Sujet: Re: actualités en Palestine Jeu 29 Nov - 15:26
La Palestine est déjà un Etat
Citation :
Quel Etat ? Quelles frontières ? Comment assurer le droit au retour des réfugiés ? Quel statut pour Jérusalem ? C’est aux Palestiniens, et à eux seuls de décider. Je peux, comme vous, avoir une opinion. Mais au regard de ce que souffre le peuple palestinien depuis un siècle, au regard des enjeux pour la vie quotidienne des Palestiniens, non, vraiment, je dois m’abstenir de tout ce qui peut conduire à penser à la place des autres. Le colonialisme commence par le celui de de la pensée. Ce n’est pas le genre de la maison. En revanche, tout n’est pas en débat. Il existe des points de droit certains, et l’importance du moment, comme la confusion entretenue, appellent à mettre les points sur quelques i. Existence et reconnaissance La clé est de distinguer existence et reconnaissance. Qui oserait dire qu’une personne vivante, bien vivante devant vous, n’existerait pas parce qu’elle n’est pas inscrite à l’état civil ? . L’existence est l’affaire du peuple palestinien ; la reconnaissance est celle de la communauté internationale. Ne pas confondre. Au milieu des plus extrêmes difficultés, depuis cent ans bientôt, malgré les guerres, le colonialisme, le sang versé, l’occupation et le morcellement de son territoire, malgré la cupidité des US et la traitrise des soi-disant soutiens, le peuple palestinien est debout, uni, gérant même les divisions de ses dirigeants. C’est un peuple, souverain, et la souveraineté est inaliénable. La communauté internationale est celle des beaux discours et des sales politiques. Depuis un siècle, elle n’a jamais rien fait de sérieux pour le peuple palestinien, à part des trahisons en série, et de versements de subventions pour se faire pardonner. Qui peut soutenir que cette communauté internationale-là est qualifiée pour prendre de grandes options pour le peuple palestinien ? Alors, chères amies et chers amis, ne vous trompez pas. La Palestine existe, par son peuple souverain, par ses luttes, par sa dignité, par sa force de résistance. L’admission comme membre observateur sera un petit plus, mais cela n’a rien à voir avec l’existence d’un peuple souverain.
La Palestine a toujours existé « Nous peuples du monde… » Ce n’est pas moi qui m’enflamme, ce sont les premiers mots de la Chartre de l’ONU. Or, les Palestiniens forment un peuple. Peut-on soutenir le contraire ? C’est l’un des peuples les plus anciens de notre planète, et il est assez curieux de voir les Etats-Unis s’opposer à la reconnaissance de la Palestine alors que les Etats-Unis étaient de l’herbe quand la Palestine était déjà un peuple. Pour nous, peuples de la Méditerranée, la Palestine est une mère, comme l’a été la Grèce. De toute l’histoire, on a su placer la Palestine sur une carte de géographie. Alors, depuis quand les peuples souverains disparaitraient-ils ? D’ailleurs, et on pourrait en rester à ce constat, ceux qui font le plus de tort à la Palestine en reconnaissent l’existence. Israël gère les territoires palestiniens par le ministère des affaires étrangères, pas par le ministère de l’intérieur. De même, ce bouillon de culture impérialiste qu’est le Conseil de Sécurité reconnaît à tous les territoires palestiniens le statut de territoires occupés, au sens de la IV° Convention de Genève. Le Conseil de sécurité a toujours dénié la moindre valeur aux déclarations d’Israël affirmant faire de Jérusalem sa capitale. La Palestine est reconnue comme Etat depuis 1922 A la dissolution de l’Empire Ottoman, la Palestine était reconnue comme Etat, avec un peuple souverain et un territoire, et la carte figurait dans les traités de Sèvre et de Lausanne. Personne n’aurait envisagé de dessiner une Palestine qui n’aurait pas correspondu à la Palestine, terre façonnée par l'histoire. Le régime des mandats est apparu, à la fin de la Première Guerre Mondiale, comme une manière de gérer le droit des peuples à l’autodétermination. Le droit à l’autodétermination du peuple palestinien se retrouve à l’article 22 du Pacte de la SDN. L’article premier du mandat sur la Palestine donné par la SDN à la Grande-Bretagne prend acte de la souveraineté, inaliénable, du peuple palestinien, le mandataire n’ayant de pouvoir que pour la législation et l’administration : « Art. 1. - The Mandatory shall have full powers of legislation and of administration, save as they may be limited by the terms of this mandate”. Le mandat n’était que d’administration, et ne pouvait modifier la substance de la souveraineté, en respectant les limites territoriales fixées par un mémorandum britannique du 16 septembre 1922, qui correspondaient aux limites de l’ancienne province de l’Empire Ottoman. L’ordre juridique palestinien était déjà pleinement structuré à l’époque, et respecté par le mandataire. De plus, et ce point est essentiel, la question de la souveraineté s’est posée à l’occasion du partage de la dette publique ottomane entre la Turquie et les « territoires détachés de l’Empire Ottoman ». Dans cet arbitrage rendu en 1925 par la SDN, la Turquie, la Bulgarie, la Grèce, l’Italie, l’Irak, la Transjordanie et la Palestine était placées sur un pied d’égalité. La Palestine était un Etat sous mandat, mais un Etat. En 1947, l’ONU n’a rien donné… car elle n’avait rien à donner Combien de fois faudra-t-il le rappeler… En 1947, l’ONU n’a rien donné à Israël. L’ONU était alors qu’un club de grandes puissances voulant se partager le monde, mais elle n’a rien pu faire devant l’évidence de la souveraineté palestinienne. Le document voté était une recommandation pour un plan de partage, tentant de donner un contenu à la déclaration du ministre des affaires étrangères Lord Balfour de 1917, sur la création d’un « foyer national juif », destiné à devenir la place forte des intérêts occidentaux dans la région. Cette recommandation a été un acte irresponsable, permettant aux groupes armés sionistes de se déclarer comme Etat au départ du mandataire, en mai 1948, et d’engager la première grande opération militaire, la Nakba, chassant les Palestiniens de leurs terres et de leurs maisons. C’est le début de l’histoire des réfugiés, dont le droit au retour est inaliénable, face à un Etat qui a conquis un territoire par la force des armes. Et depuis ? Aujourd’hui, 127 Etats ont reconnus la Palestine comme Etat : à peu près toute l’Afrique, tout le monde musulman, toute l’Amérique du Sud, tout l’ancien bloc de l’Est, toute l’Asie. La Palestine. Etat sous mandat hier, Etat sous occupation militaire aujourd’hui, mais toujours Etat… Le peuple palestinien n’a jamais renoncé. Le fait d’être sous occupation ne remet pas en cause la qualité d’Etat, lorsqu’il existe un peuple, un territoire et une organisation des pouvoirs. La RFA, ancienne Allemagne de l’Ouest, a été créée et reconnue alors qu’elle était sous occupation des puissances alliées. La Palestine, malgré les mille difficultés qu’elle rencontre, est d’ailleurs un Etat très organisé. Il existe un peuple palestinien, qui vit en fonction d’un ordre juridique interne. La Palestine a d’ailleurs été le premier Etat arabe à procéder à des élections démocratiques… mais comme le résultat – victoire du Hamas – n’était pas celle prévue, les puissances occidentales ont puni le peuple palestinien. Alors, ce vote à l’ONU ? Ce soir ce vote sera acquis. Juridiquement, il sera le signe d’une amélioration de l’état civil tenu par l’ONU, mais ne touchera rien d’essentiel. Un Etat reconnu par 127 autres Etats, et dont les dirigeants sont reçus comme représentants légitimes par les opposants, à commencer par les US, devrait bien évidemment être membre à part entière de l’ONU. Les Etats-Unis bloquent tout, au motif qu’il faut d’abord négocier une paix globale. Ils n’avaient pas été aussi exigeants pour accueillir Israël en 1949. Juridiquement, ce poste d’Etat observateur apportera quelques petits avantages fonctionnels marginaux au sein de l’ONU. Mais Abbas passera toujours par le chek-point pour rentrer chez lui à Jérusalem, et il devra toujours demander l’autorisation s’il veut se rendre à Gaza. Le scandaleux accord de Paris, qui place toute l’économie palestinienne sous le contrôle israélien, ne sera pas changé d’une virgule, et la population de Gaza vivra toujours le blocus. Les services israéliens viendront toujours sur le territoire palestinien de Cisjordanie, pour procéder aux arrestations de Palestiniens. Et de nouveaux permis de construire seront donnés par les autorités israéliennes à Jérusalem-Est. Dans les difficultés que rencontre le peuple palestinien, ce plus n’est sans doute pas à négliger, s’il peut aider à l’unité. Encore une fois, c’est aux Palestiniens de choisir. Mais attention à ne pas donner à ce vote plus d’importance qu’il n’en a, car les désillusions seraient cruelles. Et la Cour Pénale Internationale ? On dit cette question centrale. En droit, elle est marginale. Le 21 janvier 2009, l’Autorité Palestinienne a fait enregistrer par le greffe de la Cour Pénale Internationale une déclaration de compétence (Art. 12.3 du statut) pour tous les crimes de droit international relevant du statut de la Cour, depuis juillet 2002, date d’entrée en vigueur du traité. Des actes ont été déposés, rappelant que:
- ce n’est pas au procureur mais à la chambre préliminaire de se prononcer sur le compétence de la cour et l’autorisation d’ouvrir une enquête ; - - la CPI n’a pas à dire si la Palestine est un Etat, mais seulement si elle est suffisamment un Etat au sens du statut.
