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| Actualités Economiques | |
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+8philipides7 habiban Zoubir8 faty boussouf benevole DR LECTER yak 12 participants | |
Auteur | Message |
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boussouf Admin
Messages : 2099 Date d'inscription : 20/11/2011
| Sujet: Re: Actualités Economiques Sam 18 Aoû - 12:00 | |
| - Citation :
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Elle sera lancée par la société Green Sky Une station pour traiter les déchets des hopitaux
Spécialisée dans le traitement des déchets non ferreux, la société Green Sky compte lancer une nouvelle station de banalisation de déchets des activités de soin avant fin septembre 2012, nous a confié son jeune gérant Guebbas Mounir.
Réalisée sur fonds propre, cette nouvelle station prendra en charge la majorité des déchets des cliniques de l’Algérois «avec une qualité de service à la hauteur des attentes de nos clients, à des coûts de traitement abordables et dans le respect total de l’environnement», affirme-t-il. Créée en 2010, Green Sky envisage de continuer à capitaliser sur la démarche du développement durable, et ce, par le montage d’une autre station de traitement et de valorisation des déchets industriels par des techniques adaptées à chaque type de rebuts à l’horizon de 2014, a estimé Guebbas Mounir.
Afin de diversifier ses activités, la société Green Sky ne compte pas s’arrêter là. Elle est sur un troisième projet, en partenariat avec une société étrangère. «Nous sommes en cours de finalisation d’un accord de partenariat avec la filiale belge d’un des leaders mondiaux de la gestion des déchets spéciaux, pour le traitement des déchets industriels dangereux», explique-t-il.
«Nous avons commencé petit, et aujourd’hui nous comptons aller vers d’autres genres d’activités de traitement de déchets non ferreux », dit- il. Selon ses dires, une fois ces projets opérationnels, Green Sk, traitera un flux annuel total de 1 000 tonnes, tous déchets confondus, contre 150 tonnes actuellement.
Malgré sa récente activité sur le marché Algérie, cette petite entreprise fondée par trois actionnaires compte déjà une douzaine d’importants clients, à savoir Saidal, Naftal, la Société des tabacs algéro-émiratie, le laboratoire CEVA Laval (santé animale), etc. «En une année d’exploitation, nous avons dépassé largement nos objectifs», précise M. Guebbas.
Parmi les objectifs que s’est fixé cette petite unité, le même responsable souhaite devenir un opérateur incontournable dans la gestion des rebuts industriels en Algérie en ciblant la plus large palette de déchets pris en charge afin d’être présente sur le plus grand nombre de secteurs. Utiliser des technologies innovantes dans le traitement des déchets dangereux est également un des objectifs de cette PME, qui compte une dizaine de salariés. http://www.leconews.com/fr/actualites/nationale/industries/une-station-pour-traiter-les-dechets-des-hopitaux-17-08-2012-159329_340.php | |
| | | boussouf Admin
Messages : 2099 Date d'inscription : 20/11/2011
| Sujet: Re: Actualités Economiques Sam 18 Aoû - 12:06 | |
| - Citation :
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L’argent des ménages mal thésaurisé contribue à l’inflation Un total de 2.000 milliards de dinars
Entre la hausse du niveau de l’épargne des ménages et l’augmentation de l’indice des prix à la consommation, il y a certes une corrélation à relever. En effet, faute de marchés financiers performants capables de drainer et canaliser cette épargne, cet argent s’oriente d’office vers la consommation, contribuant ainsi à la hausse de son niveau, voire même à celle de l’indice à la consommation des ménages.
Pour Lies Kerrar, président du cabinet d’expertise financière Humilis Finances, «comme cette épargne ne trouve pas où se placer, elle se dirige entre autres vers l’immobilier et crée un niveau d’inflation du foncier et des actifs immobiliers. Cette inflation de l’immobilier alimente naturellement l’inflation générale. C’est pour cela que le développement de nos marchés financiers ne peut plus attendre». En termes plus simples, s’il est vrai que l’augmentation du niveau de l’épargne est en soi un indicateur économique positif, il est tout de même semblable à une arme à double tranchant lorsque cette épargne ne trouve pas un canal approprié pour son bon usage. C’est ainsi que cet indicateur positif se transforme en élément toxique pour l’économie à travers l’inflation que cela suscite.
Selon les dernières statistiques fournies au sujet de l’épargne des ménages, il est indiqué que celle-ci est estimée à 27 milliards de dollars, dont 40% détenus par la CNEP-Banque. Cela est équivaut à 2 000 milliards de dinars
http://www.leconews.com/fr/actualites/nationale/finance-assurances/un-total-de-2-000-milliards-de-dinars-16-08-2012-159312_290.php | |
| | | berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
| Sujet: Re: Actualités Economiques Mar 21 Aoû - 17:53 | |
| Sidi Saïd défend le général Khaled Nezzar Par Khidr Omar | 06/08/2012 | 17:57 - Citation :
- Abdelmadjid Sidi Saïd était lundi l’invité de marque de Louisa Hanoun, en clôture de l’université du Parti des Travailleurs à Blida. Une tribune pour le patron de l’UGTA qui fera un large survol des questions qui agitent la scène politique et sociale. Sidi Saïd parlera d’abord de l’affaire du général Nezzar en lui exprimant sa solidarité et celle des travailleurs.
« A travers ces poursuites, la justice suisse a voulu porter atteinte à notre intégrité et ce, en menaçant un ex-haut responsable algérien et plus précisément un ancien ministre du gouvernement algérien en retraite », dit-il. Puis de renchérir en avertissant qu’en sa qualité de secrétaire général de l’UGTA, il « ne tolérera jamais qu’un pays étranger nous impose son orientation » .
Sidi Saïd rafraîchira la mémoire de l’assistance en revenant sur « la décennie noire »et le rôle de l’armée aux côtés d’autres forces patriotiques pour sauvegarder la république.
Pour Abdelmadjid Sidi Saïd, le général Khaled Nezzar fait partie de ceux qui ont pris leurs responsabilités historiques, au moment où l’Algérie était menacé dans ses fondements. Raison pour laquelle, il appelle les Algériens à rejeter les décisions de la justice suisse inspirées par les partisans du « qui tue qui ».
En fait, la montée au créneau de Sidi Saïd en faveur de l’ex-homme fort de la grande muette intervient après le plaidoyer de Farouk K’Sentini et de Leïla Aslaoui en faveur du général Nezzar.
Le patron de l’UGTA abordera longuement la situation de l’économie du pays en se faisant l’avocat d’un secteur public comme moteur de croissance du pays, dans le but d’assurer la stabilité du pays. Le patron de l’UGTA dénonce aussi les importations tous azimuts qui se font au détriment de la production nationale aujourd’hui menacée.
« Chaque année, nous consacrons des milliards de dollars à importer n’importe quoi. Pas moins de trois milliards de dollars ont été dépensés rien que pour les produits alimentaires sans parler de l’importation des véhicules. Nous ne sommes pas contre le fait que les Algériens achètent un véhicule mais nous voulons que ce véhicule soit produit chez nous avec une main-d’œuvre algérienne », déplore t-il en appelant à consommer algérien.
« Si nous sommes arrivés à protéger notre politique nationale contre l’ingérence, nous pouvons également sauvegarder notre économie nationale », martèle le patron de l’UGTA qui rappelle les 142 mesures proposées au gouvernement, pour la réhabilitation de l’industrie et les 142 recommandations en collaboration avec le CNES pour préserver le pouvoir d’achat des Algériens.
Tout comme il a parlé du dossier relatif à la réhabilitation des entreprises publiques déstructurées en rendant grâce au président Bouteflika.
http://www.algerie1.com/actualite/sidi-said-defend-le-general-khaled-nezzar/ | |
| | | boussouf Admin
Messages : 2099 Date d'inscription : 20/11/2011
| Sujet: Re: Actualités Economiques Jeu 23 Aoû - 9:23 | |
| - Citation :
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Les prélèvements du Fonds de régulation des recettes ont atteint 1.761,4 mds de DA en 2011
ALGER - Le recours aux avoirs du Fonds de régulation des recettes (FRR) pour financer le déficit budgétaire a plus que doublé en 2011, atteignant 1.761,4 milliards (mds) de DA contre 791,9 mds de DA en 2010, selon le ministère des Finances.
"Les prélèvements du FRR se sont élevés à 1.761,4 mds de DA en 2011 contre 791,9 mds de DA en 2010", indiquent des chiffres consolidés du ministère des Finances publiés sur le site électronique de la direction générale de la prévision et des politiques (DGPP).
