même élitiste, qu’il ne concerne qu’un pourcentage infime de la population. Un peu d’air frais est par conséquent nécessaire que l’on va trouver sur un continent tel que l’Afrique, aussi déséquilibré que prometteur. Investir dans l’Afrique, y implanter son infrastructure, y créer de nouveaux emplois revient à procéder à ce qu’on appelle en médecine et économie la thérapie de choc. Les deux acceptions sont ici de mise. Deuxième réflexion à mettre en relief, notamment parce que cette réalité est loin d’être à la surface : « La Chine a toujours donné sa préférence, comme pendant longtemps les autres puissances, au statu quo derrière lequel s’abritent des régimes autoritaires. Au moment où la démocratisation du continent africain marque des points, cette politique pourrait se retourner contre ses promoteurs. Comme ce fut le cas déjà au nord de l’Afrique avec le printemps arabe ». De ce point de vue, la France a vraiment le bec dans l’eau, elle qui, contrairement à la Chine, a maladroitement mis son grain de sel dans la soi-disant dissolution des tensions intra-africaines. Elle a trop joué au bon Samaritain pour voir finalement s’effriter sa réputation dans un bon nombre de pays africains, la Mali en étant un exemple représentatif. Pourquoi ? Parce que la neutralité pragmatique d’une Chine vaut cent fois plus que les engagements noblement déguisés d’une France qui ne peut se consoler d’avoir dû lâcher l’intégralité de ses avoirs coloniaux. Ce n’est pas un reproche. Rien qu’une observation d’ordre psychologique applicable à n’importe quel autre pays qui a connu un passé colonialiste.
Cette entrée en matière effectuée, je donne la parole à M. Sergei Louzianine, Directeur adjoint de l’Institut de l’Extrême-Orient, professeur à l’université des relations internationales de Moscou.
LVdlR. Il semble que la Chine envahisse de plus en plus le marché africain, cela au détriment des grandes puissances européennes, telles la France. S’agit-il d’une exagération, d’une crainte infondée ?
M. Louzianine. « Il y a effectivement une part de vérité dans ce qui vient d’être dit, même une part très grande. Ces dix dernières années, la politique menée par la Chine sur le territoire s’est nettement systématisée, elle a élaboré une stratégie bien définie. D’un côté, la Chine est forte des projets politiques qu’elle met en œuvre, je pense au Forum de coopération sino-africain composé de plus de quarante états africains. Ils se réunissent tous à Pékin où ce Forum se tient annuellement. Il existe également des accords intergouvernementaux qui encadrent les relations d’échange et d’investissement faisant de l’Afrique un faire-valoir multilatéral de l’avancée économique de la Chine. Cet aspect est d’une importance primordiale, parce que, si l’on fait l’aperçu des principaux secteurs africains, on s’aperçoit que la Chine est présente dans celui de l’infrastructure, des crédits, dans le commerce, l’exportation de matières premières, d’hydrocarbures en provenance des pays pétroliers d’Afrique. Le pourcentage de la part acquise varie entre 30 et 40 pr, tout dépend du pays exportateur. Certains pays sont même entièrement dépendants de la demande chinoise. Cette dépendance est d’ailleurs très facilement chiffrable : dans leur somme, les investissements et crédits chinois sont annuellement estimés entre 28 et 40 milliards de dollars. Il s’agit partiellement d’investissements directs, partiellement de crédits commerciaux ou de crédits de faveur qui concernent en premier lieu l’industrie, l’ensemble des chantiers. Environ 30 pr. des dépenses représentent le coût d’extraction des matières premières. A l’heure actuelle, 2500 entreprises chinoises sont éparpillées à travers 50 pays d’Afrique. Ce sont de très grandes entreprises qui soit en exclusivité soit avec une part d’actions de 15-20-30 pr. s’investissent essentiellement dans l’extraction de matières premières, de leur exportation. Ainsi donc, la Chine se resserre de plus en plus autour de l’Afrique, un peu comme un étau économique, renforce son influence. Et il est tout à fait naturel que l’Afrique accepte les engagements du géant asiatique. Un certain nombre de pays africains, je pense notamment aux pays pauvres, faibles, clairement dépendants, ont bien sûr tendance à voir en ces investissements une véritable manne céleste. Je pense donc que oui, en définitive, la Chine a évincé les ex-acteurs du colonialisme tels l’Angleterre, les USA, la France, bref, l’Occident d’une façon générale ».
