Sujet: Re: Actualités en Europe Sam 30 Mar - 15:33
j ai bien aimé aussi la reponse a 8minutes 12
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualités en Europe Lun 1 Avr - 15:00
Citation :
1) Non, l'idée de l'Europe n'est pas du tout "bonne à la base". Cela, c'est ce que vous a fait croire la propagande. Il s'agit d'un fantasme impérial visant à dominer le monde pour le profit du monde blanc. Je vous renvoie au fameux discours de Victor Hugo sur les "Etats-Unis d'Europe" : http://www.u-p-r.fr/dossiers-de-fond/victor-hugo/victor-hugo-et-l-europe Il s'agissait de conquérir le monde pour le profit du monde blanc, pour "rendre l'Afrique à l'homme" [ sic ! ]et "l'Asie à la civilisation" [sic !]. Dès la base, il s'agit d'un projet colonial et impérialiste. Il est on ne peut plus normal qu'il ait été repris par les nazis, avec leur projet "d'Europe nouvelle"
2) A l'époque actuelle de communications instantanées, il n'y a aucune raison objective et avouable pour laquelle il faudrait que la France fusionne avec l'Estonie, la Finlande, la Bulgarie ou Chypre plutôt qu'avec la Tunisie, le Québec, le Sénégal ou Madagascar. Les seules vraies raisons sont inavouables : la peur de l'Autre (qu'il soit Africain, Arabe, Chinois, Indien, etc. ) : cf. http://www.u-p-r.fr/actualite/europe/le-choc-des-civilisations-prone-dans-un-clip-de-la-commission-europeenne
3) La faculté de se déplacer librement n'a rien à voir, ni avec la modernité, ni avec la construction européenne. Ainsi, l'un des pays du monde dans lequel il est le plus difficile d'entrer et de travailler sont les États-Unis d'Amérique, qui nous sont pourtant présentés comme LE modèle de modernité à suivre par tous les européistes ! De même, il faut montrer ses pièces d'identité pour entrer au Royaume-Uni ou en Irlande - qui sont dans l'UE mais pas dans l'Espace Schengen - alors que c'est inutile en Suisse, en Norvège ou en Islande - qui sont dans l'Espace Schengen mais pas dans l'UE.
4) L'obligation de présenter ses papiers d'identité lorsque l'on franchit une frontière est le cas général pour la quasi-totalité des États du monde, des plus développés aux moins développés. C'est d'ailleurs le cas en France : dès qu'un Français sort de l'Espace Schengen, il doit être contrôlé à la frontière : par exemple lorsqu'il se rend à New York, Londres, Tokyo, Séoul, Bangkok, Djerba, Alger, Dakar, Casablanca, Rio de Janeiro, Le Caire, Tel Aviv, New Delhi, Pékin, Moscou, Mexico, Sydney, etc., etc. Ces contrôles sont normaux, considérés comme tels par les Français eux-mêmes, et ne remettent nullement en cause la facilité de se déplacer.
5) Enfin, la propagande européiste est tellement massive qu'elle empêche les citoyens de bonne foi de se rendre compte de l'extrême cynisme des européistes. Car ces bonnes âmes qui nous vantent la possibilité de se déplacer sans contraintes ni contrôles d'un pays de l'UE à l'autre sont les mêmes qui sabotent toutes les libertés publiques au nom de la "lutte contre le terrorisme" : passeports biométriques exigés par les États-Unis, installation de caméras de surveillance par dizaines de milliers dans l'espace public (plus de 60.000 en France, dont plus de 1.000 à l'intérieur de Paris), installation de radars partout, Plan Vigipirate perpétuel au nom d'une "menace terroriste" prétendument permanente, écoutes téléphoniques, surveillance d'Internet, projet Indect, etc., etc. Je vous suggère de visionner cela : http://www.u-p-r.fr/videos/conferences-en-ligne/leurope-securitaire
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Conclusion : je préfère présenter ma pièce d'identité lorsque je franchis une frontière plutôt que d'être surveillé par Indect, des dizaines de milliers de caméras de surveillance, des fichiers informatiques croisés et des militaires en armes dans tous les "points sensibles". Pas vous ?
FA
Victor Hugo et l'Europe. Découvrez ce qu'était réellement son projet d' « États-Unis d'Europe ». - U www.u-p-r.fr
Tous les mensonges de la propagande européiste enfin dévoilés !Chapitre : La prétendue responsabilité historique de la France dans la construction européenneMensonge : « Victor Hugo nous a montré la voie de l’avenir en prophétisant les États-Unis d’Europe. »
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualités en Europe Lun 1 Avr - 15:05
Tandis que Chypre s'enfonce dans le désastre et le scandale, le Primat de l'Église Chypriote conseille à l'île de sortir de l'UE
Le Portugal, ravagé par l’austérité, s’est lancé dans une vague de privatisations sans précédent. Aéroports, réseau électrique, mais aussi le fleuron de son industrie les chantiers navals de Viana do Castelo, au nord du pays. Tout est à vendre. Ces chantiers navals, réputés dans le monde entier, sont les derniers du pays. Ils sont sur le point d’être vendus aux Russes. Outre la perte d’un patrimoine important c’est aussi la crainte de la suppression de 4000 emplois (directs et indirects) qui est en jeu. A Viana do Castelo, le reportage de Sandrine Mercier et Joseph Gordillo. [youtube][/youtube] https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=-9HPhdFz-K8
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualités en Europe Dim 7 Avr - 14:04
P. Hillard : La régionalisation de l'Europe (avr. 2012)
Pierre Hillard sur France Culture le 26 avr. 2012 sur les revendications identitaires régionales encouragées par l'U.E et la régionalisation de l'Europe au détriment des nations. P. Hillard est notamment l'auteur de "La Marche irrésistible du Nouvel Ordre Mondial" aux éditions François-Xavier de Guibert (2007).
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualités en Europe Dim 7 Avr - 14:22
Islande : La Justice attaque les banksters / 27 Mars 2013
[youtube][/youtube]
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualités en Europe Dim 7 Avr - 17:06
Chrétiennes entièrement voilées en Italie
Citation :
Chrétiennes entièrement voilées lors d'une procession en Italie. Qui a dit que le voile était étranger à la culture européenne"?