Les avoirs puisés du Fonds en 2011 se sont poursuivis avec une cadence importante, et accélérée par la détérioration du déficit budgétaire qui s’est élevé durant cette période à 2.255,8 mds de DA, soit -15,4 % du PIB.
Le montant des prélèvements de l’année passée équivaut presque au cumul des avoirs puisés du fonds durant la décennie 2000-2009, et qui avait atteint 1.745,9 mds de DA.
Compte tenu des mouvements en crédit et débit, les disponibilités du FRR se sont situées à fin 2011 à 5.381,7 mds de DA, soit l’équivalent de 70,8 mds de dollars et 37% du PIB, selon les mêmes chiffres.
Ces disponibilités sont en hausse par rapport à 2010, année durant laquelle les avoirs du FRR se sont établis à 4.842,8 mds de DA. Enfin, des 3.830 mds de DA de la fiscalité pétrolière recouvrée en 2011, 2.300 mds de DA ont été versés au FRR, alimenté par le différentiel entre la fiscalité pétrolière recouvrée et celle budgétisée.
http://www.aps.dz/Les-prelevements-du-Fonds-de.html | |
| | | boussouf Admin
Messages : 2099 Date d'inscription : 20/11/2011
| Sujet: Re: Actualités Economiques Jeu 23 Aoû - 9:25 | |
| - Citation :
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Appel d’offres pour la réalisation de deux centrales électriques à Tamanrasset et Illizi
ALGER - La Société algérienne de production de l’électricité (SPE), filiale de Sonelgaz, vient de lancer par voie de presse deux avis d’appel d’offres national et international pour la réalisation de deux centrales électriques dans les wilayas de Tamanrasset et d’Illizi.
Ces appels d’offres, séparés, portent sur la réalisation de deux centrales électrique en Turbine à gaz à Tamanrasset d’une capacité de 51 MW et à Illizi d’une capacité de 30 MW.
Les soumissionnaires, entreprises spécialisées en la matière, doivent insérer leurs offres technique et financière dans deux enveloppes distinctes fermées, présentées dans une seule enveloppe extérieure, selon l’appel. L’ouverture publique des plis technique et financier s’effectuera le 8 octobre prochain.
Des avis d’appels d’offres similaires ont également été lancés par la SPE pour équiper Béni Abbes dans la wilaya de Béchar et El Goléa (Ghardaïa) de centrales électriques d’une capacité respective de 34 MW et de 60 MW.
En outre, la SPE a confié, la semaine dernière, la réalisation d’une centrale électrique en cycle combiné à Ras Djinet (Boumerdes) d’une capacité de 1.200 MW au groupe sud-coréen Daewoo EC pour un montant 73,4 milliards de DA (près d’un milliard de dollars).
Ces différents projets s’inscrivent, dans le cadre du programme approuvé récemment par les pouvoirs publics, doté d’une enveloppe de 2.000 milliards DA (environ 27 milliards de dollars), et visant à produire 12.000 MW supplémentaires d’électricité à l’horizon 2016.
Il est ainsi prévu la construction de 9 centrales électriques totalisant une puissance de 8.050 MW, 300 postes très haute et haute tension, près de 10.000 km de réseau de transport très haute tension et 500 km de réseau de transport de gaz destiné à l’alimentation des centrales.
Ce programme est appelé à satisfaire une demande en nette croissance avec un rythme annuel moyen de 14% et qui devra passer à 19.316 MW en 2017 contre 11.436 MW projetés pour 2013.
http://www.aps.dz/Appel-d-offres-pour-la-realisation,59958.html | |
| | | berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
| Sujet: Re: Actualités Economiques Jeu 23 Aoû - 20:29 | |
| Détérioration du pouvoir d’achat des Algériens Il faut sauver le dinar Par : Hamid Bali (*) - Citation :
- L’inflation ne cesse de s’accélérer depuis plusieurs années. Le principal symptôme de l’inflation étant la hausse des prix, sa conséquence la plus directe et immédiate est la détérioration du pouvoir d’achat.
Un autre effet de l’inflation réside dans la dépréciation de la monnaie. La baisse du pouvoir d’achat ressentie est souvent plus importante que le taux d’inflation calculé par les méthodes classiques basées sur un indice moyen de hausse des prix. Nous essayerons, dans ce papier, de passer en revue les implications nées de l’inflation en Algérie, en présentant dans un premier temps ce fléau et son impact sur le pouvoir d’achat, puis de voir que le risque de sa permanence est très dangereux et peut conduire à l’hyperinflation, pour proposer une thérapie qui pourrait nous épargner les désastres de cette hyperinflation.
L’inflation et l’évolution du pouvoir d’achat : Pour faire vite, nous dirons que les principales causes de la hausse des prix nous semblent résider dans trois axes essentiels : la spéculation alimentée par le secteur informel, le comportement des consommateurs, la désorganisation des circuits de distribution des denrées alimentaires (en particulier les fruits et légumes). On ne cesse de répéter depuis longtemps que le marché informel prend de plus en plus de l’extension, et ce, dans toutes les localités du pays. Si on se réfère à la partie émergée de l’iceberg, on constate que les centres des villes sont "squattés" par les vendeurs de tout et de n’importe quoi, qui auparavant se sauvaient à la vue des policiers, mais les narguent maintenant. Par contre, les interventions invisibles (rétention de marchandises, entente sur les prix…), les plus insidieuses et destructrices, sont celles qui déséquilibrent le marché, et partant les prix. Ainsi, le marché parallèle prend de l’ampleur sous l’effet de l’insuffisance de l’offre et de l’excès de la demande mais aussi de l’incurie des autorités qui manifestent une incapacité totale à vouloir maîtriser le phénomène. On entend souvent différents milieux proposer l’éradication du marché informel pour permettre à l’économie officielle de fonctionner normalement et en toute transparence. Nous pensons, pour notre part, qu’il est tout à fait utopique de vouloir supprimer le secteur informel pour deux principales raisons : La première est que l’économie informelle existe partout dans le monde à des degrés de développement divers. Certes, ce n’est pas une raison pour la laisser prospérer en Algérie. Mais n’oublions pas qu’aucun pays n’a réussi à éradiquer l’économie parallèle, à moins que certains de nos responsables aient une potion magique pour atteindre cet objectif. La seconde est que le marché parallèle est loin d’être monolithique. Il n’y a rien de commun entre le petit vendeur de cigarettes ou de fruits et légumes dont le seul but est de subvenir aux besoins d’une famille dont il a la charge et le trafiquant de drogue ou de devises (aux alentours du square Port Saïd et dans les principales villes), c’est ce dernier type qu’il faut éradiquer. La résolution de ce problème passe d’abord par une véritable politique d’emploi des jeunes en vue de leur insertion dans le cycle d’activité économique stable et réelle, ensuite par réforme fiscale ne décourageant pas les petits entrepreneurs et commerçants pour ne pas favoriser la fraude et l’évasion fiscale. Ce n’est pas le marché parallèle qu’il faut éradiquer en priorité mais ses causes (le sous-emploi, les inégalités et la forte pression fiscale...). La responsabilité des consommateurs dans l’accélération de l'inflation est très grande. En effet, le consommateur, par son comportement, attise en permanence l'inflation. Le prix n'est plus un indicateur pour provoquer une modification du comportement du consommateur qui est souvent sous l'emprise d'une boulimie des achats, et ce, quel que soit le niveau des prix de la marchandise désirée. Face à la désorganisation des circuits de distribution chaque année, depuis l'indépendance, à l'approche du Ramadhan, on répète, comme une litanie, que les marchés seront approvisionnés en produits de consommation dont la demande augmente durant le mois sacré. Les marchés et les prix seront plus sévèrement contrôlés, les consommateurs pourront "dormir tranquillement" et gaspiller à leur guise ! On veut appliquer les mêmes remèdes chaque année même s’ils n’ont pas eu les effets escomptés. La dernière annonce concerne l’importation de 10 000 tonnes de viandes rouges pour bien approvisionner le marché durant et après le Ramadhan de cette année.