A en juger par ces données aussi laconiques que précises, il ne reste qu’à se mettre à l’évidence : M. Moscovici ne souffre pas tellement de paranoïa ! Le point de vue de notre compatriote, M. Jean-Pierre Dozon, sera-t-il plus nuancé que celui de son collègue russe ? Je lui ai posé la même question. Ecoutons-le.
M. Dozon. « Evidemment, la Chine est de plus en plus présente en Afrique et la France s’en inquiète sans aucun doute. Néanmoins, le monde aujourd’hui est un monde très ouvert, donc il n’est plus possible pour la France de maintenir à elle seule l’Afrique, étant donné la présence concurrentielle d’autres puissances, que ce soit la Chine – parce que la Chine est effectivement très présente sur le continent africain – mais que ce soit aussi l’Inde dont la présence n’est pas moins flagrante ou la Turquie, ou encore le Brésil … les grandes puissances émergentes sont aujourd’hui présentes en Afrique et donc il va de soi que la France peut maintenir encore quelques unes de ses prérogatives dans certains pays, prérogatives liées au pétrole, éventuellement, ici ou là, à l’uranium comme au Niger ou bien à avoir une certaine situation de monopole sur les télécommunications avec Orange etc., avoir quelques liens privilégiés comme elle en a, pour ne citer qu’un exemple, avec l’Ivoire. En gros, aujourd’hui, la France en Afrique est plongée dans la compétitivité, cette dernière étant très ouverte, très engagée, puisque le monde entier et la Chine en particulier y sont présents. L’Afrique regorge de matières premières absolument indispensables comme le pétrole, les minerais, le cuivre, l’or, les diamants, l’uranium, le plutonium etc. Il va donc de soi qu’à l’heure actuelle l’Afrique est de nouveau convoitée. Elle l’a été au XIX siècle avec la conquête coloniale européenne. Aujourd’hui, il reste des bouts de cette histoire coloniale avec la France, l’Angleterre etc., mais il s’agit dès lors d’une nouvelle redistribution des cartes et il y a un nouveau – je ne dirais pas partage de l’Afrique - mais en tout cas il y a une ruée sur ce continent de la part de tout le monde et de la Chine, incontestablement en tête de liste ».
La vision de M. Dozon dilue bien l’angoisse pratique de M. Moscovici. Cela étant, elle n’entre pas en contradiction avec les données énoncées par l’expert russe et celles-ci confirment bel et bien la thèse de l’avancée chinoise sur le continent africain, car, on le comprend bien, le Brésil ne saurait tenir tête au grand dragon qui retient bien son souffle avant de bondir. Reste à se demander si le fameux miracle chinois exporté en Afrique regagnera sa patrie en triplant les effets de sa magie et en l’étendant à une population qui en masse sue eau et sang pour survivre. Quant à la France … elle devrait en tirer une conclusion qu’elle ne tirera, je le crains, jamais : la neutralité laborieuse qui est celle de la Chine vaut bien souvent plus que les engagements invasifs de l’Occident sur un territoire qu’il devrait cesser de percevoir comme il le faisait à l’époque coloniale.
Economie de rente et mutations énergétiques mondiales Le dilemme algérien
Les spécialistes s’interrogent sur le cas de l’Algérie face aux profonds changements qui risquent de bouleverser le mode de la consommation énergétique mondiale. Ils s’interrogent et dénoncent « la gabegie » qui s’empare de la gouvernance nationale.
Ce constat ressort notamment de la toute récente participation de la délégation algérienne, à Bruxelles, à la 7ème session du Conseil d'association algéro-européen. Après plusieurs années de négociation, l’Algérie et l'Union européenne (UE) sont parvenues enfin à un accord stratégique sur l'énergie. La signature du document devra intervenir à l’occasion de la visite, en Algérie, du Commissaire européen à l'énergie, Gunther Oettinger, prévue, en principe en janvier 2013, paradoxe au moment où les contrats à moyen et long terme arriveront à expiration prochainement.
Selon le Courrier international l’Algérie, économie rentière avec une population importante, sera touchée de plein fouet par ces mutations énergétiques autant que l’Iran et le Venezuela. Pour les pays du Golfe, à petites populations dans leur majorité ,ils auraient préparé leur avenir par des investissements massifs à travers le monde grâce à leurs fonds souverains alors que l’Algérie place ses réserves de change pour plus de 86% tenant compte de l’inflation mondiale à un taux d’intérêt presque nul pour ne pas dire en pure perte.
