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| Actualités Economiques | |
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+19su30mka chega habiban Tayeb Algerian fighter one DR LECTER raptordz ammari kamel philipides7 samir_reghaia rimonidz yak Zoubir8 raptor13 berhoum faty boussouf houaridz Rebell 23 participants | |
Auteur | Message |
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berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
| Sujet: Re: Actualités Economiques Dim 18 Mai - 18:47 | |
| Le secrétaire d'État US à l'énergie bientôt à AlgerLe secrétaire d'État américain à l'énergie, Ernest Moniz, devrait effectuer une visite en Algérie à l’occasion de la tenue de la 47ème édition de la Foire internationale d'Alger qui aura lieu du 28 mai au 2 juin prochain. Les Etats-Unis sont les invités d’honneur de l’édition 2014 de la FIA et ils comptent saisir les opportunités qu’offre cet espace économique incontournable pour apporter un nouveau souffle aux relations de coopération entre les deux pays dans le volet économique et commercial. Pour ce faire, le pays de l’oncle Sam compte sur les 80 entreprises qui prendront part à la FIA, mais aussi sur la présence à cette occasion du secrétaire d'État américain à l'énergie, Ernest Moniz. L’annonce a été faite par l’Ambassadeur des Etats-Unis à Alger, Henry S. Ensher à l’issue d’une conférence de presse, tenue ce matin à la Safex, en présence du SG du ministère du Commerce, Aissa Zermati et Ismail Chikhoune, président du conseil d'affaires algéro-américain. Henry S. Ensher, a indiqué que les Etats-Unis affichent une grande volonté de soutenir l’Algérie pour diversifier son économie, l’aider à développer ses exportations et renforcer notre partenariat dans le domaine énergétique. A ce propos, - Citation :
- il a annoncé la venue à Alger du secrétaire d’État à l’Énergie, Ernest Moniz à la faveur de la FIA 2014, une visite que le président du conseil d'affaires algéro-américain a considéré comme un «signe très fort» dans les relations des deux pays. «Le secrétaire d'État américain à l'énergie ne se déplace pas n’importe où dans le monde.
[size][color][font] C’est un poste stratégique aux Etats-Unis. Donc s’il vient en Algérie, c’est un geste et un signe très forts qui démontrent leur intérêt pour développer la coopération bilatérale avec l’Algérie», a-t-il estimé.[/font][/color][/size] Interrogé sur les échanges commerciaux entre les deux pays, M. Chikhoune a expliqué que le choix des USA comme invité d'honneur de cette édition, « n’est pas fortuit », estimant que «la relation entre les deux pays a atteint un niveau très apprécié. Il y a eu beaucoup d’échanges et beaucoup de hauts responsables américains ont effectué de visites officielles en Algérie ces dernières années et d’autres vont s’y déplacer prochainement». Selon lui, le volume des échanges commerciaux, qui a enregistré une baisse en 2013 en raison du recul des exportations algériennes en hydrocarbures, va rebondir pour trouver son seuil habituel qui est d’environ 15 milliards de dollars annuellement. M. Chikhoune a toutefois regretté la prédominance des hydrocarbures sur la structure des exportations et les lacunes auxquelles est confronté l’Algérie pour diversifier son économie. Une diversification qui peut être réalisée, selon lui, grâce l’expertise américaine. Il a, d’ailleurs, souligné la volonté des Etat-Unis de renforcer la coopération avec l’Algérie dans plusieurs domaines notamment dans la santé d’où l’expérience américaine a été sollicitée pour ce qui est des centres anti-cancer. Selon lui, il y aura un mémorandum d’entente qui va être signé le 30 mai entre le gouvernement et des industriels américains dans le domaine pharmaceutique, « ce qui va permettre de faire une feuille de route sur tous les projets à venir ». «Certains projets vont être annoncés durant la FIA 2014», a-t-il encore souligné. - Citation :
- Pour sa part, le SG du ministère du Commerce, Aissa Zermati, a noté que la 47ème édition de la FIA, qui aura lieu du 28 mai eu 2 juin, connaitra la participation de 1045 exposants venant de 37 nations des cinq continents. Un événement qui connaitra éventuellement, estime-t-il, la signature de beaucoup de partenariats entre les entreprises étrangères et leurs consœurs algériennes.
http://www.leconews.com/fr/actualites/nationale/commerce/le-secretaire-d-etat-us-a-l-energie-bientot-a-alger-18-05-2014-169551_292.php | |
| | | chega Modérateurs
Messages : 1806 Date d'inscription : 13/03/2014
| Sujet: Re: Actualités Economiques Mar 20 Mai - 6:09 | |
| Des sociétés mixtes militaires algéro-russes inShareIn Nationale Mis à jour le 17 mai 2014 By K. M. Affichages : 239 En vue de réduire les importations d’armements L’Algérie a convenu avec la Russie de créer des sociétés mixtes sous forme de groupes ou de consortiums pour la fabrication d’armements et d’équipements militaires en vue de réduire les importations directes d’armes de l’ancien empire soviétique. C’est ce qu’a révélé Valentina Matvienko, présidente du Conseil de la Fédération de Russie (chambre haute du Parlement), à son retour à Moscou au terme d’une visite de deux jours en Algérie. «Nous avons convenu avec nos partenaires algériens de créer des coentreprises pour l’industrie militaire», a fait savoir Mme Matvienko dans un entretien accordé, avant-hier, au quotidien gouvernemental Rossiïskaïa gazeta. Il s’agit pour les deux partenaires de mettre en place «un nouveau format d’approvisionnement mais aussi de coopération industrielle pour la fabrication de produits militaro-techniques», a-t-elle expliqué sans préciser la date de lancement de ces sociétés mixtes ainsi que le type d’industrie militaire ciblé. Ces sociétés qui nécessitent de grands moyens technologiques seront installées en Algérie et financées en grande partie par l’Algérie. Durant son séjour, la présidente de la chambre haute du Parlement russe a indiqué que les responsables algériens ont mis l’accent plus particulièrement sur la coopération militaro-technique, domaine dans lequel Alger et Moscou ont une longue tradition. «L’Algérie est un partenaire idéal pour la Russie car la situation politique et financière y est stable, le pays n’a pas de dette extérieure et possède d’importantes réserves de change», a souligné Mme Matvienko. L’Algérie est le client majeur de la Russie en Afrique. Depuis mars 2006, date de la visite du Président russe Vladimir Poutine, l’Algérie a conclu plusieurs contrats d’armement qui ont dépassé les 12 milliards de dollars, faisant de l’Algérie le plus grand contractant de la Russie post soviétique. A la fin du 2013, l’Algérie a commandé une escadrille de 48 hélicoptères pour un montant de 2,7 milliards de dollars. Il s’agit de 42 hélicoptères d’attaque MI28NE et de 6 hélicoptères de transport géants MI26, un arsenal qui s’ajoute aux contrats en cours conclu avec d’autres partenaires. L’option prise par l’Algérie de recourir à la fabrication conjointe d’armes avec la Russie représente une orientation stratégique vitale pour l’avenir de l’armée algérienne. Cette option permettra à l’Algérie d’assurer un approvisionnement direct en équipement et en pièces de rechange comme elle garantira la formation des militaires algériens sur place. Elle lui évitera également les retards et les difficultés de transports et d’acheminement des équipements militaires commandés sans compter les coûts de montage des équipements et des périodes d’essai. Bien qu’il reste le fournisseur majeur, la Russie n’est désormais pas le seul partenaire de l’Algérie dans le domaine militaire. Décidée à diversifier ses sources d’approvisionnement et de formation, l’Algérie s’est tournée également vers la Chine, les Etats-Unis, l’Italie et à un degré moindre la Grande-Bretagne et l’Inde. Outre le dossier militaire, la responsable russe a évoqué avec ses homologues algériens les opportunités d’investissements dans l’exploration des hydrocarbures sur le sol algérien, la construction de nouveaux sites énergétiques et l’exploitation des mines d’or et d’autres minerais. La Russie a, par ailleurs, proposé de développer la télévision numérique en Algérie, d’instaurer le système de navigation GLONASS (le concurrent russe du GPS). http://www.jeune-independant.net/index.php/nationale/1409-des-societes-mixtes-militaires-algero-russes | |
| | | DR LECTER Admin
Messages : 792 Date d'inscription : 15/05/2011
| Sujet: Re: Actualités Economiques Mer 21 Mai - 21:46 | |
| - Citation :
- Algérie: feu vert du président Bouteflika pour exploiter le gaz de schisteLire l'article sur Jeuneafrique.com : | Algérie: feu vert du président Bouteflika pour exploiter le gaz de schiste | Jeuneafrique.com
http://www.jeuneafrique.com/actu/20140521T191646Z20140521T191635Z/algerie-feu-vert-du-president-bouteflika-pour-exploiter-le-gaz-de-schiste.html Voila notre nappe souterraine d'eau potable qui a mis des milliers d'années a se former est en danger et cela sans contrôle réel indépendant, sachant que l'accord n'est pas une surprise | |
| | | chega Modérateurs
Messages : 1806 Date d'inscription : 13/03/2014
| Sujet: Re: Actualités Economiques Jeu 22 Mai - 10:19 | |