I.1.L’évolution des prix Pour avoir une idée sur le "bond" fait par les prix et donc, de la dérive du dinar, nous avons sélectionné un échantillon de produits de consommation courante, du fait que la "cherté de la vie" est appréciée à travers leurs prix. Il va de soi qu’il y a d’autres dépenses faites par les consommateurs, mais nous avons retenu celles faites quotidiennement, car ce sont les plus ressenties. Lorsque les prix du réfrigérateur, du téléviseur, d’un meuble… augmentent, leurs effets ne sont pas appréciés de la même façon que ceux des premiers types de produits. Une remarque s’impose à ce niveau, les prix retenus dans le tableau ci-dessous sont une moyenne de ceux pratiqués réellement sur certains marchés de la capitale (Ferhat-Boussaâd (ex-Meissonnier), Réda Houhou (ex-Clauzel), place du 1er-Mai, marché des trois horloges à Bab-el-Oued) du fait que les prix instantanés sont variables sous l’action de plusieurs facteurs (spéculation, effet saisonnier…). Nous n’avons pas retenu les prix officiels, qui sont rarement respectés dans la pratique, à titre d’exemple le pain de 250 gr dont le prix est fixé à 8,50 DA alors que tous les boulangers le vendent à 10 DA. Il nous a paru opportun de comparer, pour mieux la mettre en exergue, la valeur du pouvoir d’achat du billet de 100 DA en 1969 d’une part, et en 2012 d’autre part :
Nous présentons, en parallèle, l’évolution du Smig qui constitue l’indicateur plus ou moins fiable du pouvoir d’achat qui ne cesse de s’effriter, surtout pour les revenus les plus faibles.
1.2. Evolution du Smig L’alignement du Smig sur le taux d’inflation est non fondé car l’indice des prix est calculé sur une période passée alors que la progression de l’inflation est continue. Cet alignement a posteriori ne permet même pas dans certains cas le rattrapage de la détérioration du pouvoir d’achat. À cela, il faut ajouter le fait que l’indice des prix, qui est une moyenne composite, ne reflète pas la perte réelle de pouvoir d’achat. Si nous partons de la valeur du Smig, qui est passé d’un taux horaire de 1,36 DA/heure en 1970 (année de l’unification de l’indice pour toute l’Algérie) à 103,84 dinars en 2010, nous obtenons un coefficient de multiplication de 76,35, chiffre à comparer avec les coefficients de multiplication de pris des produits du tableau n°1. La détérioration du pouvoir d’achat s’accélère à des rythmes différenciés selon les revenus, surtout les salaires, et ce, malgré les augmentations de salaire dont ont bénéficié différentes catégories socioprofessionnelles. Le risque est grand de tomber dans la spirale inflationniste, autrement dit une course effrénée entre les augmentations de prix et les augmentations de salaire. Le rythme de la hausse des prix de ces dernières années, et surtout récemment, est tel que nous sommes sur le point de basculer dans l’hyperinflation qui frappe à notre porte.
II. La marche vers l’hyperinflation L’hyperinflation n’apparaît pas du jour au lendemain : souvent, elle est précédée d’une longue période d’inflation élevée et variable. Mais l’hyperinflation lorsqu’elle se déclare, c’est comme un torrent de boue ou un incendie de forêt qui ravage tout sur son passage. Selon une étude publiée par la revue Finances & Développement, la phase conduisant à l’hyperinflation est marquée par une grande variété de distorsions économiques : Réglementation des mouvements de capitaux, multiples dispositions financières contraignantes, fragmentation des marchés des changes et corruption caractérisée. Tous ces ingrédients sont réunis en Algérie aujourd’hui. L’hyperinflation, définie généralement par un taux d’inflation, est au moins de plus de 50 % par mois. Une remarque s’impose à ce niveau, fixer un taux limite pour tous les pays est une erreur car la situation varie d’un pays à un autre du fait que beaucoup de facteurs sont spécifiques à chacun d’eux. Ainsi, par exemple, un taux d’inflation de 30-40% est considéré au Brésil comme un niveau de stabilité des prix, par contre en Europe occidentale dès que l’inflation atteint ou dépasse 5%, elle est qualifiée de galopante. Nous ne parlerons pas des taux exorbitants de l’inflation des pays d’Amérique latine (taux à cinq ou six chiffres) ni celui du Zimbabwe (taux en millions de %). D’après nos estimations personnelles, en Algérie l’inflation ne serait pas loin de 15%. Si on inclue les coûts et les charges liés au logement, elle se situerait aux environs de 20%. On est donc loin des 6,9% annoncés récemment. Sans les mesures de soutien des prix de certains produits (sucre, huile, lait…), le taux de l’inflation serait encore plus élevé, car il s’agit de produits de large consommation. L’hyperinflation a pour conséquence de réduire les dimensions du secteur financier et de réduire insidieusement l’efficience du système des prix (les prix changeant plusieurs fois dans la journée). Il en est de même des fonctions de la monnaie nationale comme réserve de valeur, unité de compte et moyen d’échange : l’hyperinflation ramène de ce fait l’économie quasiment au stade de troc, en effet, la monnaie ne joue plus le rôle de "lien social" dans la vie économique, autrement dit elle ne permet plus l’échange. Des crises bancaires sont apparues à la suite des hyperinflations lorsqu’il y a eu l’effondrement de l’intermédiation financière. Par rapport à l'inflation classique, les coûts de l'hyperinflation deviennent vite intolérables. Les périodes d’hyperinflation contemporaines ne sont ni brèves, ni rapidement clôturées. Dans la plupart des cas, elles sont précédées de plusieurs années d’inflation élevée chronique.
III. La réforme monétaire comme remède La monnaie est étroitement liée à l'économie réelle. Sur le marché des devises, la valeur actuelle du dinar est établie sur la base d’un panier de 15 monnaies, dont la moyenne pondérée permet d’en assurer l’équilibre et la stabilité. Il s’agit des monnaies des 15 principaux pays avec lesquels commerce l’Algérie, avec une forte prépondérance du dollar et de l’euro, mais dont la pondération peut être ajustée en cas de grands bouleversements. Sa valeur sur le marché parallèle, différente du taux officiel, indique le taux de change réel que reflète le marché du square Port Saïd, selon les dires de l’ancien gouverneur de la Banque d’Algérie Hadj Nacer. La monnaie est un instrument de la souveraineté nationale, la valeur d’une monnaie repose sur la solidité de l’économie qui l’émet. Le dollar, le yen, le mark... ne sont pas demandés pour leur nom mais pour ce qu’ils représentent et ce qu’ils permettent d’acquérir. Une des solutions qui permettra de sauver l’économie nationale de la faillite réside dans la mise en œuvre d’une réforme monétaire, qui consistera en la redéfinition de la valeur de la nouvelle monnaie par rapport à l’ancienne. C’est une opération qui a été mise en œuvre par de nombreux pays dont la valeur de la monnaie s’effritait. Les réformes monétaires sont précédées par des signaux qui sont partout les mêmes : la chute drastique des activités de production ; la détérioration du déficit des finances publiques ; l’inflation devient impossible à maîtriser ; les réserves de change sont précaires ; les arriérés de la dette s’accumulent. Les mesures prises, dans l’affolement, vont précipiter la situation. Les émissions monétaires pour annuler les déficits budgétaires sont faites sans contrepartie. On constate la coexistence de deux taux de change, l’officiel et l’officieux, pendant que le marché parallèle de change offre nettement plus de devises que le marché officiel. Bien sûr, certaines des caractéristiques précitées ne se rencontrent pas en Algérie grâce à la rente pétrolière, mais il n’en demeure pas moins que le contexte actuel y est favorable. La dérive du dinar, entretenue par la hausse quasi permanente des prix (surtout des produits de premières nécessité), risque d’entraîner l’effondrement de notre économie, et par là tous les efforts supportés par la population durant les cinq décennies de notre indépendance. Il convient de rappeler une règle qu’on a souvent tendance à oublier, c’est celle de la solidarité des prix. On l’a constaté dernièrement lors de l’augmentation du prix de la pomme de terre, qui était peut-être justifiée, mais les prix d’autres produits (tomate, ail, légumes secs…) ont suivi cette hausse du prix de la pomme de terre qui, en revenant à son niveau normal (grâce à l’augmentation de l’offre) n’a pas entraîné celui des autres produits. Ce phénomène n’est pas propre à l’Algérie mais a été observé dans d’autres pays. On peut dire que la valeur du dinar est "découpée" par