C’est qu’après 50 années d’indépendance politique en 2012, l’Algérie est toujours une économie rentière malgré ses importantes potentialités : 98% d’exportation d’hydrocarbures à l’état brut et semi brut fin 2012 et important 70% des besoins des ménages et des entreprises qu’elles soient publiques ou privées, le tissu productif étant en déclin, moins de 5% de l’industrie dans le produit intérieur brut.
Le bilan officiel de Sonatrach donne un total de 560 milliards de dollars entre 2000 et fin juin 2012, allant vers 600 milliards de dollars fin 2012. Cela a permis la dépense publique d’environ 500 milliards de dollars entre 2004 et 2013 (dont une fraction en dinars algériens) donnant des taux de croissance très faible n’ayant pas dépassé 3% en moyenne entre 2004 et 2012 alors qu’il aurait dû dépasser les 12% montrant un gaspillage des ressources financières.
Les 193 milliards de dollars de réserve de change au 01 octobre 2012 sont également une richesse virtuelle provenant des hydrocarbures. Selon les experts, bien des contraintes se dressent désormais face à l’Algérie en cette phase de transition énergétique annoncée. Miser sur des seuils records du prix du baril ne payera plus sur le long terme.
Les experts s’interrogent enfin sur le sort de l’Algérie et estiment que le pays se trouvera confronté aux mêmes exigences que la Russie. Ils relèvent que les sociétés Gazprom et Sonatrach font face à la nouvelle carte énergétique mondiale et aux bouleversements géostratégiques à l’horizon 2017-2020. Ce scénario est proche, jugent ils, d’autant qu’aussitôt 2013/2014 terminé les contrats à moyen et long terme algériens qui indexait le prix de cession du gaz sur celui du pétrole seront caducs.
Les investissements dans le gaz sont très capitalistiques et à maturation lente. Qu’en sera-t-il des investissements futurs et de leur rentabilité ? Avec la révolution du gaz schiste, qu’en sera-t-il pour l’Algérie si le marché américain est fermé à l’horizon 2017/2020, sachant que les marchés européens et américains restent les débouchés traditionnels des exportations ? Ces deux marchés absorbent en volume, respectivement, 63% et 29% des ventes globales des hydrocarbures et en valeur de 56% et 35%.
Bonne nouvelle mais on peut faire mieux avec des efforts et des moyens supplémentaires dans l'amélioration des cultures et l'extension des superficies cultivables.
Citation :
Importations de blé : recul de près de 30% les 10 premiers mois 2012
ALGER - Les importations algériennes de blé s’affichaient en baisse durant les dix premiers mois de 2012 à 1,70 milliard de dollars contre 2,43 milliards de dollars durant la même période de 2011, reculant de 29,84%, a-t-on appris auprès des Douanes algériennes.
Les quantités de blé (tendre et dur) importées ont atteint près de 5,2 millions de tonnes de janvier à octobre dernier contre 6,4 millions de tonnes à la même période de 2011, en baisse de près de 19%, selon les chiffres provisoires du Centre national de l’informatique et des statistiques des Douanes (Cnis).
Les importations de blé dur ont atteint 1,19 million de tonnes pour un montant de plus de 500 millions de dollars en baisse de 22,43% en terme de valeur, celles du blé tendre ont totalisé, quant à elles, les quatre (4) millions de tonnes pour une valeur de 1,2 milliard de dollars (-32,5%), selon le Cnis.
Les principaux pays fournisseurs de blé à l’Algérie durant cette période sont : la France, le Mexique, le Brésil, l’Argentine et l’Uruguay.
Les achats de blé de l’étranger ont amorcé une baisse depuis plusieurs mois en raison de prévisions tablant sur une récolte de l’ordre de 56 millions de quintaux en Algérie durant la saison 2011/2012.
Toutefois, cette récolte n’a pas dépassé les 52 millions de quintaux, obligeant l’Algérie à recourir aux importations afin de combler le déficit. Les besoins nationaux en matière de céréales, y compris le maïs et le soja, sont estimés à 80 millions de quintaux/an, ce qui classe l’Algérie comme l’un des plus importants pays importateurs de céréales.
Grâce à la politique du renouveau rural, le secteur de l’agriculture est parvenu à cerner ses objectifs en termes de production et également d’achats anticipés, avait déclaré le ministre de l’Agriculture et du Développement rural Rachid Benaïssa.