Les plus respectés professeurs de droit public (Dugard, Quigley, Pellet) ont expliqué que le procureur devait transmettre l’affaire la chambre préliminaire, pour avoir une décision sur l’ouverture ou non d’une procédure. Après deux ans d’attente, le procureur a estimé que pour savoir si la CPI, juridiction indépendante, était compétente, il fallait l’avis de l’ONU… Une bonne grosse manip’ pour enterrer le dossier,… qui peut juste le retarder. Déjà, on voit apparaître un nouveau contre-feu, comme si la question était désormais la ratification du traité… Cette ratification interviendra peut-être un jour, mais pour le moment, la déclaration de compétence existe, et l’ANP n’a jamais envisagé de la retirer. Or, cette déclaration est juridiquement très forte. La procédure a souffert d’un contexte politique défavorable, mais les arguments sont nombreux pour reconnaître la capacité du peuple palestinien a présenter sa cause devant la CPI. Comment pourrait-on priver un peuple de tout accès au juge ? 1/ L’action est fondée sur la jurisprudence de la CPI : « Les mouvements de libération luttant notamment contre la domination coloniale et les mouvements de résistance représentant un sujet de droit international préexistant peuvent être des « Parties au conflit » au sens des Conventions. Mais l’autorité qui les représente doit avoir certaines caractéristiques d’un gouvernement, au moins à l’égard de ses forces armées » (CPI, Chambre Préliminaire, 29 janvier 2007, Thomas Lubanga Dyilo, par. 272). Pourquoi soutenir que l’Etat de plein exercice, estampillé comme membre de l’ONU, est indispensable ? 2/ A partir du moment où la Palestine agit contre Israël, on ne peut pas lui opposer de ne pas être pleinement un Etat… alors que c’est Israël qui usurpe les attributs de souveraineté. Refuser la recevabilité au motif que la Palestine ne peut exercer toutes les fonctions de l’Etat revient à donner les clés à Israël. 3/ Après l’adoption du rapport Goldstone en novembre 2009, l’AG ONU a expliqué que la CPI était un système subsidiaire, et elle a demandé aux autorités locales d’essayer de juger l’affaire. Par cette résolution, l’AG ONU a reconnu la capacité des autorités de Gaza à exercer la fonction judiciaire. Gaza peut donc choisir entre juger lui-même les faits, ou demander à la CPI.
4/ Les Iles Cook, Etat non-membre de l’ONU, ont ratifié le traité de la CPI. Les Iles Cook sont un Etat, mais un Etat qui s’en remet pour sa politique étrangère et de défense à la Nouvelle Zélande. Alors, depuis quand faudrait-il être membre de l’ONU pour avoir droit de cité à la CPI ? * * * La politique a son rythme, qui n’est pas forcément celui du droit, et sur un tel sujet, tant d’opinions peuvent être admises. Mais, sauf à ne rien comprendre, ne confondez pas l’existence et la reconnaissance, ne confondez pas l’ONU et la CPI.
http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: actualités en Palestine Jeu 29 Nov - 19:30
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: actualités en Palestine Sam 1 Déc - 13:39
Une plaque "Etat de Palestine" pour le représentant palestinien à l'ONU 01/12/2012
Citation :
Une nouvelle plaque "Etat de Palestine" a été installée vendredi à l'Assemblée générale de l'ONU pour le représentant palestinien Riyad Mansour, qui a dénoncé la décision d'Israël de construire 3.000 logements dans des colonies à Jérusalem-Est et en Cisjordanie.
La décision israélienne, prise en représailles de l'obtention vendredi, par la Palestine, d'un statut d'Etat observateur non membre à l'ONU, est une "provocation directe", a estimé M. Mansour.
"Davantage de provocations pourraient mettre à l'épreuve notre détermination", a-t-il prévenu, sans préciser quelles actions les Palestiniens pourraient prendre.
"Notre main est tendue vers la paix, mais nous avons besoin d'avoir la réciproque dans le même esprit de l'autre côté", a encore affirmé M. Mansour, qui a eu droit à une ovation quand il a pris place derrière sa nouvelle plaque dans le bâtiment de New York.
L'Assemblée générale de l'ONU a voté jeudi majoritairement en faveur d'une résolution qui fait accéder la Palestine au statut "d'Etat observateur non membre", au lieu "d'entité" observatrice.
Israël et les Etats-Unis ont critiqué le vote aux Nations unies, estimant qu'il constituait un obstacle aux efforts pour la paix.