Source chooff.fr
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualités en Europe Dim 7 Avr - 19:11
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualités en Europe Dim 14 Avr - 23:32
Citation :
Les États-Unis ont financé la création de l'Union européenne et Jean Monnet De 1949 à 1959, en pleine guerre froide, les Américains, par l’intermédiaire de leurs services secrets et du Comité pour l’Europe unie, versent l’équivalent de 50 millions de dollars actuels à tous les mouvements pro-européens, parmi lesquels ceux du Britannique Winston Churchill ou du Français Henri Frenay. Leur but, contenir la poussée soviétique…
A 82 ans, Henri Frenay, le pionnier de la Résistance intérieure, fondateur du mouvement Combat, arbore une forme intellectuelle éblouissante malgré sa surdité de l’oreille droite et sa récente opération de l’estomac. Pourtant, il n’a plus que trois mois à vivre. En ces jours de mai 1988, il me parle de l’Europe dans son appartement de Boulogne-sur-Seine. De cette Europe fédérale dont il a révé en vain entre 1948-1954. De la dette aussi que, en cas de succès, le Vieux Continent aurait contracté envers les Américains, ceux notamment du ” Comité “. Et d’insister une fois, deux fois, dix fois, tandis que moi, je m’interroge : pourquoi diable ce mystérieux ” Comité ” revient-il à une telle fréquence dans nos conversations ? Pourquoi ? Mais parce que Frenay me confie, avec il est vrai d’infinies précautions de langage, son ultime secret : l’aide financière occulte de la CIA via l’American Committee for United Europe – le Comité – à l’Union européenne des fédéralistes dont il a été le président. Pour reconstituer cette filière inédite, il me faudra une quinzaine d’années. Un jeu qui en valait la chandelle puisqu’il me permet d’ouvrir, pour les lecteurs d’ Historia, la porte d’un des compartiments les plus secrets de la guerre froide…
Tout commence à l’automne 1948. Déjà coupée en deux, l’Europe vit sous la menace d’une invasion totale par l’armée rouge. Au ” coup de Prague ” en février, vient de succéder en juin le blocus de Berlin. Un petit cénacle de personnalités de l’ombre jette alors les bases de l’American Committee for United Europe, l’ACUE – son existence sera officialisée le 5 janvier 1949 à la maison de la Fondation Woodrow-Wilson de New York. Politiques, juristes, banquiers, syndicalistes vont se méler au sein de son conseil de direction. De hautes figures gouvernementales aussi comme Robert Paterson, le secrétaire à la Guerre ; James Webb, le directeur du budget ; Paul Hoffman, le chef de l’administration du plan Marshall ; ou Lucius Clay, le ” proconsul ” de la zone d’occupation américaine en Allemagne.
Bien tranquilles, ces Américains-là ? Non, car la véritable ossature de l’ACUE est constituée d’hommes des services secrets. Prenez son président, William Donovan. Né en 1883 à Buffalo, cet avocat irlando-américain au physique de bouledogue, surnommé ” Wild Bill ” par ses amis, connaît bien l’Europe. En 1915, il y remplissait déjà une mission humanitaire pour le compte de la Fondation Rockefeller. Deux ans plus tard, Donovan retrouvait le Vieux Continent pour y faire, cette fois, une Grande Guerre magnifique. Redevenu civil, ” Wild Bill ” va se muer en missus dominicus du gouvernement américain. Ses pas d’émissaire officieux le portent vers l’Europe pour des rencontres parfois imprévues. En janvier 1923, alors qu’ils goà»tent un repos bien mérité, sa femme Ruth et lui devront ainsi subir une soirée entière les vociférations d’un autre habitué de la pension Moritz de Berchtesgaden. Dix-sept ans plus tard, l’agité, un certain Adolf Hitler, s’est rendu maître de la partie continentale de l’Europe, et c’est ” Wild Bill ” que Franklin Roosevelt, inquiet, dépéche à Londres s’enquérir auprès de Winston Churchill du potentiel britannique face à l’avancée nazie.
En juin 1942, Donovan, homme de confiance du président démocrate pour les affaires spéciales, crée l’Office of Strategic Services (OSS), le service secret américain du temps de la Seconde Guerre mondiale dont il devient le chef et qu’il quittera à sa dissolution, en septembre 1945, sans perdre le contact avec l’univers du renseignement : ” Wild Bill ” tisse des liens privilégiés avec la Central Intelligence Agency, la CIA, créée officiellement le 15 septembre 1947 par une loi sur la sécurité nationale signée par le successeur de Roosevelt, Harry Truman.
Prenez le vice-président de l’ACUE Walter Bedell Smith, ancien chef d’état-major d’Eisenhower pendant la Seconde Guerre mondiale puis ambassadeur des Etats-Unis à Moscou. A partir d’octobre 1950, celui que ses amis surnomment le ” Scarabée ” ( beetle en anglais) va prendre les commandes de la CIA. 1950, c’est justement l’année o๠des universitaires comme Frederick Burkhardt et surtout William Langer, historien à Harvard, lancent la section culturelle de l’ACUE. Ces deux proches de Donovan ont servi autrefois dans les rangs de l’OSS. Langer en a dirigé le service Recherche et Analyse et, excellent connaisseur de la politique française, a méme commis après-guerre un ouvrage savant qui s’efforçait de dédouaner Le Jeu américain à Vichy (Plon, 1948).
Prenez surtout Allen Dulles. A l’été 1948, c’est lui qui a ” inventé ” le Comité avec Duncan Sandys, le gendre de Churchill, et George Franklin, un diplomate américain. Principal associé du cabinet de juristes Sullivan & Cromwell, Dulles n’impressionne guère de prime abord avec ses fines lunettes, ses éternelles pipes de bruyère et ses vestes en tweed. Sauf qu’avec ce quinquagénaire, un maître espion entre dans la danse.
Retour à la case Seconde Guerre mondiale. Chef de l’OSS à Berne, Dulles noue en février 1943 des contacts avec la délégation de Combat en Suisse. Un temps, il assurera méme le financement du mouvement clandestin. ” Coup de poignard dans le dos du général de Gaulle “, s’insurge Jean Moulin au nom de la France libre. ” Survie de la Résistance intérieure menacée d’étranglement financier “, rétorque Frenay. Pensant d’abord à ses camarades dénués de moyens, aux maquisards en danger, il ne voit pas pourquoi Combat devrait se priver d’un argent allié versé, c’est convenu, sans contrepartie politique. Cette ” affaire suisse ” va empoisonner un peu plus encore ses rapports avec Moulin.