| Ce que sera l'Algérie dans 20 ans. TISSU INDUSTRIEL ET GRANDS PROJETS D'AVENIR. Paru sur Journal "L'Expression." Par : Ali MEBROUKINEIl reste à l'Algérie une quinzaine d'années pour devenir un pays dit émergent. C'est une période très courte, alors que les défis économiques, sociaux, industriels et culturels sont colossaux. Dans 15 ans, l'Algérie ne sera plus un pays exportateur de pétrole et sa population sera de l'ordre de 50 millions d'habitants, dont 35 à 38 vivront sur une bande côtière d'à peine 150 km de profondeur à partir de la mer. Certes, les gouvernants algériens ont pris les décisions opportunes en injectant environ 600 milliards de dinars dans la réhabilitation des structures économiques et sociales, le développement de l'économie de l'immatériel (dont les Ntic ne sont qu'une des composantes). Même si l'Ecole algérienne se débat et continuera à se débattre dans de grandes difficultés (le ministre en charge du secteur ne doit pas se poser en victime d'un mauvais procès instruit contre lui; il a hérité en 1993 d'une situation passablement calamiteuse), la création de lycées préparatoires aux grandes écoles, l'instauration d'un numerus clausus a minima à l'entrée de l'Université, le partenariat que les grandes Ecoles algériennes seront nécessairement conduites à nouer avec les plus prestigieuses universités du monde; tout cela autorise à garder un espoir raisonnable dans les chances de redressement du système éducatif algérien. Tous les pays comparables sont engagés aujourd'hui dans une compétition mondiale pour la suprématie technologique. La compétition en est de plus en plus âpre. Les entreprises multinationales évoluent avec une rapidité qui n'a pas de précédent dans l'histoire, cependant que la demande de matières premières explose littéralement.Il est évidemment anormal qu'entre 1999 et 2010, il n'ait pas été proposé l'ombre d'une stratégie industrielle au pays, situation qui apparaît rétrospectivement d'autant plus choquante qu'un état des lieux exhaustif des forces et faiblesses de l'industrie algérienne avait été dressé en 1998.L'opinion publique attend du ministre actuel de l'Industrie et de l'Investissement, grand commis de l'Etat, qu'il s'exprime sur ce sujet, au moment où l'Afrique du Sud et la Turquie et bientôt le Maroc et la Tunisie ne se contentent plus de fabriquer des produits conçus par d'autres mais cherchent à innover dans les domaines de haute technologie et se lancent dans des productions à haute valeur ajoutée. Comment rattraper 12 années de retard venues s'ajouter à 20 ans d'impérities économiques et industrielles voulues par les successeurs de Houari Boumediène qui ont précipité ce pays dans un ravin. Priorité à la recherche et à l'innovation Seul un effort massif dans la recherche et l'innovation, à l'instar de ce qu'entreprennent sans désemparer les Etats émergents que l'Algérie a vocation à rejoindre (pour peu que nos concitoyens le veuillent vraiment et pas seulement le gouvernement), permettra à l'Algérie d'accélérer sa croissance et de garantir la pérennité de son modèle social, aujourd'hui financé exclusivement par la fiscalité pétrolière.Seule une culture de l'excellence, des scientifiques de grande valeur dans l'ensemble des domaines (y compris dans les sciences sociales et humaines afin que les Algériens comprennent enfin le monde dans lequel ils vivent et ses évolutions prévisibles), des ingénieurs réputés, un tissu d'entreprises utilisant de hautes technologies et un système éducatif en pointe (à l'école, au collège et au lycée) habiliteront notre pays à rompre véritablement avec la logique rentière dans laquelle l'Algérie s'est embourbée, depuis le début des années 1980, sans pouvoir jamais annuler ou seulement réduire son retard.Mais point de nouvelle politique industrielle sans recherche fondamentale. Le défi qui est posé à nos gouvernants (Cf. les mises en garde régulières depuis un an du Pr Chitour dans ces colonnes) est de créer des emplois hautement qualifiés, afin que des entreprises comme Snvi, Sonatrach, Sonelgaz, Cosider, Air Algérie, etc. ne soient pas happées par la mondialisation galopante (personne ne peut, a priori, exclure une OPA étrangère inamicale sur telle ou telle de nos grandes entreprises) ou leur rentabilité à ce point affectée, que l'Etat lui-même reconsidèrerait son rôle d'actionnaire unique. L'ensemble des pouvoirs publics ne doivent pas être obnubilés par le nombre de PME/PMI à créer d'ici 2014, ou obsédés par le niveau de participation du capital local à la réalisation des marchés publics, surtout si l'objectif de l'efficacité est perdu de vue. Il faudra surtout se préoccuper de la mise à niveau de toutes les entreprises algériennes sans exception (y compris celles qui ont noué des partenariats avec des entreprises étrangères), dès lors que, adhésion prochaine de l'Algérie à l'OMC ou pas, l'ouverture de notre économie est déjà une réalité depuis au moins 15 ans. Aucune évaluation objective n'a encore été entreprise de la mise à niveau de nos entreprises. Qu'entend-on par mise à niveau? La capacité de nos entreprises à satisfaire en biens et services une demande globale interne qui se porte prioritairement sur les produits étrangers? La capacité de nos entrepreneurs à exporter? Le montant des exportations hors hydrocarbures qui devait atteindre deux (2) milliards de dollars en 2000, sera de moins de 700 millions de dollars en 2010, alors qu'il aurait dû dépasser les 10 milliards de dollars au regard de tous les ajustements, restructurations, mises à niveau, privatisations, cessions partielles d'actifs, privatisations engagés depuis 1995. Certes, les gouvernements successifs depuis 1999 n'endossent pas toute la responsabilité de cette situation, mais le moment est largement venu de mobiliser tout le pays (y compris la migration très hautement qualifiée qui a exprimé mille fois sa disponibilité à servir son pays) pour faire face aux défis de demain. En 2015, il sera trop tard. Chaque Algérien doit en avoir conscience, car aucun magicien ne sera au rendez-vous de ce moment-là pour sauver l'Algérie.Quelle politique industrielle? Si l'Algérie avait des traditions industrielles ancrées, l'Etat n'aurait pas à décider à la place des industriels des produits à développer, des alliances à nouer ou des marchés à conquérir. Il aurait seulement la responsabilité de créer un environnement propice au développement de grands projets industriels. Et sa stratégie se fût limitée à énoncer un nombre déterminé de programmes, d'une taille significative (dans une perspective de rentabilité) et de se prononcer sur les technologies à adopter. Il n'en est malheureusement rien et sur les secteurs prioritaires comme l'énergie, la santé, les TIC, les transports non polluants et sécurisés, l'Algérie dispose d'atouts mineurs. Quelques questions viennent à l'esprit; elles n'épuisent pas cependant le spectre des incertitudes liées au devenir économique du pays. 1. Faut-il créer une Agence spécialement dédiée au développement industriel et confiée à des experts algériens à la compétence avérée (il en existe au minimum un millier sur l'ensemble du territoire national et quelques milliers à l'étranger) disposant de tous les moyens pour élaborer et suivre une stratégie industrielle véritable, en rupture avec le bricolage qui a prévalu jusqu'ici?2. L'Algérie peut-elle d'ores et déjà orienter le tissu industriel national vers les secteurs à haute intensité technologique, sachant que ce sont eux qui créeront les emplois de demain (les dispositifs Ansej, Anjem et Cnac s'avèreront très vite inadaptés et sont déjà budgétivores). 3. L'Etat algérien peut-il se donner les moyens de lancer de grands projets d'avenir ainsi que des programmes dont l'horizon dépasserait la capacité nationale de projection de nos finances publiques? 4. Si le partenariat euro-méditerranéen a une raison d'être, c'est bien dans le développement des programmes pour répondre aux défis de l'environnement et des changements climatiques (pile à combustibles, énergie solaire, voiture propre).D'autres pistes peuvent également être explorées comme le perfectionnement de moteurs de recherche multimédias sur Internet, la téléphonie mobile, les terminaux multimédias, les équipements d'imagerie de nouvelle génération pour identifier et traiter des maladies dont l'étiologie reste encore mystérieuse.En résumé, toutes les institutions de recherche algériennes et les grandes entreprises doivent nouer des partenariats stratégiques avec les pôles industriels et de recherche non seulement de pays européens mais aussi du Maroc, de la Tunisie, de l'Egypte et de la Turquie.Il revient à l'Etat algérien de faire du territoire national, un espace d'attraction pour les investissements étrangers stratégiques, par-delà la nécessité des ajustements dont la LFC pour 2010 sera le siège. Il n'y a plus une seconde à perdre.alimebroukine@yahoo.com https://sites.google.com/site/akhbardzaer/lbled-politique/ce-que-sera-l-algerie-dans-20-ans-tissu-industriel-et-grands-projets-d-avenir | |
| | | samir_reghaia Sous lieutenant
Messages : 849 Date d'inscription : 05/12/2012
| Sujet: Re: Actualités Economiques Jeu 22 Mai - 14:41 | |
| - chega a écrit:
Ce que sera l'Algérie dans 20 ans. TISSU INDUSTRIEL ET GRANDS PROJETS D'AVENIR. Je ne vois pas pourquoi ceux qui ont économiquement échoué dans les années 80, dans les années 90 et dans les années 2000 réussiraient dans les années 2020. Nous sommes toujours gouvernés par le même système, qui utilise en grande partie la même doctrine économique... donc je suis pessimiste. Ce quinquénat verra la même doctrine économique que les autres: des budgets collosaux pour sortir 2 à 3% de croissance au maximum... des transferts sociaux importants pour faire taire le peuple, des entraves graves aux investissements nationaux et étrangers... le réveil risque d'être dur pour les algériens... Par ailleurs: - Citation :
- Dans 15 ans, l'Algérie ne sera plus un pays exportateur de pétrole et sa population sera de l'ordre de 50 millions d'habitants
Oui, beaucoup de prévisions vont dans ce sens, c'est ce qui m'inquiète... et en même temps c'est une très bonne chose... | |
| | | samir_reghaia Sous lieutenant
Messages : 849 Date d'inscription : 05/12/2012
| Sujet: Re: Actualités Economiques Jeu 22 Mai - 15:04 | |
| Justement, un article intéressant, certe un peu vieux, mais pertinent. - Citation :
- Algérie : sortir du tout-pétrole ou mourir
La publication de son livre a fait grand bruit en Algérie et lui a même valu d'être reçu par le Premier ministre en personne. Dans Algérie, la décennie de la dernière chance (éditions Chihab), l'économiste algérien Abdelhak Lamiri explique pourquoi l'Algérie est en proie à une grave crise socio-économique malgré ses immenses réserves pétrolières (98 % de ses exportations, 70 % de ses recettes fiscales et 40 % de son PIB). Sur le même sujet, lire notre article "Comment l'Algérie prépare sa future banqueroute" Le chercheur, également président de l'Institut international de management (Insim), en est convaincu : la prochaine décennie s'annonce capitale pour le pays. Dans une interview au Point.fr, il explique pourquoi la diminution des réserves de pétrole impose à l'Algérie de réformer en profondeur ses institutions pour enfin émerger dans le cercle des pays industrialisés, sous peine de sombrer définitivement dans la déchéance.