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: actualités en Palestine Dim 2 Déc - 12:52
Palestine à l'ONU: Israël bloque l'argent dû aux Palestiniens 02/12/2012
Citation :
Le gouvernement israélien a annoncé dimanche qu'il bloquait le transfert des taxes collectées par Israël au profit de l'Autorité palestinienne à la suite de l'octroi du statut d'Etat observateur à l'ONU à la Palestine. Le ministre des Finances Youval Steinitz a annoncé, au début du conseil des ministres hebdomadaire, que 460 millions de shekels (environ 92 millions d'euros) qui devaient être transférés ce mois-ci seraient bloqués, ont précisé les médias israéliens. "Nous avons dit dès le début que le rehaussement du statut de la Palestine à l'ONU ne se produirait pas sans réaction de la part d'Israël", a déclaré M. Steinitz, dans des propos rapportés par la radio publique. "Je n'ai pas l'intention de transférer les taxes dues à l'Autorité palestinienne ce mois-ci. Elles seront utilisées pour rembourser les dettes dues par l'Autorité palestinienne à la compagnie nationale d'électricité israélienne", a-t-il ajouté. Par ailleurs, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a confirmé l'intention du gouvernement de construire 3.000 logements supplémentaires en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est annexée en représailles à la démarche palestinienne à l'ONU. "La réponse à l'attaque contre le sionisme et contre l'Etat d'Israël doit nous conduire à augmenter et accélérer la mise en oeuvre des plans de construction dans toutes les zones où le gouvernement a décidé de bâtir", a affirmé M. Netanyahu en ouvrant le conseil des ministres. "Aujourd'hui, nous bâtissons et nous continuerons de bâtir à Jérusalem et dans tous les lieux qui sont inscrits sur la carte des intérêts stratégiques de l'Etat d'Israël", a-t-il souligné. Les constructions prévues concernent notamment la zone E1, particulièrement controversée, entre Jérusalem et la colonie de Maalé Adoumim, où Israël s'était engagé à ne pas bâtir auprès des Etats-Unis. Le projet de rattachement de Maalé Adoumim aux quartiers de colonisation de Jérusalem-Est compromet la viabilité d'un futur Etat palestinien en coupant la Cisjordanie en deux. L'annonce des constructions, en particulier dans la zone E1, a suscité une vague de critiques dans la presse israélienne dimanche, de nombreux commentateurs soulignant qu'elle constituait une "gifle" à l'égard de Washington. "Ce qui est particulièrement surprenant c'est la violation par Israël de son engagement auprès des Etats-Unis de ne pas construire dans la zone E1, sachant qu'une telle construction empêcherait l'établissement d'un Etat palestinien en Cisjordanie. Après que les Etats-Unis ont été pratiquement les seuls à défendre la cause d'Israël aux Nations unies, Israël les récompense avec une retentissante claque dans la figure", peut-on lire dans le quotidien Haaretz (gauche). Même le quotidien Maariv, marqué à droite, prend ses distances avec la décision gouvernementale. "Jeudi dernier, Abou Mazen (le surnom de Mahmoud Abbas) a prononcé un discours de haine qui constituait une claque dans la figure de tous ceux qui l'avaient soutenu", souligne son éditorialiste Ben-Dror Yemini. Et d'ajouter: "Maintenant le gouvernement israélien a retourné la situation avec sa décision de construire des milliers de logements dans une zone extrêmement controversée afin de montrer au monde que ce n'est pas Abou Mazen qui lui crache à la figure mais Israël".
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: actualités en Palestine Dim 2 Déc - 19:24
Gaza: le CPJ demande à Israël de s'expliquer sur ses tirs contre des médias
JERUSALEM - Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), basé à New York, a demandé dimanche à Israël de fournir des explications immédiates et détaillées sur les tirs qui ont ciblé des médias palestiniens et internationaux lors de sa récente opération militaire à Gaza.
Dans une lettre au Premier ministre Benjamin Netanyahu, le CPJ se dit profondément préoccupé par les frappes aériennes israéliennes ayant visé des journalistes et des organes de presse dans la bande de Gaza entre le 18 et le 20 novembre.
Le CPJ rappelle que deux cameramen de la chaîne de télévision du Hamas, Al-Aqsa, ainsi que le directeur de la station de radio éducative Al-Quds, ont péri lors de raids menés par l'armée israélienne au cours de son opération Pilier de défense (14-21 novembre).
Au moins trois bâtiments accueillant des organes de presse ont été touchés pendant l'opération, dont celui où se trouve le bureau de l'Agence France-Presse (AFP) dans le centre-ville de Gaza. L'immeuble qui abrite l'AFP a été touché dans la soirée du 20 novembre, puis une nouvelle fois le lendemain. Ce dernier bombardement a fait un mort, un enfant palestinien, dans un immeuble mitoyen. Aucun employé de l'AFP n'a été blessé.
Les autorités israéliennes ont assuré que les personnes et bâtiments visés étaient impliqués dans des activités terroristes, mais elles n'ont fourni aucune preuve pour étayer ces accusations très graves, souligne le CPJ dans sa missive à M. Netanyahu.
Nous exigeons des explications immédiates et détaillées de la part de votre gouvernement, écrit Joel Simon, directeur exécutif du CPJ.
Sollicité par l'AFP, Mark Regev, le porte-parole de M. Netanyahu, a indiqué qu'Israël fournirait une réponse à la lettre du CPJ par l'intermédiaire de l'ambassade d'Israël aux Etats-Unis.
Israël a fait le maximum pour éviter de tuer les journalistes pris dans le feu, a assuré M. Régev.
Dans un certain nombre de cas, des responsables terroristes ont utilisé des journalistes comme boucliers humains, dans ces cas-là nous avons opéré aussi précisément qu'humainement possible, a encore affirmé le porte-parole.
Tous ceux qui se préoccupent du bien-être des journalistes devraient faire part de leurs inquiétudes au Hamas (au pouvoir à Gaza) et au Jihad islamique, mais j'imagine qu'on ne saurait trop attendre de groupes terroristes, a-t-il encore fait valoir.
Dans sa lettre, le CPJ a estimé que tous les journalistes quel que soit le point de vue d'où ils rapportent ont droit à une protection en vertu du droit international.
Ce n'est pas au gouvernement israélien de définir sélectivement qui est et qui n'est pas journaliste selon des critères de nationalité ou d'affiliation professionnelle, a plaidé le Comité.
Les autorités israéliennes n'ont pas fourni jusqu'à présent de précisions à l'appui de leurs accusations de terrorisme à l'encontre des trois journalistes palestiniens tués à Gaza.
Il y a de nombreuses fois où nous ne pouvons pas partager publiquement des informations sensibles. Non seulement, ils étaient des terroristes mais ils se sont servis de la presse pour couvrir leurs activités, a déclaré à l'AFP un porte-parole de l'armée, Aryeh Shalicar.
Reporters sans frontières (RSF) avait condamné fermement le tir délibéré de l'armée israélienne contre des professionnels de l'information de la chaîne du Hamas.
Sujet: Re: actualités en Palestine Mar 4 Déc - 1:47
l'abbé pierre message a israel
[youtube][/youtube]
berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: actualités en Palestine Dim 9 Déc - 20:11
Hamas et Fatah multiplient les appels à l'unité dimanche, 09 décembre 2012
Citation :
Les mouvements palestiniens rivaux, Hamas et Fatah, ont échangé, dimanche, des déclarations conciliantes, au lendemain de l'appel du chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal, à mettre fin à la division entre la Cisjordanie et la bande de Gaza. "La division n'est pas le fait des Palestiniens, mais nous a été imposée. La division politique est naturelle, mais ce qui ne l'est pas, c'est la division du régime politique en deux entités géographiques séparées", a affirmé Khaled Mechaal, en référence à la Cisjordanie et Gaza, gouvernés, respectivement, par l'Autorité palestinienne du Président Mahmoud Abbas, chef du Fatah, et par le Hamas.
"Nous sommes sous occupation, il nous faut des élections libres et équitables, puis, un partenariat national, pour assumer les responsabilités", a-t-il ajouté, lors d'une rencontre avec des familles de martyrs et de prisonniers, à Gaza, où il effectue, depuis vendredi, sa toute première visite.
Lors d'une réunion arabe, à Doha, Mahmoud Abbas a, pour sa part, réaffirmé que l'unité nationale passait par les élections prévues dans l'accord de réconciliation, conclu, en 2011, entre les deux mouvements, resté, pour l'essentiel, lettre morte.
Messages : 1597 Date d'inscription : 11/04/2012 Localisation : Paris
Sujet: Re: actualités en Palestine Dim 9 Déc - 21:05
J'ai vu sur le site du Figaro que le service de sécurité du 1er ministre de Gaza a des fusils M16 très compact avec lunette de visée. Bravo.