En 1946, Dulles démissionne des services secrets… pour en devenir aussitôt l’éminence grise, prenant une part prépondérante à la rédaction du texte de loi présidentiel sur la sécurité nationale. Cofondateur à ce titre de la CIA (pour les initiés : l’Agence ou mieux, la Compagnie), Dulles pense qu’en matière d’action clandestine, privé et public doivent conjuguer leurs forces. C’est lui qui a déjà inspiré, par l’intermédiaire de ses amis du Brook Club de New York, le versement des subsides de grosses sociétés américaines à la démocratie chrétienne italienne menacée par un parti communiste surpuissant. En 1950, il va reprendre officiellement du service comme bras droit du Scarabée d’abord, comme son successeur à la téte de la CIA ensuite – de février 1953 à septembre 1961. Record de longévité d’autant plus impressionnant que son frère aîné John Forster Dulles, restera, lui, ministre des Affaires étrangères de 1953 à sa mort de maladie en mai 1959.
Etonnant creuset que l’ACUE, o๠des personnalités de la haute société et/ou de la CIA côtoient les dirigeants de la puissante centrale syndicale American Federation of Labor, l’AFL, dont ils partagent l’aversion du communisme. Exemples : David Dubinsky, né en 1892 à Brest-Litovsk, en Russie, dirige le Syndicat international de la confection pour dames (ILGWU) : 45 000 adhérents à son arrivée en 1932, 200 000 à la fin des années 1940 ! Ennemi acharné des nazis hier (les syndicalistes proches de l’ACUE sont presque tous juifs), c’est aux commies , les ” cocos “, qu’il en veut dorénavant. Jay Lovestone aussi. Conseiller politique de l’AFL, ce Lituanien d’origine sait de quoi il parle : avant sa brutale exclusion puis sa lente rupture avec le marxisme, il fut, entre 1925 et 1929, le secrétaire général du PC américain ! Autre recrue de choix du Comité, Arthur Goldberg, le meilleur juriste de l’AFL. Futur secrétaire au Travail du président Kennedy puis juge à la Cour supréme, Goldberg, né en 1908, a dirigé l’aile syndicale de l’OSS. A ce titre, il fut en son temps le supérieur hiérarchique d’Irving Brown, son cadet de deux ans. Brown, représentant de l’AFL pour l’Europe et grand dispensateur de dollars aux syndicalistes modérés du Vieux Continent. Puisant dans les fonds secrets de la toute jeune CIA, laquelle finance depuis 1946 toutes les opérations anticommunistes de l’AFL, ce dur à cuire ne ménage pas, par exemple, son soutien à Force ouvrière, la centrale syndicale née fin 1947 de la scission de la CGT (lire ” Derrière Force ouvrière, Brown, l’ami américain ” dans Historia n° 621 de décembre 1997). Pure et dure, la ligne Brown contraste d’ailleurs avec celle, plus nuancée, de la CIA. A la Compagnie, on aurait préféré que les non-communistes restent dans le giron de la CGT, méme contrôlée par le PCF…
C’est qu’au-delà des hommes, il y a la stratégie d’ensemble. Face à l’Union soviétique, Washington développe deux concepts clés : le containment (l’endiguement) et plan Marshall. L’idée du containment , revient à un diplomate russophone, George Kennan, qui la développe dès juillet 1947 dans un article de la revue Foreign Affairs : ” L’élément majeur de la politique des Etats-Unis en direction de l’Union soviétique doit étre celui d’un endiguement à long terme, patient mais ferme, des tendances expansionnistes russes. “
Le plan Marshall, lui, porte la marque de son inventeur le général George Marshall, chef d’état-major de l’US Army pendant la guerre, et désormais ministre des Affaires étrangères du président Truman. En apportant une aide massive aux pays d’Europe ruinés, les Etats-Unis doivent, selon lui, faire coup double : un, couper l’herbe sous le pied des partis communistes par une hausse rapide du niveau de vie dans les pays concernés ; deux, empécher leur propre industrie de sombrer dans la dépression en lui ouvrant de nouveaux marchés.
Pour le tandem Marshall-Kennan, pas de meilleur outil que la CIA (lire l’interview d’Alexis Debat, page 51). Et c’est naturellement un autre ancien de l’OSS, Franck Wisner Jr, qu’on charge de mettre sur pied un département autonome spécialisé dans la guerre psychologique, intellectuelle et idéologique, l’Office of Policy Coordination ! Si ce bon vieux ” Wiz ” ne fait pas partie du Comité, ses hommes vont lui fournir toute la logistique nécessaire. Mais chut ! c’est top secret…
L’ACUE allie sans complexe une certaine forme de messianisme américain avec le souci de la défense bien comprise des intéréts des Etats-Unis. Messianique, cette volonté bien ancrée de mettre le Vieux Continent à l’école du Nouveau Monde. Phare de la liberté menacée, l’Amérique a trouvé, la première, la voie d’une fédération d’Etats, succès si resplendissant que l’Europe n’a plus qu’à l’imiter… Cet européanisme made in Washington comporte sa part de sincérité : ” Ils m’appellent le père du renseignement centralisé, mais je préférerais qu’on se souvienne de moi à cause de ma contribution à l’unification de l’Europe “, soupire ainsi Donovan en octobre 1952.
De sa part de calcul aussi. Car en décembre 1956, trois mois avant sa mort, le méme Donovan présentera l’Europe unie comme ” un rempart contre les menées agressives du monde communiste “. En d’autres termes, un atout supplémentaire de la stratégie américaine conçue par Marshall, Kennan et leurs successeurs : construire l’Europe, c’est remplir un vide continental qui ne profite qu’à Staline, donc, en dernier ressort, protéger les Etats-Unis.
Ajoutons une troisième dimension. Dans l’esprit des hommes de la Compagnie, rien de plus noble qu’une action clandestine au service de la liberté. Tout officier de la CIA le sait : les Etats-Unis sont nés pour une bonne part du soutien des agents de Louis XVI, Beaumarchais en téte, aux insurgés nord-américains. Ainsi l’opération American Committee, la plus importante, et de loin menée, par l’Agence en Europe pendant la guerre froide, se trouve-t-elle justifiée par l’Histoire.
Pour chaleureuse qu’elle soit, l’amitié franco-américaine ne saurait toutefois distendre le ” lien spécial ” entre Grande-Bretagne et Etats-Unis. En foi de quoi, Comité et Compagnie tournent d’abord leur regard vers Londres. Hélas ! Churchill, battu aux législatives de 1945, ronge ses griffes dans l’opposition. Le nouveau secrétaire d’Etat britannique aux Affaires étrangères, Ernest Bevin, a bien proclamé le 2 janvier 1948 aux Communes : ” Les nations libres d’Europe doivent maintenant se réunir. ” N’empéche que ses collègues du cabinet travailliste et lui repoussent avec horreur la perspective d’une véritable intégration continentale. Non pas que Bevin craigne de s’affronter aux communistes : deux jours après son discours de janvier, il créait un organisme clandestin de guerre idéologique, l’Information Research Department. Ce méme IRD qui, jugeant La Ferme des animaux et 1984 plus efficaces que mille brochures de propagande, va contribuer à diffuser partout dans le monde les oeuvres de George Orwell. Mais la carte Europe unie, alors là , non !