un ciseau dont une lame agit sous l’action des déficits budgétaires de l’État, souvent pour gagner la paix social : il en est ainsi lorsque des hausses de salaires sont accordées sans aucune augmentation de productivité. L’autre lame est actionnée par le comportement du consommateur algérien qui semble avoir perdu toute rationalité dans la gestion de son revenu. On peut même affirmer sans exagération que les hausses des prix, loin de le décourager, vont, au contraire, constituer un stimulant à la consommation. Nous importons 70 pour cent de nos besoins alimentaires ; une bonne partie de la population est donc menacée de famine en cas de crise politico-économique majeure en Méditerranée ; de tous les pays de la Méditerranée, nous sommes les plus dépendants à l'égard de l'extérieur sur le plan alimentaire. Compte tenu de la situation actuelle de l’économie et de la détérioration du dinar, on peut considérer que la nouvelle monnaie serait une division de 1/10 de l’ancien dinar. Ainsi, par exemple, l’ancien billet de 100 DA aura une valeur faciale de 10 DA et ainsi de suite. Cela facilitera l’adaptation à la nouvelle monnaie, car dans l’usage populaire le recours à l’ancienne unité de mesure (le centime de Franc) demeure toujours de mise (cent dinars = dix mille, sous-entendu dix mille "centimes de francs"). Le nom de la nouvelle monnaie importe peu, l’essentiel c’est qu’il soit distinct du précédent. Les Français avaient choisi l’épithète "nouveau" pendant une certaine durée seulement, puis l’appellation de franc a repris ses droits (officiellement en 1963, mais dans les faits jusqu’à l’avènement de l’euro). Il en fut de même au Congo où le Zaïre a été retenu. Nous pouvons retenir l’appellation “dinar” avec indication de l’année d’émission en attendant son adoption par la population… Il faut garder à l’esprit que la réforme monétaire n’est pas une panacée. Sa réussite dépend d’autres mesures d’accompagnement qui viendront l’épauler pour renforcer ses effets sur l’économie nationale. Parmi ces mesures, nous pouvons citer, à titre d’exemple, la réforme bancaire qui permettra de réorienter les flux de liquidités pour assurer un financement adéquat des activités économiques, l’autre réforme concerne la fiscalité qui redistribuera les revenus entre les différentes couches sociales et assurer une relative égalité dans la distribution des revenus. D’autres mesures devront venir renforcer les effets des deux précédentes, il s’agit, entre autres, d’une politique de stabilisation qui touchera aussi bien les finances publiques, l’équilibre extérieur, une politique rigoureuse de maîtrise des prix qui s’appuiera sur une restructuration des circuits de distribution et d’approvisionnement en biens et services destinés aussi bien aux ménages (biens de consommation) qu’aux entreprises (biens intermédiaires et de production). Il convient de mentionner que la clé de sa réussite réside dans le processus de sa mise en œuvre qu’il faut entourer d’un secret absolu car les détenteurs d’anciens billets, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, vont essayer d’anticiper l’événement et "blanchir" des sommes acquises lors d’activités illégales. Une forte réduction du déficit budgétaire qui reflète le comportement dépensier de l’État, à l’instar "d’un ménage qui vit au dessus de ses moyens", peut être une composante essentielle d’un programme de stabilisation, quel que soit le point d’ancrage monétaire. En conclusion, nous dirons que ce serait une mesure salutaire et courageuse. Mais elle s’imposera tôt ou tard compte tenu de l’évolution de la situation économique du pays. Son urgence n’apparaît peut-être pas encore du fait du matelas de sécurité dont dispose le pays avec ses réserves en devises qui, rappelons-le, ont une durée de vie limitée dépendante du prix du pétrole. De plus, on peut dire que la réforme monétaire procèdera à une sorte de "désintoxication" de l’économie par le renouvellement des signes monétaires en circulation qu’elle engendrera, éliminant toutes les liquidités en excès dans l’économie parallèle qu’elle permettra de contrôler à condition d’instaurer l’obligation de l’utilisation du chèque ou du virement bancaire pour tout paiement au-delà d’un certain montant, en organisant une coordination entre les banques et les services fiscaux. Ceci afin d’endiguer l’expansion des activités informelles. La méthode Coué n’a jamais constitué une thérapie efficace, le fait de répéter que notre pays va bien, que nous ne manquons de rien, que la crise ne nous touchera pas etc., ne nous mettra pas à l’abri des difficultés qu’affronte le monde contemporain. C’est en affrontant les problèmes en face et d’une façon énergique que l’on pourra sortir du marasme économique dans lequel se trouve notre économie et que l’on atteindra notre salut.
http://www.liberte-algerie.com/contributions/il-faut-sauver-le-dinar-deterioration-du-pouvoir-d-achat-des-algeriens-184010 | |
| | | boussouf Admin
Messages : 2099 Date d'inscription : 20/11/2011
| Sujet: Re: Actualités Economiques Jeu 23 Aoû - 21:36 | |
| - Citation :
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Accord d’association entre l’Algérie et l’UE : report à 2020 du démantèlement tarifaire
ALGER - Le démantèlement tarifaire, prévu en 2017 entre l’Algérie et l’UE dans le cadre de l’Accord d’association, est reporté à 2020 en vertu d’un accord auquel les deux parties sont parvenues jeudi couronnant deux ans de consultations.
"Après plus de deux années de consultations, l’Algérie et l’Union européenne (UE) viennent de parvenir à un accord sur une révision du calendrier du démantèlement tarifaire de l’Accord d’association", annonce un communiqué du ministère des Affaires étrangères, ajoutant que l’accord prendra effet à partir du 1er septembre prochain.
Ainsi, le nouveau calendrier "prévoit notamment un report jusqu’en 2020 de la levée des barrières tarifaires pour une large gamme de produits industriels importés par notre pays", précise le communiqué.
Dans son volet agricole, l’accord stipule également "un réaménagement de certains contingents préférentiels de l’UE pour les produits agricoles, et produits agricoles transformés", selon la même source.
D’autre part, ce décalage de la date butoir devrait permettre à l’Algérie d’éviter une perte de 8,5 milliards de dollars de recettes de Trésor d’ici à 2017, si elle avait maintenu en vigueur le démantèlement tarifaire des produits importés de l’UE, selon des estimations officielles basées sur une simulation avec une facture constante des importations en provenance de l’UE sur la période allant de 2010, date du gel par l’Algérie du processus de démantèlement, à 2017.
Certains experts évaluent le manque à gagner de l’Algérie depuis l’entrée en vigueur de l’accord d’association avec l’UE en 2005 à quelque 2,5 milliards de dollars annuellement.
http://www.aps.dz/Accord-d-association-entre-l.html | |
| | | Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Actualités Economiques Ven 24 Aoû - 9:10 | |
| - boussouf a écrit:
-
- Citation :
-
Accord d’association entre l’Algérie et l’UE : report à 2020 du démantèlement tarifaire
ALGER - Le démantèlement tarifaire, prévu en 2017 entre l’Algérie et l’UE dans le cadre de l’Accord d’association, est reporté à 2020 en vertu d’un accord auquel les deux parties sont parvenues jeudi couronnant deux ans de consultations.
"Après plus de deux années de consultations, l’Algérie et l’Union européenne (UE) viennent de parvenir à un accord sur une révision du calendrier du démantèlement tarifaire de l’Accord d’association", annonce un communiqué du ministère des Affaires étrangères, ajoutant que l’accord prendra effet à partir du 1er septembre prochain.
Ainsi, le nouveau calendrier "prévoit notamment un report jusqu’en 2020 de la levée des barrières tarifaires pour une large gamme de produits industriels importés par notre pays", précise le communiqué.
Dans son volet agricole, l’accord stipule également "un réaménagement de certains contingents préférentiels de l’UE pour les produits agricoles, et produits agricoles transformés", selon la même source.
D’autre part, ce décalage de la date butoir devrait permettre à l’Algérie d’éviter une perte de 8,5 milliards de dollars de recettes de Trésor d’ici à 2017, si elle avait maintenu en vigueur le démantèlement tarifaire des produits importés de l’UE, selon des estimations officielles basées sur une simulation avec une facture constante des importations en provenance de l’UE sur la période allant de 2010, date du gel par l’Algérie du processus de démantèlement, à 2017.