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: actualités en Palestine Mar 18 Déc - 7:22
40% des Israéliens prêts à partir
Citation :
Un sondage publié ce vendredi par le quotidien israélien Haaretz a révélé que 40% des Israéliens réfléchissent de quitter « Israël » et de vivre ailleurs lorsque l’occasion s’offre à eux. Les résultats de ce sondage sont « surprenants », estime le quotidien, au moment où le département des statistiques central affirme que la balance de l’immigration est positif pour Israël !
Selon ce sondage, 37% des Israéliens étudient l’option de vivre dans un autre pays dans l’avenir. 2% parmi eux sont en train de plier bagage pour quitter la Palestine occupée.
Ce sont surtout les Israéliens âgés entre 30 et 39 ans, les laïcs et les travailleurs, mais aussi les habitants du Sud et de la région centrale en Israël qui réfléchissent de plus en plus à cette idée. Le Haaretz a souligné que le sondage en question a été effectué avant la guerre israélienne contre la bande de Gaza.
Les responsables israéliens concernés du dossier de l’immigration déplorent que la majorité des immigrants soient des jeunes professionnels et des universitaires diplômés qui ne sont plus attachés à leur « pays », expliquant que leur volonté d’y rester dépend surtout du niveau et de la qualité de vie.
Selon un rapport israélien publié en 2011 et effectué par le centre de recherches sociales et économiques TAB, le niveau de vie et les chances de travail pour jeunes ont diminué ces cinq dernières années. Les résultats de ce rapport sont en harmonie avec les données de l’organisation de la coopération et du développement économique OCED, qui place Israël dans la 25ème position sur une liste de 36 pays.
Par ailleurs, une recherche effectuée par l’Université de Tel Aviv – département des sciences sociologiques a montré que plus de 100 mille Israéliens détenaient en 2007 un passeport à destination des pays de l’Europe centrale, soit une hausse de 100% par rapport aux détenteurs de passeports en 2000.
Toutefois, le Haaretz prétend que le facteur essentiel qui pousse les Israéliens à l’immigration est purement économique, alors que le facteur sécuritaire est secondaire. Selon une étude effectuée par l’université hébraïque à AlQods, 14000 Israéliens ont quitté à jamais la Palestine occupée en 2012 !
Sujet: Re: actualités en Palestine Mer 2 Jan - 19:46
Il critique Israël, le CRIF hurle à « l’antisémitisme » : Richard Falk contre-attaque
Exclusif. Richard Falk, Rapporteur spécial à l’ONU sur la Palestine, a adressé à Oumma une lettre ouverte au CRIF qui l’accuse d’être un « Juif antisémite » en raison de sa dénonciation des crimes commis par Tel Aviv.
Citation :
Le 24 décembre, Richard Prasquier, président du Conseil représentatif des institutions juives de France, a publié une tribune violemment hostile à l’encontre de Richard Falk, Rapporteur spécial des Nations unies sur « la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967 ». L’homme y est qualifié de « vrai Juif antisémite » et de « fou » cultivant une « haine de soi ».
Trois jours plus tard, nous avons contacté l’intéressé afin de l’informer de ces propos et de s’enquérir de sa réaction. Issu de la prestigieuse université de Princeton, ce professeur émérite de droit international, âgé de 82 ans, a d’abord préféré ignorer une telle attaque. Nous lui avons alors proposé de nous transmettre sa propre tribune afin de donner aux citoyens français l’opportunité d’entendre sa voix. Après avoir hésité sur la forme de sa réponse, Richard Falk nous a finalement fait parvenir le samedi 29 décembre une lettre ouverte à l’attention du CRIF. Le lendemain, il publia en parallèle sa tribune sur son propre blog.
Voici la traduction de cette « lettre ouverte en réponse au CRIF », sollicitée par Oumma et rédigée par Richard Falk :
Je suis choqué et attristé que votre organisation puisse m’étiqueter comme un antisémite et un Juif cultivant la haine de soi. C’est totalement diffamatoire et de telles allégations sont entièrement basées sur la déformation de ce que je crois et de ce que j'ai fait. Amalgamer mes critiques d'Israël avec la haine de soi en tant que Juif ou la haine des Juifs est une calomnie. J'ai longtemps été un critique de la politique étrangère américaine, mais cela ne fait pas de moi un anti-Américain.
C'est la liberté de conscience qui est le noyau définissant la réalité d'une société véritablement démocratique, et son exercice est essentiel à la qualité de la vie politique dans un pays donné, en particulier ici, aux États-Unis, où sa taille et son influence exercent une grande importance sur la vie et le destin de nombreux peuples exclus de toute participation à sa politique.
Il est toujours difficile de démentir des accusations de ce genre. Ce qui suit est une tentative de clarifier mes positions prises en toute honnêteté par rapport à une litanie d'accusations formulées lors d’une campagnemenée contre moi par UN Watchdepuis que j'ai été nommé en 2008 par le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU en tant que rapporteur spécial pour les droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés. Voici de brèves clarifications en réponse aux principaux chefs d'accusation:
- Les attaques contre moi par des individus aussi prestigieux que Ban Ki-Moon, Susan Rice, David Cameron ont été faites en réponse aux lettres diffamatoires à mon sujet envoyées par UN Watch, et signées par son Directeur exécutif, Hillel Neuer. L'affirmation selon laquelle Mme Navi Pillay, Haut-Commissaire aux droits de l'homme, m’a également attaqué a pu induire en erreur. Elle a regretté la publication d'une caricature sur mon blog qui avait un motif antisémite mais elle a pris note de mon affirmation selon laquelle c’était complètement accidentel et que la caricature a été immédiatement retirée lorsqu'elle fut est amenée à mon attention.
- C'était cette caricature qui a servi à UN Watch comme support de leurs propos répétés selon lesquels j’étais un antisémite. Leur mauvaise foi est démontrée par leur grossissement réitéré pour la Cour pénale internationale du dessin au-delà de ce que j'avais affiché en se basant sur sa taille affichée sur la page Google Image. Comme je l'ai expliqué à plusieurs reprises, je n’étais pas au courant du caractère antisémite de la caricature quand je l’ai posté, et j’ai fait remarquer que le billet dans lequel elle a été insérée traitait de mon argument selon lequel la CPI était partiale dans l'utilisation de son autorité comme, par exemple, dans l'émission de mandats d'arrêt contre le régime de Kadhafi. Israël n'a pas été mentionné dans ce billet dont le contenu n’a rien à voir avec le judaïsme ou les Juifs.
Selon moi, ignorer une telle explication et reproduire la caricature dans une forme élargie est un signe de malveillance. Toute lecture équitable des 182 billetssur mon blog, dont un consacré à l'identité juive, mettrait en évidence pour tout lecteur objectif que je n'ai pas exprimé un seul sentiment qui peut être qualifié d’antisémite. C’est un mauvais service rendu, à la fois, à Israël et aux Juifs d‘amalgamer la critique de l’attitude d’Israël envers les Palestiniens avec de l'antisémitisme.
- L'affirmation selon laquelle je suis un théoricien du complot du 11-Septembre, en fait l'une des allégations principales à mon encontre, est également fausse. J'ai toujours maintenu que mes connaissances sont insuffisantes pour tirer des conclusions quant à savoir s’il y a un récit alternatifsur les événements du 11-Septembre qui serait plus convaincant que la version officielle.