Le Point.fr : En dépit du chômage galopant, l'économie a été relativement absente de la campagne présidentielle. Abdelhak Lamiri : Il est vrai que les problèmes de fond ont été évacués de la campagne. En dépit des promesses, aucun candidat ne s'est attaqué aux questions de fond. Personne n'a dit comment il comptait réformer le système éducatif et universitaire du pays. Aucun candidat n'a expliqué comment il allait moderniser le management des administrations publiques et privées. Or, sans le règlement de ces questions, n'importe quel programme est voué à l'échec. Pourtant, le pouvoir se vante d'avoir créé des universités gratuites dans chaque wilaya (préfecture) du pays. En Algérie, le système universitaire est populiste et fonctionne toujours selon le système des années 1960. Les enseignants sont sous-payés et sous-estimés, ce qui les pousse à posséder un autre métier en parallèle, alors qu'ils devraient se consacrer à la recherche. D'autre part, l'autre problème se situe dans l'enseignement même. En Algérie, seulement 5 % des études sont consacrées aux matières techniques, telles que la chimie, l'ingénierie ou la mécanique. Les 95 % restants concernent les sciences humaines uniquement, matière qui ne possède pas de débouchés. Il existe donc une grande inadéquation entre les formations et les besoins réels. Mais pourquoi les étudiants s'orientent-ils vers des matières sans débouchés ? L'orientation des étudiants se fait selon un système informatisé qui prend en compte les places, les universités et les professeurs disponibles, pas l'évolution économique du pays. Or, au cours des quatorze dernières années, 500 milliards de dollars ont été dépensés par l'État sur des projets d'infrastructures routières et de barrage. Pourtant, aucune université ne forme à la gestion de projet. Ainsi, ce sont les entreprises étrangères qui profitent pour s'implanter (avec leurs propres employés, NDLR). Pourquoi une telle erreur ? Il nous a manqué de la vision, de la stratégie, dans les qualifications humaines et la modernisation managériale afin que soient correctement gérés les administrations, les hôpitaux et les universités. Le problème réside également dans le petit appareil de production algérien, qui ne compte que 600 000 entreprises. Et 95 % de cette production concerne de très petites entreprises (TPE). Or, pour bien fonctionner, l'Algérie devrait posséder aujourd'hui 1,5 million d'entreprises. D'où le véritable "boom" de l'importation dans le pays, qui est passée de 10 milliards de dollars en 2000 à 55 milliards de dollars aujourd'hui. On n'a jamais vu un pays au monde dont les importations ont augmenté de 35 % au cours des dix dernières années. Pourtant, la relance économique n'était-elle pas le maître mot du président Bouteflika lors de son premier mandat en 1999 ? Prenez l'exemple de l'Inde, qui avait les pires infrastructures au monde dans les années 1980. À partir des années 1990, le pays a lancé un plan de relance économique. Pour ce faire, il a choisi de qualifier ses élites en développant les meilleures universités au monde dans des domaines précis : l'informatique, le management, l'électronique et surtout l'ingénierie. L'argent, il l'a d'abord injecté dans les cerveaux. Résultat, l'Inde est aujourd'hui un pays émergent qui a considérablement amélioré ses infrastructures et qui exporte ses services dans le monde entier pour des dizaines de milliards de dollars de contrats. La Chine a fait pareil au début des années 1980. En ce qui nous concerne, au lieu d'injecter de l'argent dans les cerveaux, on a fait l'exact inverse : on a noyé de l'argent dans des entreprises et institutions administratives non qualifiées, ce qui a entraîné une dilapidation énorme des ressources. Vous voulez parler de la corruption ? Je veux parler des malfaçons, des travaux non achevés, des surcoûts, mais aussi des pots-de-vin. Rendez-vous compte : pour 500 milliards de dollars dépensés, on n'a créé que 150 à 200 milliards de dollars d'infrastructures. Le reste a été perdu. Qui pointez-vous du doigt ? Ce n'est pas uniquement à cause de l'État, mais de toutes les élites intellectuelles algériennes. Nous sommes tous responsables. Lorsque le président Bouteflika a annoncé son plan de relance, tout le monde a applaudi, sauf moi. Aujourd'hui, tout le monde critique son bilan. Que proposez-vous pour sortir de l'impasse ? Il faut tout d'abord impérativement réorganiser l'État pour obtenir une meilleure coordination, ainsi qu'une visibilité à long terme. Pour ce faire, je propose de créer une institution regroupant les meilleurs experts, que l'on pourrait appeler l'institut algérien de développement. Après un dialogue avec la société et les politiques, cet organe pourrait développer une vision à long terme de type "Algérie, pays développé à l'horizon 2050" et "pays émergent d'ici 2025". Deuxième chantier, il est indispensable de moderniser les cerveaux algériens. Rendez-vous compte, nous sommes en retard dans tous les domaines ! Il nous faut recycler les travailleurs déjà opérationnels et mieux éduquer les nouvelles générations. Troisième nécessité, il nous faut développer le management des institutions et des entreprises de sorte qu'elles soient capables de gérer les ressources qu'on leur donne. Quatrième volet, il faut aller vers plus de décentralisation, avec des plans de développement locaux et régionaux. Pas uniquement nationaux, gérés par une administration inefficace. Enfin, il faut diversifier notre économie : grâce aux faibles coûts de notre énergie ainsi que de la main-d'oeuvre bon marché, nous sommes en mesure de créer des secteurs d'activité où nous serions très avantagés, comme la production de plastique. En outre, nous avons une centaine de niches où l'on pourrait créer de l'emploi, telles que le tourisme, l'agriculture et le secteur des services. Mais le principal fléau en Algérie, qui provoque chaque jour des émeutes à travers le pays, n'est-il pas avant tout le chômage des jeunes (21,5 %, selon le FMI) ? Le problème vient du fait que notre secteur productif est littéralement atrophié. Comme je l'ai déjà mentionné, pour absorber le chômage, l'Algérie devrait posséder 1,5 million d'entreprises. Pourtant, l'État algérien a fait des gestes en créant l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej), qui leur prête jusqu'à 100 000 euros sans intérêt pour créer leur propre entreprise. C'est vrai, mais cela ne marche pas, car l'Ansej a pour conséquence de dilapider beaucoup d'argent sans résultat. Avant de donner de l'argent à ces jeunes, il faudrait les former, puis les accompagner dans leur projet. Il serait nécessaire de créer des incubateurs et des pépinières, c'est-à-dire de petites entités visant à aider les jeunes à financer leur entreprise et à les accompagner dans la création et le suivi de leur projet. La jeunesse algérienne paraît aujourd'hui totalement désabusée, pointant avant tout la corruption généralisée au sommet de l'État. Il y a une grande part de vérité dans ce que disent les gens. L'ex-Premier ministre Ahmed Ouyahia a lui-même admis que l'économie algérienne était gérée par les importations... et qu'il n'y pouvait rien. Or, la hausse spectaculaire des importations bloque la production nationale. D'après moi, le problème du développement économique est avant tout une question de sociologie politique. Cela fait cinquante ans que le système puise dans les ressources pétrolières pour éteindre les incendies sociaux. Sauf que le pétrole se raréfie Un énorme risque pèse sur la rente pétrolière. Nous sommes presque arrivés à un pic pétrolier en Algérie, alors que la consommation interne double tous les sept ans. D'autre part, on ne peut pas écarter le scénario d'une baisse de 50 % du prix du baril dans un futur proche. Ainsi, d'ici sept à huit ans, la rente pourrait chuter de 70 % alors que nous serons cinquante millions d'habitants. De terribles troubles sociaux pourraient surgir. Pour l'éviter, il est encore temps de diversifier notre économie en dehors des hydrocarbures. Maintenant, avant qu'il ne soit trop tard. http://www.lepoint.fr/afrique/economie/algerie-sortir-du-tout-petrole-ou-mourir-16-04-2014-1813436_2033.php | |
| | | dz.dz Adjudant
Messages : 470 Date d'inscription : 30/03/2014
| Sujet: Re: Actualités Economiques Sam 24 Mai - 5:23 | |
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| | | chega Modérateurs
Messages : 1806 Date d'inscription : 13/03/2014
| Sujet: Re: Actualités Economiques Mer 28 Mai - 20:12 | |
| Signature d’une convention d’impulsion économique 27 mai 2014 17:16 0 commentaire La Caci et la CCINB renforcent leur partenariat