Cette carte, Churchill la joue-t-il de son côté par conviction profonde ou par aversion pour ses rivaux politiques de gauche ? Le fait est que le 19 septembre 1946 à Zurich, le Vieux Lion appelle à un axe anglo-franco-allemand, élément majeur selon lui d’une ” espèce d’Etats unis d’Europe “. Qu’en mai 1948, Duncan Sandys, taille aux mesures de son homme d’Etat de beau-père le Congrès européaniste de La Haye. Qu’en octobre 1948, Churchill crée l’United European Movement – le Mouvement européen. Qu’il en devient président d’honneur aux côtés de deux démocrates-chrétiens, l’Italien Alcide De Gasperi et l’Allemand Konrad Adenauer, et de deux socialistes, le Français Léon Blum et le Belge Paul-Henri Spaak. Malheureusement pour les ” amis américains “, cette tendance ” unioniste ” ne propose, à l’exception notable de Spaak, que des objectifs européens limités. Reconstruction économique et politique sur une base démocratique, d’accord, mais sans transfert, méme partiel, de souveraineté.
Le Comité et la tendance ” fédéraliste “, dont Henri Frenay émerge comme la figure emblématique, veulent, eux, aller beaucoup plus loin. Aux heures les plus noires de la Seconde Guerre mondiale, Frenay, patriote mondialiste, a conçu l’idée d’un Vieux Continent unifié sur une base supranationale. En novembre 1942, révélera quarante ans plus tard Robert Belot dans le remarquable travail sur Frenay qui vient de lui valoir l’habilitation à diriger des recherches à l’Université, le chef de Combat écrivait au général de Gaulle qu’il faudrait dépasser l’idée d’Etat-Nation, se réconcilier avec l’Allemagne après-guerre et construire une Europe fédérale. Logique avec lui-méme, Frenay se jette dès 1946 dans cette croisade européaniste aux côtés d’Alexandre Marc. Né Lipiansky à Odessa en 1904, ce théoricien du fédéralisme a croisé la trajectoire de Frenay à Lyon en 1941, puis après-guerre. A rebours de l’européanisme de droite inspiré des thèses monarchistes maurrassiennes ou du catholicisme social, les deux amis s’efforcent de gauchir le fédéralisme français alors fort de ” plusieurs dizaines de milliers d’adhérents “, ainsi que me l’assurera l’ancien chef de Combat en 1988.
Orientée à gauche, l’Union européenne des fédéralistes, l’UEF, est créée fin 1946. Elle va tenir son propre congrès à Rome en septembre 1948. Frenay en devient le président du bureau exécutif, flanqué de l’ex-communiste italien Altiero Spinelli, prisonnier de Mussolini entre 1927 et 1937 puis assigné à résidence, et de l’Autrichien Eugen Kogon, victime, lui, du système concentrationnaire nazi qu’il décortiquera dans L’Etat SS (Le Seuil, rééd. 1993). A ces trois dirigeants d’atténuer le profond malaise né de la participation de nombreux membres de l’UEF au congrès de La Haye, o๠Churchill et son gendre Sandys les ont littéralement roulés dans leur farine ” unioniste “.
Faut-il choisir entre le Vieux Lion et le pionnier de la Résistance intérieure française à l’internationalisme si radical ? Perplexité au Comité, donc à la CIA. Pour Churchill, sa stature d’homme d’Etat, d’allié de la guerre, sa préférence affichée pour le ” grand large “, les Etats-Unis ; contre, son refus acharné du modèle fédéraliste si cher aux européanistes américains et bientôt, ses violentes querelles avec le très atlantiste Spaak. En mars 1949, Churchill rencontre Donovan à Washington. En juin, il lui écrit pour solliciter le versement de fonds d’urgence (très riche à titre personnel, l’ancien Premier ministre britannique n’entend pas puiser dans sa propre bourse). Quelques jours plus tard, Sandys appuie par courrier la demande de son beau-père : de l’argent, vite, sinon le Mouvement européen de Churchill s’effondre. Comité et CIA, la principale bailleuse de fonds, débloquent alors une première tranche équivalant à un peu moins de 2 millions de nos euros. Elle permettra de ” préparer ” les premières réunions du Conseil de l’Europe de Strasbourg, qui associe une assemblée consultative sans pouvoir réel à un comité des ministres statuant, lui, à l’unanimité.
Pour soutenir leurs partenaires du Vieux Continent, ACUE et CIA montent dès lors des circuits financiers complexes. Les dollars de l’oncle Sam – l’équivalent de 5 millions d’euros entre 1949 et 1951, le méme montant annuel par la suite – proviennent pour l’essentiel de fonds alloués spécialement à la CIA par le Département d’Etat. Ils seront d’abord répartis sous le manteau par les chefs du Mouvement européen : Churchill, son gendre, le secrétaire général Joseph Retinger, et le trésorier Edward Beddington-Behrens. En octobre 1951, le retour de Churchill à Downing Street, résidence des premiers ministres anglais, ne tarira pas ce flot : entre 1949 et 1953, la CIA va en effet verser aux unionistes l’équivalent de plus de 15 millions d’euros, à charge pour eux d’en redistribuer une partie à leurs rivaux de la Fédération, la tendance de droite du fédéralisme français, laquelle reverse ensuite sa quote-part à l’UEF. Sommes substantielles mais sans commune mesure avec la manne que l’appareil stalinien international, le Kominform, investit au méme moment dans le financement souterrain des PC nationaux et des innombrables ” fronts de masse ” : Fédération syndicale mondiale de Prague, Mouvement de la paix, mouvements de jeunes, d’étudiants, de femmes…
Pour Frenay, c’est clair : l’Europe fédérale constitue désormais le seul bouclier efficace contre l’expansionnisme communiste. Mais comment aller de l’avant quand le nerf de la guerre manque si cruellement ? L’UEF n’est pas riche. Son président encore moins, dont la probité est reconnue de tous – après son passage au ministère des Prisonniers, Déportés et Réfugiés, Frenay, ancien officier de carrière sans fortune personnelle, a quitté l’armée au titre de la loi Diethelm de dégagement des cadres. Comme au temps de ” l’affaire suisse “, le salut financier viendra-t-il de l’allié américain ? Oui, assurent dès l’été 1950 les hommes de l’ACUE à un représentant français de l’UEF en visite à New York. Conforme à la position officielle du gouvernement américain en faveur de l’intégration européenne, leur aide ne sera soumise à aucune contrepartie politique ou autre, condition sine qua non aux yeux d’Henri Frenay. Et de fait, à partir de novembre 1950, l’ACUE va financer secrètement à hauteur de 600 000 euros l’une des initiatives majeures de Frenay et des fédéralistes de gauche : la création à Strasbourg, en parallèle du très officiel Conseil de l’Europe, d’un Congrès des peuples européens, aussi appelé Comité européen de vigilance.