Certains experts évaluent le manque à gagner de l’Algérie depuis l’entrée en vigueur de l’accord d’association avec l’UE en 2005 à quelque 2,5 milliards de dollars annuellement.
http://www.aps.dz/Accord-d-association-entre-l.html Si l'économie ne peut exister en cercle fermé cette ouverture risque d'être la fin de la jeune industrie algérienne face aux industries françaises et allemande. Ce "démantèlement" est une arme à double tranchant. A ce titre, les pouvoirs publics doivent la gérer comme du "lait sur le feu". Ce ne doit pas être le oui à une économie de bazar. | |
| | | berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
| Sujet: Re: Actualités Economiques Ven 24 Aoû - 22:19 | |
| La panne de l’économie algérienne soulignée Par Hakim Merabet | 24/08/2012 | 16:56 - Citation :
- Une nouvelle fois l’Algérie est signalée au bas de l’échelle de la performance économique par les instituts et centres de recherches. Alors qu’elle s’est « sortie » avec beaucoup de chance du tourbillon du printemps arabe avec son lot de casse et d’incertitudes, notre pays n’a pas pour autant profité de ces circonstances favorables à un décollage économique.
Axa investment managers, l’un des bureaux d’expertise et de conseil aux clients du groupe éponyme, a clairement pointé du doigt les dysfonctionnements de l’économie algérienne qui peine à amorcer la croissance profitable.
Dans son document rendu public en fin de semaine, intitulé « Du printemps à la renaissance arabe », AXA pose un diagnostic qui ne prête pas à l’optimisme s’agissant de l’économie nationale qui subit les contrecoups des « blocages politiques ».
Au niveau de la région du Maghreb, l’Algérie y est décrite comme un contre exemple d’un pays qui a tous les moyens de réussir à égaler les performances de l’économie turque, mais qui n’en profite pas pour le moment.
La Tunisie et l’Egypte font mieux !
Un constat accablant qui tranche avec le discours officiel triomphaliste mais qui confirme la dernière salve du Premier ministre Ahmed Ouyahia selon laquelle « l’argent sale est aux commande en Algérie ».
Le fait est que la Tunisie et l’Egypte dont les richesses sont sans commune mesure avec l’extraordinaire potentiel algérien, commencent lentement mais sûrement à reprendre leur performance d’avant les révolutions selon la note d’AXA.
Pendant ce temps l’économie algérienne reste gangrenée par l’inertie et l’indécision. Il y est souligné en effet qu’en Tunisie et en Egypte, le PIB »a déjà regagné son niveau d’avant la crise, revenant d’un niveau très bas ».
En revanche en Algérie, lit-on ; « les blocages politiques et l’inertie des autorités – près de 4 mois après les législatives, le gouvernement n’a toujours pas été formé – empêchent la mise en place d’un véritable plan de relance économique, malgré la disponibilité de moyens financiers importants issus de l’exportation des hydrocarbures ».
Voilà la triste réalité d’un état de lieu économique que les algériens ressentent à travers les pénuries et l’inflation, que ce cabinet d’expertise nous jette à la figure.
Blocage politique ; la source du mal
Et à Axa investment managers de sérier les scories qui collent à l’économie nationale, l’empêchant de sortir du cercle infernal de la rente pétrolière ; « une forte dépendance à l’égard des exportations de matières premières, l’omniprésence de l’État au détriment du secteur privé, le fort taux de chômage chez les jeunes, la part importante de l’informel, la faiblesse des investissements étrangers, la difficulté d’entreprendre,…
Et concernant ce dernier point, Axa s’appuie sur un rapport de la Banque mondiale qui classe les pays du Maghreb mais surtout l’Algérie dans la queue du peloton des pays où il ne fait pas bon d’investir.
Maigre consolation tout de même, Axa investissement managers se dit convaincu que si « de profondes réformes structurelles sont engagées », l’économie algérienne pourrait se hisser au rang de la Turquie, désigné comme un dragon parmi les pays du Maghreb et du Moyen-Orient analysés par ce bureau d’expertise.
Mais s’il est vrai que les potentialités économiques en Algérie existent et ne demandent qu’à être exploitées, il est tout aussi vrai que le « déblocage » de la sphère politique reste le talon d’Achille d’un pays qui retarde indéfiniment son printemps démocratique.
http://www.algerie1.com/actualite/la-panne-de-l%E2%80%99economie-algerienne-soulignee/ | |
| | | berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
| Sujet: Re: Actualités Economiques Sam 25 Aoû - 15:42 | |
| Grand sud Une vingtaine de centrales électriques à construire
le 25.08.12 | 10h00 - Citation :
- Les fonds nécessaire à l’investissement étant débloqué par le gouvernement, Sonelgaz s’est mise illico presto à confectionner les premiers appels d’offres pour la réalisation de plusieurs centrales électriques dans l’objectif de hisser le niveau de production et répondre à la demande nationale en électricité.
Jeudi dernier, la Société de production d’électricité (SPE), filiale du groupe Sonelgaz, s’est appliquée à diffuser un appel d’offres pour la réalisation d’une vingtaine de centrales électriques diesel. Ces plateformes de production d’électricité sont destinées surtout à alimenter les villes du Grand Sud du pays ; elles seront réalisées à Hassi Khebi (12 000 kW), Tabelbela (2000 kW), Oum Lassel (1000 kW), Talmine (4000 kW), Timaouine (1000 kW), Aïn Belbel (1500 kW), M’guiden (500 kW), Djanet (16 000 kW), Bordj Omar Driss (6000 kW), Aïn Alkoum (300 kW), Bord Badji Mokhtar (6000 kW) et Tin Zaouatine (2500 kW).
Trois centrales d’une capacité totale de 24 000 kW devraient alimenter la ville de Tindouf, tandis que la ville de Debdeb a bénéficié de trois centrales électriques d’une puissance totale de 7200 kW, lit-on sur le site Tout sur l’Algérie. Deux centrales diesel seront enfin construites dans la ville d’Idless ; elles auront une capacité de 700 kW. Il y a quelques jours, sur fond de tension et de polémique sur les coupures d’électricité qui s’érigent en tradition, le ministre de l’Energie et des Mines a indiqué qu’une enveloppe budgétaire a été mise à la disposition de Sonelgaz pour relancer son programme d’investissement, mis en veille depuis plusieurs années. Le programme tend à récupérer un immense retard en investissements. C’est ainsi que Sonelgaz est appelée à injecter environ 20 milliards d’euros d’ici à 2016 pour se doter d’une capacité supplémentaire de 12 000 MW.
http://www.elwatan.com/actualite/une-vingtaine-de-centrales-electriques-a-construire-25-08-2012-183048_109.php | |
| | | Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Actualités Economiques Sam 25 Aoû - 16:32 | |
| - berhoum a écrit:
- Grand sud
Une vingtaine de centrales électriques à construire
le 25.08.12 | 10h00
- Citation :
- Les fonds nécessaire à l’investissement étant débloqué par le gouvernement, Sonelgaz s’est mise illico presto à confectionner les premiers appels d’offres pour la réalisation de plusieurs centrales électriques dans l’objectif de hisser le niveau de production et répondre à la demande nationale en électricité.
Jeudi dernier, la Société de production d’électricité (SPE), filiale du groupe Sonelgaz, s’est appliquée à diffuser un appel d’offres pour la réalisation d’une vingtaine de centrales électriques diesel. Ces plateformes de production d’électricité sont destinées surtout à alimenter les villes du Grand Sud du pays ; elles seront réalisées à Hassi Khebi (12 000 kW), Tabelbela (2000 kW), Oum Lassel (1000 kW), Talmine (4000 kW), Timaouine (1000 kW), Aïn Belbel (1500 kW), M’guiden (500 kW), Djanet (16 000 kW), Bordj Omar Driss (6000 kW), Aïn Alkoum (300 kW), Bord Badji Mokhtar (6000 kW) et Tin Zaouatine (2500 kW).