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La chambre algérienne de Commerce et de l’Industrie (Caci) a signé, aujourd’hui à Alger, un mémorandum pour la convention d’impulsion économique (CODE) avec la Chambre de commerce, d'industrie et de navigation de Barcelone (CCINB). Le président de la Caci, Tahar Khelil et son homologue de la chambre espagnole de Commerce, d’Industrie et de navigation de Barcelone, Miquel Valls, ont procédé, aujourd’hui au siège de la Caci, à la signature d’un mémorandum pour la convention d’impulsion économique (CODE). A cette occasion, M. Khelil a indiqué que la Caci entretient d’excellentes relations avec les chambres de commerce espagnoles. Il a, toutefois, souligné que la création d’une chambre mixte s’impose pour développer la performance des PME/PMI algériennes. Il a estimé, dans ce sens, que la signature de ce mémorandum entre les deux parties est le cadre approprié pour concrétiser les grands axes de cette coopération. « L’Algérie et l’Espagne ont un rôle à jouer dans la construction d’un partenariat euro-méditerranéen », a-t-il ajouté. A cet effet, il dira que les sociétés espagnoles, dont 270 d’entre elles sont déjà installées en Algérie, sont appelées à «renforcer leur présence sur le marché algérien en prenant des initiatives d’investissement dans le cadre du partenariat et faire sortir la coopération économique du caractère strictement commercial, dans la mesure où un plan quinquennal 2014-2019 qui favorise l’investissement est en voie d’élaboration par les autorités publiques». Présent à cette rencontre, l’ambassadeur d’Espagne Alejandro Polanco, a indiqué de son côté qu’«il y a déjà un intérêt croissant des entreprises espagnoles pour venir travailler en Algérie, non seulement en restant au niveau commercial, mais également pour essayer de nouer des partenariats gagnant-gagnant». Il a, par ailleurs, affiché la volonté de son pays d’accompagner l’Algérie dans ses efforts visant à améliorer le climat des entreprises, et faciliter les procédures administratives des voyages des entrepreneurs algériens en Espagne. Il a indiqué dans ce sens que le nombre de visas accordés par le consulat d’Espagne aux Algériens s’élève à 10 mille visas par an dont environ de 15% de ce chiffre concernent les visas d’affaires. «Nous sommes conscients qu’il y a un bon climat d’investissement en Algérie et nous sommes très optimistes sur l’avenir de la coopération entre les entreprises espagnoles et les entreprises algériennes», a affirmé pour sa part, Miquel Valls, le président de la Chambre commerciale de Barcelone qui souligne en outre la détermination des entreprises espagnoles à contribuer dans le développement industriel en Algérie. Il est à noter une importante délégation d’hommes d’affaires espagnols conduite par Miquel Valls, a pris part à ce forum. La délégation espagnole est composée d’entreprises et hommes d’affaires relevant de différents domaines, à savoir le traitement des eaux, équipements industriels, électrique, gaz, produits chimiques, géo-synthétique, transport maritime et ferroviaire, conseils et services, douanes, banques et assurances. S’agissant du volume des échanges commerciaux entre les deux pays, le président de la Caci a fait savoir qu’il a presque doublé entre 2010 et 2013, pour passer de 8,5 milliards de dollars en 2010 à 15,5 milliards de dollars en 2013. Il a souligné que durant le premier trimestre 2014, ces échanges s’élèvent à 3,46 milliards de dollars, précisant que l’Espagne occupe le premier rang des clients de l’Algérie avec des achats de 2,25 milliards de dollars (13,68%) et constitue son quatrième fournisseur avec 1,21 milliard de dollars (8,78%). http://www.leconews.com/fr/cooperation/accord-et-convention/signature-d-une-convention-d-impulsion-economique-27-05-2014-169733_272.php | |
| | | chega Modérateurs
Messages : 1806 Date d'inscription : 13/03/2014
| Sujet: Re: Actualités Economiques Jeu 29 Mai - 7:51 | |
| Entretien avec Issad Rebrab, P-DG de Cevital : « Je suis en train de construire et de créer des emplois, pourquoi on me bloque ? »Économie - le 28 mai 2014 à 16 h 53 min - Propos recueillis par Hadjer Guenanfa. Avez-vous menacé de délocaliser des projets à l’étranger ?Lors d’un forum organisé par MDI sur l’entreprise familiale, un journaliste d’ El Watan m’avait posé une question sur l’évolution de nos projets que nous souhaitons réaliser en Algérie. J’ai répondu que nous avons lancé quatre projets qui ont été agréés par l’État. Il s’agit du projet de fenêtres à double-vitrage à Bordj Bou Arreridj, générateur de 3 000 emplois, d’une cimenterie à Constantine, de la deuxième ligne de production de verre plat et d’un projet de fabrication de produits électroménagers à Sétif qui va créer 7 500 emplois. J’ai ajouté que nous avons, par contre, trois grands projets sur lesquels nous n’avons pas eu de suites. Parmi eux, le projet de trituration de graines oléagineuses qui a été déposé depuis plus de dix ans. Nous avons également un projet de pétrochimie qui pourrait, à lui seul, créer près de 3 000 PME-PMI et engendrer près de 600 000 à 900 000 emplois et un projet dans le domaine de la sidérurgie. Le projet de trituration de graines oléagineuses, par exemple, pourrait faire passer le pays du stade d’importateur à celui d’exportateur. Il pourrait non seulement satisfaire 100% des besoins du marché national, mais aussi dégager près de 1,5 milliard de dollars d’exportations par an. Actuellement, l’Algérie importe 100% de tourteaux de soja et ses huiles brutes végétales. Le projet a été déposé au Conseil national des investissements. Et la seule condition suspensive à l’agrément était une étude d’impact sur l’environnement. Celle-ci a été réalisée deux fois et approuvée par toutes les autorités. Malgré ça, le projet reste toujours sans réponse. Il ne s’agit donc pas de délocalisation ?Nous n’avons absolument aucune intention de délocaliser quoi que ce soit. Le journaliste d’ El Watan a très bien rapporté mes propos. Mais je suis vraiment étonné de voir d’autres journalistes, à qui je n’ai pas accordé d’interviews, déformer complètement mes propos et je ne sais pas dans quel but. Ils disent que M. Rebrab menace. Je n’ai jamais menacé quiconque et pourquoi le ferai-je ? Je dis que nous avons, aujourd’hui, les moyens nécessaires pour réaliser des projets en priorité dans notre pays. Mais dans le cas où nous n’obtiendrons pas les autorisations nécessaires, nous les réaliserons ailleurs. Nous sommes un groupe industriel qui veut se développer et contribuer au développement de notre pays. Nous voulons que Cevital continue à se développer en Algérie d’abord, puis à l’international. Encore une fois, pour certains de nos projets, nous attendons une réponse depuis près de dix ans. Nous avons dépensé beaucoup d’argent pour les études de ces projets. Dans le même temps, d’autres pays nous ont sollicités pour investir. Je viens de revenir du Gabon où j’ai rencontré le Président avec son Premier ministre et ses ministres de l’Industrie et de l’Agriculture. Ils nous ont demandé d’investir dans leur pays pour créer de l’emploi. Ils nous ont affirmé qu’ils étaient disposés à mettre à notre disposition des terres agricoles et des matières premières pour la pétrochimie. J’ai également rencontré le Premier ministre de la Guinée équatoriale qui est intéressé par des projets de pétrochimie. Ce sont des pays producteurs de gaz naturel et de pétrole qui sont intéressés pour des projets créateurs d’emplois dans leurs pays. Concernant le projet dans la sidérurgie, nous avons aussi une opportunité au nord de la Méditerranée dans le cas où nous n’arriverions pas à le réaliser en Algérie. En France ?Oui. La France exporte 8,5 millions de tonnes de déchets de ferrailles. Nous pourrons avoir donc accès à ces matières premières et rentabiliser ce projet. L’Afrique et le Moyen-Orient importent 28 millions de tonnes de produits sidérurgiques. Pourquoi ces trois projets sont-ils toujours bloqués ?Nous n’avons pas de réponse. C’est pour cela que j’ai dit, dans ma déclaration à El Watan, que j’étais très content qu’un grand professionnel soit nommé à la tête du ministère de l’Industrie. M. Bouchouareb a déjà été ministre de l’Industrie et il a surtout été un ancien entrepreneur. Donc quelqu’un qui comprend ce qu’est l’entreprise et les problèmes qui se posent au sein de l’entreprise. Je dis également que si M. Bouchouareb ne fait rien pour l’industrie, je perdrai complètement tout espoir concernant le développement industriel en Algérie. Je l’ai contacté, il m’avait dit qu’il n’y avait absolument aucun problème et qu’il fera tout pour relancer le secteur industriel en Algérie. Cela dit, j’ai cherché à comprendre les raisons du blocage. J’ai fait mon enquête. Et il était vraiment triste de découvrir que certains confrères (entrepreneurs, NDLR) intoxiquent certains décideurs en leur rapportant des propos déformés. Des confrères qui sont très proches de certains décideurs. Et certains de ces confrères justement sont membres du Forum des chefs d’entreprise que j’ai finalement décidé de quitter. Vous voulez parler du patron de l’ETRHB, Ali Hadad ?Vous n’avez qu’à deviner. Vous savez qui sont très proches des décideurs parmi les chefs d’entreprise. J’ai décidé de ne plus renouveler mon adhésion au FCE, car je ne pouvais pas m’asseoir à la même table que ces gens-là. Des gens que j’ai aidés. C’est ce qui m’a fait très mal. Avez-vous informé le président du FCE de votre décision ?J’ai reçu une lettre pour payer mes cotisations annuelles. Hier matin, j’ai envoyé une lettre, très simple, de deux lignes, pour informer le président du FCE que je ne faisais plus partie de l’organisation mais sans donner aucune raison. Et à mon grand étonnement, j’ai appris dans l’après-midi du jour même que l’information était déjà arrivée à certains décideurs au niveau de l’État, mais déformée. Je ne peux rester et m’asseoir avec des confrères qui, au lieu d’essayer de travailler à promouvoir l’économie nationale, ils tentent d’avoir des faveurs en enfonçant leurs confrères. Quel regard portez-vous aujourd’hui sur le patronat ?Au sein du FCE, les membres étaient auparavant solidaires entre eux et défendaient les mêmes idéaux. Mais l’organisation a été prise en otage par certaines personnes et qui en font leur propre instrument. Si c’était pour aider le pays, il n’y aurait eu absolument aucun problème. En réalité, je n’ai aucun problème avec le pouvoir. Je ne vois pas quel problème je pourrais avoir avec lui, car je suis en train de construire et de créer des emplois. Alors, pourquoi on me bloque ? Probablement parce qu’il y a des gens qui rapportent à certains décideurs des propos malveillants pour bénéficier de leurs bonnes grâces. Je ne peux pas l’expliquer autrement ! http://www.tsa-algerie.com/2014/05/28/entretien-avec-issad-rebrab-pdg-de-cevital-je-suis-en-train-de-construire-et-de-creer-des-emplois-pourquoi-on-me-bloque/ | |
| | | DR LECTER Admin
Messages : 792 Date d'inscription : 15/05/2011
| Sujet: Re: Actualités Economiques Jeu 29 Mai - 14:40 | |
| C'est la preuve si tenter qu'il en avait besoin, que les magouilles des autorités ne sont pas compatibles avec un essor économique et donc d'un minimum de transparence et d'organisation, voila pourquoi l'élection présidentielle était si strategique et dégraisser la gabegie et l'iniquité arbitraire de l'administration.