S’associeront à ce projet des socialistes (Edouard Depreux), des religieux (le père Chaillet, fondateur de Témoignage chrétien ), des syndicalistes, des militants du secteur coopératif, des représentants du patronat et méme… des gaullistes tels Michel Debré ou Jacques Chaban-Delmas. Mal conçue médiatiquement, l’affaire échoue de peu. Raison de plus pour accentuer le soutien financier, oeuvre du secrétaire général de l’ACUE, Thomas Braden. Connu pour ses opinions libérales, cet ami du peintre Jackson Pollock, n’a pas hésité quand Donovan, son ancien patron à l’OSS, lui a demandé de quitter la direction du musée d’Art moderne de New York.
En juillet 1951, Frenay effectue à son tour le voyage des Etats-Unis sous les auspices du Congrès pour la liberté de la culture – une organisation que nous retrouverons bientôt. L’occasion de rencontrer les dirigeants du Comité et ceux de la Fondation Ford (mais pas ceux de la CIA avec lesquels il n’entretiendra jamais de rapports directs) pour leur faire part des besoins matériels des fédéralistes. Message reçu ” 5 sur 5 ” par les Américains…
A cette date, Braden ne figure plus parmi les dirigeants officiels de l’ACUE. En vertu du principe des vases communicants, l’agent secret esthète vient en effet de rejoindre Dulles à la CIA. Les deux hommes partagent cette idée de bon sens : face aux communistes, ce ne sont pas les milieux conservateurs qu’il faut convaincre, mais la gauche antistalinienne européenne, dont Frenay constitue un des meilleurs représentants. Braden va plus loin : ” Comme l’adversaire rassemblé au sein du Kominform, structurons-nous au plan mondial par grands secteurs d’activité : intellectuels, jeunes, syndicalistes réformistes, gauche modérée… “, plaide-t-il. D’accord, répond Dulles. Naît ainsi la Division des organisations internationales de la CIA. Dirigée par Braden, cette direction centralise, entre autres, l’aide de la Compagnie via l’ACUE aux fédéralistes européens. En 1952, l’American Committee for United Europe finance ainsi l’éphémère Comité d’initiative pour l’assemblée constituante européenne, dont Spaak sera président et Frenay, le secrétaire général.
Brouillés avec la ” Fédération “, leur rivale de droite qui servait jusque-là d’intermédiaire pour le versement des fonds CIA-ACUE par le truchement du mouvement churchillien, les amis de Frenay sont très vite au bord de l’asphyxie. Pour parer à l’urgence, Braden, virtuose du financement souterrain au travers de fondations privées plus ou moins bidon, va, cette fois, mettre en place une procédure de versements directs aux fédéralistes de gauche par des antennes para-gouvernementales américaines. A Paris, plaque tournante des opérations de la CIA en Europe avec Francfort, on opérera par le biais de l’Office of Special Representative, conçu à l’origine pour servir d’interface avec la toute jeune Communauté européenne du charbon et de l’acier (Ceca), ou de l’US Information Service (USIS). Par la suite, un bureau ACUE proprement dit sera ouvert.
Jean Monnet : des liens troubles avec les services américains
Comme Jean Monnet, président de la Ceca, Frenay caresse, en cette année 1952, l’idée d’une armée européenne, pas décisif vers l’Europe politique selon lui. L’ACUE approuve chaudement. Prévue par le traité de Londres de mars 1952, cette Communauté européenne de défense comprendrait – c’est le point le plus épineux -, des contingents allemands. Reste à faire ratifier le traité par les parlements nationaux. Frenay s’engage avec enthousiasme dans ce nouveau combat. Pour se heurter, une fois encore, à de Gaulle, qui refuse la CED au nom de la souveraineté nationale et, déjà , du projet ultrasecret de force atomique française, ainsi qu’aux communistes, hostiles par principe à tout ce qui contrarie Moscou. D’après les éléments recueillis par Robert Belot – dont la biographie du chef de Combat devrait sortir ce printemps au Seuil -, Frenay demandera méme à l’ACUE de financer l’édition d’une brochure réfutant… les thèses gaullistes sur la CED.
Staline meurt en mars 1953. L’année suivante, Cord Meyer Jr, un proche de la famille Kennedy, remplace Braden à la téte de la Division des organisations internationales de la CIA. Mais 1954 verra surtout cet échec cuisant des européanistes : l’enterrement définitif de la CED. Découragé, Frenay abandonne alors la présidence de l’Union européenne des fédéralistes. A partir d’octobre 1955, les ” amis américains ” reportent donc leurs espoirs sur un nouveau venu, le Comité d’action pour les Etats-Unis d’Europe de Jean Monnet. Lié à Donovan et surtout à l’ambassadeur américain à Paris, David Bruce, un proche de Franck Wisner, Monnet est trop fin connaisseur du monde anglo-saxon pour accepter directement les dollars de la CIA. Compte tenu de sa prudence de Sioux, l’aide américaine à son courant européaniste devra emprunter d’autres voies. En 1956, Monnet se voit ainsi proposer l’équivalent de 150 000 euros par la Fondation Ford. Une offre qu’il décline, préférant que cet argent soit versé au professeur Henri Rieben, un économiste et universitaire suisse pro-européen qui vient d’étre nommé chargé de mission aux Hautes Etudes commerciales de Lausanne. Rieben utilisera ces fonds en toute transparence financière pour créer un Centre de recherches européen.
En 1958, le retour du général de Gaulle, radicalement hostile aux thèses fédéralistes, annihile les derniers espoirs de l’UEF et de ses amis américains. Dissolution de l’ACUE dès mai 1960 puis cessation des financements occultes par la CIA s’ensuivent. En douze ans, la Compagnie aura quand méme versé aux européanistes de toutes tendances l’équivalent de 50 millions d’euros sans étre jamais prise la main dans le sac ! Mais pourra-t-on préserver longtemps le grand secret ?