Ce que j'ai dit, et maintiens, c'est que David Griffin et beaucoup d'autres ont soulevé des questions qui n'ont pas obtenu de réponse satisfaisante et qui constituent de graves lacunes dans la version officielle, non résolues par le rapport de la Commission d’enquête sur le 11-Septembre. Je voudrais réaffirmer que David Griffin est un ami très cher, et que nous avons professionnellement collaboré sur plusieurs projets bien avant le 11-Septembre. Il convient de souligner que Griffin est un philosophe des religions de notoriété mondiale qui a écrit sur un vaste éventail de sujets, notamment sur une série de problématiques dans le monde post-moderne et l'opportunité d'une civilisation écologique.
- La récente lettre de UN Watch qui m'a amené à être démisdu conseil de Human Rights Watch de Santa Barbara affirme également que je suis un partisan du Hamas, ce qui est polémique et faux. Ce que j'ai encouragé est une vision équilibrée du Hamas basée sur le contexte intégral de leurs déclarations et comportements, et non la fixation sur le langage employé dans la charte du Hamas ou dans un discours particulier. Lorsque le contexte plus large est considéré, incluant les déclarations du Hamas et leur récent comportement, alors je crois qu'il existe une opportunité potentielle à travailler avec les dirigeants du Hamas afin de mettre fin à la violence, libérer les habitants de Gaza de la captivité, et générer un processus diplomatique qui conduira à une période prolongée de coexistence pacifique avec Israël. Je n'ai jamais insisté sur le fait que cette interprétation optimiste est nécessairement correcte, mais je maintiens qu’elle vaut la peine d'être explorée, et qu’elle constitue une alternative préférable à l’actuel refus rigide et persistant de traiter le Hamas comme un acteur politique parce qu'il est « une organisation terroriste ».
Il était évident lors de la récente violence précédant le cessez-feu de Novembre à Gaza que les dirigeants à travers le Moyen-Orient considéraient le Hamas comme l’autorité gouvernementale de la bande de Gaza et comme entité politique normale, ce qui a contribué à ce que les violences prennent fin.
- Enfin, UN Watch déclare que je suis partial et unilatéral dans mon traitement de l’attitude des Israéliens -citant en renfort Susan Rice et d'autres- et de noter mon incapacité à rendre compte des violations commises par le Hamas, le Fatah et l'Autorité palestinienne. Je peux seulement dire une fois de plus que je fais de mon mieux pour être objectif et honnête, bien que je ne suis pas disposé à céder à la pression. J'ai fait un effort lors de ma première comparution devant le Conseil des droits de l'homme afin d'élargir mon mandat pour tenir compte des violations palestiniennes, mais cela a été repoussé par la plupart des 49 membres gouvernementaux du Conseil et des motifs raisonnables ont été avancés pour ne pas changer mon mandat. J'ai noté les violations palestiniennes du droit international lorsque cela était pertinent pour l'évaluation du comportement israélien, comme, par exemple, en ce qui concerne le lancement de roquettes aveugles.
Les violations des droits de l'homme entre Palestiniens dans les parties de la Palestine occupée qui sont sous leur administration sont en dehors de mon mandat, et je n'ai pas le pouvoir de commenter un tel comportement dans l'exercice de mes responsabilités en tant que Rapporteur spécial.
C'est mon point de vue qu'Israël est en contrôle des territoires palestiniens occupés de la Cisjordanie, de Jérusalem-Est et de la bande de Gaza, et qu’il est principalement responsable de la situation et de la persistance du conflit, en particulier par leur insistance à réaliser des actions provocatrices comme les assassinats ciblés et l’accélération de l’expansiondes implantations.
Je serais reconnaissant si ce récit relatif à mes véritables opinions pouvait être largement diffusé en réponse à la répétition du CRIF des attaques de UN Watch.
Sujet: Re: actualités en Palestine Mer 2 Jan - 20:52
tan que l'amerique reste la haut rien ne va changer mais comme on dit tout ce qui et haut fini toujours par retomber
berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: actualités en Palestine Sam 5 Jan - 20:28
L'Autorité palestinienne s'appelle désormais "Etat de Palestine" (Abbas) 05/01/2013
Le chef de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas
Le chef de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a ordonné, par un décret, à tous ses organismes et institutions d'employer désormais dans les documents officiels et gouvernementaux le nom d'"Etat de Palestine" au lieu de l'Autorité palestinienne, rapporte samedi l'agence Wafa.
"Selon le décret, tous les timbres, en-têtes, toutes les enseignes, pancartes porteront désormais le nom d'Etat de Palestine à la place d'Autorité palestinienne", lit-on dans le communiqué.
Cela fait suite à la reconnaissance par l'Onu de l'Autorité palestinienne en tant qu'Etat observateur non membre de l'organisation. M.Abbas a également ordonné de l'appeler lui-même président de Palestine.
http://fr.rian.ru/world/20130105/197139029.html
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: actualités en Palestine Sam 5 Jan - 20:37
c est que des mots elles sont ou ses frontières.
berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: actualités en Palestine Sam 5 Jan - 20:50
faty rien que ça ...je l'attend [b]Depuis longtemps
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: actualités en Palestine Sam 5 Jan - 20:59
il doivent s’unir s'urgence car la il avancerons jamais
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: actualités en Palestine Dim 6 Jan - 15:19
Dieudonné, les drones de Gaza
[youtube][/youtube]
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: actualités en Palestine Dim 6 Jan - 16:44
Comment le New York Times efface les crimes d’Israël
Selon le New York Times, il n’y a pas de blocus de Gaza, pas d’ occupation de la Cisjordanie et la Nakba (le nettoyage ethnique de la Palestine en 1948) n’a jamais existé.
Citation :
Trois récents articles effacent de l’histoire les crimes majeurs commis par Israël.
Dans un article du 13 décembre 2012 intitulé “le Hamas gagne du Prestige à Gaza, mais l’Argent est un vrai Problème ,” Steven Erlanger explore les raisons de la pauvreté de plus en plus écrasante à Gaza. Pas une seule fois dans ce texte de 1300 mots Erlanger ne fait même mention du blocus israélien de Gaza, ni des bombardements de 2008 et 2012 comme facteurs de cette pauvreté (et surtout pas comme sa cause principale).
Au contraire, Erlanger présente une longue liste de développements régionaux (l’affaiblissement du régime Assad en Syrie, les sanctions contre l’Iran) et il insiste sur des décisions prises par le Hamas (de nouvelles taxes et des frais nouveaux), qui laisseraient les Palestiniens de Gaza non seulement dans une pauvreté accrue, mais aussi plus mécontents que jamais du Hamas. “Les Gazaouis reconnaissent qu’il y a davantage d’ordre ici,” explique Erlanger , “plus de constructions et moins de détritus. Mais beaucoup de gens en ont assez du fardeau que représente le financement du Hamas et, implicitement, de sa branche armée.”
Pas de blocus
Dans la limite même où le récent massacre israélien est tout simplement pris en compte, ce sont les roquettes du Hamas qui sont encore une fois accusées du malheur de Gaza. Comme pour étayer l’argument, un boucher de 43 ans dit à Erlanger, “la situation se délite régulièrement à Gaza.” Un autre habitant de Gaza ajoute “c’est une vie de dépression et de privations que nous menons.”
Erlanger n’inclut pas le mot “blocus” dans son analyse, il le fait seulement dans une liste de problèmes que subissent actuellement les Palestiniens de Gaza : “pauvreté, mauvaise gestion, blocus, chômage, liberté de mouvement restreinte,” en citant Mkhaimar Abusada. Et le blocus, parmi toutes ces autres conditions, est implicitement attribué au Hamas, pas à Israël : “s’il n’arrive pas à résoudre ces problèmes,” conclut Abusada, “ le Hamas se retrouvera dans la même position qu’avant la guerre.” Alors qu’ Abusada, spécialiste en sciences politiques à l’Université Al-Aqsa, connait très certainement l’origine de cette situation, l’endroit où Erlanger place sa citation laisse penser que même Abusada fait porter la responsabilité sur le Hamas.