En clair on se developpera pas tant que le regime sera la, je préfère qu'il disparaissent et nos réserve d'hydrocarbures avec mais se relever avec notre fierté et notre cerveau se sera une seconde emergence de la dignité de l'algerie a la facedu monde | |
| | | chega Modérateurs
Messages : 1806 Date d'inscription : 13/03/2014
| Sujet: Re: Actualités Economiques Ven 30 Mai - 21:40 | |
| Autoroute des Hauts plateaux, gares maritimes, le rail et TIC Des projets d’envergure à réaliser Abonnez-vous au flux RSS des articles 30 mai 2014 20:43 2.000 km de nouvelles liaisons dans les régions du Sud et des Hauts-Plateaux La poursuite de la réalisation d’infrastructures figure parmi les priorités du gouvernement Abdelmalek Sellal pour les 5 prochaines années. Il n’est un secret pour personne que les infrastructures de base relèvent d’une stratégie de désenclavement et de développement économique. Ainsi, le plan d’action du gouvernement prévoit-il la poursuite des actions déjà entamées en la matière. Il est question de l’extension du réseau routier et autoroutier à travers la réalisation de l’autoroute des Hauts plateaux. Toutefois aucune échéance n’a été fixée ni pour son entame ni pour sa réception. Par ailleurs, et dans le cadre du désenclavement du territoire, le gouvernement prévoit la réalisation de 2.000 km de nouvelles liaisons dans les régions du Sud et des Hauts-Plateaux et des liaisons stratégiques assurant la connexion avec la transsaharienne dans le but de l’amélioration de la desserte du Sud et du grand Sud. Dans le secteur des transports, le plan d’action préconise la poursuite de l’extension du réseau ferroviaire, son électrification et la réalisation de nouvelles gares. Comme il est prévu l’extension et la réalisation de nouvelles lignes du métro, tramway et télécabines. D’autre part, le document rendu public par le gouvernement envisage, outre la réception du nouveau terminal de transbordement international de conteneurs de Djen djen, la réalisation de ports en eau profonde pour l’accueil de navires de gros tonnage, le bu étant de s’insérer dans les autoroutes maritimes. Quatre nouvelles gares maritimes seront également construites. Dans le domaine de l’aviation civile, le gouvernement s’engage à finaliser les aérogares d’Alger et d’Oran et les ériger en Hub international. Toutefois, l’Exécutif se dit ne pas se limiter à la réalisation et autres réhabilitation des infrastructures. Encore faut-il que les investissements qui y sont consentis ne soient pas inscrits dans l’escarcelle des pertes et profits. Tant il est vrai que le manque d’entretien et l’anarchie qui règne sur nos routes, notamment par la faute de semi-remorques, ont grandement contribué au bricolage et rafistolage. Pour ce faire un nouveau cadre législatif sera élaboré par le gouvernement. Mais aussi la mise en place effective de la sacro-sainte intersectorialité sans laquelle chaque département continuerait à rejeter la balle à l’autre. Toujours concernant les infrastructures, le secteur des télécommunications n’est pas en reste. Aussi, le gouvernement envisage-t-il de mettre en place un programme de raccordement par fibre optique des zones industrielles, des établissements d’éducation, de formation et de santé, ainsi que 2.000 annexes des communes à travers tout le pays. Comme il est prévu la construction de Technoparcs à Annaba, Oran et Ouargla et de nouveaux incubateurs. http://www.leconews.com/fr/actualites/nationale/travaux-publics/des-projets-d-envergure-a-realiser-30-05-2014-169790_295.php | |
| | | chega Modérateurs
Messages : 1806 Date d'inscription : 13/03/2014
| Sujet: Re: Actualités Economiques Ven 30 Mai - 21:44 | |
| Plusieurs projets prévus dans le plan d'action du gouvernement Objectif : Doubler la capacité de production de l'électricité à l'horizon 2017 Abonnez-vous au flux RSS des articles 30 mai 2014 16:18 0 commentaire 23 centrales photovoltaïques et une ferme éolienne en service très prochainement
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Plusieurs projets visant à renforcer les capacités nationales de production d'énergie sont prévus par le gouvernement dans son plan d'action pour la mise en œuvre du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Selon ce plan d'action, qui sera présenté dimanche à l'Assemblée populaire nationale (APN) par le Premier ministre Abdelmalek Sellal, il est prévu de doubler la capacité de production de l'électricité à l'horizon 2017 grâce notamment à l'achèvement des travaux de l'usine de fabrication des turbines à gaz et des blocs de puissances pour répondre à la demande croissante de la population en la matière. En outre, un "vaste" programme d'énergie renouvelable a été établi par le gouvernement. A cet égard, 23 centrales photovoltaïques et une ferme éolienne entreront en production "incessamment". Le plan prévoit aussi l'entrée en production de nouveaux gisements de pétrole et de gaz permettant au secteur de "renouer avec la croissance en matière de production". "L'effort dans ce domaine sera poursuivi et les ressources qui seront tirées de cette activité contribueront au financement du plan de développement économique et social", est-il expliqué dans le plan d'action du gouvernement. Des forages pilotes seront réalisés pour définir les procédés de production des hydrocarbures non conventionnels dans les différents bassins. Le gouvernement poursuivra ainsi les efforts d'intensification de l'exploration et de développement entrepris pour renouveler les réserves et évaluer les ressources non conventionnelles. Le potentiel en ressources récupérables en matière d'hydrocarbures non conventionnelles est estimé à 30.000 milliards de m3 pour le gaz et 12 milliards de barils pour le pétrole, selon les chiffres avancés dans le même plan d'action. Ces efforts visent essentiellement à "assurer la sécurité énergétique à long terme du pays et rester actif sur le marché internationale". Le réseau de transport d'électricité et de gaz qui s'est déjà densifié par la mise en service de 6.000 km, sera amélioré davantage pour faire face à la demande croissante, est-il souligné dans le plan d'action. Concernant la distribution de l'énergie, il est prévu d'alimenter 1,5 million de nouveaux abonnés en électricité et près de 2 millions en gaz naturel, portant les taux de raccordement, respectivement, à 99% et 60%. Le programme d'efficacité énergétique sera poursuivi à travers la mise en œuvre d'un ensemble d'action pour "consacrer la prise en charge de cette activité vitale pour le pays", selon ce plan. Par ailleurs, le plan prévoit de doubler la capacité nationale de raffinage à l'horizon 2018 pour se situer à plus de 60 millions de tonnes par an. Pour atteindre ces objectifs, six nouvelles raffineries seront construites à Biskra, Tiaret, Hassi R'mel, Hassi Messaoud, Djanet et une au centre du pays sur le site qui sera choisi pour accueillir le port en eaux profondes. Les raffineries existantes seront réhabilitées pour permettre l'augmentation des stockages stratégiques de carburants à l'effet d'assurer une couverture à long terme des besoins du marché national. Le plan envisage également de poursuivre le programme de renforcement du réseau de transport des hydrocarbures qui s'est densifié avec la réalisation, la réhabilitation et le lancement de 14 nouvelles canalisations, dont les gazoducs devant assurer l'approvisionnement en gaz de la région du grand Sud (Tamanrasset et Djanet). Les capacités nationales de transformation d'hydrocarbures seront renforcées par la réalisation de deux unités liquéfaction et d'une nouvelle unité de GPL. De nombreux complexes de pétrochimie seront réalisés également au niveau des pôles industriels et notamment dans L'environnement des nouvelles raffineries. En matière de distribution de carburants, de nouvelles stations-service, y compris celles implantées sur l'axe autoroutier Est-Ouest, seront réalisées pour assurer un approvisionnement adéquat. Concernant le GPL, plusieurs centres enfûteurs seront réalisés notamment dans les zones enclavées. http://www.leconews.com/fr/actualites/nationale/energie/objectif-doubler-la-capacite-de-production-de-l-electricite-a-l-horizon-2017-30-05-2014-169786_289.php | |
| | | samir_reghaia Sous lieutenant
Messages : 849 Date d'inscription : 05/12/2012
| Sujet: Re: Actualités Economiques Lun 2 Juin - 9:15 | |
| Voilà, c'est dit: 2030 pour les exportations d'hydrocarbures conventionnels. Maintenant con comprends pourquoi on veut exploiter les gaz de schiste avec autant d'empressement. :nooo: - Citation :
- Abdelmalek Sellal : « l’exploitation du gaz de schiste est inévitable »
Le Premier ministre, Abdelamlek Sellal, a présenté ce dimanche le plan d’action du gouvernement, devant les membres de la Chambre basse du Parlement (APN).
Sellal a déclaré que « l’exploitation du gaz de schiste est inévitable ». Ce choix, dit-il, « n’est pas pour aujourd’hui mais nous devons préparer la sécurité énergétique des futures générations ».
Pour justifier le recours au gaz de schiste, Sellal a indiqué qu’avec des réserves de 12 milliards de barils de pétrole et 4.000 milliards de m3 de gaz, l'Algérie ne pourra pas maintenir ses volumes d'exportation actuels à l'horizon 2030. Les réserves en hydrocarbures conventionnels « suffiront juste à couvrir la demande nationale ».
Selon lui, le feu vert donné récemment à des partenaires étrangers pour exploiter le gaz de schiste porte sur des « forages pilotes » qui vont servir à « définir les procédés de production des hydrocarbures non conventionnels »
« La corruption est une culture » Le Premier ministre a estimé par ailleurs que « la corruption n’est pas l’affaire des responsables » mais un phénomène qui « touche de larges franges de la société ». Pour lui, « la corruption est une culture qu’il faut combattre ».
Abdelmlek Sellal a annoncé, sur un autre plan, « la levée de l'interdiction de sortie du territoire national au profit de certaines personnes ». Il a précisé que cette décision est prise par le chef de l’Etat, la semaine dernière, dans le cadre du parachèvement de la politique de la réconciliation nationale. Désormais, « le juge d'instruction est la seule partie habilitée à interdire à ces personnes de sortir du pays ».
Il a indiqué que le plan d’action du gouvernement est élaboré en fonction des engagements pris par le chef de l’Etat dans le cadre de son programme électoral de la dernière présidentielle.
Entamés aujourd’hui dimanche, les débats autour du plan d’action se poursuivront jusqu’à mercredi après-midi. Abdelmalek Sellal devra répondre aux questions et remarques des députés avant l’adoption du plan d'action jeudi prochain.
Le document lu par le premier ministre, prévoit le lancement de projets de développement des infrastructures, l'encouragement de l'investissement et des reformes politiques.
http://www.elwatan.com/actualite/abdelmalek-sellal-l-exploitation-du-gaz-de-schiste-est-inevitable-01-06-2014-259497_109.php | |
| | | samir_reghaia Sous lieutenant
Messages : 849 Date d'inscription : 05/12/2012
| Sujet: Re: Actualités Economiques Mar 3 Juin - 8:34 | |
| Ils vont tous bousiller avec leur gaz de schiste. Aucun débat la dessus. Ca sert à rien d'avoir des experts... - Citation :
- Youcef Yousfi, Ministre de l’Energie
«La situation de nos réserves n’est pas alarmante» Abonnez-vous au flux RSS des articles
02 juin 2014
Serein et mesuré, le ministre de l’énergie Youcef Yousfi s’est montré, en outre, rassurant, Dans cet entretien, paru dans les colonnes de L’Éco (n°90, du 1er au 15 juin 2014). D’abord en ce qui concerne les réserves et le potentiel énergétique, il considère que, pour de « nombreuses années encore, la sécurité énergétique de l’Algérie est assurée et sa politique d’exportation préservée ». Il l’était aussi vis-à-vis des consommateurs de carburant qui n’ont pas à craindre le renchérissement des prix à la pompe.
L’Eco : Des projections alarmistes font état de l’effondrement des prix du brut pouvant descendre jusqu’à 50 dollars le baril dans quatre ans, quelles sont vos appréciations ?
Youcef Yousfi : Les projections alarmistes, auxquelles vous faites référence, se basent sur des scénarios où l’offre mondiale de pétrole serait abondante, notamment grâce au développement de la production des gisements d’huiles non conventionnels en Amérique du Nord, alors que la demande mondiale de brut augmenterait à un rythme moins soutenu que prévu, en raison de la mise en œuvre de politiques d’économie et d’efficacité énergétique.
Si de tels scénarios ne sont pas à exclure, leurs concrétisations restent cependant très peu probables à moyen terme. En effet, non seulement le développement des gisements d’hydrocarbures à travers le monde, aussi bien pour les conventionnels que non-conventionnels, est de plus en plus coûteux, mais les réserves d’hydrocarbures mises en évidence dans de nombreux pays ne pourront pas toutes être mises en production à moyen terme au regard des facteurs techniques de production, des investissements importants nécessaires et de leur rentabilité. Ne parlons pas de difficultés rencontrées par de nombreux pays pour accéder à l’expertise, à la technologie et aux moyens de production efficients que requiert le développement des nouvelles réserves.
Le marché pétrolier devrait donc, à mon sens, se stabiliser autour de 100 dollars/baril, ce qui constitue un niveau acceptable à court et moyen termes, aussi bien pour les producteurs que pour les consommateurs. Evidemment, des fluctuations de prix ne sont pas à exclure, sur des périodes de temps plus ou moins longues, mais probablement avec des amplitudes moins fortes. Enfin, je ne parle pas des facteurs géopolitiques dont certains sont, par nature, imprévisibles et qui pourraient, comme par le passé, agir à la baisse sur l’offre disponible et à la hausse sur les prix.
Est-ce que l’après-pétrole signifie forcément exploitation du gaz de schiste d’autant que vous avez déclaré récemment que nous avons un potentiel au moins comparable aux plus importants gisements américains ?
Pour parler de l’après-pétrole, il faut tout d’abord parler du pétrole dans notre pays. Comme vous le savez, l’Algérie, membre de l’OPEP et du FPEG, fait partie des pays producteurs d’hydrocarbures et participe pleinement à l’approvisionnement du pays et du marché international.