La première alerte éclate dès 1962. Trop précise sur les financements américains, une thèse universitaire sur les mouvements européanistes doit étre ” enterrée ” d’urgence en Angleterre. Ce remarquable travail est l’oeuvre du fils d’un camarade de résistance de Frenay, Georges Rebattet, créateur en avril 1943 du Service national maquis. Georges Rebattet, le successeur en 1952 de Joseph Retinger comme secrétaire général d’un Mouvement européen dont il a d’ailleurs assaini pour une bonne part le financement.
Deuxième secousse au milieu des années 1960. L’étau de la presse américaine (le New York Times et la revue gauchiste Ramparts ) se resserre sur une des filiales du ” trust ” Braden-Meyer, le Congrès pour la liberté de la culture o๠se côtoyaient des intellectuels antitotalitaires européens de haute volée – Denis de Rougemont, Manhès Sperber, Franz Borkenau, Ignazio Silone, Arthur Koestler ou, par éclipses, Malraux et Raymond Aron. Financé par la CIA au travers de la Fondation Fairfield, le Congrès édite en français l’une de ses revues les plus prestigieuses, Preuves . Jouant la transparence, Braden jette alors son pavé dans la mare. ” Je suis fier que la CIA soit immorale “, déclare-t-il en 1967 au journal britannique Saturday Evening Post , auquel il confie des révélations sensationnelles sur le financement occulte par la CIA du Congrès pour la liberté et sur le rôle d’Irving Brown dans les milieux syndicaux. Silence radio, en revanche, sur le soutien aux mouvements européanistes, le secret des secrets…
Ultime rebondissement à partir de juin 1970, quand le conservateur anglais pro-européen Edward Heath arrive à Downing Street. A sa demande, l’Information Research Department lance une vaste campagne pour populariser sous le manteau l’européanisme dans les médias et les milieux politiques britanniques. En 1973, l’Angleterre fait son entrée dans le Marché commun ; le 5 juin 1975, 67,2 % des électeurs britanniques ratifient la décision par référendum. Dans ce renversement de tendance en faveur de l’Europe, un homme s’est jeté à corps perdu : nul autre que le chef de la station de la CIA de Londres, Cord Meyer Jr. Ce bon vieux Cord qui remplaçait vingt ans plus tôt son copain Braden à la téte de la Division des organisations internationales de la Compagnie.
Par Rémi Kaufer : http://www.historia.fr/content/recherche/article?id=6744
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualités en Europe Mar 16 Avr - 3:20
OPÉRATION SECRÈTE : DRAGHI ACCORDE À LA FRANCE UNE LICENCE POUR IMPRIMER DE LA MONNAIE (14 Avril 2013)
Citation :
La France a obtenu de la BCE la permission d’imprimer de la monnaie sur un programme d’obligations pratiquement illimité. L’affaire porte sur des banques non désignées (littéralement « banques de l’ombre ») et c’est une bulle (qui se mesure) en milliards. La BCE veut empêcher que l’Allemagne se mêle du sauvetage de la France.
A Chypre règne une vive émotion parce que le BCE a dépouillé la banque nationale de tout pouvoir. En France, sans que le public ne le remarque, c’est exactement le contraire qui se produit : la BCE a accordé à la France une licence illimitée pour imprimer de la monnaie.
Cette action doit empêcher qu’une banque française ne s’écroule. Car cela ne pourrait seulement être empêché ainsi qu’à l’ultime moment.
Fin 2011, il y a eu une action concertée des plus puissantes banques centrales du monde, entre autres, la FED, la Banque d’Angleterre et la BCE. Avec un volume jamais vu jusque là, la BCE a démarré des opérations de refinancement à long terme (LTRO – Long Term Refinancing Operations) et a mis environ 500 milliards d’euros à la disposition du système bancaire de la zone euro. Quelques mois plus tard, à peu près la même somme a été mise à la disposition des banques pour que ces dernières puissent « taper » la BCE.
A l’arrière plan se trouvait l’inquiétude que les banques de la zone euro qui détiennent la grande majorité des obligations d’Etats ne rendent l’âme si un état faisait défaut et que l’union monétaire parte en vrille dans son ensemble. Il était alors question d’une banque française qui était à la limite de rupture. Il n’a jamais été dévoilé de quelle banque il était question.
Depuis longtemps, les grandes banques comme la Société Générale, le Crédit Agricole ou BNP¨Paribas se trouvent dans le collimateur des marchés obligataires. Comme l’a rapporté Bloomberg, le Crédit Agricole a dû vendre l’année dernière pour 3,5 milliards de valeurs propres.
Entretemps il a été rendu public qu’a côté de ce courant de liquidités du LTRO, presque sans fin pendant trois ans, une deuxième source de liquidités presque inépuisable est à la disposition des banques françaises, le Marché STEP (Short Term European Papers).
Il faut comprendre par là, un marché pour ainsi dire non régulé sur lequel des obligations de banques et d’entreprises à court terme sont placées. Des titres de dettes pour un volume de 440 milliards d’euros y sont traités. En clair : le monde bancaire français s’est à nouveau développé de manière extrêmement créative et s’offre avec le marché STEP un programme de création de crédit totalement innovant quoiqu’à court terme, une licence toute spécifique pour battre monnaie.
1 – Le marché STEP est hors bourse. Il n’y a donc aucune transparence. 2 – Le marché STEP est établi presque exclusivement sur le secteur bancaire français. 3 – Les banques françaises déposent ces obligations STEP en garantie à la Banque de France. 4 – Une banque nommée « Euroclear » (chambre de compensation entre la Banque de France et les banques) présente également des titres STEP comme « garantie » à la BCE. 5 – La Banque de France retransmet également les risques de ces obligations STEP déposées comme garantie à la BCE.
Il doit évidemment y avoir là dedans du papier de médiocre valeur. Tant que la banque centrale française étend sa main protectrice là-dessus, ces agissements jouent un rôle subalterne. Manifestement des titres avec la note BBB sont acceptés et déposés à la BCE.
L’histoire de fous de Draghi
La BCE, qui à l’avenir doit obtenir le contrôle sur l’ensemble des banques de la zone euro, ne peut en aucune manière prélever elle-même des données sur le marché STEP, elle les reçoit de la Banque de France à qui elles sont fournies par des tiers, eux-mêmes acteurs sur ce marché. On arrive à la conclusion inverse : il se produit une création monétaire pour les banques françaises, sous l’autorité protectrice de la Banque de France, sans contrôle de la BCE. Une histoire de fous.