Quoi qu’il en soit, Erlanger n’offre aucune idée de ce que peut avoir de totalement dévastateur un blocus aérien, terrestre et maritime (sans même parler des deux dernières attaques militaires) sur ce territoire densément peuplé.
Un lecteur non informé pourrait aisément conclure que ce blocus est quelque chose dont le Hamas est responsable, et non une forme impérialiste de punition collective imposée aux Palestiniens par Israël. Et non quelque chose qui est directement responsable de la pauvreté de Gaza et de la “liberté de mouvement restreinte .”
C’est donc le Hamas qui, selon le New York Times, est responsable des problèmes de Gaza. Israël n’y est pour rien.
Pas de Nakba
Un article du Times sur les réfugiés palestiniens en Syrie publié trois jour après l’histoire d’ Erlanger sur Gaza, rend obscures les raisons qui ont fait que les Palestiniens sont devenus des réfugiés (“A Syrian airstrike kills Palestinian refugees and costs Assad support,” 16 December 2012).
En tout juste 8 mots, le Times absout Israël de toute responsabilité dans le nettoyage ethnique de centaines de milliers de Palestiniens afin de faire de la place pour un Etat juif.
Relatant la récente attaque par le régime syrien du camp de Yarmouk à Damas, où vivent des milliers de réfugiés palestiniens, le Times explique que les Palestiniens qui s’y trouvent sont des “réfugiés du conflit entre Israël et leurs ascendants.” La Nakba, le péché originel du sionisme et de l’Etat d’Israël, est ainsi délayée dans l’ obscurité. Elle est transformée en quelque chose qu’elle n’est pas, où le déplacement forcé de tout un groupe de gens par un autre devient un conflit entre deux parties a priori égales, qui a évidemment fait fuir un tas de Palestiniens.
Le journal, bien entendu, n’en vient pas à expliquer que, alors que la Résolution 194 des Nations unies accorde spécifiquement aux Palestiniens de Syrie (comme à ceux du Liban, de Jordanie et d’ailleurs) le droit de retourner chez eux dans ce qui est maintenant Israël, le gouvernement israélien a toujours, parfois avec violence, nié ce droit.
Pas d’ occupation
Un article publié le jour suivant, sur ce qu’on appelle la zone E1 à l’est de Jérusalem en Cisjordanie occupée, ne mentionne pas que cette zone et le territoire plus vaste dont elle fait partie sont, pour le droit international, un territoire palestinien actuellement sous occupation israélienne (Steven Erlanger, “West Bank land, empty but full of meaning,” 17 December).
Reprenant les récentes déclaration israéliennes sur la construction de colonies dans la zone E1, Erlanger reproduit le vieux mythe sioniste dans le texte : cette terre est “vide” et deux parties se la disputent aujourd’hui. “E1 [est] une portion de la Cisjordanie qui est vide pour la plus grande partie,” écrit Erlanger. Et la “ bataille ” pour E1 “parle de différences apparemment insurmontables, d’ hostilité et de méfiance entre Israéliens et Palestiniens,” selon Erlanger.
Ainsi, la Cisjordanie palestinienne occupée, avec toutes les colonies illégales, les routes réservées aux juifs, les points de contrôle israéliens, les incursions militaires israéliennes et les démolitions par Israël des maisons palestiniennes, est réduite à un territoire que deux groupes différents revendiquent avec la même légitimité. C’est quand Erlanger écrit vers la fin de son article que EI est “en grande partie terre d’état” qu’il s’approche un tant soit peu d’une mention de l’occupation.
Mais ceci, comme le “blocus” de Gaza, sans qu’il l’identifie ou l’explique, est beaucoup trop vague pour qu’un lecteur non averti comprenne quel “Etat” contrôle cette terre, dans quelles conditions et au détriment des droits, de la vie et de la souveraineté de qui.
Alors, voici le tableau : pas de blocus, pas de Nakba, et pas d’ occupation. Un reportage comme ceux-ci est au mieux illusoire et au pire délibérément trompeur. Dans tous les cas, le New York Times sert les intérêts d’Israël en maintenant le public américain dans l’ignorance quant à la véritable nature de l’occupation israélienne.
Il est facile de comprendre pourquoi tant d’Américains trouvent la situation si confuse en apparence, quand ceux qui la rapportent sont eux-mêmes emplis de confusion sur les réalités fondamentales en termes d’histoire, de géographie et de politique.
France Palestine Solidarité
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: actualités en Palestine Dim 6 Jan - 17:08
faty a écrit:
Dieudonné, les drones de Gaza
[youtube][/youtube]
le film de dieudoner ne sortir jamais en France il l'on même interdis car il critique Israël il disent que c de l’antisémitisme alors que le film qui insulte les musulman c'est e la liberté d’expression -_-il faut areté de travailler avec ses l... de français
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: actualités en Palestine Dim 6 Jan - 17:09
évidement il couvre les crime d’Israël depuis belle leurette et kan onn va arête de travailler avec ses gent la? kan on va se développer et s'unir pour changer les règle du jeux?
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: actualités en Palestine Lun 7 Jan - 3:00
L'impact du Printemps Arabe sur les droits des Palestiniens (interview de Norman Finkelstein)
Citation :
Ken Klippenstein: Quel est à votre avis l'impact du Printemps Arabe sur les droits des Palestiniens?
Norman Finkelstein: Le processus n'est pas terminé. Les résultats semblaient plus encourageants dans la phase initiale que maintenant. Peut-être que la phase actuelle va évoluer pour donner quelque chose de mieux, mais en ce moment, je dirais, si je peux utiliser le terme "démocratie", que la démocratie recule. L'axe réactionnaire du Qatar et de l'Arabie Saoudite, soutenu bien sûr par les Etats-Unis parvient actuellement à la faire reculer. Les évènements en Egypte de ces derniers mois n'ont pas été encourageants ni porteurs d'espoir. En ce moment le Qatar donne beaucoup d'argent aux Frères Musulmans, et cela n'est pas une bonne chose. En Syrie, ce qui a commencé comme la suite du Printemps Arabe avec des manifestations pacifiques pour faire tomber la dictature de Bashar a évolué en ce que certains personnes appellent une guerre civile. Mais je ne pense pas qu'il s'agisse vraiment d'une guerre civile parce qu'il ne me semble pas que la population du pays ait encore son mot à dire sur ce qui se passe. C'est devenu une guerre par procuration dans laquelle beaucoup de puissances régionales et mondiales comme l'Arabie Saoudite, le Qatar, la Turquie et l'Iran jouent un rôle funeste. Et puis la Russie soutient un camp et les Etats-Unis l'autre et ce sont probablement eux qui tirent les ficelles. Et puis il y a évidemment les Anglais et les Français. Alors l'avenir de la Syrie pour le moment ne semble pas brillant; on semble s'acheminer vers un beau désastre.