Trois centrales d’une capacité totale de 24 000 kW devraient alimenter la ville de Tindouf, tandis que la ville de Debdeb a bénéficié de trois centrales électriques d’une puissance totale de 7200 kW, lit-on sur le site Tout sur l’Algérie. Deux centrales diesel seront enfin construites dans la ville d’Idless ; elles auront une capacité de 700 kW. Il y a quelques jours, sur fond de tension et de polémique sur les coupures d’électricité qui s’érigent en tradition, le ministre de l’Energie et des Mines a indiqué qu’une enveloppe budgétaire a été mise à la disposition de Sonelgaz pour relancer son programme d’investissement, mis en veille depuis plusieurs années. Le programme tend à récupérer un immense retard en investissements. C’est ainsi que Sonelgaz est appelée à injecter environ 20 milliards d’euros d’ici à 2016 pour se doter d’une capacité supplémentaire de 12 000 MW.
http://www.elwatan.com/actualite/une-vingtaine-de-centrales-electriques-a-construire-25-08-2012-183048_109.php Merci Berhoum pour cette information. Moi, je vois en région parisienne pas mal de maisons qui ont des panneaux photo-voltaïques sur le toit. Avec tout le soleil qu'il y a dans le sud, je me demande pourquoi les pouvoirs publics (et nos ingénieurs) ne proposent pas l'installation de panneaux solaires chez les particuliers. On pourrait penser à les munir d'onduleurs mais pas de batteries solaires (trop chères). Ainsi, en plus de leur consommation les foyers pourraient revendre de l'électricité au réseau. Cela créerait aussi des emplois d'installateurs. | |
| | | berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
| Sujet: Re: Actualités Economiques Sam 25 Aoû - 16:49 | |
| je suis d'accord avec toi mais tout ça résulte d'une vision politique ,les citoyens qui le désirent pourraient même avoir des facilités de payement. Les politiques sont aux abonnés absents !! Le chomage fait des ravages dans la société, il manque des techniciens, je ne comprends pas la politique de ce gouvernement | |
| | | boussouf Admin
Messages : 2099 Date d'inscription : 20/11/2011
| Sujet: Re: Actualités Economiques Sam 25 Aoû - 18:53 | |
| Entièrement d'accord avec vous les amis. C'est bien de penser à augmenter les capacités électriques dans le grand sud mais justement en raison de l'éloignement des localités les unes des autres, il aurait été judicieux de penser à l'énergie solaire. J'imagine que les autorités ont été au plus vite et au moins cher mais à bien compter à long terme, je ne suis pas sûr qu'on va réaliser une bonne affaire surtout quand on pense aux conséquences environnementales de l'utilisation du gasoil et qui est en plus importé | |
| | | Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Actualités Economiques Dim 26 Aoû - 10:30 | |
| Récemment c'est 125 kits solaires qui ont été installés à Tebessa (sources APS).
On pourrait penser au petit solaire pour les particuliers. J'espère que ceux qui ont des licences d'importations vont enfin penser à importer des panneaux solaires. | |
| | | berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
| Sujet: Re: Actualités Economiques Dim 26 Aoû - 10:53 | |
| Mais pourquoi importer? Il faut les fabriquer cher nous ! Il faut rebondir sur se marché et créer de l'emploi. Et comme a dit notre ami boussouf il ne faut pas tout " investir " dans les centrales "gasoil" | |
| | | boussouf Admin
Messages : 2099 Date d'inscription : 20/11/2011
| Sujet: Re: Actualités Economiques Dim 26 Aoû - 13:17 | |
| Même si des particuliers sont libres d'importer des panneaux solaires pour satisfaire la demande, des entreprises publiques et privées ont commencé ou s'apprêtent à en fabriquer en Algérie. Raison de plus pour que les pouvoirs publics encouragent le recours à l'énergie solaire. Et si l'électrictié d'origine solaire peut sembler plus couteuse au départ, il faut savoir que c'est aussi à cause des subventions publiques qui rendent la conurrence déloyale. Et puis, mieux vaut subventionner une énergie d'avenir, écologique, qui crée des emplois et prépare l'économie et la société algériennes aux technologies du futur que de subventionner l'éléctricité d'autres origines polluantes et couteuses:loll: - Citation :
-
CONDOR va fabriquer des panneaux photovoltaiques
Le fabricant des produits électroniques et informatiques CONDOR compte également se lancer dans l'énergie solaire par la fabrication des panneaux photovoltaïques. En 2012, il se lancera dans la fabrication des dalles pour panneaux solaires en partenariat avec un constructeur chinois spécialisé dans la filière. http://www.algeriesite.com/Info/nieuws.php?id=92347 - Citation :
- Nouvelles activités dans les entreprises publiques de l’électronique et l’électroménager
Les entreprises publiques de l’industrie électronique et de l’électroménager vont se lancer dans de nouveaux créneaux comme la fabrication de panneaux photovoltaïques et les cartes électroniques pour consolider leur présence et augmenter leurs parts sur le marché national, a indiqué dimanche un responsable du secteur.
Le plan d’investissement sur cinq ans de la SGPIndustries électro-domestiques (Indelec), doté de 17,5 milliards de DA, porte notamment sur la fabrication de panneaux photovoltaïques, de cartes électroniques, de circuits électriques et de systèmes de télésurveillance et de sécurité, a confié à l’APS, Ahmed Fetouhi, président du directoire de cette SGP.
Interrogé sur la maîtrise de la technologie de fabrication des panneaux photovoltaïques, ce cadre dirigeant a souligné que les ingénieurs de l’Entreprise ENIE (électronique) avaient déjà réussi à créer en 1983 une cellule solaire, utilisée pour la fabrication de semi-conducteurs, un matériau ayant les caractéristiques électriques d’un isolant.
C’est le même principe de fabrication pour la cellule solaire des panneaux photovoltaïques, a-t-il précisé. Néanmoins, M. Fetouhi a mis en avant la nécessité d’assurer un retour d’investissement rapide pour les produits électroniques, expliquant que le même rendement d’une cellule solaire de 10 cm de diamètre peut être assuré au bout de six mois avec une cellule quatre fois plus petite. http://www.algerie360.com/algerie/enie-et-eniem-se-lancent-dans-le-photovoltaique/ - Citation :
-
Les premiers panneaux photovoltaïques de l’usine de Rouiba en 2013
Les premiers panneaux solaires de l’usine Eclairage Rouiba, faisant partie du groupe Sonelgaz , "seront livrés en 2013", a déclaré le P-DG du groupe, Nourreddine Boutarfa, lors du salon de la sous-traitance et du développement de la fabrication des composants des modules et systèmes photovoltaïques. http://portail.cder.dz/spip.php?article1446 | |
| | | boussouf Admin
Messages : 2099 Date d'inscription : 20/11/2011
| Sujet: Re: Actualités Economiques Dim 26 Aoû - 13:19 | |
| - Citation :
-
Suggestions des experts au sujet des réserves de change "Acheter les actions d'entreprises européennes"
Les réserves de changes de l’Algérie ne cessent pas de créer la polémique. Des spécialistes et experts conseillent de mieux exploiter cet énorme potentiel évalué à plus de 200 milliards de dollars dans l’achat d’actions de grandes entreprises en difficulté dans la zone euro.
Un courant de pensée chez des économistes algériens, parmi lesquels Bachir Messaitfa, plaide pour l’exploitation des réserves de change dans des projets d’investissement. Cet expert en particulier suggère l’achat des actions dans les grandes entreprises fragilisées par la crise de la zone euro afin de les relancer. Selon d’autres économistes, c’est une manière de s’imposer devant les pays européens. Pour Kamel Bacha, un expert en commerce international exerçant en Chine, « L’Algérie doit réfléchir aux moyens lui permettant de tirer profit de la crise de la zone euro.
En achetant des actions dans les grandes entreprises qui sont en difficulté, on deviendra un partenaire souverain de ces entreprises». « En plus, en étant un actionnaire dans une multinationale, on pourra faire venir ces groupes en Algérie pour investir localement. C’est une valeur ajoutée qui sera créée, en plus de milliers de postes d’emploi». Bachir Messaitfa de son côté, propose également l’acquisition les actions à risque réduit dans les régions en quête de développement à l’image de l’Amérique latine, l’Asie, l’Afrique et les pays du « printemps arabe » (Tunisie, Lybie, Egypte).
L’économiste de renommée nationale et internationale parle également d’un « investissement dans les billets de banque comme les titres islamiques dans les grandes institutions financières mondiales ». Mais pour faire face à sa situation fragilisée, le docteur Bachir Messaitfa préconise de « transférer une partie des réserves à des investissements publics dans des secteurs tels que les industries agroalimentaires, électroniques et pétrochimiques et booster la petite et moyenne entreprise dans une dynamique de développement ». http://www.leconews.com/fr/actualites/nationale/finance-assurances/acheter-les-actions-d-entreprises-europeennes-23-08-2012-159387_290.php | |
| | | Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Actualités Economiques Dim 26 Aoû - 14:05 | |
| - berhoum a écrit:
- Mais pourquoi importer? Il faut les fabriquer cher nous ! Il faut rebondir sur se marché et créer de l'emploi. Et comme a dit notre ami boussouf il ne faut pas tout " investir " dans les centrales "gasoil"
- fabriquer des panneaux photo-voltaïques exige de la haute technologie. J'espère qu'à terme, comme le fais remarquer Boussouf, qu'on sera capable de les fabriquer. - j'espère que pour les nouvelles centrales les cadres de Sonelgaz exigent un minimum de transfert de technologie. L'industrie occidentale est à l'agonie. On est en position de force pour négocier. | |
| | | Zoubir8 Commandant
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Actualités Economiques Dim 26 Aoû - 14:15 | |
| - boussouf a écrit:
-
- Citation :
-
Suggestions des experts au sujet des réserves de change "Acheter les actions d'entreprises européennes"
Les réserves de changes de l’Algérie ne cessent pas de créer la polémique. Des spécialistes et experts conseillent de mieux exploiter cet énorme potentiel évalué à plus de 200 milliards de dollars dans l’achat d’actions de grandes entreprises en difficulté dans la zone euro.