Les mauvaises perspectives de production dans les grands pays exportateurs de blé dans le monde comme la Russie et les Etats-Unis ont entraîné un renchérissement des cours du blé de 19% au mois de juillet et ont poussé certains pays importateurs à faire des achats de couverture, à l’instar de l’Algérie et la Tunisie.
http://www.aps.dz/Recul-de-pres-de-30-des.html
houaridz Lieutenant Colonel
Messages : 3009 Date d'inscription : 05/10/2012 Localisation : tous près
Je pense qu'avec la future usine qui est prévue à constantine "massey fergusson"' on disposera d'outils plus performants que les vieilles machines actuelles.
Espérons-le. Mais seule l'augmentation des rendements à l'hecatre grâce à l'encouragement de nouvelles méthodes visant l'excellence pourra contrebalancer l'irrégularité pluviométrique. La production de cette année estimée à 52 millions de quintaux est certes supérieure à celle de 2011 (42 millions de quintaux) et de 2010 (45 millions de quintaux) mais elle est dûe aussi aux pluies du printemps dernier et elle reste en deçà des prévisions (58 millions de quintaux) et à celle de 2009 (61 millions de quintaux). Les rendements moyens ont augmenté ces dernières années de 20 quintaux/ha à 35 quintaux/ha. C'est cette tendance qu'il faut préserver et approfondir en suivant les méthodes qui ont donné leurs fruits.
Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
Je pense qu'avec la future usine qui est prévue à constantine "massey fergusson"' on disposera d'outils plus performants que les vieilles machines actuelles.
J'ai lu qu'il y a de nouveaux semoirs qui permettent de semer sans labourer. Ils sont testés à Sétif. Ils permettent de réduire l'érosion du sol, renforcer l'emmagasinement de l'eau dans le sol et ... améliorer les rendements de blé.
Témoignage Algérie A. Benhamadi Agriculteur, Benbadis, Constantine (Algérie) I – Présentation Je me présente Abdelatif Benhamadi, Agriculteur à Benbadis Wilaya de Constantine et à Aïn Makhlouf, Wilaya de Guelma. II – Témoignage Mon témoignage porte sur mon expérience dans le domaine des semis direct et simplifié. Cette expérience débuta il y a de cela 3 ans, lorsque je décidais d’abandonner totalement le labour profond conventionnel pour me consacrer exclusivement au travail simplifié et au non labour. Plusieurs raisons furent à l’origine de ce changement, dont entre autres : (i) Le semis direct sous couvert diminue fortement la consommation du carburant à l’hectare. (ii) Il diminue le nombre d’heures de travail ainsi que les besoins en main d’oeuvre, tout en allongeant la vie des tracteurs. (iii) Les rendements changent peu, sinon ils sont plus élevés qu’en le labour conventionnel ; ce qui est favorable à la sécurité alimentaire du pays. (iv) La production est plus régulière, permettant d’avoir une idée du potentiel réalisable et des possibilités d’amélioration pour son atteinte. (v) Il y a un retour progressif vers une biodiversité. (vi) Le semis direct permet une lente restauration de la matière organique, ce qui contribue à restaurer la fonction «puits de carbone» du sol, permettant ainsi à l’agriculteur de contribuer à réduire de l’impact des modifications climatiques. (vii) Le sol est plus résiliant face aux aléas climatiques, en particulier vis-à-vis de la sécheresse. J’ai tout d’abord commencé, en 2008/2009, avec un essai sur 84 ha, en utilisant le semoir de semis direct prêté par l’Institut Technique des Grandes Cultures (ITGC). Les résultats de cette expérience furent assez encourageants, j’ai obtenu un rendement grain moyen de 34 q ha-1. Ceci malgré un semis tardif, fait dans des conditions très sèches, suite à l’avènement très tardif des pluies automnales. Au vu de ces résultats encourageants, j’ai acheté mon propre semoir. Pour cette campagne 2009-2010, j’ai emblavé 240 ha de blé sur différents précédents dont le blé, la lentille, la féverole et le pois fourrager. Le reste de mes terres, soient 510 ha, ont été emblavées en utilisant les techniques culturales simplifiées. La végétation, à la fin de ce mois d’avril 2010, est assez satisfaisante. En SD et TCS, en plus d’un engraissement conséquent, j’ai réalisé des résultats très positifs en 2008/2009 sur l’ensemble de mes 750 ha. Pour la campagne 2009-2010, les résultats sont plus que prometteurs. 90 Options Méditerranéennes, A no. 96, 2010
merci pour ces infos mais voyez on reste quand même très fragiles il y a certains domaines dans lesquels on ne doit pas être dépendants, c'est vital et pourtant on dépend encore...