Au vu de nos réserves actuelles et du potentiel reconnu, je considère que, pour de nombreuses années encore, la sécurité énergétique de l’Algérie est assurée et sa politique d’exportation préservée.
De manière générale, il faut aussi rappeler que le non conventionnel en général représente, à lui seul, un potentiel en ressources de plus de 30 000 milliards de m3 de gaz et de 12 milliards de barils de pétrole, techniquement récupérables. Il serait donc déraisonnable, voire irresponsable, de ne pas se préparer à l’exploiter.
Mais ces perspectives favorables ne détournent pas le Gouvernement de sa détermination à promouvoir la diversification de l’économie du pays et son développement pour le sortir de cette dépendance pesante des hydrocarbures.
C’est pour cela que les revenus tirés de l’exportation des hydrocarbures sont destinés en priorité au développement économique et social du pays.
Pour revenir plus précisément à votre question, le gaz de schiste n’est pas un hydrocarbure nouveau, il n’a aucune particularité par rapport au gaz ou au pétrole que nous utilisons. Quand on évoque le « non conventionnel », ce n’est pas le gaz ou le pétrole qui est visé, c’est la méthode d’extraction. On peut aujourd’hui extraire ces hydrocarbures grâce aux progrès continu des techniques d’exploitation. Les technologies disponibles permettent de surmonter toutes les difficultés liées à leur production. En matière de coûts, je les considère maîtrisables en mettant en place une gestion de projets efficaces, notamment le volet logistique. Je peux vous affirmer que, dans la politique du Gouvernement, l’après pétrole, c’est le développement économique et social du pays pour lui permettre de s’engager d’une manière irréversible dans l’autosuffisance dans tous les domaines : agriculture, industrie …
L’après-pétrole, c’est aussi l’utilisation rationnelle et optimale de toutes nos ressources, notamment les énergies renouvelables, afin de garantir à notre pays son indépendance énergétique pour le long terme.
Toujours dans l’après-pétrole, il y a des experts qui privilégient l’économie hydrogène. Quelle est la part de la réalité dans cela ou est-ce un débat d’école ?
En pratique, il faut s’assurer que les différents processus ne requièrent pas plus d’énergie qu’ils n’en fournissent. Les études récentes indiquent que, compte tenu du progrès technologique actuel, l’économie d’hydrogène consommerait en amont deux tiers de l’énergie produite pour n’en livrer qu’un tiers à l’utilisateur final.
Il n’en demeure pas moins que le développement de cette filière représente la solution idoine pour des applications spécifiques Les projets de voitures électriques, dans certains pays, utilisant la pile à combustible nous renseignent sur les difficultés objectives rencontrées pour le développement de cette technique. La vision d’un monde futur fondé sur l’hydrogène est à mes yeux une option encourageante mais qui reste, de nos jours, au stade de l’expérimentation. Beaucoup d’experts sont sceptiques, quant à la viabilité économique à grande échelle de cette filière, mais les recherches se poursuivent, sans pour autant assurer une solution immédiate à la demande énergétique grandissante du monde. On est donc très loin des promesses de « l’économie hydrogène ».
Certains responsables du secteur évoquent la baisse des réserves de gaz, alors que, durant les années 90, on était arrivés au niveau du début des années 70; êtes-vous d’accord avec cette approche et pourquoi en est-on arrivés à cela ?
La situation des réserves du pays, même si aujourd’hui elle n’est plus celle de 1999 où le niveau des réserves en hydrocarbures était revenu, comme vous le rappelez justement, à celui de 1971, n’est pas aussi alarmante. L’Algérie continue d’honorer le plus normalement ses engagements, que ce soit pour les besoins du marché national, malgré sa forte croissance, ou pour les marchés à l’exportation. Par ailleurs, grâce à l’augmentation de l’effort d’exploration et à l’avènement des non conventionnels, je reste très optimiste pour une augmentation substantiel le des réserves récupérables du pays. La politique mise en œuvre pour l’augmentation de l’effort d’exploration donne de très bons résultats, à l’image des découvertes de 2013, avec de nouvelles réserves permettant de compenser largement les volumes produits durant la même année. L’Algérie dispose d’atouts majeurs : un domaine minier qui reste sous exploré, un offshore encore vierge et un potentiel reconnu pour les non- conventuels, pour assurer son avenir énergétique et disposer de suffisamment de réserves d’hydrocarbures pour les générations futures.
Si l’Algérie s’est investie dans l’organisation des pays exportateurs de gaz (FPEG), comment peut-on s’accorder sur le prix du gaz sachant que les membres sont des concurrents redoutables de par leurs réserves ?
En effet, le FPEG est constitué de 17 pays membres dont quatre, ayant le statut d’observateurs. Il offre à ses membres un cadre de concertation et de coopération. Il se veut une plate-forme d’échanges, d’expériences visant à améliorer les capacités des pays membres à assurer, d’une manière indépendante et souveraine, un développement efficace et durable de leurs ressources gazières, dans le respect de l’environnement et de la préservation des richesses pour leurs populations. Il se veut aussi un espace commun pour le développement de la coopération et l’échange de points de vue visant à promouvoir un marché mondial du gaz stable et transparent à long terme sans pour autant interférer dans les politiques commerciales internes aux pays membres ou constituer un cadre d’entente ou de coordination sur les prix.
Le gaz naturel joue un rôle fondamental, non seulement parce qu’il est considéré comme l’énergie fossile la moins polluante, mais aussi en raison de son abondance et de sa disponibilité. C’est le rôle du FPEG d’essayer de faire que le gaz naturel soit mis à la disposition de toutes les populations à des conditions économiques viables et dans le respect de l’environnement. C’est aussi par le dialogue et la concertation avec les acteurs institutionnels et les opérateurs économiques des pays consommateurs que les décisions économiques rationnelles et profitables à long terme au développement du marché international seront prises.
La consommation de l’énergie est certes en nette augmentation, l’Etat ne peut subventionner davantage l’électricité donc il y a une hausse de prix dans l’air, comment va se faire concrètement cette révision du coût de l’électricité ?
En effet, vous avez raison de le rappeler, la consommation électrique est en nette augmentation depuis quelques années, en puissance et en énergie. Pour être précis, la croissance de puissance appelée est passée d’un taux annuel moyen stable de 5% sur la période 2000/2010 à une croissance à deux chiffres (11% environ) sur la période 2010/2013. De 10 460 MW en 2013, elle devrait atteindre environ 16 000 MW en 2019 et 22 000 MW en 2023.
Face à cette situation, le gouvernement a engagé un programme d’investissements ambitieux à même de satisfaire la demande attendue. Sur la période 2014-2019, ce n’est pas moins de 18 500 MW (dont 1 700MW en énergie renouvelable) de capacité électrique, 12 000 KM de réseau de transport d’électricité et de 300 postes de transformations, sans compter les milliers de kilomètres de réseaux de transport et distribution d’électricité et de gaz qui seront réalisés. 3 000 milliards de dinars seront mobilisés pour assurer l’ensemble des programmes. Vous savez aussi que, bien que les tarifs de l’électricité et du gaz n’aient pas connu d’augmentation depuis décembre 2005, le développement n’a jamais cessé car il faut répondre a l’accélération de la demande nationale en énergie électrique.
Dans le cadre de la mise en œuvre de ce programme considérable, l’Etat a pris les mesures nécessaires pour le groupe Sonelgaz et ses filiales afin d’atténuer les effets.
Votre question porte également sur le prix de l’électricité et je peux vous assurer qu’aucune proposition concernant la hausse de la tarification de l’énergie n’a été faite au gouvernement. Ceci dit, les tarifs actuels ne sont pas en ligne avec la réalité des coûts supportés par Sonelgaz. Le décret de mai 2005, relatif à la régulation des tarifs et à la rémunération des activités de transport, de distribution et de commercialisation de l’électricité et du gaz, définit les méthodologies et paramètres servant de base à la révision des tarifs applicables aux clients .Aujourd’hui, cette question n’est pas à l’ordre du jour.
La hausse des importations de carburants a été de 14%, qu’est-ce qui est prévu dans le court terme pour y remédier et est-ce que les prix à la pompe resteront inchangés ?
En ce qui concerne les importations de carburant, elles ont diminué de deux tiers pour 2014, par rapport à 2013 parce que l’ensemble de nos raffineries, à l’exception de celle d’Alger, ont été réhabilitées et elles sont opérationnelles. Donc, nous aurons réduit nos importations encore une fois de 2 tiers d’ici l’année prochaine et, une fois que les travaux de la raffinerie d’Alger seront achevés, je pense que la réduction sera beaucoup plus importante, sachant que nous avons six nouvelles raffineries qui seront lancées. Dans 3 à 4 années, elles seront achevées, et d’ici là, nous aurons un excédent. La raffinerie de Skikda est réhabilitée et sa capacité de production a été augmentée ainsi que celle d’Arzew. Les deux sont opérationnelles et fonctionnent parfaitement. Ce qui nous a permis encore une fois de diminuer nos importations durant cette année. Quant au coût, nous n’avons pas l’intention de revoir les prix de carburant pour le moment.
Où en est-on avec le projet Desertec ?
Il y a beaucoup de paroles mais peu d’actes. Nous avons un programme des énergies renouvelables, d’ici 2030, qui a été lancé et déjà mis en œuvre. La première centrale hybride fonctionne à Hassi R’mel depuis 2011. Cette année, nous allons avoir une autre ferme éolienne à Adrar qui sera en fonctionnement avant la fin de ce mois. Nous avons une centrale photovoltaïque à Ghardia qui va entrer en service dans quelques jours. Elle est expérimentale parce qu’elle a toutes sortes de technologies photovoltaïques. Nous avons également une trentaine de centrales solaires qui vont être mises en fonctionnement d’ici la fin de cette année avec une capacité de 400 Mgw. Le coût de ces installations est assez important. Elles seront des grandes centrales photovoltaïques en Algérie et en Afrique. Nous avons quelques mois de retard malheureusement mais, nous sommes en avance sur les programmes qui ont été décidés.
Maintenant le marché européen de l’électricité est toujours fermé. Nous sommes en train d’étudier avec des partenaires, ceux qui veulent investir avec nous. Et le jour où le marché européen s’ouvrira, le jour où on arrivera en partenariat à avoir des connexions entre l’Algérie et l’Europe en matière de l’électricité, on pourra prévoir de l’exportation de l’électricité verte vers l’Europe.
Vous avez été choisi par le Président de la République pour le poste de Premier ministre, comment appréciez-vous cette expérience ?
J’ai été très honoré d’avoir été désigné par Monsieur le Président de la République pour assurer l’intérim du Premier ministère et j’ai accompli cette tâche dans les meilleures conditions possibles.