Avec 445 milliards d’euros estimés, les banques françaises contrôlent une partie considérable d’un marché opaque pour le financement des banques centrales. Les mesures d’alimentation à court terme ne sont pas exclusivement limitées aux banques françaises. Les banques de la zone euro échangent ces titres STEP et peuvent également les déposer à la BCE pour y puiser des liquidités. A côté d’un marché régulé, c’est une des possibilités pour accéder à des crédits très peu chers de la BCE.
Ce qui est interessant dans cette situation : par rapport aux achats souventes fois et vigoureusement discutés d’obligations d’états par la BCE pour un montant, à l’époque, d’environ 200 milliards d’euros – par lequel la BCE s’est obtenu le titre de « bad bank » - les dettes de crédit des banques européennes sur la BCE culminent à une hauteur d’environ 1300 milliards d’euros.
Mario Draghi est conscient que cette opération n’est pas tout à fait casher. Il s’est exprimé dans le passé : « plus de transparence » serait nécessaire et « l’on devrait prendre cette affaire très au sérieux ». Mais il n’a rien fait.
Pour une bonne raison.
La BCE a donné à la France une possibilité de stabiliser ses propres banques, sans que l’Allemagne puisse entreprendre quoi que ce soit pour s’y opposer.
Ce programme doit, semble-t-il, servir à acheter du temps pour les Français, jusqu’à ce que l’on arrive à l’union bancaire. Celle-ci était prévue pour 2018, maintenant, l’Union européenne veut rapprocher son introduction à 2015. Ensuite, le sauvetage des banques en Europe pourra être fait sur le dos des actionnaires et des épargnants.
Jusqu’à ce qu’on y arrive, il se développe en France, sous les radars, une gigantesque bulle financière. L’Allemagne doit, impuissante, assister à ce qui se produit. Le chef de la Bundesbank, Jens Weidmann, peut tenir à ce sujet des prêches dominicaux. C’est tout.
Cette action montre que la fraction Sud, dans les coulisses de la BCE a déjà largement pris le contrôle sur la structure de l’Europe.
Geheim-Operation: Draghi erteilt Frankreich Lizenz zum Gelddrucken deutsche-wirtschafts-nachrichten.de Frankreich hat von der EZB die Erlaubnis erhalten, über ein spezielles Anleihen Programm faktisch unbegrenzt Geld zu drucken. Das Geschäft läuft über Schattenbanken und ist eine Milliarden-Blase. Die EZB will verhindern, dass Deutschla
Geheim-Operation: Draghi erteilt Frankreich Lizenz zum Gelddrucken deutsche-wirtschafts-nachrichten.de Frankreich hat von der EZB die Erlaubnis erhalten, über ein spezielles Anleihen Programm faktisch unbegrenzt Geld zu drucken. Das Geschäft läuft über Schattenbanken und ist eine Milliarden-Blase. Die EZB will verhindern, dass Deutschland
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualités en Europe Mer 17 Avr - 18:18
Article 63 du TFUE 1- Toutes les restrictions aux mouvements de capitaux entre les états membres et entre les états membres et les pays tiers sont interdites. 2- Toutes les restrictions aux paiements entre les états membres et entre les états membres et les états tiers sont interdites.
François Asselineau - Union Populaire Républicaine -
faty Colonel
Messages : 3229 Date d'inscription : 08/04/2012
Sujet: Re: Actualités en Europe Mer 17 Avr - 18:37
berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Actualités en Europe Mar 23 Avr - 17:34
Un jihadiste algérien recruteur d’AQMI arrêté en Espagne Par Mourad Arbani | 23/04/2013
Citation :
Un algérien soupçonné d’être liés à Al-Qaïda a été arrêté par la police espagnole en compagnie d’un autre jihadiste marocain. C’est le ministère de l’Intérieur espagnol qui l’a annoncé ce mardi.
Le ressortissant d’origine algérienne, Nou Mediouni a été arrêté dans la province de Saragosse alors que l’autre, marocain Hassan El Jaaouani, dans la province de Murcie. Tous les deux étaient soupçonnés d’appartenance à une cellule radicale proche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
Les deux suspects ont été arrêtés au terme d’une enquête menée conjointement depuis plus d’un an avec les polices française et marocaine, selon les précisions fournies par le ministère espagnol de l’Intérieur. Et Il s’agit de deux militants qui se seraient radicalisés ces derniers temps, accédant à des sites radicaux jihadistes.
Le présumé jihadiste algérien était usager d’une plateforme radicale islamiste connue, depuis laquelle des responsables d’AQMI, basés au Mali, procédaient au recrutement de candidats au profil radical.
Il avait reçu des instructions pour un voyage vers un camp d’entraînement jihadiste situé dans le nord du Mali. La forte présence policière internationale sur le terrain avait fait échouer ce projet et le suspect avait dû regagner l’Espagne.
Quant au jihadiste marocain, il aurait lui aussi eu des contacts avec des responsables d’Aqmi basés au Mali et chargés du recrutement de militants radicaux en Espagne.
Sujet: Re: Actualités en Europe Sam 27 Avr - 19:30
Écosse : Lancement de la campagne pour le "oui" à l'indépendance
Le premier ministre écossais Alex Salmond a lancé, vendredi 25 mai, la campagne du "oui" au référendum d'indépendance qui doit se tenir à une date restant à déterminer, à horizon de l'automne 2014. "Je veux que l'Ecosse soit indépendante, pas parce que je pense que nous sommes meilleurs que les autres pays mais parce que je sais que nous sommes aussi valables que les autres pays", a-t-il déclaré lors d'une réunion publique à Edimbourg.
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: Actualités en Europe Sam 27 Avr - 19:33
ah bon pk il ferait pas pareille pour le Sahara occidental alors?