@Zoubir, merci pour le partage de ce témoignage intéressant. De ce témoignage, je retiens notamment ce point
Citation :
(iii) Les rendements changent peu, sinon ils sont plus élevés qu’en le labour conventionnel ; ce qui est favorable à la sécurité alimentaire du pays.
mais j'aurais bien voulu comprendre comment on peut augmenter les rendements tout en gagnant sur les autres tableaux:?:
D'après ce que j'ai pu comprendre de cette nouvelle technique révolutionnaire (semis direct) en lisant un article: - 10 000 ha en Tunisie, - 6 000 ha au Maroc, - 50 000 ha en Syrie (ce pays a même construit un prototype de semoir efficace et pas cher testé actuellement à Sétif), - très grand développement au Brésil,
- éviter de labourer le sol permet de stocker plus d'eau dans le sol, il y a moins de ruissellement donc moins d'érosion et moins d'envasement des barrages, - le non labour permet aux racines de ne pas trop se décomposer trop vite (elles jouent un rôle d'éponge et libèrent doucement des éléments nutritifs), - seul problème, il faut bien désherber chimiquement.
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: Actualités Economiques Mar 11 Déc - 2:17
c'est quoi les ha que tu a mis sur le Maroc Tunisie et Syrie??
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualités Economiques Mar 11 Déc - 7:15
hectare
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: Actualités Economiques Mar 11 Déc - 12:24
oui je sais mais c'est quoi ^^ ce qu'il produise?
philipides7 Modérateurs
Messages : 233 Date d'inscription : 30/04/2012
Sujet: Re: Actualités Economiques Mar 11 Déc - 15:48
Contrairement à une légende bien établie et relayée à tout-va, les quatre pays cités réalisent des rendements de céréales de même ordre de grandeur.
Rendement des céréales (Kg/hectare) 2007 à 2010 (données banque mondiale : http://donnees.banquemondiale.org/indicateur/AG.YLD.CREL.KG )
Moyenne 4 pays (sur quatre ans): 1415 écart type (ET) : 155 coefficient de variation (CV):11%
Le CV étant peu élevé , la variation est statistiquement faible.
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: Actualités Economiques Mar 11 Déc - 15:50
ahh mercii
Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
Sujet: Re: Actualités Economiques Mar 11 Déc - 18:54
Rebell a écrit:
oui je sais mais c'est quoi ^^ ce qu'il produise?
Ils produisent du blé sans labourer le sol. Le semoir a des disques qui fendent le sol et déposent la graine à 3 cm dans le sol.
berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Actualités Economiques Mar 11 Déc - 19:22
Tu parles de cette machine Zoubir ?
Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
Sujet: Re: Actualités Economiques Mar 11 Déc - 21:06
@berhoum -merci pour votre intérêt pour cette question -c'est bien un semoir, -mais pas un semoir pour le semis direct, -ils ont des disques plus fins qui rentrent dans le sol
berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Semis Mar 11 Déc - 22:03
[b]Alors voila Zoubir
Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
Sujet: Re: Actualités Economiques Mar 11 Déc - 23:28
berhoum a écrit:
[b]Alors voila Zoubir
Oui, c'est cela. C'est exactement la photo de semoir que j'avais vu dans un article de sciences et vie. Merci. Il parait que c'est ce qu'il faut en Algérie.
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: Actualités Economiques Mar 11 Déc - 23:40
oui c'est exactement ce qu’il nous faut, on pourra sans probleme augmenter les surfaces de production et avec du bon matériel en 3 ans on pourra largement être autosuffisant et même devenir exportateur
boussouf Admin
Messages : 2099 Date d'inscription : 20/11/2011
Sujet: Re: Actualités Economiques Mer 12 Déc - 20:36
@Zoubir, Berhoum, merci pour le partage. J'ai vu la vidéo sur youtube, ça n'a pas l'air compliqué comme machine. On pourrait la fabriquer facilement chez nous. Et vu les avantages évoqués par Zoubir, c'est vraiment intéressant. On devrait en parler plus dans les médias algériens et dans les milieux agricoles.
boussouf Admin
Messages : 2099 Date d'inscription : 20/11/2011
Sujet: Re: Actualités Economiques Mer 12 Déc - 20:37
Citation :
(APS) mercredi 12 décembre 2012 Industrie : vers la création d’une agence nationale de l’innovation
ALGER - Une agence nationale pour développer l’innovation et l’invention en Algérie sera créée dans le cadre de la mise en œuvre prochaine du système national de l’innovation, a annoncé mercredi à Alger le ministre de l’Industrie, de la PME et de la promotion de l’investissement Cherif Rahmani.