Samira Mana http://www.leconews.com/fr/actualites/nationale/energie/la-situation-de-nos-reserves-n-est-pas-alarmante-02-06-2014-169833_289.php | |
| | | DR LECTER Admin
Messages : 792 Date d'inscription : 15/05/2011
| Sujet: Re: Actualités Economiques Mar 3 Juin - 10:41 | |
| Et oui voyez les crétins au pouvoir, la braderie a commencer bien avant que le peuple s'en rende compte et je ne parle pas que du gaz de schiste - Citation :
- Diaspora algérienne : Soutien aux projets de Cevital
http://www.elwatan.com/economie/diaspora-algerienne-soutien-aux-projets-de-cevital-03-06-2014-259713_111.php | |
| | | samir_reghaia Sous lieutenant
Messages : 849 Date d'inscription : 05/12/2012
| Sujet: Re: Actualités Economiques Mar 3 Juin - 12:51 | |
| - Citation :
- Calempa se dote de l’ingénierie allemande
le 03.06.14 | 10h00 Réagissez
Calempa compte consacrer pas moins de 25% de la future production à l’exportation, dès 2015, vers l’Europe et l’Afrique. En prévision de l’augmentation des capacités nationales de production de ciment, attendue courant 2017, des entreprises publiques et privées, spécialisées dans la fabrication de sacs d’emballage en papier, se préparent d’ores et déjà à faire face à une demande grandissante estimée, actuellement, à 270 millions de sacs/an, dont 70% émanant du secteur public. D’ici à fin 2015, cette demande évoluera à 500 millions de sacs/an dont 60% relèverait de ce même secteur public. Si l’offre actuelle de sacs pour ciment est estimée à 300 millions/an, elle reste incertaine et aléatoire en raison de la vétusté et de l’obsolescence des principaux équipements disponibles au niveau des divers producteurs nationaux et dont le produit ne correspond plus à la modernisation des cimenteries. C’est la raison pour laquelle la Compagnie algérienne d’emballage en papier (Calempa), filiale du groupe Kherchouche, a pris l’initiative d’investir dans ce créneau à travers l’acquisition, pour son usine de Zahana (Mascara), d’une nouvelle ligne de production ultraperfectionnée et totalement automatisée fabriquée en Allemagne. La machine, dont cinq exemplaires seulement existent dans monde, est conçue pour une vitesse de production de 320 000 sacs/8h, «ce qui portera la capacité de production de 65 millions sacs/an, actuellement, à 160 millions sacs/an dès l’entrée en service de la nouvelle ligne en octobre prochain», a indiqué Ahmed Kherchouche, gérant de Calempa. Le passage à une production à vitesse grand V a nécessité, outre le recrutement et la formation de 150 employés supplémentaires, un investissement de 10 millions d’euros, dont la moitié sous forme de crédit bancaire, et «une extension de 2500 m² de l’usine» a expliqué M. Kherchouche. Pour lui, il s’agit d’abord de «répondre aux besoins du marché national en matière d’emballage ciment et de conquérir, par la suite, le marché international». Outre le fait de devenir le plus gros fabricant de sacs pour ciment en Algérie et l’un des plus importants producteurs en Afrique, l’entreprise compte, ainsi, consacrer pas moins de 25% de la future production à l’exportation, dès 2015, vers l’Europe et l’Afrique où des clients sont déjà identifiés pour la conclusion de contrats d’approvisionnement en sacs pour ciment, a fait savoir le gérant de l’usine. Et de rappeler que l’Algérie n’a pu réaliser son autosuffisance en sacs grande contenance dédiés à l’industrie du ciment qu’à partir de 1994, puisque le pays en importait, avant cette date, environ 200 millions de sacs par an, notamment de Turquie, pour une valeur de 6 millions d’euros. C’est dire que le développement de la compétitivité des entreprises algériennes à l’international n’est pas chose impossible, «pour peu que nos opérateurs économiques sachent saisir les opportunités d’affaires et s’adapter aux exigences technologiques de l’heure», a estimé M. Kherchouche. Selon lui, «toute entreprise doit passer à l’exportation si elle veut réaliser une croissance à deux chiffres ou accroître son chiffre d’affaires». Il en veut pour preuve les prévisions en termes de croissance du chiffre d’affaires de son propre entreprise qui passera, grâce à l’augmentation de la production et aux opérations d’export, de 600 millions en 2014 à 2,5 milliards de dinars en 2015. D’autres projets, en cours de maturation, feront en sorte que le développement de l’activité emballage au sein de l’entreprise prenne une autre dimension, notamment avec le passage prévu à la production de sacs en polypropylène. Lyes Mechti http://www.elwatan.com/economie/calempa-se-dote-de-l-ingenierie-allemande-03-06-2014-259711_111.php | |
| | | berhoum Modérateurs
Messages : 5678 Date d'inscription : 11/06/2012 Localisation : Toile du Net
| | | | samir_reghaia Sous lieutenant
Messages : 849 Date d'inscription : 05/12/2012
| | | | samir_reghaia Sous lieutenant
Messages : 849 Date d'inscription : 05/12/2012
| Sujet: Re: Actualités Economiques Mar 3 Juin - 21:07 | |
| Une bonne initiative. Peut être que la lutte contre la bureaucratie annoncée n'est pas un simple slogan... Reste le système bancaire à réformer de fond en comble. - Citation :
- Algérie - Le registre du commerce électronique sera généralisé à toutes les wilayas dès juin (CNRC)
A fin février 2014, l'Algérie comptait 1.695.814 commerçants inscrits au registre du commerce, selon les données du Centre national du registre du commerce (CNRC).
Le registre du commerce électronique, opérationnel dans une phase pilote au niveau de la wilaya d'Alger, devrait être généralisé à l'échelle nationale en juin prochain, apprend-on auprès du Centre national du registre du commerce (CNRC).
"Après le succès enregistré dans l'application de la phase d'essai, le CNRC compte généraliser l'opération à travers toutes les wilayas du pays courant juin prochain", a indiqué à l'APS, le directeur du CNRC, Mohamed Slimani.
Selon M. Slimani le CNRC a pu maîtriser "parfaitement" les opérations de contrôle et de délivrance de ce nouveau document grâce aux tests et aux simulations qui ont précédé son lancement officiel. "Tout est prêt pour généraliser cette application", a-t-il poursuivi.
L'introduction du nouveau registre du commerce concernera, toujours, les opérateurs économiques qui demandent un registre du commerce pour la première fois.
9.136 registres électroniques délivrés depuis la mi-mars
Lancé la mi-mars dernier au niveau d'Alger, le registre du commerce électronique a pour objectif essentiel de moderniser les services CNRC et de mettre fin aux actes de falsification des extraits du registre.
Depuis, le CNRC a délivré 9.136 registres électroniques dont 6.270 pour des personnes physiques et 2.866 au profit des personnes morales (entreprises), selon M. Slimani.
Toujours en format papier, le nouveau document est doté néanmoins d'un code crypté sur l’extrait du document délivré à Alger, a-t-on expliqué. Mais, dès le mois de décembre, le registre du commerce devrait être sous format de carte PVC, après l’adaptation du dispositif législatif et réglementaire pour introduire le traitement numérique et les services en ligne dans la gestion du registre du commerce.
La troisième étape verra le lancement, progressif, du registre du commerce électronique en carte à travers toutes les wilayas.
Cette solution est désormais utilisable dans les opérations de contrôle qui peuvent accéder directement à la banque de données du CNRC afin d’y puiser l’information relative aux commerçants inscrits.
Le registre électronique a été élaboré par le ministère du Commerce et le CNRC en collaboration avec le ministère de la Poste et des technologies de l'information et de la communication pour une enveloppe financière de 49,9 millions DA.
A fin février 2014, l'Algérie comptait 1.695.814 commerçants inscrits au registre du commerce, selon les données du CNRC.
http://maghrebemergent.com/economie/algerie/item/37868-algerie-le-registre-du-commerce-electronique-generalise-a-toutes-les-wilayas-des-juin-cnrc.html | |
| | | samir_reghaia Sous lieutenant
Messages : 849 Date d'inscription : 05/12/2012
| Sujet: Re: Actualités Economiques Mer 4 Juin - 8:00 | |
| Il y a de belles promesses en ce début de quinquénat... reste à voir si elles se réaliseront. Pour moi les réformes économiques doivent porter sur 3 choses essentielles: 1- La réforme du système bancaire qui ne finance pas les investissements, surtout privés; 2- La réforme de l'administration, hyper-bureaucratique et tatillonne ( surtout les procédures relatives aux entreprises, et pas seulement aux individus); 3- La disponibilité du foncier (surtout industriel et agricol). Je suis sûr que si ces 3 points ( et surtout les 2 premiers) sont réformés, on pourrait gagner facilement 2 à 3 points de croissance. Sans cela, on continuera à gaspiller de l'argent dans des mesures innefficaces. - Citation :
- Abdesselam Bouchouareb rassure Issad Rebrab
Le nouveau ministre de l’Industrie, Abdesselam Bouchouareb, parle dans cette brève interview des projets « bloqués » de Rebrab et de la révision du code des investissements. Il a évoqué également les allégations relatives à ses biens à l’étranger.
L’industriel algérien Issad Rebrab a déclaré récemment que vous représentez son « dernier espoir » pour débloquer ses projets d’investissements entravés en Algérie…
Je n’ai pas connaissance des problèmes dont il fait référence. Je viens de prendre mes fonctions, je maîtrise pas encore tous les dossiers. Cela dit, je ne vois pas le ministère de l’Industrie empêcher un industriel algérien, tel que monsieur Rebrab, d’investir. Quand je verrais les dossiers et quand j’aurais l’occasion de le rencontrer, on en parlera. Je verrai de quelle manière les choses peuvent êtres réglés.
De nouvelles mesures incitatives au profit des investisseurs sont annoncées dans le plan d’action du gouvernement. Pourriez-vous nous dire de quoi il s’agit concrètement ?
Je ne peux pas m’avancer autour d’une chose qui est en train de se construire. Par contre, je peux dire que toutes les entraves qui relèvent de la réglementation actuelle seront levées. Nous sommes en train de les identifier. Nous devons revoir le code des investissements et dans ce cadre là, il y aura des mesures nouvelles. Et comme tout code d’investissement, il ne se construit pas uniquement avec le ministère de l’Industrie mais en associant d’autres partenaires, notamment les partenaires sociaux. C’est une fois avancé avec les partenaires sur cette question que je pourrais vous parler des contours exacts et du contenu de ce nouveau code des investissements.
Quelle est la nature de ces nouvelles mesures ?
Il y aura des avantages spécifiques pour l’industrie. Actuellement, à titre d’exemple, un producteur de boissons gazeuses et le fabricant de joints de culasse bénéficient des mêmes avantages. Nous comptons développer l’industrie mécanique. Cette filière va donc bénéficier d’avantages spécifiques. Et il n’y a pas que la mécanique. Les autres filières devant bénéficier de ces avantages sont en cours d’identification.