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités en Europe Sam 27 Avr - 20:02
Rebell a écrit:
ah bon pk il ferait pas pareille pour le Sahara occidental alors?
faudrait d'abord que l'iran reconnaisse le polisario et pourtant le maroc a rompu les relations diplomatique avec elle , et si le polisarion ne peut acceder a sa souveraineté parceque y(a pas bcp de monde qui la reconnaisse c simple
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: Actualités en Europe Sam 27 Avr - 20:19
sukhoi 30mka a écrit:
Rebell a écrit:
ah bon pk il ferait pas pareille pour le Sahara occidental alors?
faudrait d'abord que l'iran reconnaisse le polisario et pourtant le maroc a rompu les relations diplomatique avec elle , et si le polisarion ne peut acceder a sa souveraineté parceque y(a pas bcp de monde qui la reconnaisse c simple
je voie pas pk tu viens parlez de l’Iran...ohh c vraiiii tu aime pas les perse j'avais oublierrr!!! ah oui toi tu préfère les israélien tu devrier te renseigner mieux que sa avant de balancer des connerie l’Iran reconnais le droit d’autodétermination du peuple sahraoui d'ailleurs c un peut pour sa que le Maroc a coupez ses relation va pluto dire a tes frère marocain de reconnaitre les sahraoui qu'il colonise eux même avant de parle de l’Iran faut chercher
et puis sa n'a rien avoir avec le monde qui la reconnaissent ou non faut savoir qui la reconnait le vote pour la Palestine était pourtant majoritaire mais il et pas passer prk la puissance mondial a mie sont veto donc tant que t allier les usa la France et Israël blok cette question le Sahara sera jamais libre que l'iran vote oui ou non sa changera rien surtout kan t frére tout les monarchiste du golf soutienne le Maroc
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: Actualités en Europe Sam 27 Avr - 20:24
tien mr je sais tout voila qui devrait t'eclairecire les idée
berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
Sujet: Re: Actualités en Europe Sam 27 Avr - 20:36
Très bonne vidéo explicative Rebell
c'est comme ça qu'il faut répondre avec des sources
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: Actualités en Europe Sam 27 Avr - 21:21
lool mercii ^^
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités en Europe Sam 27 Avr - 22:01
Rebell a écrit:
sukhoi 30mka a écrit:
Rebell a écrit:
ah bon pk il ferait pas pareille pour le Sahara occidental alors?
faudrait d'abord que l'iran reconnaisse le polisario et pourtant le maroc a rompu les relations diplomatique avec elle , et si le polisarion ne peut acceder a sa souveraineté parceque y(a pas bcp de monde qui la reconnaisse c simple
je voie pas pk tu viens parlez de l’Iran...ohh c vraiiii tu aime pas les perse j'avais oublierrr!!! ah oui toi tu préfère les israélien tu devrier te renseigner mieux que sa avant de balancer des connerie l’Iran reconnais le droit d’autodétermination du peuple sahraoui d'ailleurs c un peut pour sa que le Maroc a coupez ses relation va pluto dire a tes frère marocain de reconnaitre les sahraoui qu'il colonise eux même avant de parle de l’Iran faut chercher
et puis sa n'a rien avoir avec le monde qui la reconnaissent ou non faut savoir qui la reconnait le vote pour la Palestine était pourtant majoritaire mais il et pas passer prk la puissance mondial a mie sont veto donc tant que t allier les usa la France et Israël blok cette question le Sahara sera jamais libre que l'iran vote oui ou non sa changera rien surtout kan t frére tout les monarchiste du golf soutienne le Maroc
dis moi qui est l'ambassadeur du polisario en iran
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités en Europe Sam 27 Avr - 22:05
Rebell a écrit:
tien mr je sais tout voila qui devrait t'eclairecire les idée
il ne elle ne dis rien ta video , soutien a l'autodetermination , mais pas de reconnaissance
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: Actualités en Europe Sam 27 Avr - 22:33
de quoi tu parle reconnaissance soutien l’autodétermination sa te suffis pas pour toi??? pk tu parle pas de tes frére arabe du golf qui reconnaissent ni l’autodétermination ni rien du tout cette vidéo prouve pk rabat agit toujours stupidement kan il s'agit du Sahara et hmdl l’Iran reconnait l'autodetermination maintenant essai de te faire une raison et trouve de meilleur coupable comme eux qui soutienne le maroc a massacré des musulman comme les moanrchie du golf par exemple
yak Admin
Messages : 13552 Date d'inscription : 24/04/2011 Localisation : SUR TERRE
Sujet: Re: Actualités en Europe Lun 29 Avr - 22:44
Allemagne: cinglante réplique du camp de Merkel aux critiques venues de France
Citation :
Le parti conservateur d'Angela Merkel a répliqué de manière cinglante lundi aux récentes critiques des socialistes français à l'égard de la politique de la chancelière allemande, accusant le gouvernement en France d'essayer d'occulter les problèmes de ce pays. Le porte-parole de la chancelière avait pourtant semblé vouloir apaiser les tensions en faisant une claire distinction entre des critiques exprimées par un parti politique et l'action du gouvernement français. Jugeant la relation franco-allemande "essentielle", le porte-parole, Steffen Seibert, avait souligné que les critiques ayant figuré dans l'ébauche d'un texte rédigée par les socialistes français avant un congrès de leur parti n'avaient rien à voir avec le travail entre les deux gouvernements. "Ce qui compte pour nous, c'est l'action du gouvernement" français, a-t-il martelé. Mais le parti conservateur de Mme Merkel a réagi plus durement, épinglant le gouvernement de Jean-Marc Ayrault. "Le gouvernement de gauche (français) ne peut détourner l'attention du fait que la France a besoin de réformes structurelles profondes", a déclaré Andreas Schockenhoff, vice-président du groupe parlementaire CDU/CSU, dans un communiqué. "Les attaques infondées de responsables socialistes français de haut rang contre la chancelière sont inhabituelles et inappropriées pour la relation franco-allemande", a jugé M. Schockenhoff qui préside le groupe d'amitié franco-allemande au Bundestag. "Elles montrent avant tout le désespoir dans lequel se trouvent les socialistes français du fait que, même un an après leur arrivée au pouvoir, ils ne trouvent aucune réponse convaincante aux problèmes financiers et économiques de leur pays", a-t-il ajouté. Le porte-parole du gouvernement allemand a cependant loué la qualité de la coopération franco-allemande. "Ce qui compte pour nous, c'est (...) la coopération directe avec le président français (François Hollande), le Premier ministre (Jean-Marc) Ayrault, et les ministres", a déclaré Steffen Seibert. Si on regarde cela, "il se dégage une toute autre image" de nos relations, a-t-il souligné.
http://fr.news.yahoo.com/allemagne-cinglante-r%C3%A9plique-camp-merkel-critiques-venues-france-204626485.html il y'a de l'eau dans le gaz dans le couple franco allemand
Rebell banni
Messages : 7649 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: Actualités en Europe Lun 29 Avr - 22:49
j'avais parier sur une tel réponse de l’Allemagne et il on raison de répondre comme sa j'aime bien les allemand il sont fort dans tout et on plus il on du nif