Le Printemps Arabe a bien commencé mais maintenant il recule. Quant à son impact sur la Palestine, on dirait qu'il est passé à côté d'elle. Il a eu un impact indirect sur Israël-Palestine à cause du nouveau rôle joué par l'Egypte et la Turquie: les Etats-Unis doivent en tenir compte dans toutes leurs décisions. Cela limite et contrôle les actions d'Israël. Concrètement, cela signifie qu'Israël ne pourrait pas refaire ce qu'il a fait en 2008-2009, à savoir l'Operation Cast Lead qui a consisté en un massacre intensif du peuple palestinien et la destruction de ses infrastructures civiles. La Turquie et l'Egypte ont tous les deux signifié à Washington qu'ils ne resteraient pas les bras croisés si Israël réitérait l'Operation Cast Lead. C'est pourquoi la dernière "opération" israélienne a été plus limitée et qu'au final ils n'ont pas réussi à l'emporter militairement et que dans les faits les Palestiniens, en l'occurrence les Gazaouis, ont empêché les Israéliens d'atteindre leurs objectifs. Mais pour ce qui est de mettre fin à l'occupation en mobilisant la population palestinienne pour des actions massives comme on l'a vu en Egypte, le Printemps Arabe est passé à côté. Il y a à cela plusieurs raisons: Il y a le fait que les Palestiniens sont découragés et désespérés et qu'ils ne croient plus qu'il soit possible de modifier ou d'améliorer leur situation; il y a la répression sécuritaire qu'Israël a mis en place par l'intermédiaire de l'Autorité Palestinienne; et ajouté à cela, il y a - et c'est sans doute le plus évident - le fait que les Palestiniens n'ont pas de direction unie et qu'il n'y a en fait personne qui dirige les Palestiniens.
KK: Quel rôle pensez-vous que les Etats-Unis d'après guerre ont joué dans la création de l'état hébreu? Quels étaient à votre avis les motivations des décideurs étasuniens?
NF: Il y a eu de nombreux ouvrages académiques sur la question. J'en ai lu beaucoup quand j'ai écrit mon livre Knowing Too Much dont j'ai consacré une bonne partie à essayer de détruire les illusions de mes lecteurs dans ce domaine.
D'une manière générale, le président Truman, à l'époque, recherchait le vote des Juifs. Il est avéré qu'il voulait que les Juifs le financent, de façon à gagner l'élection de 1948. Il avait donc de bonnes raisons de soutenir le Plan de Partage de la Palestine de 1947 et de reconnaître Israël en 1948. Mais surtout, il n'y avait pas d'intérêt étasunien significatif en jeu et c'est la raison pour laquelle il a pris ces initiatives. A l'époque les seuls intérêts significatifs des Etats-Unis au Moyen Orient étaient leurs investissements en Arabie Saoudite et dans l'industrie du pétrole saoudienne. Le dirigeant saoudien, le roi saoudien, avait dit aux Etats-Unis qu'il ne verrait pas d'inconvénient à ce qu'ils reconnaissent Israël ni à ce qu'ils soutiennent Israël, à condition que les Etats-Unis n'interviennent pas militairement si un conflit éclatait dans la région suite à la partition de la Palestine ou à la création d'Israël. Et c'est exactement ce que l'Administration étasunienne a fait: elle a soutenu le Plan de Partage, reconnu Israël et puis Truman à imposé tout de suite un embargo sur les armes à tous les pays du Moyen-Orient. Il a donc suivi à la lettre les termes de l'accord conclu avec l'Arabie Saoudite. En fait, à l'époque, George Marshall (le secrétaire d'Etat) et toutes les agences étasuniennes dans leur ensemble, pensaient que, si une guerre éclatait, ce serait les Arabes qui la gagneraient. C'était une erreur, mais ils le croyaient quand même. Mais cette croyance n'a pas empêché Truman d'imposer un embargo sur les armes et de déclarer qu'il n'enverrait pas de troupes là-bas.
Alors en fin de compte ce qui est arrivé c'est que, comme les intérêts vitaux des Etats-Unis n'étaient pas en jeu et que Truman en tirait un bénéfice électoral, il a soutenu le lobby sioniste dans la création d'un état juif; mais aussitôt que cela est entré en contradiction avec les intérêts fondamentaux des Etats-Unis, il a cessé de le soutenir.
KK: Pensez-vous que Morsi et les Frères Musulmans vont soutenir davantage la Palestine que le régime égyptien précédent?
NF: Je pense que le tableau sera contrasté. Le gouvernement égyptien actuel veut rester en bons termes avec les Etats-Unis; il a besoin de "l'aide étrangère" étasunienne qui consiste principalement en des transferts militaires; il a aussi besoin des prêts du FMI qui dépendent du bon vouloir des Etats-Unis. Et donc d'une manière générale les dirigeants égyptiens essayeront de garder de bonnes relations avec les Etats-Unis. Mais d'un autre côté, à cause de leur position idéologique et afin de garder le soutien populaire, il leur faudra adopter une ligne plus ferme en ce qui concerne Israël. Ils ne collaboreront donc pas comme Moubarak l'avait fait; mais il y aura des limites significatives à ce qu'ils pourront faire pour la Palestine.
KK: Quel rôle pensez-vous que l'Egypte a joué dans la récente victoire du Hamas (suite à l'opération Pilier de Défense).
NF: Je pense que le rôle principal que l'Egypte et la Turquie ont joué a été de dire très tôt à Barack Obama qu'ils ne tolèreraient pas une réplique de l'Operation Cast Lead ni une invasion terrestre israélienne. Israël, empêché de semer la mort et la destruction tous azimut selon sa stratégie habituelle, ne pouvait donc pas gagner.
KK: Vous savez certainement qu'Israël menace de construire des nouvelles colonies en Cisjordanie, ce qui serait une catastrophe pour la cause palestinienne. Que peut-on faire pour empêcher cela?
NF: Le problème est qu'on ne peut pas faire grand chose. Il faut que les Palestiniens prennent l'initiative. Il y a des gens qui essaient de faire obstacle à la puissance israélienne. Les Européens, au moins verbalement, font pression sur Israël de manière plus ferme. Les Etats-Unis font un peu pression; peut-être que ça limitera l'expansion des colonies. Ce qui serait une bonne chose. Mais en fin de compte ce qu'il faut, c'est mettre un terme à l'occupation. Je crois que pour qu'une pression extérieure de quelque importante puisse s'exercer, il faudrait qu'un mouvement pacifique de masse se développe dans les Territoires Palestiniens Occupés et qu'il soit soutenu par un mouvement de solidarité comme le Mouvement de Solidarité Internationale. Je pense que c'est la combinaison des deux qui obligera Israël à se retirer de Palestine.
KK: Vous dites que Pilier de Défense a été une "défaite retentissante pour Israël". Pouvez-vous nous expliquer pourquoi vous pensez que c'est une défaite pour Israël et une victoire pour les Palestiniens.
NF: Il est facile de comprendre pourquoi c'est une défaite. Le but d'Israël était, comme il l'a dit lui même, de restaurer sa capacité de dissuasion: c'est à dire, de terroriser les Arabes en général et les Palestiniens en particulier. Quand tout a été fini, il était évident par la liesse qui régnait à Gaza et la mine déconfite des trois leader israéliens (Lieberman, Barak et Netanyahu) qui, pendant leur conférence de presse, faisaient penser à Huck Finn* assistant à ses propres funérailles, qu'ils n'avaient pas réussi à terroriser davantage les Palestiniens.
KK: Peut-on comparer les roquettes lancées par le Hamas sur Israël avec les armes qu'Israël a l'habitude d'utiliser contre Gaza?