Il y aura des changements en ce qui concerne la réglementation régissant les IDE ?
La règle 51/49 % est venue dans une situation particulière. Tant que les causes qui l’ont amenée sont toujours là, la règle 51/49% restera. Maintenant, à nous de faire évoluer les textes réglementaires et législatifs pour assurer une meilleure protection de notre économie tout en donnant ce signal de confiance nécessaire pour l’investissement. C’est cette réflexion qu’il faut mener pour pouvoir rassurer l’investisseur et ne pas le bloquer par la loi et trouver les moyens pour garantir et sécuriser notre économie contre les causes qui nous ont amené à adopter cette règle.
Selon une enquête publiée par un média français (Mondafrique), vous possédiez, M. Bouchouareb, des biens immobiliers de grande valeur à Paris. Un commentaire ?
Je ne réponds pas aux médias étrangers et sur ce plan là je n’ai aucune chose à cacher. Tout ce que je possède est contenu dans ma déclaration de patrimoine.
Farouk Djouadi http://www.elwatan.com/economie/abdesselam-bouchouareb-rassure-issad-rebrab-03-06-2014-259782_111.php | |
| | | su30mka Admin
Messages : 4630 Age : 63 Date d'inscription : 21/04/2014 Localisation : pays des martyrs
| Sujet: Re: Actualités Economiques Mer 4 Juin - 9:04 | |
| Prospection du pétrole off-shore «Les premiers forages pour la fin de l'année» L'Algérie aura bientôt son pétrole off-shore. Selon le ministre de l'Energie, les premières opérations de forage pour l'exploitation des gisements d'hydrocarbures en mer (off-shore) sont prévues à partir de la fin de l'année en cours. «Fin 2014, début 2015, nous allons commencer les premiers forages en off-shore, une fois les études en cours achevées», a indiqué M. Yousfi à des journalistes en marge d'une cérémonie de signature de contrats relatifs au projet de la ville nouvelle de Hassi-Messaoud. Selon le ministre, les endroits dans lesquels ces opérations de forage sont prévues ne sont pas encore localisés. L'endroit n'est pas tout à fait arrêté. Cela dépendra des résultats des études en cours pour déterminer la première localisation de forage en mer», a-t-il précisé. En février dernier, M.Yousfi avait affirmé que des travaux de prospection et de recherche sont déjà entamés sur les côtes algériennes et sont appelés à s'intensifier dans les prochaines années. «Une fois les études et les travaux en cours achevés, ils permettront de déterminer le potentiel d'hydrocarbures en place et de dégager des leads et des prospects», avait-il indiqué.
[ltr]http://www.lexpressiondz.com/actualite/ ... sance.html[/ltr] | |
| | | DR LECTER Admin
Messages : 792 Date d'inscription : 15/05/2011
| Sujet: Re: Actualités Economiques Mer 4 Juin - 16:39 | |
| Hmm c'est panique a bord, chif ci vri ya pli di pitroul, on ni fichi si ya plu...navrant la manière dont on drive notre notre pays , sans politique industriel stratégique dixit la réflexion de haut vol, c'est que de la repoudre au yeux malheureusement, cela passe par une nouvelle race de dirigeant intègre et compétent | |
| | | samir_reghaia Sous lieutenant
Messages : 849 Date d'inscription : 05/12/2012
| Sujet: Re: Actualités Economiques Jeu 5 Juin - 19:59 | |
| - DR LECTER a écrit:
- Hmm c'est panique a bord, chif ci vri ya pli di pitroul, on ni fichi si ya plu...navrant la manière dont on drive notre notre pays , sans politique industriel stratégique dixit la réflexion de haut vol, c'est que de la repoudre au yeux malheureusement, cela passe par une nouvelle race de dirigeant intègre et compétent
C'est vrai que toutes ces nouvelles mesures sur les hydrocarbures de schiste et forages off-shore... ca fait penser à une panique à bord... | |
| | | samir_reghaia Sous lieutenant
Messages : 849 Date d'inscription : 05/12/2012
| Sujet: Re: Actualités Economiques Jeu 5 Juin - 20:00 | |
| Un article intéressant sur le e-paiment en Algérie. - Citation :
- Le chemin est encore long pour une vraie solution de e-paiement en Algérie
Le paiement électronique n’est plus à réinventer. Il a ses normes, juridiques et technologiques pour mériter cette qualification. Les différentes formes de paiement en ligne lancées à ce jour en Algérie n’en sont pas vraiment. Des explications…
Depuis quelques semaines, la version paiement en ligne d’Algérie Poste (AP) fait les gros titres, avec un "décollage" annoncé par certains médias publics. Si les déclarations de M. Mahloul, premier responsable d’AP, ont fait croire que ce service est totalement opérationnel, le paiement électronique "fixe" ou mobile est loin d’exister sur le terrain. Le paiement en ligne n’est toujours pas au rendez-vous malgré l’existence de douze millions d’internautes algériens. Certes, aujourd’hui, quelques factures comme celles du téléphone ou de l’électricité, peuvent être payées en émettant des virements des comptes CCP via un terminal connecté à Internet ou à un réseau de la téléphonie mobile, ce concept de télépaiement est trop modeste pour être qualifié de paiement en ligne. C’est une cerise sur un gâteau. On parle de paiement électronique ou en ligne lorsque la cerise deviendra plus grosse que le gâteau. En clair, il faudra aller plus loin pour qualifier ce concept d’une solution complète de paiement électronique en ligne. Il faut, par exemple, pouvoir transférer de l’argent à des tiers (de compte à compte) et acheter dans des boutiques physiques via un terminal. C’est ainsi, que l’on définit le paiement électronique en ligne, l’ensemble des transactions d’achats ou de règlements de factures effectuées, en temps réel, avec un terminal, à partir des points fixes ou mobiles, pour l’initiation, l’autorisation et la confirmation d’un échange d’une valeur financière en retour de biens physiques et de services.
Cette opération nécessite une architecture technique spécifique dans laquelle l’usager utilise une application logicielle et une carte à puce contenant des outils d’authentification et de sécurité, insérée à l’intérieur d’un terminal, lequel est relié à un compte bancaire. Par ailleurs, sur le plan réglementaire, aujourd’hui, en Algérie, aucune entité n’est dotée d’une capacité juridique pour assurer le service du e-paiement. L’environnement juridico-financier est un vecteur important dans ce genre de solutions de dématérialisation des paiements. Quand il s’agit de transactions financières, cet environnement doit être soumis à une juridiction spécifique et adéquate, permettant d’assurer une protection optimale des fonds transférés.
Des acteurs non bancaires
S’il faut citer le rôle stratégique du volet juridique, c’est certainement celui à l’origine de l’apparition des acteurs propres à l’environnement du paiement électronique. La législation financière du pays doit être amendée pour créer les établissements de monnaie électronique et de paiement en ligne, deux institutions importantes puisqu’elles permettront à des acteurs non bancaires d’offrir les services du paiement numérique en toute légalité et d’assurer une protection des fonds en faveur de la clientèle. Il faudra donc préalablement, instaurer dans le pays, une véritable révolution juridique, avant de parler de solution de paiement électronique en ligne. Cette révolution permettra à des entités non bancaires de déployer leurs solutions de e-paiement afin de créer de nouvelles sources de revenus et diversifier leur clientèle. Certaines entités, comme les opérateurs de la téléphonie mobile, qui disposent des réseaux, des infrastructures et des technologies nécessaires, pourront alors générer d’autres types de revenus, dans le m-paiement (paiement mobile), par exemple. D’autres, comme les providers des services Internet, sociétés de paiements électroniques ou de sécurité de paiement, vont certainement bouleverser le marché financier du pays.
L’exemple Kenyan
Dans ce contexte, le meilleur exemple est celui du Kenya. Avec la solution de paiement M-Pesa, Safaricom, filiale de Vodafone au Kenya, est devenue un modèle de référence pour les pays africains. Au début de l’année écoulée, plus de 16 millions d’usagers actifs utilisent M-Pesa pour générer mensuellement 650 millions de dollars de transactions. L’abonné dispose d’un "e-compte" sur sa carte SIM, sur lequel il peut verser, recevoir ou transférer de l’argent. Le seul effort qu’il doit fournir c’est celui de savoir manipuler un terminal. L’avantage majeur, est de permettra la traçabilité des transferts. Pour revenir à l’annonce d’Algérie Poste, il faudra interpréter les propos de son patron comme le début de l’étape de test d’une solution de paiement électronique qui permettra l’émergence du e-paiement et sa pratique par et le grand public. Cette première étape permettra à AP et aux opérateurs Algérie Télécom, Mobilis, Djezzy et Ooredoo, de coopérer afin de contourner certains problèmes tels que l’absence de législation, ainsi que la mise en place d’un modèle économique ou le partage de la technologie. La seconde étape sera alors celle de la mise en exécution réelle du paiement en ligne. Des modèles économiques seront ainsi instaurés pour mettre en évidence des relations concurrentielles. Aussi, le cadre juridique qui doit être mis en place permettra à chaque acteur d’offrir le service de façon légale et sécurisée, et commencer à dégager des sources de revenus. Reste à souhaiter que cette première étape sera succédée rapidement par des projets décrets d’application concernant la numérisation des transactions financières en Algérie. http://maghrebemergent.com/high-tech/information-technology/item/37750-le-chemin-est-encore-long-pour-une-vraie-solution-de-e-paiement-en-algerie.html | |
| | | Kaci M Collection d'insignes algeriens
Messages : 621 Date d'inscription : 08/04/2012
| Sujet: Re: Actualités Economiques Ven 6 Juin - 3:36 | |
| - DR LECTER a écrit:
- Hmm c'est panique a bord, chif ci vri ya pli di pitroul, on ni fichi si ya plu...navrant la manière dont on drive notre notre pays , sans politique industriel stratégique dixit la réflexion de haut vol, c'est que de la repoudre au yeux malheureusement, cela passe par une nouvelle race de dirigeant intègre et compétent
On ne "drive" pas un pays, on le guide, on le dirige... il y a un sens et une signification profonde quant aux choix des mots monsieur. Si tu ne m'as pas compris, dis le moi, je te l’expliquerais plus précisément , mais je pense que tu m'as parfaitement saisi. Cela dit en passant, j'ai remarqué que rien ne trouve grâce à tes yeux quand on ne critique pas l’État , je me trompe? Parce qu'a chaque fois que je te lis, cela se ressent de façon flagrante. (un peu d'imparcialité quand même ne ferais pas de mal qu'en penses tu? ) Par ailleurs, tu n'as toujours pas expliqué pourquoi personne n'arrive à t'envoyer de messages privés, ce qui est très étonnant d'une personne qui se dit ouvert au dialogue etc... (c'est bien toi qui m'a dit que j'aurais pu t'envoyer un MP, chose que tu as faites a d'autres avant moi) | |
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