Un courant de pensée chez des économistes algériens, parmi lesquels Bachir Messaitfa, plaide pour l’exploitation des réserves de change dans des projets d’investissement. Cet expert en particulier suggère l’achat des actions dans les grandes entreprises fragilisées par la crise de la zone euro afin de les relancer. Selon d’autres économistes, c’est une manière de s’imposer devant les pays européens. Pour Kamel Bacha, un expert en commerce international exerçant en Chine, « L’Algérie doit réfléchir aux moyens lui permettant de tirer profit de la crise de la zone euro.
En achetant des actions dans les grandes entreprises qui sont en difficulté, on deviendra un partenaire souverain de ces entreprises». « En plus, en étant un actionnaire dans une multinationale, on pourra faire venir ces groupes en Algérie pour investir localement. C’est une valeur ajoutée qui sera créée, en plus de milliers de postes d’emploi». Bachir Messaitfa de son côté, propose également l’acquisition les actions à risque réduit dans les régions en quête de développement à l’image de l’Amérique latine, l’Asie, l’Afrique et les pays du « printemps arabe » (Tunisie, Lybie, Egypte).
L’économiste de renommée nationale et internationale parle également d’un « investissement dans les billets de banque comme les titres islamiques dans les grandes institutions financières mondiales ». Mais pour faire face à sa situation fragilisée, le docteur Bachir Messaitfa préconise de « transférer une partie des réserves à des investissements publics dans des secteurs tels que les industries agroalimentaires, électroniques et pétrochimiques et booster la petite et moyenne entreprise dans une dynamique de développement ». http://www.leconews.com/fr/actualites/nationale/finance-assurances/acheter-les-actions-d-entreprises-europeennes-23-08-2012-159387_290.php Bien que n'étant pas économiste j'approuve. Pourquoi ne pas rentrer au capital de sociétés solides comme Air Liquide, Arkema? Voir Peugeot PSA? Ce serait là un moyen de transférer de la technologie et d'élaborer un partenariat win-win. | |
| | | berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
| Sujet: Re: Actualités Economiques Dim 26 Aoû - 17:05 | |
| L'Algérie veut développer ses réserves de gaz de schiste Dimanche 26 Aout 2012 - Citation :
- Le développement des hydrocarbures non conventionnels, notamment le gaz de schiste, est une option sérieuse pour l'Algérie au delà des contraintes financières et environnementales, a affirmé dimanche Ali Hached, expert en énergie et conseiller du ministre de l'Energie et des mines.
« Sonatrach a déjà conclu des accords avec des partenaires étrangers pour développer le potentiel en gaz de schiste et les premiers forages expérimentaux afin d'évaluer ce potentiel sont programmés avant la fin 2012 », a déclaré M. Hached à des journalistes en marge du forum d'El Moudjahid sur la politique énergétique de l'Algérie qu'il a animé. Interrogé sur les contraintes financières et, surtout, environnementales face au développement de ces ressources alternatives, M. Hached a reconnu que d'importants investissements sont nécessaires pour soutenir l'effort d'exploration et d'exploitation des gaz de schiste. Sur le volet environnemental, il s'est contenté d'affirmer que la question nécessite «une longue maturation » avec les partenaires de l'Algérie. En juillet dernier, le ministre de l'Energie et des mines, M. Youcef Yousfi, avait avancé que l'Algérie disposait de réserves estimées à 600 trillions de m3 de gaz de schiste révélées grâce à des études réalisées en partenariat sur une superficie de 180.000 km² et avec juste un taux de récupération de 20%. Ce chiffre, s'il est confirmé, représente quatre fois les réserves conventionnelles actuelles de l'Algérie, selon M. Yousfi.
http://www.lexpressiondz.com/linformation_en_continue/159252-l-algerie-veut-developper-ses-reserves-de-gaz-de-schiste.html | |
| | | boussouf Admin
Messages : 2099 Date d'inscription : 20/11/2011
| Sujet: Re: Actualités Economiques Dim 26 Aoû - 18:49 | |
| Une chose est d'explorer notre sous-sol pour estimer concrètement nos réserves, une autre chose est de les exploiter. En tout cas, on ne doit le faire qu'avec précaution pour sauvegarder l'environnement et notre nappe phréatique. Si toutes les garanties environnementales sont réunies, je verrais bien notre pays exploiter un peu le gaz de schiste pour rallonger la durée de vie de nos réserves de gaz. Mais la question essentielle est que faire des recettes d'exportation? Continuer à les dépenser dans l'importation tous azimuts et à les thésauriser comme on fait aujiurd'hui ou bien doit-on les injecter dans l'économie productive via des PME dynamiques grâce à un meilleur système bancaire et un meilleur système d'éducation et de formation professionnelle? | |
| | | faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
| Sujet: Re: Actualités Economiques Dim 26 Aoû - 19:59 | |
| - berhoum a écrit:
- L'Algérie veut développer ses réserves de gaz de schiste
Dimanche 26 Aout 2012
- Citation :
- Le développement des hydrocarbures non conventionnels, notamment le gaz de schiste, est une option sérieuse pour l'Algérie au delà des contraintes financières et environnementales, a affirmé dimanche Ali Hached, expert en énergie et conseiller du ministre de l'Energie et des mines.
« Sonatrach a déjà conclu des accords avec des partenaires étrangers pour développer le potentiel en gaz de schiste et les premiers forages expérimentaux afin d'évaluer ce potentiel sont programmés avant la fin 2012 », a déclaré M. Hached à des journalistes en marge du forum d'El Moudjahid sur la politique énergétique de l'Algérie qu'il a animé. Interrogé sur les contraintes financières et, surtout, environnementales face au développement de ces ressources alternatives, M. Hached a reconnu que d'importants investissements sont nécessaires pour soutenir l'effort d'exploration et d'exploitation des gaz de schiste. Sur le volet environnemental, il s'est contenté d'affirmer que la question nécessite «une longue maturation » avec les partenaires de l'Algérie. En juillet dernier, le ministre de l'Energie et des mines, M. Youcef Yousfi, avait avancé que l'Algérie disposait de réserves estimées à 600 trillions de m3 de gaz de schiste révélées grâce à des études réalisées en partenariat sur une superficie de 180.000 km² et avec juste un taux de récupération de 20%. Ce chiffre, s'il est confirmé, représente quatre fois les réserves conventionnelles actuelles de l'Algérie, selon M. Yousfi.
http://www.lexpressiondz.com/linformation_en_continue/159252-l-algerie-veut-developper-ses-reserves-de-gaz-de-schiste.html je pense que ns allons à l'aventure dans l'exploitation des gaz de schiste vu les dégats énormes pour l'environnement et les bobards des Experts à la botte des lobbies de la gazastrophe et du diabollodollar ________________________________________________________ SCANDALE SUR LE GAZ DE SCHISTE AUX ÉTATS-UNIS === LE PRINCIPAL "CHERCHEUR" AMÉRICAIN FAVORABLE À LA FRACTURATION HYDRAULIQUE VIENT D'ÊTRE DÉMASQUÉ : C'EST AUSSI UN SALARIÉ ET UN GROS ACTIONNAIRE D'UN GROUPE TEXAN DU SECTEUR DE L'ÉNERGIE. http://www.romandie.com/news/n/_USA_un_chercheur_favorable_a_la_fracturation_hydraulique_lie_a_l_industrie18290720121932.asp? | |
| | | berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
| Sujet: Re: Actualités Economiques Dim 26 Aoû - 20:21 | |
| Oui faty tu as raison il faut être très prudent car les conséquence sur l'environnement sont énormes. En France c'est interdit. Les grandes sociétés ont essayé mais elles ont abandonné pour le moment et comme tu dis tout le monde veut gagner du fric et pour la nature et le peuple ils s'en foutent ! | |
| | | faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
| Sujet: Re: Actualités Economiques Dim 26 Aoû - 20:23 | |
| Scandale sur le gaz de schiste aux états-unis - Le principal "chercheur" américain favorable à la fracturation hydraulique vient d'être démasqué : c'est aussi un salarié et un gros actionnaire d'un groupe texan du secteur de l'énergie. - Citation :
- Scandale sur le gaz de schiste aux USA: le principal « chercheur » favorable à la fracturation hydraulique est salarié d’un groupe du secteur de l’énergie
M. Charles Chip Groat, professeur et directeur adjoint de l’Institut de l’énergie à l’université du Texas, était le principal auteur d’un rapport « scientifique » favorable à la technique de fracturation hydraulique présenté en février dernier aux États-Unis.