’’Le gouvernement compte lancer un système national de l’innovation qui se fonderait sur trois ancrages : une loi, une agence pour cristalliser et capitaliser les énergies des inventeurs et des jeunes talents, et la synergie entre l’éducation, la formation et la recherche’’, a affirmé le ministre lors d’une conférence internationale qui a rassemblé des spécialistes de différents domaines.
M. Rahmani a affirmé qu’il fallait, à travers ce dispositif, impliquer différents secteurs et départements ministériels afin d’édifier une passerelle entre l’innovateur à l’entreprise.
Selon le ministère de l’Industrie, ce nouveau système doit impliquer tous les secteurs notamment l’enseignement supérieur, la formation professionnelle et l’industrie tout en bénéficiant des avancées enregistrées dans les nouvelles technologies.
L’objectif étant d’améliorer la productivité et la compétitivité des entreprises algériennes.
Soulignant que le secteur industriel constitue ’’le terreau privilégié’’ pour l’esprit entrepreneurial et innovant en Algérie, M. Rahmani a préconisé de favoriser le développement des domaines scientifiques d’avenir, comme les nanotechnologies et la biotechnologie.
Il a également insisté sur l’importance de la contribution de la diaspora algérienne, notamment les jeunes diplômés ’’qui gardent toujours un lien fort avec leur pays’’ surtout pour développer les futurs projets de biotechnologie au sein du Centre algérien des technologie de l’information et de la communication et des technologies avancées (CATICTA) de Sidi Abdallah.
Ce pôle technologique, dédié surtout aux Start up, constitue un élément important de formation et de recherche dans la biotechnologie et la nanotechnologie, a noté M. Rahmani devant un parterre composé surtout d’opérateurs économiques, d’intellectuels et d’étudiants.
Il a ajouté que la formation en poste graduation, la recherche et développement, la simulation de création de petites entreprises dans des espaces d’incubation et le soutien des entreprises activant dans les TIC, sont les principales missions assignées au (Caticta).
Sujet: Re: Actualités Economiques Mer 12 Déc - 20:49
très bonne nouvelle enfinnnn
Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
Sujet: Re: Actualités Economiques Mer 12 Déc - 22:48
boussouf a écrit:
@Zoubir, Berhoum, merci pour le partage. J'ai vu la vidéo sur youtube, ça n'a pas l'air compliqué comme machine. On pourrait la fabriquer facilement chez nous. Et vu les avantages évoqués par Zoubir, c'est vraiment intéressant. On devrait en parler plus dans les médias algériens et dans les milieux agricoles.
J'ai trouvé cette information sur un site agricole algérien. Il y a une volonté de développer cette technique.
Citation :
Le semis direct, d’actualité…..
La demande d’information sur la technique du semis direct devient de plus en plus importante et en réponse à la demande de la DSA de Médéa, la ferme de l’ITGC de Oued Smar a effectué des journées de démonstration sur la technique au niveau de Médéa (Ain boucif, Beni slimane et berrouaghia), le 22, le 24 et le 26 décembre 2011, sur des exploitations agricoles de la région, où de nombreux agriculteurs ont participé à cette démonstration, en plus de la radio locale.
Photo: K.H - ITGC
Les agriculteurs étaient intéressés par la technique du semis direct, mais seul inconvénient, selon eux, consiste en le prix élevé du semoir. Le but de la vulgarisation est de généraliser cette technique, afin de trouver, par la suite, des solutions à la question du prix qui peut être prise en charge par une organisation associative ou d’autres moyens pour l’acquisition de ce type de matériel.
Photo: K.H - ITGC La technique du semis direct est conseillée sur les sols fragiles, dans les zones à faible pluviométrie, afin de conserver la fertilité et l’humidité du sol et d’éviter la dégradation des sols par le travail intensif des terres agricoles, l’érosion, etc.
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: Actualités Economiques Jeu 13 Déc - 0:34
ohh ça serait bien que l’Etat les aide pour ce genre de projet on verrait nos récolte augmenter d'une manière considérable.