NF: On parle beaucoup des armes perfectionnées que le Hamas a utilisées. Je n'y crois pas un seul instant. La différence entre une roquette et un missile est que la roquette n'a pas de système de guidage tandis que le missile en a un. Quand une roquette est lancée, on connaît sa trajectoire et on peut la détruire. Mais on ne connaît pas la trajectoire d'un missile parce qu'il est guidé. En fait le Hamas a utilisé des roquettes très primitives -même pas des roquettes d'ailleurs, plutôt des pétards et des chandelles romaines. Les roquettes de courte portée que le Hamas a lancées n'ont pratiquement eu aucun impact et celles de longue portée qui ont atteint les secteurs de Tel Aviv et de Jérusalem ne comportaient pas d'explosifs. Enlever les explosifs était la seule manière de leur permettre d'aller aussi loin. Aussi, à peu de choses près, les armes que le Hamas a utilisées étaient les mêmes que celles qu'il avait pendant l'Operation Cast Lead.
KK: Vous vous êtes impliqué dans les efforts de désinvestissement**. Quelles autres méthodes recommandez-vous aux habitants des Etats-Unis pour mettre fin aux brutalités des Israéliens envers les Palestiniens?
NF: Il n'y a pas de solution magique. Tout ce qu'on fait déjà -s'organiser, informer, boycotter, sanctionner - il faut continuer à le faire. Mais je pense que c'est aux Palestiniens qu'il revient de relever le véritable défi. Nous ne pouvons jouer qu'un rôle auxiliaire. Nous ne pouvons pas libérer les Palestiniens, ce qui de toutes façons ne serait pas une bonne chose. Si on libère quelqu'un, on en fait simplement la victime d'une autre force extérieure. Les gens doivent se libérer eux-mêmes parce que la libération ne se fait pas en un seul coup. Il faut faire preuve d'une vigilance éternelle. Autrement vous changez seulement de maître. Aussi le mieux que nous pouvons faire est de tenir le rôle d'auxiliaires.
KEN KLIPPENSTEIN, CounterPunch Ken Klippenstein vit à Madison, Wisconsin, où il tient le website de gauche: whiterosereader.org.
Notes: * Les aventures de Tom Sawyer, par Mark Twain. ** BDS : Boycott, Divestment, Sanctions
Pour consulter l'original: http://www.counterpunch.org/2013/01/04/an-interview-with-norman-finkelstein-3/
Traduction: Dominique Muselet
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: actualités en Palestine Lun 7 Jan - 8:11
merci pour l'article très intéressant on plus se MR et juif je croie? vraiment tres courageux de dire la vérité
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: actualités en Palestine Lun 7 Jan - 16:05
cet homme se démarque il dit les choses il ne répète pas des leçons sionistes faussement apprise.
-----------------
Citation :
On parle beaucoup des armes perfectionnées que le Hamas a utilisées. Je n'y crois pas un seul instant. La différence entre une roquette et un missile est que la roquette n'a pas de système de guidage tandis que le missile en a un. Quand une roquette est lancée, on connaît sa trajectoire et on peut la détruire. Mais on ne connaît pas la trajectoire d'un missile parce qu'il est guidé. En fait le Hamas a utilisé des roquettes très primitives -même pas des roquettes d'ailleurs, plutôt des pétards et des chandelles romaines. Les roquettes de courte portée que le Hamas a lancées n'ont pratiquement eu aucun impact et celles de longue portée qui ont atteint les secteurs de Tel Aviv et de Jérusalem ne comportaient pas d'explosifs. Enlever les explosifs était la seule manière de leur permettre d'aller aussi loin. Aussi, à peu de choses près, les armes que le Hamas a utilisées étaient les mêmes que celles qu'il avait pendant l'Operation Cast Lead.
se qu il dit sur les armes des palestiniens les pétards mouillés comme il dit ;qui ne font pas de mal a une mouche vidé de leur substance explosif pour les alleger pour quelles aille plus loin est révélateur sur aide réellement apporter par "leurs sponsors" .
le dernier paragraphe
Citation :
Il n'y a pas de solution magique. Tout ce qu'on fait déjà -s'organiser, informer, boycotter, sanctionner - il faut continuer à le faire. Mais je pense que c'est aux Palestiniens qu'il revient de relever le véritable défi. Nous ne pouvons jouer qu'un rôle auxiliaire. Nous ne pouvons pas libérer les Palestiniens, ce qui de toutes façons ne serait pas une bonne chose. Si on libère quelqu'un, on en fait simplement la victime d'une autre force extérieure. Les gens doivent se libérer eux-mêmes parce que la libération ne se fait pas en un seul coup. Il faut faire preuve d'une vigilance éternelle. Autrement vous changez seulement de maître. Aussi le mieux que nous pouvons faire est de tenir le rôle d'auxiliaires.
la vigilance èternelle:http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20090113024907AA8rW8q
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: actualités en Palestine Lun 7 Jan - 19:25
il a raison les arme palestinienne sont pas tres fort oublier pas que c'est l’Iran qui lui fournisser tout ses missile perfectionner
berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: actualités en Palestine Ven 11 Jan - 17:25
Des Palestiniens installent des tentes dans un projet de colonie israélien
Citation :
Des Palestiniens ont dressé vendredi des tentes sur le site d'un projet de colonisation israélien particulièrement controversé en Cisjordanie, recourant à la "résistance non violente" pour protester contre l'occupation et la colonisation israélienne. "Nous avons installé 20 tentes et nous avons assez d'équipements pour rester longtemps", a déclaré à l'AFP l'une des organisatrices, Abir Kopty, précisant que ce camp, installé sur le site du projet E1, au nord-est de Jérusalem, était baptisé "Village de Bab al-Chams" et rassemblait 200 personnes. Un porte-parole de l'administration militaire israélienne a indiqué à l'AFP que des ordres d'expulsion avaient été distribués aux personnes présentes sur le site. Il a estimé que l'initiative relevait probablement de la "provocation". "Cette initiative est très innovante et constitue un moyen légitime et non violent de protéger notre terre contre les plans coloniaux israéliens", s'est félicitée pour sa part Hanane Achraoui, membre de la direction de l'OLP, dans un communiqué. "Il s'agit d'un effort collectif initié par la société civile, comprenant des organisations de jeunesse, sociales et politiques, qui se sont unies pour défendre les droits des propriétaires de cette terre de l'utiliser comme bon leur semble. Nous soutenons totalement et encourageons la résistance populaire non violente contre l'occupation israélienne dans l'ensemble de l'Etat de Palestine", a-t-elle ajouté. Le gouvernement israélien a annoncé la relance du projet E1, gelé depuis 2005 sous pression américaine, à titre de représailles contre l'accession le 29 novembre de la Palestine au statut d'Etat observateur à l'ONU, considérant cette démarche comme contraire aux accords signés avec les Palestiniens. La communauté internationale a condamné le projet E1, qui relierait l'implantation israélienne de Maalé Adoumim à des quartiers de colonisation juive à Jérusalem-Est et couperait en deux la Cisjordanie, compromettant la viabilité d'un Etat palestinien. Par ailleurs, des colons de l'implantatation sauvage d'Esh Kodesh, dans le nord de la Cisjordanie, ont arraché 200 oliviers appartenant au village de Qousra, selon des sources de sécurité palestiniennes et des témoins. Un porte-parole militaire israélien a confirmé à l'AFP "avoir connaissance d'environ 200 arbres endommagés par des colons à cet endroit". La communauté internationale considère comme illégales toutes les colonies israéliennes et ne reconnaît pas l'annexion en 1967 de Jérusalem-Est, où les Palestiniens veulent établir la capitale de l'Etat auquel ils aspirent. Le président palestinien Mahmoud Abbas exige pour reprendre les négociations de paix, suspendues en septembre 2010, un gel de la colonisation. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dit vouloir des négociations "sans conditions préalables", leur fixant pour objectif la reconnaissance d'Israël comme "Etat du peuple juif" et excluant tout partage de Jérusalem.