- Citation :
- La fracturation hydraulique, ou « fracking », est une technique pour
extraire du gaz naturel dans des couches de schiste. Plus de 3.000 forages ont été effectués en Pennsylvanie ces six dernières années et 15.000 dans le nord du Texas.
Mais cette technique est très controversée car des groupes de protection de l’environnement affirment qu’elle peut avoir pour effet de contaminer gravement et définitivement les nappes d’eau phréatiques, nécessaires notamment à l’utilisation humaine. La fracturation hydraulique reste d’ailleurs pour l’instant interdite en France.
UN RAPPORT « SCIENTIFIQUE » TRÈS RASSURANT…
Dans le rapport qu’il avait présenté en février 2012 à la conférence annuelle de l’Association américaine pour l’avancement de la science (AAAS), M. Groat expliquait n’avoir trouvé aucune indication directe que le « fracking » avait contaminé des nappes d’eau souterraines.
Il avait aussi dit que ses travaux concluaient que de nombreux cas de contamination résultaient d’erreurs de traitement des eaux usées en surface provenant du forage mais pas du « fracking » en tant que tel.
M. Groat avait en outre affirmé devant la presse que son université avait refusé tout financement de l’industrie.
… DONT L’AUTEUR ÉTAIT SALARIÉ ET ACTIONNAIRE D’UN GROUPE ÉNERGÉTIQUE INTÉRESSÉ PAR LE « FRACKING »
Seulement voilà : une enquête menée par le groupe à but non lucratif Public Accountability Initiative (PAI) vient de révéler que ce professeur apparemment inoffensif :
a)- avait été membre du conseil d’administration du groupe énergétique texan Plains Exploration and Production Company, pendant plusieurs années,
b)- a été payé plus de 400.000 dollars en 2011 par ce groupe,
c)- et détient une grosse participation de 1,6 million de dollars dans le capital de la société.
Devant le scandale, les autorités de l’université ont indiqué ce week-end à l’AFP avoir ouvert une enquête. Mais le professeur s’est mis, quant à lui, aux abonnés absents…
LA COMMISSION EUROPÉENNE N’A NULLEMENT L’INTENTION D’INTERDIRE LES GAZ DE SCHISTE…
Je rappelle que la fracturation hydraulique pour exploiter les gaz de schiste suscite, comme d’habitude sur tous les sujets, des oppositions extrêmement vives parmi les États européens.
- France : à l’issue d’un débat houleux et du fait d’une forte campagne d’opinion, le Parlement français a décidé, en juillet 2011, d’interdire l’utilisation de la principale technique d’extraction du gaz de schiste. Trois permis d’exploration ont été abrogés.
- Bulgarie : depuis janvier 2012, elle a rejoint la position française.
- Allemagne : les Länder attendent les résultats d’une étude sur l’impact environnemental avant de décider de poursuivre ou non les projets d’extraction.
- Pologne : rêvant de devenir le “Qatar de l’Europe centrale”, la Pologne a donné le feu vert aux premiers projets d’exploration, qui devraient débuter en 2013. Piotr Otawski, Directeur général adjoint pour la protection environnementale du ministère polonais de l’Environnement, a certifié que tout allait bien et s’est félicité en ces termes que la Commission européenne se refuse à édicter une interdiction de la fracturation hydraulique :
« La recherche de gaz de schiste a commencé en Pologne est mise en œuvre avec le respect de toutes les exigences environnementales qui découlent de la réglementation de l’Union européenne. Tous les aspects de la recherche de gaz analysés à ce jour indiquent que le processus est mené en conformité avec la loi et ne pose pas une menace pour l’environnement. Nous sommes d’accord avec l’Union européenne que l’actuelle réglementation européenne assure une efficacité exceptionnelle pour la protection de l’environnement lors de la recherche pour le gaz de schiste. » [source :http://www.mos.gov.pl/artykul/123_17905.html?j=en Texte en anglais, traduit par mes soins]
De fait, la Commission européenne, prenant comme toujours systématiquement partie pour les lobbys industriels et financiers, a réaffirmé en janvier 2012 «qu’elle n’a nullement l’intention d’interdire l’exploration du gaz de schiste en Europe. »
[source : http://www.euractiv.fr/commission-attentiste-gaz-schiste-article ]
CONCLUSION : SEUL LE NIVEAU NATIONAL PROTÈGE VRAIMENT
Si les États-Unis avaient interdit le « fracking » sur son sol, la Commission européenne l’aurait interdit aussi en Europe.
Mais comme le Maître américain a donné le feu vert, le domestique européen a bien sûr aligné sa position, en se refusant à édicter la moindre interdiction, et en le faisant savoir.
Si, du fait du scandale qui vient d’apparaître aux États-Unis, ceux-ci se décident à être plus sévères et à attendre le résultat d’études réellement scientifiques avant d’autoriser toute nouvelle exploration, il est probable que la Commission européenne, en bonne exécutrice, avalera son chapeau et tournera casaque.
Elle se rappellera d’un seul coup que les articles 168 et 169 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE) lui font théoriquement et juridiquement obligation de protéger la santé humaine et l’environnement.
Théoriquement.
Et les européistes, EELV en tête, viendront alors nous chanter les louanges de « l’Europe verte »…
Mais tout cela est encore du domaine de l’hypothèse. Officiellement, la Commission est toujours favorable à la fracturation hydraulique puisqu’elle laisse faire certains États en se refusant à édicter la moindre interdiction.
Conclusion ?
Eh bien c’est uniquement parce que nous en avons encore ce pouvoir au niveau national, que la fracturation hydraulique a pour l’instant été interdite. Si nous avions transféré ce pouvoir à Bruxelles, elle serait autorisée.
Ce dossier nous prouve donc, une nouvelle fois, que c’est bien le niveau national qui est le seul à protéger vraiment. Car c’est le seul niveau où il existe une opinion publique qui peut se faire entendre (si elle le veut…), une solidarité naturelle qui peut effectivement jouer, et des députés qui peuvent avoir peur de braquer les électeurs (si ceux-ci se mobilisent…).
Seul le niveau national protège donc les peuples, dans le domaine de l’environnement, comme dans tous les autres domaines :économique, commercial, social, monétaire, financier, militaire, diplomatique, culturel, etc. - _________________que fait Algérie?______________
En revanche, et contrairement à ce qu’affirme la propagande européiste, le niveau européen met en danger les peuples.
La prétendue « construction européenne » insécurise et met en péril les peuples dans tous les domaines, y compris dans l’environnement, puisqu’elle joue des intérêts nationaux contraires pour ne faire prévaloir que les seuls appétits des lobbys industriels et financiers.
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| | | faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
| Sujet: Re: Actualités Economiques Dim 26 Aoû - 20:52 | |
| - berhoum a écrit:
- Oui faty tu as raison il faut être très prudent car les conséquence sur l'environnement sont énormes. En France c'est est interdit. Les grandes sociétés on essayé mais elles ont abandonné pour le moment et comme tu dis tout le monde veut gagner du fric et pour la nature et le peuple ils s'en foutent !
déja que l'on a pas d'expertise technique actuellement pour extraire le gaz de schiste, avec des risques certains d'une trés grosse pollution des sols et sous-sols qui peuvent atteindre les nappes phréatiques ou des rivieres ou cours d' eaux souterraines connues ou paset énormément de produits chimiques utilisés pour l'extraction et des experts vendus qui pondent des rapports favorables a l'extraction soi-disant sans risque - Citation :
- M. Charles Chip Groat, professeur et directeur adjoint de l’Institut de l’énergie à l’université du Texas, était le principal auteur d’un rapport « scientifique » favorable à la technique de fracturation hydraulique présenté en février dernier aux États-Unis.
Des "experts" vendus à la cause du dollar, il doit y en avoir chez nous aussi... | |
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| Sujet: Re: Actualités Economiques | |
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